Flash Novembre décembre 2010 - Terraecaritatis.org

FLASH
Mai - Juin 2011
Eglise St. Félix de Sousse
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SOMMAIRE
1) LA VOIX DU PASTEUR ................ P. 1-2
2) AGENDA ÉVÊQUE............................ P. 3
3) NOUVELLES .................................... P. 4-19
4) CARNET DE FAMILLE .................. P. 20-21
5) PAROLE DE DIEU ............................ P. 22-24
6) ÉCOLES .............................................. P. 24-27
7) PÈRES DE L’ÉGLISE........................ P. 28-29
8) PROJETS .......................................... P. 30-31
9) PRIÈRES ........................................... P. 32-34
Administration - Distribution - Rédaction :
Evêché de Tunis - 4, rue d’Alger - 1000 TUNIS RP
Site : www.diocesetunisie.org
Abonnements : Tunisie : 12 DT - Étranger : 20 DT (15E)
Merci à tous ceux et celles qui ont collaboré à ce numéro.
Pour le numéro de Juillet-Août 2011, merci de faire
parvenir au comité de rédaction vos articles avant le 10
Juin 2011.

Mot du Pasteur:
LA VOIX DU PASTEUR
Chers frères et sœurs
De quoi peut-on parler au début
du mois de mai sinon de la Sainte
Vierge ? Tout le mois lui est consacré.
Je te salue pleine de grâce, dit
l’Ange à Marie… et un peu plus loin :
n’aie pas peur, car tu as trouvé grâce
auprès de Dieu… Dans Exode 36, 5
il est dit de Dieu aussi qu’il est riche
en grâce. Dieu est plein de grâce dans
le sens actif, c’est-à-dire qu’il donne
la grâce, alors que Marie, et nous aussi, nous jouissons de la grâce au
sens passif, c’est-à-dire que nous recevons la grâce.
Pleine de grâce, c’est le plus beau titre de Marie. St. Augustin se
demande : « qu’a-t-elle donc fait Marie pour mériter le privilège de
donner la nature humaine au Verbe de Dieu ? Qua-t-elle cru, demandé,
espéré, souffert pour venir au monde sainte et immaculée ? L’unique
réponse est la grâce de Dieu qui l’a littéralement remplie et comblée.
Marie peut faire sienne la fameuse phrase de St. Paul : « c’est
par la grâce de Dieu que je suis ce que je suis » (1 Cor. 15.10). La
beauté de Marie, la grandeur de Marie ne s’explique que par la grâce.
Il est souvent dit de certains personnages de la Bible qu’ils ont
« trouvé grâce » aux yeux du Seigneur (Abraham, Moïse, les prophètes).
Mais il n’est dit de personne autre que Marie qu’il est plein de
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LA VOIX DU PASTEUR
grâce. Le « le Seigneur est avec toi » adressé à Marie revêt un autre
sens que celui ordinaire. Il signifie le Seigneur est avec toi, il est en
toi, et c’est toi qui nous le donnes.
À ce don immense et gratuit de la part de Dieu, Marie a répondu.
C’est le sens de l’expression : rendre grâce, remercier. Rendre grâce
veut dire reconnaître la grâce, en accepter la gratuité et par conséquent
se savoir débiteurs et dépendant de Dieu. C’est un comportement religieux
fondamental. Marie a fait cela avec le Magnificat. Dans la mentalité
sémite, lorsqu’on veut remercier Dieu on le loue. Alhamdou
Lillah. Pour dire merci à Dieu, on dit louange (Hamd) à
Dieu. En fait, dans le Magnificat, on ne trouve pas le verbe remercier,
on trouve louer, magnifier, exalter. Marie restitue à Dieu sa Toute Puissance,
elle reconnaît et elle vit dans et de la gratuité de la grâce.
Chers tous ; nous sommes invités à vivre cela et à le méditer pendant
le mois de mai. Car nous aussi, nous avons reçu des grâces de
Dieu : la vie physique, la vie divine avec le baptême, l’Esprit Saint
avec la Confirmation, l’Eucharistie, la grâce des Sacrements…. Autant
de dons gratuits, de signes de l’amour d’un Dieu Père qui veut le bonheur
et le salut de tous ses enfants. Et le « nous » dont je parle est le
nous des personnes comme individus, mais aussi comme communauté,
comme Église. Avec l’Église donc et dans l’Église, nous sommes
appelés à remercier et à louer le Seigneur. Comment ? La meilleure
louange que nous pouvons faire est de mener une vie qui ne contredit
pas la grâce qui nous habite, mais qui collabore avec le don de Dieu
pour notre salut et le salut de nos frères.
+ Maroun Lahham
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AGENDA ÉVÊQUE
MAI 2011
1 Confirmations à la Goulette (10.00 am)
1 Consécrations de l’Église de Bizerte (16.00)
2-4 Réunion des Évêques du Maghreb et de la rive nord de la
Méditerranée (France, Italie, Espagne, Portugal) à la Maison
diocésaine à Tunis.
7-8 Visite pastorale à Sousse et Monastir
10 120 ans de l’école des Marianistes.
15 Journée de la vie consacrée
18 Réunion du presbytérium à 16h à la Marsa
29 Confirmations à la Marsa
30-2 Conférence des évêques d’Europe à Turin
JUIN 2011
1-2 Conférence des évêques d’Europe à Turin (relations islamo
chrétiennes).
4 Confirmations à Jeanne d’Arc (italien)
5 Confirmations à Jeanne d’Arc (français)
8 Réunion du conseil presbytéral à 15h30
12 Confirmations à la Cathédrale (Pentecôte)
17 Kef
18 80 ans de présence en Tunisie des Petites sœurs de l’Assomption
19-23 OASIS (Venice)
25-26 Visite pastorale à Djerba
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NOUVELLES
« Le Carême – chemin vers Pâques »
dans les autres églises chrétiennes
Cette année 2011, les conférences
de Carême ont été enrichies par
une dimension ‘oecuménique’ en ce
qui concerne les intervenants. Trois
sur les cinq nous ont partagé le sens
du Carême et de Pâques dans les traditions
et les pratiques de nos frères
et soeurs chrétiens des autres dénominations.
Bien que les circonstances
de ces jours en Tunisie aient parfois réduit le nombre de participants
les vendredis soirs, à chaque occasion nous avons pu apprendre
quelque chose qui nous rappelle que nous sommes tous et toutes des
disciples du Christ sur le même chemin, ensemble si possible, et toujours
avec Lui.
C’était le 25 mars, Fête de l’Annonciation, que le P. Dimitri Netsvetaev
de l’Église orthodoxe russe nous a parlé du « Grand Carême »
dans la tradition orthodoxe (russe, grec et autre). Il y a aussi trois ‘petits’
carêmes pour la Nativité, le Trinité et l’Assomption. La Pâque est
le sommet de la vie de l’Église. Tout est orienté vers la nouvelle vie
vécue avec le Christ ressuscité. La couleur rouge (en mémoire de son
sang versé pour nous) est partout, dans l’habillement, dans la décoration
et même les oeufs décorés ! Le Carême est un temps de jeûne, de
larmes et de prière. Le jeûne « fait souffrir », et exclue souvent toute
alimentation d’origine animale. Mais c’est un temps fort qui unit la
communauté en préparation pour la grande fête.
Nos voisins de l’église anglicane de Saint George (rue Mongi Slim)
représentent l’ensemble des chrétiens anglophones de diverses tradi-
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NOUVELLES
tions. Le Bishop Bill Musk nous a rappelé que l’anglicanisme se voit
responsable, surtout dans la prière, pour la nation devant Dieu, dans la
tradition du prophète Jérémie. Les pénitences, les dévotions et la lecture
spirituelle sont largement facultatives puisque ‘la nation’ inclut
tout un spectre de spiritualités, du ‘catholique’ jusqu’au ‘low church’.
Une lettre pastorale de Bishop Thomas Ken (evêque de Bath & Wells)
écrite à son clergé en 1687 a bien situé les orientations proposées pour
ce temps de Carême et la grande fête de Pâques. Nous y voyons l’appel
à la conversion, l’examen de soi et le deuil, personnel et national,
pour nos fautes qui ont coûté si cher au Seigneur Jésus.
Le Pasteur Jaques Kamden a clôturé la série de conférences en parlant
de la Pâque dans la tradition protestante. L’assemblée que se réunit
à la rue Charles de Gaulle se compose d’une diversité de nationalités,
mais aussi des églises : baptiste, reformée, méthodiste, évangélique
… tout se trouve dans la Bible qui nous parle de la première Pâque,
la libération par Dieu de son peuple esclave en Égypte, et la nouvelle
Pâque, la mort et la résurrection de Jésus Christ. Par le baptême,
nous sommes sauvés de notre péché, mais il faut rappeler, surtout en
méditant la Passion du Seigneur, que c’est à cause de nos péchés qu’il
a dû mourir sur le bois. Il y a le jeûne, assez librement entrepris, mais
pas beaucoup de rituels pénitentiels. Ils n’emploient pas le terme « carême
» entre eux – bien qu’ils se préparent pour la Pâque par les lectures
bibliques et les prédications plus longues et plus fortes.
Le P. John MacWilliam. PB
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NOUVELLES
LA CÉLÉBRATION DU CARÊME
DANS L’ÉGLISE CATHOLIQUE
Après avoir donné quelques éléments de la Liturgie, à savoir la
sanctification du temps et les signes et gestes de la Liturgie, P. Sergio
s’est concentré sur la célébration de Pâques dans l’Église Catholique.
La Veillée Pascale constitue le sommet de l’année chrétienne, a-t-il
dit.
Le Triduum pascal se déroule du Jeudi saint au soir du dimanche
de Pâques. L’importance du mystère de Pâques requiert une préparation.
La solennité pascale est préparée, du Mercredi des Cendres au
Jeudi saint, par quarante jours de pénitence.
Le Carême
C’est un temps qui nous rappelle les quarante jours de Jésus Christ
au désert, mais aussi les quarante années de la marche des Hébreux
vers la terre promise. Au long de ces années, le peuple que guidait
Moïse eut souvent faim et soif, parfois il se découragea; mais il fait
surtout l’expérience de la tendresse de Dieu envers lui. C’est la même
expérience d’intimité avec Dieu que souhaite revivre toute la communauté
des croyants alors qu’elle se met en route vers Pâques pour y
trouver «la joie d’un coeur purifié» dans la communion au Christ mort
et ressuscité.
Jadis, au seuil du Carême, l’Église
insistait sur les modalités de la
pénitence; aujourd’hui elle nous en
redit avant tout le but et la signification:
la pénitence du Carême est
orientée vers Dieu, qu’elle honore,
et vers nos frères, qu’elle réconforte.
P. Sergio Perez - IVE
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LE CARÊME DANS LA VIE
MONASTIQUE
NOUVELLES
Saint Benoît dit dans le chapitre quarante neuf de la règle
bénédictine : « Le moine devrait sans doute mener en tout temps un
genre de vie pareil à celui du Carême, mais bien peu en auraient la
force ». Les moines dédient donc le temps de carême à vivre cette
offrande avec plus d’intensité en cette époque, c’est-à-dire corriger les
mœurs et expier les fautes. Saint Benoît en donne les moyens :
* Se préserver de tout dérèglement.
* S’appliquer à la prière accompagnée de larmes.
* À la lecture.
* À la componction du cœur.
* Et aux pratiques de l’abstinence (avec les autres sacrifices dans
la nourriture, la boisson, le sommeil, les récréations etc).
Tout cela doit être accompli dans la joie du Saint Esprit, et les moines
doivent concentrer tout leur enthousiasme des désirs spirituels dans
l’attente joyeuse du saint jour de Pâques.
Le jeûne
Tout d’abord le jeûne qui enveloppe les sacrifices en général. Le
carême est une période de combat spirituel. L’objectif que l’Église nous
présente est de se vaincre soi même et de vaincre le mal en nous.
C’est une expérience de chaque jour. Les sacrifices peuvent être
très variés. Ce qui importe n’est pas la quantité mais la qualité de notre
offrande.
L’Aumône
La deuxième colonne dans ce temps est l’Aumône : quelle est sa
signification pour nous les moines ?
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NOUVELLES
« Faites l’Aumône : cette parole se réfère à toutes les œuvres de
miséricorde, parce que celui qui fait l’aumône n’est pas seulement
celui qui donne à manger et secourt d’autres nécessités, mais aussi
celui qui pardonne à qui l’offense et prie pour lui, celui qui corrige
l’autre, etc. » disait Saint Bède le vénérable.
La prière
Enfin la prière qui ouvre les yeux de notre âme, lui fait sentir la
magnitude de sa misère et le besoin de revenir vers Dieu ». Ces sont
les mots du Curé d’Ars.
Les deux autres préceptes sont résumés en elle, car la charité et
les sacrifices sont de vraies prières s’ils sont faits avec le cœur pur.
« Dans la prière a lieu la conversion de l’âme vers Dieu et la purification
du cœur », dit saint Augustin.
P. Louis - IVE
LA FRONTIÈRE TUNIO-LIBYENNE
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JEUDI 3 MARS 2011
Le Père Yvon a la gentillesse de m’amener sur la route de Gabès à
la rencontre de Marie Claire de Monastir et de Sr. Araceli de Nabeul.
Moi avec elles, nous partons ensemble vers le Camp de Achoucha, à 9
kms de la frontière Libyenne, pour être proches des réfugiés rentrés
de Libye ces dernières semaines. Nous nous arrêtons à Gabès chez Sr
Thérèse qui nous a préparé un repas réconfortant. Vers 18 heures, nous
voilà à Ben Gardane, la ville qui se trouve à 50 kms du camp. Nous
attendons les volontaires de l’A.C.T. (Association de coopération en
Tunisie) pour être accueillies parmi eux et avoir une chambre dans la
même auberge. Ils arrivent bien fatigués, mais Anne, suédoise, et Sarah,
anglaise, prennent le temps de nous expliquer les normes à suivre,
la prudence à avoir et l’hygiène à respecter, ainsi que les horaires.

NOUVELLES
L’Association est accueillie par l’armée tunisienne et collabore avec
elle sur le terrain. Puis nous allons prendre une «chorba» bien pimentée
dans un restaurant.
VENDREDI 4 MARS
Rencontre avec Bichara, autrefois à Sfax. Avec lui, on prie sur la
terrasse de l’auberge. Petit déjeuner tous ensemble au bar avant de
partir pour RAS EJDIR ( frontière tuniso-libyenne). En arrivant, nous
apercevons l’étendue des tentes sur les collines et des hommes faisant
des queues partout où on distribue quelque chose. Tout de suite, nous
commençons à nettoyer, avec les volontaires, les grosses marmites du
repas de la veille. L’A CT utilise les tentes épaisses de l’armée pour la
cuisine et l’épluchage. Le reste du ravitaillement est empilé au soleil
avec un désordre difficile à imaginer, et où les choses s’abîment !
Le Ministre local de l’environnement vient rendre visite, entouré de
journalistes.
Nous voilà à l’épluchage avec des réfugiés vietnamiens, très efficaces
et joyeux, mais aussi du Ghana, du Bengladesh et du Soudan.
Les militaires nous disent qu’il y a des réfugiés de 35 nationalités dans
le camp.
Dans l’après-midi, c’est du jamais vu pour moi : dix mille personnes
qui arrivent de la frontière à pied et rentrent dans le camp — quelques
uns sans rien d’autre, avec des baluchons ou traînant des valises :
ce sont de jeunes hommes à l’aspect tellement fatigués et pauvres que
nous en sommes bouleversées.
Ce que nous avons préparé ne sera pas suffisant et nous nous mettons
tous à préparer des sandwichs, à 5 heures de l’après midi, avec du
thon pimenté, des tranches de tomates et des olives. La journée a été
chaude.
Un énorme camion chargé de patates, d’oignons, de carottes, arrive
de Sidi Bou Zid, un des coins les plus éprouvés et délaissés de la Tunisie
. . . Une voiture de matelas arrive de Sfax … du ravitaillement de
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NOUVELLES
Mahdia, des œufs de je ne sais où... Du coup, au milieu de cette grande
détresse humaine, tous ces gestes de solidarité des tunisiens nous
mettent du baume au cœur.
Petit moment de prière ensemble dans la cuisine, au milieu des
marmites, en anglais, avec un groupe de chrétiens Ibos du Nigéria très
serviables.
Les toilettes ne sont pas encore arrivées. Heureusement le désert
est grand. Les médecins tunisiens qui passent craignent des maladies.
SAMEDI 5 MARS
Nuit difficile à cause de la fatigue d’hier.., on comprend pourquoi
les volontaires sont en général des jeunes... Après une nuit sans doute
trop fraîche pour les réfugiés, nous voilà bien réchauffés, tous, au soleil.
En arrivant, nous apercevons des centaines de tentes installées dans
la nuit car il en est arrivés cinq mille en plus ... le camp se transforme
de façon permanente.
Le Secours Catholique de France vient voir comment aider. Au milieu
de la matinée, nous sortons de la tente en entendant des chants.
Voilà un groupe de Nigérians qui arrivent de la frontière en chantant
au pas léger, comme s’ils sortaient de la douche ! Ils portent leur drapeau
avec fierté, étonnant et beau. Dans ce décor qui semble sans futur,
voilà un chant d’espérance.. Merci à eux ! Dans l’après midi, un
bon groupe de jeunes tunisiens aidés par des réfugiés du Bangladesh
mettent en ordre les aliments, en chantant. Les militaires ayant construit
des tentes, ainsi chaque denrée alimentaire est rangée à l’intérieur,
on commence à voir plus clair.
L’ACT assure un repas chaud par jour vers 16 heures - mais il y a
plusieurs points de distribution et des queues qui se forment partout
avec un continuel va et vient de gens.
Deux cuisiniers des hôtels de Jerba font cuire 15 marmites de pâtes

NOUVELLES
de 17 kg chacune. C’est de l’art. . . Ils sont trempés de sueur, mais ils
ne disent rien.
Un groupe d’étudiants en médecine de Sousse vient voir la situation
avec leurs vêtements blancs étincelant au soleil. À notre grande
surprise Il y a même des vétérinaires!
Le soir arrivent d’autres coopérants Tunis et d’ailleurs. Et des jeunes
tunisiens bien équipés nettoyaient les lieux, heureux de se sentir
unis pour ce service des réfugiés, après ce qu’ils ont vécu en Tunisie.
C’est encore plus frappant, et peut être grâce à cela ! «Si cela pouvait
être toujours comme cela’’, nous disaient-ils
L’armée prépare elle aussi un repas et nous invite. On voit aussi
des particuliers, venus en voiture, qui distribuent en dehors du camp,
au bord de la route, et des files qui se forment de partout. Un vieil
homme rentre dans le camp pour ramasser du pain sec pour ses bêtes
... rien de perdu même dans cette grande confusion... il y a même des
réfugiés qui se sont fait un petit étalage et vendent du tabac et même
des chaussures. La vie est plus forte, elle ne sera pas vaincue. La nuit
nous prend et nous quittons le camp vers 8 heurs du soir. Par un coup
de téléphone, le père évêque s’inquiète pour nous et nous encourage.
DIMANCHE 6 MARS
Et nous voilà à Dimanche. On a vite fait de perdre la notion du
temps ! Départ encore plus matinal, nous prenons le café au camp. En
arrivant, nous ne reconnaissons plus le lieu de la veille. Nous croisons
énormément de voitures avec le drapeau tunisien. C’est la fête, et les
gens viennent pour voir ce qui se passe, d’après ce qu’ils ont vu à la
télévision ; mais ils apportent aussi de la nourriture.
Nettoyage des marmites comme d’habitude, et épluchage de carottes
pour les donner crues aux réfugiés en plus du plat chaud.
Le camp est une vraie fourmilière, en continuel mouvement.
Les Vietnamiens quittent définitivement et viennent nous remercier.
C’est touchant !
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NOUVELLES
Les Pères Dominique et Jonathan, qui apportent des cartons de boîtes
de thon, se mettent aussi à l’épluchage des carottes. P. Jonathan va
au milieu des tentes pour rencontrer les nigérians. Il ira le lendemain à
Tunis à leur Ambassade qui semble les ignorer.
Ils manifestent autour du camp, avec des cartons où est écrit : « Nous
sommes aussi là ! »
Beaucoup d’organismes internationaux et nationaux sont là :
Le H C R
Les Scouts de Tunis,
L’Office international pour les émigrés
La Croix rouge et le Croissant rouge…
Et bien d’autres.
Le camp s’est tellement étendu dans les collines que nous ne savons
déjà plus ce qui se passe.
La Libye empêche les gens de passer la frontière, pourquoi ? Pour
les tunisiens, le camp est de transit ... mais ceux du Bengladesh, si
nombreux, ne semblent pas pouvoir partir. Il y en a aussi qui rêvent à
l’Europe.
Bien des réfugiés n’ont pas été payés depuis deux mois, alors qu’ils
faisaient vivre leur famille. Comment rentrer sans rien? Pendant ce
temps la guerre fait rage en Libye. Au moins, ils ont pu la quitter!!
Dans la soirée arrivent 11 volontaires anglais de l’A C T. Internet
les a informés de la situation, et ils ont vite pris l’avion. Souper fraternel
à Ben Gardane, tous ensembles avec les 11 anglais. Nous constatons
entre nous la maturité humaine et spirituelle des jeunes volontaires
de l’A C T : leur grande rapidité à se mouvoir et rendre service
d’une manière humble et fraternelle. Ils ont allumé notre espérance !
Sr. Merce
Petite Sœur de Jésus
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Chemin d’HUMANITE, de FOI
et de VIE
NOUVELLES
Nous nous sommes mises en route, Marie Claire de Monastir, Sr.
Merce, Petite S. de Jésus et moi-même, vers Ben Gardene où nous
avons rejoint l’ONG protestante : A.C.T. (Association de Coopération
Tunisienne) , à qui on avait demandé de préparer un repas chaud
par jour pour les réfugiés qui arrivaient au camp de Choucha situé à
9Km de Ras Jdir.
Sur le terrain, avons
trouvé des membres de
l’ACT venus du Royaume
Uni, de Hollande, de
Suède, de Norvège, du
Brésil, ainsi que des Tunisiens
amis fort engagés.
À ces nationalités,
il fallait ajouter les multiples
appartenances des
réfugiés: Bengladesh,
Africains des différents
pays, Vientnamiens, Somaliens, Érythréens, etc, arrivant de Libye.
Profonde et forte motivation de chacun de mettre toutes ses énergies
au service de ces frères exilés ! Nous avons vécu une vraie fraternité
qui se manifestait de mille et une manières entre nous, avec
grand respect et discrétion. Dès le matin, sur la terrasse de l’endroit
où nous dormions, nous rencontrions différentes personnes, en prière
silencieuse, avant de partir…ce qui stimulait notre foi, parfois nous
avons prié ensemble en petit groupe !
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NOUVELLES
A l’arrivée au Camp, les
marmites de la veille nous attendaient,
et quelles marmites !
Ainsi que toute toute la vaisselle
à laquelle nous consacrions
les premiers moments
de notre journée. ….. Ensuite,
nous nous mettions à l’épluchage
de légumes de toutes
sortes et au découpage de la
viande en mille morceaux nécessaires pour la préparation d’un repas
destiné à plus de 10.000 personnes. Des camions de légumes bien
frais arrivaient de Sidi bou Zid ! Tout notre temps était occupé à cela,
parfois aidés par des jeunes du camp : Vietnamiens, Africains et Bangladais,
ou autres qui participaient à la ‘vie du camp’.
Devant « notre tente de travail », des montagnes et des montagnes
des différents denrées alimentaires : pâtes, riz, farine, couscous, lait !
EAU, gâteaux, biscuits de toute sorte, huile, boîtes de conserve, produits
de toilette et d’entretien, fruits légumes, pain. Une autre activité
a été faite avec l’aide des jeunes tunisiens venus visiter le Camp ; ce
fut l’organisation logistique de toute cette aide alimentaire qui débordait
dans tous les sens, alors nous avons vu des « chaînes humaines »
pour les différents aliments et toute sorte de produits prendre « la
route » vers sa destination, l’organisation de ces produits dans des
« tentes », certains de ces produits comme l’eau, le lait, la sauce tomate
ou l’huile étaient dans une, deux ou trois tentes, tellement il y en avait !
L’efficacité de ces personnes, dont M. Claire faisait partie, a été énormément
appréciée. La générosité des Tunisiens était extraordinaire et
cela dans tous les domaines, aussi bien pour nettoyer le Camp qui grandissait
chaque jour ….Il y avait tout le temps en dehors des repas des
queues pour recevoir de l’eau, des oranges, des vêtements, des gâteaux,
et cela en dehors de ce qui était la réserve alimentaire.

NOUVELLES
Nous étions « témoins
» de cette solidarité,
« il n’y avait ni étranger,
ni chrétien, ni juif, ni
musulman parmi nous».
Tous arrivaient avec le
désir d’aider, de servir les
Réfugiés. Certains jours
la route était peuplée
d’émigrés, souvent portant
sur leur tête un paquet ou une valise ou un simple sac plastique à
la main! Sur des visages ou on voyait une fatigue incroyable….J’ai
pu comparer ces « multitudes » à celles qui tournent autour de la
Ka’aba durant le pèlerinage et que nous voyons à la T.V. Nous nous
disions « comment allons nous faire pour donner à manger à tant de
gens ? » Non que les vivres manquaient mais les mains ! Nous
disposions d’une grande tente mais dans les conditions du camp ….
10 marmites ….bien qu’elles soient énormes ne suffisaient pas à
rassasier tant de monde ! Nous devions parfois préparer des cassecroutes
pour ceux qui arrivaient quand les marmites étaient vides !
Nous avons vécu ainsi
sous la protection de l’armée.
Je n’ai pas su combien ils
étaient mais ils étaient très
gentils, très serviables… nous
nous sentions en sécurité,
mais nous n’avions de temps
que pour le travail à faire et
je vous assure que cela valait
la peine !
Je ne veux pas oublier
de vous dire la JOIE des
17

NOUVELLES
Nigérians à leur arrivée au camp : ils chantaient leur LIBÉRA-
TION ! Ils jouaient du tam tam sur des boîtes en carton…après ils ont
fait une manifestation joyeuse : « Nous sommes parmi vous, les Nigérians,
hamdulila ! Ne nous oubliez pas ! »
Je veux vous dire que la solidarité tunisienne des différentes couches
de la société, nous a énormément frappées.
Nous remercions tous ceux qui nous ont aidés à réaliser ce projet,
tous ceux qui nous ont accueillis, avec qui nous avons vécu, partagé,
prié. Nous avions « conscience » que nous n’allions pas toutes seules,
mais que beaucoup d’entre vous étaient avec nous, nous nous sentions
cette petite partie de l’Église auprès de Réfugiés. Merci.
Sr. Aracely.
Sr de Sion
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Visite à Aïn Draham
Mercredi 16 mars, un petit groupe de Monastiriens, répartis dans
deux voitures, s’est rendu à Aïn Draham, les coffres pleins de victuailles
et de vêtements, pour venir en aide aux sœurs franciscaines
qui y accueillent, dans le cadre d’un jardin d’enfants, une centaine
d’élèves de 3 à 5 ans, issus pour la grande majorité d’entre eux de
familles défavorisées ne pouvant subvenir aux charges familiales. Les
sœurs servent 4 fois par semaine des repas à 80 d’entre eux le plus
souvent gratuitement, compte tenu des situations familiales. Les dons
ont subitement cessé depuis la « révolution ». La situation financière
du jardin d’enfants devenant délicate, il était urgent d’agir sans attendre
le résultat de la collecte organisée au Sahel durant les mois de
mars et avril auprès de toutes les bonnes volontés. A Monastir, les
dons sont reçus dans une urne placée dans l’entrée de la maison des

NOUVELLES
sœurs. La rencontre fut fort sympathique, émouvante et riche d’enseignements.
La visite de l’établissement nous a permis de découvrir 4
magnifiques classes aux couleurs gaies et très bien équipées: un lieu
d’accueil, d’enseignement et de rencontre respecté de tous, dans lequel
les enfants se rendent avec plaisir en ayant marché pendant plus
de 45 minutes parfois par tous les temps !
Michel (paroissien de Monastir)
Maison d’Etudes
9, rue Raspail - 1089 Tunis Chabbi
Tél. : 24 47 17 79
SESSION D’ARABE DIALECTAL
POUR DEBUTANTS
Du 05 septembre au 11 octobre 2011
du lundi au vendredi de 09 h. à 11 h.
* Pré-inscription durant les mois de mai et juin
par mail : m.etudes_cours@yahoo.fr
par téléphone : 24 47 17 79
*Inscriptions : à partir du 30 août 2011
L’album sur l’histoire de l’Archidiocèse de Tunis est sorti
(en français et en italien). Il est en vente à l’économat
de l’Archevêché (50 DT ou 25 euros).
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NOUVELLES
Session de formation pour prêtres
et religieux du diocèse
Tunis, jeudi 17 et vendredi 18 mars 2011
La formation permanente est un souci de notre pasteur. Le monde
est en évolution permanente, dans tous les domaines et quel que soit
le secteur d’activité dans lequel nous sommes amenés à travailler,
l’adaptation au milieu où nous vivons est une nécessité impérative.
Notre activité professionnelle, culturelle, sociale, religieuse doit s’adapter
sans cesse. L’Église de Tunisie de 2011 n’offre plus du tout les
mêmes caractéristiques que celle de l’an 2000. Deux exemples: l’arrivée
de la BAD et des étudiants d’Afrique subsaharienne, pour ne citer
que ces deux faits, ne peut pas ne pas entraîner une réflexion sur ce
phénomène et les mesures qu’il induit.
Dans cette perspective, rien d’étonnant, dès lors, que Mgr Lahham
ait demandé au Cardinal de Dakar, Mgr Sarr, de partager son expérience
de pasteur avec les prêtres et religieux de notre diocèse. Ce fut
l’objet de ces deux jours de formation, le jeudi 17 et le vendredi 18
mars dernier.
Le thème de ces 2 jours? En quelques mots: «la coopération des
Églises du Maghreb et des Églises subsahariennes, la pastorale des
étrangers vivant en Tunisie, pour une témoignage chrétien en milieu
islamique et notre situation vis-à-vis de l’Islam».
Impossible de résumer les 4 exposés du Cardinal à la 20aine de
participants à cette session, d’autant plus que les entretiens étaient
suivis d’un échange, riche et varié, comportant questions et réponses.
C’est d’ailleurs sans doute au cours de ce dialogue que chacun a le
plus reçu, car, en plus de la partie doctrinale de l’enseignement du
conférencier, c’est sa longue et riche expérience de prêtre, de forma-
20

NOUVELLES
teur au séminaire de Ngazobil, d’évêque de Kaolack, et , pour couronner
ce riche parcours, de cardinal de Dakar que notre animateur nous
a livré, bien plus qu’un cours doctrinal, une expérience riche de 37
ans d’épiscopat, de connaissances des populations chrétiennes ou musulmanes
non seulement du Sénégal, mais de plusieurs pays de l’Afrique
de l’ouest, tels que la Mauritanie, le Cap Vert, la Guinée Bissau et
d’autres encore en tant que Président de la conférence épiscopale régionale
de l’Afrique de l’Ouest.
Cette coopération des 2 Églises suppose une révolution dans les
mentalités et, sur le chemin du développement «la seule chance de
celles-ci, assure le conférencier, est d’assumer pleinement leur faiblesse.
L’humilité et la gratuité constituent une dimension principale
de cette coopération. De cette coopération et de cette gratuité doivent
découler la reconnaissance de l’autre comme un frère à aimer».
Ce que j’ai retenu, au cours de ces deux jours si riches et si denses,
parmi tant de messages, de conseils et de consignes pratiques, ce sont
ces paroles d’encouragement de foi et d’espérance, cette invitation à
une attitude à la fois sereine et réaliste inspirée de l’Évangile. «Il nous
faut éviter, insiste le cardinal, toute dramatisation excessive, rejeter,
dans notre rencontre avec le musulmans, toutes formes de naïveté, de
confusion et de syncrétisme, et en même temps, tout raidissement systématique».
Pour conclure, soyons, nous invite encore Mgr Sarr, nous, chrétiens
vivant en milieu musulman, une Église «signe de salut, annonciatrice
de la bonne nouvelle. Telle est notre condition qui doit amener
chaque chrétien à être sel de la terre, lumière du monde, levain dans la
pâte, c’est-à-dire, en, toutes circonstances et en tous lieux, missionnaire
et témoins».
André Brissinger, Marianiste
21

CARNET DE FAMILLE
22
Sœur Ida MARCON
Salésienne de Don Bosco
Ensemble, prions pour elle et pour sa famille.
Nous venons d’apprendre le retour chez
le Père de notre Soeur Ida MARCON, Salésienne
de Don Bosco.
Elle a fait de longues années à La Manouba
et à Menzel Bourguiba. Elle est décédée
à Rosa, (Vicenza) en Italie le 11
mars dernier. Elle avait 75 ans. Beaucoup
se souviennent et demandent souvent de
ses nouvelles. Ses funérailles se sont déroulées14
mars 2011 en Italie, son pays
natal.
Décès de Vincent Tabone, prêtre
Sr. Renée
Né à Tunis, le 25 décembre 1922, Vincent Tabone est mort à
Toulouse le 22 février 2011.
Après une enfance à Sousse, puis le Petit séminaire à La Marsa et
le Grand séminaire à Mutuelleville, il a été ordonné prêtre, pour le
diocèse de Carthage dans la cathédrale de Tunis le 20 juin 1949
Yvon Jutard nous dit qu’il était vicaire à la cathédrale de Tunis
avec Vincent en 1952. Aumônier scout, Vincent a dû en marquer plus
d’un, parce que lorsque je le voyais à la maison de retraite de Toulouse,
il me montrait avec grand plaisir des lettres reçues des anciens
scouts.
Vincent a quitté la Tunisie durant l’été 1960, après une expérience
ratée de prise en charge du Petit Séminaire, en 1959-60, où deux prêtres
du diocèse devaient remplacer les pères de Chavagnes qui se retiraient.

CARNET DE FAMILLE
P. Yvon continue : « nommé curé, au sud de Toulouse, puis à la
paroisse Ste Thérèse, Vincent y est resté longtemps et, je crois, bien
apprécié par son attitude d’accueil, un langage simple. Il n’hésitait pas
à remuer les paroissiens, dans la bonne humeur. Les paroissiens étaient
attentifs à ses sermons, disait un ami, parce que ‘en situation’ et sur un
ton à les garder éveillés. Comme loisir, il s’était mis à la peinture à
l’huile et, de fait, il avait du talent.
Et puis, ce fut la Maison de Retraite et il n’était pas heureux d’y être
à cause du manque d’attention les uns envers les autres. Heureusement,
pendant quelques années, il y a retrouvé Cyrille Ogna et Fidèle
Abéla, partis tous les deux avant lui.
Depuis plusieurs années, à chaque visite, je le voyais baisser, nous
dit Yvon. La dernière fois que je l’ai vu, il y a deux ans, il ne voyait
presque plus. »
Vincent Tabone est mort le 22 février 2011 et l’enterrement a été
célébré dans sa paroisse Ste Thérèse de Toulouse.
P. Lucien Descousse
Les sœurs Blanches ferment la maison du Kef. Les deux sœurs du Kef
se transfèrent à la maison Ste. Olive de la Marsa.
Départs et Arrivées
- Départs
- Sr. Micheline Laroche (SB) (fin juin).
- Sr. Simone Verge (SB) (fin juin).
- P. Eric Bladt, PB.
- Sr. Georgette Michel (Salésienne).
- Arrivées :
- Postulante chez les Sœurs de St. Joseph : Eugénie Lema-
Menazowa.
23

PAROLE DE DIEU
Vie et Parole de Dieu
Témoignage d’une religieuse retraitée
être évangélisé … pour évangéliser …
24
C’est une nouvelle grâce qui m’est donnée de ressaisir, pour le
partage et la Louange, ce que la Parole de Dieu a été dans ma vie de
Franciscaine Missionnaire de Marie. Il me semble que sur ces routes
de l’Alliance chaque étape de ma vie a été une nouvelle évangélisation,
la Parole de Dieu m’étant « donnée » soit par « les frères », tous
les frères, soit par ces « touches » toute intimes, à la manière Dieu.
1 ère Évangélisation de mon enfance: au-delà de la lettre du petit
Catéchisme que j’ai beaucoup de mal à retenir ce sont les premiers
appels qui passent par le cœur et la vie de mes parents, d’un prêtre et
aussi de mes sœurs fmm du patronage du quartier.
Nouvelle Évangélisation : le temps de la formation religieuse et
des premières années missionnaires. Marie de la Passion, par ses enseignements,
ses méditations quotidiennes, fruit de sa contemplation
de la Parole au fil des temps liturgiques et de la vie des Saints, nous
conduit dans la fréquentation de la Parole de Dieu et au plus profond
de notre charisme contemplatif et missionnaire qu’elle a souci de transmettre
à ses filles. Charisme, marqué par « l’Ecce » de Marie : « qu’il
me soit fait selon Ta Parole … » Eprise de St. François, notre Fondatrice
nous le donne pour Père, avec son charisme de Contemplation de
la Création et son approche existentielle de la Parole de Dieu : « …
personne ne me montra ce que je devais faire, mais le Très-Haut, luimême,
me révéla que je devais vivre selon le St. Évangile. » (Testament
14). Cette approche reste bien nôtre en famille religieuse.
Nouvelle Évangélisation dans ce temps « d’incarnation » plus profonde
dans la vie d’un peuple. C’est l’après Concile : ouverture d’un

PAROLE DE DIEU
nouveau mode de « présence » dans ce champ missionnaire des « zones
sombres » Tunisiennes, communautés chrétiennes en diaspora. La
Parole de Dieu est toujours reçue et écoutée dans la prière, dans la vie
et pour la vie. Particulièrement en communion d’Église, avec une
approche qui se veut dans un premier temps plus réflexive, pour ne pas
dire intellectuelle ? mais dont on ne peut faire l’économie si l’on aspire
à une Parole de Dieu « en situation » et pour une « praxis » signifiante
et féconde. La belle marche avec la chartre du « Compagnonnage
» a fait son temps, reste ce témoin toujours aussi actuel du groupe
de Bible de Gabès.
Et me voilà à la dernière étape de vie, nouveau désert, nouvelle
solitude, vie que je veux tout aussi « engagée » dans le « jusqu’au bout
de l’amour : « marche avec ton Dieu ! » de plus en plus humblement !
Dans la claire lumière de Sa Parole : Lumière de soleil couchant ! …
Lumière de Soleil Levant ! (ps . 18). Pour mon nouveau ministère d’Offrande
Eucharistique et de Prière, il m’est donné force et nourriture,
par l’entrée dans un groupe de Lectio Divina animé par le Séminaire
d’Aix, grâce à Internet : une riche expérience de lien entre vie et Parole
de Dieu, au cœur de ces évènements qui bouleversent le monde :
après ce « vent de liberté » c’est un vent d’inquiétude, d’angoisse ! Me
voilà « brancardière » de ces peuples « élargissant les piquets de ma
tente » dans une profonde communion.
« onde de choc de la prière » ! La fréquentation assidue de l’Humanité
de Jésus éveille au sens profond de la vie, et de tous ces évènements
humains, suscite alors ma prière d’action de grâce ou de supplication,
« je suis la voix … » (Jn. 1,23) Et de même pour l’offrande
Eucharistique : mes toutes petites croix, mêlées à tant de souffrances
… « Par Lui, Avec Lui, En Lui » ! … « Victoire, tu règneras, Ô Croix,
tu nous sauveras ! » : le « V » de la victoire dressée sur le monde !
« Au milieu de vous « se tient » quelqu’un que vous ne connaissez pas. »
(Jn. 1,2) Avec Lui, je me « tiens » au milieu d’eux, au cœur des évènements,
comme Moïse, nous soutenant les bras mutuellement !
25

PAROLE DE DIEU
« Présence » « Solidaire » au cœur de la vie des hommes, « bien
pauvrement », comme dit P. Fulvio, mais « réellement » !
Dieu parle au cœur de tout homme !
« Louez et Bénissez mon Seigneur, Rendez – Lui grâce et servez Le
en toute humilité ! »
Sr. Monique Decaux FMM
ÉCOLES
École Jeanne d’Arc
26
En 2011, l’École Jeanne d’Arc est un établissement privé primaire
qui relève de l’Archevêché de Tunis. Elle accueille les enfants de classes
maternelles (4 classes,) et primaires (24 classes) et compte 718
élèves. Intégrée au système scolaire tunisien, elle en assure entièrement
le programme national en l’enrichissant par des activités complémentaires
choisies et étudiées pour l’épanouissement des enfants.
Enrichie d’un passé généreux et fécond, l’école explore résolument et
avec rigueur des horizons nouveaux.
Cette école fut construite par la paroisse, sans doute par l’abbé Déchanet,
pour recevoir les fillettes de familles pauvres, installées sur la

ÉCOLES
paroisse. Elle a été très vite confiée aux sœurs de St Joseph de l’Apparition,
qui géraient aussi l’école d’à côté, et grâce à leurs soins, elle a
grandi et gagné la renommée dont elle jouit jusqu’à présent. Elle démarra
en 1932 avec 114 fillettes. En 1935, il y en a 124. En 1949, 80
filles recevaient gratuitement l’enseignement donné en cette école.
L’effectif y était de 120 élèves.
En 1961 : toutes les écoles privées relevèrent du ministère de l’Éducation
nationale qui créa un service spécial pour ces écoles. Les autorisations
de fonctionnement étaient annuelles et au nom du directeur
ou de la directrice. Au primaire s’ajoutèrent les jardins d’enfants.
Le manque de personnel religieux contraignit certaines congrégations
à solliciter l’aide d’autres congrégations. On trouve des Sœurs
Blanches de 1971 à 1994 à la rue d’Angola. Elles furent : surveillante
générale, professeur de philosophie, de sciences naturelles, de français,
de formation humaine, et directrice. Sœur Edwige, arabisante,
est conseillère pour les enseignantes d’arabe et pour les programmes,
puis inspectrice des enseignantes d’arabe de 1955 à 1990, quand la
fatigue l’oblige à quitter la Tunisie.
En 1990, le manque de vocations empêche le renouvellement des
équipes. Les sœurs quitteront donc l’école qui, toujours sous la responsabilité
de l’archevêché, continuera avec du personnel laïc.
Au fil des années, l’établissement évolue, au gré des travaux et des
changements de directeur :
De 1972 à 1996, l’établissement Jeanne d’Arc était alors sous la
responsabilité de Mme Mahjoub.
De 1996 à 2000 : Direction : Mme Maria Letizia Vaccari (Memor
Domini). (En 1996, un troisième étage est construit).
De 2000 à 2008 : Direction : Mme Olivia Olivo (Memor Domini).
En 2007, une nouvelle aile vient s’ajouter au premier bâtiment d’origine.
Depuis, de nouveaux travaux ne cessent d’être entrepris pour agrandir
et améliorer les locaux afin de répondre à une demande qui ne
cesse d’augmenter.
27

28
ÉCOLES
En 2008, Madame Isabelle Broccoli devient l’actuelle directrice de
l’Ecole Jeanne d’Arc.
Nous accueillons des élèves issus de la classe moyenne ou aisée en
leur permettant d’acquérir un enseignement de qualité à partir duquel
ils pourront bâtir une formation ultérieure de haut niveau et leur avenir
dans les meilleures conditions possibles.
Pour l’apprentissage de la lecture et de l’écriture du français, nous
utilisons une méthode syllabique qui a fait ses preuves : « la Pédagogie
Jean qui rit ». Il s’agit d’une démarche originale permettant aux
enfants de 5 à 7 ans (CP / 1°année / 2°année) d’acquérir aisément les
bases de la langue écrite par le geste, le rythme et le chant. Pour permettre
conjointement l’acquisition de la lecture, de l’écriture et de l’orthographe,
cette pédagogie fait appel à tous les canaux sensoriels de
mémorisation et s’appuie sur les besoins moteurs du jeune enfant.
Afin d’assurer à tous la pleine acquisition des connaissances fondamentales,
un dispositif d’accompagnement avec une équipe psychopédagogique
et l’implication de tout le corps enseignant a été mis en
place pour permettre aux élèves en difficulté d’apprentissage de poursuivre
leur scolarité de la façon la plus optimale.
De plus nous leurs offrons également des activités théâtrales, indispensables
à leur équilibre personnel et donc bénéfiques à leur réussite
scolaire. Elles mettent en jeu leurs corps et contribuent à débloquer
leurs inhibitions. Cela installe progressivement la confiance en soi et
fait reculer la timidité. On peut favoriser la cohésion d’un groupe à
travers des exercices appropriés et c’est un des meilleurs moyens de
favoriser l’apprentissage du travail d’équipe et de la coopération.
Les services de garderie de midi, gérés par l’équipe d’animation,
proposent aux enfants inscrits, différentes activités ludiques, culturelles
et sportives de même que des consolidations dispensées par les
enseignants concernés. L’école met aussi à la disposition des élèves

ÉCOLES
des garderies et des études du soir. Un éventail d’animations péri scolaires
est mis en œuvre : compétitions inter écoles, participations à des
concours internes et externes, animations et fêtes, clubs les mercredis
après-midi (musique, théâtre, danse, lecture, sport,…).
Les sujets tels que l’hygiène personnelle, l’alimentation, le sport, le
respect de l’environnement sont abordés avec une conseillère sanitaire
de l’école en collaboration avec des associations spécifiques au thème
choisi.
A la fin de chaque trimestre, les élèves à la conduite exemplaire,
signalés par les enseignants, reçoivent une attestation et leurs noms et
photos sont affichés publiquement.
L’équipe éducative de Jeanne d’Arc est actuellement en cours de
rédaction de son projet d’école visant à former des futurs citoyens
dans la société tunisienne au travers des valeurs de référence qu’elle
défend. Le comportement de la communauté éducative qui s’est forgé
pendant ces années est de promouvoir les élèves au mieux de leurs
capacités.
L’établissement poursuit sa recherche sur l’accompagnement de l’enfant
et cherche à formaliser un projet qui forge son identité.
29

PÈRES DE L’ÉGLISE
LA LECTIO DIVINA (6) :
« Ne me cache pas ta face ! » (Ps 27, 9)
Encore toute à la joie de la contemplation, comme
Pierre, Jacques et Jean au sommet de la montagne
le jour de la Transfiguration, l’âme voudrait bien
que ces instants d’exquise jouissance ne finissent
jamais : « Ne me cache pas ta face ! », murmure-telle
avec le psaume. Et pourtant, après ces intimes
délices, l’Époux se retire, pour un temps : « Il faisait
bon là-haut, avec Pierre et Jean, contempler
la gloire de l’Époux. Oh ! Longtemps demeurer avec
lui, et, s’il l’avait voulu, élever non deux ou trois tentes, mais une
seule où demeurer ensemble, dans sa joie ! Mais déjà l’Époux s’écrie :
laisse-moi partir, voici que monte l’aurore : tu as reçu la lumineuse
grâce et la visite tant désirée. […] L’Époux si longtemps désiré se
cache bien vite, la vision de la contemplation pâlit, sa douceur s’évanouit
». Ce départ momentané n’éclipse pas la certitude de sa présence
au plus profond du cœur. Mais le fait de ne plus la ressentir avec autant
de force nourrit un manque, une frustration. Aussi paradoxal que cela
puisse paraître, cette situation est un profit, dit Guigues : « Ne crains
rien, ô épouse, ne désespère pas et ne te crois pas méprisée si parfois
ton Époux voile son visage. Tout cela est pour ton bien ; son départ
comme sa venue sont un gain. C’est pour toi qu’il vient et pour toi
qu’il se retire. Il vient pour te consoler, il se retire pour te garder, de
peur que, enivrée de sa douce présence, tu t’enorgueillisses. […] Le
proverbe le dit : «La familiarité engendre le mépris». Pour éviter cette
irrespectueuse familiarité il se dérobe à ta vue. Absent, tu le désires
plus fort ; ton désir te la fait plus ardemment chercher, et ton attente
plus tendrement trouver ». N’oublions pas que l’auteur parle à ses frères
Chartreux, contemplatifs et solitaires, dégagés de tout apostolat
direct dans le monde. Ses propos doivent être adaptés à notre situa-
30

PÈRES DE L’ÉGLISE
tion, qui est très différente. La rencontre de Jésus avec Marie Madeleine
au matin de la résurrection nous y aide : passant des pleurs à la joie
lorsqu’elle reconnaît le Ressuscité qu’elle avait d’abord pris pour le
jardinier, Marie-Madeleine voudrait bien le saisir. Mais Jésus lui répond
: « non, Marie, ne me retiens pas, car je ne suis pas encore monté
vers mon Père. Mais va trouver mes frères, et dis-leur … » (Jn 20, 17).
Et Jésus se retire, tandis qu’elle court en hâte retrouver les apôtres.
Expérience que les disciples avaient faite après la Transfiguration, invités
par le Seigneur à redescendre de la montagne vers la plaine du
quotidien, celle de la rencontre, du service, du témoignage et de l’annonce.
L’Epoux se retire pour nous apprendre à le chercher et à le désirer,
non seulement dans la prière, mais aussi dans le visage et le service
de nos frères : « L’Époux vient, il s’en va, consolant, désolant ; il nous
laisse goûter un peu son ineffable douceur ; mais avant qu’elle vous
pénètre, il se dérobe, il est parti. Or c’est pour nous enseigner à voler
vers le Seigneur. Comme l’aigle, il étend largement les ailes sur nous
et nous provoque à nous élever. Et il dit : Vous avez un peu goûté la
suavité de ma douceur. Voulez-vous en rassasier ? Courez, volez, à mes
parfums, haussez vos cœurs jusqu’en haut, là où je suis à la droite du
Père, où vous me verrez, non plus en figure ou énigme, mais face à
face, dans la joie pleine, totale que nul ne pourra vous ravir jamais ».
Puissions-nous, comme Marie-Madeleine, faire l’expérience pascale
de cette contemplation qui conduit à retrouver l’Époux dans le visage
des frères que nous rencontrons. Le prochain numéro, celui de l’été,
sera l’occasion de conclure notre parcours sur la lectio divina commencé
il y a un an dans les colonnes de « Flash ». A très bientôt donc, et
bonne continuation. P. Nicolas +
Les textes de GUIGUES LE CHARTREUX sont extraits de ‘L’Echelle du Paradis’, tr. fr.
V. BERNADOT o.p., Éd. de la Vie Spirituelle, Saint-Maximin, 2 mars 1922, in http://
www.chartreux.org/fr/frame.html.
[Illustration: l’apparition de Jésus à Marie Madeleine au matin de la résurrection].
31

PROJETS
Enfin…. Et Ouf!
Le projet de restauration du cimetière chrétien du Borgel est enfin
terminé le 30 avril 2011. Il aura duré quatre ans moins deux mois.
Je tiens à remercier tous les organismes pour leur collaboration, et un
merci tout spécial à Mr. Mohammad Bouguiba pour son travail et sa
patience, sans parler de sa collaboration financière personnelle.
Voici le coût total du projet et le nom des organismes qui y ont contribué,
avec le montant de leur collaboration :
Euros DT
Archevêché de Tunis (Vatican) 81585.13 157725.637
Ambassade d’Italie 65000.00 116829.129
Ambassade d’Allemagne 50000.00 95350.000
Ambassade de Malte 50000.00 91633.647
Région PACA (Marseille) 20739.77 38661.077
Ambassade du Qatar 20000.00 37340.000
Municipalité de Tunis 13154.25 25000.000
Ambassade de France 7299.14 14011.417
Privé 5000.00 9326.304
Srs. de St. Joseph 1547.19 3000.000
Srs. De Sion 1547.19 3000.000
Privé 516.63 982.000
Total 316389.30 592859.211
+ Maroun Lahham
32

PROJETS
Avant le Projet
Après le Projet
33

34
PRIÈRES
Le garçon et le pommier
Il y a longtemps, il y avait un énorme pommier. Un petit garçon
aimait venir jouer autour tous les jours. Il montait à la cime de
l’arbre, mangeait des pommes et faisait une sieste à l’ombre. Il aimait
cet arbre et l’arbre aimait jouer avec lui. Le temps est passé, le petit
garçon a grandi et il a cessé de jouer autour de l’arbre.
Un jour, le garçon est revenu voir l’arbre qui l’a regardé et lui a dit;
«viens jouer avec moi ». Le garçon a répondu : « je ne suis plus un
enfant , je ne veux plus jouer autour des arbres, je veux des jouets,
mais je n’ai pas d’argent pour en acheter ». « Je suis désolé mon enfant,
je n’ai pas d’argent à te donner mais tu peux prendre mes fruits
pour les vendre et acheter des jouets ». Le garçon était tellement content
qu’il a rapidement grimpé sur l’arbre. Une fois tous les fruits récoltés,
il est reparti et n’est plus revenu. L’arbre était à nouveau seul et
triste.
Un jour, le petit garçon devenu un homme, est revenu voir l’arbre
qui, heureux de le revoir, lui demande de venir jouer. Le jeune homme
répond : « je n’ai pas le temps pour jouer, je dois loger ma famille,
nous n’avons pas de maison, peux-tu m’aider ? ». « Hélas je n’ai pas
de maison, mais tu peux prendre mes branches pour en construire une »,
répond l’arbre. Le jeune homme a aussitôt coupé les branches de l’arbre
et est reparti heureux. L’arbre, à nouveau seul, se sentait triste.
Un jour d’été, l’homme revient, l’arbre lui demande de venir jouer
et l’homme lui répond : « je suis devenu vieux et j’ai besoin de me
relaxer, j’ai besoin d’un bateau », l’arbre répond : « je n’ai pas de
bateau à t’offrir mais tu peux prendre mon tronc pour en faire un, et tu
pourras ainsi naviguer très loin et être heureux ». L’homme coupa le
tronc, construisit son bateau, partit en mer et ne revint plus.

PRIÈRES
Quelques années plus tard, l’homme revient voir l’arbre et l’arbre
lui dit :
- « Je suis désolé mon enfant mais je n’ai plus rien à te donner… je
n’ai pas de pommes que tu puisses cueillir »,
le jeune homme lui répond :
- « ce n’est pas grave je n’ai plus de dents pour mâcher ».
- « Je n’ai plus de tronc pour que tu puisses grimper ».
- « Je suis trop vieux pour cela ».
- « Je n’ai absolument plus rien à te donner à part mes racines mortes..
».
- « Je n’ai pas besoin de grand-chose maintenant, je suis très fatigué,
j’ai juste besoin d’un endroit pour me reposer »
- « Il n’y a pas mieux que des vieilles racines d’un vieil arbre pour
se reposer, viens te reposer mon enfant..
L’homme s’assis au pied de l’arbre… et l’arbre le regarda, les larmes
aux yeux.
C’est l’histoire de chacun de nous, l’arbre représente nos parents :
Quand tu es jeune, tu aimes jouer avec papa et maman.
Quand tu grandis, tu les quittes et tu ne reviens les revoir que lorsque
tu as besoin d’eux.
Quoi qu’il arrive, tes parents seront toujours là pour te venir en aide
chaque fois que tu en as besoin, juste pour te rendre heureux.
35

PRIÈRES
Prière pour le temps de Pâques
Être là, Seigneur, lorsque la nuit tombe
Être là, Seigneur, lorsque la nuit tombe.
Être là, comme une espérance :
Peut-être allons-nous toucher le bord de ta lumière…
Être là, Seigneur, dans la nuit, avec au fond de soi
Cette formidable espérance :
Peut-être allons-nous aider un homme, très loin de nous, à vivre.
Être là, Seigneur, n’ayant presque plus de parole,
Comme au fond du coeur qui aime,
N’ayant plus de regard ailleurs que sur ce point de feu
D’où émerge la vie qui nous change en flamme.
Être là, Seigneur, comme un point tranquille tourné vers Toi.
Être là avec tous ceux qui nous tiennent à coeur,
Et savoir que nous nous entraînons tous dans ta lumière,
Et pas un instant n’est perdu.
Être là, Seigneur,
Nous abreuver à la Source qui indéfiniment coule.
Dieu de paix dont la paix n’est pas de ce monde
Dieu d’une vie qui abolira toute mort
Dieu compagnon qui te tiens tous les jours en nous,
Et entre nous,
Sois avec nous maintenant et pour l’éternité.
Texte de Soeur Myriam,
ancienne Prieure des diaconesses de Reuilly
36

Joyeuses
Pâques
« Seul un coeur qui aime est capable
de comprendre les Paroles du Christ».
Saint Augustin
37

ÉGLISE CATHOLIQUE EN TUNISIE
HEURES DES MESSES DANS LES PAROISSES
(*) : se renseigner au numéro de téléphone
indiqué.
TUNIS -
Cathédrale St Vincent de Paul -
avenue Bourguiba - 71 338 935
En semaine : Chaque jour en Français
à 7h30 et 18h30
Samedi : en français à 18h30
en espagnol le 2ème samedi
du mois (crypte)
Dimanche : en italien à 9h00 et
en français à 11h 00 - 18h30
TUNIS - Ste Jeanne D’Arc -
1, rue de Jérusalem - 71 849 561
En semaine : chaque jour en Français
à 18 h 30
Samedi : en arabe à 17h00 et
en italien à 18h30
Dimanche : en français à 10h00
LA GOULETTE - St Augustin et
St Fidèle - 1, rue Scipion - 71.735.349
En semaine : chez les Soeurs de Mère
Térésa 71 736 228(*)
Samedi : en français à 17h00
Dimanche : en anglais à 10h00
Dimanche en polonais à 17h00
CARTHAGE/LA MARSA -
St Cyprien - 71 740 982
«l’Archevêché» - Sidi Dhrif
En semaine : lundi / mardi / vendredi à 18h45
mercredi à 09h15
Samedi : 18h30 Dimanche : 10h00
BIZERTE - Notre-Dame de
l’Assomption
120, avenue Bourguiba,
Chapelle des Soeurs - 72 432 386
Dimanche : 10h30
DJERBA - St Joseph -
2, rue de l’Eglise - HOUMT SOUK -
75 650 215 / 75 655 257
Samedi : en français à 18h30
Dimanche : en allemand à 9h00 et
en italien à 10h00
GABES - Immaculée Conception -
25, rue d’Alger - 75 270 326
Samedi : 18h30
NABEUL / HAMMAMET -
Bienheureux Antoine Neyrot -
14, rue Abou Kacem Chebbi
(à côté du lycée) - 72 280 865
Samedi : 18h Dimanche : 11h
SFAX - St. Pierre et St. Paul
Route de Mahdia Km 1
Samedi : 18h30 - Tél. : 74.210.253
SOUSSE - St Félix - 1, rue de
Constantine 73 224 596
En semaine : chaque jour à 18h15
Samedi : 18h15 Dimanche : 09h30
********************************
DANS LES LIEUX DE CULTE
AIN DRAHAM - Chapelle des Soeurs
78 655 608 (*) - St Thérèse de l’Enfant
Jésus - 147, av. Bourguiba,
EL KEF - Chapelle des Soeurs Blanches
78 204 313 - 8, rue Sedjoumine - Cité de la
Liberté(*)
GAFSA - 20.16.43.59
KHAZNADAR - 1, rue des Vergers -
LE BARDO - 71 612 850
Chapelle des Soeurs le samedi à 18h00
MENZEL-BOURGUIBA - rue Ibn Dhiaf,
Chapelle des Soeurs - 72 464 492-
le samedi à 18h00
MONASTIR - Zone du Stade, Chapelle
des Soeurs-73 501 351 Dimanche 18h30
Hôtel « El Shams «, C.N.R.O. route de
Monastir - Dimanche 11h30
RADES - Foyer Familial - rue du Parc
71 443 638 - Le Samedi à 10h00
TOZEUR - 20.16.43.59

Imp. Finzi - 4, Rue de Russie - 1000 Tunis