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Courses Juniors – Conseils d'entraînement - Geneva Marathon

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<strong>Courses</strong> <strong>Juniors</strong> – <strong>Conseils</strong> d’entraînement<br />

Nouveautés proposées par le Genève <strong>Marathon</strong> for Unicef en 2010, 4 courses de 1km à 3 km<br />

seront à nouveau proposées pour les juniors âgés de 6 à 13 ans. Pour des questions de<br />

sécurité, elles seront organisées sur des parcours balisés et quadrillés par des membres de<br />

l'organisation.<br />

Rendez‐vous le samedi 5 mai 2012 à partir de 15h10 !<br />

Les jeunes de 6 à 13 ans traversent une période critique avec beaucoup de modifications au<br />

niveau du poids, de la taille, de la force, etc. Il faut être vigilant par rapport à leur<br />

entraînement car l’enfant n’est pas un adulte en miniature. En effet, encore en plein<br />

développement de ses capacités, il est nécessaire de développer toutes ses qualités<br />

physiques globalement (motricité, coordination, vitesse, etc.). On préconise alors une<br />

multidisciplinarité jusqu'à 12 ans pour ensuite se fixer sur un sport mieux défini si désiré. La<br />

passion pour un sport donné pourra encore possiblement changer à l'adolescence.<br />

Concernant l’entraînement, il est ainsi conseillé pour les enfants de 6 à 13 ans de multiplier<br />

les expériences sportives (varier un maximum les activités) et de garder un aspect ludique<br />

aux entraînements. Ces derniers réduisent la prise de masse grasse mais augmentent peu la<br />

masse maigre. Ils stimulent aussi la densité minérale de l’os. Sinon, ils n’ont que peu d’effets<br />

sur la capacité cardio‐pulmonaire, mais la performance augmente malgré tout car la<br />

technique s’améliore.<br />

Il faut faire attention au stress thermique que l’entraînement induit chez les enfants: en<br />

effet, ceux‐ci ont une capacité de sudation plus faible (risque de coup de chaleur) et un<br />

rapport surface/poids plus élevé (risque d’hypothermie) que l’adulte, qui les rendent plus<br />

sensibles aux variations de température.<br />

Ainsi, on peut conseiller à un enfant d’aller courir 1 à 2 fois par semaine en plus de ses autres<br />

activités sportives diverses et variées. Il peut faire des sorties en continu entre 10 et 20<br />

minutes ou des séries fractionnées comme des 2x750 m ou 1000m. Il peut aussi faire de<br />

l’interval‐training court : par exemple, 30 secondes d’effort intense (course rapide) suivies<br />

de 30 secondes de footing très léger, le tout pendant 6 minutes ; puis une pause et une<br />

deuxième série. On peut l’écrire 2x6’ : 30’’‐30’’.<br />

Dès 8 ans, on peut commencer des séances de renforcement musculaire courtes et sans<br />

charge, en insistant sur la qualité des mouvements (position du dos, équilibre,…). Vous<br />

trouverez ci‐après quelques exercices faciles à réaliser.


Voici quelques conseils généraux sur l’organisation des entraînements :<br />

Echauffement<br />

Un échauffement est obligatoire avant chaque séance afin de préparer le corps à l’effort qui<br />

va suivre et de minimiser le risque de blessures. Commencez par un footing d’au minimum 5<br />

minutes, faites quelques exercices d’école de course (talons aux fesses, genoux hauts, pas<br />

chassés, pas sautillés,…) suivis de quelques accélérations progressives (pas de sprint, mais<br />

vitesse d’entraînement par exemple) de quelques secondes. Finalement, courrez 1 à 2 fois à<br />

un rythme soutenu sur distance de 100 à 200 mètres.<br />

Récupération<br />

A la fin des séances, ne négligez pas la phase de retour au calme (footing léger ou marche de<br />

minimum 5 minutes), surtout après un entraînement intensif (comme de l’interval‐training).<br />

Il faut encore et surtout impérativement reconstituer les réserves de sucres dans le foie et<br />

les muscles après des entraînements ayant puisé dans ces réserves. Il est capital de boire,<br />

puis d’ingérer des sucres le plus rapidement possible après l’entraînement (jus de fruit,<br />

pâtes, riz,…). Les entraînements à haute intensité (seuil anaérobie et au‐delà) doivent être<br />

séparés d’au moins 48h, ceci permettant la reconstitution complète des réserves.<br />

Affûtage<br />

On parle d’affûtage lorsque l’on réduit progressivement la charge d’entraînement pendant<br />

une période variable de temps, le but étant de réduire le stress physiologique et<br />

psychologique de l’entraînement afin d’optimiser la performance lors de la compétition. Par<br />

exemple, lors de la semaine précédant une course, il vous faudra réduire la fatigue sans<br />

compromettre l’aptitude. Pour ce faire, on maintient l’intensité et le nombre des<br />

entraînements, mais on réduit considérablement le volume (de 60 à 90%).


Renforcement musculaire<br />

Courir met à rude épreuve votre appareil loco‐moteur, vos articulations en particulier. Un renforcement des<br />

structures impliquées va permettre de réduire les contraintes articulaires, de diminuer le risque de blessure et<br />

d’améliorer l’économie de course. Une tenue de corps (musculature posturale) améliorée et un gainage<br />

abdominal optimal permettent de réduire les mouvements parasites et d’optimiser votre foulée. Voici un<br />

exemple de programme de renforcement spécifique pour la course à pied.


Stretching :<br />

Il faut oublier la croyance que les étirements avant ou après l’entraînement réduisent les courbatures et<br />

améliorent la récupération. Cependant, il ne faut pas négliger non plus les mobilités articulaires. En effet,<br />

certains raccourcissements musculaires réduisent votre performance et/ou augmentent le risque de blessures.<br />

La nécessité de s’étirer est donc personnelle et différentes selon les groupes musculaires. Ainsi, pour les<br />

groupes musculaires raides, on planifie quotidiennement des séances spécifiques d’assouplissement (1 à 5x 30<br />

secondes par groupe musculaire), en dehors des entraînements réguliers en course à pied, idéalement le soir à<br />

distance de l’entraînement.<br />

Voici un exemple de séance type pour la course à pied. On notera qu’il n’y a pas d’étirements des mollets. En<br />

effet, il est nécessaire de garder une certaine raideur à ce niveau pour diminuer son travail musculaire et<br />

augmenter le stockage et la restitution de l’énergie élastique (travail musculaire alors moins coûteux et plus<br />

efficace).<br />

Sources : Physiotec.ca et Blaise Dubois


<strong>Conseils</strong> personnalisés<br />

Si vous souhaitez des conseils pour réaliser un test de performance ou pour établir un plan d'entraînement,<br />

vous pouvez vous adresser à l'un des trois Swiss Olympic Medical Center de Suisse Romande:<br />

Genève :<br />

Cressy Santé, Unité d’Orthopédie et de<br />

Traumatologie du Sport - HUG<br />

Route de Loëx 99<br />

1232 Confignon<br />

+41 (0) 22 727 15 51<br />

E-mail : Cyril.Besson@hcuge.ch<br />

Lausanne :<br />

Centre de Médicine du sport<br />

Hôpital Orthopédique – CHUV/DAL<br />

Avenue Pierre-Decker 4<br />

1011 Lausanne<br />

Tél. +41 (0)21 314 94 06<br />

E-mail : Chantal.Daucourt@chuv.ch<br />

Sion :<br />

Médecine du sport<br />

Clinique Romande de Réadaptation<br />

Avenue Grand-Champsec 90<br />

1951 Sion<br />

Tél. +41 (0)27 603 24 80<br />

E-mail : sportmed@crr-suva.ch<br />

Sources :<br />

• Blaise Dubois, Prévention des blessures en courses à pieds<br />

• http://www.physiotec.ca<br />

• Wilmore & Costill, ch.16<br />

Bon entraînement et bonne(s) course(s) !!!

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