Couverture 2005 - Académies & Sociétés Savantes de Toulouse
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56 MÉMOIRES DE LA SOCIÉTÉ ARCHÉOLOGIQUE DU MIDI DE LA FRANCE<br />
FIG. 15. VASES BAS OUVERTS: jattes sans col. Dessin Ph. Gar<strong>de</strong>s.<br />
FIG. 16. VASES HAUTS FERMÉS: pots ovoï<strong>de</strong>s. Dessin Ph. Gar<strong>de</strong>s.<br />
l’épaulement sont beaucoup plus rares. Cette série<br />
appelle peu <strong>de</strong> commentaires. Il s’agit, en effet, d’une<br />
production conventionnelle, relativement standar di -<br />
sée, dont les principaux caractères sont fixés dès le<br />
début du II e siècle avant notre ère et n’évoluent que<br />
très lentement jusqu’au milieu du I er siècle avant<br />
notre ère. À l’image <strong>de</strong>s exemplaires <strong>de</strong> Lectoure et<br />
<strong>de</strong> la Caserne Niel à <strong>Toulouse</strong>, l’absence <strong>de</strong> décors<br />
complexes et la fréquence <strong>de</strong>s vases <strong>de</strong> haute stature<br />
pourraient néanmoins permettre d’avancer une<br />
datation comprise entre le milieu du II e siècle et le<br />
pre mier quart du I er siècle avant notre ère.<br />
Le groupe <strong>de</strong>s vases hauts ouverts ne comprend<br />
qu’un petit lot <strong>de</strong> gobelets à panse tronconiques<br />
(fig. 17). Deux variantes semblent représentées: vases<br />
hauts à lèvre légèrement épaissie et exemplaires bas et<br />
larges dont le bord présente une lèvre ourlée exté -<br />
rieure. Une série <strong>de</strong> pieds cintrés pourraient également<br />
se rapporter à <strong>de</strong>s formes <strong>de</strong> gobelets à panse resserrée.<br />
Enfin, <strong>de</strong>ux bords <strong>de</strong> jarres ou dolium à panse<br />
globuleuse ont également été i<strong>de</strong>ntifiés dans le<br />
niveau <strong>de</strong> circulation (Us 1002). Les lèvres corres -<br />
pon <strong>de</strong>nt à un épaississement extérieur.<br />
Plusieurs faisselles sont attestées par <strong>de</strong>s frag -<br />
ments <strong>de</strong> fonds perforés. Ils sont <strong>de</strong> forme conique et<br />
pourraient donc se rattacher à un type <strong>de</strong> vase bas et<br />
à bord rentrant bien connu dans la région toulousaine.<br />
- Céramique mo<strong>de</strong>lée régionale (CNTR)<br />
La plupart <strong>de</strong>s vases non tournés ont été<br />
entièrement montés à la main. Certains ont néan moins<br />
été partiellement repris au tour. Dans ce cas, les panses<br />
présentent souvent <strong>de</strong>s stries <strong>de</strong> tournage externes. Les<br />
pâtes sont le plus souvent dures, d’aspect granuleux, et<br />
parsemées d’un dégrais sant <strong>de</strong>nse, en général moyen,<br />
et calibré. Des pâtes plus grossières et chargées en<br />
dégraissant <strong>de</strong> module variable sont également<br />
représentées. L’essentiel <strong>de</strong> la production a été cuite en<br />
mo<strong>de</strong> B. Les cuissons libres sont peu attestées.<br />
Le répertoire typologique se limite à <strong>de</strong>s vases<br />
hauts fermés <strong>de</strong> type pots <strong>de</strong> cuisine (fig. 18). Deux<br />
séries peuvent être distinguées. Un premier groupe<br />
comprend <strong>de</strong>s exemplaires élancés dont le diamètre<br />
d’ouverture est légèrement supérieur à celui du fond.<br />
Des vases plus trapus, à panse large et diamètre du<br />
fond supérieur à l’ouverture, constituent un second<br />
ensemble bien caractérisé (fig. 18, n° 1). Un microvase,<br />
dont la hauteur est égale au diamètre à<br />
l’ouverture (6,6 cm), se rattache morphologiquement<br />
à ce type (fig. 18, n° 2). L’organisation du décor<br />
apparaît répétitive. Elle procè<strong>de</strong> d’une combinaison<br />
entre un motif linéaire soulignant la base du col ou<br />
l’épaulement et un traitement <strong>de</strong> surface couvrant la<br />
partie supérieure ou la totalité <strong>de</strong> la panse. Au niveau<br />
<strong>de</strong> l’amorce du col, on observe fréquemment une