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2. colonisation du bassin versant - GROBEC

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Portrait <strong>du</strong> <strong>bassin</strong> <strong>versant</strong> de la rivière Bécancour<br />

On constate sur les figures 14 et 15 que de grandes variations <strong>du</strong> débit surviennent dans<br />

le temps. D’ailleurs, les valeurs extrêmes historiques correspondent à 0,7 et 370 m 3 /s<br />

pour la station 024003 qui ne couvre qu’environ le tiers <strong>du</strong> <strong>bassin</strong> <strong>versant</strong>. Dans le<br />

même sens, Bérubé (1991) souligne que le débit à l’embouchure de la rivière Bécancour<br />

est passé en 1989 de 3 à 488 m 3 /s. Bien que les courbes rouges et bleu foncé soient<br />

similaires sur les figures 14 et 15, il est à noter, bien évidemment, que les débits sont<br />

plus grands pour la station la plus près de l’embouchure. L’étiage principal pour l’année<br />

2004-2005 est survenu en octobre pour les deux stations. Quant à la crue principale, elle<br />

a été mesurée en août pour la station 024003 et estimée (ou corrigée) en janvier pour la<br />

station 024014. Il est à noter que pour la station 024014 les débits n’ont pas été évalués<br />

de la mi-juin à la mi-août.<br />

Les lacs à la Truite, William et Joseph, étant situés l’un à la suite de l’autre, sont<br />

susceptibles d’accumuler de l’eau lors d’inondations et de diminuer l’ampleur de ces<br />

inondations (CRECQ, 2001). Par contre, les lacs dans le <strong>bassin</strong> <strong>versant</strong> ne couvrent que<br />

0,6 % de la superficie <strong>du</strong> <strong>bassin</strong> et ils sont pour la plupart localisés dans la partie amont<br />

<strong>du</strong> <strong>bassin</strong> <strong>versant</strong>, ce qui limite peu les variations <strong>du</strong> débit en aval de l’embouchure de la<br />

rivière Palmer. Il faut signaler que le sujet des inondations est traité à la section 3.1.9.1.<br />

Le répertoire <strong>du</strong> MENV (2004a) a permis de<br />

dresser la liste de tous les barrages de 1 mètre et<br />

plus présents dans le territoire à l’étude<br />

(Annexe 2). Cette annexe révèle également<br />

certaines caractéristiques de ces barrages et les<br />

présente en fonction de l’ordre alphabétique des<br />

municipalités. La capacité de retenue d’un<br />

barrage correspond au volume total de la retenue<br />

mesuré au niveau maximal d'exploitation d’un<br />

barrage (niveau le plus élevé que peuvent<br />

atteindre les eaux retenues en exploitation<br />

normale).<br />

Rivière Bourbon, Plessisville (ville)<br />

de retenue inférieure à 500 000 m 3 .<br />

Sur les quarante barrages, trois seulement ont une<br />

capacité de retenue supérieure à 1 600 000 m 3 . Il<br />

s’agit des barrages <strong>du</strong> lac Breeches (Disraeli), de<br />

l’étang Stater (Irlande) et <strong>du</strong> lac Bécancour<br />

(Thetford Mines). Tous les autres ont une capacité<br />

Un barrage est considéré à forte contenance lorsqu’il correspond à une des trois<br />

situations suivantes : hauteur de 1 mètre ou plus et capacité de retenue supérieure à<br />

1 000 000 m 3 , hauteur de 2,5 mètres ou plus et capacité de retenue supérieure à<br />

30 000 m 3 et hauteur de 7,5 mètres ou plus, sans égard à la capacité de retenue. Un<br />

barrage est qualifié de faible contenance lorsqu’il possède une hauteur de 2 mètre ou<br />

plus et qu’il ne correspond pas aux trois situations précédentes. Quant à la qualification<br />

de petit barrage, elle est utilisée pour un barrage de 1 à 2 mètres de hauteur ne pouvant

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