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QUE FAIRE D’UN BÂTIMENT<br />
VACANT EN ÎLE DE FRANCE ?<br />
Networking Event<br />
<strong>En</strong> partenariat avec :
QUE FAIRE D’UN BÂTIMENT VACANT EN ÎLE DE FRANCE ?<br />
Remerciements<br />
• 2<br />
Bush tient à remercier particulièrement ses intervenants et partenaires, toutes celles et<br />
ceux qui ont apporté leur concours à la réalisation de cet évènement et de ce document, en<br />
partageant avec nous leur expérience et leur expertise dans leur domaine respectif :<br />
Charles Tatham, Fondateur et Directeur Général de Tatham Property Solutions, qui nous a<br />
livré son savoir et fait part de sa connaissance en ce qui concerne le marché de l’immobilier<br />
pour les professionnels ;<br />
Juan Luis Briceño, Directeur Architecture de l’agence Bush, qui a partagé ses réflexions<br />
sur l’architecture et l’urbanisme tout en donnant des conseils sur les potentialités d’un<br />
immeuble vide ;<br />
Karine Pellet Ryan, Business <strong>De</strong>velopment Manager de Herman Miller, qui a su mettre en<br />
lumière l’importance pour une entreprise d’optimiser son espace de travail existant tout en<br />
ne négligeant pas l’utilisateur principal de cet espace ;<br />
Margaret Morzadec, Consultant Expert en couleur chez Farrow & Ball et Bush, qui a exposé<br />
et partagé sa connaissance en matière de couleur et qui nous a expliqué son importance et<br />
son rôle dans le tertiaire ;<br />
Ainsi que nos entreprises partenaires Herman Miller et BMA pour leur soutien et leur aide<br />
dans l’organisation de cet évènement.<br />
Nous tenons également à remercier le Cercle de l’Union Interalliée pour nous avoir permis de<br />
réaliser cet évènement de Networking au sein de leur merveilleux locaux. Et nous n’oublions<br />
pas de remercier tous les invités ayant répondu présent, ce qui a permis à chacun d’enrichir<br />
ses connaissances.
3 •<br />
QUE FAIRE D’UN BÂTIMENT VACANT EN ÎLE DE FRANCE ?<br />
Table des matieres<br />
REMERCIEMENTS 2<br />
TABLE DES MATIERES 3<br />
INTRODUCTION 4<br />
TOUR D’HORIZON DU MARCHÉ ACTUEL 5<br />
LE MARCHÉ DES BUREAUX EN ÎLE DE FRANCE 5<br />
CONSTRUCTION DU NEUF EN ÎLE DE FRANCE 5<br />
LE MARCHÉ DES BUREAUX EN PROVINCE 5<br />
CHANGEMENT DU PAYSAGE 6<br />
CHANGEMENT DE NOS HABITUDES 6<br />
SOLUTIONS MIRACLES ? 7<br />
COMMENT VOUS DIFFÉRENCIER ? 7<br />
LES FREINS 7<br />
LES POTENTIALITÉS D’UN IMMEUBLE VIDE 8<br />
UN CHANGEMENT DE PARADIGME 8<br />
CONSIDÉRATION DE L’EXISTANT ET ÉVALUATION DU POTENTIEL 8<br />
LA DIVERSIFICATION DES ACTIVITÉS DANS LE BÂTIMENT 9<br />
ESPACE ÉVOLUTIF ET ADAPTABLE AUX MARCHÉS 9<br />
ORGANISATION SPATIALE, FLUX, INTERRELATIONS : ENTRE ACTIVITÉS DANS LES MÊMES ESPACES. 10<br />
L’IDENTITÉ DU BÂTIMENT: UN LIEU DE VIE. 10<br />
CAS PRÉCIS : LE BÂTIMENT P3 11<br />
OPTIMISER UN ESPACE DE TRAVAIL EXISTANT 13<br />
« POUR SAVOIR OÙ L'ON VA, MIEUX VAUT SAVOIR D'OÙ L’ON VIENT... » 13<br />
PROVOCATION 13<br />
SITUATIONS DE TRAVAIL 14<br />
FOCUS ON : « WARM UP, COOL DOWN » 15<br />
ESPACE ÉVOLUTIF 15<br />
LA COULEUR : SON RÔLE DANS LE TERTIAIRE 17<br />
LA COULEUR N’EST PAS TRAITÉE À SA JUSTE VALEUR 17<br />
CAS PRÉCIS : LE PROJET JUPITER 18<br />
ÉCONOMIQUE, ESTHÉTIQUE ET CONFORTABLE 19<br />
L’ÉCOUTE DU CLIENT 20<br />
COMMENT CRÉER UNE PALETTE DE COULEURS ? 21<br />
CONTACTS 23
QUE FAIRE D’UN BÂTIMENT VACANT EN ÎLE DE FRANCE ?<br />
Introduction<br />
• 4<br />
QUELQUES CHIFFRES<br />
INTERPELLANTS<br />
QUE FAIRE D’UN BÂTIMENT VACANT EN ÎLE DE FRANCE ?<br />
millions<br />
de mètres<br />
carrés sont<br />
disponibles en<br />
Île de <strong>France</strong> .<br />
LE MODERNISER, LE TRANSFORMER :<br />
taux moyen<br />
de bureaux<br />
vacants en Île<br />
de <strong>France</strong>.<br />
de bâtiments<br />
vacants en plus<br />
entre 2012 et<br />
2013.<br />
en commerces ?<br />
des entreprises<br />
parisiennes de<br />
plus de 500<br />
salariés sont<br />
prêtes à migrer<br />
en banlieue.<br />
en bureaux ?<br />
m2 sont<br />
disponibles<br />
depuis plus de<br />
4 ans en Île de<br />
<strong>France</strong>.<br />
en logements ?
5 •<br />
CHARLES TATHAM<br />
Tour d’horizon du marché actuel<br />
LE MARCHÉ DE BUREAUX EN ÎLE DE FRANCE<br />
de transactions<br />
en moins sur la<br />
moyenne des<br />
transactions<br />
depuis 2004.<br />
millions de mètres<br />
carrés de bureaux<br />
en Île de <strong>France</strong>, il<br />
s’agit du plus grand<br />
parc européen.<br />
transactions<br />
en 2014, pour<br />
1,7 millions de<br />
mètres carrés<br />
transactions<br />
en 2013, pour<br />
2,1 millions de<br />
mètres carrés<br />
On observe une baisse des transactions sur le marché en Île de <strong>France</strong>, mais les grandes transactions<br />
reviennent...<br />
CONSTRUCTION DU NEUF EN ÎLE DE FRANCE<br />
<strong>En</strong>tre 0,5 et 1,2 millions de mètres carrés par an<br />
concernent la construction de bureaux neufs en Île<br />
de <strong>France</strong>.<br />
La commercialisation des bâtiments neufs est plus<br />
rapide que celle des bâtiments existants. Et pour<br />
cause, les clients préfèrent le neuf car il est mis aux<br />
normes, il y a moins de frais qu’une remise en état.<br />
Cependant on observe une offre de bureaux trop<br />
importante en Île de <strong>France</strong> (cf. taux de vacance) alors<br />
qu’il y a parallèlement une pénurie de logements :<br />
Faut-il penser à transformer les bureaux en<br />
logements ?<br />
LE MARCHÉ DE BUREAUX EN PROVINCE<br />
1<br />
,1 million de mètres carrés sont placés (location<br />
ou vente) sur l’ensemble des grandes villes, en une<br />
année.<br />
Un immeuble neuf de 5,000 m² à Nantes représente 5<br />
% du marché annuel et 10 % de la construction neuve.<br />
S’agit-il des mêmes produits qu’en Île de <strong>France</strong> ?<br />
Le coût du mètre carré est beaucoup moins élevé<br />
en province. La valeur moyenne de première main<br />
en région est de 153€/m2/an, contre 330€/m2/an à<br />
Paris. <strong>De</strong> plus, la climatisation et le chauffage n’ont pas<br />
la même importance selon les villes. Il y a notamment<br />
une différence sur ces domaines entre Lille et Nice.<br />
Est-ce les mêmes besoins ?<br />
Les commerces restent le moteur de l’activité en<br />
région, alors qu’en Île de <strong>France</strong> il s’agit des bureaux.<br />
Mais les bureaux à côté des Gares TGV sont-ils adaptés<br />
pour les habitants locaux ou pour les visiteurs ?<br />
Par exemple, il faut savoir qu’il y a un nombre plus<br />
important d’utilisateurs publiques/para-publiques en<br />
province.<br />
Y’a t’il plus d’innovation possible / nécessaire ?<br />
<strong>En</strong> province, les contraintes architecturales sont<br />
moins importantes que dans la capitale.<br />
Il apparait comme un devoir de se démarquer : il faut<br />
mettre en valeur des caractéristiques spécifiques du<br />
bâtiment (autre que le concierge) : les couleurs, les<br />
matériaux, …<br />
Par exemple, veillez à éviter les mètres carrés de<br />
moquette bleue, c’est une couleur beaucoup trop<br />
récurente dans les bureaux. Pensez originalité !
CHARLES TATHAM<br />
Tour d’horizon du marché actuel<br />
• 6<br />
CHANGEMENT DU PAYSAGE<br />
L’obsolescence du parc :<br />
500.000 m² de bureaux sont vacants depuis plus<br />
de 4 ans car ils ne répondent pas au mantra des<br />
besoins des utilisateurs, à savoir «How Many ? How<br />
Much ? Where ? When ?»<br />
<strong>De</strong> plus, les nouvelles réglementations comme la<br />
norme BBC (Bâtiments Basse Consommation) ou la loi<br />
Duflot imposent un assainissement du parc immobilier<br />
français, mais c’est un processus lent. C’est aussi une<br />
des raisons du taux de vacance important.<br />
Les besoins des marchés changent :<br />
Adapter les services aux besoins des clients divers,<br />
par exemple :<br />
EHPAD (Établissement d’Hébergement pour<br />
Personnes Âgées Dépendantes) : pour pouvoir<br />
s’adapter aux utilisateurs, cela implique la présence<br />
de métros/bus ou de parking, aussi bien pour la<br />
mobilité des occupants que pour faciliter l’accés aux<br />
visiteurs.<br />
Résidences étudiants : la mobilité importante de cette<br />
cible implique également la présence de transports<br />
en commun à proximité, également de parking.<br />
Hôtellerie : besoins manifestes<br />
Habitation : changement de localisation, exemple de<br />
Massy.<br />
CHANGEMENT DE NOS HABITUDES<br />
T ravailler<br />
<strong>De</strong>puis plusieurs années, on intégre les espaces<br />
ouverts (open-space) dans les entreprises. Cela<br />
apporte un gain de place et favorise la communication.<br />
On observe aussi une densification du nomadisme :<br />
de plus en plus d’employés sont amenés à travailler<br />
de chez eux, où voyagent beaucoup.<br />
Acheter<br />
Avec l’arrivée du e-commerce, on constate une<br />
évolution de l’acte de d’achat et du nombre de<br />
cyberacheteur (32,6 millions en 2013 contre 25,1<br />
millions en 2010).<br />
La tendance est également aux « Showrooms », ils<br />
permettent d’exposer les produits pour que le clients<br />
puissent voir/tester avant d’acheter.<br />
Le «drive» est aussi une façon de consommer<br />
qui poursuit son ascension (l’augmentation des<br />
Grandes Surfaces «drive» ces dernières années est<br />
impressionnante). Après commande sur internet ou<br />
par téléphone, le retrait des achats se fait en point<br />
fixe. Cela permet au client un gain de temps.<br />
Il y a également les livraisons à domicile : après achat<br />
en magasin, en ligne ou par téléphone. Cela facilite le<br />
transport des achats pour le client.<br />
Vieillir<br />
Maisons de vieilliesse : Le changement de<br />
consommation, la sophistication des moyens de<br />
communication et la réorganisation des villes<br />
demandent une évolution adaptée. Ces changements<br />
d’habitudes doivent aussi faire évoluer les façons<br />
de penser à l’habitat et l’architecture de manière<br />
générale.
7 •<br />
CHARLES TATHAM<br />
Tour d’horizon du marché actuel<br />
SOLUTIONS MIRACLES ?<br />
Pas de solutions miracles !<br />
L’important c’est de se démarquer et de prendre en<br />
compte son environnement pour s’adapter au mieux.<br />
Il ne s’agit pas de se dire «moi aussi je fais comme ça»<br />
pour avoir le même succès que son concurrent, en<br />
effet la stratégie « me too » est vouée à l’echec.<br />
Albert Einstein disait « La folie, c’est se comporter<br />
de la même manière et s’attendre à un résultat<br />
différent »<br />
COMMENT VOUS DIFFÉRENCIER ?<br />
Pour pouvoir se démarquer des millions de mètres<br />
carrés de moquette bleue qui sont déjà présents<br />
sur le marché, il faut rendre les lieux mémorables,<br />
d’une façon ou d’une autre, afin que les visiteurs ne<br />
l’oublient pas.<br />
• Imaginer des accroches visuelles qui permettront<br />
aux visiteurs de se rappeler des lieux.<br />
• Innover dans la façon de présenter les surfaces,<br />
donner des idées aux futurs utilisateurs en<br />
proposant des matériaux et du mobilier. Se servir<br />
du lieu comme un Showroom et aider le client à<br />
s’y projetter.<br />
À votre avis, les utilisateurs suivent ou devancent ?<br />
Exemple // L’ancien siège de l’UMP (rue la Boétie)<br />
accueille depuis juin 2014 une pépinière de jeunes<br />
entreprises innovantes. Le «village de l’innovation»<br />
peux accueillir une centaine d’entreprises qui<br />
bénéficient d’un loyer deux fois moins cher que la<br />
moyenne du quartier avec de nombreux services en<br />
sus (salles de réunions, installations informatiques,<br />
circuits d’aides au financement...). Le propriétaire a<br />
su faire évoluer l’image de son bâtiment pour attirer<br />
de nouveaux clients.<br />
LES FREINS<br />
La localisation : Il faut savoir observer son<br />
environnement et se poser les bonnes questions.<br />
Si l’activité primaire ne fonctionne plus correctement<br />
dans l’environnement géographique, qu’est ce qui<br />
fonctionne actuellement ?<br />
Les fonds : Les nouveaux acteurs économiques<br />
ont une mentalité différente. Exemple // Xavier<br />
Neel souhaite donner un second souffle à la Halle<br />
Freyssinet, transformant le bâtiment des années 1930<br />
(Halle du service messageries de la Gare d’Austerlitz)<br />
en incubateur d’entreprises innovantes : « le plus<br />
grand du monde ».<br />
L’urbanisme : Les limitations et contraintes ouvrent<br />
forcément d’autres options. Il faut alors être créatif et<br />
imaginer des solutions pour s’adapter aux contraintes.<br />
La réglementation : Impossible d’y échapper, les<br />
lois et réglementations concernant la remise en état<br />
du parc immobilier en <strong>France</strong> sont de plus en plus<br />
drastiques.<br />
La fiscalité : Si la redevance rend un projet impossible,<br />
faites autre chose. Les solutions sont multiples.
JUAN LUIS BRICEÑO<br />
Les potentialités d’un immeuble vide<br />
• 8<br />
UN CHANGEMENT DE PARADIGME<br />
« Emptiness has the possibility of being filled »<br />
La concurrence est<br />
très forte. Il est<br />
fondamentale de<br />
changer la façon de<br />
réagir afin de profiter de<br />
ces changements plutôt<br />
que d’en être victime.<br />
Leurs particularités font leurs valeurs ajoutées : des<br />
éléments propres à eux, uniques et singuliers. Comme<br />
des pièces d’un « puzzle ».<br />
Considérer un bâtiment exclusivement par l’activité<br />
qu’il servait ou pour laquelle il avait été conçu peux<br />
devenir LE premier obstacle pour trouver une solution<br />
adaptée. Alors un nouveau paradigme est nécessaire.<br />
Les bâtiments ont des particularités de conception,<br />
servant l’activité pour laquelle ils ont été conçus.<br />
CONSIDÉRATION DE L’EXISTANT ET ÉVALUATION DU POTENTIEL<br />
Les atouts d’un bâtiment, tant ses aspects généraux<br />
que ses caractéristiques physiques (hauteur sous<br />
plafond, surface, distance entre piliers…), tout comme<br />
comme son caractère et ce qu’il dégage (luminosité,<br />
confort, couleurs, échelle…) sont des éléments à<br />
considérer au moment d’analyser la potentialité d’un<br />
bâtiment.<br />
Il faut les envisager d’un autre point de vue :<br />
« Comment peut-on s’en servir pour une autre<br />
activité ? », considérant que l’activité de base n’a plus<br />
assez de demande ou que le marché est déjà saturé.<br />
Il faut donc imaginer la diversité et toutes les<br />
possibilités qui pourraient servir à réutiliser le<br />
bâtiment.<br />
Les questions principales à se poser :<br />
• Qu’est-ce que ce bâtiment apporte à la demande<br />
actuelle ?<br />
• Comment peut-on profiter de cette situation<br />
? (Penser à la surface, à l’environnement, aux<br />
particularités,…)
9 •<br />
JUAN LUIS BRICEÑO<br />
Les potentialités d’un immeuble vide<br />
LA DIVERSIFICATION DES ACTIVITÉS DANS LE BÂTIMENT<br />
La considération des besoins du marché,<br />
l’expérimentation sur les lieux, pourront aussi aider à<br />
prendre des décisions et diriger les actions que Bush<br />
Architecture pourrait mettre en place<br />
Les questions posées auparavant deviennent alors<br />
les outils qui permettront le changement.<br />
L’exercice de réorganisation autour des ces éléments<br />
sera la base des idées de Bush Architecture concernant<br />
l’évolution du bâtiment.<br />
C’est la clef de la démarche !<br />
Autre point essentiel à considérer : la territorialisation<br />
du bâtiment autant que son contexte.<br />
La localisation peut devenir une source d’information<br />
et de solution :<br />
• Ou est-on ?<br />
• À proximité de quoi ?<br />
• Qui sont nos voisins ?<br />
• <strong>Que</strong>ls sont les domaines d’activités environnants<br />
?<br />
• Est-ce qu’il manque quelque chose autour de<br />
nous ?<br />
• Comment palier aux besoins existants ou en créer<br />
de nouveaux ?<br />
ESPACE ÉVOLUTIF ET ADAPTABLE AUX MARCHÉS<br />
Le monde actuel est en mouvement constant,<br />
parfois à une vitesse qui dépasse notre capacité<br />
de réponse.Les entreprises ont souvent une vision<br />
claire de leurs objectifs, à court et moyen terme, mais<br />
parfois le marché, compétitif, oblige à reconsidérer<br />
les objectifs et à réagir plus rapidement.<br />
Il faut donc anticiper, permettre au bâtiment des<br />
changements et des évolutions.<br />
Il est important de ne pas seulement répondre aux<br />
besoins du moment, mais de prévoir dans cette<br />
nouvelle préconception, la possibilité de s’adapter<br />
aux changements futurs et à évoluer.
JUAN LUIS BRICEÑO<br />
Les potentialités d’un immeuble vide<br />
• 10<br />
ORGANISATION SPATIALE, FLUX, INTERRELATIONS :<br />
ENTRE ACTIVITÉS DANS LES MÊMES ESPACES<br />
Aujourd’hui, les cahiers des charges des architectes<br />
sont définis notamment en termes de surface, de<br />
personnel, de nombre de bureaux. Or, de nombreux<br />
autres éléments sont à considérer dans un programme<br />
de réorganisation de bâtiment : entre autre la façon<br />
d’organiser les espaces selon leurs fonctions, de<br />
penser aux flux de personnel dans le bâtiment,<br />
surtout en ce qui concerne les espaces centraux ou<br />
de transitions (source de richesse dans l’entreprise<br />
car ils permettent échanges et interactions). Dans un<br />
monde qui évolue sans cesse, les espaces de flux euxmêmes<br />
sont primordiaux et productifs, créant de la<br />
valeur.<br />
Ces espaces constituent une possibilité de croissance,<br />
d’adaptabilité : on appelle ça des zones « tampons ».<br />
L’IDENTITÉ DU BÂTIMENT: UN LIEU DE VIE<br />
Lorsqu’il s’agit de mettre en avant le potentiel d’un<br />
bâtiment vide, il est important de :<br />
• Répondre aux besoins spécifiques, au delà de<br />
remplir des cahiers des charges.<br />
• Répondre à une identité, une marque, un esprit,<br />
une vision collective.<br />
mais surtout il doit devenir un véritable lieu de vie.<br />
Un espace fonctionnel, efficace, faisant partie d’une<br />
totalité, représentant un lieu productif et adapté au<br />
locataire.<br />
Le bâtiment doit devenir plus que la somme de<br />
différentes pièces, il doit être une entité consolidée,
11 •<br />
JUAN LUIS BRICEÑO<br />
Les potentialités d’un immeuble vide<br />
La localisation du bâtiment est une ressource précieuse. Cas précis :<br />
LE BÂTIMENT P3<br />
5.000m2 de bureaux 10.000m2 d’entrepôts<br />
Contexte :<br />
Le bâtiment constitué de 5.000m2 de bureaux et 10.000m2 d’entrepôts.<br />
Il dispose d’une bonne accessibilité, d’une luminosité impressionnante dans les bureaux, d’un grand<br />
entrepôt avec une hauteur remarquable, de zones de circulation et d’espaces communs importants, d’une<br />
lisibilité et d’une compréhension du bâtiment grâce à sa centralité,...<br />
Problème :<br />
Le bâtiment est vide depuis plus de 2 ans.<br />
Tous les éléments sités constituent une particularité par rapport aux offres immobilières du même acabit.<br />
C’est sur ces caractéristiques qu’il faut s’appuyer pour repenser le bâtiment (bureaux et entrepôts).<br />
Il faut optimiser les ressources du bâtiment !<br />
TERRITORIALISATION DES ACTIVITÉS ET DE LEUR IMPLANTATION<br />
La localisation du bâtiment est une ressource<br />
précieuse.<br />
Celui-ci possède une accessibilité et une connexion<br />
aux réseaux de transports remarquable : proximité<br />
des aéroports, proximité de Paris intramuros.<br />
Cela a permis de considérer des options en fonction<br />
des activités exclusives dues à cette localisation.
JUAN LUIS BRICEÑO<br />
Les potentialités d’un immeuble vide<br />
• 12<br />
PENSER «OUTSIDE THE BOX»<br />
Cas précis :<br />
LE BÂTIMENT P3<br />
Il ne s’agit plus simplement d’un bâtiment de<br />
bureaux avec entrepôt – pour lequel la concurrence<br />
est très large, mais d’un bâtiment capable d’accueillir<br />
un centre de formation dans le domaine de<br />
l’aéronautique, grâce à sa localisation.<br />
Avec toutes ces informations, il faut penser<br />
autrement : « outside the box ».<br />
L’exercice est de :<br />
- Considérer les atouts et les enjeux simultanément,<br />
- Les essayer dans des conditions particulières et<br />
propres au bâtiment<br />
Autre aspect particulièrement important pour<br />
l’adaptation d’un bâtiment lorsqu’il est vide : une<br />
bonne compréhension des ressources économiques.<br />
Réflechissez à l’optimisation énergétique et son<br />
amortissement d’investissement à long terme.<br />
La rentabilité doit être pensée en considérant les<br />
risques de « vacuité » plus importants qu’auparavant<br />
et la concurrence accrue de bâtiment vide.<br />
Il est important de penser à long terme pour mieux<br />
rentabiliser.<br />
Après avoir vérifié si l’idée rentrait dans la boite, il<br />
faut la mettre en application.<br />
Pour le cas présent, il s’agit de proposer une nouvelle<br />
activité dans un bâtiment déjà existant et dont<br />
l’activité initiale n’a rien à voir.<br />
Les caractéristiques du bâtiment (accessibilité,<br />
organisation, luminosité, présence d’un espace<br />
entrepôt et surtout environnement proche de<br />
l’aeroport) ont permis de repenser le bâtiment :<br />
Un centre de formation aéronautique avec<br />
notamment des simulateurs dans l’espace<br />
«entrepôt» actuel.<br />
Une nouvelle offre est possible :<br />
D’anciens bureaux et entrepôt vers un centre<br />
de formation : un vrai lieu pour le locataire, son<br />
bâtiment !<br />
Cette idée offre alors une nouvelle possibilité de<br />
rentrer sur un marché encore inexploité par le<br />
bâtiment en question, donnant lieu à une position<br />
beaucoup plus compétitive.
13 •<br />
KARINE PELLET RYAN<br />
Optimiser un espace de travail existant<br />
« POUR SAVOIR OÙ L'ON VA, MIEUX VAUT SAVOIR D'OÙ L’ON VIENT... »<br />
Robert Propst, l’inventeur de l’« Action Office », a<br />
consacré sa vie à se poser une question :<br />
« QUEL EST L’ELEMENT ESSENTIEL POUR OPTIMISER<br />
L’ESPACE DE TRAVAIL ? »<br />
L’espace est souvent sous-employé : 50% des postes<br />
de travail sont quotidiennement vides en Île de<br />
<strong>France</strong>, tout comme les immenses salles de réunion<br />
à peine utilisées.<br />
La forme ?<br />
Les mètres carrés ?<br />
Le budget ?<br />
Le facteur humain ?<br />
Le point essentiel est la façon dont les gens vont<br />
utiliser l’espace, pas la nature de ce dernier.<br />
On appréhende l’espace à partir du facteur humain et<br />
la gestion des interactions au sein de l’espace, pour<br />
l’optimiser au mieux.<br />
Un grand nombre de gestionnaires de parc immobilier<br />
se concentrent sur le coût/m2 ou par employé, alors<br />
que la productivité est autant une question de revenu<br />
que de coût.<br />
Certains bâtiments n’attirent plus. C’est un fait. Investir<br />
dans un environnement de travail plus motivant,<br />
attirant, peut favoriser les individus et l’organisation.<br />
Cela peut augmenter les prises de décision, améliorer<br />
les relations avec les clients, faire tomber les barrières<br />
et donner une flexibilité.<br />
Souvent les entreprises manquent de données<br />
quantitatives pour gérer au mieux ces mètres carrés,<br />
alors qu’une approche plus qualitative de l’espace<br />
vivant au service d’une organisation évolutive est<br />
fondamentale.<br />
Une stratégie efficace peut influencer la productivité<br />
de l’entreprise en encourageant les interactions,<br />
la collaboration, l’implication des employés et la<br />
croissance.<br />
PROVOCATIONS<br />
Qualitatif ne signifie pas « céder au dernier concept<br />
à la mode ».<br />
mon hall, ce sera un espace collaboratif ». Le dernier<br />
concept à la mode n’est pas pour vous !<br />
Pour se différencier, attirer, on peut se dire : « j’ai<br />
une idée géniale, je vais mettre une Citröen 2CH dans
KARINE PELLET RYAN<br />
Optimiser un espace de travail existant<br />
• 14<br />
Un toboggan dans le hall d’accueil ou bien le bureau<br />
le plus long du monde sont-ils nécessaires pour attirer<br />
les bonnes personnes et garder les entreprises pour<br />
un bailleur ?<br />
On ne peut pas appliquer une formule formatée<br />
(ex: mettre des kilomètres de bureaux et un espace<br />
collaboratif au hasard qui ne sera pas en adéquation<br />
avec la culture et les spécificités de l’entreprise n’est<br />
pas une solution.)<br />
Il s’agit d’apporter des solutions, les bons outils de<br />
travail : créer un espace tertiaire autour de l’entreprise,<br />
de sa culture, pour favoriser sa croissance, en ayant<br />
une approche rationnelle en fonction des situations<br />
de travail d’aujourd’hui, plus complexes qu’autrefois.<br />
SITUATIONS DE TRAVAIL<br />
D<br />
’après une étude menée pendant deux ans, à<br />
échelle mondiale, différents modes de travail liés à<br />
des comportements ont été analysés. 2900 situations<br />
ont été observées in vivo, en analysant les résultats<br />
on les a réduit à 10 modes de travail différents que<br />
vous pouvez observez sur les images ci-dessous :<br />
Il apparait que répondre rationnellement à ces<br />
situations permet un gain de productivité, une<br />
optimisation de l’espace et un meilleur confort.<br />
7 modes concernent des espaces de co-working :<br />
3 autres concernent des espaces individuels :
15 •<br />
KARINE PELLET RYAN<br />
Optimiser un espace de travail existant<br />
FOCUS ON : « WARM UP, COOL DOWN »<br />
Arrêtons-nous sur un situation particulière :<br />
La porte de la salle de réunion a des effets magiques:<br />
l'introverti développe ses idées à l'extérieur et se<br />
tait en groupe. Elle provoque également une réelle<br />
amnésie prouvée par les psychologues. Une bonne<br />
partie des informations données en présentation<br />
s'évaporent s'il n'y a pas de zone aménagée comme<br />
sur la photo ci-aprés, peu coûteuse, pour faire<br />
transition et laisser une empreinte dans le cerveau<br />
de chacun.<br />
« Warm Up, Cool down » :<br />
Zone intermédiaire, à l’entrée de la salle de réunion.<br />
Sas de compression / décompression.<br />
<strong>De</strong> nombreuses interactions très riches y ont lieu.<br />
ESPACE ÉVOLUTIF<br />
Un espace doit toujours évoluer, il est toujours<br />
imparfait, incomplet, instable car vivant : c’est ce<br />
qu’on appelle le « Living Office ».<br />
<strong>En</strong> créant des zones de travail en fonction des<br />
spécificités, des tâches, en valorisant les interactions,<br />
on ne raisonne plus en postes de travail mais en<br />
nombre d’assises et en zones d‘échanges.<br />
Ci-dessous, une même surface qui accommodait 129<br />
personnes sur le plan de gauche, peut en accueillir<br />
jusqu’à 240 sur le plan de droite, tout en respectant<br />
le confort de l’usager.<br />
Quoique vous fassiez, pensez toujours aux personnes qui vont utiliser l’espace.
KARINE PELLET RYAN<br />
Optimiser un espace de travail existant<br />
• 16<br />
Il est nécessaire de prendre en compte l’environnement<br />
de travail des usagers et de l’optimiser au mieux, en<br />
fonction des besoins généraux et particuliers.<br />
Cela afin d’accroître la productivité au sein de<br />
l’entreprise, et tant d’autres choses…<br />
Optimisez les mètres carrés, rendez l’espace flexible<br />
et évolutif, mais surtout respectueux du confort des<br />
personnes qui l’utiliseront.<br />
«You don’t get an office, you get a pants.»<br />
L’architecte, l’aménageur, le facility manager, le<br />
bailleur ont une responsabilité immense : en créant<br />
un aménagement stratégique où le facteur humain est<br />
pris en compte, vous créerez un cercle vertueux, un<br />
véritable équilibre dynamique entre profit, individu,<br />
groupe et passion pour le plus grand bénéfice de tous.<br />
L’environnement de travail affecte directement<br />
l’entreprise, ses finances, son fonctionnement, son<br />
capital humain.<br />
Traitez vos espaces comme un living office, vous<br />
garderez vos locataires, l’entreprise gardera ses bons<br />
éléments et s’épanouira plus.<br />
Prospérité
17 •<br />
MARGARET MORZADEC<br />
La couleur : son rôle dans le tertiaire<br />
LA COULEUR N’EST PAS TRAITÉE À SA JUSTE VALEUR<br />
L<br />
’importance de l’utilisation de la couleur et son<br />
rôle dans le tertiaire ont souvent été traitées<br />
dans le passé avec dérision, allant même jusqu’à la<br />
condescendance : souvent perçues comme réservée<br />
« aux filles».<br />
Un employé passe en moyenne 43,8h au travail.<br />
D’après les recherches menées, la plupart des<br />
employées préfèrent travailler dans une ambiance<br />
avec plus de couleur.<br />
Mais tout comme le passage de la télé noir & blanc à<br />
l’écran couleur dans les années 50, aujourd’hui il est<br />
évident que les esprits ont changé et le monde n’est<br />
plus uniquement noir et blanc !<br />
Pourtant 68% des bureaux sont blancs !<br />
Donc il apparaît indispensable de repenser les<br />
intérieurs et de les adapter, afin de leur donner des<br />
touches colorées pour améliorer la productivité, le<br />
confort et la motivation des employés.<br />
<strong>De</strong> récentes recherches scientifiques ont démontré<br />
que les trois facteurs les plus importants, ayant une<br />
influence sur la productivité des employés, sont liés<br />
aux caractéristiques physiques de l’environnement de<br />
travail :<br />
• « bruit » (71%),<br />
• « air ambiant » (20%)<br />
• « lumière/éclairage » (9%)<br />
Les couleurs aussi ont une influence, notamment sur :<br />
• Notre productivité<br />
• Notre humeur<br />
• Notre motivation
MARGARET MORZADEC<br />
La couleur : son rôle dans le tertiaire<br />
• 18<br />
Bush, a emboité le pas de grands groupes « corporate<br />
» qui commencent à pratiquer la workplace strategy,<br />
en pensant que l’utilisation de la couleur est aussi<br />
importante sur le lieu de travail qu’à la maison.<br />
<strong>De</strong>puis plusieurs années, Bush propose, en sus de ses<br />
services traditionnels d’Architecture et Gestion de<br />
Projets, un service de Consultation Couleur sur tous<br />
ses projets.<br />
Une palette de couleur sur mesure est créée, et des<br />
options d’association de couleurs sont proposées<br />
au client, à la fois sur des projets résidentiels,<br />
commerciaux ou tertiaires.<br />
Le conseil de Bush dans ce domaine s’exprime aussi<br />
bien en intérieur qu’en extérieur.<br />
• <strong>En</strong> intérieur, il s’agit du choix des couleurs<br />
murales, des teintes de revêtements du sol, ou de<br />
la sélection du mobilier.<br />
• <strong>En</strong> extérieur, cela peut être la couleur des murs, le<br />
bardage, aluminium, etc.<br />
Cas précis :<br />
PROJET JUPITER<br />
Palette de couleurs proposée pour Le Hall d’accueil<br />
Avant<br />
Après
19 •<br />
MARGARET MORZADEC<br />
La couleur : son rôle dans le tertiaire<br />
ÉCONOMIQUE, ESTHÉTIQUE ET CONFORTABLE<br />
Une idée reçue persiste dans le monde du bâtiment<br />
: la couleur est un luxe, elle coûte cher. FAUX !<br />
Il ne coûte pas plus cher de rajouter de la couleur<br />
sur deux ou trois murs, plutôt que de peindre tous<br />
Cas précis :<br />
PROJET EUROSTAR<br />
les murs en blanc. <strong>De</strong> plus, il est toujours possible de<br />
repeindre ces murs quelques années après, tout en<br />
gardant les autres murs blancs, pour rajeunir un peu<br />
l’ambiance.<br />
• La couleur rend l’environnement plus agréable.<br />
• Elle inspire, donne de l’imagination, de la personnalité<br />
• Elle permet de créer un espace unique et propre à l’image de l’entreprise et de ses usagers.<br />
PROJET P3<br />
Avant<br />
Après
MARGARET MORZADEC<br />
La couleur : son rôle dans le tertiaire<br />
• 20<br />
Tant qu’un bâtiment n’a pas de locataire :<br />
• La palette de couleur reste neutre<br />
• L’architecture de la structure est mise en avant,<br />
l’objectif étant de la rendre plus attrayante<br />
Tout cela permet aux futurs locataires de se projeter<br />
plus facilement. On pourrait comparer cela au « Home<br />
Staging » pour l’immobilier des particuliers.<br />
L’ÉCOUTE DU CLIENT<br />
Bush livre un produit fini, avec les couleurs<br />
correspondantes à la « Corporate Identity » du<br />
client.<br />
La concurrence est rude, l’image sert à se démarquer!<br />
bureau n’auront pas les mêmes palettes.<br />
Aussi, dans chacun de ces exemples, selon l’image<br />
de l’entreprise et de sa cible, les palettes évoluent<br />
différemment.<br />
La nature du projet influence aussi le choix de<br />
couleurs : un commerce, un hôpital, un hôtel et un<br />
Pour élaborer une palette il faut :<br />
- Assimiler le Corporate Branding<br />
(logo, slogan, image de l’entreprise)<br />
- Comprendre la fonction de l’espace<br />
- Connaître l’utilisateur de l’espace<br />
(fonctions et besoins)
21 •<br />
MARGARET MORZADEC<br />
La couleur : son rôle dans le tertiaire<br />
La couleur est importante dans les pièces communes:<br />
• l’accueil ou la réception, qui donne une première<br />
impression de l’entreprise aux clients et<br />
partenaires,<br />
• les couloirs et lieux de circulation, les lieux de<br />
repos, les salles de réunion.<br />
La couleur est vraiment très importante : c’est un<br />
vecteur de communication, un message non-verbal<br />
en quelque sorte.<br />
Les couleurs « tendances » sont préconisées, elles<br />
montrent l’ouverture d’esprit.<br />
COMMENT CRÉER UNE PALETTE DE COULEURS ?<br />
Dans un espace de vie, bureau COLOURS ou maison, la PALETTE<br />
Le choix des tonalités est donc tout aussi important.<br />
répartition des couleurs va rythmer l’ambiance.<br />
EUROSTAR<br />
C’est<br />
LILLE<br />
ce que qu’on appelle la distribution stratégique.<br />
HAGUE BLUE<br />
(30)<br />
WIMBOURNE<br />
WHITE<br />
(239)<br />
LAMP ROOM GRAY<br />
(88)<br />
CORNFORTH WHITE<br />
(228)<br />
STONE BLUE<br />
(86)<br />
CABBAGE WHITE<br />
(269)<br />
PLUMMETT<br />
(272)<br />
BLAZER<br />
(212)<br />
BABOUCHE<br />
(223)<br />
« Il n’y a pas de bonne ou mauvaise couleur ! Il n’y a que des mauvaises associations de couleurs »<br />
HAGUE BLUE<br />
(30)<br />
DRAWING<br />
ROOM BLUE<br />
(253)<br />
BLAZER<br />
(212)<br />
CHARLOTTE’S<br />
LOCKS<br />
(268)<br />
BABOUCHE<br />
(223)<br />
PAVILION BLUE<br />
(252)<br />
PAVILION GRAY<br />
(242)<br />
PLUMMETT<br />
(272)<br />
STONE BLUE<br />
(86)<br />
PARMA GRAY<br />
(27)<br />
CABBAGE WHITE<br />
(269)<br />
WIMBOURNE<br />
WHITE<br />
(239)<br />
HAGUE BLUE<br />
(30)<br />
DRAWING<br />
ROOM BLUE<br />
(253)<br />
STONE BLUE<br />
(86)<br />
PLUMMETT<br />
(272)<br />
PARMA GRAY<br />
(27)<br />
CABBAGE WHITE<br />
(269)<br />
WIMBOURNE<br />
WHITE<br />
(239)<br />
PAVILION BLUE<br />
(252)<br />
PAVILION GRAY<br />
(242)<br />
BABOUCHE<br />
(223)<br />
CHARLOTTE’S<br />
LOCKS<br />
(268)<br />
BLAZER<br />
(212)
QUE FAIRE D’UN BÂTIMENT VACANT EN ÎLE DE FRANCE ?<br />
Nos intervenants<br />
• 22<br />
SI VOUS AVEZ DES QUESTIONS, CONTACTEZ-NOUS :<br />
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