Architecture et culture contemporaine en Chine - Synopsism

Stade, nid d’oiseau
La nuit, les poutres enchevêtrées de sa façade s’éclairent de
rouge. Au nord de Pékin, le stade en « nid d’oiseau »
symbolise le feu, le YIN. Emblème des JO de Pékin, il a
accueilli la cérémonie d’ouverture et les épreuves
d’athlétisme. Sa construction a duré plus de quatre ans et a
nécessité 42 000 tonnes d’acier. Jusqu’à 7000 ouvriers ont
été mobilisés sur ce chantier de 500 millions de dollars. A
l’origine, les architectes suisses Herzog et de Meuron
avaient prévu un toit rétractable pour protéger la piste et la
pelouse des violents orages qui frappent régulièrement la
capitale. Trop cher, ont finalement jugé les autorités
chinoises. Le stade en nid d’oiseau en illumine d’autant
mieux la nuit pékinoise.
La piscine, WaterCube
En bordure du parc Olympique, le centre national aquatique
symbolise la Terre, YANG. Sa base carrée de 177 mètres,
pour 31 mètres de haut, contrebalance l’ellipse aux poutres
entrecroisées du stade en nid d’oiseau. Sa conception et sa
construction ont duré quatre ans et coûté 135 millions
d’euros, financés en majeure partie par des Chinois installés
à l’étranger. Inspirée d’un amas de bulles de savon, la
structure est unique : murs et toit se confondent dans un
entrelacs de 20 000 tubes d’acier reliés grâce à 12 000
points de jonction. Plus de 2 000 ouvriers ont travaillé
pendant 6 mois pour l’assembler. Les travaux achevés, cette
structure n’apparaît désormais plus que par transparence,
occultée par les coussins en polymère qui donnent
l’impression que le cube d’eau flotte sur le sol poussiéreux
de Pékin.
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