Rochebrune 2009 : Ontologie et dynamique des systèmes ...
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<strong>Rochebrune</strong> <strong>2009</strong> : <strong>Ontologie</strong> <strong>et</strong> <strong>dynamique</strong> <strong>des</strong> systèmes<br />
complexes, perspectives interdisciplinaires<br />
XVI èmes rencontres de <strong>Rochebrune</strong>, Du 19 au 23 janvier <strong>2009</strong>, Rencontres<br />
interdisciplinaires sur les systèmes complexes naturels <strong>et</strong> artificiels<br />
http://gemas.msh-paris.fr/dphan/rochebrune09/index.htm<br />
Objectifs <strong>des</strong> Journées de <strong>Rochebrune</strong><br />
Depuis 1992, l’objectif <strong>des</strong> Journées de <strong>Rochebrune</strong> est d’offrir un espace d’échanges <strong>et</strong> de débats<br />
interdisciplinaires à tous ceux qui travaillent sur les systèmes complexes naturels ou artificiels. Pour<br />
ce faire, il est demandé aux intervenants un effort de présentation de leurs travaux pour la<br />
communication entre champs disciplinaires. L’organisation <strong>des</strong> journées sera faite également pour<br />
faciliter ces échanges.<br />
<strong>Ontologie</strong> <strong>et</strong> <strong>dynamique</strong> <strong>des</strong> systèmes complexes, perspectives interdisciplinaires<br />
En philosophie, l'ontologie, comme branche de la métaphysique, est la science de l'étant <strong>et</strong> étudie<br />
les propriétés de l'être en tant que tel. Pour le philosophe contemporain Barry Smith (2003),<br />
l'ontologie est "la science de ce qui est, <strong>des</strong> types <strong>et</strong> structures d'obj<strong>et</strong>s, propriétés, évènements,<br />
processus <strong>et</strong> relations dans tous les domaines de la réalité". Dans un sens large, l'ontologie se réfère à<br />
l'étude de ce qui pourrait exister". Une ontologie est donc une théorie <strong>des</strong> obj<strong>et</strong>s <strong>et</strong> ce qui les lie entre<br />
eux. Elle fournit <strong>des</strong> critères pour distinguer plusieurs types d'obj<strong>et</strong>s (concr<strong>et</strong>s ou abstraits, existants<br />
ou non-existants, réel ou idéal, indépendant ou non-dépendant) <strong>et</strong> leurs liens (relations, dépendances,<br />
prédication). On peut distinguer deux sortes d'ontologies : celles qui sont liées à un domaine <strong>et</strong> celles<br />
qui sont indépendantes de tout domaine. Ainsi, pour un domaine donné, définir une ontologie revient<br />
à analyser ce domaine, identifier ses entités pertinentes (obj<strong>et</strong>s, qualités, relations, processus), <strong>et</strong> les<br />
opérations sur ces entités. Une ontologie de processus perm<strong>et</strong> ainsi de rendre compte de phénomènes<br />
<strong>dynamique</strong>s. L'ontologie introduit également <strong>des</strong> contraintes sur les concepts que nous pourrons<br />
utiliser dans ce domaine (par exemple, <strong>des</strong> concepts impliquant la continuité ne pourront être<br />
appliqués à <strong>des</strong> unités discrètes, ou encore <strong>des</strong> agents comportementaux conçus pour appliquer de<br />
manière réactive <strong>des</strong> routines ou <strong>des</strong> règles prédéterminées ne pourront pas "ne pas avoir compris<br />
une règle", ce qui supposerait <strong>des</strong> agents cognitifs <strong>et</strong>c...).<br />
Plus récemment, le terme ontologie a été importé dans les domaines <strong>des</strong> sciences informatiques,<br />
pour le <strong>des</strong>ign de logiciel <strong>et</strong> l'ingénierie <strong>des</strong> modèles, l'intelligence artificielle <strong>et</strong> le management <strong>des</strong><br />
connaissances (web sémantique, architectures informationnelles, organisation <strong>des</strong> données <strong>et</strong> <strong>des</strong><br />
connaissances…). Une ontologie est alors une spécification rigoureuse soit de la structure d'une<br />
classe de systèmes, soit de la conceptualisation d'un domaine de connaissance (Gruber 1993) <strong>et</strong><br />
concerne, en première approximation, la formalisation <strong>des</strong> connaissances sur les obj<strong>et</strong>s <strong>et</strong> les<br />
relations de ce domaine : <strong>des</strong> types abstraits d'entités ou d'obj<strong>et</strong>s sont définies ainsi que leurs<br />
relations.<br />
Nous nous intéresserons plus particulièrement c<strong>et</strong>te année à la définition d'ontologies de domaines<br />
(sciences physiques <strong>et</strong> naturelles, sciences humaines <strong>et</strong> sociales) pour la modélisation <strong>et</strong> la simulation<br />
<strong>des</strong> systèmes complexes, en particulier la modélisation multi-agents. Notre approche,<br />
interdisciplinaire est ouverte aussi bien aux experts de domaine qui aimeraient définir une ontologie,<br />
qu'a ceux, plus avancé, qui ont explicité une ontolgie. C<strong>et</strong>te perspective première, "tournée vers les<br />
utilisateurs", n'exclue pas une réflexion méthodologique ou épistémologique sur les démarches eles<br />
mêmes, ou sur les outils. Ceci nous conduira à considérer les relations entre ontologies <strong>et</strong>
modélisation, ontologie <strong>et</strong> théorie, la place de l'ontologie dans une architecture modèle – métamodèle<br />
en ingénierie <strong>des</strong> modèles <strong>et</strong>c... Les journées de Rochebune <strong>2009</strong> seront cependant également<br />
ouvertes à tous ceux qui s'intéressent à l'ontologie comme moyen d'aide à l'organisation <strong>et</strong> à<br />
l'extraction automatiques <strong>des</strong> données (par exemple dans les Systèmes d'Information<br />
Géographiques), comme à ceux qui s'intéressent à l'ingénierie <strong>des</strong> modèles ou à l'épistémologie de<br />
l'étude <strong>des</strong> systèmes complexes naturels ou artificiels. Comme les questions d'ontologie sont, par<br />
ailleurs, connexes <strong>et</strong> parfois coextensives à celles de la sémantique, Se posent <strong>des</strong> questions qui vont<br />
du référencement à la problématique <strong>des</strong> "points de vue" rapportées à la théorie de la valeur <strong>et</strong> du<br />
signe conçu comme élément de différentiation systémique. Du point de vue <strong>des</strong> pratiques, l'usage<br />
d'un cadre ontologique formel modifie-t-il les processus cognitif, <strong>et</strong> partant les points de vues que ce<br />
cadre a cherché à capturer ? Voit on émerger de nouvelles pratiques sociales comme conséquence<br />
d'une systématisation ontologique par un cadre donné ? Enfin, on ne saurait oublier dans c<strong>et</strong>te<br />
problématique générale de l'ontologie la question de la création artistique <strong>et</strong> de son rapport au<br />
monde.<br />
Exemples de sous- thèmes d'intérêt :<br />
• La représentation ontologique (ex post ou ex ante) d'un modèle portant sur un système complexe<br />
physique, naturel, humain, social ou artificiel ;<br />
• La granularité <strong>et</strong> les représentations multi-niveaux ;<br />
• le rôle <strong>et</strong> la nature <strong>des</strong> relations dans les ontologies ;<br />
• les ontologies, structures <strong>et</strong> formes d'organisation ;<br />
• les relations agent-structure ;<br />
• l'émergence, la <strong>dynamique</strong> structurelle <strong>et</strong> la morphogénèse d'un point de vue ontologique ;<br />
• l'ontologie comme moyen d'évaluation <strong>et</strong> de comparaison <strong>des</strong> modèles ;<br />
• la relation entre l'ontologie <strong>des</strong> philosophes, l'ontologie <strong>des</strong> informaticiens (<strong>et</strong> l’ontologie <strong>des</strong><br />
autres disciplines…)<br />
• Les conséquences pratiques de l'usage de connaissances formalisées par <strong>des</strong> ontologies<br />
Pour aller plus loin (approches thématiques, discussion méthodologiques)…<br />
http://gemas.msh-paris.fr/dphan/rochebrune09/index.htm<br />
Soumission d’une communication pour <strong>Rochebrune</strong> <strong>2009</strong><br />
• 6 octobre : date limite de réception <strong>des</strong> intentions de communication (nom, affiliation, résumé 10<br />
lignes à une page, mots-clés)<br />
• 20 octobre : notification d’acceptation conditionnelle<br />
• 17 Novembre : date limite de réception <strong>des</strong> articles (6 à 12 pages)<br />
• 1er décembre : notification d’acceptation définitive <strong>et</strong> demande de correction <strong>des</strong> articles <strong>et</strong><br />
posters.<br />
• 22 décembre : date limite de réception <strong>des</strong> versions définitives <strong>des</strong> articles<br />
• Du 19 au 23 janvier <strong>2009</strong> : <strong>Rochebrune</strong> <strong>2009</strong>.<br />
Les intentions de communication <strong>et</strong> les soumissions sont à adresser à dphan@msh-paris.fr<br />
Inscriptions<br />
• jusqu'au 22 décembre : tarif préférentiel : 550 euro (intervenants <strong>et</strong> doctorants ) 600 euro<br />
(auditeurs <strong>et</strong> les accompagnateurs) soit 500 euro d'hébergement <strong>et</strong> 50 ou 100 euro de frais<br />
d'inscription<br />
• après le 22 décembre : tarif "tardif" 600 euro (intervenants <strong>et</strong> doctorants ) 650 euro (auditeurs <strong>et</strong><br />
les accompagnateurs) soit 500 euro d'hébergement <strong>et</strong> 100 ou 150 euro de frais d'inscription
Comite d'organisation<br />
Présidente : Sylviane Schwer (LIPN, CNRS & Université Paris XIII)<br />
• Frederic Amblard (IRIT Université Toulouse 1 - Sciences Sociales)<br />
• Daniele Bourcier (CERSA-CNRS/University Paris 2)<br />
• Anne Br<strong>et</strong>agnolles (Géographie-cités, CNRS & Université Paris 1 & Université Paris 7)<br />
• Denis Phan (GEMAS,CNRS & Université Paris IV Sorbonne)<br />
Comite de programme<br />
President : Denis Phan (GEMAS,CNRS & Université Paris IV Sorbonne)<br />
• Frederic Amblard (IRIT Université Toulouse 1 - Sciences Sociales)<br />
• Nicolas Auray (ENST)<br />
• Nathalie Aussenac-gilles (IRIT Université Toulouse)<br />
• Arnaud Banos (Image <strong>et</strong> Ville, CNRS-ULP, Strasbourg),<br />
• Dominique Badariotti (Image <strong>et</strong> Ville, CNRS-ULP, Strasbourg),<br />
• Pierre Beust (GREYC CNRS, Universite de Caen),<br />
• Daniele Bourcier (CERSA-CNRS/University Paris 2)<br />
• Paul Bourgine (CREA Ecole Polytechnique),<br />
• Olivier Brandouy (LEM MITIC, CNRS & Université <strong>des</strong> Sciences <strong>et</strong> Technologies de Lille),<br />
• Roger Cozien (ARINC Services, groupe ARINC SA)<br />
• Eric Daude (MTG - IDEES CNRS & Université de Rouen),<br />
• Guillaume Deffuant (CEMAGREF) ,<br />
• Jean Louis Dessalles (ENST),<br />
• Michel Dubois (GEMAS,CNRS & Université Paris IV Sorbonne)<br />
• Edwige Dubos-Paillard (ThéMA,CNRS, Université <strong>et</strong> de Franche Comté)<br />
• Jacques Ferber (LIRMM CNRS & Université de Montpellier),<br />
• Nils.Ferrand (CEMAGREF),<br />
• Salima Hassas (LIESP, Université Claude Bernard Lyon 1),<br />
• Joseph Heili (ESC-Chambery),<br />
• Jean-Matthias Heraud (ESC-Chambery),<br />
• Jean-Daniel Kant (LIP 6 Université Paris VI),<br />
• Jerzy Karczmarczuk (GREYC CNRS, Universite de Caen),<br />
• Patrice Langlois (MTG - IDEES CNRS & Université de Rouen),,<br />
• Pierre Liv<strong>et</strong> (CEPERC, CNRS & Université de Provence),<br />
• Diana Mangalagiu (ESC),<br />
• Philippe Mathieu (LIFL - CNRS & Université de Lille 1),<br />
• Serge Mauger (GREYC CNRS, Universite de Caen),<br />
• Jean-Pierre Muller (CIRAD, & LIRMM CNRS & Université de Montpellier),<br />
• Frederic Nef (EHESS & Institut Jean Nicod),<br />
• Silvia Occelli (Institute of Socio-Economic Research for Piedmont)<br />
• Damienne Provitolo,(Géosciences Azur, Nice Sophia-Antipolis, CNRS, UNSA, UPMC, IRD)<br />
• Denise Pumain (Géographie-cités, CNRS & Université Paris 1 & Université Paris 7),<br />
• Juli<strong>et</strong>te Rouchier (GREQAM, Université d’Aix-Marseille),<br />
• Francis Rousseaux (Université de Reims, Laboratoire CReSTIC)<br />
• Lena Sanders (Géographie-cités, CNRS & Université Paris 1 & Université Paris 7),<br />
• Christophe Sibertin-Blanc (IRIT Université Toulouse 1 - Sciences Sociales),<br />
• Serge Stinckwich (IRD - UR 079 Geo<strong>des</strong>, Equipe MSI, Hanoi, Vi<strong>et</strong>nam),,<br />
• Sylviane Schwer ((LIPN, CNRS & Université Paris XIII)),<br />
• Frank Varenne (GEMAS, CNRS & Université Paris IV Sorbonne),<br />
• Roger Waldeck (ENST de Br<strong>et</strong>agne),<br />
• Herve Zwirn (Eurobios & IHPST, CNRS & Université Paris 1)<br />
• Pek van Andel (em Rijksuniversiteit Groningen)