Francap Distribution - Lumière - 40, avenue des Terroirs
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Février 2008 - n°53<br />
Stratégie<br />
Comment<br />
augmenter son<br />
chiffre d’affaires<br />
Reportage<br />
CocciMarket<br />
Coincy (02)<br />
Témoignage<br />
CocciMarket Robion (84)
Editorial<br />
S o m m a i r e<br />
pages<br />
4 à 7<br />
pages<br />
9 à 11<br />
pages<br />
12 à 13<br />
pages<br />
16 à 23<br />
page<br />
26<br />
page<br />
27<br />
pages<br />
29 à 31<br />
Stratégie :<br />
• Comment augmenter son chiffre d’affaires.<br />
Reportages :<br />
• Magasin CocciMarket de Coincy (Aisne) :<br />
le supermarché du coin !<br />
Témoignage :<br />
• Patrick et Corinne Halgand, CocciMarket Robion (84) :<br />
“Aller au bout de ses envies sans se poser de questions...”<br />
Dossier :<br />
• Lu : 150 ans d’expérience dans le biscuit.<br />
Vos droits et obligations :<br />
• Délais de garde <strong>des</strong> documents.<br />
La vie du réseau :<br />
• Forum 2008. Ouvertures et modernisations de magasins.<br />
Vos marques propres :<br />
• Nouveaux produits Les Délices de Belle France<br />
et Belle France.<br />
Couverture : La cave du CocciMarket de Robion (84)<br />
Journal Coccinelle et CocciMarket<br />
<strong>Francap</strong> <strong>Distribution</strong><br />
Lumière<br />
<strong>40</strong>, <strong>avenue</strong> <strong>des</strong> <strong>Terroirs</strong> de France<br />
75611 Paris Cedex 12<br />
Réalisation :<br />
05 56 90 94 05<br />
La loi Chatel<br />
remplace la loi<br />
Dutreil : Qu’est-ce<br />
qui change ?<br />
La loi Chatel votée par le Parlement à la<br />
fin de l’année 2007 est applicable depuis le<br />
1 er janvier 2008 notamment en ce qui<br />
concerne les négociations commerciales à<br />
venir.<br />
Principale innovation : la loi autorise la<br />
réintégration de la totalité <strong>des</strong> marges<br />
arrières (sans les supprimer en tant que<br />
telles) dans le calcul du Seuil de Revente à<br />
Perte (SRP = tarif diminué <strong>des</strong> remises<br />
promotionnelles et <strong>des</strong> remises sur facture<br />
de l’industriel), prix au-<strong>des</strong>sous duquel,<br />
il est toujours interdit de vendre. Cette<br />
mesure est <strong>des</strong>tinée à obtenir de nouvelles<br />
baisses de prix après celles globales de<br />
3,2 %, constatées entre mars 2006 et mars<br />
2007.<br />
Cependant compte tenu de la flambée <strong>des</strong><br />
matières premières et <strong>des</strong> efforts déjà<br />
consentis pas les distributeurs, c’est plutôt à<br />
une hausse <strong>des</strong> prix à laquelle il faut<br />
s’attendre dès le 1 er trimestre 2008 (déjà<br />
amorcée pour de nombreux produits,<br />
fin 2007)… d’où un nouveau projet portant<br />
sur la suppression totale <strong>des</strong> marges arrières<br />
et sur la négociabilité <strong>des</strong> CGV (conditions<br />
générales de vente), prévu dans la future loi<br />
de modernisation de l’économie qui sera<br />
présenté au Parlement au printemps 2008.<br />
Nicolas Sarkosy qui s’est engagé dans<br />
ce sens devant les industriels et les<br />
distributeurs, le 5 novembre dernier, semble<br />
vouloir aller vite sur ce dossier sensible ainsi<br />
que sur celui de l’assouplissement de<br />
l’ouverture <strong>des</strong> magasins le dimanche,<br />
amorcé avec l’autorisation légale accordée<br />
aux magasins de meubles par la loi Chatel.<br />
Affaire à suivre…
S t r a t é g i e<br />
Comment augmenter<br />
son chiffre d’affaires ?<br />
Le chiffre d’affaires d’un point de vente dépend, vous le savez, de deux facteurs essentiels :<br />
du nombre de passages en caisse et du montant <strong>des</strong> achats de chaque consommateur.<br />
Pour doper le chiffre d’affaires, il faut donc accroître la fréquentation et/ou faire progresser<br />
le « panier moyen » qui se calcule en divisant le chiffre d’affaires par le nombre de tickets de<br />
caisse émis.<br />
1) Comment augmenter la fréquentation du point de vente ?<br />
4<br />
L’objectif est d’accroître le trafic dans le point de vente en attirant de nouveaux clients et en faisant revenir plus souvent ceux<br />
qui le fréquentent de temps en temps, tout en conservant les fidèles.<br />
En effet, trois types de consommateurs doivent être considérés : les habituels, les occasionnels et les potentiels.<br />
• Les « habituels » viennent déjà dans le magasin mais pour qu’ils continuent à venir, il faut mettre en place <strong>des</strong> systèmes de<br />
fidélisation attractifs (Cocci Bonus, Carte de Fidélité), être à leur écoute et coller à leurs besoins et à leurs envies en termes<br />
d’assortiment (avoir les bons produits au bon moment) mais aussi de services (horaires d’ouvertures adaptés, livraisons,<br />
préparation <strong>des</strong> courses, coins snacking, etc.).<br />
• Les « occasionnels » sont <strong>des</strong> clients « zappeurs » qui fréquentent plusieurs enseignes en fonction de leur budget, de leur emploi<br />
du temps, <strong>des</strong> offres promotionnelles, de l’accueil, etc. Pour les faire revenir régulièrement, il faut comprendre les raisons de leur<br />
comportement et y remédier en les séduisant par une offre complète, un meilleur service et un accueil personnalisé qu’ils ne<br />
trouvent pas forcément ailleurs.<br />
• Les « potentiels » sont plus difficiles à toucher car ils ne vous connaissent pas. Pour les attirer, un bon moyen : ouvrir son point<br />
de vente quand les autres sont fermés ! L’organisation d’animations fortes (anniversaires avec <strong>des</strong> offres à moitié-prix, foires à
S t r a t é g i e<br />
l’euro, etc.), accompagnée d’une diffusion élargie <strong>des</strong> prospectus, sont également <strong>des</strong> moyens efficaces pour faire connaître le<br />
magasin à de nouveaux clients. Attention cependant de ne pas les décevoir en les attirant par une offre que vous ne serez pas<br />
en mesure de concrétiser !<br />
Enfin si vous êtes « bon » (bon assortiment, bons prix, bon accueil…), le bouche à oreilles fonctionnera car il n’y a pas de<br />
meilleur ambassadeur qu’un client satisfait !<br />
2) Comment faire progresser le panier moyen<br />
L’objectif est de vendre aux consommateurs un plus grand nombre de produits et/ou <strong>des</strong> produits de valeur supérieure.<br />
Plusieurs moyens qui ont fait leur preuve sont applicables. A vous de trouver celui (ou ceux) qui vous convien(nen)t le mieux<br />
parmi ceux que nous avons retenus à travers divers témoignages recueillis dans vos réseaux.<br />
a) Agrandir la surface de vente et/ou moderniser son point de vente<br />
Agrandir la surface de vente est le moyen le plus efficace car plus de mètres carrés permettent plus de choix, plus de confort<br />
d’achat, un changement de communication donc plus de promotions et au final, non seulement une augmentation du panier<br />
moyen, mais aussi une augmentation de la fréquentation grâce au bouche à oreilles.<br />
De même la modernisation du point de vente (rénovation du décor, nouveau mobilier, changement du carrelage, nouvel<br />
éclairage valorisant pour les produits) engendre <strong>des</strong> augmentations de chiffre d’affaires important (en moyenne entre 15 et 20 %).<br />
Les reportages que nous vous présentons régulièrement dans les CocciNews le prouvent.<br />
Recommandation : maîtriser le coût de l’investissement. Prendre conseil auprès de votre centrale régionale et suivre les<br />
préconisations du service « enseignes » de <strong>Francap</strong>.<br />
5
S t r a t é g i e<br />
b) Changer les meubles pour élargir<br />
l’assortiment<br />
Si l’on ne peut pas pousser les murs ou transférer son point<br />
de vente pour gagner de la place, adopter un nouveau<br />
mobilier peut donner de bons résultats : ex. la mise en place<br />
d’un nouveau meuble crèmerie et charcuterie-traiteur L.S.<br />
à six ou sept niveaux, dope le chiffre d’affaires grâce à<br />
l’augmentation du quota produits frais et à l’accueil de<br />
références génératrices de marges (notamment en traiteur et<br />
snacking).<br />
Un nouveau mobilier pour présenter les fruits et légumes,<br />
équipé d’un éclairage spécifique, permet non seulement<br />
d’élargir l’offre mais de traiter ce rayon en spécialiste et de<br />
créer ainsi un nouveau point fort dans le magasin. Enfin il<br />
faut savoir que le simple remplacement <strong>des</strong> gondoles<br />
traditionnelles par <strong>des</strong> gondoles hautes, double quasiment<br />
l’offre en produits secs et en conséquence augmente le<br />
chiffre d’affaires.<br />
Recommandation : assurer une gestion rigoureuse de<br />
l’approvisionnement et de la mise en place en rayon pour<br />
éviter les ruptures (très mal perçues par la clientèle) et pour<br />
les produits frais, en particulier, faire évoluer l’assortiment en<br />
fonction <strong>des</strong> nouveaux produits et surveiller les DLC.<br />
c) Réimplanter le magasin<br />
Une meilleure présentation de l’offre plus claire, plus lisible,<br />
en suivant la logique consommateur et en mettant en avant<br />
<strong>des</strong> produits à forte valeur ajoutée pour susciter les achats<br />
d’impulsion, contribuent également à la hausse du panier<br />
moyen.<br />
Recommandation : nécessite une bonne connaissance <strong>des</strong><br />
techniques merchandising et <strong>des</strong> produits. Ne pas oublier :<br />
les produits à forte marge (ex. les produits Belle France et<br />
les Délices de Belle France) doivent être implantés à la<br />
bonne hauteur : entre les yeux et le nombril !<br />
d) Réorganiser l’assortiment pour développer le choix<br />
Mieux vaut, par exemple, présenter en facing 2 boîtes de cassoulets avec <strong>des</strong> recettes différentes plutôt que 2 boîtes de la même<br />
recette ! Ne pas hésiter à supprimer les références qui marchent mal et à introduire rapidement les produits nouveaux surtout si<br />
leur sortie s’accompagne d’une campagne de pub à la télé. Le consommateur doit avoir également le choix entre différents<br />
niveaux de prix d’où l’importance de composer son assortiment dans ce sens avec <strong>des</strong> marques nationales, la marque distributeur<br />
et <strong>des</strong> premiers prix qu’il faudra cependant limiter pour ne pas pénaliser vos marges.<br />
Recommandation : s’appuyer sur l’historique <strong>des</strong> ventes pour faire le bon choix. Se tenir au courant <strong>des</strong> nouvelles gammes et<br />
<strong>des</strong> nouvelles références pour donner une image dynamique du point de vente et développer les achats d’impulsion.<br />
e) Baisser ses tarifs en fonction de la concurrence<br />
Cette action, valable surtout pour les plus gran<strong>des</strong> surfaces, permet d’augmenter les volumes d’achat et le trafic. Elle a aussi le<br />
mérite de donner un nouveau statut au magasin qui passe de la fonction « semi-dépannage » à la fonction supermarché.<br />
Recommandation : surtout ne pas faire cela tout seul dans son coin. En discuter avec sa centrale. Rester raisonnable pour<br />
conserver un certain niveau de marge et ne pas faire baisser le panier moyen. Ce qui serait contraire à l’objectif !<br />
6<br />
f) Valoriser un rayon pour le traiter en spécialiste<br />
Sans se lancer dans la modernisation complète du point de vente, il est possible de valoriser un rayon pour le traiter en<br />
spécialiste. Ainsi la transformation du rayon <strong>des</strong> vins en « Cave à vins » avec son habillage et son éclairage spécifiques, très<br />
spectaculaire, donne d’excellent résultats (voir les reportages photos dans vos CocciNews). Mieux traitée et plus valorisée,<br />
la parfumerie possède également <strong>des</strong> potentiels de chiffre d’affaires intéressants.<br />
Recommandation : nécessite une bonne connaissance <strong>des</strong> produits pour conseiller le consommateur.
S t r a t é g i e<br />
g) Soigner l’animation commerciale<br />
En suivant les opérations promotionnelles nationales et régionales, en distribuant les prospectus, en communiquant dans la PQR<br />
et à la radio locale, et en mettant en place la PLV (affiches, stop rayons) dès le début de l’opération, on crée du trafic donc du<br />
chiffre.<br />
Il faut savoir aussi que les systèmes de fidélisation (Cocci Bonus, Carte de fidélité) qui incitent les consommateurs à acheter le<br />
produit assorti d’un bonus plutôt qu’un autre, les ventes en lots (deux produits au lieu d’un seul), les associations de produits sur<br />
<strong>des</strong> thèmes d’actualité (raclette, crêpes, choucroute, etc.) proposés dans les prospectus, ont également une influence très positive<br />
sur l’augmentation du panier moyen.<br />
Recommandation : l’animation commerciale de votre point de vente est indispensable pour relancer votre chiffre d’affaires et<br />
augmenter le trafic, la zapper n’est pas une économie !<br />
h) Privilégier le relationnel et proposer les bons services<br />
Recommandation : ne pas oublier que l’accueil, la disponibilité, l’écoute et les services répondant aux besoins <strong>des</strong><br />
consommateurs, sont les principaux atouts de vos commerces de proximité. La principale raison pour laquelle on vient<br />
chez vous !<br />
Quelques astuces supplémentaires…<br />
Lorsqu’on a utilisé toutes ces recettes et que le chiffre d’affaires s’essouffle, il faut en trouver d’autres pour le relancer. Parmi les<br />
plus intéressantes qui nous ont été confiées :<br />
• Aménagement <strong>des</strong> horaires d’ouverture (ouverture non stop en fin de semaine, fermeture retardée certains jours de<br />
la semaine, ouverture le lundi quand les détaillants sont fermés…).<br />
• Organisation et suivi <strong>des</strong> devants de caisse pour développer les achats d’impulsion de produits à forte valeur ajoutée.<br />
• Création d’un rayon Bio, Forme et Santé pour répondre aux attentes <strong>des</strong> consommateurs de plus en plus intéressés<br />
par ces produits facteurs de marges très intéressantes.<br />
• Montage d’actions commerciales au rayon boucherie traditionnelle avec <strong>des</strong> ventes en lots très attractives.<br />
• Mise en avant de vin fins ou médaillés : vendus x 6 = ventes augmentées de 10 %<br />
• Utilisation maximale <strong>des</strong> têtes de gondoles pour <strong>des</strong> ventes en masse de produits empilables, générateurs de volumes<br />
donc de chiffre.<br />
• Adoption de caddies ou/et de paniers d’une capacité supérieure. Ex. passer d’un caddie de 150 à 175 L. peut faire<br />
augmenter le panier moyen de 7 % (il faut cependant rester raisonnable en tenant compte de la surface du magasin !).<br />
• Mise en place d’une pompe à bière (prix : 128 euros) qui ,en créant une animation supplémentaire dans le point de<br />
vente, attire une nouvelle clientèle, etc.<br />
Investir ? Oui mais jusqu’où…<br />
Investir, c’est sacrifier <strong>des</strong> ressources aujourd’hui pour en tirer avantage plus tard !<br />
Un investissement, même mo<strong>des</strong>te, engage l’avenir. Il est irréversible et présente <strong>des</strong> risques car il<br />
absorbe une partie de la capacité de financement de l’entreprise. Il faut donc étudier la rentabilité de<br />
l’investissement :<br />
1) En prenant en compte les risques et en analysant les contraintes financières générées par<br />
l’investissement : le crédit va peser sur la trésorerie et sur les résultats nets.<br />
2) En établissant le « point mort », c’est-à-dire le seuil de rentabilité en <strong>des</strong>sous duquel on perd<br />
de l’argent et au-delà duquel on en gagne, en évaluant le chiffre qu’il est possible de dégager<br />
grâce à l’investissement.<br />
Ex. vous achetez un meuble de 10 000 euros que vous allez payer à crédit en 5 ans (amortissement sur 5 ans)<br />
en remboursant 4 600 euros/an. Si votre taux de marge est de 20 %, vous devrez augmenter votre chiffre<br />
d’affaires annuel de 23 000 euros pour faire face à l’amortissement de votre investissement (4 600 x 100)/20.<br />
7
R e p o r t a g e<br />
Coincy (02)<br />
CocciMarket en images<br />
Le Supermarché<br />
du coin !<br />
Ce magasin flambant neuf de 270 m 2 est idéalement situé à l’entrée de la commune de Coincy dans l’Aisne. Il dispose d’un parking<br />
d’une dizaine de places.<br />
Ouvert le 31 octobre 2007, le magasin CocciMarket de<br />
Coincy, joliment habillé de bois, est l’œuvre de Laurent<br />
et Patricia Tandart, un couple de commerçants qui a<br />
plus de 25 ans d’expérience ! Après avoir fait leurs<br />
armes en tant que gérants mandataires dans deux<br />
magasins situés dans La Meuse, ils sont revenus dans<br />
leur région natale, l’Aisne, pour prendre en franchise un<br />
magasin Comod qu’ils ont racheté au début <strong>des</strong> années<br />
90. Situé au centre de Coincy, ce magasin de 50 m 2 qui<br />
avait pris l’enseigne AZ, est devenu CocciMarket en<br />
l’an 2000 grâce à la société Ségurel, son nouveau<br />
partenaire. Son chiffre d’affaires (516 000 euros annuels auxquels s’ajoutaient 252 000 euros rapportés par la<br />
tournée quotidienne effectuée par Laurent dans 13 villages voisins) a régulièrement progressé jusqu’en 2005, année<br />
où il a commencé à stagner alors que la population de la commune progressait fortement (763 habitants en 1985,<br />
1<strong>40</strong>0, 20 ans plus tard !). Conscients qu’il fallait agir pour ne pas risquer de voir un concurrent s’installer à leur<br />
place, d’autant plus qu’un nouveau lotissement d’une trentaine de maisons est prévu en 2008, Laurent et Patricia,<br />
soutenus par leur centrale, ont décidé de créer un nouveau CocciMarket. Un magasin qu’ils ont voulu grand, spacieux<br />
pour donner plus de confort d’achat à la clientèle et développer leur assortiment pour palier la fermeture <strong>des</strong><br />
commerces de bouche dans leur petite ville où il ne restait depuis 2000 que CocciMarket ! Le nouveau point<br />
de vente, vaste et chaleureux, a permis aux exploitants de multiplier par 4 le nombre de références sans ajouter de<br />
nouveaux rayons. Satisfaits <strong>des</strong> premiers résultats « mais, disent-ils, ce n’est qu’un début, on peut faire mieux », ils<br />
ont déjà convaincu <strong>des</strong> collègues qui tiennent un CocciMarket à Oulchy-le-Château, une commune située à une<br />
dizaine de kilomètres de Coincy, qui vont suivre leur exemple.
R e p o r t a g e<br />
Laurent et Patricia Tandard :<br />
« quand la commune se développe,<br />
il faut agir avant qu’un concurrent<br />
ne s’installe… »<br />
Construit tout en bois, le magasin<br />
CocciMarket de Coincy s’intègre<br />
parfaitement au paysage champêtre<br />
qui l’entoure. Le choix de ce matériau<br />
reflète également la personnalité de ses<br />
exploitants qui soulignent : « Nous avons<br />
choisi le bois pour notre magasin parce<br />
que c’est un matériau chaleureux,<br />
accueillant, qui nous correspond… ».<br />
Très à l’étroit dans leur ancien<br />
magasin, Laurent et Patricia n’ont pas<br />
lésiné sur l’espace dans leur nouveau<br />
CocciMarket. Des allées larges ont<br />
été prévues entre les gondoles<br />
et on circule aisément dans<br />
l’univers du frais organisé à l’entrée<br />
du magasin dans lequel un petit<br />
rayon charcuterie à la coupe a été<br />
conservé (un service commercial<br />
pour palier la fermeture de la<br />
charcuterie locale).<br />
Passer de 5/6 mètres de<br />
linéaire à 11 mètres au rayon<br />
crémerie/charcuterie/traiteur,<br />
en multipliant par deux le<br />
nombre de références,<br />
a été le point le plus délicat<br />
à maîtriser pour Laurent<br />
Tandart qui en a confié la<br />
gestion quotidienne à une<br />
personne dédiée.<br />
10
R e p o r t a g e<br />
Le rayon fruits et légumes devient<br />
un point fort dans les magasins<br />
CocciMarket qui comme ici, adoptent<br />
les meubles fonctionnels et esthétiques de la<br />
société Reynier, préconisés par <strong>Francap</strong>,<br />
mis en valeur par un éclairage spécifique<br />
très vendeur. Ce meuble sera complété<br />
prochainement par un présentoir pour fleurs<br />
et plantes, Coincy n’ayant plus de fleuriste !<br />
La cave à vins dont<br />
l’assortiment a été également<br />
largement développé,<br />
commence à démarrer.<br />
C’est un rayon qui a besoin<br />
d’un peu de temps pour<br />
développer son potentiel<br />
car les consommateurs ne sont<br />
pas habitués à trouver<br />
un choix aussi important<br />
et qualitatif dans ce type<br />
de magasin.<br />
Outre les livraisons dont les<br />
comman<strong>des</strong> sont prises par<br />
téléphone et par mail, effectuées<br />
avec une camionnette joliment<br />
décorée, Laurent Tandart<br />
maintient pour l’instant<br />
les tournées dans les hameaux<br />
voisins. Mais pour se consacrer<br />
totalement à son nouveau<br />
magasin, il en a confié la<br />
charge à un collaborateur.<br />
Indices<br />
CocciMarket Coincy<br />
• Surface du magasin : 270 m 2<br />
• Investissement : 275 000 €<br />
(terrain+construction+équipement)<br />
Ai<strong>des</strong> : 10 000 euros (FISAC) + 6 000 euros (création de<br />
2 emplois : 3 000 x 2).<br />
• C.A. prévisionnel : 1 200 000 €<br />
• Panier moyen : 12 €<br />
Réaction <strong>des</strong> clients,<br />
découvrant le nouveau<br />
CocciMarket : « On<br />
aurait jamais pensé<br />
avoir un supermarché<br />
à Coincy… ».<br />
• Moyenne clients/jour : 250<br />
• Effectif : 4<br />
• Horaires :<br />
du Lundi au Samedi : 8h-12h30,<br />
14h30-19h30<br />
Dimanche : 9h-12h30<br />
• Animation commerciale : Cocci Bonus. Sponsoring :<br />
course cycliste locale + équipe de foot.<br />
• Concurrents :<br />
Super U, Netto, Lidl à 8 km<br />
11
T é m o i g n a g e<br />
« Aller au bout de ses envies…<br />
sans trop se poser de questions ! »<br />
Patrick et Corinne Halgand.<br />
CocciMarket Robion (84)<br />
Patrick Halgand a occupé pendant dix ans le poste de chef de rayon frais puis épicerie dans<br />
un hypermarché Continent. Ensuite il a dirigé plusieurs supermarchés à Paris et en Région<br />
Parisienne avant de s’installer à son compte.<br />
12<br />
A la recherche du projet idéal…<br />
Sa première expérience en tant que « patron », Patrick Halgand<br />
l’a vécue avec son épouse Corinne, formée dans le même grand<br />
groupe, dans un Ecomarché de 150 m 2 à Clermont Ferrand.<br />
Après avoir réussi une bonne plus value dans ce magasin, le<br />
couple rejoint la société Le Mistral et prend en 1999 un magasin<br />
sans enseigne de 290 m 2 , à Saint Martin du Var (06). Il le<br />
transforme en CocciMarket et le revend en 2001 après avoir<br />
fait passer son chiffre d’affaires de 1 millions de francs (150 000<br />
euros) à 12 millions de francs (1 830 000 euros) !<br />
Patrick et Corinne Halgand vivent ensuite une difficile<br />
expérience à Feurs, près de Saint-Etienne, où ils ont repris un<br />
CocciMarket de 150 m 2 . Ce magasin est situé dans un quartier<br />
où la concurrence est très agressive et ils ne réussiront pas à le<br />
faire décoller malgré tous leurs efforts et les investissements<br />
qu’ils ont effectués pour le moderniser. En 2005, ils baissent les<br />
bras et retournent dans le Sud avec l’intention de créer un<br />
nouveau magasin. En attendant qu’une opportunité se présente,<br />
ils ouvrent un petit CocciMarket à Carcassonne (Aude) où ils<br />
vont rester 18 mois, le temps de concevoir avec l’aide de leur<br />
centrale Le Mistral, le projet idéal.<br />
Un CocciMarket<br />
tout neuf à Robion (84)<br />
L’opportunité, que Patrick et Corinne attendaient, s’est présentée<br />
à Robion, une commune du Vaucluse de 4 000 habitants.<br />
Curieusement, cette bourgade active n’avait ni supermarché, ni<br />
supérette, et les habitants devaient aller jusqu’à Cavaillon, la<br />
ville la plus proche (10 km) pour se ravitailler ! Un endroit<br />
idéal donc pour installer un CocciMarket d’autant plus qu’un<br />
ancien garage, situé sur l’artère principale de Robion, pouvait<br />
l’accueillir et qu’il était possible d’aménager un parking d’une<br />
dizaine de places, à l’emplacement de la station service. Le<br />
couple n’a pas hésité et après quelques semaines de travaux,<br />
leur CocciMarket tout neuf a ouvert le 30 novembre 2007.<br />
« Nous avons appliqué scrupuleusement le concept de l’enseigne<br />
et suivi les préconisations de matériel et d’équipement qu’on
T é m o i g n a g e<br />
nous a conseillées. Nous sommes très satisfaits du résultat ! ».<br />
Et on les comprend car ce CocciMarket, comme beaucoup de<br />
récentes réalisations, est un modèle du genre. Avec le nouveau<br />
« petit plus » qui désormais souligne la modernité et le<br />
dynamisme de l’enseigne : la mise en place sur la vitrine d’un<br />
adhésif représentant un jeune couple sympathique qui<br />
pousse un caddie plein. Ce décor a un double objectif :<br />
montrer que ce magasin de proximité n’est pas <strong>des</strong>tiné qu’aux<br />
seniors et qu’il propose un vaste choix de produits…<br />
Savoir capter la clientèle…<br />
Les habitants de Robion, ravis de pouvoir faire leurs courses<br />
alimentaires tout près de chez eux, sont en train d’adopter<br />
CocciMarket. Le magasin attire également les habitants de<br />
cinq à six villages voisins qui empruntent obligatoirement<br />
l’artère principale de la bourgade sur laquelle il est situé, pour<br />
A Robion, Patrick et Corinne Halgand semblent avoir trouvé<br />
leur port d’attache. « Je pense que c’est notre dernier magasin,<br />
déclare Patrick. Nous avons un bel outil que nous avons la<br />
possibilité d’agrandir à 300 m 2 et nous allons rester quelques<br />
années ici. Notre parcours a été un peu mouvementé mais nous<br />
ne regrettons rien. Il faut toujours avoir le courage d’aller au<br />
bout de ses envies sans trop se poser de question. A Robion, le<br />
local m’a tout de suite séduit. J’ai signé immédiatement. Sinon<br />
un concurrent risquait de le prendre. Mais je ne me serais pas<br />
lancé dans ce nouveau challenge sans l’appui du Mistral. Je<br />
travaille avec les gens de cette centrale depuis plus de 10 ans.<br />
Je les connais bien, je leur fais confiance et ils m’ont toujours<br />
soutenu… ».<br />
aller à leur travail ou dans les hypers ! Mais Patrick Halgand<br />
sait qu’il ne faut pas se réjouir trop vite : « Lorsque l’on crée un<br />
nouveau magasin, souligne-t-il, on bénéficie d’un phénomène<br />
de curiosité, propagé par le bouche à oreille. A nous de<br />
l’exploiter en montrant ce que nous savons faire, notamment<br />
dans le domaine <strong>des</strong> produits frais, notre point fort. Mais aussi<br />
en prouvant que nous ne sommes pas plus chers en adoptant<br />
un tarif agressif, en mettant en place <strong>des</strong> outils de fidélisation<br />
comme les Cocci Bonus et en suivant scrupuleusement les<br />
animations commerciales ».<br />
Indices CocciMarket de Robion<br />
• Surface de vente : 220 m 2<br />
• Investissement : gros œuvre + équipement : <strong>40</strong>0 000 €<br />
Ni aide de la municipalité (contacts courtois, sans plus !)<br />
ni subvention départementale.<br />
• CA prévisionnel : 1 000 000 €<br />
(50 % en frais, 10/12 % en fruits et légumes)<br />
• Panier moyen : 12,50 €<br />
• Nombre de clients/jour :<br />
200 (en hausse permanente)<br />
• Effectif :<br />
4 (2 mi-temps)<br />
• Horaires : 7 jours sur 7<br />
du lundi au samedi 8h à 12h30 et 14h30 à 19h30<br />
Dimanche : 8h30 à 12h30<br />
Concurrence :<br />
Petit 8 à huit à 3 km.<br />
Plusieurs hypermarchés à 10 km.<br />
13
D o s s i e r<br />
150 ans d’expérience<br />
dans le biscuit !<br />
16<br />
Depuis le 1 er<br />
décembre 2007, LU est une société de la branche « biscuits » du géant américain<br />
Kraft Foods. C’est le N° 1 du biscuit en France et en Europe. Son nouveau repreneur (désormais<br />
leader mondial du biscuit) qui l’a racheté au groupe Danone, a annoncé qu’il voulait investir<br />
dans ses outils de production avec la promesse de ne fermer aucun site en France pendant<br />
au moins trois ans. Le groupe LU, qui s’est restructuré depuis 2001 en fermant cinq usines en<br />
Europe dont deux en France, possède actuellement neuf usines de biscuits et de panification<br />
en France (30 en Europe). Il emploie plus de 3 000 personnes, a dépassé 2 milliards 200<br />
millions de chiffre d’affaires en 2006 et a atteint, dans l’hexagone, 41 % de parts de marché<br />
en 2007. Un résultat que le groupe n’avait encore jamais obtenu.<br />
Si Lu est désormais « américain », son savoir-faire, qui s’appuie sur plus de 150 ans d’expérience<br />
dans le biscuit, reste 100% français, et c’est sans doute là, l’un <strong>des</strong> secrets de sa réussite !
D o s s i e r<br />
Naissance<br />
et développement<br />
d’une marque<br />
La saga de LU commence vers 1850<br />
lorsque Jean-Romain Lefevre et Pauline<br />
Utile ouvrent une fabrique de biscuits à<br />
Nantes. Au départ, il s’agit d’une grande<br />
pâtisserie dans laquelle les produits sont<br />
confectionnés de façon artisanale. Mais<br />
dès 1882, Louis Lefèvre-Utile qui a<br />
succédé à ses parents, va mécaniser la<br />
production en créant une première usine<br />
où sera conçu et produit le fameux<br />
« Petit-Beurre » sous la marque LU. Ce<br />
biscuit carré aux bords festonnés, inspiré<br />
<strong>des</strong> biscuits anglais, est fabriqué à la<br />
chaîne. Il en sort environ une tonne par<br />
jour. En 1887, Louis Lefèvre-Utile et<br />
son beau-frère Ernest Lefèvre s’associent<br />
pour créer la société LU. Au cours<br />
<strong>des</strong> années suivantes, de nombreux nouveaux<br />
produits sont créés, la gamme<br />
s’enrichit et la vente en vrac est abandonnée<br />
au profit du conditionnement<br />
<strong>des</strong> produits dans <strong>des</strong> boîtes en fer blanc<br />
qui assurent une plus longue conservation.<br />
En 1905, Louis conçoit la recette de<br />
Paille d’Or, une fine gaufrette en forme<br />
de botte de paille dans lequel il incorpore<br />
du jus de framboise, toujours fabriquée<br />
aujourd’hui !<br />
Les années qui suivront la fin de la 1 re<br />
Guerre Mondiale verront l’usine LU<br />
,encore artisanale, se transformer en<br />
entreprise moderne.<br />
Au début <strong>des</strong> années 50, les ateliers<br />
sont équipés de lignes de fabrication<br />
continues. Le conditionnement devient<br />
automatique et le papier alu remplace les<br />
boîtes en fer blanc.<br />
Dix ans plus tard, la gamme sucrée est<br />
réduite de 200 à 15 produits mais la<br />
production Lu s’enrichit de snacks salés.<br />
De l’entreprise<br />
familiale au groupe…<br />
Au milieu <strong>des</strong> années 60, Lu marque<br />
phare, propose une politique d’alliance<br />
avec ses concurrents français. Elle se<br />
concrétise en 1968 par la fusion de six<br />
fabricants (les biscuitiers Lu, Brun, 3<br />
Chatons, St Sauveur, Rem et le biscottier<br />
Magdeleine) au sein du groupe LU-<br />
Brun et Associés. Mais entre 1969 et<br />
1975, la situation entre les partenaires se<br />
dégrade et le dernier <strong>des</strong>cendant du<br />
créateur de LU, Patrick Lefèvre-Utile<br />
quitte le groupe.<br />
En 1975, le président de la société<br />
Céraliment, qui réunit Biscottes de<br />
France, Heudebert, Prior et Pelletier,<br />
s’empare du tiers du capital de Lu-Brun<br />
et Associés. Le groupe, qui réunit<br />
alors 18 entreprises, devient N°1 de<br />
la biscuiterie et prend le nom de<br />
Céraliment LU-Brun.<br />
En 1977, création de Général Biscuit<br />
France après la reprise du belge Général<br />
Biscuit. Le groupe rassemble alors 32<br />
entreprises et se place au 3 e rang sur le<br />
marché mondial du biscuit. En 1986,<br />
BSN, le groupe d’Antoine Riboud,<br />
prend le contrôle de Général Biscuit et<br />
7 ans plus tard, change de nom pour<br />
s’internationaliser et devient Danone.<br />
En 1996, Belin rejoint LU et ensemble,<br />
ils forment le groupe Belin-LU Biscuit<br />
France. En 1997, tous les biscuits Belin<br />
prennent la marque LU. En 1999, les<br />
pâtisseries Vandamme et en 2001, les<br />
produits de panification Heudebert<br />
subissent le même sort. La même année,<br />
la branche biscuit européenne de<br />
17
D o s s i e r<br />
18<br />
Danone est totalement restructurée. En<br />
France les usines de Calais et d’Evry<br />
fermeront définitivement leurs portes en<br />
2004.<br />
Le 1 er décembre 2007, Kraft Foods<br />
rachète Lu France au groupe Danone<br />
qui souhaite se recentrer sur deux<br />
métiers : les produits laitiers frais et les<br />
boissons.<br />
Lu France fabrique actuellement ses<br />
productions dans neuf usines. La plus<br />
importante est située à La Haye<br />
Fouassière, près de Nantes, berceau de<br />
LU, où sont fabriqués notamment : les<br />
biscuits Petit Beurre, Figolu, Paille d’Or,<br />
Petit Brun, Beurré Nantais, les cookies<br />
Hello de Lu. A Cestas près de Bordeaux,<br />
sont fabriqués tous les chocolatés :<br />
Mikado, Petit Ecolier, Pepito… À<br />
Toulouse : les barres céréalières Granny<br />
et les pains grillés Pelletier. A Granville,<br />
en Normandie : le pain de mie et les<br />
biscottes Heudebert. A Vervins dans<br />
l’Aisne, les petits pains grillés,<br />
les Craquinettes et prochainement<br />
les Cracottes . A Jussy (Aisne) : les<br />
Napolitains. A Charleville-Mézières les<br />
barquettes 3 Chatons et les confiturés. A<br />
Besançon : le pain d’épice, les cakes, les<br />
mini-roulés et les Oursons. A Château-<br />
Thierry : les tuiles et les assortiments.<br />
Les Assortiments :<br />
spécialité<br />
de l’usine LU<br />
de Château-Thierry<br />
(Aisne)<br />
Le segment <strong>des</strong> « Assortiments » est l’un<br />
<strong>des</strong> plus anciens du marché <strong>des</strong> biscuits.<br />
Et si ce n’est pas le plus dynamique,<br />
il se maintient. Grâce notamment à la<br />
clientèle senior qui apprécie, tout au<br />
long de l’année, la variété et la qualité<br />
<strong>des</strong> produits qui les composent, et au<br />
caractère festif que les industriels ont<br />
réussi à leur donner à travers <strong>des</strong><br />
conditionnements valorisants qu’ils<br />
proposent au moment <strong>des</strong> Fêtes de fin<br />
d’année et à Pâques.<br />
Produits spécifiques, fins et délicats que<br />
l’on déguste entre amis ou lors de réunions<br />
familiales, les biscuits d’assortiment<br />
nécessitent un procédé de fabrication et<br />
un savoir-faire particuliers qui perdurent<br />
chez LU. Le leader du marché français<br />
<strong>des</strong> biscuits les confectionne, entre<br />
autres, dans sa petite usine de<br />
Château-Thierry dans l’Aisne et les<br />
commercialise sous la marque « Calèche »,<br />
créée en 1965.<br />
Une usine atypique<br />
L’usine de Château-Thierry ne ressemble<br />
pas aux huit autres sites industriels<br />
français de LU, dans lesquels les productions<br />
sont robotisées, automatisées,<br />
informatisées. C’est la plus petite du<br />
groupe mais c’est aussi la plus complexe !<br />
En effet, si certaines lignes ont été<br />
aménagées pour fabriquer <strong>des</strong> biscuits<br />
secs, enrobés ou non de chocolat, les<br />
tuiles et les barres fourrées, l’atelier où<br />
sont réalisées les 37 sortes de biscuits<br />
parmi lesquels seront composés les<br />
assortiments, en particulier meringues,<br />
macarons et gaufrettes, ressemble au<br />
laboratoire d’un grand pâtissier. Et le<br />
travail <strong>des</strong> employés, de la sélection <strong>des</strong><br />
ingrédients au conditionnement, est plus<br />
artisanal qu’industriel. Ces « artisans »<br />
ont pour la plupart un savoir-faire et une<br />
exigence de qualité, peaufinés par plus<br />
de trente années d’expérience dans cette<br />
usine où la moyenne d’âge du<br />
personnel ouvrier est de 51 ans !<br />
Ancienne unité de production Belin, la<br />
première fabrique de biscuits a été créée
D o s s i e r<br />
19
D o s s i e r<br />
au cœur de Château-Thierry en 1931.<br />
En 1963, lorsqu’elle a été rachetée par<br />
l’américain Nabisco, elle employait 1200<br />
personnes ! Aujourd’hui, victime <strong>des</strong><br />
restructurations entreprises par ses<br />
différents repreneurs, elle ne compte<br />
plus que 186 employés permanents<br />
(70 % de femmes). Mais son jeune et<br />
dynamique directeur, Christian Decoud,<br />
reste confiant : « actuellement malgré ses<br />
productions spécifiques qui exigent de<br />
la main d’œuvre, notre usine reste<br />
rentable », explique-t-il. « De plus nous<br />
servons souvent de laboratoire au groupe<br />
Lu qui teste la fabrication de nouveaux<br />
produits avant de les produire à grande<br />
échelle dans <strong>des</strong> unités plus importantes ».<br />
La fabrication<br />
<strong>des</strong> assortiments<br />
L’usine de Château-Thierry fabrique<br />
1430 tonnes d’assortiments par an. Ce<br />
qui représente 48 % de sa production<br />
totale. Ses 20 000 m 2 (certifiés Iso 9001<br />
et HACCP), hérités <strong>des</strong> anciennes<br />
usines Belin dont une grande partie a été<br />
revendue au fur et à mesure <strong>des</strong><br />
restructurations, sont divisés en trois<br />
gran<strong>des</strong> zones : stockage <strong>des</strong> matières 1 res<br />
(1 100 m 2 ), ateliers de fabrication et de<br />
conditionnement (15 600 m 2 ), stockage<br />
<strong>des</strong> produits finis (3 <strong>40</strong>0 m 2 ). Le stock<br />
<strong>des</strong> matières 1 res (farine, sucre, lait, œufs,<br />
matières grasses, chocolat, adjuvants<br />
techniques, arômes, confitures) est<br />
limité, pour les principaux ingrédients, à<br />
une semaine pour obtenir les meilleurs<br />
ratios d’achat. Le stockage <strong>des</strong> produits<br />
finis est de 12 jours maximum et de 5<br />
jours minimum afin d’éviter les ruptures<br />
et maîtriser les éventuelles erreurs de<br />
prévisions <strong>des</strong> ventes notamment lors de<br />
promotions.<br />
L’atelier de production est divisé en trois<br />
zones : une zone de préparation, une<br />
zone de pétrissage et une zone de<br />
20
D o s s i e r<br />
cuisson. Dans la zone de préparation, les<br />
différents composants sont pesés puis<br />
déposés dans les pétrins dans l’ordre<br />
défini par la recette. <strong>40</strong> sortes de pâtes<br />
sont préparées et 55 formulations sont<br />
utilisées actuellement pour réaliser les<br />
différentes productions de Château-<br />
Thierry. Pour les recettes délicates<br />
(meringues, macarons, gaufrettes),<br />
l’incorporation <strong>des</strong> ingrédients se fait à<br />
la main afin d’éviter les grumeaux. Les<br />
pâtes liqui<strong>des</strong> sont ensuite déposées<br />
automatiquement sur <strong>des</strong> lignes. Les<br />
pâtes soli<strong>des</strong> sont placées manuellement<br />
dans <strong>des</strong> machines qui vont les rouler et<br />
donner leur forme aux biscuits à l’aide de<br />
cylindres équipés de moules.<br />
Les biscuits sont ensuite convoyés dans<br />
<strong>des</strong> fours où le temps de cuisson est<br />
programmé (<strong>40</strong>’ pour les meringues, 30’<br />
pour les macarons, 10 à 17’ pour les<br />
sablés, etc.). Une fois refroidis par<br />
ventilation, lorsque la recette l’exige, ils<br />
sont chocolatés selon différentes<br />
métho<strong>des</strong> : enrobage, nappage, bottomage<br />
(seul le fond est chocolaté) ou/et garnis<br />
de différents apports (confiture,<br />
billes de riz soufflé par exemple) qui sont<br />
cristallisés si nécessaire pendant 5 à 6<br />
minutes.<br />
L’atelier<br />
de conditionnement<br />
Tout au long du circuit, les produits<br />
sont pesés, mesurés et rigoureusement<br />
contrôlés visuellement. Celui qui est<br />
jugé non-conforme est aussitôt retiré. La<br />
moindre fente sur une gaufrette est<br />
détectée par le personnel, hyper fier de la<br />
qualité de sa production et dont le degré<br />
d’exigence est largement supérieur à<br />
celui <strong>des</strong> consommateurs. Pour la petite<br />
histoire, les produits retirés nourrissent<br />
les porcs de la région… qui ne devront<br />
pas être trop gourmands car le process<br />
est sans cesse travaillé pour abaisser les<br />
pertes.<br />
Les assortiments qui peuvent être<br />
composés de 8 à 13 sortes de biscuits<br />
différents selon les formats <strong>des</strong> boîtes<br />
qui vont de 250 g à 1 kg, sont<br />
conditionnés manuellement. Pour ne pas<br />
lasser les consommateurs souvent fidèles<br />
à ce type de produits, la composition <strong>des</strong><br />
boîtes, chez Lu, est régulièrement<br />
renouvelée. Les conditionneuses déposent<br />
délicatement dans <strong>des</strong> alvéoles les<br />
biscuits fournis selon un plan précis qui<br />
change toutes les heures. La composition<br />
<strong>des</strong> boîtes est ensuite contrôlée automatiquement<br />
par un système équipé d’une<br />
caméra qui détecte les absences et<br />
rejette les boîtes non-conformes.<br />
Les assortiments étant <strong>des</strong> produits à<br />
forte saisonnalité, une cinquantaine<br />
d’intérimaires viennent renforcer les<br />
permanents durant les deux mois qui<br />
précèdent les Fêtes de fin d’année (25 %<br />
<strong>des</strong> ventes annuelles).<br />
L’usine de Château-Thierry produit<br />
annuellement environ 3 000 tonnes de<br />
biscuits. Outre les assortiments à la<br />
marque Calèche (48 % de sa production),<br />
elle fabrique également <strong>des</strong> chocolatés :<br />
Pepito, Titeuf, Batman, Crousti choco,<br />
Petit Ecolier Lait (30 %), Tuiles Citron<br />
et Aman<strong>des</strong> (18 % ), <strong>des</strong> produits pour<br />
l’export : Grande Bretagne et<br />
Scandinavie (3 % de sa production), et<br />
<strong>des</strong> assortiments en sachets réservés aux<br />
bars <strong>des</strong> TGV et aux relais H <strong>des</strong> gares<br />
(1 %).<br />
21
D o s s i e r<br />
Le marché <strong>des</strong> biscuits<br />
1 er marché de l’épicerie sucrée en valeur, les biscuits<br />
sucrés tirent la croissance de ce marché. Leur taux de<br />
pénétration atteint 94,2 % (en hausse de 0,7 %).<br />
Depuis 2006, il connaît une reprise de croissance en<br />
valeur et en volume, due au gain de pénétration<br />
et à l’augmentation <strong>des</strong> quantités achetées. Cette<br />
situation est saine car les bonnes performances <strong>des</strong><br />
promotions (60 % de la croissance) ne pénalisent pas<br />
les standards dopés par le développement de l’offre<br />
(<strong>40</strong> % de la croissance) et en particulier par l’attrait<br />
<strong>des</strong> nouveautés.<br />
Sur ce marché, Lu est largement en tête avec 41 %<br />
de PDM en valeur (+1,52 % en 2007) avec ses<br />
marques leaders : Prince, Petit Ecolier, Pim’s, Petit<br />
Lu, Taillefine, Pepito, Trois Châtons, Petit Brun.<br />
Son principal concurrent, c’est la MDD (39,6 % de<br />
PDM : +1,65). Les autres intervenants sont loin<br />
derrière : United Biscuits (BN, Delacre : 9,2 %,<br />
-0,58 %), Andros (Bonne Maman, Bahlsen, St<br />
Michel : 7,8 %, -0,26 %), Kambly (0,4 %, -0,03 %).<br />
Le segment <strong>des</strong> assortiments (environ 5 % du<br />
marché <strong>des</strong> biscuits sucrés) en légère baisse constante<br />
au cours <strong>des</strong> 5 dernières années, s’est stabilisé en<br />
2007.<br />
39,6 %<br />
PDM Valeur Sept 2007<br />
(SM- + Sup & Trad)<br />
9,2 %<br />
7,8 %<br />
2 %<br />
0,4 %<br />
41 %<br />
Lu MDD UNITED BISCUITS<br />
1 er PRIX ANDROS KAMBLY<br />
22
D o s s i e r<br />
Les segments<br />
PDM Evolution<br />
valeur 2007 2006<br />
Nappés Choco 12,5 % 0,4<br />
P. Déjeuner 6,9 % 0,5<br />
Recettes 10,1 % 0,0<br />
Acc. Dessert 5,6 % 0,2<br />
Biscuits Fins 2,8 % 0,2<br />
Cookies 3,4 % 0,1<br />
Equilibre 2,8 % 0,1<br />
Rectangulaire 5,4 % 0,0<br />
PDM Evolution<br />
valeur 2007 2006<br />
G. Fourrés 15,0 % -0,3<br />
G. Fruités 5,9 % -0,1<br />
G. Secs 1,2 % 0,1<br />
Assortiment 4,9 % -0,1<br />
P. Creux 5,2 % 0,2<br />
Gaufrettes 0,9 % 0,0<br />
Bretons 8,4 % -0,4<br />
Barres 3,8 % -0,3<br />
Choco Fruits 5,2 % -0,3<br />
Le rayon vu par<br />
FAMILLES 34 % ADULTES 25 %<br />
ENFANTS 41 %<br />
Biscuits Fins<br />
Equilibre<br />
Nappés Chocolatés<br />
Petits Creux<br />
Rectangulaires<br />
Bretons<br />
7<br />
Assortiments<br />
Choco Fruits<br />
Gouters Fruités<br />
Barres<br />
Gouters Fourrés<br />
n<br />
i<br />
v<br />
e<br />
a<br />
u<br />
x<br />
Recettes<br />
Accompagnements<br />
Cookies<br />
Petits<br />
Déjeuners<br />
Sens du trafic<br />
23
V o s d r o i t s e t o b l i g a t i o n s<br />
Délais de garde <strong>des</strong> documents<br />
Archives comptables<br />
Selon le code de commerce, les livres, documents et<br />
pièces comptables, sous leur forme originale, doivent<br />
être gardés dix ans. Passé ce délai, ils peuvent être<br />
détruits. Cette prescription s’applique au livre journal,<br />
livre d’inventaire, pièces justificatives et aux factures.<br />
Archives commerciales<br />
La prescription pour les relations commerciales entre<br />
un commerçant et un particulier est de 30 ans et de<br />
10 ans entre deux commerçants. Ce qui signifie<br />
qu’une facture établie entre un fournisseur et un<br />
commerçant doit être conservée dix ans et qu’une<br />
facture établie entre un commerçant et un de ses<br />
clients (particulier) doit être gardée 30 ans. Ce n’est<br />
pas une obligation (donc pas de sanction en cas de<br />
non-respect) mais cela permet de disposer de moyens<br />
de défense en cas de mise en cause devant un<br />
tribunal !<br />
Archives fiscales<br />
L’administration fiscale dispose du droit de communication <strong>des</strong> pièces la concernant pendant six ans, après la date à laquelle le<br />
document a été établi. Ce délai de communication est différent de celui durant lequel elle peut opérer <strong>des</strong> redressements, fixé aux<br />
trois années précédents celle en cours.<br />
Attention : pour quelques impôts (droit d’enregistrement, taxe de publicité foncière) l’administration dispose d’un délai de<br />
reprise de dix ans.<br />
Archives du personnel<br />
Les salaires se prescrivent tous les 5 ans. Il n’est donc pas nécessaire de conserver les doubles <strong>des</strong> bulletins de salaire au-delà de<br />
ce délai. Mais sans contrainte, cela peut s’avérer utile (donc conseillé) pour reconstituer la carrière d’un ancien employé ou en cas<br />
d’action d’un ex-salarié devant les tribunaux au motif de dommages et intérêts qui se prescrivent au bout de 30 ans.<br />
Les documents relatifs aux cotisations sociales se gardent au minimum 3 ans.<br />
Archives bancaires<br />
Les pièces à conserver sont les talons de chèques et les relevés bancaires. Aucun délai de garde ne s’impose mais pour faciliter vos<br />
propres recherches, il est conseillé de les conserver dix ans.<br />
26<br />
Archives de société<br />
A partir de la dissolution de la société, les documents constitutifs de celle-ci (statuts, ordres de mouvement, etc.) ainsi que les<br />
procès verbaux sont à conserver pendant 30 ans.
L a v i e d u r é s e a u<br />
Forum 2008<br />
Le prochain Forum <strong>des</strong> magasins de proximité, organisé par <strong>Francap</strong> et ses sociétés affiliées, aura lieu le dimanche 12 octobre<br />
2008 au parc Floral de Paris, situé à l’orée du Bois de Vincennes. Nous vous en avons déjà informé par courrier pour que vous<br />
preniez vos dispositions afin d’assister très nombreux à cette importante manifestation dans la vie de notre groupement. Cette<br />
manifestation débutera par un salon organisé par nos partenaires industriels et sera suivie d’une réunion plénière, temps fort de<br />
ce Forum.<br />
Nous avons sollicité votre avis sur le ou les sujets que vous souhaiteriez que nous abordions lors de cette réunion afin de<br />
répondre au plus juste à vos préoccupations actuelles. Si vous n’avez pas encore répondu à notre demande, vous pouvez encore le<br />
faire.<br />
Ouvertures et Modernisations de Magasins<br />
CocciMarket<br />
Création<br />
• Pamfou (77)<br />
Modernisations<br />
• Barentin (76 : rue Louis Leseigneur)<br />
• Solenzara (20)<br />
• Sotta (20)<br />
• Ventiseri (20)<br />
• Bandol (83)<br />
Changements d’enseignes<br />
• Corenc (38) : sans enseigne<br />
• Linas (91) : sans enseigne<br />
• Sotteville-Les-Rouen (76) : sans enseigne<br />
• Lyon 3 e (rue du Dauphiné) : ex Proxi<br />
• Houppeville (76) : ex Vival<br />
• Flamanville (50) : ex Proxi<br />
• Brest (rue de Paris) : ex Votre Marché<br />
• Andrezé (49) : ex Viveco<br />
• Sainte Marie Plage (66) : ex Utile<br />
27
V o t r e m a r q u e p r o p r e<br />
Nouveaux produits<br />
S u i v e z l a g a m m e B e l l e F r a n c e<br />
Spécialités glacées<br />
Macadamia Nut Brittle. Chocolat-Caramel-Truffe.<br />
Pralines & Cream<br />
Fournisseur : ARTIC.<br />
Description : la gamme <strong>des</strong> spécialités glacées “Les Délices de Belle France” est composée de trois références.<br />
Macadamia : une crème glacée parfumée à la vanille, enrichie de noix de macadamia (sorte<br />
d’aman<strong>des</strong> à la saveur proche de la noix de coco) caramélisées. Chocolat-Caramel-Truffe :<br />
mélange de glace goût chocolat, de truffes fantaisies au chocolat et d’un ruban de caramel<br />
fondant. Pralines & Cream : un mélange de crème glacée parfumée à la vanille, de noix de<br />
pécan caramélisées et d’un ruban de sauce caramel fondant.<br />
Conditionnement : pot carton 500 ml.<br />
Liqui<strong>des</strong><br />
Bière d’Abbaye. 6,2 % vol. d’alcool.<br />
Fournisseur : Brasserie Saint Omer.<br />
Description : spécialité de bière brassée en Belgique selon une<br />
recette ancestrale sous licence de l’abbaye <strong>des</strong><br />
Prémontrés de Tongerlo. Saveur délicate, mousse<br />
fine.<br />
Conditionnement : pack de 6 x 25 cl.<br />
29
V o t r e m a r q u e p r o p r e<br />
Nouveaux Produits<br />
S u i v e z l a g a m m e B e l l e F r a n c e<br />
Surgelés<br />
Poisson cuisiné à l’oseille<br />
Pizza aux Fruits de Mer<br />
Fournisseur : BROSSARD.<br />
Description : pizza cuite au feu de bois, garniture : fruits de<br />
mer (moules, crevettes, noix de saint-jacques),<br />
tomates, emmental.<br />
Conditionnement : étui carton <strong>40</strong>0 g.<br />
Pizza Bolognaise<br />
Fournisseur : MARIE.<br />
Description : pizza cuite sur pierre, garniture à base d’une préparation de<br />
viande de bœuf, de mozzarelle et d’oignons frits.<br />
Conditionnement :étui carton <strong>40</strong>0 g. L’emballage de la pizza Jambon-Fromage,<br />
cuite sur pierre, étui carton 350 g a été relooké.<br />
Tarte au chèvre<br />
Fournisseur : MARIE.<br />
Description : tarte au fromage de chèvre, aux œufs frais et à la crème fraîche.<br />
Conditionnement : étui <strong>40</strong>0 g (3-4parts). L’emballage <strong>des</strong> tartes : Trois Fromage,<br />
Poireaux et Quiche Lorraine, étui carton <strong>40</strong>0 g, a été relooké.<br />
Fournisseur : PICKENPACK (nouveau fournisseur de la gamme <strong>des</strong> poissons cuisinés<br />
Belle France).<br />
Description : filets de colin d’Alaska, sans arêtes, nappés d’une sauce acidulée<br />
à l’oseille.<br />
Conditionnement : barquette micro-ondable dans un étui carton, <strong>40</strong>0 g<br />
(pour 2 personnes). Changement de fournisseur et relookage pour les<br />
autres références de la gamme <strong>des</strong> poissons cuisinées Belle France (à la<br />
Parisienne, à la Provençale, à la Bordelaise).<br />
30
V o t r e m a r q u e p r o p r e<br />
Epicerie<br />
Confitures Extra : Pêches, Quetches,<br />
4 Fruits Rouges<br />
Fournisseur : ANDROS.<br />
Description : confitures extra, 50 g de fruits pour 100 g de confiture,<br />
au sucre roux de canne : Pêches, Quetches, 4 Fruits<br />
Rouges (cerise, fraise, framboise, groseille).<br />
Conditionnement : pot en verre 370 g.<br />
Gelées : Framboises, Coings, Mûres<br />
Fournisseur : ANDROS.<br />
Description : gelées aux jus de Framboise, au jus de Coing et au jus de<br />
Mûres. 50 g de fruit pour 100 g de gelée.<br />
Conditionnement : pot en verre 370 g.<br />
Roc & Roll’s<br />
Fournisseur : SNACK POCO LOCO.<br />
Description : chips roulées, à base de maïs, gôut fromage pour l’apéritif et le snacking.<br />
Conditionnement : étui de 110 g.<br />
Liqui<strong>des</strong><br />
Pur jus d’orange en bouteille PET. 1,5 L.<br />
Fournisseur : LAITERIE ST DENIS DE L’HÔTEL.<br />
Description : 100 % jus d’oranges pressées, sans colorant, ni conservateur, ni sucre ajouté.<br />
Conditionnement : bouteille PET, 1,5 L.<br />
Le Muscadet Sèvre et Maine AOC les Clavières - récolte 2006 - Sélection Belle France<br />
(265 <strong>40</strong>3 cols) est couronné de deux étoiles dans le Guide Hachette <strong>des</strong> vins 2008 (P. 256).<br />
Ce vin « plein de gaieté dans ses arômes ouverts de genêt et d’acacia », selon le guide,<br />
est issu d’un ensemble de terroirs homogènes, réuni par la société Sautejeau,<br />
l’une <strong>des</strong> plus anciennes maisons de négoce du pays nantais.<br />
31
FÉVRIER<br />
2008<br />
Les lessives : les liqui<strong>des</strong> en plein essor !<br />
Après une année 2005 difficile pour les lessives en GMS, marquée par une forte décroissance en volume et en valeur au profit du<br />
Hard Discount, les ventes de lessives ont redémarré en 2006 (+1,5 % en valeur) grâce aux « liqui<strong>des</strong> » qui concentrent actuellement<br />
près de 50 % du marché en valeur, en hausse de 9 % (bien qu’elles soient 20 % moins chères que les poudres) et réalisent 57 % <strong>des</strong><br />
ventes en volume (+6,5 %) au détriment <strong>des</strong> poudres.<br />
En 2007 les liqui<strong>des</strong> ont poursuivi leur croissance suite à l’introduction réussie <strong>des</strong> formules 3 fois concentrées (une bouteille de<br />
1 litre = 3 litres de lessive liquide = 25 lavages). Sorties fin 2006, elles sont développées aujourd’hui chez les principaux intervenants<br />
Ces produits, dont le succès a été immédiat, sont efficaces (améliorations reconnues sur la blancheur et l’anti-grisaille), pratiques<br />
(la bouteille est + légère, + maniable, + facile à stocker) et plus respectueux de l’environnement avec leur emballage réduit de 57 %<br />
(gains de logistique et de mise en place en linéaire).<br />
Marché <strong>des</strong> lessives en valeur<br />
TABLETTES<br />
16,7 %<br />
DOSES<br />
LIQUIDES<br />
2,5 % COPEAUX<br />
ET PAILLETTES<br />
0,2 %<br />
Marché <strong>des</strong> lessives en volume<br />
TABLETTES<br />
10 %<br />
DOSES<br />
LIQUIDES<br />
0,8 % COPEAUX<br />
ET PAILLETTES<br />
0,1 %<br />
LIQUIDE<br />
49,2 %<br />
POUDRE<br />
31,4 %<br />
LIQUIDE<br />
57 %<br />
POUDRE<br />
32 %<br />
Les principaux intervenants<br />
1/ L’américain Procter & Gamble (36 % de PDM). Marques : Ariel, Bonux, Dash.<br />
2/ L’anglo-néerlandais Unilever (25 % de PDM). Marques : Skip, Persil, Omo.<br />
3/ L’allemand Henkel (24 % de PDM). Marques : Le Chat, Super Croix, X Tra, Mir.<br />
4) Reckit Benckiser. Marques : Woolite, Maison Verte.<br />
<strong>Francap</strong> <strong>Distribution</strong> - Lumière - <strong>40</strong>, <strong>avenue</strong> <strong>des</strong> <strong>Terroirs</strong> de France - 75611 Paris Cedex 12
L’organisation du rayon<br />
Il existe plus d’une quinzaine de marques et cinq grands types de produits. Difficile donc pour<br />
le consommateur de faire son choix et pour le distributeur d’organiser son rayon. En dehors <strong>des</strong><br />
leaders incontournables, à sélectionner dans le Top Ten, il ne faut pas hésiter à suivre les<br />
tendances.<br />
Les tendances à suivre aujourd’hui :<br />
• la douceur et la fraîcheur (soin, respect de la peau) : 18 % du marché en valeur (+3 %).<br />
• l’efficacité : considérée comme un acquis mais qui ne doit pas décevoir (attention aux 1 ers prix).<br />
• la blancheur : rejoint l’efficacité pour satisfaire les attentes <strong>des</strong> consommateurs.<br />
• l’écologie : une tendance à prendre de plus en plus au sérieux.<br />
A tester : les lessives liqui<strong>des</strong> super concentrées dont le lancement a été fortement soutenu et qui offrent<br />
un gain de place et de praticité pour le consommateur. Un gain de place en rayon et en stockage pour le<br />
magasin.<br />
Palmarès <strong>des</strong> marques<br />
Ariel (21 % de PDM), Skip (14%), MDD (9,5%), HD (8,3%), Le Chat (7,3%), Dash (7,1%)<br />
Assortiment lessives en fonction <strong>des</strong> surfaces<br />
Produits 150 m 2 <strong>40</strong>0 m 2 900 m 2<br />
Liquide 13 20 32<br />
Poudre 12 19 30<br />
Tablettes 6 12 16<br />
Petits Formats 7 11 17<br />
Lessives spéciales 6 10 15<br />
Nombre de références totales 44 70 110<br />
<strong>Francap</strong> <strong>Distribution</strong> - Lumière - <strong>40</strong>, <strong>avenue</strong> <strong>des</strong> <strong>Terroirs</strong> de France - 75611 Paris Cedex 12
Plans de masse<br />
Répartition en pourcentage, valable quelque soit le nombre d’éléments<br />
150 m 2 : six niveaux<br />
29 % 14 % 14 % 14 % 29 %<br />
LIQUIDES<br />
Lessives<br />
spéciales<br />
Petits<br />
formats<br />
Tablettes<br />
POUDRES<br />
6<br />
n<br />
i<br />
v<br />
e<br />
a<br />
u<br />
x<br />
1 m 0,5 m<br />
<strong>40</strong>0 m 2 : six niveaux<br />
29 % 14 % 14 % 14 %<br />
29 %<br />
LIQUIDES<br />
Lessives<br />
spéciales<br />
Petits<br />
formats<br />
Tablettes<br />
POUDRES<br />
6<br />
n<br />
i<br />
v<br />
e<br />
a<br />
u<br />
x<br />
1,33 m 1,33 m 0,35 m<br />
900 m 2 : six niveaux<br />
29 % 14 % 14 % 14 %<br />
29 %<br />
LIQUIDES<br />
Lessives<br />
spéciales<br />
Petits<br />
formats<br />
Tablettes<br />
POUDRES<br />
6<br />
n<br />
i<br />
v<br />
e<br />
a<br />
u<br />
x<br />
Sens du trafic<br />
1,33 m 1,33 m 1,33 m 1 m<br />
<strong>Francap</strong> <strong>Distribution</strong> - Lumière - <strong>40</strong>, <strong>avenue</strong> <strong>des</strong> <strong>Terroirs</strong> de France - 75611 Paris Cedex 12
LA POMME<br />
Le fruit préféré <strong>des</strong> Français !<br />
Fiche d’identité<br />
Origine : originaire d’Asie Centrale, la pomme était déjà consommée à<br />
l’époque néolithique ! C’est au cours du Moyen Âge que sa culture a été<br />
développée en France par les moines. Aujourd’hui plus de 3 000 variétés<br />
sont cultivées dans le monde.<br />
Production : la France, l’Italie et la Pologne sont les premiers producteurs<br />
européens de pommes. La France produit 1 700 000 tonnes de pommes/an,<br />
cultivées dans le Sud-Est, le Sud-Ouest et le Val de Loire. La Golden<br />
arrive en tête avec près de 600 000 tonnes par an, suivie par la Gala<br />
(280 000 T.), la Granny Smith (170 000 T.) et la Braeburn (1<strong>40</strong> 000 T.).<br />
Consommation : 19,3 kg/an/ménage. 88 % <strong>des</strong> ménages en achètent au<br />
moins une fois par an. Elles obtiennent 22,6 % de parts de marché, loin<br />
devant les oranges et les bananes (12 %).<br />
Présentation<br />
• Opter pour une diversification maximale en mettant en avant les<br />
variétés locales.<br />
• Une segmentation par goût plutôt que par couleur guidera mieux le<br />
choix du consommateur. Le classement se fera selon trois goûts :<br />
- pommes sucrées (ex : Golden, Gala),<br />
- pommes acidulées (ex : Granny Smith, Belle de Boskoop),<br />
- pommes à cuire (Reinettes, Straking).<br />
Les Cocci-Conseils<br />
Pensez à un petit calibre pour les enfants.<br />
Vantez les atouts « santé » de la pomme :<br />
« une pomme par jour éloigne le médecin ! »<br />
Donnez <strong>des</strong> idées d’utilisation (compote, tartes,<br />
accompagnement de plats salés, etc.).<br />
Choix et Conservation<br />
• Choisir <strong>des</strong> fruits ayant un pédoncule frais et vert, la peau saine et tendue. Le test « amidon » est utile pour savoir si le lot est<br />
à maturité. En fin de saison, attention aux brunissures internes, aux plaques marron sur la peau, au développement rapide de<br />
pourritures.<br />
• Les pommes sont sensibles au choc, il faut les manipuler avec précaution et ne pas trop charger le rayon.<br />
• La température de conservation en frigo doit être comprise entre 8 et 12°. Le stockage en réserve tempérée est recommandé.<br />
• Durée de vie : 4 jours en rayon, 6 jours en réserve, 8 jours en frigo.<br />
Mois J F M A M J JL A S O N D<br />
Nombre de références 8 8 7 6 5 4 3 4 5 8 8 8<br />
Tableau <strong>des</strong> principales variétés<br />
Familles Variétés Caractéristiques<br />
Les Gourman<strong>des</strong><br />
Les Parfumées<br />
Les Equilibrées<br />
Les Rustiques<br />
Golden (34 % du verger français,<br />
présente toute l’année)<br />
Royal Gala (septembre à avril)<br />
Braeburn, Reine <strong>des</strong> Reinettes, Elstar,<br />
Jonagold, Pink Lady, Tentation,<br />
Honeycrunch, Ariane (novembre à mai)<br />
Red Chief, Red Delicious<br />
(1 re variété mondiale), Starking,<br />
Fuji, Idared, Caméo (octobre à juin)<br />
Reinette grise du Canada, Belle de<br />
Boskoop, Antarès, Belchard,<br />
Choupette (octobre à mars)<br />
Deux pommes incontournables, l’une jaune (Golden) l’autre rosée (Gala)<br />
au nom de stars, qui doivent leur succès à leur saveur sucrée<br />
Très parfumées, ces pommes bicolores ont une saveur<br />
qui va de l’acidulé à l’acide mais toujours avec une douceur sucrée<br />
Ces variétés rouges ou bicolores, équilibrent à merveille,<br />
sucre et acidité, apportant en outre croquant et jus<br />
Arômes plutôt verts puisés dans le terroir, peaux épaisses,<br />
textures croquantes et saveurs aci<strong>des</strong><br />
Les Toniques Granny Smith (octobre à mai) Vertes, croquantes et acidulées<br />
Les AOC<br />
Pomme du Limousin<br />
La première à recevoir l’A.O.C.<br />
<strong>Francap</strong> <strong>Distribution</strong> - Lumière - <strong>40</strong>, <strong>avenue</strong> <strong>des</strong> <strong>Terroirs</strong> de France - 75611 Paris Cedex 12
LE CHOU-FLEUR<br />
La fraîche attitude !<br />
Fiche d’identité<br />
Origine : Louis XV adorait ce légume conçu par <strong>des</strong> jardiniers italiens<br />
au XVI e siècle.<br />
Caractéristiques : plante herbacée (Brassicacées crucifères) bisannuelle<br />
qui produit une boule compacte blanche ou vert tendre (bractée), organe<br />
pré-floral, récolté avant la floraison. Riche en vitamine C.<br />
Production : l’Italie devance la France sur le marché européen. Au<br />
niveau national, c’est la Bretagne qui est le premier producteur, suivi du<br />
Nord, de la Basse Normandie et de la Provence.<br />
Consommation : 2,46 kg/personne/an.<br />
Présentation<br />
• Les choux-fleurs peuvent être présentés en feuilles, couronnés<br />
(les feuilles sont coupées à 3 cm du haut de l’inflorescence),<br />
demi-couronnées (feuilles coupées au ras de la pomme), effeuillés<br />
(sans feuille, le chou-fleur est emballé), en fleurettes (en 4 e gamme).<br />
• Le chou-fleur présente l’avantage d’être travaillé plusieurs fois s’il se<br />
vend difficilement, en passant successivement à ces différentes étapes.<br />
• L’étiquetage doit comporter : l’origine, la qualité, le prix à la pièce (la<br />
vente au kilo n’est pas avantageuse et freine le consommateur, obligé<br />
de passer à la balance).<br />
Les Cocci-Conseils<br />
L’achat du chou-fleur est essentiellement un acte<br />
d’impulsion qui repose sur <strong>des</strong> critères de fraîcheur.<br />
L’offre doit être bien mise en valeur pour attirer<br />
le regard de vos clients et soyez vigilants<br />
sur sa fraîcheur qui fait vendre.<br />
Choix et Conservation<br />
• Choisir <strong>des</strong> produits denses et lourds avec <strong>des</strong> têtes fermes, <strong>des</strong> fleurons serrés (blancs à ivoires) et <strong>des</strong> feuilles vertes et<br />
cassantes. Le jaunissement <strong>des</strong> feuilles et <strong>des</strong> tâches brunes sur les bouquets (premiers signes de pourriture) sont les deux signaux<br />
majeurs d’altération du produit. Maintenir au froid à réception (5-10°).<br />
• Eviter les chocs et les coups. Surtout ne pas les empiler s’ils possèdent toujours leur couronne de verdure.<br />
• Le chou-fleur se déshydrate, il a besoin d’aération et il craint la lumière. Surveiller son comportement. Ne pas le rentrer en<br />
chambre froide s’il a séjourné en rayon.<br />
• Durée de vie en rayon : 1 à 3 jours.<br />
Mois J F M A M J JL A S O N D<br />
Nombre de références 1 1 1 1 1 2 2 2 2 2 2 1<br />
Variétés Caractéristiques Calendrier<br />
Chou-fleur blanc<br />
Chou-fleur vert<br />
Romanesco<br />
Les principales variétés de choux-fleurs<br />
Présentation sous 3 formes :<br />
en feuilles, couronnés et effeuillés.<br />
Riche en vitamine C, en fibres et en potassium<br />
Mêmes qualités que le blanc<br />
mais goût + doux et + sucré. Sa couleur verte<br />
est due au développement de la chlorophylle<br />
lors de sa croissance, ses feuilles laissant passer<br />
l’ensoleillement.<br />
Ancêtre du chou-fleur blanc, cousin du brocoli,<br />
vert jaune à fleurs coniques. Moins lourd que les<br />
autres variétés. Goût doux et sucré très différent<br />
du chou-fleur blanc. Riche en vitamines C,<br />
en carotène, en fer, en calcium.<br />
Présents toute l’année :<br />
Choux-fleurs d’automne : de septembre à décembre.<br />
Choux-fleurs d’hiver et de printemps : de janvier à juin.<br />
Choux-fleurs d’été : juillet-août.<br />
Juin à octobre.<br />
Août à novembre<br />
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