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Mottard, Paul Di Natale et la Marbrerie Azuréenne, Peach

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Revue de presse<br />

La semaine de Jean-Jacques Ninon ➜ www.ninon-avocat.com<br />

Jacques Attali<br />

➔ Le Figaro, 26/12/2009<br />

Une promo intello<br />

Jacques Attali l’a appris c<strong>et</strong>te semaine par un courrier<br />

officiel : <strong>la</strong> prochaine promotion d’avocats du<br />

barreau de Paris portera son nom. (...)<br />

Un honneur qu’il doit, sans doute, à <strong>la</strong> façon dont il<br />

a souligné l’importance du droit dans les nouveaux<br />

métiers, parmi les mesures inscrites dans le rapport<br />

de sa Commission pour <strong>la</strong> libération de <strong>la</strong> croissance<br />

française, commandé par Nico<strong>la</strong>s Sarkozy.<br />

A ce cadeau de Noël s’ajoute une autre reconnaissance.<br />

Pour <strong>la</strong> deuxième année de suite, le magazine<br />

américain Foreign Policy l’a désigné comme<br />

l’un des cent premiers intellectuels du monde.<br />

➔ La Croix, Marie Boëton, 23/12/2009<br />

Le Noël des avocats<br />

C’est une victoire pour les avocats. Une de plus. La<br />

ministre de <strong>la</strong> justice s’est déc<strong>la</strong>rée favorable, hier, à<br />

<strong>la</strong> création du contreseing d’avocat. Un proj<strong>et</strong> de loi<br />

devrait être prochainement déposé devant le Parlement.<br />

Ayant pour vocation de sécuriser les re<strong>la</strong>tions<br />

entre individus, ce contreseing offrira de nouvelles<br />

garanties aux signataires des cautionnements, des<br />

prêts, des contrats de promesses, <strong>et</strong>c. Il leur conférera<br />

une valeur probante en faisant foi de l’identité<br />

des signataires. (...)<br />

L’ensemble de <strong>la</strong> profession se félicite. Et pour<br />

cause. L’é<strong>la</strong>rgissement du champ d’activité des<br />

avocats ne peut être que bien accueilli, à l’heure<br />

où de plus en plus de cabin<strong>et</strong>s rencontrent des difficultés<br />

financières. Selon le Cnb, près d’un avocat<br />

sur quatre dispose d’un revenu inférieur ou égal<br />

à 2 000a par mois (avant déduction des charges).<br />

Plus grave, dix ans après leur prestation de serment,<br />

près du tiers d’entre eux rendent leur robe d’avocat.<br />

Dans ce contexte, <strong>la</strong> conquête de nouveaux marchés<br />

s’impose.<br />

Et sur c<strong>et</strong> aspect, les avocats ont plutôt marqué<br />

des points ces derniers mois. L’activité des cabin<strong>et</strong>s<br />

devrait augmenter, notamment, avec <strong>la</strong> saisine du<br />

Conseil constitutionnel par les citoyens. Jusqu’à<br />

présent, les recours déposés par les parlementaires<br />

ne donnaient pas lieu à une p<strong>la</strong>idoirie devant les<br />

sages. A l’avenir, les citoyens désireux de contester<br />

<strong>la</strong> constitutionnalité d’une loi portant atteinte aux<br />

droits <strong>et</strong> libertés garantis par <strong>la</strong> Loi fondamentale<br />

devront, pour ce<strong>la</strong>, se faire représenter par un avocat.<br />

Nombre d’entre eux se forment d’ailleurs à ce<br />

nouveau contentieux afin d’effectuer leurs premières<br />

saisines dès le 1er mars prochain - comme <strong>la</strong><br />

loi le leur perm<strong>et</strong>.<br />

Autre atout pour les barreaux : <strong>la</strong> suppression de <strong>la</strong><br />

profession d’avoué, qui devait être définitivement<br />

entérinée hier par le Sénat. Avec <strong>la</strong> disparition des<br />

avoués, les avocats devraient se voir attribuer un<br />

rôle central au sein des procédures d’appel. C’est à<br />

eux notamment qu’il reviendra de m<strong>et</strong>tre en forme<br />

les dossiers des justiciables renvoyés devant les<br />

cours d’appel. (...) Mission jusqu’ici réservée aux<br />

seuls avoués (...).<br />

➔ Le Point, François Koch, 24/12/2009<br />

Tribunaux<br />

La réforme en procès<br />

Le 1er janvier, 151 tribunaux d’instance disparaissent.<br />

Une nouvelle étape de <strong>la</strong> réforme de <strong>la</strong> carte<br />

judiciaire, <strong>la</strong>ncée en 2007 <strong>et</strong> étalée jusqu’à <strong>la</strong> fin de<br />

2010. Refonte nécessaire tant l’immobilisme préva<strong>la</strong>it<br />

depuis plus d’un demi-siècle, malgré les mouvements<br />

de popu<strong>la</strong>tion. De nombreux tribunaux<br />

n’avaient plus <strong>la</strong> taille critique pour une existence<br />

décente. Mais les transformations, décidées dans<br />

<strong>la</strong> précipitation il y a deux ans, ne satisfont ni les<br />

justiciables ni les professionnels. Et il est difficile<br />

de dire si elles vont perm<strong>et</strong>tre des économies.<br />

Incompréhensible est le mot qui caractérise le<br />

plus souvent c<strong>et</strong>te réforme. Les cours d’appel <strong>et</strong><br />

les tribunaux de grande instance ont été re<strong>la</strong>tivement<br />

épargnés en comparaison des juridictions de<br />

proximité : un quart des conseils de prud’hommes<br />

<strong>et</strong> un tiers des tribunaux d’instance auront été supprimés.<br />

(...)<br />

Cas aberrant, dans l’Ain, le tribunal de Belley a été<br />

absorbé par celui de Bourg-en-Bresse, or il n’existe<br />

ni train ni car direct pour relier ces deux villes,<br />

assez éloignées l’une de l’autre. Il aurait fallu rattacher<br />

le territoire judiciaire de Belley à Chambéry,<br />

que l’on peut rejoindre en une demi-heure de voiture<br />

: voilà un exemple de redécoupage bâclé !(...)<br />

L’enveloppe prévue (pour <strong>la</strong> réforme) - 385 millions<br />

d’euros jusqu’à 2013 pour les acquisitions <strong>et</strong> les travaux<br />

immobiliers - serait insuffisante.<br />

Ennuis immobiliers, bugs informatiques, manque<br />

de personnel alors que le volume des contentieux<br />

augmente... En 2010, de nombreux tribunaux risquent<br />

d’être au bord de l’implosion.<br />

➔ Le Figaro, Sandrine Cabut, 19/12/2009<br />

Secr<strong>et</strong> médical<br />

sur le passé judiciaire<br />

Avant de confier sa vie à un chirurgien, un citoyen<br />

peut-il vérifier que celui-ci n’a pas été condamné<br />

ou interdit d’exercice pour de graves fautes médicales<br />

? La question a été soulevée récemment, avec<br />

les ennuis de santé de Johnny Hallyday après une<br />

intervention pour hernie discale. (...)<br />

«Je ne connais aucune profession réglementée, médicale<br />

ou non, qui publie le «passé judiciaire» de ses<br />

membres», remarque Lionel Jacquemin<strong>et</strong>, avocat<br />

spécialisé en droit de <strong>la</strong> santé (Paris). Selon lui,<br />

ce n’est pas choquant. «Ce n’est pas parce qu’on est<br />

condamné par l’Ordre des médecins, qu’on est forcément<br />

un mauvais praticien.» Justice pénale, civile,<br />

ordinale... Les médecins peuvent en eff<strong>et</strong> être poursuivis<br />

par diverses instances pour des motifs variés<br />

qui n’ont pas forcément à voir avec leurs compétences<br />

cliniques. (...)<br />

«Toute personne peut téléphoner à l’Ordre départemental<br />

pour savoir si un praticien est en capacité<br />

d’exercer. L’information est aussi en libre accès sur<br />

notre site Intern<strong>et</strong> qui est remis à jour quotidiennement»,<br />

indique le Dr Jackie Ahr, secrétaire général<br />

adjoint du Conseil national de l’ordre des médecins<br />

(Cnom). Il précise aussi que les audiences des instances<br />

ordinales sont publiques <strong>et</strong> que leurs décisions<br />

définitives sont affichées (quelques jours)<br />

dans les bureaux des conseils départementaux.<br />

La communication reste toutefois limitée. Un praticien<br />

temporairement interdit d’exercice - par décision<br />

ordinale ou pénale - ou définitivement radié est<br />

effectivement introuvable sur l’annuaire en ligne du<br />

Cnom, mais aucune précision n’est apportée quant<br />

au motif. Surtout, il est hors de question pour l’Ordre<br />

de rendre publiques les autres informations<br />

dont il dispose sur les médecins.<br />

La discrétion est également de mise chez les assureurs<br />

en responsabilité civile de ces professionnels,<br />

qui ont eux aussi accès à l’ensemble du dossier de<br />

leurs clients. Inutile enfin de songer à réc<strong>la</strong>mer leur<br />

casier judiciaire. En dehors de <strong>la</strong> personne concernée,<br />

une telle demande ne peut être effectuée<br />

que par des administrations, des employeurs ou des<br />

associations, selon un avocat. (...)<br />

➔ Le Monde,<br />

Pascale Robert - <strong>Di</strong>ard, 29/12/2009<br />

La mémoire sélective d’un juge<br />

Me Thierry Lévy a décidé de poursuivre en diffamation<br />

le juge Jean-Louis Bruguière, ancien chef<br />

du pôle antiterroriste, à propos d’un passage de<br />

son livre d’entr<strong>et</strong>iens avec le journaliste Jean-Marie<br />

Pontaut, Ce que je n’ai pas pu dire (éd. Robert Laffont).<br />

Dans ce recueil, le magistrat, aujourd’hui r<strong>et</strong>raité,<br />

évoque les affaires les plus r<strong>et</strong>entissantes de sa carrière,<br />

<strong>et</strong> notamment <strong>la</strong> traque des membres d’Action<br />

directe au début des années 1980.<br />

Parmi eux, les deux frères Halfen, C<strong>la</strong>ude <strong>et</strong> Nico<strong>la</strong>s,<br />

renvoyés en compagnie de Régis Schleicher<br />

devant <strong>la</strong> cour d’assises spéciale de Paris en juin<br />

1987, <strong>et</strong> dont l’avocat était Me Thierry Lévy. Or, au<br />

terme d’un procès mouvementé, c<strong>et</strong>te cour d’assises<br />

a condamné Régis Schleicher <strong>et</strong> Nico<strong>la</strong>s Halfen à <strong>la</strong><br />

réclusion criminelle à perpétuité pour le premier,<br />

à dix ans pour le deuxième, mais elle a prononcé<br />

l’acquittement de C<strong>la</strong>ude Halfen. (...)<br />

Relevant que l’ancien juge antiterroriste «ne pouvait<br />

ignorer» le verdict de <strong>la</strong> cour d’assises spéciale,<br />

il (Me Lévy) observe que «<strong>la</strong> gravité de <strong>la</strong> faute <strong>et</strong><br />

du dommage sera également appréciée en tenant<br />

compte de l’incessant éloge des qualités de probité<br />

<strong>et</strong> de sérieux que M. Bruguière s’adresse à lui-même<br />

tout au long de l’ouvrage».<br />

«En se présentant comme un déchiffreur des crimes<br />

les plus menaçants, un protecteur infatigable des<br />

honnêtes citoyens, un lutteur contre les ennemis de<br />

<strong>la</strong> justice <strong>et</strong> un contempteur des arrière-pensées politiques»,<br />

poursuit Me Lévy, le juge «ne <strong>la</strong>isse aucun<br />

doute sur <strong>la</strong> valeur <strong>et</strong> le sérieux de ses affirmations<br />

<strong>et</strong> personne ne peut croire que C<strong>la</strong>ude Halfen n’a pas<br />

participé au crime de l’avenue Trudaine, ni imaginé<br />

qu’un magistrat revêtu d’une pareille aura ait dissimulé<br />

une décision d’acquittement qui lui avait sans<br />

doute déplu».<br />

L’avocat demande pour son client 50.000 euros de<br />

dommages <strong>et</strong> intérêts, ainsi que le rappel de tous<br />

les exemp<strong>la</strong>ires disponibles de Ce que je n’ai pas pu<br />

dire. L’audience consacrée à ce que Jean-Louis Bruguière<br />

n’aurait pas dû dire <strong>et</strong> encore moins écrire<br />

sera fixée début 2010.<br />

● Vendredi 8 janvier 2010 ● Tribune Bull<strong>et</strong>in Côte d’Azur ● 24 ●

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