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ARTE-Intime-Conviction

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l’enquête<br />

à l’antenne<br />

le procès<br />

sur le web<br />

une fiction événement conçue pour la tv et le web<br />

Avec Philippe Torreton<br />

sur arte vendredi 14 février 2014 à 20.50<br />

sur arte.tv dès lundi 10 février 2014<br />

arte.tv/intimeconviction


<strong>Intime</strong> <strong>Conviction</strong><br />

dépeint le destin<br />

d’un homme pris<br />

dans l’engrenage de la<br />

suspicion. Une fiction<br />

bimédia événement avec<br />

Philippe Torreton dans le<br />

rôle de l’énigmatique<br />

Paul Villers.<br />

TéLéFILM (FRANCE, 2013, 90’)<br />

ET dispositif web (35 VIDéOS DE 2 à 6’)<br />

réalisé par Rémy Burkel<br />

avec : philippe torreton,<br />

camille japy, marie baümer,<br />

constance dollé<br />

Vendredi 14 février<br />

à 20.50 sur <strong>ARTE</strong><br />

l’enquête<br />

À l’antenne<br />

La femme du médecin légiste Paul Villers (Philippe<br />

Torreton) est retrouvée morte dans la salle de jeux de ses<br />

enfants, il s’agirait apparemment d’un suicide. L’enquête, menée<br />

par Judith Lebrun (Camille Japy), capitaine de la PJ de Bayonne,<br />

conduit pourtant à la mise en examen du principal suspect. Mais<br />

les méthodes du capitaine font débat...


coupable<br />

non-coupable<br />

Dès le 10 février 2014<br />

sur arte.tv/intimeconviction<br />

le procès<br />

Sur le Web<br />

Pendant 3 semaines, les acteurs du téléfilm sont<br />

confrontés à des magistrats professionnels et à des jurés<br />

recrutés parmi les internautes. Découvrez tous les jours<br />

de nouvelles vidéos en multicam, donnez votre intime<br />

conviction et partagez-là sur les réseaux sociaux.


l’enquête<br />

Malgré l’absence de<br />

preuves, une enquêtrice<br />

soupçonne un médecin<br />

légiste d’avoir tué sa<br />

femme. Une enquête<br />

sous tension.<br />

9 mars 2012 à Bayonne. Paul Villers, médecin légiste qui travaille<br />

régulièrement pour le secteur judiciaire, appelle la police : il vient<br />

de retrouver le cadavre de son épouse Manon dans la salle de jeux<br />

de ses enfants, avec une balle dans la tête. La thèse du suicide<br />

est immédiatement retenue et le corps de Manon incinéré. Mais<br />

quelques jours plus tard, les parents de la jeune femme portent<br />

plainte. Le dossier est rouvert et confié à une nouvelle recrue<br />

inconnue de Paul Villers, le capitaine de police Judith Lebrun.<br />

Plusieurs éléments, dont le fait que Manon avait un amant, l’amènent<br />

rapidement à douter du suicide et à soupçonner le médecin légiste<br />

du meurtre de sa femme… Ses comportements étranges en font-ils<br />

un coupable ? Ou constituent-ils des réactions naturelles face à une<br />

accusation ? Confortée par un faisceau d’indices, elle envoie Paul<br />

Villers aux Assises.


le procès<br />

Du 10 février jusqu’au verdict le 2 mars,<br />

vivez le procès de Paul Villers au<br />

jour le jour, constituez votre dossier<br />

d’instruction – incluant le téléfilm mis<br />

en ligne quatre jours avant sa diffusion<br />

à l’antenne – pour vous glisser dans la<br />

peau d’un juré et suivre votre « intime<br />

conviction ».<br />

Des avocats, magistrats et<br />

experts professionnels<br />

Le procès est mené par de véritables professionnels de<br />

la justice : le magistrat Jean-Pierre Deschamps incarne<br />

sa vraie fonction de Président de la Cour d’assises, Jean-<br />

Claude Kross celui de l’avocat général. De leur côté,<br />

les avocats Françoise Cotta et Edmond-Claude Frety<br />

représentent respectivement la défense et la partie<br />

civile. Seul le dossier d’instruction fictif, composé de<br />

rapports d’expertises et d’analyses balistiques, aura été<br />

préalablement mis à la disposition du Président et des<br />

avocats.<br />

Les jurés<br />

En novembre 2012, 9 anonymes ont été recrutés par tirage<br />

au sort sur le site internet d’<strong>Intime</strong> <strong>Conviction</strong>. Ils sont 6<br />

hommes et 3 femmes et ont entre 22 et 60 ans.<br />

Le dossier d’instruction<br />

Lors de chaque visionnage, l’internaute débloque des<br />

pièces à conviction (appel téléphonique, photographie<br />

de la scène du crime, plan…) qui constituent son dossier<br />

d’instruction. Parmi ces éléments, on trouvera aussi le<br />

téléfilm, mis à disposition dès le 10 février sur le Web, et la<br />

fiche de tous les protagonistes impliqués dans le procès.<br />

Pendant trois semaines, vivez l’intégralité du procès en<br />

vidéo, des témoignages au verdict en passant par les<br />

plaidoiries. Aux côtés des acteurs appelés à la barre,<br />

l’accusé, les parties civiles et les témoins, se tiennent<br />

de vrais professionnels de justice, des avocats et des<br />

magistrats, et de vrais experts, un psychiatre et un<br />

médecin légiste, face à neuf jurés recrutés sur le Web sur<br />

tirage au sort. L’internaute peut accéder à six caméras<br />

différentes pendant la séance, scrutant ainsi la moindre<br />

réaction des protagonistes.<br />

Faites-vous votre « intime conviction »<br />

et partagez-là<br />

L’internaute est invité à décortiquer les éléments du dossier,<br />

à réagir aux dépositions, à partager ses commentaires<br />

et, bien sûr, à exprimer son intime conviction qu’il pourra<br />

comparer en temps réel avec celle de ses amis et des<br />

autres internautes.<br />

Les chroniques des journalistes<br />

Tout au long du procès, de vrais chroniqueurs judiciaires<br />

suivent et commentent l’affaire : Jean-Philippe Deniau pour<br />

France Inter et Stéphane Durand-Souffland pour Le Figaro.


Entretien<br />

avec<br />

Philippe<br />

Torreton<br />

« POUSSER L’ART DRAMATIQUE à SON MAXIMUM »<br />

Alors que vous veniez d’incarner un accusé de l’affaire<br />

d’Outreau *, qu’est-ce qui vous a décidé à endosser un<br />

rôle similaire ?<br />

Philippe Torreton : Assurément, l’originalité du projet<br />

bimédia. Non seulement on me proposait d’interpréter<br />

le rôle d’un personnage soupçonné de meurtre dans un<br />

téléfilm, mais aussi de tourner son procès pour un projet<br />

destiné au Web. Une expérience où l’internaute pourrait<br />

s’exprimer, faire partie d’un jury virtuel, choisir à sa guise<br />

les angles de vues… : je trouvais cela passionnant ! Surtout,<br />

contrairement à Présumé coupable, où les caméras<br />

s’étaient arrêtées au bureau du juge et aux salles d’interrogatoire<br />

des policiers, cela me permettait de vivre la réalité<br />

d’un procès sans être obligé d’être accusé d’un crime !<br />

Comment avez-vous abordé votre personnage ?<br />

Cela peut paraître curieux mais j’ai davantage interprété<br />

le titre du film que mon personnage. Car, face à lui, les<br />

spectateurs/internautes devaient rester partagés. C’était<br />

la condition nécessaire pour qu’ils se fassent leur «intime<br />

conviction». La France est l’un des rares pays où, grâce<br />

à cette notion judiciaire, des jurés peuvent condamner<br />

quelqu’un sans preuve mais sur un ensemble d’éléments<br />

tangibles. Il fallait donc que je préserve l’ambiguïté, les<br />

parts d’ombre et la complexité de mon personnage, mais<br />

aussi que je fasse partager les moments où il se sentait<br />

déstabilisé par l’accusation. Car, contrairement à ce que<br />

l’on pourrait croire, l’innocence ne donne pas forcément<br />

des armes pour se défendre : on peut paniquer, se comporter<br />

bizarrement, être autoritaire, voire agressif, et être<br />

innocent d’un crime.<br />

Comment s’est passé le tournage du procès ?<br />

Quelques semaines après le tournage du téléfilm, l’équipe,<br />

les comédiens, les vrais magistrats, avocats et jurés, se<br />

sont retrouvés au tribunal de grande instance de Tours,<br />

où l’on a tourné le procès pendant cinq jours dans les<br />

conditions réelles d’un jugement. C’est comme si on nous<br />

avait jetés dans une arène. C’était à la fois troublant et<br />

excitant. La partie civile, les témoins et moi-même avions<br />

tous à disposition des fiches de nos personnages avec les<br />

grandes dates de leur parcours. Mais forcément, il existait<br />

des zones d’ombres qu’il fallait compléter quand nous<br />

étions interrogés à la barre. Pour la première fois de ma<br />

vie, je devais jouer sans connaître mon texte à l’avance :<br />

improviser, raconter mon personnage dans sa totalité<br />

alors que d’habitude j’en incarne une infime partie.<br />

Comment avez-vous vécu cette expérience ?<br />

C’était extrêmement éprouvant car évidemment je ne<br />

voulais pas me retrouver en prison ! Il fallait donc se<br />

battre, mettre en place une vraie stratégie avec mon avocate,<br />

maître Françoise Cotta, pour qui c’était un enjeu car<br />

elle exerce encore, contrairement aux magistrats qui ne<br />

sont plus en exercice. Aucun d’entre nous ne prenait ça<br />

à la légère. Le soir, je rentrais chez moi nerveux, paniqué,<br />

parfois rassuré, cela dépendait des témoignages du jour.<br />

C’est la première fois de ma vie qu’un rôle a débordé à ce<br />

point du cadre de l’interprétation. Car si ce n’est pas moi<br />

qui étais accusé, c’était bien mes genoux qui tremblaient<br />

à la barre, d’autant que les séquences pouvaient durer<br />

deux, parfois trois heures, et qu’on était filmé partout<br />

et tout le temps par six caméras en simultané. Seule la<br />

cloche du président venait interrompre la séance, et donc<br />

le tournage. Ce mélange du jeu et de la vie poussait l’art<br />

dramatique à son maximum.<br />

*Dans Présumé coupable de Vincent Garenq


LE PROJET<br />

INTIME<br />

CONVICTION<br />

MÉLANGER FICTION ET RÉALITÉ<br />

Perry Mason a été notre maître : une série sur un avocat<br />

de Los Angeles maintes fois rediffusées en France. C’était<br />

l’archétype du héros des cours d’assises américaines. à la<br />

fois un homme de loi et un formidable enquêteur. C’est<br />

sans aucun doute lui qui nous a conduits à Jacksonville<br />

en Floride à l’automne 2000 pour suivre le procès de ce<br />

jeune noir de 15 ans, accusé du meurtre d’une sexagénaire<br />

dans le parking d’un motel. Il s’appelait Brenton Buttler<br />

et c’est son histoire que nous avons raconté dans Murder<br />

on a Sunday Morning (Un coupable idéal), Oscar 2002 du<br />

meilleur film documentaire.<br />

La route était ainsi tracée : la justice devenait le fer de<br />

lance de Maha Productions<br />

Nous avons poursuivi avec la série Soupçons et Justice à<br />

Vegas, cette dernière pour <strong>ARTE</strong> et la chaîne américaine<br />

Sundance. Parallèlement avec des fictions sur l’affaire des<br />

bébés congelés, ou encore Rendez-moi Justice de Denys<br />

Granier-Deferre, sans oublier La disparition, nous avons<br />

pris d’assaut les palais de justice.<br />

Souvent nous avons tourné la réalité comme une fiction et<br />

la fiction comme une réalité. Pouvions-nous mélanger les<br />

genres ? <strong>ARTE</strong> nous l’a permis avec cet événement transmedia<br />

qu’est <strong>Intime</strong> conviction.<br />

Toute l’originalité du projet, véritable jeu de rôle, se situe<br />

précisément à la frontière de la fiction et du réel. Le point<br />

de départ est un polar diffusé à l’antenne : l’histoire d’un<br />

capitaine de police qui enquête sur le suicide suspect<br />

d’une femme tuée par balle. La seconde partie, diffusée<br />

sur le web, invite le spectateur à participer au procès du<br />

mari de la victime, accusé de l’avoir tuée.<br />

Comment filmer cette salle d’Assises ? Comment aborder<br />

ce mélange fiction/réalité? Comment marier acteurs<br />

professionnels, vrais magistrats et avocats, qui plus est<br />

reconnus comme parmi les meilleurs ? Nous avons décidé<br />

de filmer en continu, des heures et des heures d’audience<br />

captées par des caméras qu’aucun des protagonistes ne<br />

pouvaient entrevoir.<br />

Nous nous sommes mis dans les conditions d’un vrai procès<br />

avec ses rituels, ses temps morts. Et très vite le naturel<br />

s’est installé... Fiction, réalité, où étions-nous ?<br />

Le résultat est au-delà de nos espérances. Sans doute<br />

parce qu’une cour d’Assises est pareille à une scène de<br />

théâtre, ou un plateau de cinéma. Dans ce décor tout<br />

semble un jeu. à ceci près qu’un accusé y joue son<br />

existence.<br />

Rémy Burkel réalisateur<br />

Denis Poncet producteur


LISTE ARTISTIQUE<br />

PAUL VILLERS..................................................................................................................... PHILIPPE TORRETON<br />

JUDITH LEBRUN................................................................................................................................. CAMILLE JAPY<br />

MANON VILLERS............................................................................................................................ MARIE BAÜMER<br />

EMILE LAFLEUR........................................................................................................ éMILE ABOSSOLO M’BO<br />

FERNAND VILLERS.............................................................................................................................FRED ULYSSE<br />

PIERRE............................................................................................................................STéPHANE BLANCAFORT<br />

ANTOINE VILLERS..........................................................................................................MATHIS MARTINELLY<br />

THOMAS VILLERS.................................................................................................................BAPTISTE MARCEL<br />

MÈRE DE MANON VILLERS................................................................................. JOSETTE BARNETCHE<br />

ANDRÉ GUINET.........................................................................................................................PHILIPPE CAULIER<br />

JUGE D’INSTRUCTION...........................................................................................CHRISTIAN CAZENAVE<br />

HEDI HIMEUR............................................................................................................................... FAOUZI BENSAÏDI<br />

LUCIE VILLERS......................................................................................................................CONSTANCE DOLLÉ<br />

ETIENNE ROUX................................................................................................................... PHILIPPE CRESPEAU<br />

EVA ROUX................................................................................................................................................ODILE MALLET<br />

DOCTEUR ROUVIER......................................................................................................... MARGOT MEYNARD<br />

Claire Angeli............................................................................................................Margherita Oscuro<br />

PRéSIDENT DE LA COUR D’ASSISES.............................................JEAN-PIERRE DESCHAMPS<br />

AVOCAT DE LA DéFENSE.................................................................................. ME FRANÇOISE COTTA<br />

AVOCAT DE LA PARTIE CIVILE.....................................................ME EDMOND-CLAUDE FRETY<br />

AVOCAT GéNéRAL.............................................................................................ME JEAN-CLAUDE KROSS<br />

MEDECIN LéGISTE..........................................................................................................DR MICHEL SAPANET<br />

EXPERT PSYCHIATRE................................................................................................. DR PAUL BENSUSSAN<br />

LISTE technIQUE<br />

RéALISATION........................................................................................................................................RéMY BURKEL<br />

SCéNARIO, ADAPTATION ET DIALOGUES...........................................DOMINIQUE GARNIER<br />

IMAGE............................................................................................................................................ GORDON SPOONER<br />

SON......................OLIVIER LE VACON (TéLéFILM), BAPTISTE CHARVET (PROCèS)<br />

Musique originale................................................................................................... Baptiste Charvet<br />

montage image.........Agathe Cauvin (téléfilm), Florence Bon (procès)<br />

montage son......Emmanuel Angrand (téléfilm), Maximilien Colcy (procès)<br />

CASTING......................................................................................................................................NATHALIE CHERON<br />

DéCORS.................................WOUTER ZOON (TéLéFILM), THIERRY HUBERT (PROCèS)<br />

UNE COPRODUCTION....... <strong>ARTE</strong> FRANCE, MAHA PRODUCTION (DENIS PONCET)<br />

DISPOSITIF WEB RéALISé PAR ...........................................................................................SUPERGAZOL<br />

DIRECTION DE LA FICTION D’<strong>ARTE</strong> FRANCE.......................................................JUDITH LOUIS<br />

DIRECTION DU POLE WEB D’<strong>ARTE</strong> FRANCE........................................ GILLES FREISSINIER<br />

RESPONSABLE DES PRODUCTIONS WEB...........................MARIANNE LéVY-LEBLOND<br />

CHARGé DE PROGRAMMES.......................................................................................ARNAUD JALBERT<br />

CHARGé DE PROGRAMMES WEB...................................................................ALEXANDER KNETIG<br />

TEXTES : BARBARA LEVENDANGEUR<br />

PHOTOS © Maha Productions<br />

CONTACTS PRESSE<br />

Dorothée Van Beusekom / 01 55 00 70 46 / d-vanbeusekom@artefrance.fr<br />

Grégoire Hoh / 01 55 00 70 48 / g-hoh@artefrance.fr

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