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Colibris Av Prog - Evous

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des auteurs aux lecteurs<br />

presente<br />

1 er au 12 avril 2011<br />

marseille et region paca<br />

CoLibriS<br />

Festival<br />

4 es r e n c o n t r e s l i t t e r a i r e s<br />

l at i n o - a m e r i c a i n e s<br />

MEXIQUE / ARGENTINE / BRESIL / COLOMBIE / PEROU<br />

frontieres interieures / frontieres exterieures


MARSEILLE<br />

1<br />

2<br />

3<br />

4<br />

5<br />

6<br />

les lieux<br />

Place Léon-Blum<br />

Haut de la Canebière, 13001 Marseille<br />

Sous le chapiteau, le Kiosque à musique, et dans les rues du quartier<br />

Academia del Tango Argentino<br />

3A rue des Héros, 13001 Marseille<br />

Tél. 04 91 64 07 58 ou 06 76 85 04 21<br />

Bibliothèque de l’Alcazar<br />

58 cours Belsunce, 13001 Marseille / Tél. 04 91 55 90 00<br />

Collège Jean-Claude Izzo<br />

2 place Espercieux, 13002 Marseille / Tél. 04 91 01 55 10<br />

Bibliothèque départementale Gaston-Defferre<br />

20 rue Mirès, 13003 Marseille / Tél. 04 91 08 62 08<br />

La Friche La Belle de Mai<br />

41 rue Jobin, 13003 Marseille / Tél. 04 95 04 95 04<br />

RÉGION<br />

Arles<br />

Collège international des traducteurs littéraires<br />

Espace Van-Gogh, 13200 Arles / Tél. 04 90 52 05 50<br />

Aix-en-Provence<br />

Université de Provence<br />

Département de littérature latino-américaine<br />

29 avenue Robert-Schuman, 13621 Aix-en-Provence<br />

Tél. 04 42 95 34 46<br />

IUT Métiers du livre<br />

Cité du livre, 8-10 rue des Allumettes<br />

13098 Aix-en-Provence cedex 2 / Tél. 04 42 93 18 18<br />

Librairie All books & Co<br />

1 bis rue Joseph-Cabassol, 13100 Aix-en-Provence<br />

Tél. 04 42 12 44 43<br />

La Belle de Mai<br />

Maison d’arrêt de Luynes<br />

Maison d'arrêt, 13085 Aix-en-Provence<br />

<strong>Av</strong>ec l’association Aixpension<br />

Martigues<br />

Médiathèque Louis-Aragon<br />

Quai des Anglais, 13500 Martigues<br />

Tél. 04 42 49 01 95<br />

Manosque<br />

Librairie Le Petit Pois<br />

32 rue Grande, place Saint Sauveur<br />

04100 Manosque / Tél. 04 92 71 17 20<br />

rue Honnorat<br />

Gare St-Charles<br />

bd National<br />

Les Docks<br />

Autoroute du Littoral<br />

Joliette<br />

rue Jobin<br />

rue Guibal<br />

4<br />

rue d'Hozier<br />

bd de Dunkerque bd de Dunkerque<br />

6<br />

rue François Simon<br />

Entrée<br />

rue de Chantérac<br />

rue Bénédit<br />

bd Camille Flammarion<br />

5<br />

rue Mirès<br />

bd de Paris bd de Paris<br />

av. Roger Salengro<br />

Désirée<br />

Clary<br />

Villa La Marelle<br />

La Friche<br />

La Belle<br />

de Mai<br />

Cinq-<strong>Av</strong>enues<br />

Longchamp<br />

Chartreux<br />

La Ciotat<br />

Librairie Au Poivre d’Âne<br />

2 rue des Frères-Blanchard<br />

13600 La Ciotat / Tél. 04 42 71 96 93<br />

2


edito<br />

frontieres interieures / frontieres exterieures<br />

En ce printemps 2011, CoLibriS franchit les frontières pour faire découvrir aux<br />

lecteurs les territoires imaginaires et réels de l’Amérique latine. Pour la première fois<br />

en effet, en plus de la littérature mexicaine particulièrement mise à l’honneur, le<br />

festival choisit de proposer un éclairage transversal en s’attachant au thème de la<br />

frontière, qu’elle soit géographique, sociale, linguistique, culturelle ou intime.<br />

Cette question est évidemment particulièrement sensible quand il s’agit du Mexique,<br />

rattaché/séparé de son encombrant voisin les États-Unis par ce qui est probablement la<br />

frontière Nord/Sud la plus symbolique et la plus violente au monde. Elle est tout aussi<br />

pertinente pour d’autres pays qui sont nos invités, l’Argentine, le Brésil, le Pérou, la<br />

Colombie.<br />

Frontière singulière, frontières multiples, frontières intérieures, frontières extérieures,<br />

toutes les réflexions seront possibles !<br />

Une quinzaine d’auteurs invités iront ainsi à la rencontre du public dans les librairies<br />

et les bibliothèques de Marseille et de sa région. Les échanges se tiendront en différents<br />

endroits d’un même quartier (Réformés/Belsunce), les horizons s’élargiront sur la scène<br />

du chapiteau de rue (allées Gambetta). Des passerelles seront bâties en direction de<br />

collèges et lycées, à l’université, en milieu pénitentiaire, et bien sûr par l’intermédiaire<br />

de tables rondes, contes, concerts et expositions. Des lecteurs tiendront à haute voix<br />

le rôle de passeurs. Enfin, les dernières barrières seront levées par des productions<br />

radiophoniques transmises sur les ondes et via Internet, le tout appuyé par des mises<br />

en relation entre professionnels du livre.<br />

De quoi permettre à la littérature – et donc à la réflexion, à l’indépendance d’esprit, à<br />

la beauté de la parole exprimée – de circuler en toute liberté…<br />

3<br />

Pascal Jourdana, directeur<br />

avec l’équipe de CoLibriS


ÉLMER MENDOZA<br />

Élmer Mendoza est romancier,<br />

chroniqueur et dramaturge. Il<br />

enseigne aussi la littérature à l’université<br />

autonome de Sinaloa. Originaire<br />

de Culiácan, dans le nord du<br />

Mexique, Élmer Mendoza est considéré comme le<br />

premier écrivain à avoir exploré l’effet de la narcoculture<br />

sur la société mexicaine. Son roman Balles d’argent, qui<br />

vient d’être publié chez Gallimard, a reçu le Prix<br />

International Tusquets du roman 2008. Le livre<br />

témoigne de la transformation radicale que connaît le<br />

pays depuis une dizaine d’années et d’un Mexique<br />

devenu la plaque tournante du trafic de cocaïne entre la<br />

Colombie et les États-Unis.<br />

Balles d’argent (Gallimard, “Série Noire”, 2011)<br />

Anéanti par une rupture amoureuse, dépendant de son psy,<br />

l’inspecteur Edgar Mendieta, alias le Gaucher, s’oublie dans<br />

un travail acharné. Il enquête sur le meurtre de Bruno<br />

Canizales, avocat aussi prestigieux que décrié, retrouvé la<br />

tête perforée d’une balle en argent. L’inspecteur découvre<br />

alors que sa route est jonchée de nouveaux cadavres.<br />

Mendieta s’escrime à trouver les coupables à grands coups<br />

d’adrénaline et avec une bonne dose d’humour. Un roman<br />

qui retrouve le ton des grands films noirs période Bogart,<br />

avec un traitement stylistique des dialogues particulièrement<br />

travaillé.<br />

EDUARDO ANTONIO PARRA<br />

Eduardo Antonio Parra est né à Leon<br />

en 1965, il a vécu pendant très longtemps<br />

à Monterrey où il a fait ses<br />

études en lettres hispaniques. Il a été<br />

boursier du Centre d’écrivains de<br />

Nuevo Leon, du Système national<br />

des créateurs du FONCA, de programmes de nouvelles<br />

et de romans au sein de cette même institution, dans la<br />

section “Jeunes créateurs”, et de la John Simon<br />

Guggenheim Memorial Foundation en 2001-2002. Ses<br />

livres ont été publiés en Espagne, au Chili et en<br />

Uruguay et ont été traduits en anglais, français et<br />

espagnol. Il a notamment reçu le Prix de la nouvelle Juan<br />

Rulfo, en 2000, et le Prix Antonin-Artaud, en 2009,<br />

pour son livre Sombras detrás de la ventana.<br />

Les Limites de la nuit (Zulma, 2011)<br />

En huit nouvelles haletantes, Parra nous offre une manière<br />

de roman à épisodes consacré à la nuit mexicaine, tragique<br />

et infiniment solitaire. <strong>Av</strong>ec une force d’évocation hallucinante,<br />

l’auteur campe des personnages pris au piège du désir,<br />

appel fiévreux des corps ou folie charnelle de la vengeance.<br />

Une sensualité trouble, qui se manifeste en bouffées de<br />

violence à couper le souffle, imprègne cette écriture des<br />

limites, autant qu’elle anime chacun des personnages à<br />

travers ses errances dans la fièvre des rues. Dans la rumeur<br />

hantée du Rio Bravo où roule la foule des noyés qui crurent<br />

atteindre l’autre rive, ces histoires de meurtre, de pulsions<br />

chaotiques et d’amour éperdu révèlent un écrivain de haute<br />

allure.<br />

les auteurs [ mexique ]<br />

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5<br />

DAVID TOSCANA<br />

David Toscana est né à Monterrey au<br />

Mexique en 1961. Après des études au<br />

lycée américain de Monterrey, il fait<br />

des études d’ingénieur. Il commence à<br />

écrire à vingt-neuf ans. El último lector<br />

(2005 / Zulma, 2009) a été couronné<br />

par le prix Colima, le prix Fuentes Mares et le prix<br />

Antonin Artaud France-Mexique. Marqué par l’influence<br />

des classiques espagnols et par des écrivains latinoaméricains<br />

comme Onetti et Donoso, David Toscana a<br />

publié cinq romans et un recueil de nouvelles. Son<br />

œuvre est largement traduite en anglais, mais aussi en<br />

allemand, arabe, grec, portugais, italien et suédois.<br />

Un train pour Tula (Zulma, 2010)<br />

Enfant maudit, Juan Capistrán se voue dès l’adolescence à<br />

la conquête d’une fillette qui le dédaigne. Devenue femme,<br />

la belle Carmen l’ignore plus que jamais… En toile de fond<br />

des récits du vieux conteur et des interprétations<br />

romanesques de Froylán, son biographe : la ville frontalière<br />

de Tula, fabuleux théâtre de personnages, comme<br />

Fernanda, la mère morte en couches de Juan, le père<br />

Nicanor, le général Pisco et le maestro Fuentes, entre autres<br />

témoins de l’orgueil légendaire des “Tultèques”, tous un peu<br />

aventuriers ou trafiquants en illusions.<br />

JORDI SOLER<br />

Jordi Soler est né en 1963, près de<br />

Veracruz, dans une communauté<br />

d’exilés catalans fondée par son grandpère<br />

à la fin de la guerre civile<br />

espagnole. Écrivain, journaliste et<br />

critique de rock, collaborateur des<br />

plus importantes publications mexicaines et espagnoles<br />

(La Jornada, Reforma, El País, Letras Libres), il a été<br />

attaché culturel en Irlande de 2000 à 2003, avant de<br />

s’installer à Barcelone où il vit actuellement. Il est<br />

l’auteur de plusieurs recueils de poèmes, ainsi que de<br />

nombreux romans. Les Exilés de la mémoire (Belfond,<br />

2007), partiellement autobiographique, évoque le<br />

destin de son grand-père Arcadi, artilleur républicain<br />

exilé au Mexique après la victoire de Franco..<br />

La Fête de l’ours (Belfond, 2011)<br />

Lors d’une conférence, Jordi Soler rencontre une femme<br />

étrange qui lui remet une photo et une lettre. Sur la photo,<br />

trois soldats républicains parmi lesquels Arcadi, le grandpère<br />

du narrateur, et Oriol, son frère. Dans la lettre, une<br />

incroyable révélation. Oriol, qu’Arcadi avait dû abandonner<br />

blessé en 1939, et que tout le monde croyait mort ou<br />

reconverti en pianiste quelque part en Amérique latine,<br />

Oriol aurait vécu le reste de sa vie, là, près d’Argelès-sur-<br />

Mer. Bouleversé, Jordi Soler va découvrir la face cachée de<br />

celui que la légende familiale avait érigé en héros…<br />

Un jeu de piste virtuose entre réalité et fiction pour une<br />

enquête familiale échevelée, autour des thèmes récurrents<br />

de Soler : l’exil, la mémoire, la culpabilité, le poids de<br />

l’histoire familiale.


les auteurs<br />

•••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••<br />

l’auteur découverte<br />

[ mexique ]<br />

JUAN MANUEL VILLALOBOS<br />

Juan Manuel Villalobos est né à Mexico en 1972. Il a publié le roman La vida frágil de Annette<br />

Blanche (Losada, 2005), coordonné et édité l’anthologie de chroniques Con la sangre despierta<br />

(Sexto Piso, 2009), et prévoit de publier en avril 2011 son livre de nouvelles Alguien se lo tiene<br />

que decir (Tumbona ediciones). Il a écrit pour les journaux El País, El Mundo, La Jornada,<br />

Reforma y Milenio, ainsi que pour Letras Libres, entre autres revues littéraires. Il a édité de la<br />

fiction à Esquire México et Life & Style, et a travaillé pour plusieurs maisons d’édition, au<br />

Mexique et en Espagne, où il a vécu dix ans, jusqu’en 2007. Pendant trois mois, il a rencontré plusieurs fois, en<br />

prison, Florence Cassez ; ces rencontres ont donné naissance au texte Diario de la angustia. Encuentros con Florence<br />

Cassez, encore inédit. Il réside pour quelques mois à Marseille.<br />

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[ argentine ]<br />

EDUARDO BERTI<br />

Eduardo Berti est né en 1964<br />

à Buenos Aires. Très jeune, il<br />

collabore dans les journaux les<br />

plus importants de son pays<br />

(Página/12, Clarín, La Nación),<br />

il est le fondateur d’une des<br />

premières radios indépendantes<br />

de l’Argentine et publie deux livres journalistiques<br />

autour de la musique populaire en Amérique latine.<br />

Dans les années 1990, en parallèle à la réalisation de<br />

documentaires pour la télévision sur l’histoire du<br />

tango, il travaille aussi comme critique littéraire,<br />

traducteur et lecteur. Ses livres sont publiés en<br />

Argentine et en Espagne, et traduits en Angleterre,<br />

au Japon, au Portugal et en France, chez Grasset :<br />

Le Désordre électrique (1998), Madame Wakefield<br />

(2000, nommé pour le prix Fémina), et, chez Actes<br />

Sud : La Vie impossible (2003, prix Fernando<br />

Aguirre/Libralire), Tous les Funes (2004), Rétrospective<br />

de Bernabé Lofeudo (2006).<br />

L’Ombre du boxeur (Actes Sud, 2009)<br />

Pendant les années 1970 à Buenos Aires, un père<br />

raconte tous les soirs à ses garçons l’histoire du boxeur<br />

Justino, jadis vainqueur par KO d’un futur champion<br />

national à qui il a toujours refusé le combat de<br />

revanche. Ou peut-être pas, car les variantes abondent !<br />

Cette énigme sportive se double d’une intrigue familiale<br />

car l’ex-boxeur, reconverti en serrurier horloger, est au<br />

cœur d’un combat, amoureux celui-là, que se livrent les<br />

tantes des enfants, deux vieilles filles qui cachent de<br />

frémissants secrets. Le roman explore les rapports<br />

fraternels, l’amour et ses promesses, le paradis perdu de<br />

l’enfance et la complaisance d’une génération face à la<br />

dictature.<br />

6<br />

SERGIO CHEJFEC<br />

Sergio Chejfec est né en 1956 à<br />

Buenos Aires, dans une famille<br />

d’origine juive polonaise. Il a vécu de<br />

1990 à 2005 à Caracas, où il dirigeait<br />

la revue culturelle Nueva Sociedad. Il<br />

réside depuis lors à New York. Il est<br />

l’auteur de neuf romans, trois recueils<br />

de poèmes et un recueil d’essais. Pour le critique et<br />

écrivain argentin Damián Tabarovsky, l’œuvre de Sergio<br />

Chejfec est “l’une des plus radicales et des plus subtiles de<br />

la littérature argentine contemporaine”. En avril 2011,<br />

les éditions Passage du Nord-Ouest publient Mes deux<br />

mondes avec une préface d’Enrique Vila-Matas : “Chejfec<br />

semble appartenir à une caste d’écrivains qui ont dû<br />

commencer d’exister loin dans le temps, un temps où<br />

Proust montra son mépris envers une littérature réduite<br />

à un plan-séquence (cinématographique) des choses.”<br />

Sergio Chejfec, inconnu en France, est pourtant l’un des<br />

écrivains argentins les plus marquants de ces vingt<br />

dernières années, salué par ses pairs et la critique en<br />

Amérique latine et en Espagne, où Mis dos mundos a été<br />

considéré par la revue Quimera comme l’un des deux<br />

meilleurs romans de 2008.<br />

Mes deux mondes (Passage du Nord-Ouest, 2011)<br />

“J’ai commencé par leur expliquer comment j’étais arrivé<br />

jusque-là, le mal que j’avais eu à trouver ce magnifique parc.<br />

Les animaux m’écoutaient avec vénération et ne me<br />

lâchaient pas des yeux ; je n’exagère pas en disant qu’ils<br />

avaient l’air hypnotisé par mon récit. Les carpes étaient<br />

immobiles sous la surface, les yeux presque à fleur d’eau, sans<br />

sourciller ; quant aux tortues, elles agitaient les pattes pour<br />

garder la tête à flot, tandis que leurs corps lourds semblaient<br />

sur le point de couler.”


les auteurs<br />

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[ pérou ]<br />

GRECIA CÁCERES<br />

Grecia Cáceres est née à Lima en 1968. Elle étudie la linguistique et la littérature à l’Université<br />

catholique du Pérou, et enseigne le français au centre de langues de cette même université. En<br />

1992, à la fin de ses études, elle part en France suivre un troisième cycle à Paris 8, et publie son<br />

premier livre, un recueil de poésie. À Paris, elle commence l’écriture d’un premier roman, dans sa<br />

langue maternelle, La espera posible édité par Balland en 2001. Après ce premier roman, elle écrira,<br />

toujours à Paris, un deuxième roman, Violeta (2003), puis Fin d’après-midi, paru en 2004, tous<br />

deux parus aux éditions de L’éclose. Son œuvre est une double porte, ou fenêtre d’un monde sur un autre, deux<br />

mondes qui communiquent et se nourrissent. CoLibriS propose également des nouvelles inédites dans le recueil<br />

publié à l’occasion de ce festival, En marge de la frontière (voir page 13).<br />

Fin d’après-midi (L’éclose, 2004)<br />

Tout commence dans l’enfance avec une rupture : un déménagement. Cet événement apparemment banal porte soudain<br />

en lui toutes les promesses d’un malheur flambant neuf. La famille est bientôt entourée de l’hostilité de nouveaux voisins,<br />

installés de longue date dans ce quartier. Pour tenter d’y échapper, les filles se cloîtreront dans l’univers familial et dans<br />

cette maison, hôte du changement qui les a fait tant souffrir, étouffant dans un même geste enfance et innocence. Ce<br />

roman d’apprentissage retrace l’histoire à la fois universelle et banale de jeunes gens dans une société en crise : le battement<br />

de la liberté, avec ses dangers et ses plaisirs, les amours et amitiés dans une société péruvienne des années 1980 en pleine<br />

évolution, sous la menace nouvelle du terrorisme.<br />

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[ brésil ]<br />

[ colombie ]<br />

PATRICIA MELO<br />

Patricia Melo est née à Rio de Janeiro. Elle a<br />

travaillé comme scénariste pour la télévision<br />

avant d’écrire son premier roman en 1994,<br />

Acqua-Toffana. Elle est également dramaturge.<br />

Qu’elle raconte la violence des favelas<br />

(O Matador, Enfer) ou détourne les règles du<br />

roman noir (Éloge du mensonge), Patricia Melo met en scène des<br />

destins. Son dernier roman traduit, Monde perdu (Actes Sud,<br />

2008), construit comme un road-movie, analyse les dérives du<br />

Brésil contemporain, un thème qui nourrit toute l’œuvre de<br />

Patricia Melo, emplie de l’absurdité du monde, de la folie et du<br />

désespoir des hommes.<br />

Monde perdu (Actes Sud, 2008)<br />

Monde perdu entraîne ses lecteurs sur les routes du Brésil et leur fait<br />

découvrir l’envers de son décor exotique. On y retrouve le tueur<br />

professionnel Máiquel qui, après dix ans de planque, revient à São<br />

Paulo, une heure après le décès de sa tante Rosa. Plus solitaire que<br />

jamais, il réalise alors qu’il lui reste sa fille, Samanta, enlevée par sa<br />

mère Erica. La fillette, qui doit avoir onze ans, n’a jamais vu son<br />

père. Máiquel met à profit le maigre héritage de sa tante pour les<br />

retrouver. Erica a depuis épousé Marlênio, un pasteur évangélique.<br />

Elle est même devenue “évêquesse” d’une secte influente et fait fortune<br />

sur le dos des pauvres qui fréquentent son temple à Campo Grande,<br />

dans le Mato Grosso do Sul. Commence alors une course-poursuite<br />

qui conduit Máiquel d’un bout à l’autre du pays, et même jusqu’en<br />

Bolivie, à bord du Train de la Mort. En chemin, il multiplie les<br />

rencontres, les cadavres et les amours sans lendemain, tout en<br />

découvrant les problèmes et les fléaux du Brésil : paysans sans terre,<br />

abattoirs clandestins, déforestation, trafic de drogue, sectes<br />

évangéliques…<br />

NICOLÁS<br />

BUENAVENTURA<br />

VIDAL<br />

Nicolás Buenaventura<br />

Vidal est né à Cali en<br />

Colombie, et possède la<br />

double nationalité francocolombienne.<br />

Il a réalisé plusieurs moyens<br />

métrages et documentaires. La dette ou la<br />

mort insolite, la résurrection plus surprenante<br />

encore et la seconde mort d’Ali Ibrahim Maria<br />

de los Altos Pozos y Resuello surnommé “le Turc”<br />

est son premier long-métrage de fiction<br />

(1997).<br />

Il est aussi scénariste, conteur, dramaturge,<br />

metteur en scène et acteur de ses pièces.<br />

Il vient de plusieurs paroles : de la parole<br />

afro-colombienne, de celle des mythes<br />

amérindiens, des mots de son père, poète, des<br />

histoires de son grand-père, conteur, qui<br />

disait : “La vérité, faut l’inventer : le<br />

mensonge n’est rien d’autre que manque<br />

d’imagination.”<br />

Maître mot (argument du spectacle)<br />

Ce spectacle a été élaboré à partir des récits qui<br />

forment le recueil de contes Mythes de création<br />

et Le dernier mot. Il s’agit d’un tissu de récits<br />

et musiques qui explore un temps et un espace à<br />

la fois anciens et contemporains, d’aujourd’hui<br />

et de toujours. Le temps et l’espace des mythes,<br />

de la première à la dernière parole.<br />

7


les auteurs et autres invites<br />

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[ france ]<br />

FRANÇOIS ARANGO<br />

François Arango est né en 1964.<br />

Chef d’un service de réanimation<br />

dans un grand hôpital parisien,<br />

auteur de livres et d’articles<br />

scientifiques, il a fait ses études au<br />

Mexique. En février 2011 sort son<br />

premier roman : Le Jaguar sur les toits, un<br />

magnifique thriller qui plonge dans les racines de la<br />

culture mexicaine, nous révèle les secrets de la mort<br />

programmée des cellules, nous parle de la nécessité<br />

de la protection des patrimoines indiens et nous fait<br />

vivre des aventures ébouriffantes sous la conduite<br />

d’un nouvel auteur, au style solide et brillant, fin<br />

connaisseur et amoureux du Mexique.<br />

Le Jaguar sur les toits (Métailié, 2011)<br />

Le cœur d’un homme d’affaires enlevé a été restitué à sa<br />

famille. Il a été arraché de sa poitrine selon la tradition<br />

des sacrifices aztèques, il est posé sur un socle portant le<br />

dessin d’une feuille mystérieuse. Des messages utilisent le<br />

calendrier aztèque et les vers d’un roi-poète pour annoncer<br />

des meurtres à venir. Des hommes politiques sont enlevés<br />

et sacrifiés. Le suspect boiteux porte le nom d’un botaniste<br />

mort depuis des siècles, les autorités du pays font preuve<br />

d’une mauvaise volonté manifeste… L’enquête est confiée<br />

à un Français, Gardel, une anthropologue mexicaine<br />

Catarina, et un commissaire mexicain gourmand et<br />

irritable.<br />

FRANÇOIS BEAUNE<br />

François Beaune est né en 1978 à<br />

Clermont-Ferrand et vit actuellement à<br />

Lyon. Il a fondé plusieurs revues dont<br />

Louche, le feuilleton numérique Les<br />

bonnes nouvelles de Jacques Dauphin et<br />

tout récemment le fanzine collectif<br />

Gonzo. Il est également à l’origine du festival “Du cinéma à<br />

l’envers” proposant à des réalisateurs de concevoir leur film<br />

à partir d’affiches créées par des plasticiens. Il est l’auteur<br />

d’une pièce inédite de théâtre, Victoria, déjà jouée à Lyon.<br />

Un homme louche est son premier roman, paru en 2009 chez<br />

Verticales.<br />

Un homme louche (Verticales, 2009)<br />

Un homme louche se partage en deux cahiers, deux époques de<br />

la brève existence de Jean-Daniel Dugommier : l’histoire d’un<br />

adolescent précocement interné puis, après une ellipse de<br />

vingt-cinq ans, celle d’un adulte quasi normal portant un regard<br />

brutalement distancié sur son passé, son entourage et l’insolite du<br />

quotidien.<br />

François Beaune est en résidence à Marseille,<br />

à La Marelle, villa des projets d’auteurs<br />

(Friche La Belle de Mai), jusqu’à l’été 2011.<br />

[ les traducteurs et éditeurs ]<br />

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FRANÇOIS-MICHEL DURAZZO est traducteur. Il enseigne le latin et le grec en lettres<br />

supérieures à Angoulême. Poète de langue corse, il a traduit en français, en corse, en espagnol ou<br />

en italien une quarantaine de recueils et d’anthologies de poésie de diverses langues méditerranéennes<br />

(catalan, corse, galicien, italien, latin, portugais et arabe…), ainsi que plusieurs<br />

romanciers de langue espagnole : Ramón Gómez de la Serna, Ricardo Piglia, Néstor Ponce [invité<br />

CoLibriS 2010], et David Toscana [invité CoLibriS 2009 et 2011]… Il collabore régulièrement à<br />

plusieurs revues de poésie en Espagne, France, Italie et au Mexique.<br />

IVAN SALINAS a publié des poèmes, des essais et des récits dans des revues. Il est l’un des<br />

coordinateurs de l’atelier d’écriture en espagnol du Taller de Paris (Institut Cervantes) et a traduit<br />

de nombreux auteurs francophones, parmi lesquels Michaux, Volodine, Toussaint, Echenoz,<br />

Le Clézio. Il a aussi traduit vers le français des auteurs tels que David Huerta ou Luis Felipe Fabre.<br />

Il est l’un des fondateurs des ateliers de traduction Hispanophonies et a publié sur retors.net Voix<br />

du Mexique : 16 auteurs contemporains.<br />

PIERRE-OLIVIER SANCHEZ est responsable de la maison d’édition Passage du Nord-Ouest,<br />

dont il est l’un des cofondateurs, et qui a publié plusieurs auteurs latino-américains comme<br />

Rodrigo Fresán, Augusto Monterroso, Daniel Sada, Sergio González Rodríguez et Mario Bellatin<br />

[invités CoLibriS 2009] ou Sergio Chejfec [invité CoLibriS 2011]. Il est aussi traducteur.<br />

8


programme<br />

Toutes les rencontres et lectures sont libres d’accès, sauf mention contraire<br />

en amont du festival<br />

pour prolonger<br />

le festival<br />

DU 29 MARS DU 29 AU MARS 3 AVRILAU 3 AVRIL<br />

Portraits d’écrivains<br />

La Friche La Belle de Mai,<br />

Marseille (Salle de la Cartonnerie)<br />

Dans le cadre des Rencontres du Cinéma sudaméricain,<br />

exposition de portraits des auteurs<br />

invités aux précédentes éditions de CoLibriS,<br />

par le photographe Patrick Gherdoussi.<br />

MARDI 12 AVRIL<br />

17h Entrevista con Juan Manuel Villalobos<br />

y Eduardo Antonio Parra<br />

> Librairie All books & Co – Aix-en-Provence<br />

Rencontre en espagnol animée<br />

par Clara Ortega<br />

18h30 Rencontre avec David Toscana<br />

> Librairie Au poivre d’Âne – La Ciotat<br />

Rencontre animée par Pascal Jourdana<br />

VENDREDI 1 ER AVRIL<br />

18h30 En avant-goût…<br />

> Médiathèque Louis-Aragon – Martigues<br />

Présentation des écrivains invités par l’équipe<br />

du festival et aperçu historique de la littérature<br />

mexicaine par Pascal Jourdana. Lectures par<br />

Jean-Noël Pomarède<br />

MERCREDI 6 AVRIL<br />

Paco Ignacio Taibo II<br />

© Patrick Gherdoussi<br />

18h30 Un auteur et son traducteur :<br />

David Toscana & François-Michel Durazzo<br />

> Collège International des Traducteurs<br />

Littéraires – Arles<br />

Rencontre animée par Pascal Jourdana.<br />

En partenariat avec le Collège international<br />

des traducteurs littéraires<br />

10h à 12h Iván Salinas<br />

& Juan Manuel Villalobos<br />

à la rencontre des étudiants<br />

> IUT Métiers du livre – Aix-en-Provence<br />

MERCREDI 13 AVRIL<br />

Matinée Juan Manuel Villalobos<br />

à la rencontre de détenus<br />

> Maison d’arrêt de Luynes<br />

En partenariat avec Aixpension<br />

JEUDI 14 AVRIL<br />

18h30 “Voix mexicaines” avec David Toscana<br />

& Eduardo Antonio Parra<br />

> Bibliothèque Centre-ville – Grenoble<br />

Dans le cadre du 9 e Printemps<br />

du Livre de Grenoble<br />

DU 7 AU 10 AVRIL<br />

VOIR PAGES SUIVANTES !<br />

9


programme<br />

Toutes les rencontres et lectures sont libres d’accès, sauf mention contraire<br />

programme<br />

Toutes les rencontres et lectures sont libres d’accès, sauf mention contraire<br />

JEUDI 7 AVRIL VENDREDI 8 AVRIL SAMEDI 9 AVRIL DIMANCHE 10 AVRIL<br />

Élmer Mendoza à la rencontre des étudiants<br />

10h > Faculté de lettres, département<br />

latino-américain - Aix-en-Provence<br />

Animée par Julie Marchio<br />

AVANT-PREMIÈRE -“Écrivains en dialogue”<br />

Patricia Melo & François Beaune<br />

18h30 > BDP Gaston-Defferre – Marseille<br />

“Entre les lignes” avec Élmer Mendoza<br />

18h30 > Médiathèque Louis-Aragon - Martigues<br />

Rencontre animée par Catherine Pont-Humbert<br />

Rencontre avec David Toscana<br />

19h > Librairie le Petit Pois – Manosque<br />

Rencontre animée par Jean-François Penalva<br />

VENDREDI 8 AVRIL<br />

François Arango à la rencontre des détenus<br />

Matinée > Maison d’arrêt de Luynes<br />

En partenariat avec Aixpension<br />

Une approche littéraire du Mexique,<br />

avec David Toscana<br />

Rencontre scolaire ouverte au public<br />

10h > Academia del Tango Argentino – Marseille<br />

Présentation par Catherine Pont-Humbert<br />

“Amaranta Porqué” spectacle de contes<br />

de et par Nicolás Buenaventura Vidal<br />

15h > Collège Jean-Claude Izzo – Marseille<br />

Prix d’entrée : 4 € (accompagnateur scolaire<br />

gratuit) – Sur réservation au 04 91 05 84 72<br />

Amaranta a toujours, tous les jours, mille questions à poser. Elle<br />

veut savoir pourquoi la lune est si haute dans le ciel ? Pourquoi<br />

le lapin a de longues oreilles ? Pourquoi ? Pourquoi ? Et<br />

pourquoi ?… Vous avez déjà entendu cela quelquefois, n’est-ce<br />

pas ? Toutes les cultures du monde ont inventé des milliers<br />

d’histoires qui répondent aux “pourquoi” de la vie, et Amaranta<br />

a besoin de les connaître, de les découvrir.<br />

Amaranta Porqué est un spectacle de contes dans lequel, au<br />

cours d’un voyage à travers la tradition afro-colombienne<br />

Nicolás Buenaventura Vidal nous dit combien il est parfois<br />

difficile et émouvant de grandir.<br />

Attention : il est recommandé aux adultes qui voudraient<br />

profiter de ce spectacle et le comprendre, de venir accompagnés<br />

de mineurs.<br />

10<br />

Ouverture<br />

BMVR L’Alcazar et Collège Jean-Claude Izzo<br />

Rencontre inaugurale<br />

16h > Salle de conférence - BMVR L’Alcazar<br />

Lectures et présentation des invités de l’édition<br />

2011 de CoLibriS. Rencontre animée par Pascal<br />

Jourdana<br />

“Littérature mexicaine :<br />

en marge de la frontière”<br />

17h30 > Salle de conférence - BMVR L’Alcazar<br />

<strong>Av</strong>ec Élmer Mendoza, David Toscana, François-<br />

Michel Durazzo, Iván Salinas. Rencontre animée<br />

par Yann Nicol<br />

Tous les écrivains mexicains ne vivent pas à Mexico : nombreux<br />

sont ceux qui, comme Élmer Mendoza et David Toscana, vivent<br />

au Nord du pays, à proximité de la frontière avec les États-Unis.<br />

Une frontière mythique et réelle, une présence incontournable de<br />

la vie politique, sociale, économique, culturelle… et littéraire.<br />

Buffet apéritif en compagnie des invités<br />

19h > Hall de la salle de conférence<br />

Dédicaces sur le stand de la librairie L’Écailler.<br />

Le public est invité ensuite à prendre le tramway<br />

pour se rendre au spectacle de conte (ci-dessous),<br />

trois stations plus loin !<br />

“Maître-Mot” spectacle de contes<br />

de et par Nicolás Buenaventura Vidal<br />

20h30 > Collège Jean-Claude Izzo – Marseille<br />

Prix d’entrée : 10 € – Tarif réduit : 6 € (adhérents<br />

Academia, Amicale La Marelle, étudiants, chômeurs)<br />

Spectacle élaboré à partir des récits qui composent les recueils<br />

du conteur Mythes de création et Le dernier mot.<br />

Il s’agit d’un tissu de récits et musiques qui explore un temps et<br />

un espace à la fois anciens et contemporains, d’aujourd’hui et<br />

de toujours.<br />

Le temps et l’espace des mythes, de la première et la dernière<br />

parole.<br />

Visions du monde “À partir du Mexique”<br />

10h30 > Academia del Tango Argentino<br />

Table ronde animée par Hernán Harispe (ASPAS)<br />

et Maëtte Chantrel<br />

<strong>Av</strong>ec Élmer Mendoza, Eduardo Antonio Parra,<br />

Juan Manuel Villalobos, Pierre-Olivier Sanchez<br />

Politique, société, économie, culture : comment les écrivains<br />

mexicains voient-ils leur pays, et le monde à partir du Mexique ?<br />

Chapiteau square Léon-Blum<br />

(Allées Gambetta / La Canebière, Marseille 1 er )<br />

13h15 Une heure avec Sergio Chejfec<br />

accompagné de son éditeur Pierre-Olivier<br />

Sanchez. Rencontre animée par Yann Nicol<br />

14h30 Une heure avec Jordi Soler<br />

Rencontre animée par Maya Michalon<br />

15h45 “Des frontières en littérature”<br />

Table ronde animée par Alain Nicolas<br />

<strong>Av</strong>ec Grecia Cáceres, Iván Salinas,<br />

Patricia Melo, Eduardo Antonio Parra<br />

Les frontières ne sont pas que géographiques. Il y a<br />

parfois plus de barrières entre deux classes sociales, deux<br />

êtres qui ne vivent pas aux mêmes heures, ou un monde<br />

intime et le monde extérieur, qu’entre deux pays. Un sujet<br />

inépuisable pour les écrivains…<br />

17h Une heure avec Élmer Mendoza<br />

Rencontre animée par<br />

Catherine Pont-Humbert<br />

18h Une heure avec Grecia Cáceres<br />

Rencontre animée par Maya Michalon<br />

20h Soirée festive !<br />

Croisements boléro/tango,<br />

musique/littérature<br />

> Academia del Tango Argentino - Marseille<br />

Voir aussi page suivante<br />

Initiation tango et boléro / Milonga littéraire :<br />

danse et musique, chants et impromptus<br />

littéraires, lectures… / Concert : Hector<br />

et ses musiciens<br />

Prix d’entrée : 20 € – Tarif réduit : 12 €<br />

(adhérents Academia, Amicale La Marelle,<br />

étudiants, chômeurs). Collation et bar offerts.<br />

11<br />

Chapiteau square Léon-Blum<br />

(Allées Gambetta / La Canebière, Marseille 1 er )<br />

10h30 Une heure avec Patricia Melo<br />

Rencontre animée par<br />

Catherine Pont-Humbert<br />

12h Une heure avec Eduardo Berti<br />

Rencontre animée par Yann Nicol<br />

13h15 Une heure avec François Arango<br />

Rencontre animée par Maëtte Chantrel<br />

14h30 Une heure avec David Toscana<br />

Rencontre animée par Yann Nicol<br />

15h45 “Temps et mémoire”<br />

Table ronde animée par Yann Nicol<br />

<strong>Av</strong>ec Eduardo Berti, Sergio Chejfec,<br />

Jordi Soler<br />

Trois auteurs qui abordent le temps et la mémoire, deux<br />

notions qui s’imbriquent et se disloquent, se diffusent ou<br />

disparaissent dans le présent. Chacun avec sa manière,<br />

ses obsessions et ses choix formels.<br />

17h Une heure avec Eduardo Antonio Parra<br />

Rencontre animée par Alain Nicolas<br />

18h15 CLÔTURE<br />

<strong>Av</strong>ec les invités du festival<br />

Lectures et final musical<br />

Reportage graphique<br />

avec Kevyn<br />

> Samedi et dimanche après-midi,<br />

sous le chapiteau<br />

Kevyn croquera sur le vif<br />

des portraits et des<br />

instantanés du festival,<br />

à l’encre de Chine,<br />

et proposera ainsi<br />

sa propre vision<br />

de l’événement.


tout autour du festival<br />

“Réeldorado”<br />

Devenez résident du territoire<br />

de l’imaginaire !<br />

Une proposition de “C’est la Faute à Voltaire”<br />

> Samedi de 14h à 19h et dimanche<br />

de 11h à 17h, au Kiosque à musique<br />

À sa manière ludique et un peu fantasque, “C’est la<br />

faute à Voltaire” vous invite à franchir les frontières<br />

inédites du Territoire de l’Imaginaire.<br />

Qu’y aura-t-il dans vos bagages ? Quels imaginaires<br />

rencontrerez-vous ? Comment obtiendrez-vous la<br />

carte de résident de ce “Réeldorado” ?<br />

Enfourchez vos stylos et rejoignez-nous au pied du<br />

Kiosque des allées de Meilhan (haut de La Canebière)<br />

pour cette nouvelle Opération Coup de Plumes. Petits<br />

ou grands, vous serez tous les bienvenus.<br />

Entretiens filmés avec<br />

des auteurs mexicains<br />

> Samedi et dimanche après-midi,<br />

à proximité du chapiteau (lieu indiqué sur place)<br />

Durant le mois de janvier 2011, le réalisateur Ismaël<br />

Castan a filmé à Mexico des entretiens avec certains<br />

des auteurs invités initialement dans le cadre de<br />

L’Année du Mexique. Celle-ci a été annulée, et la venue<br />

de ces écrivains également, sauf Eduardo Antonio<br />

Parra, que nous avons réussi à faire venir malgré la<br />

disparition des aides financières prévues. Nous<br />

projetons d’inviter ces “refusés” dans de prochaines<br />

éditions de CoLibriS. En attendant, vous pourrez<br />

écouter et voir des extraits de ces entretiens inédits<br />

avec Guadalupe Nettel, Carmen Boullosa, Federico<br />

Campbell et Eduardo Antonio Parra (en espagnol)<br />

ainsi qu’un entretien intégral (en français) avec<br />

Philippe Ollé-Laprune, spécialiste de la littérature<br />

mexicaine et auteur de Cent ans de littérature<br />

mexicaine (La Différence, 2007).<br />

Philippe Ollé-Laprune<br />

•••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••<br />

SOIRÉE FESTIVE À L’ACADEMIA !<br />

Croisements boléro/tango,musique/littérature<br />

> Samedi soir à partir de 20h Academia del Tango Argentino - Marseille<br />

À l’Academia del Tango argentino vous est proposée<br />

une grande milonga littéraire et musicale, avec<br />

initiation au tango et au boléro (qui se marient pour un<br />

soir), danse et musique (qui s’épousent souvent),<br />

chants et impromptus littéraires…<br />

Lectures de Jean-Noël Pomarède<br />

et Marion Ouazana.<br />

Concert par Hector et ses musiciens.<br />

Prix d’entrée : 20 € - Tarif réduit : 12 €<br />

(adhérents Academia, Amicale La Marelle,<br />

étudiants, chômeurs). Collation et bar offerts<br />

12


LE “COUP DE POUCE” COLIBRIS<br />

Le festival CoLibriS, propose de rencontrer des écrivains latino-américains de grande notoriété<br />

(Patricia Melo, Eduardo Berti) ou bien déjà repérés par les éditeurs mais insuffisamment connus chez<br />

nous (Sergio Chejfec) et parfois même très peu publiés en français (Grecia Cáceres, Nicolás Buenaventura<br />

Vidal), voire non traduits (Juan Manuel Villalobos). Démarche peu usitée, mais essentielle : en les<br />

conviant à rencontrer le public, mais également des professionnels (éditeurs, traducteurs, libraires,<br />

journalistes), c’est donner à ces écrivains la chance d’une meilleure circulation de leurs livres.<br />

C’est donc un “coup de pouce” qui favorise les échanges, de la zone latino-américaine vers la France et<br />

la Provence, et vice-versa, dans une perspective à la fois économique, culturelle et solidaire. En 2009,<br />

le festival a ainsi reçu Luisa Valenzuela, grande auteure argentine dont presque aucun écrit n’est<br />

disponible en France. Sa venue a permis de lancer et d’accompagner un programme de traductions de<br />

certains de ses textes, portés par des universitaires, des bibliothécaires, des traducteurs et auteurs<br />

invités. Cela a porté ses fruits, puisque certains de ces textes sont édités spécialement par le festival<br />

cette année (voir ci-dessous). En 2010, c’était Ricardo Sumalavia qui avait bénéficié de ce coup de pouce,<br />

tandis que cette année, Juan Manuel Villalobos est notre invité non traduit à découvrir.<br />

UN RECUEIL DE TEXTES INÉDITS : “EN MARGE DE LA FRONTIÈRE”<br />

Faire connaître chaque année ne serait-ce qu’un ou<br />

deux écrivains non traduits ou peu traduits est difficile.<br />

Tout aussi difficile est de convaincre le public de<br />

rencontrer des auteurs dont il n’a pas pu lire de texte…<br />

Nous avons donc décidé, pour mieux jouer notre<br />

rôle d’accompagnateurs, de publier des nouvelles,<br />

chroniques ou récits inédits de quelques-uns des<br />

auteurs invités au festival 2011, rassemblés en un livre<br />

qui est proposé sur place par les libraires présents.<br />

Ce recueil, intitulé En marge de la frontière, contient des<br />

textes de certains des auteurs présents, la Péruvienne<br />

Grecia Cáceres, le Mexicain Juan Manuel Villalobos et<br />

le Colombien Nicolás Buenaventura Vidal. Il comporte<br />

également des textes inédits d’écrivains mexicains qui<br />

avaient initialement été invités, mais que l’annulation de<br />

L’Année du Mexique en France a empêchés de venir<br />

(Federico Campbell, Briceida Cuevas Cob). Ces textes<br />

ont été traduits grâce au soutien d’Iván Salinas et à son<br />

équipe de traducteurs.<br />

Ce livre nous permet aussi de présenter le travail<br />

entamé l’an dernier par l’atelier de traduction dirigé par<br />

Sylvie Protin, traductrice invitée pour CoLibriS en 2009<br />

qui avait découvert alors l’œuvre de Luisa Valenzuela,<br />

également invitée cette année-là. Les traductions de cet<br />

atelier portaient sur une série de micro-contes de cette<br />

grande auteure argentine. Ce sont eux que nous proposons<br />

dans ce livre d’inédits. Une manière de poursuivre<br />

le travail de découverte que nous souhaitons effectuer,<br />

de prolonger des liens qui nous tiennent à cœur, et de<br />

satisfaire le public heureux de retrouver une auteure et<br />

une femme qui avait été<br />

très appréciée lors de son<br />

passage à Marseille.<br />

En vente sur place<br />

pendant le festival,<br />

puis à La Marelle /<br />

Des auteurs aux lecteurs,<br />

La Friche La Belle de Mai,<br />

Marseille.<br />

LES PASSEURS DU FESTIVAL<br />

La qualité des rencontres du festival doit beaucoup à ceux qui les animent ou les modèrent : Alain Nicolas<br />

(L’Humanité), Maya Michalon (Les Correspondances de Manosque), Catherine Pont-Humbert (France Culture),<br />

Yann Nicol (Fête du livre de Bron), Maëtte Chantrel (Étonnants voyageurs), Clara Ortega…<br />

Elles ne pourraient se faire sans le travail remarquable des interprètes : Luisa Marques dos Santos, Caroline<br />

Delpero, Sandra Gondouin, Marie-Hélène Gourdon Castaing, Pamela Vilches, Juliana Gomez, Julie Fintzel…<br />

Et c’est grâce au travail des lecteurs, enfin, que les textes prennent corps : Raphaël France-Kullmann,<br />

Jean-Noël Pomarède, Michel Bellier…<br />

13


l’équipe<br />

••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••<br />

Organisation et conception<br />

La Marelle – Des auteurs aux lecteurs<br />

contact@villa-lamarelle.fr / www.villa-lamarelle.fr<br />

Administration<br />

Emmanuelle Tagawa (présidente), Claude de Peretti,<br />

Guillemette Klépal, Rachid Oujdi, Fabienne Pavia, Claudine<br />

Galéa, Suzanne Joubert (Théâtre des Bernardines),<br />

Marie-Dominique Russis (Libraires à Marseille),<br />

Géraldine Attias (Libraire du Sud), Leonor Harispe<br />

(Solidarité Provence/Amérique du Sud), Sophie Delfino.<br />

Équipe<br />

Direction littéraire : Pascal Jourdana<br />

pascal.jourdana@villa-lamarelle.fr<br />

Coordination générale : Fanny Pomarède<br />

fanny.pomarede@villa-lamarelle.fr / 06 50 27 55 30<br />

Presse et suivi logistique : Marie Lauro et<br />

Amandine Burner / contact@villa-lamarelle.fr<br />

Bénévoles : Léa Hermenault, Nassim Amrouche,<br />

Léa Monsarrat, Marguerite Capelle, Guillemette Klépal,<br />

Violaine Faucon, Émilie Laurent, Pamela Vilches…<br />

<strong>Av</strong>ec le soutien financier de<br />

Le Centre National du Livre<br />

La Ville de Marseille<br />

La Région PACA<br />

et le soutien logistique de<br />

Mairie du secteur 1/7, Marseille<br />

programme 2011/2012<br />

La Marelle (association Des auteurs aux lecteurs, ADAAL) a<br />

pour but de favoriser la rencontre entre les auteurs et les<br />

lecteurs, de valoriser la création littéraire et la parole des<br />

écrivains. Elle conçoit et organise, à Marseille et ailleurs,<br />

des rencontres, débats et manifestations littéraires en lien<br />

avec les autres pratiques culturelles. Elle produit et diffuse<br />

rencontres, lectures et œuvres inédites, sous forme écrite,<br />

audiovisuelle, radiophonique ou en ligne.<br />

Elle conduit désormais un lieu de résidences et de création,<br />

La Marelle, villa des projets d’auteurs, avec Système Friche<br />

Théâtre et SCIC-SA Belle de Mai.<br />

Établie à La Friche La Belle de Mai, où 400 personnes<br />

travaillent, dans une villa qui abrite aussi la maison<br />

d’édition Le Bec en l’air, La Marelle se situe dans un cadre<br />

exceptionnel pour des échanges artistiques. Elle accueille<br />

dès 2011 trois auteurs en résidence (6 à 8 en 2012), pour<br />

des projets personnalisés et en lien avec cet environnement.<br />

La Marelle se destine de plus à être un espace de<br />

rencontres publiques qui va peu à peu établir une<br />

programmation, en lien avec de nombreux partenaires,<br />

proposant de multiples intersections, des parcours<br />

d’écritures et des “jeux de piste”, pour aborder l’écriture<br />

littéraire sous toutes ses formes : découvertes d’auteurs,<br />

cycles thématiques, rétrospectives, ateliers, masterclass…<br />

••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••<br />

Résidences 2011 : François Beaune (France) / Kathryn Cook (avec Le Bec en l’air) / Sofiane Hadjadj (Algérie) / Pablo<br />

Soler Frost (Mexique, sous réserve). Résidences 2012 (prévisions) : Robert McLiam Wilson (avec La Cité) / Michel<br />

Bellier, Sedes Ecer & Philippe Peheydt (avec Dynamo Théâtre) / Xavier Bazot / Magali Brénon & Nicolas Tourre /<br />

Delphine Bretesché & Guillaume Laidain / Arno Bertina (sous réserve). Saison automne 2011 : Cinemas et littératures<br />

d’Amérique du Sud (avec l’ASPAS), projections de films inspirés de textes d’écrivains et rencontres littéraires : Jorge<br />

Luis Borges / Écrivains en dialogue (avec la BDP Bouches-du-Rhône) : Jorge Volpi & Brina Svit (sous réserve) /<br />

Christian Garcin & Jean Rolin…<br />

Vous pouvez devenir ami de La Marelle et ainsi > Contribuer à soutenir nos actions pour faire connaître les auteurs<br />

et toutes les littératures > Nous aider à avoir une partie d’autofinancement > Recevoir notre lettre d’information et<br />

nos programmes imprimés > Recevoir un cadeau qui vous est réservé > Être invité régulièrement à des rencontres<br />

privilégiées (en petit comité avec un écrivain…). Remplissez le bulletin ci-dessous et envoyez-le avec votre chèque<br />

libellé à “Des auteurs aux lecteurs” à l’adresse indiquée en bas de page.<br />

Oui, je veux devenir ami de l’association ! Merci d’écrire en majuscules pour plus de lisibilité.<br />

Nom : Prénom :<br />

Adresse postale :<br />

Adresse électronique :<br />

Je verse pour ma participation. Validité : un an. Actuellement jusqu’au 31/12/2011<br />

15 € (normal) 50 € (bienfaiteur) 100 € ou plus (mécène)<br />

Après réception, nous vous enverrons un reçu.<br />

la marelle, villa<br />

des projets d’auteurs<br />

des auteurs aux lecteurs<br />

••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••<br />

bulletin d’adhésion à l’amicale de la marelle<br />

@


amis et partenaires<br />

Solidarité Provence / Amérique du Sud<br />

L’association Solidarité Provence /<br />

Amérique du Sud, créée à Marseille en<br />

février 1998, répond au désir de donner<br />

un cadre plus stable aux rencontres et<br />

débats sur maints sujets concernant<br />

ce continent. Ses principales activités<br />

sont les Rencontres du cinéma sudaméricain<br />

et les Rencontres solidaires.<br />

C’est grâce à son initiative que les<br />

journées littéraires préfigurant le<br />

festival CoLibriS ont pu voir le jour en<br />

2008, dans le cadre de la thématique<br />

“Littérature” proposée cette année-là<br />

par les Rencontres du cinéma.<br />

Le festival poursuit ce partenariat étroit<br />

avec l’ASPAS, un échange qui se<br />

matérialise par la proximité des dates<br />

entre les journées du livre et les<br />

rencontres de cinéma, mais aussi par<br />

la présence active des membres de<br />

l’ASPAS aux rencontres et ateliers.<br />

Les deux événements se renforcent<br />

aussi mutuellement par un objectif<br />

similaire : ne pas “seulement” présenter<br />

des auteurs, mais tenter d’apporter<br />

une aide concrète à la reconnaissance<br />

et à la diffusion de leurs œuvres, tant<br />

en France qu’en Amérique latine.<br />

Contact : Leonor Harispe,<br />

Caroline Delpero<br />

76 rue Perrin-Solliers, 13006 Marseille<br />

Tél. 04 91 48 78 51<br />

contact@aspas-marseille.org<br />

www.aspas-marseille.org<br />

L’Academia del Tango Argentino<br />

Nomade depuis 1990, l’Academia del<br />

Tango Argentino dirigée par Marion<br />

Ouazana est un véritable conservatoire<br />

populaire dédié au tango et au folklore<br />

argentin. Elle a toujours multiplié, à<br />

travers des spectacles et des événements<br />

culturels, des rencontres avec<br />

des artistes issus du tango argentin<br />

mais aussi d’horizons divers comme le<br />

théâtre, la musique, la littérature et la<br />

photographie afin de démontrer que le<br />

tango est un art tentaculaire, subtil,<br />

infini et porteur de créations !<br />

Contact : Marion Ouazana, directrice<br />

3A rue des Héros, 13001 Marseille<br />

Tél. 06 76 85 04 21<br />

www.academia-del-tango-argentino.com<br />

C’est la faute à Voltaire<br />

L’association C’est la faute à Voltaire<br />

s’inscrit dans le domaine de l’accès à la<br />

culture et place le livre au cœur d’une<br />

dynamique de solidarité. Elle se veut<br />

une passerelle entre des personnes<br />

animées par des élans de générosité,<br />

des acteurs de solidarité de terrain et<br />

des personnes en difficulté sociale.<br />

Contact : Natacha Clary,<br />

Loetitia Bourgine<br />

27 cours Franklin-Roosevelt,<br />

13001 Marseille<br />

Tél. 04 91 47 90 71<br />

Les associations de libraires<br />

L’association Libraires du Sud, créée<br />

en 1998, est un réseau de librairies<br />

indépendantes œuvrant pour une<br />

politique d’animations littéraires en<br />

région PACA.<br />

Contact : Géraldine Attias, Corinne<br />

Marziou / contact@librairesdusud.com<br />

L’association Libraires à Marseille,<br />

créée en 1990, a pour but de favoriser,<br />

par des actions concertées, le livre et<br />

la lecture à Marseille.<br />

Contact : Marie-Dominique Russis<br />

contact@librairesamarseille.com<br />

142 La Canebière, 13001 Marseille<br />

Tél. 04 96 12 43 42<br />

www.librairie-paca.com<br />

Worldmundo<br />

Worldmundo est une agence de communication<br />

interculturelle basée à<br />

Marseille, proposant un service global<br />

de communication à l’international en<br />

quinze langues.<br />

Contact : Gentiane Piovanacci<br />

Tél. 06 07 91 70 68<br />

communication@worldmundo.com<br />

www.worldmundo.fr<br />

La maison d’arrêt de Luynes<br />

La maison d’arrêt de Luynes est un<br />

établissement pénitentiaire recevant<br />

des détenus majeurs prévenus et des<br />

condamnés à faible reliquat de peine.<br />

L’association Aixpension, implantée au<br />

sein de la maison d’arrêt, programme<br />

des événements culturels dans les<br />

prisons des Bouches-du-Rhône.<br />

Contact : Donata Lelleri<br />

Tél. 04 42 37 93 22<br />

aixpension@hotmail.fr<br />

CITL (Collège international<br />

des traducteurs littéraires)<br />

Contact : Jörn Cambreleng,<br />

Caroline Roussel<br />

Espace Van-Gogh, 13200 Arles<br />

Tél. 04 90 52 05 50 / www.atlas-citl.org<br />

Médiathèque Louis-Aragon<br />

Contact : Catherine Perrin,<br />

Jean-Marc Cucurru<br />

Quai des Anglais, 13500 Martigues<br />

Tél. 04 42 49 01 95<br />

www.mediatheque-martigues.fr<br />

Université de Provence, Département<br />

d’études latino-américaines<br />

Contact : Maud Gaultier<br />

29 avenue Robert-Schuman,<br />

13621 Aix-en-Provence CEDEX 01<br />

Tél. 04 42 95 34 46<br />

www.univ-provence.fr<br />

IUT Métiers du livre<br />

Contact : Mireille Boulay<br />

et Sylvie Vanzulli<br />

Cité du livre, 8-10 rue des Allumettes,<br />

13098 Aix-en-Provence cedex 2<br />

Tél. 04 42 93 18 18<br />

www.iut.univ-aix.fr<br />

Collège Jean-Claude Izzo<br />

Contact : Sophie Delfino<br />

2 place Espercieux, 13002 Marseille<br />

Tél. 04 91 01 55 10<br />

www.clg-izzo.ac-aix-marseille.fr<br />

La Friche La Belle de Mai<br />

Contact : Sophie Lemaire<br />

Système Friche Théâtre,<br />

41 rue Jobin, 13003 Marseille<br />

Tél. 04 95 04 95 04 / www.lafriche.org<br />

Bibliothèque départementale<br />

Gaston-Defferre<br />

Contact : Matthieu Rochelle,<br />

Régine Bidault<br />

20 rue Mirès, 13003 Marseille<br />

Tél. 04 91 08 62 08 / biblio13@cg13.fr<br />

BMVR L’Alcazar<br />

Contact : Sarah Tremel,<br />

Cynthia Pomero-Bouscary<br />

58 cours Belsunce, 13001 Marseille<br />

Tél. 04 91 55 36 44<br />

accueil-bmvr@mairie-marseille.fr<br />

www.bmvr.marseille.fr<br />

Espace Culture<br />

Contact : Jean-Jacques Gilliard,<br />

direction<br />

42 La Canebière, 13001 Marseille<br />

Tél. 04 96 11 04 60<br />

info@espaceculture.net<br />

www.espaceculture.net<br />

17


amis et partenaires<br />

Librairie Prado-Paradis<br />

Contact : Dominique Paschal<br />

19 avenue Mazargues, 13008 Marseille<br />

Tél. 04 91 76 55 96<br />

contact@librairiepradoparadis.fr<br />

www.librairiepradoparadis.fr<br />

Librairie l’Écailler du sud<br />

Contact : Jacques Aubergy<br />

2 Rue Barbaroux, 13001 Marseille<br />

Tél. 04 91 47 50 56<br />

contact@librairielecailler.com<br />

Librairie Au Poivre d’Âne<br />

Contact : Valérie Ehrhardt<br />

2 rue des Frères-Blanchard,<br />

13600 La Ciotat<br />

Tél. 04 42 71 96 93<br />

poivredanesurmer@orange.fr<br />

Librairie le Petit Pois<br />

Contact : Véronique<br />

et Jean-François Pénalva<br />

32 rue Grande, place Saint-Sauveur,<br />

04100 Manosque<br />

Tél. 04 92 71 17 20<br />

petitpois04@hotmail.fr<br />

Librairie All Books & Co<br />

Contact : Anne-Philippe Besson,<br />

Jonathan Le Chevert<br />

1bis, rue Joseph-Cabassol,<br />

13100 Aix-en-Provence<br />

Tél. 04 42 12 44 43<br />

allbooksandco@orange.fr<br />

allbooks.canalblog.com<br />

Librairie L’Alinéa<br />

Contact : Raymond tamisier<br />

12 rue Jean-Roque, 13500 Martigues<br />

Tél. 04 42 42 19 03<br />

www.librairielalinea.fr<br />

PARTENAIRE MÉDIAS<br />

Télérama<br />

www.telerama.fr<br />

Zibeline<br />

www.journalzibeline.fr<br />

Radio Grenouille<br />

www.radiogrenouille.com<br />

Le Printemps du livre de Grenoble<br />

9 e édition du 13 au 17 avril 2011<br />

Contact : Carine D’Inca<br />

Grenoble Ville-lecture, apt Stendhal,<br />

14 rue J.-J.-Rousseau, 38000 Grenoble<br />

Tél. 04 38 37 20 83<br />

www.printempsdulivre2011.bm-grenoble.fr<br />

Le festival CoLibriS est organisé en<br />

partenariat avec la Mairie des 1 er et 7 e<br />

arrondissements de Marseille, dans le<br />

cadre de la saison culturelle 2011 “Cap<br />

sur 2013”.<br />

Couleurs Cactus organise la 3 e édition<br />

du Festival du Livre de la Canebière, du<br />

10 au 12 juin 2011. Des tables rondes,<br />

des cafés littéraires, des ateliers<br />

d’écriture, des lectures, des instants<br />

musicaux et des projections de films<br />

mettront en exergue et à la faveur du<br />

monde le thème des migrations, des<br />

rivages et de l’insularité.<br />

Contact : Cécile Silvestri<br />

Tél. 06 98 72 29 07 et 09 54 20 15 85<br />

www.couleurscactus.blog4ever.com<br />

Les organisateurs de CoLibriS remercient<br />

avec chaleur toute l’équipe<br />

de bénévoles, les auteurs et invités<br />

du festival, les animateurs, les<br />

interprètes et les lecteurs.<br />

Le festival CoLibriS remercie<br />

également pour leur aide précieuse<br />

Hernán et Leonor Harispe ainsi que<br />

toute l’équipe de Solidarité Provence /<br />

Amérique du Sud, Marion Ouazana et<br />

les danseurs de l’Academia del Tango<br />

Argentino, Natacha Clary et Loetitia<br />

Bourgine de l’association C’est la faute<br />

à Voltaire, Kevyn, Iván Salinas et les<br />

ateliers de traduction Hispanophonies,<br />

Patrick Gherdoussi et Ismaël<br />

Castan, Sarah Tremel et Cynthia<br />

Pomero-Bouscary de l’Alcazar BMVR,<br />

Gilles Eboli, Marie-Dominique Russis<br />

de Libraires à Marseille, Jörn<br />

Cambreleng et Caroline Roussel du<br />

CITL, Catherine Perrin et Jean-Marc<br />

Cucurru de la Médiathèque Louis-<br />

Aragon de Martigues, Matthieu<br />

Rochelle et Régine Bidault de la<br />

Bibliothèque départementale Gaston-<br />

remerciements<br />

Defferre, Julie Marchio, Sophie Delfino<br />

et le Collège Jean-Claude Izzo,<br />

Véronique Bertrand, Donata Lelleri de<br />

l’association Aixpension et la maison<br />

d’arrêt de Luynes, Marianne Alayo et<br />

Sylvie Vanzulli de l’IUT Métiers du livre<br />

à Aix-en-Provence, Leonor de Nussac<br />

et toute l’équipe de l’Agence régionale<br />

du livre, Dominique Paschal et Prado-<br />

Paradis, Jacques Aubergy et L’Écailler,<br />

Soisik Voinchet-Zulli et l’Espace<br />

Culture, Véronique et Jean-François<br />

Penalva du Petit Pois, Jonathan Le<br />

Chevert et Anne-Philippe Besson de<br />

All books & Co, François Carles et<br />

Élisabeth Miro de la webradio<br />

“Plateformes” sur France Culture,<br />

Valérie Ehrhardt du Poivre d’Âne, Yann<br />

Leca et Thierry Zenou de Zen-studio,<br />

Sylvie Protin et son atelier de traduction,<br />

Anne Chambrillon et le site e.vous,<br />

Céline Lamarre, Carine d’Inca du<br />

Printemps de Livre de Grenoble, toute<br />

l’équipe de Système Friche Théâtre,<br />

Violaine Faucon…<br />

Ainsi que<br />

Fred Robert et toute l’équipe de<br />

Zibeline, Caroline Gouin et Telerama,<br />

Radio Grenouille, Gentiane Piovanacci<br />

de Worldmundo, Salvatore Pennica de<br />

SMM, François Van Opstal et Groupe<br />

Objectif +, Fathia Ouichou et Gil duRyad…<br />

Merci aussi aux éditeurs et attachés<br />

de presse : Aurélie Bercoff, Nelly<br />

Mladenov et Alzira Martins (Actes<br />

Sud), Catherine Henry et Amélie Louat<br />

(Zulma), François Le Tenaff et<br />

Anne-Gaëlle Fontaine (Gallimard),<br />

Anne-Marie Métailié et Lise Detrigne<br />

(Métailié), Brigitte Semler (Belfond),<br />

Pierre-Olivier Sanchez (Passage du<br />

Nord-Ouest), Yves Pagès et Jeanne<br />

Guyon (Verticales)…<br />

Nous remercions enfin les partenaires<br />

institutionnels suivant : Michèle<br />

Thomas, Marc Beaudeau et le CNL,<br />

Gilles Bégusseau et la Région PACA,<br />

Alain Carré et la Ville de Marseille,<br />

Patrick Mennucci, ainsi que Gérard<br />

Toubiana (Mairie du 1 er -7 e ).<br />

18


des auteurs aux lecteurs<br />

contact@villa-lamarelle.fr • www.villa-lamarelle.fr<br />

cap sur 2013<br />

marseille<br />

mairie du premier secteur<br />

www.zen-studio.com • Élmer Mendoza © D. R. (Thomas Pogu) / David Toscana © R. Gaillarde / Eduardo Antonio Parra © Marcelo Uribe<br />

Jordi Soler © Fernanda Romandía / JuanManuel Villalobos © Daniel Gil / Eduardo Berti © Mariel Ballester / Sergio Chejfec © D. R.<br />

(Passage du Nord-Ouest) / Grecia Cáceres © Romain Boutillier / Patricia Melo © D. R. (Actes Sud) / Nicolás Buenaventura Vidal © D. R.<br />

François Arango © Philippe Matsas / François Beaune © C. Hélie / François-Michel Durazzo © D. R. / Iván Salinas © D. R.<br />

Pierre-Olivier Sanchez © D. R. / Philippe Ollé-Laprune © Ismaël Castan / Academia del Tango © Patrick Gherdoussi

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