16 avril - Grand Lyon
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8 Séance publique du Conseil du <strong>16</strong> <strong>avril</strong> 2012<br />
généralement la question de l’accessibilité, de l’accessibilité<br />
bien sûr en transports en commun, le tramway apportant une<br />
partie de la solution. Mais sans doute le système de navettes ou<br />
de bus, de façon un peu plus régulière, devrait être une solution<br />
complémentaire, au moins le temps de la réalisation des travaux.<br />
Se pose aussi la question de l’accessibilité de ce quartier en<br />
voiture car tout le monde ne vient pas en transports en commun<br />
ou en vélo et un certain nombre de personnes n’ont pas d’autre<br />
choix que de venir en voiture ; et c’est là que le bât blesse. Le<br />
cours Charlemagne est réduit à une voie. Il y a un bouchon qui se<br />
crée quasiment toute la journée au niveau du pôle de commerce<br />
et de la Région et je crois qu’il y a urgence ! Nous vous l’avons<br />
dit à plusieurs reprises depuis plusieurs années. Jusqu’alors<br />
vous disiez que nous n’avions pas compris l’aménagement de<br />
Confl uence ; aujourd’hui, c’est une quasi-unanimité : sur ce<br />
secteur-là, il y a nécessité d’ouvrir de nouvelles voiries pour libérer<br />
le quartier et permettre les entrées et sorties de ce quartier<br />
sur l’aménagement du débouché de la passerelle du Palais<br />
de justice de manière plus facile. Il y a également urgence à<br />
réfl échir aux parkings, la meilleure preuve étant que, dans la<br />
deuxième partie de la Confl uence, vous envisagiez de réaliser<br />
un parking public, ce qui montre bien que notre analyse sur ce<br />
secteur était la bonne et que nous avions besoin de prévoir<br />
aussi sur ce quartier-là -loin de la démagogie- les entrées et<br />
sorties en voiture.<br />
Voilà ce que nous souhaitions dire à l’occasion de cette<br />
délibération sur l’extension de la ligne de tramway.<br />
M. LE PRESIDENT : Merci bien. Le groupe Socialiste et<br />
apparentés.<br />
M. le Vice-Président RIVALTA : Monsieur le Président, je<br />
pensais que toutes les interventions qui avaient quelques<br />
réclamations sur la desserte de Confl uence étaient terminées,<br />
parce que c’était pour répondre et en répondant, j’expliquais<br />
quelle était la théorie que nous avons mise en place sur ce secteur.<br />
D’abord, je voudrais dire à nos collègues qui aujourd’hui viennent<br />
nous expliquer ce qu’il faut faire, comme d’habitude, que la seule<br />
chose que je pourrais leur dire c’est : «Pourquoi ne l’avez-vous<br />
pas fait avant ?» Et si vous aviez développé Confl uence au lieu<br />
de laisser un projet qui reste lettre morte pendant des mois et<br />
des années, vous auriez apporté la réponse à tout cela !<br />
M. CHABERT : Ne dites pas n’importe quoi !<br />
M. le Vice-Président RIVALTA : Je dis ce que j’ai à dire…<br />
M. CHABERT : Ne dites pas n’importe quoi !<br />
M. LE PRESIDENT : Monsieur Chabert, laissez parler monsieur<br />
Rivalta !<br />
M. le Vice-Président RIVALTA : Si, si, ce n’est pas parce que<br />
cela vous gêne que je ne le dirai pas !<br />
M. CHABERT : Cela ne me gêne pas du tout !<br />
M. LE PRESIDENT : Monsieur Rivalta a la parole, monsieur<br />
Chabert !<br />
M. le Vice-Président RIVALTA : Donc je continue ce que j’ai à<br />
dire : si vous aviez fait ce que vous aviez à faire, aujourd’hui, les<br />
questions que vous posez vous les auriez résolues comme vous<br />
le souhaitiez.<br />
Et ensuite, je vais vous raconter tout même que toute la gestion<br />
d’une agglomération, c’est une question de mémoire, il ne faut<br />
pas l’oublier !<br />
Moi, je rappelle simplement que le tracé du métro tel qu’il a<br />
été décidé jusqu’à Gerland, ce n’est ni Gérard Collomb ni<br />
Bernard Rivalta qui l’a inventé ; il s’appelle Michel Noir ! Et<br />
pourquoi n’a-t-il pas prolongé la ligne A du métro sous Perrache,<br />
etc. -ce que vous défendez-, pourquoi ne l’a-t-il pas fait ? Parce<br />
qu’il a trouvé que c’était beaucoup trop cher et que cela prendrait<br />
beaucoup de temps, que c’était trop compliqué à réaliser et donc,<br />
par voie de conséquence, il a fait le choix de passer par Gerland<br />
et de desservir Oullins par Gerland. Moi, je n’ai fait que continuer<br />
parce que je ne pouvais pas faire autrement que ce qui avait été<br />
fait par notre collègue Noir quand il a pris ces décisions-là.<br />
C’est comme ça que cela s’est fait ! Donc si cela vous gêne, tant<br />
pis ! Mais c’est la réalité et les faits sont têtus ! Le métro est à<br />
Gerland et il n’est pas sur Confl uence ! Cela est effectivement<br />
quelque chose qui vous embête mais la mémoire me permet de<br />
vous le rappeler.<br />
Et vous savez pourquoi cela ne s’est pas fait ? Parce que le<br />
centre d’échanges de <strong>Lyon</strong>-Perrache est victime d’une autre<br />
erreur historique. L’erreur historique d’avoir fait ce centre<br />
d’échanges sans avoir fait les liaisons qui permettaient de<br />
traverser correctement vers l’arrière de Gerland, parce qu’à<br />
l’époque, ce quartier-là n’était pas pris en considération voire<br />
même délaissé dans les questions d’urbanisme qui étaient à<br />
l’ordre du jour. Ce centre d’échanges de <strong>Lyon</strong>-Perrache nous<br />
empêche de continuer le métro sur deux aspects :<br />
- d’abord, parce qu’il faut le traverser ;<br />
- deuxièmement, il y a une autre erreur historique qui a été<br />
faite, c’est que le métro remonte au niveau du terrain naturel<br />
et que donc, pour passer sous Perrache et pour passer sous<br />
le centre d’échanges, il faut descendre à plus de 30 mètres et<br />
qu’il faut reprendre la ligne de métro sur une longueur qui est au<br />
moins de la moitié de la distance entre effectivement Perrache<br />
et Bellecour et voir vraisembla-blement, pour des questions<br />
techniques, jusqu’à Bellecour. Cela aussi avait été l’analyse<br />
de Michel Noir. C’est pour cela qu’il n’a pas souhaité arrêter le<br />
métro pendant deux ans pour faire la ligne de métro qui passait<br />
dessous. C’est comme cela que les choses se sont décidées.<br />
A partir de là, quand le Président Gérard Collomb a pris en main<br />
le dossier qui était dans les cartons et que nous avons décidé<br />
de faire le tramway qui permettait de traverser Perrache et de<br />
prolonger la ligne 1 jusqu’au niveau de Montrochet, c’est ce<br />
facteur de transports en commun qui a permis au promoteur de<br />
signer et de prendre conscience qu’il avait une opération qui en<br />
valait la peine et c’est cela qui a été un élément du succès et qui<br />
a été un élément déclencheur.<br />
A partir de là, la question s’est posée de savoir comment<br />
nous aurions un autre accès de l’autre côté, pour permettre<br />
effectivement un accès au nord et un accès au sud. C’est comme<br />
cela que nous avons décidé, au niveau du SYTRAL, de prolonger<br />
le tramway T 1, de franchir le Rhône par le pont Raymond Barre<br />
et d’aller jusqu’à Debourg, pour être en cohérence là aussi avec<br />
le prolongement de la ligne B qui va jusqu’à Oullins et qui ira<br />
jusqu’aux hôpitaux dans le prochain mandat, si cela est décidé.<br />
Et donc, on aura un accès par le nord et un accès par le sud.<br />
Ce sont les réponses qui sont données aujourd’hui à l’aménagement<br />
en question. Moi, je veux bien qu’au niveau de la<br />
droite, vous nous disiez : "On n’a pas fait ceci, on n’a pas fait