COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX PROGRAMME ... - Cub
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lendemain leurs ventes ont baissé : les gens se sont dits, moins d’emballage égale moins de qualité,<br />
ce qui était faux. Depuis, les industriels essayent d’agir davantage sur une réduction progressive en<br />
adéquation avec l’évolution des mentalités ».<br />
Réponse de Denis ROGER<br />
« Il faut préciser que 50 % des déchets viennent du consommateur lui-même. Quand vous achetez<br />
des aliments que vous ne mangez pas vous produisez des déchets. Nous constatons au niveau de la<br />
plateforme de compostage que dès que nous mettons en place ce genre de dispositif, la quantité de<br />
déchets produite diminue de moitié en un mois, un mois et demi ».<br />
Dominique LESTYNEK, Fédération des syndicats et comités de quartier de Pessac<br />
« Plusieurs observations, d’abord sur les emballages : pour ceux qui font réellement des courses,<br />
physiquement, il faut parler de protection aussi. Il faut, certes, éviter le sur emballage mais celui-ci<br />
est aussi protecteur. Quand vous parliez des yaourts, s’il n’y a pas de protection, vous voyez des<br />
retournements et les gens se posent la question, est ce que c’est ouvert ? Est-ce que c’est sain à<br />
l’intérieur ? Ensuite, pour ce qui concerne les sacs de caisse que l’on présente comme un grand<br />
succès, c’est surtout une économie pour les grandes surfaces qui n’ont plus à délivrer ces sacs. Sauf<br />
que maintenant, ce sac, il est payé par le consommateur directement et son réemploi n’est pas<br />
garanti, il faut ré-acheter son sac pour porter ses consommations. Concernant le gaspillage<br />
alimentaire, il faut se poser la question de la restauration scolaire en général et du temps consacré à<br />
l’alimentation de façon encore plus générale. Quand on voit des personnes qui passent moins d’un<br />
quart d’heure à table, qui mangent au ‘lance-pierre’ ou qui se font un plateau repas devant la<br />
télévision, ce n’est pas une alimentation qui produit forcément une bonne consommation saine. Il<br />
existe une action citoyenne que vous n’avez pas citée dans la prévention des déchets. Dans les faits,<br />
les citoyens sont de plus en plus impliqués dans la prévention des déchets. On le constate<br />
notamment à travers la généralisation des vide-greniers. Ces vide-greniers participent à la protection<br />
de l’environnement puisqu’ils sont un moyen de prévention des déchets en donnant une seconde vie<br />
aux objets, économiques puisque les objets sont vendus à un faible prix, social puisque ceux qui<br />
achètent n’ont pas forcément les moyens de se payer un produit neuf, et enfin ; c’est une<br />
participation citoyenne, individuelle. Les personnes viennent vendre leurs objets, toutes catégories<br />
sociales confondues. On y trouve des personnes qui ne sont pas forcément nécessiteuses, mais qui<br />
veulent donner une nouvelle vie à leurs objets. Toutes générations confondues aussi, j’ai constaté<br />
dans des vide-greniers, des enfants qui ayant atteint un certain âge, leurs jouets ne correspondant<br />
plus à leur utilisation actuelle, en faisaient profiter d’autres personnes de cette façon. Il faut favoriser<br />
des vide-greniers alors que certaines municipalités ont eu tendance à vouloir en limiter les effets ».<br />
Alain BLANC, Collectif des Déchets Girondins<br />
« Je voulais revenir sur ce qu’avait dit Monsieur LESTYNEK. Je ne suis bien sûr pas d’accord avec ce<br />
qui est dit sur les sacs mais c’est un autre débat. Sur la prévention et la responsabilité de chacun, il y<br />
a trois niveaux : le consommateur qui doit consommer responsable ; chaque fois que l’on achète<br />
quelque chose, à nous de regarder s’il y a sur emballage ou pas. Il faut éviter peut être d’aller trop en<br />
grande surface au profit des marchés. On évitera ainsi pas mal les sur-emballages. Ensuite, les<br />
associations qui doivent sensibiliser. Et enfin, le législatif. Je crois qu’il y a des élections qui<br />
s’annoncent et là effectivement il faut faire évoluer la loi, même si ce n’est pas de notre ressort ».<br />
Paule DUBOIS, Présidente d’un centre socioculturel à Mérignac<br />
« J’ai fait la formation guide composteur. Je remercie le Conseil Général parce que c’est une<br />
formation vraiment très intéressante. J’espère bientôt suivre la formation maitre-composteur s’il y a<br />
des places. Nous sommes sur un quartier très engagé dans la prévention, nous avons une école<br />
Agenda 21 avec qui nous travaillons beaucoup sur l’écocitoyenneté au niveau des enfants. Il y a une<br />
crèche qui participe aussi. Notre gros souci sur ce quartier, c’est effectivement le compostage en bas