Le Laboratoire de Recherche - faculté des sciences de la nature et ...

Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie
N°00 Avril-Mai 2011
Infos Labos Évènements Espace biblio
Espace étudiant
Votre magazine d’informations et d’actualités de la faculté
Œil sur :
Le Laboratoire
de Recherche
d'Agro – biotechnologie et de
Nutrition en Zones Semi-arides
p05
12
Un voyage au
cœur de la bibliothèque
de la faculté
p09
Autre : 10

Infos Labos
Historique
Le centre Universitaire de TIARET est un établissement à vocation
d'Enseignement Supérieur et de Recherche Universitaire fondé en
1980.
Dans le cadre de la carte universitaire, cet établissement fut édifié en
1984 en deux instituts nationaux d'enseignement supérieur (I.N.E.S) :
L'I.N.E.S en Agrovétérinaire (agronomie / vétérinaire).
L'I.N.E.S en génie civil.
L'établissement redevient centre universitaire en 1992. En 2001,
l’’établissement fut promut au statut d’Université avec 03 facultés et
11 départements.
Le centre Universitaire de TIARET comptait que trois filières en 1980 ;
alors qu’actuellement le nombre est de cinquantaine filières de graduation
et de post-graduation dans différentes spécialités.
De même le nombre d'étudiants a connu une forte évolution; il était
de 170 étudiants en 1980/1981 pour passé à 16000 étudiants à la
rentrée universitaire 2009/2010.
2
N° 00 Avril-Mai 2011

Infos EDITO Labos
05
08
Infos labos
Qu’entendons-nous par un laboratoire ?
Œil sur le laboratoire de recherche d'Agro Ŕ biotechnologie
et de Nutrition en Zones Semi-arides
Espace biblio
Un voyage au cœur de la bibliothèque de la faculté
10
Espace étudiant
12 Événements
Journée Mondiale de la biodiversité
13
Zone recherche
Rapport de la FAO
Pour nourrir le monde, Réduisons nos Pertes alimentaires
Le saviez-vous ?
16
Chronique
Contribution à l’étude du système HACCP
En industrie Agro-alimentaire algérienne
Magazine spécialisé publié par la faculté des sciences de la nature et de la vie ( Université Ibn Khaldoun-Tiaret- )
Directeur de la rédaction
Dr.Sahnoune Mohamed
Rédacteur en chef
Ait Amrane Abdelsalam
Secrétaire générale
Mechta Leila
Rédacteurs
Cheikh Fatima
Henni Sarah
Abdalli Moustapha
Guemmour Djillali
Abid Abdelmalek
Conception
Abid Abdelmalek
Contacts
Tel : 046425236 Fax 046425236
78, Zaaroura Tiaret 14000 Algérie
Revuebc@yahoo.fr
Ont participés à la réalisation de ce numéro :
N° 00 / Avril-Mai 2011 3

Infos Labos
Mot du doyen
Bien venue à la faculté
des sciences de la nature
et de la vie
Dr.Sahnoune
Mohamed
Doyen de la
faculté des
sciences de
la nature et
de la vie
L
Madame, Mademoiselle, monsieur
a faculté des sciences de la nature et de la vie, prépare les étudiants dans le
domaine « science et technologie » aux trois diplômes permettant d’accéder aux
gardes universitaires communs à l’ensemble du pays, de licence (BAC+3) Masters
(BAC+5) et 3Ingéniorat (BAC+5)
Ces formations sont dispensées au niveau du site de KARMANE sur une superficie
de plus de 90hectares.
La faculté des sciences de la nature et de la vie a élaboré des programmes de
ses formations en étroite collaboration avec des institutions de développement et de
recherches :(INRAA, ITGC, INRF, OROLAIT…) mais aussi des organismes privés
dans un avenir proche.
Dés la première année de licence, nous installons les outils d’aide à la réussite
(tutorat) destiné à offrir aux étudiants un environnement pédagogique d’excellence.
Une poursuite d’étude est possible en Masters 1ou 2pour les titulaires d’une licence
(inscriptionM1)ou ingéniorat(inscription enM2).
Pour l’année universitaire 2010l2011, notre faculté abrite deux domaines, sept
licences et deux Masters, et une formation post-graduation (école doctorale et Magisters).
Mon vœu le plus cher est de voir s’établir entre les enseignants et les étudiants
une relation de qualité basée sur la confiance et l’honnêteté scientifique, afin d’ériger
notre faculté au plus haut niveau et participer ainsi à l’édification du pays par la mise
sur le marché des cadres de très haut niveaux et responsables.
J’en suis certain que nos enseignant seront à la hauteur et répondrons à toutes
les préoccupations et interrogations formulées par les étudiants.
Je vous souhaite à tous une année universitaire pleine de réussite au sein d’un
environnement privilégié.
4
N° 00 Avril-Mai 2011

?
Qu’entendons-nous
Par un
Laboratoire
L
ocal pourvu des installations et des appareils nécessaires
à des manipulations et des expériences effectuées
dans le cadre
de recherches scientifiques,
d'analyses médicales ou de matériaux de tests techniques
ou de l'enseignement scientifique et technique.
Un laboratoire de recherche est une structure sociale
constituée donnant un cadre de travail aux chercheurs.
Il peut être affilié à une université ou à un
organisme de recherche.
Laboratoire, nom masculin. Sens
Local aménagé
pour effectuer des recherches scientifiques, des analyses
biologiques ou encore réaliser des travaux de
photo. Synonyme cabinet Anglais laboratory.
Un laboratoire de recherche est un lieu qui rassemble
les moyens humains et matériels destinés à l'exécution
d'un travail de recherche (exemples : un laboratoire
de chimie, un laboratoire de physique...)
Un laboratoire pharmaceutique est une entreprise
produisant de nouveaux médicaments.
Un laboratoire médical est un lieu où des spécialistes
font des tests afin d’assister le diagnostic médical. Il
existe deux types de laboratoires médicaux :
Le laboratoire de biologie médicale.
Le laboratoire d'anatomopathologie.
Un laboratoire de pâtisserie est le lieu dans lequel
sont fabriquées les pâtisseries.
Un laboratoire de photographie est le lieu dans lequel
sont développées les photographies.
L
Infos Labos
e laboratoire a été crée afin de répondre aux besoins
et exigences en matière de recherche dans la région d'agroélevage
de Tiaret. Celle-ci couvre une large superficie avec
un espace steppique fragile (Agro système sensible en Algérie)
à travers les systèmes de culture (parcours, systèmes
mixtes : Jachère nue et Jachère travaillée) ainsi qu'à travers la
disponibilité des ressources en place ;
En premier lieu le sol à savoir l'étude de son fonctionnement
hydrique, physico-chimique, biologique, sa fertilité et les
indicateurs de la qualité des sols;
En second lieu l'eau : son état, sa mobilisation, la recharge
des nappes, la gestion de l'eau à l'échelle des bassins versants
(cas particulier des Oueds et des daïas).
En troisième lieu, la ressource : biodiversité; celle-ci sera
étudiée à travers le déterminisme des pressions exercées sur
les sols steppiques.
Œil
S U R
Laboratoire
de Recherche
d'Agro Ŕ biotechnologie et de
Nutrition en Zones Semi-arides
Par ailleurs, nous essayons également de développer avec des
laboratoires étrangers (français : Université Toulouse et Espagnol
: Université de Valence) les techniques relatives à la
biotechnologie végétale appliquée à l'amélioration des plantes
steppiques (en vue de valoriser leur intérêt pharmaceutique,
cosmétique, condimentaire) avec comme connexion la préservation
des espèces en voie de disparition.
N° 00 / Avril-Mai 2011 5

Type de prestation de service à fournir par le laboratoire
Infos Labos
En perspective, notre laboratoire aura également pour objectif
le montage d'un réseau de recherche national multidisciplinaire
dans un contexte de développement durable qui prend en
compte l'amélioration des conditions socio-économiques des
populations cibles des régions des hauts plateaux et de la
steppe.
Enfin Le laboratoire d'Agro-Biotechnologie regroupe plusieurs
équipes pluridisciplinaires de par son matériel d'étude :
à savoir le sol, les céréales et leurs dérivés, les ovins et bovins,
les ravageurs des plantes, la valorisation et la transformation.
Laboratoire de Recherche
d'Agro Ŕ biotechnologie et
de Nutrition en Zones
Semi-arides
(Date de création 25 Juillet
2000 suivant arrêté
ministériel)
Directeur du laboratoire
Dr. Dellal Abdelkadeqr
Objectifs de Recherche
L
e laboratoire d'Agrobiotechnologie
et de nutrition en
zones semi arides a mené ces dernières
années un certain nombre
de travaux de recherche qui ont
abouti à quelques publications nationales
et internationales avec
l'organisation de quelques manifestations
scientifiques en l'occurrence
le séminaire sur la sécheresse
dans le Maghreb. Le 2 ème
Forum National Agro-vétérinaire
qui s'est tenu du 24 au 26 Mai
2005 et également le séminaire
international sur la désertification
et la désertisation qui s'est tenu du
12 au 14 Juin 2006.
Les membres de deux équipes
(Mise en valeur des terres agricoles
et Gestion de ressources naturelles
et environnement) ont
Des analyses de sol ont été effectuées au profit du BNEDER
en Novembre 2005
Analyses de sol
Analyses de végétaux
Cartographie des sols
Application des SIG (Système d’Information Géographique)
dans la gestion des sols
Analyse de l’eau (Physico-chimique et bactériologique)
Détection de la pollution atmosphérique par des paramètres
biologiques (CO 2 , CO, Ozone, métaux lourds)
Phytorémédiation (dépollution de l’eau, du sol et de l’air)
Diagnostic des différentes maladies animales
Diagnostic échographique
6
N° 00 Avril-Mai 2011

entamé une collaboration active
avec l'université espagnole de
Lleida à travers le réseau catalan
"Vivès" qui a touché l'ensemble
des universités de l'ouest Algérien
(programa algeria universitats-
Xarxa Vives).
Dans ce contexte, d'une part, nous
avons reçu à Tiaret un étudiant
Espagnol de post-graduation Mr
Pau Braunet de l'université de
LLeïda qui a effectué son expérimentation
dans les oueds de Tiaret
pour étudier l'impact du changement
climatique sur le comportement
des amphibiens.
Et d'autre part, également notre
laboratoire lance avec l'université
de LLeïda (Espagne) un projet sur
l'évaluation des ressources naturelles
en vue de l'élaboration d'un
programme de développement
durable dans les zones steppiques
Algériennes. Ce projet a été agrée
et sera financé par l'AECI (Agence
Espagnole de Coopération Internationale)
qui a lancé un avis d'appel
de
Infos Labos
Thèmes mis en œuvre : par équipe dans le
cadre de l’agrément de notre laboratoire.
Equipe I : Biotechnologie végétale et amélioration des
plantes
Equipe II : Zootechnie et zoologie
Equipe III : Mise en valeur des terres agricoles
Equipe IV : Technologie alimentaire
Equipe V : Production et santé Animale
Equipe VI : Gestion des ressources naturelles et environnement
Equipe VII : Performances des petits élevages
coopération par le biais de notre
Ministère.
Aussi, l'équipe de Biotechnologie
végétale et d'amélioration des
plantes a contracté un projet sur la
prospection, l'évaluation génétique
des ressources des Solanacées en
vue de leur introduction dans
l'amélioration des génotypes cultivés
avec l'université de Valence,
ce projet lui a permis
l'acquisition d'un laboratoire de
biologie moléculaire ainsi que la
formation des enseignants de cette
équipe dans la maîtrise des différentes
techniques de la biologie
moléculaire.
Par ailleurs le Directeur du laboratoire
prépare actuellement un projet
CMEP avec l'université Paul
Sabatier de Toulouse (Professeur
MERAH Othmane) sur l'extraction
des substances bio-actives des
plantes steppiques à intérêt (pharmaceutique,
cosmétique, condimentaire).
N° 00 / Avril-Mai 2011 7

Espace Biblio
Bibliothèque de la faculté
Un voyage au cœur de la
L
a faculté de Karman dispose
de deux bibliothèques accessibles
à tous les lecteurs inscrits
(étudiants, enseignants, et chercheurs).
Avec un endroit calme,
lumineux, et spacieux. … m 2
pour
724 places de lecture, la bibliothèque
assure à ses lecteurs la détente
et la concentration dont ils
ont besoin.
Amine,Najet, et Fatima, 3 ème année
Les services de la bibliothèque de la faculté :
NTAA, se réfugient à la bibliothèque
pour réviser en groupe :
«on est en
période d’examen
et c’est le meilleur endroit
pour réviser en groupe, c’est
calme, bien organiser, en plus
en trouve des ouvrages
ressants et on est bien servit par
le personnel. Donc on a tout ce qui
nous faut… »
Philipe et Serge, 3 ème année
SNV : «la bibliothèque est un appui
essentiel pour les étudiants, on
vient souvent pour préparer des
exposés, ou réviser comme aujourd’hui,
c’est calme et ça aide
pour bien se concentrer… »
Chaque bibliothèque dispose
Service de l’orientation et
du prêt.
Service de la Recherche bibliographique.
Service des périodiques et
du livre électronique.
Service de l’inventaire
de
trois salles d’internet et deux salles
de lecture, dotées d’un réseau
informatique permettant aux
lecteurs d’accéder au catalogue
informatisé.
Ces bibliothèques riches en collections
;18555 ouvrages dont 2732
titres, 9960 thèses dont 3320 titres,
et 10200 livres électroniques,
rent un grand public : 1871 inscrits
dont 79 enseignants
455 étudiants finalistes, sans
compter les étudiants venant des
autres universités.
Mr AIT.A responsable de la
bibliothèque: " on a un
et
grand
sonnelles; 7 attachés de bibliothèques,
6 assistants, 1 ATB, 1
archiviste, 3 fonctionnaires du
corps administratif, et 15 foncnaires
contractuels qui assistent
nos lecteurs 8h par jour et avec des
heurs continues… nos bibliothèque
ne sont pas réservées à nos étudiants
et nos enseignants, elle sont
ouvertes à tous les passionnés de la
lecture, on reçoit des étudiants et
des enseignants de différentes
versités ainsi que des stagiaires
venant des différents centres de
formation…l'année passé on a
lisé 12488 prêts ouvrages, 8334
prêts périodique dont 5938
ouvrages consultés, 2291
thèses prêtés, 105 revues
prêtées, et 427 gravure de
CD".
Financée par l'état, les bibliothèques
de Karman et leur
1871lecteurs, constituent un pôle
essentiel de l’enseignement
9
N° 00 Avril-Mai 2011

Espace étudiant
يفهىو ‏َظبو ل و د
يب هٍ‏ أَىاع انهُضبَش فٍ‏ ‏َظبو ل و د
يبصخش
أكبدًٍَ‏
‏:‏‎٣‎ش‎٤‎ش ا‎٢ُ‎ ‏ٓزبثؼخ
ٛٞ ػجبسح ػٖ‏ ٤ٌَٛ ر٘ظ‎٢ٔ٤‎ ‏ٓغزٞح‎٠‎ ٖٓ
‏ٛ٘بى ‏ٗٞػبٕ‏ ٖٓ شٜبدح ‎٤ُ‎غبٗظ :
اُذساعبد ‏ٗحٞ‏ اُجحش اُؼ‎٢ِٔ‎ ٝ اُز‎٢‎
اُذٍٝ‏ االٗغِٞ‏ عبًغ‎٤ٗٞ‎خ ‎٣‎وذّ‏ اُشٜبداد
نُضبَش
أكبدًٍَ‏
: ٝ ٢ٛ رٔ٘ح ‏ُِبُت رٌٔ٘ٚ‏ ٖٓ أُٞاطِخ ا‎٠ُ‎ اُذًزٞساء
ك‎٢‎ ‏ٜٗب‎٣‎خ ‏ٓغبسٙ‏ رغٔح ُٚ
ثبالُزحبم
اُذًزٞساء ٝ ٛٞ ر‎٣ٌٞ‎‏ٖ‏ ‎٣‎زغ كوؾ أُبعزش
اُزب‎٤ُ‎خ :
شهبدة نُضبَش
اُزحؼ‎٤‎ش
‏ُِٔبعزش ، ‏ٓغ
اإلشبسح
اُجحش
‏ٓجبششح ٝ
شهبدة يبصخش
أٜٗب إ‎٢ُ‎
‎٤ُ‎غبٗظ رٔ٘ح ‏ٌُِلبءاد ٝ
‏ٝرٔزذ ‏ٛزٙ‏ أُشحِخ اُز‎٣ٌٞ‎‏٘خ اٍ‏ عزخ
شهبدة دكخىساء
االعزؼذاداد أُِٞثخ ٝ اُ٘زبئظ أُحظَ‏
عذاع‎٤‎بد ا‎١‎ ‏ٓب ‎٣‎ؼبدٍ‏ صالس ع٘ٞاد
ػ‎٤ِ‎‏ٜب
حقُُبث انخؼهُى فٍ‏ ‏َظبو ل و د :
ٝ ٛٞ ‏ٓجن حب‎٤ُ‎ب ك‎٢‎ ًَ ٖٓ اُٞال‎٣‎بد
14 ا‎٠ُ‎
أُزحذح االٓش‎٤ٌ٣‎خ ‏،ً٘ذا ‏،اٗغِزشا ، كشٗغب
نُضبَش حًهٍُُ‏
‎٣‎وذّ‏ ٝ ‏ُِبُت ك‎٢‎
انضذاصٍ‏
: ‎٣‎زٌٕٞ‏ اُغذاع‎٢‎ ٖٓ
:
‏،ثِغ‎٤‎‏ٌب ، سٝع‎٤‎ب،‏ أُب‎٤ٗ‎ب ٝ ؿ‎٤‎شٛب ٖٓ
‏ٜٗب‎٣‎خ ‏ٓغبسٙ‏ اُز‎٢٘٣ٌٞ‎ ‎٤ُ‎غبٗظ ر‎٢٘٤ٜٔ‎
16 اعجٞع ‎٣‎خظض ‏ُِٔحبػشاد ٝ
اُذٍٝ‏ االٝسث‎٤‎خ ‏ٝؿجن ‏ٛزا اُ٘ظبّ‏ ك‎٢‎
٣ٌٔ٘ٚ ٖٓ االٗذٓبط ‏ٓجبششح ك‎٢‎ ػبُْ‏
االػٔبٍ‏ أُٞعٜخ ٝ االػٔبٍ‏ اُزج‎٤‎و‎٤‎خ ٝ
اُغضائش اثزذاء ٖٓ عجزٔجش 2004
اُشَ‏
االٓزحبٗبد ‎٣‎زْ‏ ٝ اُزظذ‎٣‎ن ػ‎٠ِ‎ اُز‎٣ٌٞ‎‏ٖ‏
يشاحم حكىٍَ‏ ‏َطبو ل و د
انًبصخش
ك‎٢‎ ‏ٜٗب‎٣‎خ ًَ عذاع‎٢‎ ثبالٓزحبٗبد ٝ اُغٜذ
:
6
نُضبَش :
رٔضَ‏ شٜبدح ثبًِٞس‎٣‎ب +
رغش‎١‎ ‏ٛزٙ‏ أُشحِخ اُز‎٤٘٣ٌٞ‎خ خالٍ‏
اُلشد‎١‎ أسثغ
عذاع‎٤‎بد اٝ‏ صالس ع٘ٞاد
عذاع‎٤‎بد ا‎١‎ ‏ٓب ‎٣‎ؼبدٍ‏ ع٘ززٖ‏ : ٝ الثذ ٖٓ
ٝ اُغذاع‎٢‎ ال ‎٣‎ؼ‎٢٘‎ إ‏ اُغ٘خ ‏ٓوغٔخ ا‎٠ُ‎
ػذ حظٍٞ‏ اُز‎٤ِٔ‎ز ػ‎٠ِ‎ شٜبدح اُجبًِٞس‎٣‎ب
االشبسح اٗٚ‏ ثأًٔبٕ‏ ا‎١‎ ؿبُت اُحظٍٞ‏
عذاع‎٤‎‏ٖ‏ ٝ اٗٔب إ‏ اُغ٘خ رؼبدٍ‏ عذاع‎٢‎
٢ٛ ٝ إٌُٔٞ‏
ٝ اُزحبهٚ‏ ثبُغبٓؼخ ٣ٌٔ٘ٚ اُزغغ‎٤‎‏َ‏ ك‎٢‎
ػ‎٠ِ‎ شٜبدح ‎٤ُ‎غبٗظ عٞاء اًبد‎٢ٔ٣‎ اٝ‏
انىحذاث انخؼهًُُت
:
‏ٓغبُي ٝ كشٝع ر‎٣ٌٞ‎‏ٖ‏ ‏ٓزؼذدح رؤد‎١‎ ا‎٠ُ‎
ٌُٖ ٢ٜ٘ٓ االُزحبم ثبُٔبعزش رزٞهق ػ‎٠ِ‎
االعبع‎٢‎ ‏ُِزؼ‎٤ِ‎‏ْ‏ ك‎٢‎ اُ٘ظبّ‏ ٍ ّ د ٝ
اُحظٍٞ‏ ػ‎٠ِ‎ شٜبدح ‎٤ُ‎غبٗظ ٢ٛ ٝ
‏ٓغٔٞػخ ٖٓ اُششٝؽ ٝ ا‎٤ُٔٔ‎ضاد
رزٌٕٞ‏ اُٞحذاد اُزؼ‎٤ٔ٤ِ‎خ ٖٓ ‏ٓغٔٞػخ ٖٓ
‏ٓشحِخ رزٌٕٞ‏ ٖٓ ر‎٤٘٣ٌٞ‎‏ٖ‏
اُزؼ‎٤ٔ٤ِ‎خ ٝ اُز‎٣ٌٞ‎‏٘خ ٝ اٌُلبءح اُز‎٢‎ ‎٣‎غت
أُٞاد ٝ أُوب‎٤٣‎ظ ٝ اُذسٝط أُزشاثخ
انخكىٍَ‏ انقبػذٌ‏
‎٣‎‏ٔزذ ا‎٠ُ‎ اسثغ
إ‏ رزٞكش ك‎٢‎ اُبُت ٢ٛ ٝ ‏ٓشحِخ
رٌٕٞ‏ ‏ُذ‎١‎ اُبُت عِٔخ ٖٓ أُؼبسف ك‎٢‎
:
عذاع‎٤‎بد ، ٝ ‎٣‎خظض ‏ٛزا اُز‎٣ٌٞ‎‏ٖ‏
ر‎٤٘٣ٌٞ‎خ رزحذد ثبسثغ عذاع‎٤‎بد ا‎١‎ ‏ٓب
االخزظبص أُذسٝط ٝ ال ‎٣‎وَ‏ حغْ‏
75
ألًزغبة االعبع‎٤‎بد ك‎٢‎ اُزخظض
‎٣‎ؼبدٍ‏ ع٘ز‎٤‎‏ٖ‏ ٢ٛ ٝ ر٘وغْ‏ ا‎٠ُ‎ ‏ٗٞػ‎٤‎‏ٖ‏ :
اُغبػبد ااُز‎٣ٌٞ‎‏ٖ‏ ك‎٤‎‏ٜب ػٖ‏ ػٖ‏
٣ٌٖٔ اُبُت ٖٓ اًزغبة
أُذسٝط ٝ رِو‎٢‎ ‏ٜٓ٘غ‎٤‎خ اُغبٓؼ‎٤‎خ ٝ
يبصخش يهٍُ‏
عبػخ ٝ ر٘وغْ‏ ا‎٢ُ‎ اسثؼخ ‏ٝحذاد رؼ‎٤ٔ٤ِ‎خ
:
٢ٛ ٝ ‏ٝحذح رؼْ‏
:
اُؼَٔ‏ ػ‎٠ِ‎ اًزغبثٜب
ر‎٣ٌٞ‎‏ٖ‏ ػبٍ‏ ك‎٢‎ حوَ‏ رخظظٚ‏ ‎٣‎غٔح ُٚ
انىحذة االصبصُت
انخكىٍَ‏ انًخخصص
ٝ رزٌٕٞ‏ ‏ٛزٙ‏
ثجِٞؽ ‏ٓغزٟٞ‏ ك‎٢‎ اٌُلبءح ‏ُِذخٍٞ‏ ثغذاسح
اْٛ‏ أُٞاد ٝ اُز‎٢‎ ‎٣‎ج‎٠٘‎ ػ‎٤ِ‎‏ٜب ر‎٣ٌٞ‎‏ٖ‏
:
أُشحِخ ٖٓ عذاع‎٤٤‎‏ٖ‏ ٝ ك‎٤‎‏ٜب ‎٣‎وّٞ‏ اُبُت
ا‎٠ُ‎ اُح‎٤‎بح اُؼ‎٤ِٔ‎خ ‏ٓغ اُزز‎٤ً‎ش اٗٚ‏ ال ‎٣‎‏ٞعذ
)UEF( اُبُت
ثبُزلشع ا‎٠ُ‎ كشع ٖٓ اُزخظض أُذسٝط دًزٞساء ٢ٜ٘ٓ
ٝ اػذاد ‏ٓزًشرٚ‏
N° 00 Avril-Mai 2011 10

Espace étudiant
٢ٛ ‏ٝحذح ه‎٤‎بط أُبدح رؼبدُٜب ك‎٢‎ اُ٘ظبّ‏
اٌُالع‎٢ٌ٤‎ أُؼبَٓ‏ ، ح‎٤‎ش إ‏ سط‎٤‎ذ
‏ٝاحذ ‎٣‎شكن ة
15 عِؼخ ٖٓ اُؼَٔ‏
يثال
ارا ‏ًبٕ‏ اُحغْ‏ اُغبػ‎٢‎ ك‎٢‎ اُغذاع‎٢‎ ‏ُٔبدح
‎٣‎ظَ‏ ا‎٠ُ‎ 60 عبػخ كإٔ‏ اُشط‎٤‎ذ ٣ٌٕٞ
15/60 ‏ٓٔب ‎٣‎ؼ‎٤‎‏٘ب سط‎٤‎ذ أُبدح اُز‎١‎
‎٣‎ظَ‏ ا‎٠ُ‎ 4 اسطذح ٝ ارا ‏ًبٕ‏ اُحغذّ‏
اُغبػ‎٢‎ ‏ُِٔبدح ‎٣‎ظَ‏ ا‎٠ُ‎ 15 عبػخ كإٔ‏
سط‎٤‎ذ أُبدح ‎٣‎ظَ‏ ا‎٠ُ‎ 1 سط‎٤‎ذ
ٝ اُغذاع‎٢‎ ‎٣‎ح‎١ٞ‎ ػ‎٠ِ‎ 30 سط‎٤‎ذ
‎٤ُ‎غبٗظ رح‎١ٞ‎ ػ‎٠ِ‎ 180 سط‎٤‎ذ
أُبعزش ‎٣‎ح‎١ٞ‎ ػ‎٠ِ‎
انىحذة االشخكشبفُت:‏
٢ٛ ٝ ‏ٝحذح رؼْ‏
أُٞاد اُز‎٢‎ رؼٖٔ‏ ‏ُِبُت االؿالع ػ‎٠ِ‎
رخظظبد هش‎٣‎جخ ٖٓ رخظظٚ‏ ألصشاء
‏ٓؼِٞٓبرٚ‏ اًضش
انىحذة انًُهجُت
: ٝ ٢ٛ ‏ٝحذح رؼْ‏
أُٞاد اُزؼِوخ ثبُٜٔ٘ظ اُؼ‎٢ِٔ‎ ٝ أٌُِٔخ
‏ُِٔٞاد االعبع‎٤‎خ
انىحذة انثقبفُت
:
٢ٛ ٝ ‏ٝحذح رؼْ‏ ػبدح
)UED (
:
120 سط‎٤‎ذ
ك‎٢‎ إؿبس إح‎٤‎بء ‏ٗشبؿبد ‎٤ًِ‎خ ػِّٞ‏
اُج‎٤‎ؼخ ‏ٝاُح‎٤‎بح ‏،ٝك‎٢‎ خشعبد ‏ٓز‎٤ٔ‎ضح
‏ٝٓزؼذدح ثشصد عٔؼ‎٤‎خ أُحبكظخ ػ‎٠ِ‎
اُج‎٤‎ئخ رحذ شؼبس ‏–اُشئخ اُخؼشاء-ٝاُز‎٢‎
أعغٜب ‏ٓغٔٞػخ ٖٓ اُِجخ رٝ‏ شؼت
‏ٓخزِلخ)ث‎٤‎‏ُٞٞع‎٤‎ب،ػِّٞ‏ صساػ‎٤‎خ
ّٞ٣)...
‎30‎‏ٓبسط ‎2010‎‏.ٝاُز‎٢‎ ثذٝسٛب ػضصد
‏ٓغبٍ‏ اُج‎٤‎ئخ ‏ٝأُحبكظخ ػ‎٠ِ‎ اُج‎٤‎ؼخ
ثزغ‎٤‎ش ‏ٓحبػشاد ‏ٝر٘ظ‎٤‎‏ْ‏ ػ‎٤ِٔ‎بد
رحغ‎٤‎غ‎٤‎خ ك‎٢‎ أُذاسط ‏ٝأ‎٣‎ؼب إهبٓخ
أُؼبسع ‏ٝحظض رٞػ‎٣ٞ‎خ ‏ٝرحغ‎٤‎غ‎٤‎خ
ثئراػخ ر‎٤‎بسد اُغ‎٣ٜٞ‎خ،ثبُز٘غ‎٤‎ن ‏ٓغ
حؼ‎٤‎شح اُجِذ‎٣‎خ.‏
انًحبظشاث:‏ ‏ٗظٔذ ػ‎٠ِ‎ ‏ٓغزٟٞ‏ ا‎٤ٌُِ‎خ
‏ٜٓ٘ب:‏
‏ٓحبػشح حٍٞ‏ ‏ٓشبًَ‏ ‎٤ٓ‎بٙ‏ ‏ٓذ‎٣‎‏٘خ ر‎٤‎بسد
‎26‎عبٗل‎٢‎ ّٞ٣ 2011
‏ٓحبػشح حٍٞ‏ اُز٘ٞع اُج‎٤‎ئ‎٢‎ ٣ّٞ
‎22‎‏ٓب‎١‎ 2011
ػًهُبث انخىػُت وانخحضُش ببنًذاسس:‏
ثبُز٘غ‎٤‎ن ‏ٓغ حؼ‎٤‎شح اُجِذ‎٣‎خ:ثشٓغذ
ص‎٣‎بساد إ‎٠ُ‎ ثؼغ أًب‎٤ُ‎بد اُٞال‎٣‎خ
‏ُزٞػ‎٤‎خ اُزال‎٤ٓ‎ز ‏ٝرحغ‎٤‎غْٜ‏ ثأ‎٤ٔٛ‎خ اُج‎٤‎ئخ
‏ٝأُحبكظخ ػ‎٤ِ‎‏ٜب ‏ٝٛزا ثٔ٘بعجخ ا‎٤ُ‎‏ّٞ‏
اُؼب‎٢ُٔ‎ ‏ُِج‎٤‎ئخ.‏
إقبيت
انًؼبسض:‏
ّٞ٣
‎01‎عبٗل‎٢‎
‎2011‎‏:ر٘ظ‎٤‎‏ْ‏
‏ٓؼشع ثٔ٘بعجخ رظبٛشح ع٘خ اُج‎٤‎ئخ
‏ٝاُز‎٤ٔ٘‎خ أُغزذآخ.‏
‏َىو ‎26‎جبَفٍ‏ ‎2011‎‏:ر٘ظ‎٤‎‏ْ‏ ‏ٓؼشع
ثٌٔزجخ ا‎٤ٌُِ‎خ ٖٓ اعَ‏ اُزؼش‎٣‎ق
ثبُغٔؼ‎٤‎خ ‏ٝٗشبؿبرٜب.‏
‏َىو ‎21‎يبسس ‎2011‎‏:ر٘ظ‎٤‎‏ْ‏ ‏ٓؼشع
ثٔ٘بعجخ ػ‎٤‎ذ اُشغشح ثبُٔشًت اُغٞاس‎١‎‏.‏
ّٞ٣
‎23‎‏ٓب‎١‎ ‎2011‎‏:أُشبسًخ ك‎٢‎
اُظبُٕٞ‏ اُٞؿ‎٢٘‎ األٍٝ‏ ‏ُِشبة أُغٔغ.‏
حصص ححضُضُت ببإلراػت:‏
‏َىو ‎19‎يبسس 2011: أسثغ حظض
حٍٞ‏ اُج‎٤‎ئخ ‏ٝاإلح‎٤‎بء.‏
اُِبد ٝ االػالّ‏ اال‎٢ُ‎
‏َىو ‎21‎يبسس ‎2011‎‏:حظز‎٤‎‏ٖ‏ حٍٞ‏
أطذهبء اُج‎٤‎ئخ.حظخ حٍٞ‏ اُج‎٤‎ئخ رؼٔ٘ذ
‏ٓٞػٞع أُغبحبد اُخؼشاء.‏
ػًهُبث انخشجُش:‏
رٔضِذ ك‎٢‎ ‏ٓجبدساد ‏ٝحٔالد رشغ‎٤‎ش‎٣‎خ
اعزٜذكذ ‏ٓغبحبد ‏ٓخزِلخ ثٔشبسًخ
اٌُشبكخ اإلعال‎٤ٓ‎خ ‏ٝعٔؼ‎٤‎خ أٌُلٞك‎٤‎‏ٖ‏
‏ٝعٔؼ‎٤‎خ حٔب‎٣‎بد اُبثبد ‏ٝثؼغ األح‎٤‎بء
ح‎٤‎ش ثِؾ ػذد اُشغ‎٤‎شاد
أُشٝعخ ‎500‎شغ‎٤‎شح ع٘خ ‎2010‎‏.آب ك‎٢‎
‎٤ًِ‎خ ػِّٞ‏ اُج‎٤‎ؼخ ‏ٝاُح‎٤‎بح ؿشط اُِجخ
أُ٘خشؿ‎٤‎‏ٖ‏ ثبُغٔؼ‎٤‎خ حٞا‎٢ُ‎ ‎30‎شغشح
ّٞ٣
انشصُذ
‎17‎‏ٓبسط ‎2011‎‏،أٓب ثٔوجشح اُشٜذاء
كوذ ثِؾ اُؼذد ‎3000‎شغ‎٤‎شحٝثبُزب‎٢ُ‎ هذس
اُؼذد اإلعٔب‎٢ُ‎ حٞا‎٢ُ‎ ‎9000‎شغ‎٤‎شح
روش‎٣‎جب.‏
11
N° 00 / Avril-Mai 2011

Evénements
Journée Mondiale de la
Biodiversité
A l'occasion de la journée mondiale de la biodiversité
22 mai, l'association "Poumon vert" et la faculté
des Sciences de la Nature et de la Vie (FSNV),
ont organisé une conférence-débat sur la biodiversité.
Cette conférence a été animée par Mr. ABDELI
(FSNV) et les membres d'association en présence
d'une assistance nombreuse (enseignants, personnels,
étudiants). Tout commencé par la projection d’une
vidéo diffusée par l’ONU à l'occasion de l'année internationale
de la biodiversité (2010). M. Khalid (enseignant
en foresterie, FSNV) invité par l'association
a parlé sur la biodiversité algérienne: état des lieux et
menaces, suivi par M. Sarmoum Mohamed (enseignant
de botanique et d'écologie, FSNV) qui a donné
une intervention sur l'écologie et la biologie de la
conservation, une discipline nouvelle en pleine expansion.
Ces interventions ont été suivies par un débat
riche sur le thème, en insistant sur le rôle de
l'université en tant que milieu de savoir pour sensibiliser
l'opinion publique sur la nécessité de connaître
et de préserver la biodiversité pour notre avenir.
احخفهج انكهُت ببنُىو انؼبنًٍ‏ نؼُذ انًشأة انًصبدف نهثبيٍ‏ يبسس
أنفٍُ‏ واحذ ػشش ححج إششاف ػًُذ انكهُت انضُذ صحُىٌ‏ يحًذ
وانزٌ‏ بذوسِ‏ أنقً‏ كهًت فٍ‏ هزِ‏ انًُبصبت أشبد فُهب بُعبل وطًىحبث
وححذَبث انًشأة الصًُب انًشأة انؼبيهت واػخشف بًجهىداحهب انؼشَقت
ويببدساحهب يٍ‏ اجم انُهىض بجبيؼت ػشَقت كًب أقُى حفم بضُط ػهً‏
ششف انُضبء انؼبيالث بؼذ حقذَى هذاَب حكشًَُت سيزَت ويٍ‏ بٍُ‏
االَطببػبث خالل هزِ‏ انًببدسة فشحت غًشث ػُىٌ‏ انضُذاث انؼبيالث
ببنجبيؼت.‏
حزايُب يغ ‏َىو واحذ وػششوٌ‏ يبسس انُىو انؼبنًٍ‏ نهخشجُش شهذث
انكهُت ‏َىو 17 يبسس ػًهُت حشجُش قبو بهب طهبت قضى انؼهىو
انزساػُت صُت ثبنثت اصخهذفج هزِ‏ انؼًهُت غشس ‎50‎شجشة يٍ‏ ‏َىع
‏"االكبصُب"و"االيُال"فٍ‏ بؼط يٍ‏ يضبحبث فٍ‏ انجبيؼت ‏.كًب حهقج
هزِ‏ األخُشة إقببال كبُشا يٍ‏ طشف ػًبل وأصبحزة وطهبت يٍ‏ خالل
حشجُغ هزِ‏ انؼًهُت انخٍ‏ حذخم ظًٍ‏ يفهىو ‏"انحًبَت انطبُؼُت
وانًحبفظت ػهً‏ انبُئت يٍ‏ خالل انخشجُش فٍ‏ والَت حُبسث ػبيت
وجبيؼت بٍ‏ خهذوٌ‏ حبصت.‏
حزايُب يغ إحُبء ركشي ػُذ انطبنب انًىافق ل‎19‎يب‎2011ٌ‎ ‏َظًج
كهُت ػهىو انطبُؼت وانحُبة ‏َىيب ححضُضُب حىل انخبشع ببنذو،ببنخُضُق
يغ جًؼُت هبت حُث نقُج هزِ‏ انًببدسة إقببال يٍ‏ طشف بؼط انطهبت
انزٍَ‏ شبسكى يٍ‏ خالل حبشػهى ألجم أَبس بحبجت إنً‏ قطشة دو .
N° 00 Avril-Mai 2011 12

Zone Recherche
Rapport
de la FAO
Pour nourrir le monde,
Réduisons nos
Pertes alimentaires
Plus d’un milliard de tonnes gaspillées chaque année Le tiers des aliments produits chaque année dans le
monde pour la consommation humaine, soit environ 1,3 milliard de tonnes, est perdu ou gaspillé, selon un
rapport préparé par la FAO à la demande de l'Institut suédois pour l'alimentation et la biotechnologie.
Pertes et gaspillage
Le rapport distingue entre pertes
alimentaires et gaspillage de nourriture.
Les pertes alimentaires - aux
stades de la production, de la récolte,
de l'après-récolte et de la
transformation - sont plus importantes
dans les pays en développement.
Cela est dû à la fois à des
infrastructures défaillantes, à des
technologies dépassées et à la faiblesse
des investissements dans les
systèmes de production alimentaire.
Le gaspillage de nourriture, lui, est
plus problématique dans les pays
industriels. Il est trop souvent le
fait des détaillants et consommateurs
qui jettent à la poubelle des
aliments parfaitement comestibles.
En Europe et en Amérique du
Nord, chaque consommateur gaspille
entre 95 et 115 kg par an,
contre 6 à 11 kg seulement pour le
consommateur d'Afrique subsaha-
Le rapport Global food losses and food waste sera présenté lors de la
tenue, les 16 et 17 mai 2011 à Düsseldorf, de Save Food!, un congrès
thématique organisé dans le cadre du Salon international de l'industrie de
l'emballage,Interpack2011.
Axée sur les pertes mondiales d'aliments, l'étude de la FAO révèle des
faits et chiffres dont nous reproduisons ci-après les plus marquants:
Aussi bien les pays industriels que les pays en développement
gaspillent grosso modo les mêmes quantités de nourriture, soit 670
millions et 630 millions de tonnes respectivement.
Chaque année, les consommateurs des pays riches gaspillent
presque autant de nourriture (222 millions de tonnes) que l'entière
production alimentaire nette de l'Afrique subsaharienne (230 millions
de tonnes).
Les fruits et légumes ainsi que les racines et tubercules ont le
taux de gaspillage le plus élevé.
Le volume total de nourriture perdue ou gaspillée chaque année
est équivalent à plus de la moitié de la production céréalière mondiale
(2,3 milliards de tonnes en 2009-2010).
rienne et d'Asie du Sud et du Sud- humaine est de quelque 900 kg par
Est.
an dans les pays riches, soit près
La production alimentaire totale du double des 460 kg produits annuellement
par habitant pour la consommation
dans les régions les
13
N° 00 Avril-Mai 2011

Zone Recherche
plus pauvres. Dans les pays en
développement, 40 pour cent des
pertes se produisent aux stades de
l'après-récolte et de la transformation
alors que dans les pays industriels
plus de 40 pour cent des
pertes sont le fait des détaillants et
des consommateurs.
Les pertes alimentaires durant les
récoltes et l'entreposage se traduisent
par des pertes de revenus pour
les petits paysans et par des prix
trop élevés pour les consommateurs
pauvres, note le rapport. Aussi
la réduction des pertes auraitelle
un impact «immédiat et significatif»
sur leurs moyens d'existence
et leur sécurité alimentaire.
Dilapidation des ressources
Les pertes et le gaspillage alimentaires
entraînent la dilapidation des
ressources, notamment l'eau, la
terre, l'énergie, le travail et le capital.
Ils entraînent aussi, inutilement,
des émissions de gaz à effet
de serre, contribuant ainsi au réchauffement
mondial et au changement
climatique.
Le rapport présente un certain
nombre de suggestions d'ordre
pratique visant à la réduction des
pertes et du gaspillage.
Dans les pays en développement,
le problème se pose du fait principalement
des techniques de récolte
inadéquates, des défaillances au
niveau de la gestion après-récolte,
de la logistique, des infrastructures,
de la transformation et de
l'emballage ainsi que du manque
d'information sur les marchés. Une
meilleure circulation de l'information
permettrait pourtant à la production
de mieux répondre à la
demande.
Dans ces conditions, on ne saurait
trop conseiller le renforcement de
la chaîne d'approvisionnement
alimentaire en facilitant l'accès
direct des petits paysans aux acheteurs.
Les secteurs privé et public
devraient également investir davantage
dans les infrastructures, le
transport, la transformation et
l'emballage.
Dans les pays à revenus moyens et
élevés, les pertes et le gaspillage
alimentaires découlent largement
du comportement des consommateurs
mais aussi du manque de
communication entre les différents
acteurs de la chaîne d'approvisionnement.
L'influence de l'aspect extérieur
Sur le marché de détail, de grandes
quantités d'aliments sont perdues
du fait des normes de qualité qui
exagèrent l'importance de l'aspect
extérieur. Pourtant les études montrent
que le consommateur est disposé
à acheter des produits dont
l'aspect n'est pas exactement conforme
aux normes pourvu qu'ils
soient sûrs et bons. Le consommateur
a donc le pouvoir d'influencer
les normes de qualité et il ferait
bien d'en user, selon le rapport.
Autre suggestion: la vente directe
des produits de la ferme au consommateur
sans devoir se conformer
aux normes de qualité des
supermarchés. Cela est possible au
travers des marchés paysans et des
points de vente aménagés à même
les fermes.
Il convient d'utiliser à bon escient
les aliments qui autrement seraient
jetés. Les organisations commerciales
et caritatives pourraient, à
titre d'exemple, collaborer avec les
détaillants pour ramasser puis
vendre ou utiliser les produits destinés
à la poubelle mais encore
acceptables en termes de salubrité,
goût et valeur nutritive.
Changer les habitudes du consommateur
Dans les pays riches, le consommateur
est généralement poussé à
acheter plus de nourriture qu'il n'en
a besoin. Les promotions du genre
"Trois pour le prix de deux" sont
un exemple frappant tout comme
les plats surdimensionnés déjà cuisinés
et prêts-à-emporter que proposent
les industriels de l'agroalimentaire.
Les restaurants aussi
sont en cause, qui offrent des buf-
N° 00 Avril-Mai 2011 14

Zone Recherche
constituent de bons points de dé-
fets à prix fixes qui poussent le
client à remplir abondamment son
part possibles, selon le rapport. Il
convient de faire comprendre aux
assiette.
consommateurs des pays riches
En général, le consommateur ne
planifie pas proprement ses achats
de nourriture, lit-on dans le rapport.
De ce fait, il doit forcément
se résoudre à jeter les aliments une
fois atteinte leur date d'expiration.
qu'il est inacceptable de jeter inutilement
à la poubelle de la nourriture
qui aurait pu servir.
Il convient également de lui faire
admettre qu'en raison de la disponibilité
limitée des ressources naturelles,
Pour modifier les habitudes du
il serait plus rentable de
consommateur, l'éducation à réduire le gaspillage de nourriture
l'école et les initiatives politiques que d'accroître la production agri-
Le saviez-vous
?
cole pour nourrir une population
mondiale croissante.
Un autre rapport sur l'emballage
des aliments à l'intention des pays
en développement a été également
préparé à l'occasion du congrès
Save Food! Il souligne notamment
qu'un emballage approprié
est un élément clé pour la réduction
des pertes qui se produisent
à presque toutes les étapes de
la chaîne alimentaire.
Pourquoi associe-t-on le rose pour les filles et le bleu pour
les garçons ?
Pourquoi pleure-t-on quand on coupe les oignons ?
Les cellules qui constituent l’oignon renferment des
composés soufrés et une substance, plus précisément
une enzyme que l’on nomme allinase. Cette enzyme se
libère lorsque l’oignon est coupé et forme une substance
lacrymogène qui fait pleurer. En rentrant en contact
avec les yeux, le liquide qui baigne dans les cornées
et qui est responsable de la protection des yeux
alerte le cerveau de la présence d’un composé acide.
Les larmes sont alors produites pour rincer les yeux et
éliminer le corps étranger. Pensez alors à placer
l’oignon sous une couverture plastique ou un sachet qui
va stopper les enzymes libérées dans l’air.
Dans l’antiquité, on croyait que certaines couleurs pourraient
lutter contre les mauvais esprits qui s’attaquent
aux enfants. Les garçons, symbole de force et de travail à
l’époque étaient considérés comme les êtres les plus
chers pour les parents qui les vêtirent en bleu, une couleur
qui symbolise l’infini, le divin, le spirituel et la paix
afin de les protéger des esprits maléfiques. Les filles
n’avaient pas de couleur spécifique et étaient vêtues en
noir. Ce n’est qu’au moyen âge que le rose est devenu la
couleur caractéristique associée aux nouveaux-nés et aux
bébés puis est devenue la couleur des jeunes filles !
15
N° 00 / Avril-Mai 2011

Chronique
Tissouras F. 1 ; Hadj Arab L. 2 et Ghoul A. 3
1. Enseignante Chercheur à l’Université de
Tiaret ;
2. Enseignant Chercheur en chimie Organique
;
3. Ingénieur d’Etat en technologie Alimentaire
Université de Tiaret.
Résumé
Contribution à l’étude du système
HACCP
En industrie
Agro-alimentaire algérienne
«Fromagerie de Joyeuse vache d’Oran »
Le système HACCP, c’est la référence de base internationale de sécurité alimentaire et de la traçabilité dans
l’industrie alimentaire. C’est un monde de raisonnement qui permit d’identifier et de surveiller des failles dans
la chaîne de fabrication où l’aliment peut être contaminé. C’est dans cette utilité que s’inscrit le présent travail,
il porte sur l’étude de la possibilité d’établir le système HACCP dans une industrie alimentaire, il s’agit d’une
fromagerie de Joyeuse vache situer à Oran.
L
'étude effectuée au niveau de
l'unité de production
la joyeuse
vache, fait ressortir une contamination
fécales par des agents indésirables
(coliformes fécaux et totaux)
tout long de la chaîne de fabrication
cela due principalement à
des lacunes au niveau des conditions
opérationnelles de
l’établissement (hygiène générale,
les équipements et techniques de
productions) qui nécessite leur
maîtrise par des actions correctives
selon les principes de HACCP.
De ce fait, nous avons essayé de
dresser un plan HACCP pour les
deux produits de fromage, frais et
fondu, dans le but d'améliorer
stratégie adoptée par cette entreprise.
la
En fromagerie, le bon déroulement
de la production doit reposer
sur un travail humain de qualité,
et non du réglage correct de
paramètres mesurables de machines
comme dans d’autres types
de production. Cette caractéristique
explique que les limites critiques
sont plus le souvent des critères
opérationnels que des valeurs
quantitatives. La surveillance par
l’opérateur de son propre travail
est la base de la démarche et, par
conséquent, la sensibilisation à
l’importance de leur rôle et aux
règles d’hygiène est fondamentale.
Ceux qui n’ont pas l’habitude
d’utiliser le HACCP ont souvent
cru à tort que c’était un système
compliqué et difficile qui devait
être laissée aux experts. Il est vrai
qu’on doit
acquérir un certain niveau
d’expertise pour mener à bien
le HACCP, mais cette expertise
n’est qu’une compréhension approfondie
de produit, matière première
et procédés, ainsi que des
facteurs qui pourraient causer un
risque pour la santé du consommateur.
Le HACCP lui- même est un
système simple et logique de maîtrise
basé sur la prévention des
problèmes.
Pour que le système HACCP
puisse être efficacement mis en
œuvre, il est essentiel de former
aux principes et aux applications
d’un tel système le personnel des
entreprises, des services publics et
des universités, ainsi que de sensibiliser
d’avantage le consommateur
à cet égard.
N° 00 Avril-Mai 2011 16

Chronique
17
N° 00 Avril-Mai 2011