REVUE DE PRESSE - Lefèvre Pelletier & associés
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<strong>REVUE</strong> <strong>DE</strong> <strong>PRESSE</strong><br />
Du 16 au 30 novembre 2008
SOMMAIRE<br />
I. Articles :<br />
1) Newsletters Opérations Immobilières, veille juridique réalisée par le cabinet Lefèvre <strong>Pelletier</strong> &<br />
associés :<br />
- 27 novembre 2008.<br />
- 20 novembre 2008.<br />
2) « Focus Droit Communautaire » veille juridique assurée par Muriel Perrier, Journal des Sociétés,<br />
novembre 2008.<br />
3) « Les charges locatives en matière de baux commerciaux » par Claire Castela et Christophe<br />
Denizot, Opérations Immobilières, mensuel N°10, novembre-décembre 2008.<br />
3) Sélection de jurisprudence réalisée et commentée par Lefèvre <strong>Pelletier</strong> & associés, Opérations<br />
Immobilières, mensuel n°10, novembre-décembre 2008.<br />
II. Nomination :<br />
1) Nomination de Jean-André Fresneau en tant que collaborateur au sein du département immobilier.<br />
- Law in firm, novembre 2008.<br />
III. Opération :<br />
1) OBO sur l’agence ORC, Image et Stratégies d’employeur.<br />
Equipe : Pierre Lévêque, Jérôme Patenotte, Marie-Anne Fabre, Pierre Appremont et Emmanuel<br />
Nevière.<br />
- Le Monde du Droit, 15 novembre 2008.<br />
IV. Citations :<br />
1) « Grenelle de l’environnement : les bâtiments existants concernés » citation de Philippe <strong>Pelletier</strong>,<br />
Le Particulier, décembre 2008.<br />
2) « Assurance vie – Le conjoint du bénéficiaire écarté » citation de Martine Blanck-Dap, L’Agefi<br />
Actifs, 21/27 novembre 2008.<br />
3) « Fusions transfrontalières ou sociétés européennes » citation de Mary-Daphné Fishelson et<br />
Catherine Cathiard, Les Annonces de la Seine, 17 novembre 2008.<br />
4) « Dépenser plus pour consommer moins d’énergie » citation de Françoise et Philippe <strong>Pelletier</strong>,<br />
La Tribune, 15 novembre 2008.<br />
Revue de presse du 16 au 30 novembre 2008
5) « Réflexions sur les facteurs de différenciation des cabinets d’avocats » citation du cabinet, Le<br />
Monde du Droit, 15 novembre 2008.<br />
6) « De l’Anah au MEEDDAT » citation de Philippe <strong>Pelletier</strong>, Informations rapides de la<br />
Copropriété, novembre 2008.<br />
7) « Gardien d’immeuble : les 32 propositions du rapport <strong>Pelletier</strong> » citation de Françoise et<br />
Philippe <strong>Pelletier</strong>, Informations rapides de la Copropriété, novembre 2008.<br />
8) « Décideurs 100 des cabinets d’avocats » citation du cabinet, Décideurs Stratégie Finance Droit,<br />
novembre 2008 :<br />
- « Le décideurs 100 - Quels cabinets tiennent le haut de l’affiche ?<br />
- « Chiffre d’affaires - Classement sur l’exercice 2007 »<br />
- « Productivité des cabinets - Chiffre d’affaires / associé »<br />
- « Effectif - Classement selon le nombre de productifs »<br />
- « Marché français : les 50 premiers cabinets »<br />
9) « Immobilier d’entreprise – Classement 2008 des cabinets d’avocats » Décideurs Stratégie<br />
Finance Droit, novembre 2008.<br />
- « Opérations immobilières : investissement » citation de Philippe Lefèvre, Simon Lowe, Philippe<br />
<strong>Pelletier</strong> et Henry Ranchon.<br />
- « Opérations immobilières : financement » citation d’Henry Ranchon et David Blondel.<br />
- « Fiscalité immobilière » citation de Pierre Appremont.<br />
- « Construction, promotion, aménagement » citation de Philippe Bouillon, Denis Chardigny, et<br />
Emmanuel Guillini.<br />
- « Droit des baux » citation de Philippe <strong>Pelletier</strong> et Marie-Odile Vaissié.<br />
10) « Quelques cabinets parmi les meilleurs » citation du cabinet, Philippe Lefèvre, David Blondel,<br />
Véronique Lagarde et de Marie-Odile Vaissié, Décideurs Stratégie Finance Droit, novembre<br />
2008.<br />
11) « Classement 2008 des cabinets d’avocats – Urbanisme, domanialité, aménagement » citation<br />
d’Emmanuel Guillini, Décideurs Stratégie Finance Droit, novembre 2008.<br />
***<br />
Revue de presse du 16 au 30 novembre 2008
Revue de presse du 16 au 30 novembre 2008
I.<br />
ARTICLES<br />
Revue de presse du 16 au 30 novembre 2008
27/11/2008<br />
Retrouvez Opérations immobilières sur le SIMI les 3, 4 et 5<br />
décembre<br />
Bénéficiez en exclusivité du numéro de novembre-décembre 2008 de la<br />
revue Opérations Immobilières à disposition lors du salon de l'immobilier<br />
d'entreprise, qui se tiendra au Palais des Congrès de Paris du 3 au 5<br />
décembre prochain. Au sommaire de ce numéro, un dossier complet sur<br />
les charges locatives en matière de baux commerciaux et une analyse du<br />
professeur Michel Mouillart sur la crise immobilière. À ne pas manquer<br />
donc.<br />
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À bientôt sur www.operationsimmobilieres.com<br />
La rédaction.<br />
Marchés publics et nouveaux contours du référé précontractuel<br />
Un syndicat mixte lance une procédure d’appel d’offres ouvert pour l’attribution d’un marché de<br />
services ayant pour objet la prise en charge, le transport, le tri, la valorisation des métaux collectés<br />
au sein des déchetteries et l’élimination des refus. À la demande d’un candidat évincé, la procédure<br />
de passation du marché est annulée par le juge des référés. Le Conseil d’État annule cette<br />
ordonnance au motif notamment que le juge des référés précontractuels doit rechercher si<br />
l’entreprise qui le saisit se prévaut de manquements qui, eu égard à leur portée et au stade de la<br />
procédure auquel il se rapporte, sont susceptibles de l’avoir lésée ou risquent de la léser, fût-ce de<br />
façon indirecte, en avantageant une entreprise concurrente. Cet arrêt constitue un revirement de<br />
jurisprudence : le contrôle mis en œuvre par le juge des référés précontractuels n’est donc plus un<br />
contrôle objectif de la régularité des procédures, mais un contrôle subjectif. Par ailleurs, selon une<br />
jurisprudence désormais bien établie, le Conseil d'État rappelle que le pouvoir adjudicateur n'est<br />
pas tenu de fixer dans les avis d'appel public à la concurrence des niveaux minimaux de capacités<br />
professionnelles, techniques et financières exigés des candidats.<br />
Conseil d'État, 3 octobre 2008, n° 305420<br />
Accès au texte
Précisions sur la durée de validité du diagnostic électricité<br />
La durée de validité du diagnostic portant sur l’état de l’installation intérieure d’électricité en cas de<br />
vente d’immeuble bâti à usage d’habitation (art. L134-7, L271-5 et R271-15 du code de la<br />
construction et de l’habitation) est fixée à 3 ans par un décret du 13 novembre 2008. Pour rappel,<br />
l’entrée en vigueur de ce nouveau diagnostic est prévue le 1er janvier 2009 (décret du 22 avril<br />
2008, n° 2008-384), et ce document doit être produit par un diagnostiqueur agréé.<br />
Décret du 13 novembre 2008 relatif aux durées de validité des documents constituant le dossier de<br />
diagnostic technique et modifiant le code de la construction et de l'habitation, n° 2008-1175<br />
Accès au texte<br />
Erreur de diagnostic et faute du vendeur<br />
Un vendeur commet une faute en affirmant que l’immeuble vendu ne contient pas d’amiante sur le<br />
fondement d’un diagnostic établi en vertu d’une réglementation antérieure. Le vendeur connaissait<br />
les nouvelles dispositions réglementaires applicables, qui figuraient à l’acte, il n’avait pas fait établir<br />
le diagnostic correspondant, qui aurait révélé la présence d’amiante. Il est condamné in solidum<br />
avec le diagnostiqueur et la compagnie d’assurance de celui-ci à payer une partie du désamiantage<br />
de l’immeuble vendu.<br />
Cour de cassation, 3e ch. civ., 5 novembre 2008, n° 07-17054<br />
Accès au texte<br />
Action en répétition de loyer et prescription<br />
En 2005, le locataire d’un logement forme opposition à une ordonnance lui faisant injonction de<br />
payer au bailleur une somme au titre de loyers et charges impayés et sollicite le remboursement<br />
d’une somme versée en 1998. Le jugement rendu par le tribunal d’instance rejette cette demande<br />
relative à un paiement indu en 1998 au motif que la dette serait prescrite en application de l’article<br />
2277 du code civil. La Cour de cassation casse et annule le jugement sur ce point au motif que<br />
lorsque la loi réduit la durée d’une prescription, la prescription réduite commence à courir, sauf<br />
disposition contraire, du jour de l’entrée en vigueur de la loi nouvelle sans que la durée totale<br />
puisse excéder le délai prévu par la loi antérieure. En l’espèce, la loi du 18 janvier 2005 modifiant<br />
l’article 2277 du code civil a réduit à 5 ans l’action en paiement des loyers et des charges locatives<br />
et ne comporte aucune disposition spécifique sur son entrée en vigueur. Par conséquent, l’action du<br />
locataire n’était pas prescrite.<br />
Cour de cassation, 3e ch. civ., 13 novembre 2008, n° 07-16221<br />
Accès au texte<br />
Logement : la grande panne des ventes et de la construction<br />
Les derniers chiffres de la construction et de ventes de logements sont extrêmement mauvais. Au<br />
cours du trimestre ... | 25/11/2008<br />
Kaufman & Broad peut se recapitaliser<br />
Une assemblée générale extraordinaire des actionnaires du promoteur immobilier français Kaufman<br />
& Broad, victime de la ... | 24/11/2008<br />
Lancement d'une opération immobilière mixte à Saint-Mandé (94)<br />
Un programme de construction de logements sociaux à Saint-Mandé (Val-de-Marne), inclus dans un<br />
vaste projet ... | 21/11/2008
Laforêt Immobilier constate une baisse des prix des logements anciens<br />
Les prix des transactions sur les logements anciens en France "auront baissé en moyenne de 10%<br />
en 2008 par rapport à ... | 19/11/2008<br />
Sources : lemoniteur-expert.com<br />
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© 2008 - Opérations Immobilières - www.operationsimmobilieres.com
20/11/2008<br />
Découvrez dès la semaine prochaine le nouveau numéro<br />
d'Opérations Immobilières<br />
Un numéro 10 particulièrement riche en projets de lois et en fiches<br />
pratiques. À lire également, un dossier complet sur les charges locatives<br />
en matière de baux commerciaux et une étude détaillée sur le marché du<br />
vignoble en Bourgogne. Bonne lecture.<br />
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La rédaction.<br />
Avant-projet de réforme du droit des biens<br />
L’association Henri Capitant a remis à la Chancellerie un avant-projet de réforme du droit des biens<br />
issu des travaux d’un groupe de travail présidé par le professeur Hugues Périnet-Marquet. Le<br />
rapport propose une nouvelle rédaction du livre du code civil consacré au droit des biens, qu’il<br />
simplifie, rationnalise et modernise en mettant par écrit les principales évolutions jurisprudentielles<br />
depuis 1804. Le texte propose également de nombreuses innovations qui ne devraient pas laisser<br />
les praticiens indifférents : s’agissant des interférences avec le droit de la construction, il est<br />
proposé que la responsabilité des constructeurs ne puisse plus être mise en jeu sur le fondement<br />
des troubles anormaux du voisinage ou encore qu’un empiètement minime et non intentionnel ne<br />
puisse donner lieu à démolition que si le propriétaire agit dans les deux ans de la connaissance de<br />
l’empiètement.<br />
Avant-projet de réforme du droit des biens<br />
Accès au texte
Illégalité d’un certificat d’urbanisme et responsabilité de l’État<br />
Une commune confie l’instruction des autorisations et actes relatifs à l’occupation du sol à la D<strong>DE</strong><br />
(direction départementale de l’équipement). Un certificat d’urbanisme étant annulé pour illégalité,<br />
la commune, condamnée à indemniser le pétitionnaire, invoque la responsabilité de l’État et sollicite<br />
sa garantie. Le Conseil d’État juge que la mise à disposition gratuite des services déconcentrés de<br />
la D<strong>DE</strong>, pour l’étude technique des demandes de certificat d’urbanisme et de permis de construire,<br />
ne constitue pas un contrat de louage d’ouvrage. En conséquence, la responsabilité de l’État ne<br />
peut être engagée envers la commune que dans le cas où l’agent de l’État aurait commis une faute<br />
en refusant ou négligeant d’exécuter un ordre ou de se conformer à une instruction du maire.<br />
Conseil d’État, 27 octobre 2008, n°297432<br />
Accès au texte<br />
Condition d’extinction de l’hypothèque<br />
Des particuliers achètent à une SCI des lots en l’état futur d’achèvement. Pour en assurer le<br />
paiement, ils obtiennent des prêts d’une banque avec inscription d’une hypothèque sur les biens<br />
acquis. À la suite de la défaillance du promoteur, les acheteurs sollicitent la résolution des ventes et<br />
la nullité des actes de financement avec remboursement des sommes versées. La cour d’appel<br />
rejette la demande de maintien des garanties au profit de la banque compte tenu du prononcé de la<br />
résolution des ventes et de son effet rétroactif.<br />
La Cour de cassation casse et annule l’arrêt en ce qu’il rejette la demande de maintien des<br />
garanties sur les biens immobiliers : l’obligation de restituer inhérente à un contrat de prêt annulé<br />
demeure tant que les parties n’ont pas été remises en l’état antérieur à la conclusion de la<br />
convention annulée, l’hypothèque en considération de laquelle ce prêt a été consenti subsistant<br />
jusqu’à l’extinction de cette obligation.<br />
Cour de cassation, 3e ch. civ., 5 novembre 2008, n°07-17357<br />
Accès au texte<br />
Normes de qualité de l’air<br />
Le décret du 7 novembre 2008, pris pour l’application de la loi du 1er août 2008 sur la<br />
responsabilité environnementale, dresse la liste des normes de qualité de l’air mentionnées à<br />
l’article L221-1 du code de l’environnement, définit ces normes et en fixe les modalités de contrôle.<br />
Décret du 7 novembre 2008, n°2008-1152 (JO du 9 novembre 2008)<br />
Accès au texte<br />
Logement social : Louis Besson et Thierry Repentin lance un appel pour "sauver" l'article<br />
55 de la loi SRU<br />
L'ancien ministre du Logement, Louis Besson, père de la loi du 31 mai 1990 "visant à la mise en<br />
oeuvre du droit au ... | 18/11/2008<br />
Crédits immobiliers : les taux d'intérêt baissent en novembre<br />
Les taux d'intérêt des crédits immobiliers ont baissé en novembre en France, par rapport à octobre,<br />
a indiqué lundi le ... | 18/11/2008<br />
Immochan crée Citania pour l'aménagement urbain<br />
La société immobilière du groupe Auchan vient de monter une nouvelle structure, Citania,<br />
spécialisée dans l'aménagement ... | 17/11/2008
L’ordonnance de modernisation de la régulation de la concurrence est parue<br />
Présentée mercredi en Conseil des ministres, l’ordonnance qui parachève la réforme des instances<br />
de concurrence a été ... | 14/11/2008<br />
Dix milliards de travaux pour moderniser le parc hôtelier<br />
Voici un paradoxe auquel les visiteurs d'Equip'hôtel pourront réfléchir du 15 au 19 novembre, porte<br />
de Versailles à ... | 13/11/2008<br />
Sources : lemoniteur-expert.com<br />
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NOVEMBRE 08<br />
Mensuel<br />
Surface approx. (cm²) : 789<br />
8 RUE SAINT AUGUSTIN<br />
75002 PARIS - 01 47 03 10 10<br />
Focus Droit communautaire<br />
Page 1/2<br />
Veille juridique assurée par :<br />
Muriel Perrier, Avocat, Counsel, Lefèvre <strong>Pelletier</strong> & associés ;<br />
Alexandre Lacresse, Juriste, Cour de Justice des Communautés Européennes<br />
Crise financière : mesures prises par la Commission<br />
européenne<br />
La Commission europeenne a pris une serie de mesures en vue de<br />
tracer le cadre juridique dans lequel les Etats membres peuvent agir<br />
compte tenu de la crise financière actuelle<br />
Dans ces conditions, la Commission a publie une communication sur<br />
I application des règles du traite CE sur les aides d'Etat aux mesures<br />
prises par les Etats membres a l'égard des institutions financières A ce<br />
titre, le ti aile CE (article 87 3 b du ti aile CE) autorise sous certaines<br />
conditions, des aides visant a remédier a une perturbation grave de<br />
l'économie d'un Etat membre<br />
Les regimes de garanties couvrant les dettes des institutions<br />
financieres ou les projets de recapitalisation pourront être autorises<br />
par la Commission dans des délais tres courts (dans les 24 heures si<br />
possible), pour autant qu'ils soient cibles et proportionnes a I objectif<br />
de stabilisation des marchés financiers et qu'ils prévoient un certain<br />
nombre de garde-tous contre des effets négatifs sur la concurrence<br />
A ce titre ils devront satisfaire aux conditions suivantes<br />
l'accès devra être non discriminatoire, ce qui signifie que le regime<br />
d'aides dévia être ouveit a toutes les institutions financieies situées<br />
dans l'Etat membre<br />
les engagements de I Etat devront avoir une duree strictement limitée<br />
au temps nécessaire pour permettre aux institutions financieres de<br />
faire face a la crise financiere<br />
-1 aide de l'Etat devra être clairement définie et son périmètre limite<br />
au soutien qu'il convient d'apporter pour faire face a la crise ,<br />
- les bénéficiaires des aides ou le secteur financier dans son ensemble<br />
devront apporter une contribution au coût de ces mesures sous la<br />
forme d une remuneiation adéquate qui pourrait être complétée par<br />
une clause de retour a meilleure fortune ,<br />
les bénéficiaires de l'aide devront respecter un certain nombre de<br />
regles de conduite, notamment en ce qui concerne l'utilisation a des<br />
fins commerciales des garanties consenties ,<br />
un suivi approprie devra être mis en place et il faudra prévoir, le<br />
cas échéant, en temps voulu des mesures d'a|ustement structurel<br />
s'appliquant a l'ensemble du secteur financier et/ou des restructurations<br />
d établissements financiers<br />
Parallèlement, la Commission a formule deux series dc<br />
propositions<br />
(i) une proposition de modification des regles en matiere de fonds<br />
propres des banques prévues dans les directives 2006/48/CE ct<br />
2006/49/CE afin de renforcer la stabilité financiere les principales<br />
améliorations proposées concernent notamment, les domaines de la<br />
gestion des grands risques, de la surveillance des groupes bancaires<br />
transfrontaliers, de la qualite des fonds propres de la gestion du risque<br />
de liquidité et de la gestion des nsques des instruments titnses<br />
(u) une proposition destinée a remanier la directive 94/19/CE relative<br />
aux systemes de garantie des depôts qui comporte trois modifications<br />
principales<br />
le niveau minimal de garantie des depôts actuellement de 20 000<br />
euros (les Etats membres ayant la possibilité de porter ce seuil a un<br />
niveau plus eleve, ce qui est le cas en France) serait porte d au moins<br />
50 000 euros el, apres un an a au moins 100 DOO euros ,<br />
la Commission propose également la suppression de la co assurance<br />
(systeme dans lequel le déposant supporte une partie des pertes), les<br />
Etats membres devant donc veiller a ce que la totalité des depôts<br />
garantis soit remboursée ,<br />
enfin, le texte envisage de reduire le délai de remboursement en cas de<br />
faillite des banques a trois jours (il est actuellement de trois mois)<br />
Communication de la Commission application des regles en matiere<br />
d'aider d'Etat au\ mesures prises en rapport avec les institutions<br />
financieres dans le contexte de la crise financiere mondiale JOCE C<br />
270 du 25 octobre 2008, Proposition de directive modifiant la directive<br />
94/19/CL relative aux sistemes de garantie des depôts, IS octobie<br />
2008 COM(2008) 661 final proposition de directive modifiant les<br />
directives 2006/48/CE et 206/49/CE<br />
Décisions du Conseil et de la Commission dans le<br />
secteur de l'énergie<br />
Le 10 octobre dernier, le Conseil de l'Union europeenne est parvenu<br />
a un accord politique sur l'ensemble du « paquet législatif » de la<br />
Commission concernant le marche inteneur du gaz et de I électricité<br />
En particulier, deux questions restaient ouvertes a l'issue d'un premier<br />
accord dégage lors du dernier Conseil energie du 6 juin dernier (voir<br />
Journal des Societes, Juillet 2008, p 33) la clause concernant l'accès<br />
au reseau par des societes de pays tiers , les modalités dc dissociation<br />
des activités de production et de fourniture d'énergie, d'une part et<br />
de transport d'énergie, d'autre part<br />
Sur le premier point, les Etats membres se sont accordes sur la mise en<br />
place d une procedure de certification pour les investisseurs de pays<br />
tiers souhaitant prendre le contrôle d'un reseau de transport d'énergie<br />
LEFEVRE3<br />
7193387100524/GTG/MBM<br />
Eléments de recherche :<br />
Toutes citations : - LEFEVRE, PELLETIER ET ASSOCIES : cabinet d'avocats - PHILIPPE PELLETIER : avocat
NOVEMBRE 08<br />
Mensuel<br />
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et de l'opérateur de ce réseau, ainsi que sur les rôles respectifs de la<br />
Commission européenne et des autorités nationales de régulation. En ce<br />
qui concerne la seconde question, les Etats membres n'ont pas retenu<br />
les seules options initiales de la Commission ; ils ont approuvé une<br />
troisième solution aux termes de laquelle des gestionnaires de réseau de<br />
transport d'énergie indépendants devront être établis. Les entreprises<br />
qui sont actuellement propriétaires de ces réseaux pourront donc le<br />
rester, sous réserve de mettre en place des procédures garantissant<br />
l'indépendance effective de l'entité gestionnaire de réseau en ce qui<br />
concerne les décisions qu'elle prendra en la matière.<br />
Le Conseil et le Parlement européen vont désormais engager des<br />
négociations en vue de parvenir à un compromis attendu pour le<br />
premier semestre 2009.<br />
En outre, la Commission européenne a autorisé, le 15 octobre dernier, le<br />
rachat de Distrigaz, appartenant au groupe français Suez, par le groupe<br />
italien Em actif dans les secteurs de l'électricité et du gaz naturel<br />
L'opération est une conséquence de l'autorisation conditionnelle<br />
donnée en 2006 à la concentration entre Gaz de France et Suez, qui<br />
leur imposait de céder la part de Suez dans le capital de Distrigaz<br />
Dïstrigaz est active dans le secteur du gaz naturel en Belgique et en<br />
France. Les chevauchements d'activité A'Em et de Distrigaz dans<br />
l'approvisionnement en gaz des clients industriels en France n'ont<br />
pas été jugés préoccupants, compte tenu de la forte concurrence<br />
qui continuera à être exercée par Gaz de France, de lom le premier<br />
fournisseur.<br />
Communiqué de presse du Conseil de l'Union européenne, Conseil<br />
Transports, télécommunications et énergie, 9 et W octobre 2008,<br />
13649/08 (presse 276) ; Communiqué de presse de la Commission<br />
européenne du 15 octobre 2008, IP/08/1511 (décision M.5220)<br />
Protection du consommateur et marché intérieur<br />
Le 8 octobre dernier, la Commission européenne a adopté une<br />
proposition de directive relative aux droits des consommateurs. Par<br />
cette proposition, la Commission européenne entend renforcer la<br />
protection du consommateur en harmonisant complètement les aspects<br />
essentiels du droit des contrats à la consommation et en adaptant les<br />
règles communautaires au développement du commerce électronique<br />
Ce texte compléterait et remplacerait les quatre directives existantes,<br />
à savoir :<br />
- la directive 85/577/CEE du 20 décembre 1985 concernant la protection<br />
des consommateurs dans Ic cas de contrats négociés en dehors des<br />
établissements commerciaux,<br />
- la directive 93/13/CEE du 5 avril 1993 concernant les clauses abusives<br />
dans les confiais conclus avec les consommateurs,<br />
- la directive 97/7/CE du 20 mai 1997 concernant la protection des<br />
consommateurs en matière de contiats à distance, et<br />
- la directive 1999/44/CE du 25 mai 1999 sur certains aspects de la<br />
vente et des garanties des biens de consommation.<br />
Communiqué de presse de la Commission européenne du 8 octobre<br />
2008,1P/08/1474<br />
Page 2/2<br />
Droit des sociétés / Fusions transfrontalières : procédures<br />
d'infraction<br />
Le 16 octobre dernier, la Commission européenne a décidé d'engager<br />
des procédures d'infraction à rencontre de douze Etats membres pour<br />
défaut de transposition de certaines directives en matière de droit des<br />
sociétés et de gouvernement d'entreprise.<br />
La Commission a indiqué en particulier qu'elle saisira la CJCE pour<br />
non-transposition de la directive 2005/56/CE du 26 octobre 2005 sur<br />
les fusions transfrontalières des sociétés de capitaux par la France, la<br />
Belgique, la Grèce, l'Espagne, le Portugal et la Suède. Elle adressera<br />
à ce sujet un avis motivé au Luxembouig II s'avère que la dhective<br />
a été transposée en droit français par la loi n°2008-649 du 3 juillet<br />
2008 ; les decrets d'application permettant l'entrée en vigueur des<br />
dispositions législatives ne sont toutefois pas à ce jour parus.<br />
Communiqué de presse de la Commission européenne du 16 octobre<br />
2008,1P/08/1519<br />
Activités de la Commission européenne en matière de<br />
concurrence<br />
La Commission européenne a infligé, le 1er octobre dernier, une<br />
amende de 676 millions d'euros à neuf producteurs de cires de paraffine<br />
(utilisés pour une grande variété de produits tels que les produits<br />
chimiques, les pneus et les composants automobiles, ainsi que dans le<br />
secteur des caoutchoucs, des emballages) pour avoir participé, entre<br />
2002 et 2005, à une entente sur les prix et de partage des marchés<br />
dans l'Espace économique euiopéen II est à noter que cette affaire<br />
a été révélée par l'une des entreprises participant à l'entente, qui a<br />
bénéficié d'une immunité d'amende totale au titre du programme de<br />
clémence Les entreprises condamnées peuvent introduire un recours<br />
à rencontre de cette décision devant le Tribunal de première instance<br />
des Communautés européennes.<br />
Il faut par ailleurs signaler la publication de deux textes :<br />
(i) la nouvelle communication de la Commission sur les « mesures<br />
correctives » (engagements de cession ) en matière de contrôle<br />
des concentrations Cette communication détaille en particulier les<br />
informations devant être données par les parties à l'opération dc<br />
concentration pour permettre à la Commission de mieux évaluer la<br />
viabilité et l'efficacité d'une proposition de mesure corrective.<br />
(u) les lignes directrices sur l'appréciation par la Commission des<br />
concentrations non-horizontales.<br />
Communiqué de presse de la Commission du 1er octobre 2008,<br />
IP/081434 ; Lignes directrices sur l'appréciation des concentrations non<br />
horizontales au regard du règlement sur le contrôle des concentrations<br />
entre entreprises, JOUE C 265 du 18 octobre 2008, p I ; communication<br />
de la Commission concernant les mesures correctives recevables<br />
conformément au règlement (CE) n° 139/2004 du Conseil, JOUE C<br />
267 du 22 octobre 2008, p. I<br />
LEFEVRE3<br />
7193387100524/GTG/MBM<br />
Eléments de recherche :<br />
Toutes citations : - LEFEVRE, PELLETIER ET ASSOCIES : cabinet d'avocats - PHILIPPE PELLETIER : avocat
II.<br />
NOMINATION<br />
Revue de presse du 16 au 30 novembre 2008
III.<br />
OPERATION<br />
Revue de presse du 16 au 30 novembre 2008
MOUVEMENTS<br />
ASSOCIÉS ÉQUIPES DOSSIER BUREAUX SPÉCIAL SECONDAIRES RAPPROCHEMENTS<br />
DaeM Partners a renforcé son pôle de<br />
prospective en droit social avec l’arrivée<br />
de Ridha Ben Hamza au poste de conseiller<br />
auprès de l’équipe.<br />
Allen & Overy a ouvert un cinquième<br />
bureau en Allemagne à Munich. Il sera<br />
piloté par Gottfried E. Breuninger et<br />
Astrid Krüger qui ont rejoint le cabinet<br />
en qualité d’associés.<br />
Dan Roskis a rejoint Eversheds en tant<br />
qu’associé.<br />
Le cabinet Nixon Peabody a annoncé<br />
l’absorption d’une équipe d’une centaine<br />
d’avocats en provenance du cabinet<br />
américain Thelen. Ceux-ci rejoindront<br />
cinq bureaux de Nixon Peabody et interviendront<br />
dans treize lignes de service.<br />
Charles Ménard a rejoint Ernst & Young<br />
Société d’Avocats afin de développer<br />
l’expertise et l’offre de services du cabinet<br />
en matière de rescrits, litiges et évolutions<br />
normatives.<br />
André Farache a rejoint Karila en qualité<br />
d’associé et créé le département<br />
droit des affaires. Sandra Barbosa, collaboratrice<br />
senior, renforce le département<br />
construction.<br />
Gide Loyrette Nouel a renforcé sa<br />
présence au Vietnam. Jacques de<br />
Servigny dirigera l’ensemble des activités<br />
du cabinet au Vietnam.<br />
Willkie Farr & Gallagher LLP renforce<br />
ses départements restructuration et<br />
contentieux complexes avec l’arrivée de<br />
Maurice Lantourne en qualité d’associé.<br />
Spécialiste français du secteur, il sera accompagné<br />
de cinq collaborateurs.<br />
Lionel Rosenfeld rejoint le cabinet DLA<br />
Piper en tant qu’associé au département<br />
immobilier.<br />
Nicolas de Witt a rejoint l’équipe corporate<br />
finance de Taylor Wessing en tant<br />
qu’associé.<br />
Balder société d’avocats s’est rapproché<br />
du cabinet franco-brésilien Chenut-Oliveira-Santiago.<br />
<strong>DE</strong>ALS QUI CONSEILLE QUI ?<br />
Lefèvre <strong>Pelletier</strong> & associés (Pierre<br />
Lévêque, Jérôme Patenotte, Marie-Anne<br />
Fabre, Pierre Appremont, Emmanuel Nevière)<br />
a assisté les dirigeants-actionnaires<br />
de l’agence ORC, Image & Stratégies<br />
d’Employeur dans le cadre d’une opération<br />
d’OBO avec pour partenaire financier<br />
de référence le CIC LBO Partners,<br />
conseillé par le cabinet Salans (Olivier<br />
Genevois, Emmanuel El Medioni, Sandra<br />
Hazan, Damien Foisy d’Angicourt, Maud<br />
Gendron). Les banques étaient conseillées<br />
par le cabinet Orrick Rambaud Martel<br />
(Jean-Marc Zampa, Pierre de Boutigny).<br />
NixonPeabody (Olivier de Chazeaux,<br />
Thomas Charat) a obtenu pour son client,<br />
la société Utilis, l’annulation de la<br />
procédure d’appel d’offres lancée par le<br />
ministère de la Défense en vue d’un accord<br />
cadre concernant la fourniture de<br />
tentes.<br />
White & Case (Haywood Blakemore,<br />
Nicolas Huet, Pauline Crouzillat) a conseillé<br />
la Qatar Investment Authority<br />
dans le cadre de la cession par sa filiale<br />
Qatar Holding LLC à la banque qatarie<br />
Al Khaliji Commercial Bank de la totalité<br />
du capital social de la banque française<br />
BLC Bank France. Al Khajili Commercial<br />
Bank était conseillée par Gide Loyrette<br />
Nouel (Jean-Guillaume de Tocqueville<br />
d’Hérouville, Pierre Briguet-Lamarre).<br />
Gide Loyrette Nouel (Christophe Eck,<br />
Sandra Lee, Marie Serhal, Colin Mercer,<br />
Hariett Reed) a conseillé la Compagnie<br />
fruitière pour l’acquisition auprès de<br />
Dole Food de Dole France et JP Fresh.<br />
Gibson Dunn & Crutcher (Bernard Grinspan,<br />
Patrick Ledoux, Marie Artaud-Dewitte)<br />
a conseillé Dole.<br />
Ernst & Young société d’avocats (Olivier<br />
Ortega, Stéphanie Burlet) a conseillé le<br />
CHU de Limoges lors de la construction<br />
par Dalkia d’une chaufferie biomasse<br />
hospitalière.<br />
Bird & Bird (Bertrand Biette, Romain<br />
Ferla, Benjamine Fiedler, Isabelle Leroux)<br />
et Oloryn Partners (Frédéric Jannin)<br />
ont assisté le groupe Karavel Promovacances<br />
lors de la reprise les activités<br />
du site internet Partirpascher.com.<br />
LE MON<strong>DE</strong> DU DROIT<br />
SJ Berwin (Maxence Bloch, William Robert)<br />
est intervenu aux côtés de Barclays<br />
PE, repreneur de Karavel. Les cédants ont<br />
été conseillés par Bremond & Associés<br />
(Guilhem Bremond, Céline Domenget-<br />
Morin) et par Morgan Lewis (Anne Tolila,<br />
Pierre-Emmanuel Sirgue).<br />
Gide Loyrette Nouel (Jean-Emmanuel<br />
Skovron, Christine Miles, Maryline Roux) a<br />
conseillé l’Etat français pour l’acquisition<br />
d’une participation de 33,34 % dans le<br />
capital des Chantiers de l’Atlantique.<br />
Cette acquisition fait suite à l’accord conclu<br />
le 12 juin 2008 entre le gouvernement<br />
et le groupe coréen STX, conseillé par<br />
Linklaters (Marc Loy, Pierre Tourres,<br />
Marc Petitier, Julien Wagmann, Sandrine<br />
Bory, Félix Huon, Sibylle Renard-Payen,<br />
Florence Dupont, Joëlle Muchada, Julien<br />
Chameyrat).<br />
9
IV.<br />
CITATIONS<br />
Revue de presse du 16 au 30 novembre 2008
<strong>DE</strong>C 08<br />
Mensuel<br />
OJD : 492695<br />
21 BOULEVARD MONTMARTRE<br />
75076 PARIS CE<strong>DE</strong>X 02 - 01 40 20 70 00<br />
Surface approx. (cm²) : 190<br />
Page 1/1<br />
Grenelle de l'environnement:<br />
les bâtiments existants concernés<br />
Le projet de loi de programme relatif<br />
à la mise en oeuvre du Grenelle de<br />
l'environnement adopté à l'Assemblée<br />
nationale le 21 octobre dernier comprend<br />
un chapitre sur la réduction des<br />
consommations d'énergie des bâtiments,<br />
qui aura de nombreuses incidences<br />
sur les particuliers.<br />
> Les objectifs généraux. Parce que<br />
le secteur du bâtiment consomme plus<br />
de 40 % de l'énergie finale, l'État souhaite<br />
lancer un plan de rénovation<br />
thermique des constructions existantes<br />
et fixer des objectifs ambitieux pour les<br />
bâtiments neufs. Toutes les constructions<br />
(immeubles ou maisons) dont le<br />
permis de construire sera déposé après<br />
fin 2020 devront produire plus d'énergie<br />
qu'elles n'en consomment. Autrement<br />
dit, les bâtiments seront équipés<br />
de panneaux solaires photovoltaïques<br />
produisant de l'électricité. L'État se<br />
fixe également comme objectif de<br />
réduire la consommation d'énergie<br />
primaire dans les bâtiments existants<br />
de 38 % d'ici à 2020, et souhaite que<br />
400000 logements soient rénovés chaque<br />
année à compter de 2013, à commencer<br />
par tous les bâtiments publics<br />
et les 800000 logements sociaux. Pour<br />
ce faire, l'État incitera les banques à<br />
développer des crédits visant à réaliser<br />
des économies d'énergie.<br />
> Les mesures plus ciblées. C'est le<br />
« Grenelle 2 », qui devrait être discuté<br />
au Parlement en mars 2009, qui fixera<br />
les mesures concrètes. Le contenu de<br />
ce texte commence à être connu. Selon<br />
Philippe <strong>Pelletier</strong>, avocat et chargé de<br />
la mise en oeuvre du Grenelle de l'environnement<br />
dans les bâtiments existants,<br />
ces objectifs se traduiraient par<br />
l'obligation de réaliser un diagnostic de<br />
performance énergétique (DPE) dans<br />
tous les bâtiments équipés de chauffage<br />
collectif, dans un délai de 15 ans à<br />
compter du 1 er janvier 2012. Une fois le<br />
DPE terminé, le syndic devra inscrire à<br />
l'ordre du jour de l'assemblée générale<br />
un contrat de performance énergétique,<br />
entre le chauffagiste et l'immeuble,<br />
visant à réduire la consommation<br />
d'énergie. Par ailleurs, la pose de doubles<br />
vitrages pourrait être imposée à la<br />
majorité de l'article 24, même si les<br />
fenêtres sont considérées comme des<br />
parties privatives dans le règlement de<br />
copropriété. Enfin, une partie des travaux<br />
de rénovation pourrait être assumée<br />
par les locataires à la suite d'une<br />
concertation avec les associations de<br />
locataires, notamment chez les gros<br />
bailleurs. Reste à attendre les nombreux<br />
décrets d'application nécessaires pour<br />
préciser les modalités de mise en oeuvre<br />
de ces mesures dans l'habitat existant.<br />
LEFEVRE3<br />
1260597100524/GFD/MYE<br />
Eléments de recherche :<br />
Toutes citations : - LEFEVRE, PELLETIER ET ASSOCIES : cabinet d'avocats - PHILIPPE PELLETIER : avocat
21/27 NOV 08<br />
Hebdomadaire Paris<br />
8 RUE DU SENTIER<br />
75082 PARIS CE<strong>DE</strong>X 02 - 01 53 00 26 26<br />
Surface approx. (cm²) : 175<br />
Page 1/1<br />
ASSURANCEVIE<br />
Le conjoint<br />
du bénéficiaire écarté<br />
*~ Lorsque le bénéficiaire du contrat d'assurance vie décède<br />
avant d'avoir eu le temps d'accepter le bénéfice du contrat,<br />
sa veuve ne peut pas recueillir le capital décès<br />
U<br />
n particulier souscrit un<br />
contrat d'assurance vie en<br />
désignant comme bénéficiaire<br />
« son conjoint et a défaut ses<br />
enfants nés ou a naître et à défaut<br />
ses héritiers » Peu de temps après<br />
son décès, l'un de ses trois enfants,<br />
marie sous le régime de la communaute<br />
universelle avec clause d'attnbution<br />
intégrale au survivant, disparaît<br />
à son tour Sa veuve réclame<br />
la part des capitaux qui, selon elle,<br />
devait revenir à son man en reprochant<br />
à la compagnie d'avoir versé<br />
les sommes aux deux autres enfants<br />
du souscripteur La cour d'appel la<br />
déboute de ses prétentions et la<br />
Cour de cassation rejette son pourvoi<br />
en considérant qu'elle ne peut<br />
prétendre au bénéfice du contrat, m<br />
en tant qu'héritière, ni au titre de<br />
la communauté universelle qu'elle<br />
formait avec son man<br />
Application du droit successoral...<br />
La Cour de cassation énonce<br />
tout d'abord qu'en l'absence d'acceptation<br />
du contrat par le bénéficiaire<br />
avant sa mort, le bénéfice est<br />
en principe transmis aux héritiers<br />
« En vertu des règles successorales, ce<br />
sont d'abord les héritiers descendants<br />
qui peuvent venir en représentation<br />
de leur ascendant et ainsi accepter en<br />
lieu et place du défunt bénéficiaire le<br />
bénéfice de la stipulation pour autrui,<br />
ce qui peut exclure le conjoint survivant<br />
», précise Maître Blanck-Dap,<br />
avocat associée du cabinet Lefevre<br />
<strong>Pelletier</strong> et associes<br />
La Haute juridiction rappelle<br />
ensuite que l'exception à ce principe<br />
s'applique en l'espèce En effet, en<br />
présence d'une pluralité de bénéficiaires<br />
désignes, le capital du défunt<br />
bénéficiaire profite aux autres, aux<br />
deux freres en l'occurrence<br />
La Cour de cassation<br />
considère que<br />
les capitaux n'ont pas pu<br />
entrer dans le patrimoine<br />
commun aux époux<br />
... et des règles des régimes<br />
matrimoniaux. La veuve du bénéficiaire<br />
soutenait que la stipulation<br />
pour autrui, même si elle n'a pas éte<br />
acceptée par son époux, est rentree<br />
dans la communaute universelle A<br />
son décès, elle estimait qu'elle pouvait,<br />
en tant que conjoint survivant,<br />
exercer sur ce bien « tous les droits<br />
qui lui sont propres » Or, la Cour de<br />
cassation considère que sans acceptation<br />
avant la dissolution du régime<br />
matrimonial, les capitaux n'ont pas<br />
pu entrer dans le patrimoine commun<br />
aux epoux •*<br />
Valentine Clément<br />
Cass. civ.1,5 novembre 2008, n° 07-14598<br />
LEFEVRE3<br />
3685097100504/GMW/MVL<br />
Eléments de recherche :<br />
Toutes citations : - LEFEVRE, PELLETIER ET ASSOCIES : cabinet d'avocats - PHILIPPE PELLETIER : avocat
26 RUE D'ORADOUR SUR GLANE<br />
75015 PARIS - 01 44 82 16 16<br />
15 NOV 08<br />
Quotidien Paris<br />
OJD : 77582<br />
Surface approx. (cm²) : 1071<br />
Page 1/6<br />
COPROPRIETE<br />
Dépensez plus pour<br />
consommer<br />
moins<br />
denergie<br />
Le top départ de la chasse au gaspi<br />
est lancé. Les copropriétaires sont<br />
incités à RÉFLÉCHIR DÈS À PRÉSENT<br />
AUX TRAVAUX À PROGRAMMER.<br />
PAR PATRICIA ERB<br />
lui seul, le secteur<br />
du bâtiment<br />
représente plus<br />
de 40 % de la<br />
consommation<br />
énergétique totale<br />
en France et 25 % des émissions<br />
de gaz à effet de serre. On ne<br />
s'étonnera pas que le bâtiment<br />
constitue, avec les transports,<br />
l'axe majeur de la loi Grenelle I.<br />
Rappelant l'objectif de la France<br />
de diviser par quatre les<br />
émissions de gaz à effet<br />
de serre d'ici à 2050, ce<br />
texte envisage de réduire<br />
les consommations<br />
d'énergie du parc de<br />
logements existants de<br />
38 % d'ici à 2020.<br />
Comment ? Deux<br />
dispositifs sont déjà en<br />
cours d'adoption dans '<br />
le cadre du projet de loi<br />
de finances pour 2009 :<br />
le crédit d'impôt « développement<br />
durable »<br />
pour les petits travaux<br />
devrait être étendu<br />
aux logements loués<br />
et, pour les travaux<br />
d'isolation, aux frais<br />
de main-d'œuvre. Pour les grosses<br />
rénovations, l'éco-prêt à taux<br />
zéro devrait permettre à chaque<br />
propriétaire ou copropriétaire de<br />
financer jusqu'à 30.000 euros de<br />
travaux d'économies d'énergie.<br />
•CULTURE <strong>DE</strong> RÉSULTAT<br />
D'autres pistes sont aussi dessinées<br />
dans la loi Grenelle I. Mais<br />
les véritables mesures opératoires<br />
feront l'objet de la deuxième loi<br />
Grenelle, dont l'adoption est prévue<br />
au premier semestre 2009- II<br />
s'agit de favoriser la mise en place<br />
de contrats de performance énergétique,<br />
par lesquels l'entreprise<br />
en charge des travaux garantit<br />
la baisse d'énergie consommée<br />
après leur réalisation. Pour<br />
Renaud Dhont, responsable<br />
énergie de l'Association des responsables<br />
de copropriété (ARC),<br />
c'est là une véritable révolution.<br />
« Le Grenelle nous fait passer<br />
d'une culture de moyens à une<br />
culture de résultat. Il ne s'agit<br />
plus de se contenter d'objectifs,<br />
il faut faire effectivement baisser<br />
les consommations d'énergie. En<br />
effet, si un propriétaire emprunte<br />
15.000 euros et a calculé sur la<br />
foi des études thermiques que les<br />
économies possibles lui permetéconomies<br />
possibles lui permettaient<br />
de payer 70 % de son investissement,<br />
il est indispensable<br />
que l'économie attendue en kilowattheures<br />
soit réalisée. »<br />
De tels contrats existent déjà<br />
dans le domaine du chauffage<br />
urbain. Mais, comme le souligne<br />
Philippe <strong>Pelletier</strong>, avocat chargé<br />
de piloter la structure de mise<br />
en oeuvre du Grenelle de l'environnement<br />
dans le parc de logements<br />
existants, « ce qui marche<br />
dans ce cadre n'est pas automatiquement<br />
transposable dans les<br />
copropriétés. En effet, le comportement<br />
de certains habitants,<br />
qui ouvrent grand leurs fenêtres,<br />
chauffage allumé au maximum,<br />
nécessite d'inventer un<br />
nouveau système de<br />
garantie. » Tout le travail<br />
qui l'attend consistera,<br />
entre autres, à<br />
LEFEVRE3<br />
1383187100503/GBJ/ACR<br />
Eléments de recherche :<br />
Toutes citations : - LEFEVRE, PELLETIER ET ASSOCIES : cabinet d'avocats - PHILIPPE PELLETIER : avocat
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75015 PARIS - 01 44 82 16 16<br />
15 NOV 08<br />
Quotidien Paris<br />
OJD : 77582<br />
Surface approx. (cm²) : 1071<br />
Page 2/6<br />
LES VERI-<br />
TABLES<br />
MESURES<br />
OPÉRA-<br />
TOIRES<br />
FERONT<br />
L'OBJET <strong>DE</strong><br />
U <strong>DE</strong>UXIÈ-<br />
ME LOI<br />
GRENELLE,<br />
PRÉVUE DÉ-<br />
BUT 2009.<br />
inviter tous les acteurs<br />
(banquiers, assureurs,<br />
chauffagistes, associations<br />
de copropriétaires,<br />
administration...) à<br />
s'entendre pour mettre<br />
au point les solutions<br />
adaptées à chaque style<br />
d'habitat.<br />
• QUELQUES FREINS<br />
Dans les copropriétés,<br />
la réalisation de gros<br />
travaux de rénovation<br />
énergétique supposera<br />
de dépasser certains freins. Economiques<br />
d'abord. D'un côté, les<br />
primo-accédants ont un budget<br />
trop serré pour envisager de nouvelles<br />
dépenses, de l'autre, les personnes<br />
âgées sont peu motivées<br />
pour investir dans des travaux<br />
dont elles ne profiteront peut-être<br />
jamais... Sans parler des bailleurs.<br />
Comme l'affirme Christian Jouin,<br />
chargé de mission pour la copropriété<br />
au sein de l'association<br />
Consommation, logement et cadre<br />
de vie (CLCV) de Grenoble,<br />
« les conseils syndicaux doivent<br />
apporter des arguments aux copropriétaires<br />
pour leur faire accepter<br />
l'investissement. Pour cela,<br />
ils doivent s'informer eux-mêmes.<br />
Chez nous, une agence locale de<br />
l'énergie leur propose des séances<br />
sur ce sujet ».<br />
Freins techniques aussi. Comme<br />
le fait remarquer David Rodrigues,<br />
juriste à la CLCV à Paris,<br />
« actuellement, sauf vote à l'unanimité,<br />
la copropriété ne peut<br />
pas décider du remplacement de<br />
toutes les fenêtres d'un immeuble<br />
pour favoriser les économies<br />
d'énergie, celles-ci se situant sur<br />
les parties privatives ». D'après<br />
Philippe <strong>Pelletier</strong>, la notion de<br />
« travaux d'intérêt commun -sur<br />
les parties privatives » est déjà<br />
prévue dans la loi Grenelle 2...<br />
Fondateur<br />
de l'Association<br />
des<br />
responsables<br />
de<br />
copropriété<br />
(ARC)<br />
INTERVIEWEXPRESS<br />
Plus d'un an après l'avis du Conseil national de la<br />
consommation (CNC), avez-vous constaté une<br />
évolution dans les pratiques tarifaires des syndics ?<br />
B. D. : Oui les choses ont évolué maîs dans le mauvais<br />
sens ' En effet la plupart des syndics ont intégre dans<br />
leurs honoraires de base un certain nombre de tâches qui<br />
donnaient lieu auparavant a une facturation supplementaire<br />
Maîs ils se sont limités à une partie des tâches de gestion<br />
courante listées dans lavis du CNC alors que celui-ci leur<br />
enjoignait de les intégrer dans leur totalité au contrat de<br />
base Par ailleurs, ils ont « invente » de nouveaux honoraires<br />
supplémentaires contre I esprit de I avis du CNC Ainsi des<br />
forfaits administratifs (télephone fax ) sont factures allant<br />
jusqu'à 50 euros par an par lot des forfaits daccès aux comptes<br />
Internet de 10-12 euros par an par lot ou encore des forfaits<br />
d'appel d urgence 24 h/24 factures jusqu a 14 euros par<br />
an par lot ' Les copropriétaires subissent donc une double<br />
peine non seulement ils paient plus cher les honoraires de<br />
base - les syndics justifiant les augmentations de tarifs par<br />
l'intégration de certaines tâches - maîs en plus ils doivent<br />
payer des honoraires complémentaires<br />
Compte tenu de ces constats, que préconisez-vous ?<br />
B. D. : Nous invitons les copropriétaires à négocier les<br />
contrats, à refuser toutes les nouvelles prestations particulières,<br />
à refuser les augmentations des honoraires de base<br />
Pour l'heure, il est urgent de ne pas accepter ces nouveaux .<br />
contrats qui sont conformes à lavis du CNC en apparence,<br />
maîs qui constituent en réalité un marché de dupes En<br />
attendant que le ministre prenne enfin, comme il s y était<br />
engagé lan dernier en cas de non-respect de lavis un arrêté<br />
listant précisément les tâches de gestion courantes qui soit<br />
opposable aux syndics<br />
LEFEVRE3<br />
1383187100503/GBJ/ACR<br />
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15 NOV 08<br />
Quotidien Paris<br />
OJD : 77582<br />
Surface approx. (cm²) : 1071<br />
Page 3/6<br />
Type de majorité I<br />
Mode de calcul<br />
Majorité des voix<br />
des copropriétaires<br />
présents ou<br />
représentes à I AG<br />
Decisions de gestion courante<br />
travaux dentretien<br />
cles parties communes<br />
' acçessib lite<br />
Majorité des voix<br />
de tous les<br />
copropriétaires présents<br />
ou non à I AG<br />
Decisions importantes<br />
désignation révocation<br />
et Fixation de la rémunération<br />
dj syndic travaux<br />
deconomie dénergie<br />
Majorité des deux tiers<br />
des voix et de tous<br />
propriétaires<br />
importantes<br />
transformation ou amélioration<br />
des parties communes<br />
ou modification du règlement<br />
Unanimité<br />
de tous les copropriétaires<br />
Decision fondamentales<br />
aliénation des parties<br />
communes changement<br />
de destinât on del immeuble<br />
1 MILLIONS<br />
c'est ls nombre de logements en copropriété<br />
sur un parc de 30 millions<br />
60%<br />
des immeubles collectifs ont moins de<br />
10 logements. 2,6 % en comptent 50 et plus<br />
2l ,10 EUROS/M<br />
C'est le montant des charges moyennes<br />
payées en 2006<br />
_<br />
MILLIONS<br />
de rénovations énergétiques légères (20 à<br />
SO euros/m 2 ) sont effectués chaque année<br />
LEFEVRE3<br />
1383187100503/GBJ/ACR<br />
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OJD : 77582<br />
Surface approx. (cm²) : 1071<br />
Page 4/6<br />
Le gouvernement veut choyer<br />
les concierges<br />
Jugé trop coûteux, le<br />
gardien d'immeuble<br />
est supprimé dans<br />
de nombreuses<br />
copropriétés. Pour<br />
tenter d'éviter cela,<br />
le gouvernement<br />
envisage de DURCIR<br />
LESRÈGLES<strong>DE</strong>VOTE.<br />
ensibiliser locataires<br />
et propriétaires à l'importance<br />
du métier de<br />
concierge, renforcer la<br />
formation initiale et continue,<br />
imposer le transfert du contrat<br />
de gardien en cas de vente d'immeuble,<br />
assimiler lemploi d'un<br />
gardien à un emploi à domicile...<br />
Pas moins de trente-deux<br />
propositions sont inscrites dans<br />
le rapport remis le mois dernier<br />
à Christine Boutin par Françoise<br />
<strong>Pelletier</strong>, coprésidente du groupe<br />
de travail chargé d'une réflexion<br />
pour revaloriser la profession de<br />
concierge.<br />
« Trop souvent réduit à la<br />
sortie des poubelles, le rôle des<br />
gardiens d'immeuble va pourtant<br />
bien au-delà. Il créé du lien<br />
social, notamment auprès des<br />
personnes fragiles, et participe<br />
au maintien de la sécurité dans<br />
les immeubles », explique cette<br />
avocate pour justifier les orientations<br />
du rapport.<br />
Déjà, en début d'année, une<br />
proposition de loi avait été déposée<br />
sur le bureau de l'Assemblée<br />
nationale par le député<br />
Pierre Lellouche. Elle proposait<br />
d'instaurer une déduction fiscale<br />
pour les emplois de gardien<br />
d'immeuble au même titre que<br />
ce qui existe pour les emplois<br />
à domicile. Cause de cette agitation<br />
: la suppression de plus<br />
en plus fréquente du poste de<br />
concierge dans les copropriétés.<br />
Ainsi, pour la seule région Îlede-France,<br />
pas moins de 10.000<br />
emplois de gardien d'immeuble<br />
ont été supprimés au cours de la<br />
dernière décennie.<br />
• EXTERNALISATIOH<br />
Une tendance qui s'explique<br />
principalement par des raisons<br />
économiques : ce poste coûte<br />
cher et pèse très lourd sur les<br />
petites copropriétés. Une simulation<br />
réalisée en juin par la<br />
Fnaim chiffrait à 28.200 euros<br />
le coût annuel d'un poste de gardien<br />
« de base » (plein temps<br />
rémunéré à 10.000 unités de valeur<br />
[*]). Des chiffres contestés<br />
par l'Association des responsables<br />
de copropriété (ARC), qui<br />
les évalue à près de 31.500 euros<br />
pour le même poste, ce qui représente<br />
une dépense annuelle<br />
de 1.105 euros par logement<br />
dans une copropriété de 30 lots<br />
et de 1.660 euros dans un ensemble<br />
de 20 lots. Sachant que<br />
60 % des copropriétés en France<br />
comportent moins de 10 lots, on<br />
comprend les fermetures massives<br />
de loges et lexternalisation<br />
des fonctions d'entretien des<br />
parties communes, de distribu-<br />
Une dépense<br />
annuelle de ,<br />
1.660 euros par<br />
logement dans<br />
une copropriété<br />
de 20 lots.<br />
tion du courrier, de surveillance...<br />
auprès de sociétés prestataires.<br />
Des solutions qui font baisser<br />
la note et qui permettent parfois<br />
aussi de récupérer la loge pour<br />
la vendre. « Ce que l'on gagne<br />
ainsi, c'est du financier », affirme<br />
Patrice Rosier, président adjoint<br />
de la Confédération nationale<br />
des administrateurs de biens et<br />
des agents immobiliers (Cnab),<br />
« mais ce que l'on perd, c'est du<br />
confort, de la sécurité, du lien<br />
social... Et c'est inestimable. À<br />
tel point que, aujourd'hui, certaines<br />
copropriétés qui ont supprimé<br />
le gardien commencent<br />
à discuter d'un éventuel retour<br />
en arrière. » Un constat nuancé<br />
par Daniel Baulon, président de<br />
l'Association nationale de la copropriété<br />
et des copropriétaires<br />
(ANCC) : « II existe peu de cas<br />
de retour en arrière ; le plus souvent,<br />
tout en regrettant certains<br />
services que leur rendait leur<br />
gardien, les copropriétaires ont<br />
réussi à s'adapter. »<br />
• ASSOUPLISSEMENT<br />
Car la solution du prestataire<br />
extérieur offre l'avantage d'une<br />
plus grande souplesse. En effet,<br />
en cas de maladie, le prestataire<br />
remplace son employé, ce qui<br />
n'est pas si simple en présence<br />
d'un gardien. De même, il est<br />
plus facile de changer un employé<br />
qui ne fait pas l'affaire que<br />
de licencier un gardien. Cette<br />
situation devrait bientôt être<br />
renforcée. Christine Boutin envisage<br />
en effet d'introduire l'une<br />
des propositions du rapport <strong>Pelletier</strong><br />
par voie d'amendement<br />
dans le projet de loi de mobilisation<br />
pour le logement, consistant<br />
à soumettre à l'unanimité<br />
la suppression du poste de gardien.<br />
Une proposition qui ne va<br />
pas dans le bon sens selon Daniel<br />
Baulon : « II est préférable<br />
d'assouplir la possibilité de créer<br />
une loge, actuellement soumise<br />
à la règle de l'unanimité, plutôt<br />
que de rigidifier les situations en<br />
rendant impossible la suppression<br />
du poste de gardien. Cette<br />
mesure risque d'être contre-productive.<br />
» A bon entendeur... PE<br />
O Toutes les activités des<br />
gardiens sont évaluées en unités<br />
de valeur. 10.000 UV correspondent<br />
à un emploi à plein<br />
temps avec permanence de jour.<br />
Le maximum est de 12.500 UV<br />
et implique l'interdiction de<br />
réaliser d'autres tâches.<br />
LEFEVRE3<br />
1383187100503/GBJ/ACR<br />
Eléments de recherche :<br />
Toutes citations : - LEFEVRE, PELLETIER ET ASSOCIES : cabinet d'avocats - PHILIPPE PELLETIER : avocat
Réflexions sur les facteurs<br />
de différenciation des cabinets<br />
dʼavocats<br />
ANALYSE<br />
Plus un cabinet augmente par la taille, plus l’effectif important dépersonna-lise<br />
le cabinet et les clients ne se réfèrent pas à un avocat mais à une marque.<br />
Pour les cabinets qui connaissent cette bonne fortune, il faut s’en réjouir car le<br />
remplacement des individualités par une marque est un gage de la pérennité d’un<br />
cabinet d’avocats. L’objectif du cabinet devient alors d’associer à la marque ainsi<br />
créée une image de qualité pour pouvoir assurer un développement dans les meilleures<br />
conditions.<br />
Les marques ou les noms des cabinets d’avocats (la remarque serait aussi valable<br />
pour les cabinets d’audit, de consultants ou d’autres activités de services professionnels)<br />
sont un véritable challenge pour les spécialistes de ces questions. En<br />
effet, demandez à un avocat quels sont les facteurs de différenciation de son<br />
cabinet par rapport aux autres, les réponses sont invariablement : la qualité du<br />
service, la réactivité, la proximité avec le client ... et autant de réponses qui ne<br />
permettent aucune différenciation avec les autres puisque les réponses sont identiques<br />
partout.<br />
Les mauvaises langues diraient que ceci est normal puisque tous les cabinets de<br />
telle ou telle catégorie fournissent à peu près le même service et qu’une acquisition<br />
de société reste une acquisition quel que soit le prestataire qui la réalise.<br />
Certains mauvais esprits auraient dit, à propos de la City à Londres, que la seule<br />
MOUVEMENTS<br />
chose qui changeait d’une firme à une autre c’était la vue. Cependant, ces cabinets<br />
sont différents. Quand vous êtes chez Gide, vous n’êtes pas chez Clifford et<br />
quand vous êtes chez Freshfields, vous n’êtes pas chez Cleary. Le raisonnement<br />
est également vrai quand vous comparez, Lefèvre <strong>Pelletier</strong> et De Pardieu Brocas<br />
ou encore Bignon Lebray – qui, même si ces cabinets sont moins grands, leurs<br />
noms sont devenus des marques qui dépassent les individus qui sont derrière.<br />
Donc qu’est-ce qui les différencie ? Et comment travailler sur ces facteurs de différenciation<br />
?<br />
La réponse tient en un mot : la culture. C’est la culture de chaque cabinet qui le<br />
différencie des autres. Derrière cette notion de culture, il y a celle de l’histoire<br />
du cabinet, de son mode de croissance, de ses valeurs, de ses priorités, de ses<br />
méthodes de recrutement ... L’objectif devient alors de trouver les moyens pour<br />
identifier et définir les éléments de cette culture unique et de les attacher au nom<br />
du cabinet. C’est un objectif difficile mais loin d’être impossible.<br />
L’avantage considérable d’approcher la question de la différenciation par cette<br />
notion de culture, c’est que chaque culture est unique. Pour l’heure, en France,<br />
peu de cabinets ont réussi l’exercice mais c’est parce que peu d’entre eux l’ont<br />
tenté. <<br />
8<br />
LE MON<strong>DE</strong> DU DROIT
NOV 08<br />
Mensuel<br />
9 RUE <strong>DE</strong> L'ARBRE SEC<br />
69001 LYON - 04 72 98 26 60<br />
Surface approx. (cm²) : 16<br />
Page 1/1<br />
Mouvement<br />
De l'Anah au MEEDDAT<br />
Philippe <strong>Pelletier</strong>, President de lAnah depuis dix ans, a annonce<br />
qu'il quittait la présidence de l'Anah pour piloter une mission sur<br />
la mise en oeuvre du Grenelle de l'environnement dans le parc<br />
existant<br />
LEFEVRE3<br />
7686387100507/GCD/MPR<br />
Eléments de recherche :<br />
Toutes citations : - LEFEVRE, PELLETIER ET ASSOCIES : cabinet d'avocats - PHILIPPE PELLETIER : avocat
NOV 08<br />
Mensuel<br />
9 RUE <strong>DE</strong> L'ARBRE SEC<br />
69001 LYON - 04 72 98 26 60<br />
Surface approx. (cm²) : 624<br />
Gardien d'immeuble<br />
Les 32 propositions du rapport<br />
<strong>Pelletier</strong><br />
Page 1/2<br />
Le 9 octobre dernier, Françoise et Philippe <strong>Pelletier</strong> ont remis à Christine Boutin, ministre du logement<br />
et de la ville, leur rapport sur le métier de gardien d'immeuble ainsi que 32 propositions en vu de la<br />
revalorisation de cette profession.<br />
Le constat est tout sauf récent la profession de<br />
gardien d immeuble souffre d'une crise des<br />
vocations On ne devient pas principalement<br />
gardien d'immeuble par vocation maîs par<br />
défaut Problème le nombre de gardien a<br />
diminué de 2,35 % depuis 1990 passant de<br />
74 152 a 60 297 Et si l'on en croît les<br />
projections, ils ne seront plus que 46 442 en<br />
2010 Checatombe<br />
Certes le metier n'est pas des plus valorisant<br />
maîs le drame de la profession n'est pas la<br />
Auiourd nui la grande maiorite des copropriétés<br />
préfèrent externaliser les prestations de<br />
nettoyage et de surveillance a des societes<br />
privées quitte a investir dans du materiel de<br />
haute technologie comme des digicodes ou<br />
encore des caméras de surveillance et<br />
d alarmes reliées a un poste central de securite<br />
C'est touiours moins cher que le coût d'un<br />
gardien et de sa loge<br />
Autres risques associes le chômage notamment<br />
de longue duree et la precarite en 2003 37 %<br />
des gardiens demandeurs d emploi étaient sans<br />
activite professionnelle depuis plus d'un an,<br />
15 % des emplois étaient des temps partiels<br />
Sans parler des evolutions de carriere tres limitées<br />
Alors que faire ? Pour endiguer celte érosion<br />
Christine Boutin a confie a Françoise et Philippe<br />
<strong>Pelletier</strong>, avocats associes le soin de reunir un<br />
groupe de travail pour réfléchir a cette question<br />
Lin postulat le metier de gardien cree du lien<br />
social a condition que ces fonctions ne soient<br />
pas remises en cause et que ce dernier puisse<br />
vivre quand e est possible, sur son lieu de travail<br />
Les conclusions du groupe de travail<br />
concernent non seulement la reconnaissance<br />
du metier de gardien d'immeuble, leur formation,<br />
leur statut social, le logement le maintien<br />
et la promotion de ses fonctions<br />
Entre autre, le groupe préconise U creation<br />
d une veritable filiere de la formation des<br />
gardiens de même que la separation physique<br />
entre le bureau d accueil et le logement de<br />
fonction l'encouragement au gardiennage<br />
partage ll suggère également d assimiler dans<br />
les immeubles en copropriete, I emploi d'un<br />
gardien a un emploi a domicile et de faire<br />
connaître aux petits syndicats de copropriete la<br />
possibilité de rémunérer les gardiens par<br />
l'intermédiaire du cheque TPE<br />
Quèlques chiffres<br />
- 83 % des gardiens d'immeubles logent<br />
là où ils travaillent<br />
- 49,8 % des logements ont une surface<br />
inférieure à 35 m 2<br />
- l'amplitude de travail d'un permanent<br />
peut atteindre 49 heures<br />
- le salaire médian est de 1 100 euros<br />
par mois<br />
- 87 % des gardiens sont en CDI<br />
- 59 % travaillent en immeuble collectif<br />
(parc privé) , 21 % en HLM<br />
- 85 % des gardiens sont des femmes<br />
- la moyenne d'âge est de 48,4 ans<br />
- 61 % des gardiens ont au plus le BEPC<br />
Les 32 propositions du<br />
groupe dè travail<br />
I - La reconnaissance du métier de gardien<br />
1 Recommander aux proprietaires d'entreprendre<br />
une campagne de sensibilisation des locataires<br />
a l'importance au rôle et aux fonctions des<br />
gardiens<br />
2 Recommander aux syndics de copropriete<br />
d entreprendre une campagne de sensibilisation<br />
des copropriétaires a la nécessite du gardiennage<br />
(presence menus travaux services aux occupants)<br />
3 Demandera l'agence nationale pour I emploi<br />
d entreprendre une campagne d'information sur<br />
le metier de gardien d'immeuble<br />
4 Inciter les CIDJ (centre d'information et de<br />
documentation jeunesse) a promouvoir les<br />
formations aux metiers de gardien d'immeuble<br />
5 Inviter la commission nationale de concertation<br />
(CNC), relative aux baux d habitation, a entendre<br />
les représentants des gardiens<br />
ll - La formation des gardiens<br />
6 Construire une veritable filiere de ld formation<br />
des gardiens en complétant le CAP par un BAC<br />
professionnel et en assurant, chaque fois que<br />
possible une passerelle avec les autres metiers<br />
de l'immobilier<br />
7 Creer a titre expérimental un DUT de<br />
gardiennage dans un IUT de la region<br />
parisienne assurant une formation en alternance<br />
LEFEVRE3<br />
6886387100502/GCD/MYE<br />
Eléments de recherche :<br />
Toutes citations : - LEFEVRE, PELLETIER ET ASSOCIES : cabinet d'avocats - PHILIPPE PELLETIER : avocat
NOV 08<br />
Mensuel<br />
9 RUE <strong>DE</strong> L'ARBRE SEC<br />
69001 LYON - 04 72 98 26 60<br />
Surface approx. (cm²) : 624<br />
8. Recommander que les formations dans le<br />
champ du bâtiment ou de l'accueil prévoient un<br />
module de formation au métier de gardien<br />
d'immeuble.<br />
9. Rappeler à tout employeur d'un gardien les<br />
obligations légales a minima, en matière de<br />
formation, concernant la sécurité.<br />
10. Mieux faire connaître les formations<br />
relatives au gardiennage et développer, en<br />
partenariat avec les organismes paritaires<br />
collecteurs agréés, une communication spécifique<br />
à l'égard des responsables de copropriété.<br />
11. Informer les assemblées générales de<br />
copropriétaires de l'intérêt de la formation<br />
continue du gardien (gestion des produits<br />
d'entretien, maîtrise des flux, petits travaux,<br />
secourisme, relations occupants), et des<br />
modalités de sa prise en charge financière.<br />
III - Le statut social du gardien<br />
12. Rappeler le droit aux congés payés reconnu<br />
à tout salarié et réputer en conséquence non<br />
écrites toutes dispositions autorisant le gardien<br />
à ne pas prendre de congés payés ; décider, en<br />
cas d'absence ou de congé du gardien, que<br />
l'organisation et la responsabilité de son<br />
remplacement incombent à l'employeur, sauf<br />
volonté du gardien d'y pourvoir lui-même, sous<br />
réserve que l'employeur agrée le remplaçant ;<br />
en cas de remplacement du gardien,<br />
reconnaître à celui-ci le droit de ne pas mettre<br />
son logement à disposition du remplaçant.<br />
13. Inviter les partenaires sociaux à réfléchir à<br />
un rapprochement des conventions collectives<br />
et, à tout le moins, à envisager une réforme<br />
profonde de la convention collective nationale<br />
du secteur privé (GCN).<br />
IV - Le logement des gardiens<br />
14. Inciter les constructeurs d'immeubles<br />
d'habitation à y faire figurer un bureau d'accueil<br />
et un logement de fonction, soit en considérant<br />
qu'il s'agit d'une surface non comprise dans la<br />
S.H.O.N, soit en exonérant le constructeur de<br />
certaines taxes.<br />
15. Édicter que, dans tout immeuble neuf dans<br />
lequel ces locaux sont prévus, le bureau<br />
d'accueil est séparé du logement de fonction<br />
qui dispose d'un accès propre.<br />
16. Rappeler que l'obligation de lutter contre<br />
les logements indignes concerne le logement<br />
des gardiens.<br />
17. Recommander qu'à l'occasion de toute<br />
rénovation des locaux du gardien, une<br />
séparation soit créée entre le bureau d'accueil<br />
et le logement de fonction.<br />
18. Accorder aux syndicats de copropriétaires<br />
les plus modestes, des subventions de<br />
l'Agence Nationale de l'Habitat (ANAH) afin de<br />
rénover bureaux d'accueil et logements de<br />
gardiens ; dire que le syndicat des copropriétaires<br />
est éligible, pour la rénovation énergétique<br />
du bureau d'accueil et du logement du gardien,<br />
à l'éco prêt à taux zéro ; inciter les collectivités<br />
locales à développer des aides à la rénovation<br />
des bureaux d'accueil et logements de gardiens.<br />
19. Ne traiter le logement du gardien comme<br />
un logement de fonction, constituant un<br />
avantage en nature, que s'il est situé dans<br />
l'immeuble ou le groupe d'immeubles objet du<br />
gardiennage, sauf si le logement du gardien à<br />
l'extérieur est justifié par des raisons de sécurité.<br />
20. Mettre à l'étude l'instauration au profit du<br />
syndicat des copropriétaires d'un droit de<br />
préemption à l'occasion de la vente de tout lot,<br />
(situé au rez-de-chaussée), dans le but de<br />
favoriser le gardiennage.<br />
21. Rappeler dans les immeubles en<br />
copropriété, l'obligation de soumettre dans tous<br />
les cas la vente du bureau d'accueil ou du<br />
logement du gardien à la majorité de l'article 26<br />
de la loi de 1965. Assurer sous condition de<br />
ressources à tout gardien qui cesse sa fonction<br />
le bénéfice du droit au logement opposable afin<br />
de permettre son relogement.<br />
22. Assurer sous condition de ressources à<br />
tout gardien qui cesse sa fonction le bénéfice<br />
du droit au logement opposable afin de permettre<br />
son relogement.<br />
V- Le maintien et la promotion de la fonction<br />
de gardien<br />
23. Doter le gardien d'immeuble des outils,<br />
produits et équipements de travail de nature à la<br />
fois à préserver sa santé et sa sécurité et à lui<br />
permettre d'effectuer avec dignité les tâches qui<br />
lui sont confiées.<br />
Page 2/2<br />
24. Recommander à chaque employeur qui<br />
envisage la suppression de la fonction de<br />
gardien, d'interroger les propriétaires<br />
d'immeubles voisins sur la possibilité d'organiser<br />
un gardiennage partagé.<br />
25. Maintenir pour les immeubles du secteur<br />
locatif 1 situés en Z.U.S, qui disposent de<br />
gardiens, l'exonération actuelle de T.F.PB, et<br />
retendre aux immeubles du secteur 2.<br />
26. Dans les immeubles en copropriété, décider<br />
que la suppression de la fonction de gardien ne<br />
peut être prise qu'à la majorité de l'article 26 de<br />
la loi de 1965.<br />
27. Rappeler que, dans les patrimoines<br />
disposant d'un conseil de concertation locative,<br />
celui-ci doit être consulté en cas de<br />
suppression envisagée de postes de gardiennage.<br />
28 ONT l'occasion de la vente d'un immeuble<br />
auquel un gardien est affecté, décider que le<br />
contrat de travail en cours du gardien est<br />
transféré de plein droit à l'acquéreur de<br />
l'immeuble, sauf le droit pour le gardien de<br />
s'opposer à ce transfert.<br />
29. Mettre en garde occupants de l'immeuble et<br />
gardien sur le risque juridique inhérent aux services<br />
rendus par le gardien aux occupants, qui<br />
ne s'inscrivent pas dans une relation juridique<br />
organisée.<br />
30. Inviter les partenaires sociaux à reconnaître<br />
et encadrer, dans les immeubles en copropriété,<br />
le droit pour le gardien à service permanent de<br />
proposer ses services aux occupants de<br />
l'immeuble qui en assureront la rémunération<br />
par chèque emploi service universel (CESU).<br />
31. Faire connaître aux petits syndicats de<br />
copropriété la possibilité de rémunérer les<br />
gardiens par l'intermédiaire du chèque TPE.<br />
32. Assimiler, dans les immeubles en<br />
copropriété, l'emploi d'un gardien à un emploi<br />
à domicile (au sens de l'article 199 sixdécies<br />
du CGI), sur justificatif que le gardien occupe<br />
un logement décent ; sous réserve d'un examen<br />
fiscal approfondi, étendre cette disposition aux<br />
immeubles détenus par des propriétaires<br />
personnes physiques.<br />
LEFEVRE3<br />
6886387100502/GCD/MYE<br />
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Revue de presse du 16 au 30 novembre 2008
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Anne-Sophie Reynaud – Responsable Communication & Marketing<br />
Tél : +33 (0)1 53 23 12 09 – Fax : + 33 (0)1 53 93 30 30 – E-mail : asreynaud@lpalaw.com