13.11.2014 Views

Colibris Av Prog - Evous

Colibris Av Prog - Evous

Colibris Av Prog - Evous

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

les auteurs<br />

•••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••<br />

l’auteur découverte<br />

[ mexique ]<br />

JUAN MANUEL VILLALOBOS<br />

Juan Manuel Villalobos est né à Mexico en 1972. Il a publié le roman La vida frágil de Annette<br />

Blanche (Losada, 2005), coordonné et édité l’anthologie de chroniques Con la sangre despierta<br />

(Sexto Piso, 2009), et prévoit de publier en avril 2011 son livre de nouvelles Alguien se lo tiene<br />

que decir (Tumbona ediciones). Il a écrit pour les journaux El País, El Mundo, La Jornada,<br />

Reforma y Milenio, ainsi que pour Letras Libres, entre autres revues littéraires. Il a édité de la<br />

fiction à Esquire México et Life & Style, et a travaillé pour plusieurs maisons d’édition, au<br />

Mexique et en Espagne, où il a vécu dix ans, jusqu’en 2007. Pendant trois mois, il a rencontré plusieurs fois, en<br />

prison, Florence Cassez ; ces rencontres ont donné naissance au texte Diario de la angustia. Encuentros con Florence<br />

Cassez, encore inédit. Il réside pour quelques mois à Marseille.<br />

••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••<br />

[ argentine ]<br />

EDUARDO BERTI<br />

Eduardo Berti est né en 1964<br />

à Buenos Aires. Très jeune, il<br />

collabore dans les journaux les<br />

plus importants de son pays<br />

(Página/12, Clarín, La Nación),<br />

il est le fondateur d’une des<br />

premières radios indépendantes<br />

de l’Argentine et publie deux livres journalistiques<br />

autour de la musique populaire en Amérique latine.<br />

Dans les années 1990, en parallèle à la réalisation de<br />

documentaires pour la télévision sur l’histoire du<br />

tango, il travaille aussi comme critique littéraire,<br />

traducteur et lecteur. Ses livres sont publiés en<br />

Argentine et en Espagne, et traduits en Angleterre,<br />

au Japon, au Portugal et en France, chez Grasset :<br />

Le Désordre électrique (1998), Madame Wakefield<br />

(2000, nommé pour le prix Fémina), et, chez Actes<br />

Sud : La Vie impossible (2003, prix Fernando<br />

Aguirre/Libralire), Tous les Funes (2004), Rétrospective<br />

de Bernabé Lofeudo (2006).<br />

L’Ombre du boxeur (Actes Sud, 2009)<br />

Pendant les années 1970 à Buenos Aires, un père<br />

raconte tous les soirs à ses garçons l’histoire du boxeur<br />

Justino, jadis vainqueur par KO d’un futur champion<br />

national à qui il a toujours refusé le combat de<br />

revanche. Ou peut-être pas, car les variantes abondent !<br />

Cette énigme sportive se double d’une intrigue familiale<br />

car l’ex-boxeur, reconverti en serrurier horloger, est au<br />

cœur d’un combat, amoureux celui-là, que se livrent les<br />

tantes des enfants, deux vieilles filles qui cachent de<br />

frémissants secrets. Le roman explore les rapports<br />

fraternels, l’amour et ses promesses, le paradis perdu de<br />

l’enfance et la complaisance d’une génération face à la<br />

dictature.<br />

6<br />

SERGIO CHEJFEC<br />

Sergio Chejfec est né en 1956 à<br />

Buenos Aires, dans une famille<br />

d’origine juive polonaise. Il a vécu de<br />

1990 à 2005 à Caracas, où il dirigeait<br />

la revue culturelle Nueva Sociedad. Il<br />

réside depuis lors à New York. Il est<br />

l’auteur de neuf romans, trois recueils<br />

de poèmes et un recueil d’essais. Pour le critique et<br />

écrivain argentin Damián Tabarovsky, l’œuvre de Sergio<br />

Chejfec est “l’une des plus radicales et des plus subtiles de<br />

la littérature argentine contemporaine”. En avril 2011,<br />

les éditions Passage du Nord-Ouest publient Mes deux<br />

mondes avec une préface d’Enrique Vila-Matas : “Chejfec<br />

semble appartenir à une caste d’écrivains qui ont dû<br />

commencer d’exister loin dans le temps, un temps où<br />

Proust montra son mépris envers une littérature réduite<br />

à un plan-séquence (cinématographique) des choses.”<br />

Sergio Chejfec, inconnu en France, est pourtant l’un des<br />

écrivains argentins les plus marquants de ces vingt<br />

dernières années, salué par ses pairs et la critique en<br />

Amérique latine et en Espagne, où Mis dos mundos a été<br />

considéré par la revue Quimera comme l’un des deux<br />

meilleurs romans de 2008.<br />

Mes deux mondes (Passage du Nord-Ouest, 2011)<br />

“J’ai commencé par leur expliquer comment j’étais arrivé<br />

jusque-là, le mal que j’avais eu à trouver ce magnifique parc.<br />

Les animaux m’écoutaient avec vénération et ne me<br />

lâchaient pas des yeux ; je n’exagère pas en disant qu’ils<br />

avaient l’air hypnotisé par mon récit. Les carpes étaient<br />

immobiles sous la surface, les yeux presque à fleur d’eau, sans<br />

sourciller ; quant aux tortues, elles agitaient les pattes pour<br />

garder la tête à flot, tandis que leurs corps lourds semblaient<br />

sur le point de couler.”

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!