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I.H.E.C<br />

Journées d’étude<br />

organisées par<br />

L’université Paris 13, (Labsic/Labex<br />

ICCA*), l’IRMC-Tunis, (Institut de<br />

recherche sur le Maghreb<br />

contemporain), l’IFT (Institut français<br />

de Tunisie), l’IHEC (Institut des<br />

hautes études commerciales de<br />

Carthage), en partenariat avec l’IFA<br />

(Institut français d’Algérie) et l’IFM<br />

(Institut français du Maroc)<br />

ENTREPRENEURS CULTURELS<br />

ET INDUSTRIES CULTURELLES<br />

AU MAGHREB<br />

Tunis le<br />

24 et 25 mai 2013<br />

Lieu : Institut des hautes études commerciales<br />

(IHEC) de Carthage<br />

www.institutfrancais-tunisie.com<br />

www.irmcmaghreb.org<br />

<br />

* Labsic : Laboratoire des sciences de l’In<strong>format</strong>ion et de la Communication (Université Paris 13, EA 1803). Labex ICCA : Labex<br />

industries culturelles et création artistique. Numérique et Internet (labex inscrit dans le cadre du PRES Sorbonne-Paris-Cité)


Entrepreneurs culturels et industries<br />

culturelles au Maghreb<br />

CONTEXTE<br />

Alors qu’elles connaissaient, au cours des quarante dernières années, un grand essor dans les pays<br />

occidentaux et participaient de la mondialisation économique, les industries de la culture ont éprouvé<br />

durant le même temps le plus grand mal à se structurer dans les pays émergents. Au Maghreb, elles ont<br />

été longtemps inexistantes et en restent pour l’heure, souvent, « au stade artisanal 1 ». Certaines des<br />

raisons générales de cette situation sont connues et paraissent assez évidentes : sous-développement<br />

économique de la région ; manque de structuration des marchés de la culture et prix élevé, par rapport<br />

au pouvoir d’achat local, des produits culturels ; mainmise, après les Indépendances, de l’État sur les<br />

médias et l’édition, en particulier scolaire ; censure forte et tatillonne dans le domaine de la production<br />

et de la diffusion des biens culturels ; législation déficiente du droit de la propriété intellectuelle ;<br />

carences des politiques publiques de la culture… D’autres demandent sans doute à être précisées en<br />

fonction des situations particulières des trois grands pays de l’ensemble maghrébin, Algérie, Maroc et<br />

Tunisie.<br />

Depuis une dizaine d’années, toutefois, est apparue une tendance à une certaine libéralisation<br />

économique, voire, bien que précaire et fragile, à une certaine ouverture politique (exemple :<br />

suppression au Maroc, en 2000, du monopole d’État sur la radiotélévision), ainsi qu’à une prise de<br />

conscience, encouragée par les grandes organisations internationales, du rôle moteur que pourraient<br />

jouer la culture sous toutes ses formes (spectacle vivant, artisanat, industries culturelles) et, plus<br />

généralement les industries du contenu et les industries créatives. Cette nouvelle donne, qui a pu<br />

encourager des initiatives nouvelles, semble certes fortement contrastée et peut être appréciée de<br />

manière très différente d’un pays à l’autre.<br />

Au Maroc, par exemple, la fin des années quatre-vingt-dix a vu l’apparition de nouveaux magazines<br />

et de journaux, comme Le Journal ou Telquel, créés par de jeunes journalistes affichant une totale<br />

indépendance à la fois par rapport aux partis politiques et au pouvoir politique. Dans le secteur de<br />

l’audiovisuel, des radios privées, fondées le plus souvent par de jeunes entrepreneurs, sont autorisées à<br />

émettre. Financées essentiellement par la publicité, elles transforment le paysage radiophonique au<br />

travers des programmes qu’elles proposent. Le Maroc, a aussi misé, depuis 20 ou 25 ans sur le<br />

développement de l’industrie cinématographique grâce, notamment, à un Fonds d’aide à la production<br />

cinématographique nationale 2 , mis en place par le Centre cinématographique marocain qui a permis<br />

ces dernières années une multiplication des tournages de films et téléfilms nationaux ou étrangers et le<br />

développement des infrastructures, notamment en termes de studios et laboratoires de production ou<br />

post-production. En revanche, le nombre de salles n’a cessé de diminuer, de 250 en 1980 à seulement<br />

71 en 2007. Les déficiences de la distribution cinématographique sont d’ailleurs communes aux trois<br />

pays concernés : 10 à 20 salles en Algérie, 14 en Tunisie. C’est aussi le Maroc qu’ont choisi comme<br />

zone pilote les grands distributeurs internationaux de produits et services culturels et de loisir, Virgin et<br />

Fnac, pour installer leurs premières surfaces de vente, l’un à Marrakech, l’autre à Casablanca.<br />

En Algérie, à rebours, ce n’est guère qu’il y a trois ans que le président de la République a annoncé<br />

« la mise en place prochaine des industries culturelles 3 » nationales, preuve s’il en est de leur peu<br />

d’importance dans ce pays jusqu’à présent. En revanche, de nouveaux entrepreneurs culturels<br />

commencent à émerger, à l’exemple de Selma Hellal et de Sofiane Hadjadj, des éditions Barzakh,<br />

1 Ridha Najar, Le MagÉco, Tunis, n° 2, 15 février 2012, p. 32.<br />

2 Voir, notamment, Les industries créatives au Maroc, Étude réalisée à la demande du Bureau de l’UNESCO à Rabat par Rachid<br />

Benslimane, Professeur à l’Université Sidi Mohamed Ben Abdallah de Fès et coordonnateur national du pôle de compétences<br />

Patrimoine Culturel, Unesco, 2009 (rabat.unesco.org/IMG/pdf/IndustriesCulturellesMaroc.pdf).<br />

3 Voir par exemple : http://www.djazairess.com/fr/lemidi/906080106.


couronnées en 2010 par le prix principal (Principal Award) de la fondation hollandaise Prince Claus<br />

pour la Culture et le Développement.<br />

En Tunisie, la révolution de janvier 2011 a provoqué une libération de la parole et une effervescence<br />

de l’édition, de l’audiovisuel et de la presse, écrite ou numérique - d’autant plus fortes qu’elles<br />

craignent d’être confisquées par la poussée de l’idéologie salafiste -, et une demande d’intervention de<br />

l’État sous la forme de politiques publiques de la culture, pour peu du moins qu’elles ne servent pas de<br />

nouvelles formes de contrôle de l’expression et de censure, comme c’était le cas avec l’ancien pouvoir<br />

benaliste. L’audiovisuel a pour sa part été libéralisé avec l’autorisation de création, lors d’une première<br />

vague, en juillet 2011, de douze nouvelles radios régionales et de cinq chaînes de télévision<br />

satellitaires.<br />

OBJECTIF<br />

Dans ce contexte, où différentes dynamiques nouvelles sont, comme on le voit, perceptibles, et<br />

restent pour l’heure trop peu analysées, les journées d’études organisées à Tunis en mai 2013 se<br />

donnent comme objectif de questionner les mutations que connaissent les industries culturelles au<br />

Maghreb, à travers l’étude de trois secteurs primordiaux :<br />

Les industries éditoriales (livre, presse, musique enregistrée et multimédia)<br />

L’audiovisuel (radio, télévision)<br />

Le cinéma<br />

L’angle choisi dans cette perspective est celui de l’entrepreneur culturel, donc de l’initiative<br />

privée, avec l’appui ou non des pouvoirs publics et des politiques publiques de la Culture. Il s’agira<br />

d’associer, en des moments distincts, professionnels et chercheurs.<br />

Différentes questions se posent alors : Peut-on parler réellement d’entrepreneur culturel dans les<br />

trois pays du Maghreb ? Si oui, comment le devient-on ? Quels sont les profils d’entrepreneurs<br />

culturels ? Quelles sont leurs spécificités dans cette région du monde ? Quelles sont les stratégies en<br />

matière de produits culturels qu’ils développent ? Quels sont les rapports entretenus avec les publics<br />

visés ? Avec les pouvoirs politiques ? Avec les partenaires ? Quels sont les facteurs à l’origine du<br />

renforcement ou de la compromission de la pérennité des entreprises culturelles dans les trois pays ?<br />

Peut-on parler de rentabilité du secteur culturel dans l’espace maghrébin?<br />

Pour tenter d’apporter quelques réponses à ces différentes questions, nous proposons de concentrer<br />

la réflexion sur quatre axes :<br />

Entrepreneur culturel et contexte socioéconomique<br />

Les recherches portant sur les industries culturelles dans les pays du Maghreb ont souvent mis<br />

l’accent sur le faible degré de l’engagement privé dans des projets culturels, malgré l’existence de<br />

système d’incitations (Jaoudi, 2003 4 ), sur un marché culturel qui ne favorise pas la promotion des<br />

entreprises économiques qui peuvent y opérer (Sehimi, 2003 5 ). Quelles évolutions sont-elles à noter au<br />

cours de ces dernières années ? Quelles sont les raisons à l’origine de ces états de fait ? Peut-on (doiton)<br />

imputer ces constats aux seuls choix de ces acteurs économiques ou faut-il chercher les raisons<br />

dans un contexte socioéconomique caractérisé entre autres par le faible pouvoir d’achat d’une frange<br />

4 Mohamed Daoudi, Étude descriptive des industries culturelles en Tunisie, Agence intergouvernementale de la Francophonie, 2003,<br />

35 p.<br />

5 Mustaph Sehimi, 2003, Les entreprises culturelles au Maroc : aspects socio-économiques, Agence intergouvernementale de la<br />

Francophonie, 2003, 47 p.<br />

2


importante des publics-cibles et par la prédominance d’une économie informelle très présente dans le<br />

marché de nombre de biens culturels (livres photocopiés, CD, DVD contrefaits, etc.) ? Peut également<br />

se poser la question sur la part de l’entreprenariat culturel dans le maintien de cette forme d’économie.<br />

Entrepreneur culturel, pouvoirs publics et territoire<br />

Quels rapports les pouvoirs publics entretiennent-ils avec les entrepreneurs culturels ? Quelle place<br />

les politiques publiques accordent-elles à l’entreprenariat dans le secteur de la culture ? L’engagement<br />

politique de l’entrepreneur culturel influence-t-il ses rapports avec les pouvoirs publics ? Peut-on<br />

observer des changements d’attitude de la part des décideurs politiques, au niveau des discours, des<br />

actions, par rapport à l’entreprenariat culturel, depuis les changements survenus en Tunisie et au<br />

Maroc ? Peut-on observer des différenciations entre les territoires en matière d’entreprenariat culturel ?<br />

Quelle incidence peut-on noter sur le développement du secteur de la culture et de l’accès aux biens<br />

culturels dans les territoires concernés ? Comment s’articulent les orientations en matière de politiques<br />

culturelles et les processus de libéralisation initiés dans les pays du Maghreb ? Quelles incidences ontils<br />

sur les entrepreneurs culturels nationaux mais également sur ceux venus d’ailleurs ?<br />

Entrepreneur culturel et diversité culturelle<br />

Les pays du Maghreb sont liés par une histoire commune et par une diversité culturelle partagée.<br />

Comment tout cela se traduit-il dans la production, la diffusion et la circulation des biens culturels au<br />

sein de l’espace maghrébin ? Quelle marge de manœuvre se dessine-t-elle pour les entrepreneurs<br />

culturels, afin de participer à la construction de cet espace ? Quelles articulations paraissent-elles<br />

possibles entre entreprenariat culturel et diversité de l’identité dans chacun des pays du Maghreb ?<br />

Comment cela se matérialise dans la production cinématographique, audiovisuelle, dans l’édition<br />

musicale ou livresque ? Comment les acteurs économiques valorisent-ils cette diversité en termes de<br />

production et de diffusion au niveau des trois pays, et au delà ?<br />

Entrepreneur culturel et publics<br />

La question des publics est au cœur des problématiques des industries culturelles. Quelle<br />

connaissance les entreprises culturelles ont-elles de leurs publics ? Si les industries culturelles<br />

connaissent des mutations profondes, comment cela se traduit-il au niveau des publics ? Peut-on parler<br />

d’un public maghrébin ? Si non, peut-on l’espérer un jour ? Comment les mutations démographiques<br />

dans les pays du Maghreb, conjuguées au processus d’internationalisation de la communication sontelles<br />

prises en compte par les acteurs économiques de la culture dans leurs offres ? Quelle attention estelle<br />

apportée aux jeunes publics sollicités plus que jamais par des produits culturels de plus en plus<br />

mondialisés et numérisés ?<br />

PUBLICATION<br />

Une publication est prévue comme second temps des journées d’études. Il ne s’agira pas de la seule<br />

édition des Actes des journées d’études, mais d’un ouvrage plus étendu.<br />

3


INTERVENANTS PROFESSIONNELS<br />

HICHEM BEN AMMAR (Tunisie), réalisateur-producteur cinéma, société « 5x 5 »<br />

KARIM BEN SMAÏL (Tunisie), directeur général des éditions Cérès<br />

MOHAMED SALAH BETTAÏEB (Tunisie), directeur général des Éditions et publications maghrébines<br />

(EPM)<br />

SAMIA CHELBI (Tunisie), directrice de l’école Net-Info et PHILIP BELHASSEN, (Tunisie) producteur<br />

de jeux vidéo<br />

NADIA ESSALMI (Maroc), éditions Yomad<br />

SANA GHENIMA (Tunisie), fondatrice de Sanabil Med (numérique éducatif)<br />

DALILA NADJEM (Algérie), directrice des éditions Dalimen<br />

KAÏS ZAÏD (Tunisie), directeur de CinéFils (Cinémadart, Carthage)<br />

INTERVENANTS UNIVERSITAIRES<br />

BILEL ABOUDI, directeur adjoint de la Coopération internationale et des Relations extérieures,<br />

ministère de la Culture de Tunisie<br />

YASSINE AKHIATE, doctorant en sciences économiques, université Mohamed V de Rabat et chargé<br />

d’études à la HACA (Haute autorité de la communication audiovisuelle du Maroc)<br />

MOHAMED BENDAHAN, professeur en sciences de l’in<strong>format</strong>ion et de la communication, université<br />

Mohamed V de Rabat<br />

KMAR BENDANA, professeur d'histoire contemporaine à l’Institut supérieur d'histoire du mouvement<br />

national (université de La Manouba) et chercheure associée à l'IRMC<br />

NABILA BOUCHAALA ALDJIA, maître de conférences à l’École nationale supérieure de journalisme et<br />

des sciences de l’in<strong>format</strong>ion (ENSJSI) d’Alger<br />

LARBI CHOUIKHA, professeur en sciences de l’in<strong>format</strong>ion et de la communication à l’IPSI/Tunis<br />

JULIEN DENIEUIL, doctorant en sciences de l’in<strong>format</strong>ion et de la communication, université<br />

Paris 13/Labsic<br />

RIADH FERJANI, maître de conférences à l'université de La Manouba, chercheur au Centre d'analyse<br />

et de recherches interdisciplinaire sur les medias (CARISM) et membre de la HAICA (Haute<br />

instance pour la communication et l’audiovisuel de Tunisie)<br />

AYDA FITOURI, maître assistant, Emirates College of Technology aux EAU<br />

DRISS JAIDI, professeur, Centre régional des métiers de l’éducation et de la <strong>format</strong>ion (CERMEF),<br />

Institut spécialisé de cinéma et d’audiovisuel (ISCA)<br />

AMMAR KESSAB, expert en politiques culturelles<br />

ZINEB MAJDOULI, maître de conférences en sciences de l’in<strong>format</strong>ion et de la communication,<br />

Faculté libre de lettres et de sciences humaines de l’université catholique de Lille<br />

ABDELOUEHAB MAKHLOUFI, maître de conférences en sciences de l’in<strong>format</strong>ion et de la<br />

communication, université de Béjaia<br />

AISSA MERAH, maître de conférences en sciences de l’in<strong>format</strong>ion et de la communication,<br />

université de Béjaia<br />

BERNARD MIEGE, professeur émérite en sciences de l’in<strong>format</strong>ion et de la communication,<br />

université Stendhal de Grenoble III<br />

BELKACEM MOSTEFAOUI, professeur à l’École nationale supérieure de journalisme et des sciences<br />

de l’in<strong>format</strong>ion d’Alger<br />

AMINA TOUZANI, professeur, université Mohamed V de Rabat, auteure du livre Culture et politique<br />

culturelle au Maroc (Casablanca, La croisée des chemins, 2003)<br />

4


Vendredi 24 mai 2013<br />

9h00-9h15 : Mots de bienvenue<br />

Slim KHALBOUS, directeur de l’IHEC Carthage<br />

Valéry FRELAND, conseiller de coopération et d’action culturelle, directeur de l’Institut<br />

Français de Tunisie (IFT)<br />

Pierre-Noël DENIEUIL, directeur de l’IRMC/Tunis<br />

Bertrand LEGENDRE, coordinateur du Labex ICCA et directeur du LABSIC (université<br />

Paris 13)<br />

9h15-10h15 : Conférence<br />

Bernard MIÈGE, professeur émérite à l’université Stendhal-Grenoble III : Industries<br />

créatives versus Industries culturelles : quoi de nouveau? Quoi de différent ?<br />

<br />

Débat<br />

10h15-10h45 : Présentation des journées<br />

Abdelfettah BENCHENNA, maître de conférence en sciences de la communication à<br />

l’université Paris 13 et Luc PINHAS, maître de conférence en sciences de la<br />

communication à l’université Paris 13 et vice-président de l’Alliance des éditeurs<br />

indépendants : Introduction à la problématique des journées d’étude<br />

10h45- 11h15 : Pause-café<br />

11h45-13h : Table ronde sur les politiques de la Culture au Maghreb<br />

Modérateur : Bertrand LEGENDRE<br />

Bilel ABOUDI, directeur adjoint de la Coopération internationale et des Relations<br />

extérieures, ministère de la Culture de Tunisie : L'entreprise culturelle tunisienne :<br />

aperçu des industries culturelles en Tunisie<br />

Amina TOUZANI, professeur, université Mohamed V, auteure du livre : Culture et<br />

politique culturelle au Maroc (Casablanca, La croisée des chemins, 2003) :<br />

Entrepreneur culturel et politiques culturelles au Maroc<br />

Ammar KESSAB, expert en politiques culturelles : Développement des industries<br />

culturelles en Algérie : limites et perspectives<br />

Larbi CHOUIKHA, professeur à l’Institut de presse et de sciences de l’in<strong>format</strong>ion<br />

(IPSI) Tunis : Obstacles et limites à la réforme du secteur des médias en Tunisie<br />

Débat<br />

13h -14h : Pause déjeuner<br />

14h–16h00 : Témoignages des professionnels<br />

Cet atelier préliminaire recevra des entrepreneurs des industries culturelles. Ils seront<br />

questionnés autour de leur expérience : objectifs, motivations, difficultés rencontrées,<br />

évolutions, projections pour l’avenir


Modératrice : Sihem NAJAR<br />

Hichem BEN AMMAR, (Tunisie), producteur-réalisateur cinéma, société « 5x 5 »<br />

Karim BEN SMAÏL, (Tunisie), directeur général éditions Cérès<br />

Mohamed Salah BETTAÏEB, (Tunisie), directeur général des Éditions et publications<br />

maghrébines (EPM)<br />

Samia CHELBI, (Tunisie), directrice de l’école Net-Info, et Philip BELHASSEN<br />

(Tunisie), producteur de jeux vidéo<br />

Nadia ESSALMI, (Maroc), directrice des éditions Yomad<br />

Sana GHENIMA, (Tunisie), fondatrice de Sanabil Med (numérique éducatif)<br />

Dalila NADJEM, (Algérie), directrice éditions Dalimen<br />

Kaïs ZAÏD, (Tunisie), directeur de CinéFils (Cinémadart, Carthage)<br />

(Contacts encore en cours)<br />

16h 16h30 : Pause-café<br />

16h30-18h30 : Atelier 1 : Les entrepreneurs dans le secteur du cinéma<br />

Modérateur : Abdelfettah BENCHENNA<br />

Driss JAIDI, professeur, Centre régional des métiers de l’éducation et de la <strong>format</strong>ion<br />

(CERMEF), Institut spécialisé de cinéma et d’audiovisuel (ISCA) : Le champ<br />

médiatique au Maroc : cinéma et télévisions<br />

Kmar BENDANA, professeur d’histoire contemporaine à l’Institut supérieur d’histoire<br />

du mouvement national université de La Manouba et chercheure associée à l’IRMC :<br />

L’industrie cinématographique en Tunisie : un retour sur l’histoire récente des<br />

premiers vingt ans de l’indépendance politique<br />

Ayda FITOURI, maître assistant en sciences de l’in<strong>format</strong>ion et de la communication,<br />

Émiraties College of Technology aux EAU : Penser l’entreprenariat culturel comme<br />

facteur d’innovation économique et sociale : le cas de la production cinématographique<br />

en Tunisie<br />

Abdelouehab MAKHLOUFI, maître de conférences en sciences de l’in<strong>format</strong>ion et de la<br />

communication, université de Béjaïa : La réalité d’exploitation des salles de cinéma en<br />

Algérie et la dynamique de relance actuelle. Étude de cas : ville d’Alger<br />

<br />

Débat<br />

Samedi 25 mai 2013<br />

9h15-9h50 : Introduction à la journée<br />

Modérateur : Luc PINHAS<br />

Riadh FERJANI, maître de conférences, université de La Manouba, chercheur au Centre<br />

d’analyse et de recherches interdisciplinaires sur les medias (CARISM) : L’économie<br />

de la culture au Maghreb : pour un décentrement théorique<br />

<br />

Débat


9h50-10h30 : Atelier 2 : Les entrepreneurs dans le secteur de l’édition<br />

Modérateur : Luc PINHAS<br />

AISSA MÉRAH, maître de conférences, université de Béjaïa : L’édition en Algérie : des<br />

éditeurs à la recherche d’un statut d’entrepreneurs culturels<br />

Mohamed BENDAHAN, professeur en sciences de l’in<strong>format</strong>ion et de la communication,<br />

université Mohamed V de Rabat : L’éditeur au Maroc : une profession à la recherche<br />

de son public ?<br />

10h30-11h : Pause-café<br />

11h00-12h15<br />

Julien DENIEUIL, doctorant en sciences de l’in<strong>format</strong>ion et de la communication,<br />

Labsic, université Paris 13 : L’entrepreneur culturel maghrébin au prisme des<br />

politiques publiques : rapports et enjeux. Le cas des acteurs du marché du livre en<br />

Tunisie<br />

Zineb MAJDOULI, maître de conférences à la Faculté libre des lettres et sciences<br />

humaines, université catholique de Lille : Trajectoires des musiques gnawa marocaines<br />

dans l’industrie du disque. De l’édition musicale internationale à l’auto-édition<br />

<br />

Débat<br />

12h15-13h30 : Pause déjeuner<br />

13h30-15h : Atelier 3 : Les entrepreneurs dans le secteur de l’audiovisuel<br />

Modérateur : Driss JAÏDI<br />

Belkacem MOSTEFAOUI, professeur, École nationale supérieure de journalisme et des<br />

sciences de l’in<strong>format</strong>ion d’Alger : Mise en situation des producteurs et<br />

programmateurs dans la nouvelle dynamique de l’ouverture de l'audiovisuel en<br />

Algérie. Questions sur les articulations à l’emprise des modèles transnationaux<br />

Yassine AKHIATE, doctorant en économie, université Mohamed V de Rabat :<br />

L’expérience marocaine à l’ère de la libéralisation du secteur audiovisuel : l’exemple<br />

des radios privées<br />

Nabila BOUCHAALA ALDJIA, maître de conférences à l’École nationale supérieure de<br />

journalisme et des sciences de l’in<strong>format</strong>ion (ENSJSI) d’Alger : La production des<br />

séries télévisées en Algérie : enjeux et contraintes<br />

<br />

Débat<br />

15h00-16h00 : Synthèse des travaux et clôture des journées

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