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Dessalement de l'eau de mer en utilisant de l'énergie solaire ... - IWRA

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fluctuations saisonnières. Elle influe directem<strong>en</strong>t sur la quantité <strong>de</strong> chaleur reçue par l’eau<br />

dans les tubes placés sur le toit, contribuant ainsi, à l’augm<strong>en</strong>tation <strong>de</strong> sa chaleur s<strong>en</strong>sible. Cet<br />

apport d’énergie se manifeste par l’int<strong>en</strong>sification <strong>de</strong> l’humidification <strong>de</strong> l’air par une<br />

évaporation <strong>de</strong> l’eau au niveau <strong>de</strong> l’évaporateur 2. Cet <strong>en</strong>richissem<strong>en</strong>t, voire cette saturation<br />

<strong>de</strong> l’air est à exploiter par la mise <strong>en</strong> circulation d’une eau <strong>de</strong> <strong>mer</strong> <strong>de</strong> plus <strong>en</strong> plus froi<strong>de</strong> dans<br />

le con<strong>de</strong>nseur, afin <strong>de</strong> r<strong>en</strong>tabiliser l’installation. Le débit du con<strong>de</strong>nsât avec la puissance <strong>de</strong><br />

l’<strong>en</strong>soleillem<strong>en</strong>t reçue (fig.12.a) sont <strong>en</strong> parfait accord. Il <strong>en</strong> découle que le débit d’eau douce<br />

(con<strong>de</strong>nsât) atteint son maximum dans l’intervalle <strong>de</strong> 08:00 à 18:00 h lorsque il fait jour et il<br />

est presque nu la nuit.<br />

La variation saisonnière <strong>de</strong> la température <strong>de</strong> l’air humi<strong>de</strong> à l’intérieur <strong>de</strong> la serre est<br />

fortem<strong>en</strong>t liée aux conditions ambiantes d’une part et à la performance effective <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux<br />

évaporateurs d’autre part. Pour <strong>de</strong>s températures croissantes, on note une augm<strong>en</strong>tation <strong>de</strong> la<br />

température <strong>de</strong> saturation, paramètre clé conditionnant la con<strong>de</strong>nsation. Le profil <strong>de</strong> la<br />

variation du débit du con<strong>de</strong>nsât avec la température <strong>de</strong> l’air humi<strong>de</strong> est prés<strong>en</strong>té à travers la<br />

fig.12.b. On remarque que la température <strong>de</strong> l’air humi<strong>de</strong> contribue positivem<strong>en</strong>t au flux du<br />

con<strong>de</strong>nsât et que ce <strong>de</strong>rnier atteint son maximum lorsque la température <strong>de</strong> l’air humi<strong>de</strong><br />

atteint son maximum dans l’intervalle <strong>de</strong> 08:00 à 18:00 h.<br />

L’absorption <strong>de</strong> l’énergie <strong>solaire</strong> conduit à une augm<strong>en</strong>tation conséqu<strong>en</strong>te <strong>de</strong> la t<strong>en</strong>sion <strong>de</strong><br />

vapeur d’eau nécessaire à l’humidification <strong>de</strong> l’air traversant l’évaporateur 2. Il <strong>en</strong> découle<br />

que l’humidité relative <strong>de</strong> l’air est une fonction <strong>de</strong> la variation diurne <strong>de</strong> l’int<strong>en</strong>sité du<br />

rayonnem<strong>en</strong>t <strong>solaire</strong>, laquelle atteint quasi simultaném<strong>en</strong>t son maximum dans l’intervalle <strong>de</strong><br />

08:00 à 18:00 h (fig.13.a). En effet, une forte valeur <strong>de</strong> l’humidité relative correspond à une<br />

forte valeur du débit <strong>de</strong> con<strong>de</strong>nsât. Il <strong>en</strong> découle que le débit d’eau douce (con<strong>de</strong>nsât) atteint<br />

son maximum lorsque l’humidité relative atteint son maximum dans l’intervalle <strong>de</strong> 08:00 à<br />

18:00 h lorsque il fait jour et il est presque nul la nuit malgré l’importance <strong>de</strong> l’humidité<br />

relative. De toute évi<strong>de</strong>nce, une diminution <strong>de</strong> l’humidité relative se répercute par une<br />

augm<strong>en</strong>tation conséqu<strong>en</strong>te <strong>de</strong> la quantité <strong>de</strong> gaz non con<strong>de</strong>nsable (air), qui, par sa prés<strong>en</strong>ce,<br />

constitue une barrière sur la paroi du tube du con<strong>de</strong>nseur, désactivant ainsi le phénomène <strong>de</strong><br />

con<strong>de</strong>nsation. Ce qui explique la réduction graduelle du débit du con<strong>de</strong>nsât p<strong>en</strong>dant la nuit.<br />

La comparaison <strong>de</strong> la variation <strong>de</strong> la température <strong>de</strong> l’eau <strong>de</strong> <strong>mer</strong> à l’<strong>en</strong>trée du con<strong>de</strong>nseur<br />

avec le débit du con<strong>de</strong>nsât sont prés<strong>en</strong>tés à travers la fig.13.b. Il <strong>en</strong> découle que la<br />

con<strong>de</strong>nsation <strong>de</strong> la vapeur dans le con<strong>de</strong>nseur s’effectue dans l’intervalle <strong>de</strong> 08:00 à 18:00 h<br />

avec une température moy<strong>en</strong>ne du flui<strong>de</strong> froid (eau <strong>de</strong> <strong>mer</strong>) supérieure à 23°C.<br />

Pour v<strong>en</strong>tiler la serre, la vitesse d’<strong>en</strong>traînem<strong>en</strong>t <strong>de</strong> l’air varie quotidi<strong>en</strong>nem<strong>en</strong>t suivant une<br />

allure prés<strong>en</strong>tée dans la Fig.14. On note qu’elle atteint son maximum dans l’intervalle <strong>de</strong><br />

08:00 à 18:00 h avec une vitesse égale à 7.02 m/s. Les profils du débit <strong>de</strong> con<strong>de</strong>nsât mesuré<br />

sont <strong>en</strong> parfait accord avec ceux <strong>de</strong> la vitesse <strong>de</strong> l’air à l’intérieur <strong>de</strong> la serre. On précise que<br />

cette vitesse est indép<strong>en</strong>dante <strong>de</strong>s conditions météorologiques ambiantes.<br />

4. Conclusion<br />

A la lumière <strong>de</strong>s résultats obt<strong>en</strong>us, on note que l’optimisation du fonctionnem<strong>en</strong>t <strong>de</strong> la<br />

serre doit t<strong>en</strong>ir compte <strong>de</strong> l’ori<strong>en</strong>tation relative <strong>de</strong> la surface <strong>de</strong> cette <strong>de</strong>rnière par rapport à<br />

l’équateur. Elle doit t<strong>en</strong>ir compte égalem<strong>en</strong>t <strong>de</strong> la disposition <strong>de</strong>s tubes installés au plafond,<br />

car le rayonnem<strong>en</strong>t <strong>solaire</strong> joue un rôle crucial dans la con<strong>de</strong>nsation, étant liée directem<strong>en</strong>t à<br />

la température <strong>de</strong> l’air et à l’humidité relative dans la serre. Ces trois paramètres influ<strong>en</strong>t<br />

directem<strong>en</strong>t sur le débit du con<strong>de</strong>nsât qui atteint son maximum dans l’intervalle <strong>de</strong> 08:00 à<br />

18:00 h, lorsque il fait jour. Alors, on propose l’installation <strong>de</strong>s tubes ailetés pour favoriser la

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