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UNE NOUVELLE PISTE POUR LA CHOUETTE - Chouette d'Or

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<strong>UNE</strong> <strong>NOUVELLE</strong> <strong>PISTE</strong> <strong>POUR</strong> <strong>LA</strong> <strong>CHOUETTE</strong> ? – VERSION 2<br />

(pour ceux qui veulent aller vite, les nouveautés par rapport à la version 1 sont en italiques)<br />

NOTE PRELIMINAIRE<br />

J’avais acheté en 1994, sur les conseil d’un ami avec lequel j’avais fait plusieurs parties du jeu de<br />

rôle « Donjons et Dragons » dans ma jeunesse (une autre manière, beaucoup plus virtuelle, de<br />

découvrir des trésors…) le livre de Max Valentin (2 ème édition). L’idée de la chasse au trésor<br />

m’avait paru très séduisante sur le moment. Malheureusement, les contraintes familiales et<br />

professionnelles se cumulant à l’époque, je l’ai rangé dans un coin sans avoir pu « rentrer dedans »,<br />

et cela m’est ensuite sorti de la tête.<br />

Le temps a bien passé, et lors d’un rangement de mes affaires en septembre dernier, je suis retombé<br />

au fond d’un tiroir sur cet ouvrage encore à l’état neuf, et me suis dit « tiens, c’est vrai que j’avais<br />

ça… ». Poussé par la curiosité, et persuadé que la bestiole en or massif avait depuis longtemps<br />

trouvé son nouveau propriétaire, je suis allé faire un tour sur internet pour voir s’il était possible de<br />

découvrir ce qu’elle était devenue.<br />

Et là, surprise, je vois que la chasse dure depuis maintenant plus de 15 ans, et que la chouette (enfin,<br />

la contremarque) est toujours enterrée. L’original, lui, est au centre d’un imbroglio juridique, ce qui<br />

peut laisser croire que le (ou les) vainqueur(s) de la chasse pourrai(en)t in fine avoir à se contenter<br />

d’en rêver… Peu importe, j’accorde plus d’importance au défi intellectuel qu’à l’appât du gain (les<br />

trésors de Donjons et Dragons étaient de toutes façons toujours virtuels), il m’a donc semblé<br />

intéressant de me lancer dans cette chasse. Premier constat : la chasse durant depuis près de 15 ans,<br />

la probabilité que les principales pistes classiquement suivies soient erronées est forte. Il faudrait<br />

donc essayer de proposer quelque chose de différent, tout en restant cohérent et sans trop de<br />

« capillitraction ».<br />

J’ai commencé par me renseigner le plus possible. Grâce au travail déjà accompli par la<br />

communauté des chasseurs, la plupart des décryptages simples, dits « primaires », étaient mis à<br />

disposition de tous, je les ai donc repris en adressant tous mes remerciements moraux (et virtuels<br />

aussi) à ceux qui avaient fait le travail (et notamment à celui ou celle qui a eu l’intuition d’utiliser<br />

les masses atomiques dans l’énigme 600, je me demande encore combien de temps il m’aurait fallu<br />

pour avoir ce « déclic » là…).<br />

Puis je me suis mis à analyser la chasse en essayant, en plus de l’examen particulier de chaque<br />

énigme, d’avoir une vue plus « globale » de l’ensemble. J’en suis arrivé à une piste – présentée ciaprès<br />

- qui ne me semble pas évoquée sur les différents sites que j’ai consultés (mais le monde des<br />

chouetteurs est si vaste que je ne peux prétendre avoir tout vu). J’en suis également arrivé<br />

rapidement à la conclusion que si je voulais m’en sortir tout seul, sauf coup de chance, je risquais au<br />

mieux d’en prendre pour 15 ans (je ne me considère pas plus doué que les autres), au pire de<br />

n’arriver à rien (comme les autres pour l’instant).<br />

C’est pourquoi il me semble nécessaire de travailler en coopération, puisqu’il y a toujours plus de<br />

matière grise dans plusieurs cervelles que dans une seule, et que c’est de la confrontation des idées<br />

que peut jaillir l’étincelle (ou les étincelles successives) nécessaire(s) à la résolution de la chasse.<br />

J’aurai autant de satisfaction à savoir la chouette découverte par un autre qui se serait servi de mes<br />

idées qu’à la découvrir moi-même. Je ne suis d’ailleurs pas persuadé d’avoir envie d’aller moimême<br />

creuser un trou dans la nature. La dernière fois que je l’ai fait, c’était pour enterrer mon chat<br />

qui venait de se faire écraser. Comme c’est la curiosité qui me pousse plus que l’appât du gain, peu<br />

m’importe que ce soit un autre qui creuse. C’est pourquoi je n’hésite pas à livrer ici l’ensemble de<br />

mes réflexions.


Si certains des lecteurs de ce texte souhaitent coopérer avec moi, j’en serai heureux. D’autres<br />

pourront trouver mes idées saugrenues, je respecte bien évidemment leur liberté de penser, qu’ils<br />

respectent la mienne. Les critiques constructives seront toujours les bienvenues, les sarcasmes<br />

gratuits – par essence inutiles – seront ignorés. Je ne prétends aucunement détenir la Vérité (tout le<br />

monde peut se tromper, et d’ailleurs depuis 15 ans tout le monde s ‘est trompé sinon la chouette<br />

serait déjà trouvée). J’essaie seulement de faire progresser en proposant autre chose une chasse qui<br />

s’éternise.<br />

MA <strong>PISTE</strong><br />

Voici donc en résumé le résultat de mes cogitations, qui me mène à ce jour jusqu’à l’énigme 650 et<br />

la définition d’une zone de la taille d’une ville moyenne. J’ai essayé de rester, cohérent globalement<br />

sur l’ensemble des énigmes et avec les IS et non « capillitracté ». Par rapport à la première<br />

version de ma piste, les changements concernent l’énigme 600 (pas sur la conclusion, mais sur<br />

l’argumentation qui y place le fameux NNP), sur l’énigme 420 qui me semble contenir<br />

l’indication sur le nombre de sentinelles, et sur la 650. Les textes nouveaux sont en italiques.<br />

Enigme B<br />

RAS – l’ordre des énigmes classiquement admis –et quasiment validé par Max -n’appelle pas de<br />

remarques de ma part, et je l’ai adopté tel quel. Il est repris ci-dessous. Je note quand même en<br />

passant la référence forte à la lumière, qui me semble être le principal « fil rouge » de cette chasse.<br />

Enigme 530<br />

Là non plus, pas de scoop, BOURGES est bien l’ouverture pour moi, et la seule « ouverture » de la<br />

chasse. Je reste simple dans cette énigme comme le suggère Max.<br />

Enigme 780<br />

Toujours RAS, j’adopte le « premier pas » vers le sud, et la mesure correspondant au pied métrique<br />

de 0,33 cm, les raisonnements admis par la plupart des chasseurs me paraissent valides.<br />

Enigme 470<br />

Le décryptage A RONCEVAUX me convient, avec l’interrogation classique en arrière-plan sur<br />

l’utilité du « A », à conserver pour plus tard peut-être (ou nécessité d’avoir 11 caractères ?). Voir la<br />

lumière par l’Ouverture depuis ce point me conduit aussi à tracer une première ligne<br />

RONCEVAUX-BOURGES qui passe par le département de l’Aube et croise la rivière du même<br />

nom. A ce stade, cela me satisfait pour la phrase « … et par l’Ouverture tu verras la lumière ».<br />

Enigme 580<br />

Pas d’observations sur le décryptage des 10 villes, et le code correspondant. Il reste par contre plein<br />

d’éléments dans cette énigme pas utilisés à ce stade (apparemment plus que dans les autres… mais<br />

bon, on verra plus tard).


Enigme 600<br />

C’est là que je pense commencer à diverger sur ma proposition par rapport à ce que j’ai vu sur les<br />

sites. Pour moi, la clé sortant de l’eau et tenue par une main gauche est bien une clé de FA (cela a<br />

été évoqué par d’autres chasseurs, la clé de FA est la clé de main gauche classique en musique).<br />

Je fais ici un double usage du titre de l’énigme (associer Al-Maar et la Fibule) ; en plus du<br />

décryptage primaire (chiffres et lettres permettant le décryptage) j’associe les lettres A et F issues<br />

de la 580 pour constituer une « ligne de FA » qui lui correspond donc à FORBACH-ANGERS. La<br />

ligne de FA est bien celle sur laquelle se trouve la clé de FA en musique. Cette ligne, la deuxième<br />

que je trace, traverse également le département de l’Aube (et sa rivière) et aboutit, sur l’île de<br />

NOIRMOUTIER, exactement à la ville du même nom.<br />

Outre le fait que relier l’Aube à Noirmoutier (Noir) suggère de faire resplendir les ténèbres, il y a<br />

sur le territoire de la commune même de Noirmoutier une structure qui est l’église Saint-Philbert,<br />

qui pour plusieurs raisons me fait penser que c’est à Noirmoutier que doit être le « Navire Noir<br />

Perché », devenant à mon sens ultérieurement la « Nef Encalminée », (IS « née clef en main »). La<br />

principale est la maquette de frégate dans la nef centrale (voir texte en annexe). ce NNP est de<br />

plus directement issu de l’énigme, et ne « tombe pas du ciel ». La main tenant la clé sortant de<br />

l’eau, je crois que le fait que le NNP soit sur une île va plutôt dans le bon sens. Sur le visuel,<br />

l’inclinaison de la main (gauche/bas vers haut/droite) est également compatible avec la direction<br />

générale de la « ligne de FA ». Accessoirement, cette église a également un lien avec Charlemagne<br />

(voir annexe). De plus, la crypte de cette église est depuis la fin du XIX ème siècle classée monument<br />

historique et a donc, comme le dit une IS, une certaine réputation. Elle effectivement vu passer des<br />

foules, notamment en été dans cette presqu’île particulièrement touristique. Par ailleurs, et en<br />

référence à une autre IS, il s’agit là pour moi du premier des trois rendez-vous en mer Cantabrique.<br />

Enigme 500<br />

Pour moi, l’orthogonale à tracer et qui passe par CARIGNAN est bien celle perpendiculaire à la<br />

première ligne (RONCEVAUX-BOURGES, qui passe à proximité de Carignan, mais pas sur<br />

CARIGNAN même), et allant grosso-modo vers le sud-est. Cela valide DABO comme point de<br />

chute (et aussi comme spirale à quatre centres). C’est le troisième trait que je trace.<br />

Je me base sur le fait que sur le visuel, la règle coupe la portée musicale sur laquelle le compas et<br />

l’équerre signalent la note « FA ». Le compas a son axe d’ouverture sur le fa aigu, et l’équerre<br />

pointe avec son angle à droite du visuel sur le fa grave de la portée. Cela signifie pour moi que cette<br />

orthogonale doit couper notre précédente « ligne de FA », et valide donc la direction de DABO, qui<br />

cependant n’est pas le « NNP ».<br />

Enigme 420<br />

Je suis d’accord avec la théorie couramment admise (et le raisonnement qui va avec) pour<br />

considérer que la flèche d’Apollon atterrit bien à DABO. De plus, par rapport à l’énigme<br />

précédente, il me semble que c’est une confirmation qui permettait initialement de s’exonérer de<br />

l’IS « tour de France » mentionnant le croisement de la flèche avec la parcours de l’étape Serre-<br />

Chevalier/Isola 2000, puisqu’en traçant un arc de cercle de 559 km de rayon sur la carte à partir de<br />

Golfe-Juan, on passe pile sur DABO. Le fait d’avoir déjà signalé DABO par la « fin » de<br />

l’orthogonale, fait ressortir ce point de l’arc de cercle, en confirme l’utilité, et devait éviter de faire<br />

des recherches hasardeuses ailleurs sur l’arc de cercle.


Dans cette énigme, la question se pose également de savoir pourquoi, sur le visuel, manquent les<br />

symboles de deux planètes, les plus proches du soleil, à savoir Mercure et Vénus. Il est bien sûr<br />

possible de penser que Mercure n’est pas utile, puisque Mars permet déjà de décoder la lettre<br />

« M » dans l’énigme, mais rien n’empêchait dans ce genre d’énigme de faire coder la lettre « M »<br />

de deux façons différentes, bien au contraire, c’était une finesse potentielle supplémentaire. Par<br />

ailleurs, l’absence de la planète Vénus (qui aurait « du » coder la lettre « V » de l’énigme) est plus<br />

difficile à admettre. Sauf, si, bien évidemment, il était indispensable que le nombre de symboles sur<br />

le visuel soit exactement de 7. Cela a à mon sens un lien avec le nombre des sentinelles de l’énigme<br />

650, d’autant que le texte de l’énigme 420, centrée autour de Napoléon, est pour moi celui qui a le<br />

plus de rapport avec les aspects militaires, les sentinelles et les « passages en revue ». On peut y<br />

voir également les sept symboles des planètes du visuel comme les « sentinelles » du soleil central.<br />

Enigme 560<br />

Là, pour la deuxième fois, je propose une solution que je n’ai pas encore vue ailleurs. En partant de<br />

Cherbourg (= Carusburc), je dois chercher l’ouverture qui révèle la lumière céleste. Pour moi, la<br />

lumière céleste est bien la flèche d’Apollon (qu’on doit se hâter de trouver à la fin de la 420),<br />

désignée quasi-explicitement dans le titre de la 420 « du ciel vient la lumière ».<br />

Il faut également s’apprêter à marcher sur les eaux, et le visuel indique globalement une direction<br />

vers le sud-sud-ouest, pour laquelle on peut aussi voir une corrélation avec le titre « Ad Augusta Per<br />

Angusta » attaché indirectement au nom d’Hernani, ville espagnole grosso-modo dans cette<br />

direction. Toutefois, ayant noté l’omniprésence de la notion de lumière depuis le début des énigmes,<br />

je me sens attiré par la lumière et je « vise » SAINT-JEAN-DE-LUZ (donc Saint Jean de Lumière,<br />

peut-être un ersazt de lumière céleste ?) comme première destination, loin du septentrion glacé.<br />

Cela me fait traverser la Manche (1 ère aide de Neptune), la Bretagne (c’est joli, mais on ne reste pas,<br />

tout en continuant à regarder par l’Ouverture…), puis le golfe de Gascogne (en passant au large<br />

des îles de Ré et d’Oléron, 2 ème aide de Neptune dans la continuité de la première).<br />

Au large des côtes, en regardant toujours vers BOURGES, l’Ouverture qui doit me révéler la<br />

lumière céleste que je cherche, je finis par croiser l’axe DABO-BOURGES, et donc par voir la<br />

lumière céleste par l’Ouverture. C’est bon, la lumière céleste m’a été révélée, et je sais ou elle est.<br />

Mais comme Neptune est un bon bougre, et que de toutes façons je n’ai pas encore vu la Nef<br />

encalminée par l’ouverture, il ne me laisse pas tomber au milieu du Golfe de Gascogne et continue<br />

de m’aider. Toutefois, il ne veut aider qu’en ligne droite (madits), et me dépose donc à Saint-Jean<br />

de Luz. J’en profite pour tracer mon 4 ème trait (CHERBOURG-SAINT JEAN DE LUZ), celui du<br />

visuel de l’énigme. Au passage, il s’agit là de mon 2 ème Rendez-vous en Mer Cantabrique.<br />

Une fois à terre, comme maintenant je sais où se trouve la lumière céleste (la flèche d’Apollon)<br />

puisque je l’ai vue par l’Ouverture, je ne demande pas mon reste et poursuis mon chemin, en allant<br />

tout droit (le chemin le plus court, le plus rapide) de Saint-Jean de Luz vers DABO.<br />

Chemin faisant, je note que Neptune est toujours disposé à m’aider, mais que je n’ai plus besoin de<br />

son aide. Je continue en cheminant à regarder par l’Ouverture. Et je finis par voir « ma » Nef<br />

Encalminée par l’ouverture !! Arrêt « officiel » de l’aide de ce bon vieux Neptune (dont je n’avais<br />

plus besoin depuis St Jean de Luz), et je saute sur mon crayon pour tracer un cinquième trait (celui à<br />

ne pas regretter) qui va relier « ma » nef (NOIRMOUTIER), l’Ouverture (BOURGES) et l’endroit<br />

où je me trouve.


Et voici donc mon 3 ème rendez-vous en mer Cantabrique, d’où doit venir la lumière.<br />

Je note également que les traits que j’ai tracés sont compatibles avec l’IS « tour de France » de<br />

l’étape de transfert Bordeaux-Région parisienne, qui coupe bien 2 de mes lignes (la « ligne de FA »<br />

FORBACH-ANGERS et le Trait à ne pas regretter NOIRMOUTIER-BOURGES) et passe entre 2<br />

autres (CHERBOURG-SAINT JEAN DE LUZ et RONCEVAUX-BOURGES).<br />

Cet endroit où je me trouve est tout juste sur le côté est de la petite ville de LUCENAY<br />

L’EVEQUE, en Saône et Loire, qui sera donc le « là » d’ou je partirai dans l’énigme 650.<br />

Renseignements pris sur l’endroit, cette piste me paraît arriver de façon fort élégante (bravo Max si<br />

c’est le cas, tant pis pour moi si ce n’est pas le cas) sur une cité dont le nom provient d’après les<br />

infos locales de LUCINE (également appelée JUNON-LUCINE), déesse romaine lunaire présidant<br />

aux accouchements, et par qui « on arrive à la lumière », par qui on est « révélé » !!! Je trouve ça<br />

presque trop beau pour être vrai (le titre de l’énigme suivante, la 650, est « quand tout est révélé »,<br />

quand même…), et donc, forcément, je doute… mais c’est tellement séduisant à mes yeux…<br />

Enigme 650<br />

Au vu de l’examen global de la chasse, j’ai trouvé des références multiples à la lumière (et donc<br />

symboliquement les 7 couleurs de l’Arc en ciel), qui est je pense (comme d’autres) le « fil rouge »<br />

de la chasse comme je le disais plus haut. LUCENAY en est le plus récent exemple dans ma chasse.<br />

Il y a aussi plusieurs références à la musique (et ses 7 notes).<br />

Je vois aussi beaucoup de références visant la Rome Antique, par l’usage de sa langue (les<br />

différentes citations latines), et de sa mythologie en allant de Minerve (dont la chouette est le<br />

symbole, ne l’oublions pas) à Neptune en passant par Apollon et maintenant Lucine. Rome, ville<br />

aux… 7 collines ! Il y a aussi les 10 villes de l’énigme 580, dont a priori 7 sur les 10 ont un passé<br />

romain (ou gallo-romain). Ce n’est pas le cas de GERARDMER, fondée au XIV ème siècle, et je n’ai<br />

pas trouvé de traces probantes pour DIEPPE ni pour HERICOURT.<br />

Il y a également les 7 planètes de l’énigme 420 (voir plus haut).<br />

Pour moi, la conclusion s’impose : le nombre de sentinelles est bien de 7, et ce sont des collines.<br />

En partant de mon point d’arrivée de la 560 déjà un peu à l’est de LUCENAY L’EVEQUE, et en<br />

parcourant 8000 mesures de plus vers l’est, j’arrive sur une colline appartenant à une ligne de crête<br />

(où subsistent des vestiges d’une ancienne voie romaine reliant d’Autun à Auxerre…<br />

coïncidence ?). Cette ligne de crête, en bordure du parc naturel régional du Morvan, domine une<br />

vallée dans laquelle se niche le village de BARNAY. De l’autre côté de cette vallée, bien sûr,<br />

d’autres collines, ça peut donc marcher… les collines sont repérées par les mêmes symboles (lignes<br />

de niveau resserrées) et ont chacune leur représentation sur la carte au 1/25000.<br />

Les collines, indubitablement, sont massives, tangibles, fidèles, semblables et dissemblables… on<br />

ne peut pas les toucher toutes à la fois… on ne peut pas les voir du « là » ou on arrive en fin de<br />

560… si on est du bon côté, au pied de l’une, ou sur l’une, on peut voir toutes les autres… la zone<br />

délimitée correspond à la taille d’une ville moyenne (pas trop grosse, d’accord, mais une « ville<br />

moyenne », ça peut officiellement aller de 20.000 à 100.000 habitants….)… si Max doit venir voir<br />

sa cache, il vaut mieux qu’il arrive par BARNAY que de crapahuter depuis LUCENAY (allusion à<br />

un Madit)… Il y a plein de forêts dans le coin, et il semble que Max aime les forêts…


Le « passage en revue » des collines débouche sur un groupe de 5 collines du côté ouest de la<br />

vallée de BARNAY et un autre de 2 collines du côté est de cette même vallée (désolé, je n’ai pas les<br />

outils nécessaires pour scanner une carte de la région avec mes trouvailles).<br />

Mon interprétation première des chiffres 71721075 est la suivante :<br />

Je me base sur la dimension du manche de la pelle du visuel (8 cm, et qui selon l’interprétation que<br />

je fais des Madits est important, puisque Max ne veut rien en dire, de ce manche, alors qu’il a<br />

clairement dit que la dimension de la partie métallique de la pelle n’était pas importante). Je<br />

rapporte ce chiffre aux 8000 mesures du texte, et je conclus que chaque chiffre (à l’exception du 0<br />

qui fait office de séparateur entre les 5 chiffres de gauche (groupe des sentinelles de l’ouest) et les<br />

2 chiffres de droite (groupe de l’est) ) se rapporte à une des sentinelles. Cette affectation se fait en<br />

allant d’ouest en est, et chaque chiffre correspond à une distance correspondante en milliers de<br />

mesures (7000 mesures pour le chiffre 7, 1000 pour le 1, etc.).<br />

En traçant un cercle de ce rayon centré sur le sommet des collines concernées, on s’aperçoit que<br />

les trois cercles correspondant aux 3 sentinelles de « valeur » 7 se coupent mutuellement en 3<br />

endroits précis. Je pense donc que les trois silhouettes du visuel correspondent soit à ces trois<br />

sentinelles particulières affectées du chiffre 7, soit aux 3 points de croisement des cercles qui en<br />

résultent. Au vu du texte de l’énigme suivante, (520) qui dit « Entre eux, il n’y aurait que deux<br />

intervalles s’ils étaient alignés », je penche plutôt pour la deuxième possibilité, mais j’y travaille<br />

encore.<br />

Enfin, je trouve séduisante l’idée proposée par d’autres chasseurs d’associer le texte des charades<br />

« simples » des énigmes 530 et 470 à l’ensemble des énigmes du livre, et je réfléchis aussi làdessus.<br />

Dans ce contexte, le texte de la 470 qui dit « mon septième n’est qu’un nœud » (ce qui<br />

donne la lettre E en décryptage primaire) se rapporterait en deuxième lecture à l’énigme n° 7, la<br />

420. Or, si c’est bien cette énigme qui crypte le nombre de sentinelles, comme je le pense, il devient<br />

cohérent en 520 d’avoir « dénoué tous les fils » de ce nœud qu’est la 420, et donc, d’avoir<br />

« dénoué » le nœud des 7 sentinelles…<br />

Encore un peu de boulot donc avant de s’attaquer à la SS….<br />

Bien sûr, ce ne sont là que mes cogitations, personne n’est obligé de les partager <br />

A suivre…<br />

GALLWAY<br />

Le 14/01/2009<br />

Pages suivantes : Annexes sur Noirmoutier et l’église St Philbert.


" L'EGLISE SAINT PHILBERT "<br />

L'église paroissiale de Noirmoutier-en-l'Ile est dédiée à<br />

Saint-Philbert, qui fonda en ce lieu un monastère vers<br />

674. Inutile sans doute de préciser que, rien de ce que<br />

nous voyons ne remonte à l'époque de la fondation sauf<br />

une partie de la crypte.<br />

L'intérieur du bâtiment fut entièrement remanié en<br />

1757, et le monumental clocher néo-roman fut édifié en<br />

1875, pour remplacer une flèche de bois, détruite par la<br />

foudre en 1843. L'église abbatiale fut d'abord détruite<br />

en 725 ou 732, lors d'une invasion sarrazine. Le fils de<br />

Charlemagne, étant roi d'Aquitaine, obtint de son père<br />

en 801 la reconstruction de l'abbaye et de la chapelle<br />

claustrale. Quarante-cinq ans plus tard, alors que la<br />

plupart des moines avaient été contraints d'abandonner<br />

leur île sous la pression normande, l'église est de<br />

nouveau détruite par les pirates du Nord. Il semble que<br />

seule l'abside, ou choeur des moines, remonte au XIè<br />

siècle, ainsi que la nef centrale. L'aile droite est du<br />

XIVè ou début du XVè siècle. Elle aurait été<br />

construite pour donner asile à la population, privée<br />

d'église depuis la descente anglaise de 1388 ou 1390.<br />

L'aile gauche fut construite au XVIIè siècle,<br />

vraisemblablement au fur et à mesure des besoins de la<br />

population, comme la cour du château d'ailleurs.<br />

En 1794, l'église servit de prison à 1500 Vendéens. Elle<br />

devint ensuite un lieu de réunion pour la société<br />

populaire et la municipalité de l'Ile de la Montagne :<br />

nom révolutionnaire de Noirmoutier. Enfin, elle fut<br />

transformée en magasin à fourrage jusqu'à la reprise du<br />

culte en 1802.<br />

La visite de l'église est intéressante. Il faut voir : les<br />

rétables de Sainte-Marie et de Sainte-Anne, les restes<br />

des deux enfeux, le baptistère, situé dans le " ballet "<br />

d'une ancienne entrée, un Christ en bois sculpté, une<br />

pêche miraculeuse de Jouvenet, un tableau de l'école<br />

espagnole représentant Saint-Maur et une superbe<br />

maquette de frégate.<br />

La nef centrale<br />

En montant vers l'église


• Le château de Noirmoutier: est célèbre pour son architecture. C'est en effet un des rares châteaux<br />

fort à être resté identique depuis sa construction fin du XIIième début du XIIIième siècle} le<br />

donjon fut édifié par Pierre de la Garnache, seigneur de l'île, sur l'emplacement d'un castrum,<br />

dépendant de l'abbaye noire (Jumièges), castrum dressé sous l'abbatiat de l'abbé HILBOD vers l'an<br />

830. Le château de Noirmoutier est lié à l'Histoire de l'île. Constamment occupé par des troupes, il<br />

fut entretenu et ainsi conservé. Sous la Révolution il servit de prison aux Vendéens, puis en 1871<br />

aux insurgés de la Commune. Au début de la guerre de 14-18, des étrangers de 26 nations y furent<br />

internés, pour la plupart des étudiants de grandes valeurs. Parmi eux, le Hongrois Aladar Kuncz,<br />

le célèbre auteur du " Monastère Noir". En 1940, il donna asile à des prisonniers de droit commun.<br />

Centre de ravitaillement allemand pendant l'occupation, il servit en 1945 de prison à ses anciens<br />

locataires.<br />

•<br />

• L’église paroissiale de Noirmoutier: est dédié à Saint-Philbert, qui fonda en ce lieu un monastère<br />

vers 674. L'église abbatiale fut d'abord détruite par les Sarrasins en 725 ou 732. Le fils de<br />

Charlemagne, étant roi d'Aquitaine, obtint de son père en 801 la reconstruction de l'abbaye et de la<br />

chapelle claustrale. Quarante cinq ans plus tard, elle est à nouveau détruite par les Normands 846.<br />

Elle fut ensuite reconstruite à la fin du XI e siècle sur la chapelle primitive qui est la crypte<br />

actuelle, elle ne comportait alors que le chœur et la nef principale. De la fin du XIV e au<br />

XVII e siècle furent élevées les nefs droite et gauche, elle fut consacrée en 1849. Le clocher néoroman<br />

fut construit en 1875 pour remplacer l'ancien clocher qui avait été détruit par un incendie<br />

en 1848. À l'intérieur on peut admirer une maquette de frégate, réalisée par un artisan horloger du<br />

village en 1802 pour Auguste Jacobsen.<br />

o La crypte : elle est située sous le chœur, elle a accueilli le corps de saint Philbert entre 690<br />

et 836, date à laquelle il fut transféré, à Saint-Philbert-de-Grand-Lieu, puis à Tournus où<br />

les moines s'étaient réfugiés après les invasions normandes en 875. Une châsse sur l'autel<br />

contient quelques reliques du saint transférées en 1863 date à laquelle cette crypte fut<br />

restaurée. Elle est classée monument historique depuis 1898<br />

L'île de Noirmoutier apparaît dans les tablettes des historiens tout d'abord sous le nom de l'île d'Her. Le nom<br />

évolue pour devenir Herio et Hermoutier. Le nom Noirmoutier apparaît après l'arrivée des moines de Saint<br />

Philibert. Deux hypothèses existent d'ailleurs sur ce point : le nom actuel viendrait de "Noir Monastère" à cause des<br />

bures noires portées par les moines de Saint Philibert ou bien du fait qu'après le passage des normands il ne<br />

restait plus que des ruines noircies de l'abbaye.<br />

Mais avant d'être une île, Noirmoutier était un cap occupé dès la préhistoire comme en témoignent quelques<br />

monuments mégalithiques. L'île prend sa forme actuelle après que les dunes et les dépôts d'alluvions connectent<br />

l'île d'Her et l'îlot de Barbâtre.<br />

Si les romains et les gallo-romains y habitèrent (les traces d'une villa romaine ont été mises à jour en 1975 dans le<br />

nord de l'île), l'histoire de l'île commence véritablement vers 674 avec l'arrivée du moine Philibert (le futur Saint<br />

Philibert) qui fonde une abbaye et incite les habitants à mettre en valeur leur île. C'est ainsi que les moulins à vent,<br />

l'agriculture et les marais salants se développent.<br />

Au début du VIII ème siècle débute une période de trouble pour les insulaires qui voient l'abbaye dévastée par les<br />

pirates puis subissent les assauts des vikings pendant deux siècles. Les normands pousseront finalement les<br />

moines et les habitants à abandonner l'île.

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