Carte hydrogéologique de Hastière - Dinant 53/7-8 - Portail ...
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Notice Hastière – <strong>Dinant</strong> <strong>53</strong>/7-8<br />
V.3.3.2 Ban<strong>de</strong> <strong>de</strong>s formations du <strong>Dinant</strong>ien <strong>de</strong> <strong>Dinant</strong><br />
Les formations, principalement carbonatées, du <strong>Dinant</strong>ien forment en rive droite <strong>de</strong><br />
la Meuse <strong>de</strong>ux bassins principaux drainant les eaux vers l’ouest en direction <strong>de</strong> la Meuse. Les<br />
limites <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>ux bassins sont marquées par l’apparition en surface <strong>de</strong>s roches <strong>de</strong> la Formation <strong>de</strong><br />
Ciney au cœur <strong>de</strong> l’anticlinal du plateau d’Herbuchène.<br />
Au sud, le bassin développé dans les aquifères carbonifères est limité à l’ouest par la<br />
Meuse, au sud par l’anticlinal <strong>de</strong> Froi<strong>de</strong>veaux, au nord par l’anticlinal <strong>de</strong> Gémechène. A l’est, les<br />
calcaires forment un long synclinal qui s’étend sur la planchette Achêne-Leignon. La partie sud <strong>de</strong><br />
ce bassin est entaillée par la Ravine <strong>de</strong> Sorinnes, qui dans la partie centrale <strong>de</strong> son tracé forme une<br />
vallée sèche. En amont, le ruisseau disparaît dans une série <strong>de</strong> petites pertes à proximité du drain <strong>de</strong><br />
Sorinnes exploité par la SWDE (exploitation = ~60 000 7 000m³/an). A un peu plus <strong>de</strong> 1 km à<br />
l’est <strong>de</strong> la confluence entre le ravin <strong>de</strong> Sorinnes et la Meuse, une résurgence importante a fait l’objet<br />
autrefois d’une exploitation. Bien qu’une partie <strong>de</strong> l’écoulement s’effectue probablement <strong>de</strong><br />
manière directe entre la perte et la résurgence, une autre partie <strong>de</strong> l’écoulement ne suit plus la<br />
direction <strong>de</strong> la ravine, puisque divers traçage ont montré une relation entre les pertes près <strong>de</strong><br />
Sorinnes et la Fontaine Patenier à <strong>Dinant</strong> (cf. Chapitre V.2, p.19). Dans ce cas, l’écoulement<br />
souterrain recoupe une série <strong>de</strong> plis.<br />
Le second bassin développé dans les aquifères <strong>de</strong>s calcaires du Carbonifère<br />
correspond au synclinal <strong>de</strong>s Fonds <strong>de</strong> Leffe. Ce pli et les petits plis secondaires s’ennoient vers<br />
l’ouest, c’est-à-dire en direction <strong>de</strong> la Meuse. Deux anticlinaux dans les roches <strong>de</strong> la Formation <strong>de</strong><br />
Ciney forment les limites nord et sud <strong>de</strong> ce bassin. Au nord-ouest, le bassin est en communication<br />
avec les calcaires affleurant dans la partie sud-est <strong>de</strong> la planchette Bioul-Yvoir. A l’est, le synclinal<br />
s’étend également sur la planchette Achêne-Leignon. Mis à part, le ruisseau <strong>de</strong>s Fonds <strong>de</strong> Leffe qui<br />
montre un cours en surface permanent, une série <strong>de</strong> petits affluents forment <strong>de</strong> petites ravines <strong>de</strong><br />
directions nord-sud. La source <strong>de</strong> ces ris est souvent localisée dans les roches détritiques du<br />
Famennien supérieur. Au droit <strong>de</strong>s calcaires, <strong>de</strong> nombreuses pertes ont été observées (cf. Chapitre<br />
V.2, p.19). A l’extrémité est <strong>de</strong> la carte (zone <strong>de</strong> Thynes-Lisogne), trois drains appartenant à la<br />
SWDE exploitent la nappe <strong>de</strong> calcaires carbonifères. Il s’agit respectivement : du drain " Thynes-<br />
Lisogne D1 ", qui a fourni un volume moyen <strong>de</strong> 83 309 m³/an entre 1996 et 2000 ; du drain<br />
" Grogneau <strong>Dinant</strong> D1 ", avec un volume moyen <strong>de</strong> 469 792 m³/an entre 1993 et 2001 et du drain<br />
" Crahiats E1 ", où un volume moyen <strong>de</strong> 58 568 m³/an a été capté entre 1992 et 1993.<br />
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