Dossier de Presse - inpi.fr: Rhône-Alpes Lyon
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<strong>Dossier</strong> <strong>de</strong> <strong>Presse</strong><br />
20 mai 2008<br />
Contacts <strong>Presse</strong><br />
Ketchum<br />
Déborah Laskart<br />
01 53 32 56 50<br />
<strong>de</strong>borah.laskart@ketchum.<strong>fr</strong><br />
Nawel Younsi<br />
01 53 32 56 21<br />
nawel.younsi@ketchum.<strong>fr</strong><br />
INPI<br />
Valérie Hochet<br />
01 53 04 57 22<br />
vhochet@<strong>inpi</strong>.<strong>fr</strong>
Sommaire<br />
L’INPI lance une nouvelle campagne p. 3<br />
Le match <strong>de</strong> l’innovation se joue aujourd’hui<br />
Benoît Battistelli pour « L’INPI au service <strong>de</strong> l’innovation »<br />
Le regard <strong>de</strong>s chefs d’entreprise sur les brevets et l’INPI p. 7<br />
(Résultats sondage IFOP)<br />
Les chefs d’entreprise témoignent p. 9<br />
Protection très naturelle chez Nuxe<br />
L’Institut <strong>fr</strong>ançais du pétrole : <strong>de</strong> l’énergie pour les idées et <strong>de</strong>s<br />
idées pour l’énergie !<br />
Fanbrush : une idée-phare<br />
Valeo et l’INPI sur la route <strong>de</strong> l’innovation<br />
Louis Tordo, <strong>de</strong> Torbel Industrie : « Innover c’est bien, se<br />
protéger, c’est essentiel »<br />
L’INPI, mo<strong>de</strong> d’emploi p. 16<br />
« Pré-diagnostic » : l’état <strong>de</strong>s lieux <strong>de</strong> votre propriété industrielle<br />
Les 5 phases du match <strong>de</strong> la propriété industrielle<br />
« On gagne tous à innover »<br />
<strong>Dossier</strong> <strong>de</strong> presse INPI – 20 mai 2008<br />
2
L’INPI lance une nouvelle campagne<br />
Le match <strong>de</strong> l’innovation se joue aujourd’hui !<br />
L’Institut national <strong>de</strong> la propriété industrielle compte bien démontrer que la France compte d’ores et déjà<br />
<strong>de</strong> nombreux champions <strong>de</strong> l’innovation, en particulier les PME, PMI et TPE. Des entreprises qui ont en<br />
elles tout le potentiel pour sortir victorieuses d’un match qui se joue tous les jours. Dans un contexte <strong>de</strong><br />
mondialisation et <strong>de</strong> compétitivité accrue, le capital immatériel <strong>de</strong>s entreprises <strong>fr</strong>ançaises <strong>de</strong>vient une<br />
véritable source <strong>de</strong> richesse : leur capacité à avoir <strong>de</strong>s idées, à créer, à innover est déterminante. Mais<br />
la protection <strong>de</strong> cette richesse est vitale. L’enjeu : transformer leurs innovations en croissance, en les<br />
valorisant, les protégeant et en les faisant <strong>fr</strong>uctifier. L’INPI est leur premier supporter : il les encourage ,<br />
les accompagne et leur apporte les outils nécessaires que sont les brevets, les marques, les <strong>de</strong>ssins et<br />
les modèles.<br />
C’est pourquoi l’INPI prend la parole pour promouvoir la propriété industrielle avec une campagne<br />
résolument tournée vers les chefs d’entreprise, leurs attentes, leurs besoins et leurs potentiels <strong>de</strong><br />
réussite. Car aujourd’hui le mot « innovation » se retrouve au cœur <strong>de</strong> tous les débats…Et parce que les<br />
innovateurs, chercheurs et chefs d’entreprise connaissent mieux que personne toute l’importance<br />
stratégique <strong>de</strong> la propriété industrielle et celle du dépôt <strong>de</strong> brevet.<br />
Un coup d’envoi par l’image<br />
A la veille <strong>de</strong> l’Euro <strong>de</strong> foot en juin et <strong>de</strong>s Jeux Olympiques<br />
en août, c’est justement sur l’analogie au sport que repose<br />
la campagne <strong>de</strong> communication <strong>de</strong> l’INPI, dont le coup<br />
d’envoi est programmé pour le 22 mai 2008.<br />
« C’est en se servant <strong>de</strong> sa tête<br />
qu’on peut faire gagner son pays.<br />
Nos entreprises le savent. »<br />
Reprenant les thèmes du<br />
football, du basketball, <strong>de</strong><br />
la natation, <strong>de</strong> la course<br />
automobile ou <strong>de</strong><br />
l’athlétisme, les visuels jouent la carte <strong>de</strong> l’esthétisme. Ils<br />
marquent un positionnement inattendu <strong>de</strong> l’INPI qui révèle<br />
pourtant la vraie dynamique <strong>de</strong> cet organisme. Chaque<br />
accroche renforce le parallèle avec le milieu sportif et<br />
révèle le véritable enjeu <strong>de</strong> l’innovation : sa protection.<br />
« On gagne tous à innover »<br />
<strong>Dossier</strong> <strong>de</strong> presse INPI – 20 mai 2008<br />
3
L’INPI se place clairement comme un <strong>de</strong>s moteurs <strong>de</strong> l’innovation afin <strong>de</strong> déclencher un réflexe,<br />
une impulsion auprès <strong>de</strong>s innovateurs, chercheurs et chefs d’entreprise pour qu’ils protègent<br />
leurs innovations.<br />
Le tout pour rappeler avec force que dans le contexte économique actuel, « l’innovation n’est pas un<br />
concept, c’est une stratégie ». L’INPI a donc choisi un ton résolument dynamique pour promouvoir à<br />
son juste niveau la propriété industrielle, au service <strong>de</strong> l’innovation et <strong>de</strong> tous les enjeux qu’elle<br />
recouvre. Des enjeux aussi bien nationaux qu’individuels, comme le souligne la nouvelle signature :<br />
« On gagne tous à innover »<br />
Un verbe « gagner » que chaque<br />
entreprise, innovateur, chercheur, peut<br />
s’approprier à son juste niveau : Gagner<br />
en croissance, en parts <strong>de</strong> marché, en<br />
solidité, en crédibilité… ou tout simplement<br />
en confiance.<br />
Une campagne que l’on retrouvera à Paris<br />
comme en régions <strong>de</strong> mai à décembre<br />
2008 dans les<br />
pages<br />
<strong>de</strong>s<br />
quotidiens et<br />
magazines,<br />
généralistes, économiques et même<br />
sportifs (Les Echos, l’Equipe, Le Figaro, Le<br />
Mon<strong>de</strong>…).<br />
« Pour gagner, il vaut mieux<br />
être rapi<strong>de</strong>. Dans une<br />
entreprise on l’apprend vite. »<br />
En appui <strong>de</strong> cette campagne <strong>de</strong> presse, les<br />
médias audiovisuels nationaux et locaux<br />
sont également ciblés par l’intermédiaire <strong>de</strong><br />
chroniques TV et radio.<br />
Internet fait l’objet d’une attention particulière avec notamment <strong>de</strong>s bannières visibles sur <strong>de</strong> nombreux<br />
sites, du sponsoring <strong>de</strong> réseau social professionnel, un site dédié et <strong>de</strong> l’e-mailing à <strong>de</strong>stination <strong>de</strong>s<br />
dirigeants <strong>de</strong>s PME.<br />
Tous les visuels sur www.<strong>inpi</strong>.<strong>fr</strong> (disponibles à partir du 9 juin).<br />
« On gagne tous à innover »<br />
<strong>Dossier</strong> <strong>de</strong> presse INPI – 20 mai 2008<br />
4
Benoît Battistelli pour<br />
« l’INPI au service <strong>de</strong> l’innovation »<br />
Le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’entreprise change, l’INPI a anticipé ce grand virage. Le Directeur général <strong>de</strong><br />
l’INPI souligne l’importance <strong>de</strong> la culture <strong>de</strong> services et d’une présence permanente <strong>de</strong><br />
l’Institut au plus près <strong>de</strong>s entrepreneurs. Objectif : favoriser l’innovation en la protégeant.<br />
Quel est le visage <strong>de</strong> l’Institut National <strong>de</strong> la Propriété Industrielle en 2008 ?<br />
Pas celui d’une vieille dame endormie, en tout cas ! Car l’INPI est en train <strong>de</strong> vivre une révolution<br />
déterminante. Ses 800 agents sont passés d’une culture <strong>de</strong> procédures à une culture <strong>de</strong> services.<br />
Jusqu’alors, dans une approche essentiellement technique, on attendait que les gens viennent remplir <strong>de</strong>s<br />
formulaires <strong>de</strong> dépôt <strong>de</strong> brevet. Ce fonctionnement ne correspondait plus aux réalités actuelles. S’il<br />
continue bien sûr à délivrer <strong>de</strong>s titres, l’INPI est aussi <strong>de</strong>venu une agence <strong>de</strong> développement<br />
économique. Bref, un outil favorisant l’innovation.<br />
Comment cela se concrétise ?<br />
On anticipe les besoins <strong>de</strong>s entrepreneurs. Et pour ça, il faut sortir <strong>de</strong> nos bureaux. Nous allons donc voir<br />
les entreprises : une centaine <strong>de</strong> personnes sont en permanence sur le terrain. Et pas seulement pour<br />
augmenter le nombre <strong>de</strong> brevets déposés mais pour que les entreprises qui n’en déposent pas<br />
s’abstiennent au moins en connaissance <strong>de</strong> cause. Dans ce cadre, notre prestation-phare est le prédiagnostic.<br />
Scénario-type : un agent <strong>de</strong> l’INPI se déplace dans une entreprise qui n’a pas déposé <strong>de</strong><br />
brevet <strong>de</strong>puis 5 ans. Il dressera un bilan <strong>de</strong> cette société<br />
dans son environnement concurrentiel, évaluera ses<br />
capacités, besoins et lacunes dans ce domaine. A l’issue <strong>de</strong><br />
ce « check-up », un rapport sera fait aux responsables <strong>de</strong><br />
l’entreprise.<br />
Nous assurons ainsi 500 prédiagnostics<br />
chaque année et le<br />
gouvernement nous a <strong>de</strong>mandé<br />
d’en doubler le nombre.<br />
Vos agents s’arrêtent à cet état <strong>de</strong>s lieux ?<br />
Pas du tout ! Non seulement ils sensibilisent leurs interlocuteurs au lien étroit qu’il y a entre réussite,<br />
innovation et protection <strong>de</strong> cette innovation, mais ils les orientent aussi vers les acteurs économiques. Le<br />
pré-diagnostic comprend <strong>de</strong>s recommandations concrètes qui sont proposées aux chefs d’entreprise. Ce<br />
service est apprécié par 95% d’entre eux et, plus important pour nous encore, les <strong>de</strong>ux tiers engagent <strong>de</strong>s<br />
« On gagne tous à innover »<br />
<strong>Dossier</strong> <strong>de</strong> presse INPI – 20 mai 2008<br />
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actions concrètes en matière <strong>de</strong> protection <strong>de</strong> propriété industrielle dans les six mois qui ont suivi le prédiagnostic.<br />
Cette expertise in situ est systématiquement nécessaire ?<br />
Non, pas toujours. Par exemple, pour simplement consulter les brevets déjà déposés, les entreprises<br />
peuvent utiliser Internet. Là aussi, il fallait s’adapter. D’ailleurs, pour preuve <strong>de</strong>s besoins grandissants <strong>de</strong><br />
nos interlocuteurs, il suffit <strong>de</strong> regar<strong>de</strong>r l’activité <strong>de</strong> notre centre d’appel, INPI Direct. Lancé il y a quatre<br />
ans, il connaît un succès grandissant (environ 800 appels jour). Il est intéressant <strong>de</strong> noter que ceux-ci<br />
proviennent aussi bien <strong>de</strong>s responsables <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s sociétés, <strong>de</strong>s PME, PMI et TPE, que <strong>de</strong> spécialistes<br />
<strong>de</strong> la propriété industrielle.<br />
Quelles sont leurs <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s ?<br />
Des questions <strong>de</strong> plus en plus précises comme, par exemple, la procédure à suivre pour déposer un<br />
brevet européen. L‘évolution <strong>de</strong> cette <strong>de</strong>man<strong>de</strong> a nécessité la montée en gamme <strong>de</strong> nos juristes. Ils<br />
disposent aujourd’hui <strong>de</strong> plus d’un millier <strong>de</strong> questions/réponses qu’ils peuvent puiser dans une base <strong>de</strong><br />
données afin <strong>de</strong> donner en temps réel <strong>de</strong>s réponses efficaces.<br />
Comment peut-on expliquer cette évolution ?<br />
C’est une mutation profon<strong>de</strong>. On a commencé à parler <strong>de</strong> propriété industrielle il y a une dizaine<br />
d’années. Or, les pays les plus en avance sont ceux qui ont su créer un système <strong>de</strong> protection <strong>de</strong> la<br />
propriété industrielle harmonisé et performant. Et il faut reconnaître que dans les années 90, les<br />
entreprises <strong>fr</strong>ançaises ne déposaient vraiment pas assez <strong>de</strong> brevets. Aujourd’hui, le rythme leur est donné<br />
par le tout numérique et ses autoroutes <strong>de</strong> l’information qui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt une réaction rapi<strong>de</strong> pour qu’elles<br />
protégent leurs innovations et les capitalisent. Un brevet déposé correctement par une petite entreprise lui<br />
permet <strong>de</strong> négocier sur une base soli<strong>de</strong> si elle veut travailler avec une gran<strong>de</strong> société. Pour les jeunes<br />
créateurs d’entreprise dont parfois la connaissance, les idées et le savoir-faire sont quasiment le seul<br />
actif, le brevet est aussi un argument <strong>de</strong> poids face aux investisseurs. En fin <strong>de</strong> comptes, une entreprise<br />
qui n’innove pas est condamnée à brève échéance. L’INPI lui donne un cadre juridique pour innover en<br />
toute sécurité.<br />
« On gagne tous à innover »<br />
<strong>Dossier</strong> <strong>de</strong> presse INPI – 20 mai 2008<br />
6
Le regard <strong>de</strong>s chefs d’entreprise<br />
sur les brevets et l’INPI<br />
Sondage IFOP pour l’INPI réalisé auprès <strong>de</strong>s chefs d’entreprise <strong>fr</strong>ançais *<br />
Quelques indices :<br />
89% <strong>de</strong>s dirigeants d’entreprise, tous secteurs confondus estiment que le dépôt<br />
<strong>de</strong> brevet s’avère utile pour encourager l’innovation dans l’économie en général.<br />
65% s’accor<strong>de</strong>nt à dire qu’il permet <strong>de</strong> protéger leur entreprise et son activité.<br />
54% considèrent qu’il est utile pour encourager l’innovation au sein <strong>de</strong> leur<br />
entreprise.<br />
21% <strong>de</strong>s dirigeants d’entreprise du secteur <strong>de</strong> l’industrie déclarent que leur<br />
entreprise a déjà déposé un brevet.<br />
11% <strong>de</strong>s dirigeants d’entreprise ont déjà été con<strong>fr</strong>ontés à un problème <strong>de</strong><br />
propriété intellectuelle ou industrielle.<br />
1. Le dépôt <strong>de</strong> brevet<br />
21% <strong>de</strong>s dirigeants d’entreprise industrielle déclarent que leur entreprise a déjà déposé un<br />
brevet. Ce score atteint 47% en y additionnant les entreprises qui pourraient être amenées à le<br />
faire un jour.<br />
Dans l’ensemble, les dirigeants d’entreprise expriment <strong>de</strong> bonnes opinions sur l’utilité du dépôt<br />
<strong>de</strong> brevet. Ainsi, 89% d’entre eux estiment que le dépôt <strong>de</strong> brevet s’avère utile pour encourager<br />
l’innovation dans l’économie en général. 65% s’accor<strong>de</strong>nt à dire qu’il permet <strong>de</strong> protéger leur<br />
entreprise et son activité et 54% considèrent qu’il est utile pour encourager l’innovation au sein <strong>de</strong><br />
leur entreprise.<br />
En revanche, on note que les dirigeants interrogés semblent plus partagés sur l’utilité du dépôt <strong>de</strong> brevet<br />
en terme <strong>de</strong> développement <strong>de</strong> croissance <strong>de</strong> leur entreprise (51% contre 49%), une utilité dont doutent<br />
moins les personnes dont l’entreprise a déjà déposé un brevet (71%). On observe enfin que la<br />
légitimation du dépôt <strong>de</strong> brevet est fortement in<strong>de</strong>xée sur la taille <strong>de</strong> l’entreprise.<br />
* Tous secteurs confondus (Industrie, Construction, Commerces et Services)<br />
« On gagne tous à innover »<br />
<strong>Dossier</strong> <strong>de</strong> presse INPI – 20 mai 2008<br />
7
11% <strong>de</strong>s dirigeants d’entreprise interrogés déclarent que leur entreprise a déjà été con<strong>fr</strong>ontée à<br />
un problème <strong>de</strong> propriété intellectuelle ou industrielle : contrefaçon, dépôt <strong>de</strong> brevet par une autre<br />
entreprise, etc.…<br />
Ce taux augmente très significativement parmi les entreprises ayant déposé un brevet (33%) ainsi que<br />
parmi les entreprises susceptibles <strong>de</strong> le faire un jour (24%). On peut donc établir un lien patent entre<br />
dépôt d’un brevet et crainte d’un problème <strong>de</strong> propriété intellectuelle ou industrielle.<br />
On remarque enfin que le secteur <strong>de</strong> l’industrie semble le plus touché par ce problème <strong>de</strong> propriété (18%<br />
<strong>de</strong>s dirigeants <strong>de</strong> ce secteur déclarent y avoir été con<strong>fr</strong>ontés contre 4% seulement pour la construction<br />
par exemple).<br />
2. L’INPI et ses missions<br />
Dans l’ensemble, les missions <strong>de</strong> l’INPI sont bien cernées par les dirigeants interrogés.<br />
Ainsi, 83% déclarent savoir que l’INPI délivre <strong>de</strong>s brevets, 76% disent connaître la mission<br />
d’accueil et d’accompagnement <strong>de</strong>s déposants et 70% déclarent être conscients <strong>de</strong> son rôle dans<br />
la lutte anti-contrefaçon.<br />
66% affirment savoir que l’INPI informe les dirigeants d’entreprise sur le dépôt <strong>de</strong> brevet et un peu plus<br />
<strong>de</strong> la moyenne (56%) sait que l’INPI met à disposition l’information technologique contenue dans les<br />
brevets. La connaissance <strong>de</strong> ces missions s’avère toujours meilleure dans les gran<strong>de</strong>s structures et dans<br />
le secteur <strong>de</strong> l’industrie.<br />
« On gagne tous à innover »<br />
<strong>Dossier</strong> <strong>de</strong> presse INPI – 20 mai 2008<br />
8
3. La contrefaçon<br />
Il faut noter ici que les personnes interrogées citent <strong>de</strong> nouveaux types <strong>de</strong> produits qui<br />
auparavant n’étaient pas associés à la contrefaçon. Il s’agit <strong>de</strong>s médicaments (13%), <strong>de</strong>s appareils<br />
électroniques (12%) ou encore <strong>de</strong>s pièces détachées pour automobiles.<br />
De façon plus traditionnelle, pour les chefs d’entreprise, les principaux produits touchés par la<br />
contrefaçon ont trait aux milieux <strong>de</strong> la mo<strong>de</strong> et du luxe (vêtements 70%, bijoux, montres 45%,<br />
produits <strong>de</strong> maroquinerie 44%).<br />
Ces <strong>de</strong>rnières perceptions s’avèrent très proches et cette hiérarchie analogue à celle exprimée par le<br />
grand public, dans le cadre <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> réalisée en 2005 sur ce sujet.<br />
*Sondage IFOP pour l’INPI<br />
Sondage réalisé par téléphone du 2 au 10 avril 2008<br />
auprès d’un échantillon <strong>de</strong> 506 dirigeants d’entreprise,<br />
représentatif <strong>de</strong>s entreprises <strong>fr</strong>ançaises <strong>de</strong> 10 salariés et plus.<br />
« On gagne tous à innover »<br />
<strong>Dossier</strong> <strong>de</strong> presse INPI – 20 mai 2008<br />
9
Les chefs d’entreprise témoignent<br />
Protection très naturelle chez Nuxe<br />
Fleuron <strong>de</strong> la cosmétologie <strong>fr</strong>ançaise alliant nature et luxe, Nuxe est<br />
sous bonne gar<strong>de</strong>. Sa dirigeante, Aliza Jabès, est convaincue <strong>de</strong>s<br />
bienfaits… <strong>de</strong> la recherche et du dépôt <strong>de</strong> brevet.<br />
La raison au service d’une passion, en quelque sorte.<br />
Chez Nuxe, le brevet aussi, c’est naturel. Aliza Jabès, la créatrice <strong>de</strong> cette gran<strong>de</strong> marque <strong>de</strong><br />
cosmétologie avant-gardiste alliant plantes, santé et beauté ne protège pas seulement les peaux <strong>de</strong>s<br />
femmes qui ne jurent plus que par ses produits. Cette dirigeante passionnée sait les efforts que lui a<br />
<strong>de</strong>mandé la réussite <strong>de</strong> son entreprise, née en 1989 du rachat d’un petit laboratoire axé sur la<br />
phytothérapie et l’aromathérapie. Et elle n’a pas l’intention <strong>de</strong> laisser son savoir-faire aux griffes <strong>de</strong>s<br />
contrefacteurs et copieurs <strong>de</strong> tout poil.<br />
Innovations<br />
« C’est vrai que nous avons commencé <strong>de</strong> façon très mo<strong>de</strong>ste, à l’époque, raconte-t-elle. Les<br />
premières années, on a énormément investi sur la partie formulation, le travail sur les plantes, etc. Ce<br />
qui fait <strong>de</strong> Nuxe la marque que l’on connaît aujourd’hui. Or, ce n’est pas parce qu’on on est petit, qu’il<br />
ne faut pas se protéger. Bien au contraire ! Si on veut progresser à un moment donné, il faut avoir<br />
capitalisé ses innovations. Or, bien <strong>de</strong>s TPE, PMI ou PME ne le savent pas… ».<br />
Réussite<br />
Certes, elle reconnaît « qu’il faut avoir un bon budget si l’on veut se protéger <strong>de</strong> risques potentiels à<br />
l’international…Cependant, il faut bien af<strong>fr</strong>onter l’Europe, comme l’Asie ». Et c’est effectivement le cas,<br />
pour la réussite en beauté <strong>de</strong> Nuxe, entreprise à laquelle la protection industrielle a, <strong>de</strong> l’avis<br />
d’Aliza Jabès, « ajouté <strong>de</strong> la valeur : c’est par ce moyen que l’on a marqué notre différence avec<br />
d’autres entreprises. L’innovation, ça rend original ! D’ailleurs, nous avons osé le nom <strong>de</strong> marque<br />
très différent, comme l’ « Huile prodigieuse », notamment. Mais aujourd’hui, le produit et la marque<br />
sont indissociables. »<br />
Si elle n’a pas eu pour l’heure à déplorer <strong>de</strong> tentative <strong>de</strong> contrefaçon, Aliza Jabès s’attend à ce que sa<br />
fameuse huile attire un jour ou l’autre <strong>de</strong>s convoitises malveillantes.<br />
En attendant, elle est prête. « Nous avons 25 brevets et 73 dépôts mondiaux, même si vous ne pouvez<br />
pas tout breveter. Nous avons en tout cas complètement intégré cette notion, au point que nous avons<br />
nos propres services juridiques, que nous faisons une veille régulière du marché, tout en faisant appel<br />
à l’INPI, bien sûr, ou à <strong>de</strong>s cabinets extérieurs. »<br />
« On gagne tous à innover »<br />
<strong>Dossier</strong> <strong>de</strong> presse INPI – 20 mai 2008<br />
10
Les chefs d’entreprise témoignent<br />
IFP: <strong>de</strong> l’énergie pour les idées et <strong>de</strong>s<br />
idées pour l’énergie !<br />
En France, si on n’a pas <strong>de</strong> pétrole, on a bien plus que <strong>de</strong>s idées. C’est particulièrement le cas à l’IFP,<br />
organisme public <strong>de</strong> recherche et <strong>de</strong> formation où l’on développe les technologies et matériaux du futur<br />
dans les domaines <strong>de</strong> l'énergie, du transport et <strong>de</strong> l'environnement. Guère difficile, dès lors, d’imaginer à<br />
quel point les résultats <strong>de</strong>s recherches menées par cet institut sont aussi pointus que précieux. D’où une<br />
nécessité absolue <strong>de</strong> connaître l’existant en la matière et <strong>de</strong> protéger chaque innovation.<br />
Une exploration <strong>de</strong>s gisements <strong>de</strong> nouveautés que mène quotidiennement Al<strong>fr</strong>ed Elmaleh et son équipe<br />
d’une vingtaine <strong>de</strong> personnes. Et ce Directeur <strong>de</strong> la Propriété Industrielle <strong>de</strong> l’IFP <strong>de</strong> préciser :<br />
« Nos recherches se font sur fonds propres, en collaboration ou en prestations <strong>de</strong> recherche<br />
entièrement payées par le client. L’IFP se centre essentiellement sur les Nouvelles Technologies <strong>de</strong><br />
l’Energie (NTE). Et sur 150 brevets que nous déposons chaque année, un bon tiers concernet les<br />
NTE. »<br />
Mais l’IFP mène aussi <strong>de</strong>s recherches sur toute la filière pétrolière dans les domaines <strong>de</strong> : l’exploration<br />
<strong>de</strong> gisements, les forages, la production, le transport, le raffinage, l’utilisation <strong>de</strong>s moteurs et chaudières,<br />
la pétrochimie.<br />
Parmi les innovations qui en résultent, beaucoup <strong>de</strong> logiciels dédiés à l’exploration <strong>de</strong> gisements. Des<br />
cas typiques où la protection du droit d’auteur et le dépôt <strong>de</strong> brevet doivent être cumulés. Solutions : les<br />
enveloppes Soleau , <strong>de</strong>s dépôts auprès <strong>de</strong> notaires, les services <strong>de</strong> l’APP (Agence <strong>de</strong> Protection <strong>de</strong>s<br />
Programmes) ou du CNISF (Conseil national <strong>de</strong>s Ingénieurs et <strong>de</strong>s Scientifiques <strong>de</strong> France).<br />
Autre cas, les procédés <strong>de</strong> raffinage. « Avec ce type <strong>de</strong> business mo<strong>de</strong>l, peu <strong>de</strong> problèmes, précise<br />
Al<strong>fr</strong>ed Elmaleh. Les opérateurs <strong>de</strong>s raffineries ont l’habitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> prendre une licence et <strong>de</strong> payer une<br />
re<strong>de</strong>vance pour pouvoir utiliser le procédé. En revanche, ils <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s garanties : le procédé qu’ils<br />
utilisent doit évi<strong>de</strong>mment être libre d’exploitation <strong>de</strong>s droits <strong>de</strong>s autres. »<br />
« Il nous faut donc parfois traiter plusieurs centaines <strong>de</strong> documents pour s’en assurer. Et même si nous<br />
avons une expertise en la matière, nous sommes con<strong>fr</strong>ontés au nombre sans cesse grandissant <strong>de</strong><br />
dépôts <strong>de</strong> brevets, ce qui complique les vérifications. »<br />
« Quant à l’apport <strong>de</strong> savoir- faire <strong>de</strong> l’INPI, il est essentiel à notre tâche. On a beau être expert,<br />
nous avons besoin <strong>de</strong> l’Institut national <strong>de</strong> la propriété industrielle où nous trouvons une écoute<br />
très satisfaisante. Leurs spécialistes nous évitent <strong>de</strong> perdre du temps et <strong>de</strong> l’argent en <strong>de</strong> vaines<br />
directions. »<br />
Une politique <strong>de</strong> propriété industrielle qui vise à protéger et industrialiser les résultats <strong>de</strong> ses recherches<br />
qui font <strong>de</strong> l’IFP un <strong>de</strong>s principaux déposants <strong>de</strong> brevets en France.<br />
Du coup, en 2006, l’IFP était dans le top 15 <strong>de</strong>s déposants <strong>fr</strong>ançais et comptait 777 droits <strong>de</strong> propriété<br />
industrielle à l’étranger. Une maîtrise <strong>de</strong> cet aspect essentiel <strong>de</strong> la recherche appliquée qui conduit<br />
nombre d’organismes à le consulter pour sensibiliser leurs chercheurs à la protection <strong>de</strong> leurs travaux.<br />
déposées auprès <strong>de</strong> l’INPI, l’enveloppe Soleau est un moyen <strong>de</strong> preuve <strong>de</strong> création simplifié.<br />
« On gagne tous à innover »<br />
<strong>Dossier</strong> <strong>de</strong> presse INPI – 20 mai 2008<br />
11
Les chefs d’entreprise témoignent<br />
Fanbrush : une idée-phare<br />
Le parcours sans faute d’un entrepreneur <strong>fr</strong>ançais : son maquillage express pour<br />
supporters marque <strong>de</strong>s points et assure sa défense grâce aux brevets. Portrait d’un<br />
homme d’affaires haut en couleurs<br />
Beau palmarès pour Pierre Maillé: déjà, <strong>de</strong>s millions <strong>de</strong> supporters ont porté<br />
les couleurs <strong>de</strong> son entreprise dans les sta<strong>de</strong>s et ailleurs! Et pour une bonne<br />
raison. Il a eu le trait <strong>de</strong> génie <strong>de</strong> mettre au point et <strong>de</strong> commercialiser le<br />
premier crayon <strong>de</strong> maquillage multiligne qui permet <strong>de</strong> se <strong>de</strong>ssiner sur la joue<br />
le drapeau <strong>de</strong> son équipe nationale ou l’emblème <strong>de</strong> son club. Un rite tribal<br />
version gradins qui prend moins <strong>de</strong> temps qu’un cent mètres haies ! Bref, c’est<br />
la F1 du sticker festif, propre (il ne tâche pas les vêtements) et pas cher<br />
(environ 5 euros). Nom du produit cosmétique-choc : « Fanbrush », marque<br />
internationale déposée!<br />
Car Pierre Maillé a su anticiper les probables attaques <strong>de</strong> ses adversaires économiques en assurant<br />
une soli<strong>de</strong> défense <strong>de</strong> son « innovation-phare » via le dépôt <strong>de</strong> brevet.<br />
Il commente sa stratégie <strong>de</strong> jeu pour transformer l’essai : « Je n’y connaissais rien en sport ni en<br />
cosmétique mais je m’étais aperçu, il y a quelques années que les gens se maquillaient <strong>de</strong> plus en plus<br />
dans les sta<strong>de</strong>s… et avec <strong>de</strong>s lignes parallèles. CQFD, il fallait créer un maquillage multiligne. Arrivé à<br />
la quarantaine, j’ai voulu savoir si cette idée avait un sens économique. Je suis parti <strong>de</strong> zéro avant <strong>de</strong><br />
me passionner pour l’étu<strong>de</strong> marketing et la faisabilité du produit. Et voilà, l’aventure dure <strong>de</strong>puis quatre<br />
ans ! Nous proposons 500 combinaisons sur une base <strong>de</strong> 15 couleurs avec <strong>de</strong>s versions en <strong>de</strong>ux ou<br />
trois mines. »<br />
« Mais les risques <strong>de</strong> copies étaient importants. J’ai donc déposé un<br />
brevet en France dès 2004 ainsi que sur <strong>de</strong>s zones économiquement<br />
porteuses comme les Etats-Unis. Et pour ce faire, j’ai notamment<br />
consulté la base <strong>de</strong> données <strong>de</strong> l’INPI à Marseille. Deux millions <strong>de</strong><br />
pièces ont été vendues en trois ans et nous sommes passés <strong>de</strong><br />
200.000 à 550.000 euros <strong>de</strong> chif<strong>fr</strong>e d’affaires. »<br />
Un marathon semé <strong>de</strong> quelques embûches, comme ce conflit d’antériorité<br />
avec une autre marque (procès gagné par Fanbrush) et <strong>de</strong>ux procès en<br />
perspective contre <strong>de</strong>s copieurs. Mais Pierre Maillé avance sereinement. Il a<br />
assuré ses arrières côté marque et brevet. Et, après tout, imprimer sa<br />
marque pour définir son territoire, c’est une vraie culture d’entreprise chez<br />
Fanbrush.<br />
« On gagne tous à innover »<br />
<strong>Dossier</strong> <strong>de</strong> presse INPI – 20 mai 2008<br />
12
Les chefs d’entreprise témoignent<br />
Valeo et l’INPI sur la route <strong>de</strong> l’innovation<br />
Valeo est un Groupe indépendant entièrement focalisé sur la conception, la fabrication et<br />
la vente <strong>de</strong> composants, <strong>de</strong> systèmes intégrés et <strong>de</strong> modules pour les automobiles et<br />
poids lourds. Il se classe parmi les premiers équipementiers mondiaux. Le Groupe<br />
emploie 61.200 collaborateurs dans 28 pays dans 125 sites <strong>de</strong> production, 62 centres <strong>de</strong><br />
Recherche et Développement et 9 centres <strong>de</strong> distribution.<br />
L’innovation chez Valeo<br />
Créer <strong>de</strong>s technologies et <strong>de</strong>s produits qui répon<strong>de</strong>nt aux attentes <strong>de</strong>s consommateurs, penser<br />
l’automobile <strong>de</strong> <strong>de</strong>main en anticipant les besoins futurs et entraîner le marché avec ses innovations, tels<br />
sont les fon<strong>de</strong>ments <strong>de</strong> la stratégie <strong>de</strong> Recherche et Développement (R&D) <strong>de</strong> Valeo.<br />
Les équipes R&D <strong>de</strong> Valeo ont pour mission <strong>de</strong> concevoir et proposer aux clients constructeurs <strong>de</strong>s<br />
systèmes entiers et <strong>de</strong>s solutions technologiques globales qui apportent une réelle valeur ajoutée aux<br />
automobilistes pour plus <strong>de</strong> confort, plus <strong>de</strong> sécurité et un meilleur respect <strong>de</strong> l’environnement.<br />
Cette responsabilité implique <strong>de</strong>s investissements importants. En 2007, le Groupe a investi 5,5% <strong>de</strong><br />
son chif<strong>fr</strong>e d’affaires en recherche et développement. Valeo compte 62 centres <strong>de</strong> R&D à travers le<br />
mon<strong>de</strong> dont les effectifs représentent près <strong>de</strong> 6 100 personnes. Dans les pays émergents notamment,<br />
plusieurs centres <strong>de</strong> très haut niveau ont été ouverts au cours <strong>de</strong>s cinq <strong>de</strong>rnières années. Valeo dispose<br />
ainsi <strong>de</strong> sites dédiés à la R&D à Mexico (Mexique), à Prague (République tchèque), à Wuhan et<br />
Shanghai (Chine), au Brésil et en Pologne. Les équipes <strong>de</strong> ces centres travaillent à la fois sur <strong>de</strong>s<br />
projets <strong>de</strong>stinés au marché local et sur <strong>de</strong>s projets mondiaux.<br />
Les 3 Domaines d’Innovation <strong>de</strong> Valeo<br />
Afin <strong>de</strong> concevoir et proposer <strong>de</strong>s systèmes et les modules répondant aux besoins essentiels <strong>de</strong> ses<br />
clients constructeurs et <strong>de</strong>s consommateurs finaux, l’innovation et le développement technologique du<br />
Groupe sont structurés en trois grands domaines : Ai<strong>de</strong> à la conduite, Efficacité <strong>de</strong> la propulsion et<br />
Amélioration du confort.<br />
La lutte contre la contrefaçon<br />
En 2007, Valeo a déposé plus <strong>de</strong> 550 brevets dans le mon<strong>de</strong>, dont 375 en France, ce qui fait du<br />
Groupe le 4 ème déposant <strong>de</strong> brevets au niveau national.<br />
Conscient que plus sa notoriété croît, plus les risques <strong>de</strong> contrefaçon augmentent, Valeo met en œuvre<br />
un grand nombre d’actions pour sécuriser ses inventions et lutter contre la contrefaçon qui est très<br />
répandue dans son domaine d’activité.<br />
Pour Valeo, la lutte contre la contrefaçon c'est d'abord un ensemble <strong>de</strong> mesures préventives. Au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong><br />
mesures contractuelles, visant à préserver la confi<strong>de</strong>ntialité, et <strong>de</strong>s protections matérielles sur les<br />
produits (hologrammes ...), la principale mesure est la constitution <strong>de</strong> portefeuilles <strong>de</strong> droits <strong>de</strong> propriété<br />
industrielle (brevets, marques et modèles). C'est aussi bien entendu <strong>de</strong>s actions spécifiques, comme<br />
l’i<strong>de</strong>ntification <strong>de</strong>s contrefaçons (lettres <strong>de</strong> réclamation, actions contentieuses) ou le perfectionnement<br />
« On gagne tous à innover »<br />
<strong>Dossier</strong> <strong>de</strong> presse INPI – 20 mai 2008<br />
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<strong>de</strong> la connaissance <strong>de</strong>s contrefaçons (coopérations diverses avec l'administration <strong>de</strong>s douanes ou avec<br />
les organisations professionnelles, les clients, les réseaux <strong>de</strong> distribution).<br />
Lutter contre la contrefaçon c’est aussi communiquer. Sur le marché <strong>de</strong> la <strong>de</strong>uxième monte<br />
notamment, c’est en agissant et en communiquant auprès <strong>de</strong>s professionnels, <strong>de</strong>s utilisateurs et <strong>de</strong>s<br />
gouvernements et en sécurisant les emballages que Valeo se mobilise pour la protection <strong>de</strong>s marques<br />
du Groupe. Valeo Service, qui regroupe les activités <strong>de</strong> <strong>de</strong>uxième monte pour les marchés <strong>de</strong> la<br />
rechange indépendante et <strong>de</strong> la rechange constructeurs, multiplie les actions en association avec<br />
d’autres équipementiers, dans le but <strong>de</strong> sensibiliser, informer et agir contre les risques et menaces <strong>de</strong> la<br />
contrefaçon, notamment pour l’automobiliste.<br />
Valeo et l’INPI<br />
De l’avis <strong>de</strong> Valeo, l'INPI apporte une gran<strong>de</strong> écoute à ses besoins en tant que déposant <strong>de</strong> titres <strong>de</strong><br />
Propriété Industrielle.<br />
Valeo attend donc <strong>de</strong> l’INPI qu’il continue ses efforts pour jouer pleinement son rôle d'information et <strong>de</strong><br />
sensibilisation <strong>de</strong>s entreprises à la Propriété Intellectuelle. En effet, dans un contexte <strong>de</strong> concurrence<br />
internationale <strong>de</strong> plus en plus forte, il est nécessaire que toutes les entreprises <strong>fr</strong>ançaises, petites et<br />
gran<strong>de</strong>s, utilisent pleinement les armes économiques que constituent les droits <strong>de</strong> Propriété<br />
Intellectuelle. L’équipementier est également très attentif à la mission régalienne <strong>de</strong> l'INPI, au titre <strong>de</strong><br />
laquelle il doit ai<strong>de</strong>r à promouvoir les réformes qui seront décidées, notamment dans leur mise en<br />
oeuvre législative, dans la concertation avec les parties intéressées.<br />
Pour Thierry Morin, Prési<strong>de</strong>nt Directeur Général <strong>de</strong> Valeo, qui a été nommé Prési<strong>de</strong>nt du Conseil<br />
d’Administration <strong>de</strong> l’INPI en mars <strong>de</strong>rnier, « l’utilisation croissante <strong>de</strong>s outils <strong>de</strong> propriété<br />
industrielle est un signe <strong>de</strong> la créativité et du dynamisme <strong>de</strong>s entreprises <strong>fr</strong>ançaises. L’INPI joue<br />
un rôle primordial pour renforcer la compétitivité <strong>de</strong> l’industrie <strong>fr</strong>ançaise et pour lutter contre la<br />
contrefaçon. »<br />
« On gagne tous à innover »<br />
<strong>Dossier</strong> <strong>de</strong> presse INPI – 20 mai 2008<br />
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Les chefs d’entreprise témoignent<br />
Louis Tordo, <strong>de</strong> Torbel Industrie<br />
« Innover c’est bien, se protéger, c’est essentiel »<br />
On peut fabriquer <strong>de</strong>s ferrures et apprendre, à ses dépens, que<br />
les voleurs guettent… C’est la mésaventure qui est arrivée aux<br />
dirigeants <strong>de</strong> Torbel Industrie dont quelques uns <strong>de</strong>s produits<br />
ont été copiés, faute d’être soli<strong>de</strong>ment protégés par <strong>de</strong>s<br />
brevets. Mais cette entreprise du sud <strong>de</strong> la France a su gérer<br />
intelligemment ces malheureuses affaires en adaptant sa<br />
stratégie aux risques <strong>de</strong> pillage industriel.<br />
Louis Tordo est revenu <strong>de</strong> Chine victorieux. A son palmarès, pas <strong>de</strong> médaille, mais un combat gagné<br />
contre <strong>de</strong>s contrefacteurs. Le prési<strong>de</strong>nt du Conseil <strong>de</strong> surveillance <strong>de</strong> Torbel industrie a en effet assisté<br />
à la <strong>de</strong>struction <strong>de</strong> contrefaçons, un point <strong>de</strong> plus contre un fléau qu’il connaît bien pour en avoir déjà<br />
été la victime à trois reprises avec son fils Laurent, l’actuel dirigeant <strong>de</strong> Torbel.<br />
Les responsables <strong>de</strong> cette PME <strong>de</strong> 500 employés basée dans les <strong>Alpes</strong> Maritimes et reconnue comme<br />
lea<strong>de</strong>r <strong>de</strong>s fabricants <strong>de</strong> ferrure en Europe ont en effet rencontré <strong>de</strong>s problèmes <strong>de</strong> failles dans la<br />
protection <strong>de</strong> leurs innovations. « La première fois, raconte Louis Tordo, c’était en 1996. Un client nous<br />
avait <strong>de</strong>mandé <strong>de</strong> mettre au point un mécanisme appelé raidisseur. En 2003, nous cessons <strong>de</strong> payer les<br />
annuités pour cette invention qui s’élevaient à 3.000 ou 4.000 euros. Mais quatre ans plus tard, cette<br />
économie nous a coûté bien plus quand le client nous a annoncé qu’il avait trouvé le même produit,<br />
moins cher, en Chine ! »<br />
C’est aussi en 1996 que Torbel réfléchit à un modèle original d’équerre réglable pour volets… Et Louis<br />
Tordo n’est pas prêt d’oublier cette expérience un brin cuisante. « Nous avions imaginé plusieurs<br />
concepts, se souvient-il, mais pas suffisamment intéressants à nos yeux. Alors on ne les a pas protégés.<br />
D’autant que quelques années après, nous avons inventé et cette fois déposé l’équerre rainurée.<br />
Jusqu’à ce qu’un concurrent s’empare <strong>de</strong> notre idée première, celle <strong>de</strong> 1996, pour la mettre sur le<br />
marché! Résultat, son produit était moins beau, moins performant mais aussi… moins cher ! Ce qui nous<br />
a obligé à baisser nos prix pour quelque chose qui était, à l’origine, tout droit sorti <strong>de</strong> nos bureaux<br />
d’étu<strong>de</strong>s ! »<br />
Troisième et <strong>de</strong>rnière mésaventure, cette fois en 1999. Louis Tordo explique que« cette année là, Torbel<br />
dépose un brevet pour un arrêt automatique <strong>de</strong> volet. L’entreprise étend même le brevet à d’autres pays,<br />
mais pas à toute l’Europe. Mal nous en a pris. Car notre produit a été vendu à notre filiale italienne qui<br />
l’a elle-même revendu à un client d’Espagne… pays où nous n’avions pas breveté le produit. ». Suite<br />
tristement logique <strong>de</strong> cette faille dans la protection <strong>de</strong> l’innovation : « Quelque temps après, le client<br />
espagnol ne nous commandait plus rien et nous nous sommes aperçus qu’il s’approvisionnait au<br />
Portugal où le produit n’est également pas protégé ! Ils avaient tout copié, jusqu’à la notice <strong>de</strong> pose. On<br />
a intenté un procès en copie servile quand cette contrefaçon est arrivée en France. Mais nous avons<br />
perdu un marché. »<br />
« On gagne tous à innover »<br />
<strong>Dossier</strong> <strong>de</strong> presse INPI – 20 mai 2008<br />
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Avec sa facon<strong>de</strong> et son réalisme, Louis Tordo résume : « Chez nous, on innove comme on respire. Ce<br />
qui nous a conduit à <strong>de</strong>venir N°1 <strong>de</strong> notre secteur en Europe. Mais pour rester dans la course, pour<br />
survivre, il faut se protéger. Et <strong>de</strong> ce côté-là, on a réagi fermement en menant <strong>de</strong>s actions <strong>de</strong> toutes<br />
part. »<br />
Torbel Industrie (dont le nom est dûment protégé par marque !) a en effet déjà déposé 132 brevets, dont<br />
9 européens, 71 marques et 50 modèles et s’enorgueillit d’un catalogue <strong>de</strong> 3.000 références sorties <strong>de</strong><br />
ses usines <strong>de</strong> fabrication. « Et tous les 5 ans, 50% <strong>de</strong> nos produits sont améliorés », ajoute Louis<br />
Tordo dont la <strong>de</strong>vise est : « Omnia vincit amor ». « Je crois vraiment que l’amour triomphe <strong>de</strong> tout.<br />
L’amour <strong>de</strong> notre métier comme celui pour l’anticipation <strong>de</strong>s besoins <strong>de</strong> nos clients. »<br />
Ce qui n’empêche pas Torbel <strong>de</strong> « ne jamais oublier que nous sommes en guerre économique. Et<br />
pour faire la guerre, il faut <strong>de</strong>s armes, savoir se défendre. En cela, l’INPI nous ai<strong>de</strong> beaucoup.<br />
Grâce à cet institut, nous élaborons aujourd’hui <strong>de</strong>s brevets plus complets, nous analysons le<br />
marché <strong>de</strong> manière plus fine et nous pouvons rapi<strong>de</strong>ment faire la part <strong>de</strong> l’existant et <strong>de</strong> ce qu’il<br />
reste à créer. Car l’innovation c’est bien, la réaliser, c’est mieux et pour la vendre, il faut savoir<br />
protéger cette véritable propriété convoitée par les squatters d’idées !».<br />
« On gagne tous à innover »<br />
<strong>Dossier</strong> <strong>de</strong> presse INPI – 20 mai 2008<br />
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L’INPI, mo<strong>de</strong> d’emploi<br />
Avec la mondialisation et l’accélération <strong>de</strong>s échanges, la propriété industrielle <strong>de</strong>vient <strong>de</strong> plus<br />
en plus stratégique. Elle est un véritable levier <strong>de</strong> compétitivité, une source <strong>de</strong> développement<br />
et <strong>de</strong> richesse pour les entreprises et l'économie. L’Institut national <strong>de</strong> la propriété industrielle,<br />
en délivrant <strong>de</strong>s brevets, marques, <strong>de</strong>ssins et modèles, protège et valorise l’innovation et<br />
permet aux entreprises <strong>de</strong> "grandir avec la propriété industrielle".<br />
L’Institut traite chaque année environ 17 000 <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> brevets, 74 000 <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong><br />
marques et reçoit près <strong>de</strong> 70 000 <strong>de</strong>ssins et modèles<br />
C’est au quotidien que chefs d’entreprise et innovateurs ont recours aux services <strong>de</strong> l’Institut.<br />
Ils s’adressent à l’INPI pour obtenir un brevet, faire enregistrer une marque, ou encore pour protéger<br />
un <strong>de</strong>ssin ou un modèle. L’Institut examine toutes les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s selon la procédure propre à chaque<br />
titre. Il les publie ensuite dans les Bulletins officiels <strong>de</strong> la propriété industrielle (Bopi).<br />
Les chefs d’entreprise et innovateurs peuvent aussi accé<strong>de</strong>r, via l’INPI, aux procédures internationales<br />
et européennes <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> titre.<br />
L’INPI mo<strong>de</strong>rnise actuellement ses outils <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong>s procédures brevets, marques, <strong>de</strong>ssins et<br />
modèles. Courant 2008, les déposants pourront ainsi bénéficier <strong>de</strong> délais encore plus rapi<strong>de</strong>s et d’un<br />
accès permanent et sécurisé à leur dossier <strong>de</strong> procédure.<br />
L’Institut forme et sensibilise tous les acteurs économiques aux questions <strong>de</strong> la propriété<br />
industrielle<br />
L’un <strong>de</strong>s objectifs prioritaires <strong>de</strong> l’INPI est la formation et la sensibilisation à la propriété industrielle <strong>de</strong>s<br />
PME et <strong>de</strong>s milieux <strong>de</strong> la recherche, mais aussi <strong>de</strong>s jeunes dès le secondaire, puis dans<br />
l’enseignement supérieur. Pour atteindre cet objectif, l’INPI met en place une série <strong>de</strong> programmes <strong>de</strong><br />
formation et <strong>de</strong> sensibilisation pour l’ensemble <strong>de</strong> ces publics.<br />
L’Institut renforce par ailleurs son action territoriale en mobilisant le réseau <strong>de</strong>s partenaires <strong>de</strong><br />
l’innovation et en organisant <strong>de</strong>s actions communes et co-financées dans le cadre <strong>de</strong> conventions<br />
régionales.<br />
Il développe également <strong>de</strong>s actions <strong>de</strong> terrain, comme les "pré-diagnostics" <strong>de</strong> propriété industrielle<br />
auprès <strong>de</strong>s PME qui ne connaissent pas encore la propriété industrielle.<br />
L’INPI délivre toute l’information nécessaire à la pratique <strong>de</strong> la propriété industrielle<br />
Les bases <strong>de</strong> données sur les brevets, marques, <strong>de</strong>ssins et modèles constituent pour une entreprise<br />
ou un chercheur une source d’information particulièrement utile pour connaître l’état <strong>de</strong> la technique<br />
dans son secteur d’activité ou se positionner par rapport à la concurrence. 3 300 000 brevets <strong>fr</strong>ançais<br />
européens et internationaux et 1 400 000 marques <strong>fr</strong>ançaises, communautaires et internationales sont<br />
accessibles via l’INPI.<br />
Son centre <strong>de</strong> documentation sur la propriété intellectuelle à Paris met à disposition d’un public<br />
spécialisé <strong>de</strong>s publications sur la propriété industrielle et le droit d’auteur ainsi que la jurispru<strong>de</strong>nce<br />
dans ce domaine.<br />
L’Observatoire <strong>de</strong> la propriété intellectuelle <strong>de</strong> l’INPI a pour mission d’éclairer les enjeux économiques<br />
<strong>de</strong> la PI en produisant <strong>de</strong>s statistiques et <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s.<br />
« On gagne tous à innover »<br />
<strong>Dossier</strong> <strong>de</strong> presse INPI – 20 mai 2008<br />
17
L’INPI participe activement à la lutte contre la contrefaçon<br />
La contrefaçon est un fléau international. En assurant le secrétariat général du Comité national anticontrefaçon,<br />
l’INPI participe à la lutte contre ce fléau tant au niveau national qu’international.<br />
Au plan national, l’Institut est un relais majeur <strong>de</strong> l’action du gouvernement pour sensibiliser les<br />
Français à la lutte contre la contrefaçon et la piraterie numérique. Il est également force <strong>de</strong> proposition<br />
dans l’aménagement du dispositif réglementaire et administratif anti-contrefaçon. Enfin, au plan<br />
international, il participe à un réseau d’une quarantaine d’experts qu’il co-anime avec la Direction<br />
générale du trésor et <strong>de</strong> la politique économique (DGTPE), aidant ainsi les pays sensibles à mettre en<br />
place un dispositif <strong>de</strong> lutte sur leur territoire.<br />
L’Institut renforce l’influence <strong>de</strong> la France dans le domaine du droit <strong>de</strong> la<br />
propriété industrielle<br />
L’INPI organise régulièrement <strong>de</strong>s réunions <strong>de</strong> concertation avec les milieux <strong>de</strong> l’entreprise pour<br />
i<strong>de</strong>ntifier les intérêts <strong>fr</strong>ançais. Il contribue largement à la conception du droit national <strong>de</strong> la propriété<br />
industrielle en participant à la préparation et à la rédaction <strong>de</strong>s projets <strong>de</strong> textes législatifs et<br />
réglementaires. Enfin, il représente la France dans les organisations internationales compétentes<br />
(Office européen <strong>de</strong>s brevets, Organisation mondiale <strong>de</strong> la propriété intellectuelle, Office <strong>de</strong><br />
l’harmonisation dans le marché intérieur) et participe aux groupes d’experts au sein <strong>de</strong>squels s’élabore<br />
le droit international <strong>de</strong> la propriété industrielle.<br />
L’INPI en bref<br />
Statut : établissement public placé sous la tutelle du ministère <strong>de</strong> l’Economie, <strong>de</strong> l’Industrie et<br />
<strong>de</strong> l’Emploi.<br />
Budget : entièrement autofinancé, 190 millions d’euros en 2007.<br />
Effectifs : 800 agents.<br />
Siège à Paris et principaux établissements à Nanterre, Compiègne et Lille.<br />
18 implantations régionales : Alsace (Strasbourg), Aquitaine (Bor<strong>de</strong>aux), Auvergne<br />
(Clermont-Ferrand), Basse-Normandie (Caen), Bourgogne (Dijon), Bretagne (Rennes), Ile-<strong>de</strong>-<br />
France (Paris), Languedoc-Roussillon (Montpellier), Lorraine (Nancy), Midi-Pyrénées (Toulouse),<br />
Nord-Pas <strong>de</strong> Calais (Lille), Pays <strong>de</strong> la Loire (Nantes), Provence-<strong>Alpes</strong>-Côte d’Azur (Marseille,<br />
Sophia-Antipolis), Rhône-<strong>Alpes</strong> (Grenoble, <strong>Lyon</strong> et Saint-Etienne), Antilles-Guyane (Gua<strong>de</strong>loupe).<br />
4 représentations internationales : Amérique du Nord (Washington), Asie du Sud Est<br />
(Bangkok), Chine (Pekin), Maghreb (Rabat).<br />
www.<strong>inpi</strong>.<strong>fr</strong><br />
0 820 213 213 (0,09 € TTC/mn)<br />
« On gagne tous à innover »<br />
<strong>Dossier</strong> <strong>de</strong> presse INPI – 20 mai 2008<br />
18
« Pré-diagnostic » : l’état <strong>de</strong>s lieux<br />
<strong>de</strong> votre propriété industrielle<br />
Et si vous faisiez le point sur votre capital innovation?<br />
C’est ce que l’INPI propose aux entreprises à travers son pré-diagnostic . Ce service gratuit repose sur<br />
une évaluation <strong>de</strong> leurs besoins dans le domaine <strong>de</strong> la propriété industrielle. Un « check-up »<br />
indispensable aux dirigeants en termes <strong>de</strong> positionnement face à la concurrence, <strong>de</strong> valorisation <strong>de</strong><br />
son savoir-faire et <strong>de</strong> gains <strong>de</strong> parts <strong>de</strong> marché. Mais aussi, un outil indispensable pour optimiser le<br />
potentiel d’innovation.<br />
L’œil <strong>de</strong> spécialistes pour y voir clair<br />
Le pré-diagnostic a ceci <strong>de</strong> bénéfique pour l’entreprise qu’il lui of<strong>fr</strong>e <strong>de</strong> prendre du recul sur elle-même.<br />
Il repose en effet avant tout sur une analyse objective et qualifiée.<br />
Brevets, marques, <strong>de</strong>ssins et modèles : l’ensemble <strong>de</strong>s outils <strong>de</strong> propriété industrielle est pris en<br />
compte. Un travail qui porte également sur tous les contrats, les licences, les recherches<br />
documentaires, les achats et les ventes <strong>de</strong> technologies.<br />
Résultat<br />
Le compte-rendu fait à l’entreprise lui of<strong>fr</strong>e une vision prospective <strong>de</strong> ses atouts compétitifs sur :<br />
la protection apportée par la propriété industrielle<br />
les veilles technologique et juridique,<br />
les licences et partenariats,<br />
la valorisation <strong>de</strong>s actifs, etc…<br />
De quoi adapter sa stratégie et repérer ses compétences internes afin d’insuffler une politique <strong>de</strong><br />
propriété industrielle à son entreprise.<br />
Combien, pour qui, par qui ?<br />
Le coût d’un pré-diagnostic s’élève à 1500 €. Pris en charge directement par l’INPI ou<br />
co-financée par le Conseil régional, cette prestation est totalement gratuite pour<br />
l’entreprise.<br />
Le service s’adresse aux entreprises jusqu’à 1000 salariés, ayant peu ou pas recours à<br />
la propriété industrielle, et notamment aux brevets.<br />
La prestation est réalisée par un expert <strong>de</strong> l’INPI ou par un spécialiste en propriété<br />
industrielle sous contrôle <strong>de</strong> l’INPI.<br />
« On gagne tous à innover »<br />
<strong>Dossier</strong> <strong>de</strong> presse INPI – 20 mai 2008<br />
19
Les 5 phases du match <strong>de</strong> la propriété industrielle<br />
Phase n°1 : la préparation<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
Assurez vous que votre invention n’a pas d’ores et déjà fait l’objet d’un dépôt <strong>de</strong> brevet.<br />
Vérifiez l’état <strong>de</strong> la technique, le marché et ce que font déjà vos principaux concurrents.<br />
Stratégie <strong>de</strong> jeu : restez discret sur votre invention !<br />
Etes-vous sûr que votre innovation peut être l’objet d’un brevet ? L’INPI est là pour vous<br />
renseigner.<br />
Si c’est le cas, complétez le formulaire <strong>de</strong> dépôt et passez à la rédaction <strong>de</strong> votre<br />
<strong>de</strong>man<strong>de</strong> !<br />
Astuce : bénéficiez <strong>de</strong> l’expertise d’un conseil en propriété industrielle.<br />
Phase n°2 : premiers points marqués<br />
Déposez votre dossier à l’INPI… et vous êtes protégé dès ce moment là !<br />
L’INPI examine votre <strong>de</strong>man<strong>de</strong> et s’assure en premier lieu que votre invention est vraiment<br />
originale et nouvelle.<br />
Phase n°3 : au cœur du match<br />
<br />
<br />
Première émotion : la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> brevet est publiée par l’INPI au Bulletin officiel <strong>de</strong> la<br />
propriété industrielle, le BOPI.<br />
Vos concurrents prennent connaissance <strong>de</strong> votre innovation et peuvent la contester.<br />
N’oubliez pas que vous pouvez faire <strong>de</strong> même pour les leurs : c’est la veille technologique.<br />
Phase n°4 : vous remportez le match<br />
<br />
<br />
Un rapport définitif <strong>de</strong> recherche est entériné par l’INPI.<br />
Votre brevet est délivré. Votre avantage est officiellement reconnu. Votre invention<br />
bénéficie d’une protection juridique soli<strong>de</strong>.<br />
Phase n°5 : la compétition continue<br />
Vous exploitez votre avantage : soit directement soit avec <strong>de</strong>s partenaires (licence<br />
d’exploitation, transfert <strong>de</strong> technologie…).<br />
Gérez activement cet avantage.<br />
N’oubliez pas que les vainqueurs ont toujours une longueur d’avance !<br />
+ d’infos et d’astuces sur www.<strong>inpi</strong>.<strong>fr</strong> (à partir du 9 juin).<br />
« On gagne tous à innover »<br />
<strong>Dossier</strong> <strong>de</strong> presse INPI – 20 mai 2008<br />
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