La Roue de l'H. - Nigerdiaspora
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10 ème année<br />
N° 567 du 08 Juillet 2011<br />
Prix : 300 FCFA<br />
Autres pays : 2 Euros<br />
Siège : Zabarkan, Rue du SNEN<br />
BP : 5005 Niamey - Tél : 74 05 69<br />
"<strong>La</strong> <strong>Roue</strong> <strong>de</strong> l'histoire tourne<br />
inexorablement<br />
et personne ne peut l'arrêter"<br />
Citation <strong>de</strong> la semaine :<br />
"Toute société dans laquelle la garantie <strong>de</strong>s<br />
droits n’est pas assurée ni la séparation <strong>de</strong>s<br />
pouvoirs déterminée, n’a point <strong>de</strong><br />
constitution"<br />
Article 16 <strong>de</strong> la Déclaration <strong>de</strong>s Droits <strong>de</strong><br />
l’Homme et du Citoyen <strong>de</strong> 1789<br />
Hebdomadaire nigérien d'informations générales, d’analyses et <strong>de</strong> formation paraissant tous les mercredis<br />
MARCHÉ<br />
DU MINISTÈRE<br />
DE LA SANTÉ PUBLIQUE :<br />
Un réseau <strong>de</strong> faussaires débusqué<br />
Exceptionnellement, votre journal est à sa <strong>de</strong>uxième parution au cours<br />
<strong>de</strong> cette semaine. <strong>La</strong> raison <strong>de</strong> cette parution repose essentiellement sur<br />
le <strong>de</strong>voir d’informer le public et surtout <strong>de</strong> faire éclater la vérité. Le Dossier<br />
que nous avions traité dans le N°566 du 29 juin 2011, en réalité N°567 du<br />
06 juillet 2011, à la UNE titrée «Marchés publics : Opération frauduleuse<br />
au Ministère <strong>de</strong> la Santé» a connu une gran<strong>de</strong> évolution qui nous impose<br />
<strong>de</strong> vous en servir la suite. Levons tout d’abord l’équivoque, il ne s’agira<br />
nullement pour nous <strong>de</strong> faire un démenti mais <strong>de</strong> servir la suite <strong>de</strong> cette<br />
scabreuse affaire. A travers cet article, «<strong>La</strong> <strong>Roue</strong> <strong>de</strong> l’Histoire» vient <strong>de</strong><br />
permettre <strong>de</strong> débusquer un réseau <strong>de</strong> faussaires. Un grand service rendu<br />
avec professionnalisme reconnu d’ailleurs par le Ministre Soumana Sanda<br />
et le Député Zakou Djibo dont les noms ont été cités dans cette opération.<br />
SOMMAIRE<br />
AFFAIRE<br />
HASSANE<br />
ALKALI<br />
:<br />
<strong>La</strong> police laisse filer<br />
INSPECTION<br />
AU MINISTÈRE DES FINANCES<br />
:<br />
Hamani Zaouni, l’un <strong>de</strong>s présumés<br />
auteurs du faux et usage <strong>de</strong> faux<br />
Les dossiers <strong>de</strong><br />
malversations<br />
s’accumulent<br />
En effet, <strong>de</strong> sources concordantes indiquent que l’ancien directeur<br />
<strong>de</strong> cabinet adjoint a quitté le Niger <strong>de</strong>puis la semaine <strong>de</strong>rnière et<br />
qu’il se trouverait aux Etats-Unis. Hassane Alkali a-t-il quitté le Niger<br />
pour se mettre à l’abri d’une action judiciaire ? <strong>La</strong> question reste<br />
posée. Le côté cocasse <strong>de</strong> cette affaire, c’est ce semblant <strong>de</strong><br />
complicité <strong>de</strong> certains niveaux <strong>de</strong> la hiérarchie <strong>de</strong> la police dont il a<br />
pu bénéficier.<br />
CONCOURS<br />
DE LA DOUANE :<br />
Le malaise s’installe
CONCOURS<br />
DE LA DOUANE :<br />
NATION<br />
Echos et activités <strong>de</strong> la classe politique et <strong>de</strong> la société civile etc...<br />
Brèves ... Brèves ... Brèves<br />
Le malaise s’installe<br />
Décidément, le concours <strong>de</strong> recrutement <strong>de</strong>s agents <strong>de</strong>s douanes apparaît <strong>de</strong> plus en<br />
plus comme un dossier très embarrassant pour la direction générale <strong>de</strong> la douane.<br />
Par quel bout prendre l’affaire ? Comment régler ce dossier à rebondissement ? Pour<br />
l’instant, à la direction générale <strong>de</strong> la douane, on tente <strong>de</strong> jouer sur temps.<br />
Convoqué il y a quelques semaines<br />
pour le recrutement <strong>de</strong> quelques 70 agents<br />
<strong>de</strong>s douanes, officiers et agents <strong>de</strong> surveillance,<br />
le concours vient à nouveau d’être<br />
reporté pour une date ultérieure. Aucune<br />
précision n’a été donnée pour une prochaine<br />
«reconvocation» du concours. Le<br />
dossier est tout simplement gelé au niveau<br />
<strong>de</strong> la direction générale. De leur côté, les<br />
diplômés <strong>de</strong> la douane candidats à l’intégration<br />
ne lâchent pas prise. Ils multiplient<br />
sit-in et déclarations pour obtenir l’organisation<br />
<strong>de</strong> ce concours. Le mercredi 6 juillet<br />
2011, le collectif <strong>de</strong>s diplômés en douane<br />
a encore introduit une lettre ouverte à la prési<strong>de</strong>nce<br />
<strong>de</strong> la République pour évoquer la<br />
faiblesse <strong>de</strong> l’effectif <strong>de</strong>s agents <strong>de</strong>s douanes<br />
pour la mission <strong>de</strong> surveillance du territoire<br />
national et les hésitations <strong>de</strong> l’administration<br />
à procé<strong>de</strong>r à <strong>de</strong>s recrutements.<br />
Il faut rappeler que le <strong>de</strong>rnier concours<br />
<strong>de</strong> recrutement <strong>de</strong>s agents <strong>de</strong>s douanes<br />
était prévu pour se dérouler le 18 juin 2011<br />
pour le recrutement <strong>de</strong>s officiers <strong>de</strong>s douanes.<br />
Un autre concours <strong>de</strong> recrutement<br />
<strong>de</strong>vait aussi être organisé à la date du 2<br />
juillet pour les agents <strong>de</strong> surveillance.<br />
Aucun <strong>de</strong> ces concours n’a pu se tenir et la<br />
direction générale <strong>de</strong> la douane a sorti un<br />
communiqué pour annoncer le report <strong>de</strong><br />
ces <strong>de</strong>ux tests pour une date ultérieure.<br />
Motif invoqué par la direction générale, c’est<br />
qu’elle n’a pas eu le temps matériel suffisant<br />
pour traiter les 3818 dossiers <strong>de</strong> candidats<br />
comme l’indique son communiqué.<br />
Du côté <strong>de</strong>s diplômés <strong>de</strong> la douane, on<br />
veut plutôt voir d’autres raisons à ce report.<br />
<strong>La</strong> direction <strong>de</strong> la douane ne veut pas organiser<br />
le concours, elle veut tout simplement<br />
trouver une formule pour s’abor<strong>de</strong>r son organisation.<br />
Le chiffre <strong>de</strong> 3818 dossiers a<br />
été utilisé comme argument alors qu’il n’y<br />
Les choses paraissent quelque peu<br />
insolites dans cette affaire <strong>de</strong> contrôle ou<br />
<strong>de</strong> vigilance qu’on pourrait attendre <strong>de</strong> la<br />
police, mais qui apparemment n’a pas du<br />
tout fonctionné. Quand le gouvernement a<br />
sorti une déclaration à l’issue du conseil<br />
<strong>de</strong>s Ministres du 22 juin <strong>de</strong>rnier faisant cas<br />
d’importantes malversations financières,<br />
les premières investigations avaient permis<br />
d’établir <strong>de</strong>s connexions directes avec<br />
l’ancien Directeur <strong>de</strong> cabinet adjoint du patron<br />
du CSRD. Hassane Alkali aurait très<br />
probablement usé <strong>de</strong> sa position au sein<br />
<strong>de</strong> l’appareil d’Etat pour faire avancer ses<br />
affaires sans doute à l’insu du chef <strong>de</strong> la<br />
junte militaire le Général Salou Djibo qui<br />
durant toute la durée <strong>de</strong> la transition s’était<br />
investi à conduire un processus <strong>de</strong> redressement<br />
politique et financier au Niger. Dans<br />
les secrets <strong>de</strong> son cabinet, Hassane Alkali<br />
avait organisé un réseau <strong>de</strong> relations d’affaires<br />
qui va être éventré à la faveur <strong>de</strong> l’investiture<br />
<strong>de</strong>s nouvelles autorités politiques,<br />
notamment avec le limogeage <strong>de</strong> plusieurs<br />
hauts fonctionnaires <strong>de</strong>s finances et du trésor<br />
compromis dans la sortie <strong>de</strong>s sommes<br />
financières importantes du trésor national<br />
sur son instruction. Dans la même pério<strong>de</strong><br />
où <strong>de</strong>s investigations sont ouvertes sur ce<br />
dossier et que <strong>de</strong>s poursuites judiciaires<br />
sont envisagées à l’encontre <strong>de</strong>s responsables<br />
impliqués dans cette affaire,<br />
Hassane Alkali s’était arrangé à quitter le<br />
pays. En effet, <strong>de</strong> sources concordantes<br />
indiquent que l’ancien directeur <strong>de</strong> cabinet<br />
adjoint a quitté le Niger <strong>de</strong>puis la semaine<br />
<strong>de</strong>rnière et qu’il se trouverait aux Etats-Unis.<br />
Hassane Alkali a-t-il quitté le Niger pour se<br />
mettre à l’abri d’une action judiciaire ? <strong>La</strong><br />
question reste posée. Le côté cocasse <strong>de</strong><br />
cette affaire, c’est ce semblant <strong>de</strong> complicité<br />
<strong>de</strong> certains niveaux <strong>de</strong> la hiérarchie <strong>de</strong><br />
la police dont il a pu bénéficier. En tout cas<br />
au niveau <strong>de</strong> l’aéroport, les agents <strong>de</strong> police<br />
en poste n’ont pas manqué d’alerter<br />
sur l’éventualité d’une fuite <strong>de</strong> Hassane<br />
a que 171 dossiers <strong>de</strong> candidats issus<br />
véritablement <strong>de</strong>s écoles normales d’administration,<br />
indique-t-on du côté <strong>de</strong>s candidats.<br />
<strong>La</strong> situation la plus délicate se situe<br />
dans la procédure même <strong>de</strong> préparation<br />
du concours. <strong>La</strong> liste définitive <strong>de</strong>s candidats<br />
<strong>de</strong>vait être publiée 3 semaines avant<br />
l’organisation du concours portant recrutement<br />
<strong>de</strong>s officiers <strong>de</strong> la douane fixé au 18<br />
juin, ce qui veut dire que la liste <strong>de</strong>s candidats<br />
<strong>de</strong>vait être publiée autour du 27 mai<br />
2011. Une commission d’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s dossiers<br />
<strong>de</strong>vait être installée en amont pour<br />
traiter les dossiers. Cet agenda n’a jamais<br />
été respecté et la commission n’a été mise<br />
en place que le 27 mai. Matériellement, elle<br />
ne peut plus traiter le volume <strong>de</strong>s dossiers<br />
et publier la liste <strong>de</strong>s candidats le même<br />
jour, c’est-à-dire le 27 mai. <strong>La</strong> direction générale<br />
<strong>de</strong> la douane n’a pu que constater<br />
l’impossibilité d’organiser le concours à la<br />
date prévue. Pour l’instant, on n’est à la<br />
case <strong>de</strong> départ, tout le processus d’organisation<br />
du concours est démonté. En attendant<br />
quand ? Le suspense se poursuit.<br />
En 2009 déjà, un autre concours <strong>de</strong> recrutement<br />
avait constitué un véritable<br />
casse-tête à la direction <strong>de</strong> la douane. Après<br />
<strong>de</strong>s reports et <strong>de</strong>s suspenses, la direction<br />
<strong>de</strong> la douane a fini par l’organiser après<br />
avoir rejeté les dossiers <strong>de</strong> plusieurs candidats.<br />
Le dénouement <strong>de</strong> cette affaire est<br />
passé jusqu’à la chambre administration<br />
<strong>de</strong> la cour suprême qui a déclaré irrégulières<br />
les conditions <strong>de</strong> l’organisation <strong>de</strong> ce<br />
concours. <strong>La</strong> direction <strong>de</strong> la douane a, encore<br />
cette affaire sur les bras et jusque-là<br />
aucune mesure n’a été prise par la direction<br />
générale <strong>de</strong> la douane pour se conformer<br />
à l’arrêt rendu par la cour suprême.<br />
Ibrahim Elhadj dit Hima<br />
Affaire Hassane Alkali : <strong>La</strong> police laisse filer<br />
Alkali. L’alerte est restée sans suite. Au<br />
sommet <strong>de</strong> la police, on n’a pas voulu agir<br />
même si dans pareilles circonstances, <strong>de</strong>s<br />
mesures conservatoires <strong>de</strong>vaient être envisagées.<br />
A quel jeu joue-t-on au niveau <strong>de</strong><br />
la direction générale <strong>de</strong> la police ? Là aussi<br />
la question reste sans réponse. Est-ce qu’il<br />
n’y aurait pas une certaine complicité entre<br />
certains niveaux <strong>de</strong> la hiérarchie <strong>de</strong> la police<br />
avec certains hauts responsables politiques<br />
? Déjà l’enquête <strong>de</strong> moralité effectuée<br />
par la police sur les dossiers <strong>de</strong>s candidats<br />
aux élections passées où dans le<br />
cadre <strong>de</strong>s nominations aux hautes fonctions<br />
<strong>de</strong> l’Etat avait quelque peu dérouté<br />
l’opinion nationale qui, <strong>de</strong> plus en plus se<br />
pose <strong>de</strong>s questions sur la rigueur <strong>de</strong> notre<br />
police. Des responsables impliqués dans<br />
certaines affaires sont assez souvent revenus<br />
avec une fiche d’enquête totalement<br />
vierge. Très anecdotique, sur les <strong>de</strong>rnières<br />
nominations intervenues dans certains<br />
ministères notamment au niveau du Ministère<br />
<strong>de</strong> l’hydraulique, on retrouve <strong>de</strong>s choses<br />
déconcertantes. Au nombre <strong>de</strong>s responsables<br />
administratifs nommés à l’hydraulique,<br />
on retrouve même certains qui<br />
avaient été écartés par le régime <strong>de</strong> la transition<br />
pour indélicatesses notoires. L’enquête<br />
<strong>de</strong> moralité est restée muette ou<br />
myope là-<strong>de</strong>ssus. Dans la fiche <strong>de</strong> l’enquête,<br />
on voit aussi <strong>de</strong>s mentions quelque<br />
peu insolites : sur les quatre hauts fonctionnaires<br />
nommés récemment au Ministère<br />
<strong>de</strong> l’hydraulique, l’enquête <strong>de</strong> la police<br />
dresse leur profil politique en indiquant que<br />
trois sont <strong>de</strong>s militants du PNDS et un militant<br />
<strong>de</strong> Lumana. Mais ce qui est cocasse<br />
dans cette affaire, c’est que les trois militants<br />
présentés comme cadre du PNDS ne<br />
sont reconnus par aucune structure du parti.<br />
<strong>La</strong> direction générale <strong>de</strong> la police nationale<br />
doit se secouer pour se sortir <strong>de</strong> cette<br />
situation quelque peu déconcertante.<br />
Ibrahim Elhadj dit Hima<br />
Semaine <strong>de</strong> lea<strong>de</strong>rship d’Airtel-Niger : Les étudiants à l’école du lea<strong>de</strong>rship<br />
Le géant <strong>de</strong> la téléphonie mobile, Airtel-Niger a bouclé, le vendredi 1 er juillet 2011,<br />
dans la salle <strong>de</strong> conférence du Grand Hôtel <strong>de</strong> Niamey, la semaine du lea<strong>de</strong>rship<br />
débuté avec les étudiants <strong>de</strong>s écoles professionnelles et <strong>de</strong> l’université <strong>de</strong> Niamey.<br />
Ainsi, après les responsables <strong>de</strong>s institutions privées et étatiques, ces étudiants ont,<br />
en présence du Ministre <strong>de</strong> l’enseignement supérieur et <strong>de</strong> la recherche scientifique,<br />
bénéficié <strong>de</strong> cette formation d’importance capitale autour du thème suivant : les pratiques<br />
fondamentales du management, ce que tout manager <strong>de</strong>vrait savoir. Airtel est<br />
convaincue que ce thème choisi pour les étudiants peut-être d’une gran<strong>de</strong> contribution<br />
dans le développement personnel pour l’intérêt général. Conscient du rôle <strong>de</strong><br />
relais que constitue la jeunesse, le Directeur Général d’Airtel-Niger, Alain Kahasha a<br />
appelé les participants à prêter une oreille attentive au formateur pour profiter au<br />
maximum <strong>de</strong> ses connaissances en matière <strong>de</strong> lea<strong>de</strong>rship. Dans une brève intervention,<br />
le Ministre <strong>de</strong> l’enseignement supérieur Mahamadou Youba Diallo a souligné<br />
que cette initiative d’Airtel-Niger cadre parfaitement avec le programme du gouvernement<br />
en matière d’éducation. Il s’est réjoui et a appelé les étudiants à plus <strong>de</strong> responsabilité.<br />
Quant aux bénéficiaires <strong>de</strong> la formation, ils ont manifesté tout leur intérêt à<br />
suivre <strong>de</strong> près la communication qui leur a été présentée par M. Gilles Atayi, expert<br />
invité pour la circonstance par Airtel-Niger. Comme il fallait s’y attendre, les étudiants<br />
ont trouvé dans cette formation un plus qui leur permettra d’améliorer positivement<br />
leurs connaissances dans le domaine du lea<strong>de</strong>rship.<br />
Début <strong>de</strong>s examens du BEPC au Niger<br />
Après les examens du Certificat <strong>de</strong> fin d’étu<strong>de</strong>s du premier cycle (CFEPD), les<br />
épreuves du Brevet d’étu<strong>de</strong>s du premier <strong>de</strong>gré (BEPC) ont débuté, le lundi 4 juillet<br />
<strong>de</strong>rnier, sur l’ensemble du territoire national. Ils sont 66 528 candidats qui compétiront<br />
pour l’obtention du parchemin qui leur ouvrira les portes <strong>de</strong> lycées. Parmi ces milliers<br />
<strong>de</strong> candidats, on dénombre 29 635 filles, et 4 733 élèves <strong>de</strong>s classes <strong>de</strong> troisième<br />
<strong>de</strong>s établissements franco-arabes. Tout est bien puisque jusqu’ici aucun cas <strong>de</strong> frau<strong>de</strong><br />
n’a encore été signalé. Seule fausse note dans ces examens, c’est cette culture <strong>de</strong> la<br />
facilité qu’on inculque aux élèves du jour au len<strong>de</strong>main. Après plusieurs réformes qui<br />
ont dépouillé les examens du BEPC <strong>de</strong> toute sa saveur, notamment ayant trait aux<br />
retouches portées sur certaines matières comme la dictée question (10 fautes zéro<br />
contre 5 auparavant), l’histoire et la géographie (où les sujets ont laissé place aux<br />
questions <strong>de</strong> cours)…, une autre facilité a été offerte aux candidats. En effet, l’épreuve<br />
<strong>de</strong> dictée question a été systématiquement supprimée et remplacée par la lecture<br />
expliquée. Avec ces petites rectifications, on tend vers la suppression <strong>de</strong>s examens<br />
d’entrée en 6 ème et en second <strong>de</strong>s lycées, surtout avec les nouvelles réformes <strong>de</strong><br />
révision <strong>de</strong> curricula en cours. Ce qui risque <strong>de</strong> dépouiller l’école nigérienne <strong>de</strong> toute<br />
sa crédibilité, sous le prétexte que l’échec aux examens est <strong>de</strong> plus en plus criard,<br />
provoquant du coup <strong>de</strong> situations <strong>de</strong> choc chez les élèves. Chaque année, pour rappel,<br />
ce sont environ une trentaine d’examens et concours, dont 18 pour les premiers et<br />
7 pour les seconds, qui sont préparés dans notre pays, par les trois ministères en<br />
charge <strong>de</strong> l’éducation. Tous les ans, ce sont <strong>de</strong>s milliers et <strong>de</strong>s milliers <strong>de</strong>s Nigériens<br />
qui passent aux classes ou cycles supérieurs au Niger, où le taux brut <strong>de</strong> scolarisation<br />
national atteint 72,9% et où se trouver un job relève <strong>de</strong> la gageure.<br />
Quinze jours pour la commission d’enquête parlementaire sur les<br />
déguerpissements<br />
Soulevée par le député national PNDS élu au titre <strong>de</strong> Ouallam Diabiri Hassimiou,<br />
la mise en place <strong>de</strong> la commission d’enquête parlementaire sur les déguerpissements<br />
et les lotissements illégaux a été finalement adoptée par l’Assemblée nationale, à<br />
l’issue <strong>de</strong> sa <strong>de</strong>rnière session extraordinaire qui a pris fin le 15 juin <strong>de</strong>rnier. <strong>La</strong> proposition<br />
<strong>de</strong> résolution a été votée à l’unanimité par l’ensemble <strong>de</strong>s députés présents:<br />
102 pour, 0 contre et 0 abstention. Composée <strong>de</strong> dix membres, la commission d’enquête<br />
parlementaire a, à sa tête, un prési<strong>de</strong>nt assisté d’un rapporteur. Selon l’initiateur<br />
<strong>de</strong> la proposition <strong>de</strong> résolution y relative, l’adoption <strong>de</strong> cette résolution permettra<br />
<strong>de</strong> mettre fin à l’occupation anarchique <strong>de</strong>s espaces publics, les morcellements et les<br />
lotissements illégaux. A l’issue du conseil <strong>de</strong>s ministres du mercredi 22 juin <strong>de</strong>rnier,<br />
mandat a été donnée à la commission parlementaire pour faire son travail. <strong>La</strong> commission<br />
a 15 jours pour faire ses investigations et dresser un rapport qui sera présenté<br />
à la plénière, avant d’être transmis au gouvernement pour prise <strong>de</strong>s décisions.<br />
L’installation <strong>de</strong> la commission d’enquête parlementaire fait suite à la polémique née<br />
du déguerpissement <strong>de</strong> la gare <strong>de</strong> Ouallam, à propos <strong>de</strong> laquelle le ministre d’Etat, en<br />
charge <strong>de</strong> l’Intérieur, <strong>de</strong> la Sécurité publique, <strong>de</strong> la Décentralisation et <strong>de</strong>s Affaires<br />
religieuses M. Abdou <strong>La</strong>bo, a été interpellé et entendu par les élus nationaux.<br />
Suspension <strong>de</strong> la mise en place <strong>de</strong>s conseils…<br />
Par un communiqué en date du 4 juillet 2011, les autorités en charge <strong>de</strong> l’Intérieur<br />
et <strong>de</strong> la décentralisation ont appelé à l’arrêt immédiat <strong>de</strong> l’installation <strong>de</strong>s conseils<br />
régionaux, municipaux et locaux engagée <strong>de</strong>puis le 20 juin <strong>de</strong>rnier. Il n’y aucune précision<br />
sur la date <strong>de</strong> reprise ou <strong>de</strong> poursuite <strong>de</strong> l’installation <strong>de</strong>s conseils. Toutefois, le<br />
communiqué a parlé d’une date ultérieure qui reste encore à indiquer. On ignore<br />
jusqu’ici les raisons qui ont poussé à la suspension <strong>de</strong> la mise en place <strong>de</strong>s différents<br />
organes délibérants. Mais certaines sources indiquent que la suspension <strong>de</strong> la<br />
mise en place <strong>de</strong>s conseils communaux serait intervenue à la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> la majorité<br />
au pouvoir, qui aurait fait le constat que la situation ou le processus lui serait<br />
défavorable avec, pour le moment, beaucoup <strong>de</strong> conseils d’arrondissements tombés<br />
dans les escarcelles <strong>de</strong> l’opposition. Plusieurs communes ou arrondissements qui<br />
<strong>de</strong>vraient installer leurs responsables, à la date <strong>de</strong> la sortie du communiqué, ont tout<br />
simplement suspendu le processus. C’est le cas du conseil d’arrondissement <strong>de</strong><br />
Say dont la mise en place <strong>de</strong>vrait intervenir le lundi 4 juillet <strong>de</strong>rnier. A la date d’aujourd’hui,<br />
tous les conseils régionaux sauf Diffa, trois <strong>de</strong>s quatre conseils <strong>de</strong> villes (excepté<br />
Maradi), et plusieurs conseils communaux ou d’arrondissements ont été installés, à<br />
travers le pays.<br />
Mariage<br />
©Le grand feu alfazazi fran à kouringuel,<br />
Mayaki, Niamey, Lomé, Côte d’Ivoire, Ghana,<br />
Tillabéry et Dosso.<br />
©Elh. Moussa Oumarou à Kouringuél, Mayaki,<br />
Niamey et Algérie.<br />
©<strong>La</strong> Gran<strong>de</strong> famille Hama Fandou à<br />
Harikanassou, Niamey, France, Canada, USA<br />
et Ghana. ©<strong>La</strong> famille Feu Cheick Aboubacar<br />
Hassoumi à Kiota, Niamey, Côte d’Ivoire, USA.<br />
©<strong>La</strong> gran<strong>de</strong> famille Namata Bawa dit Dan Ghana<br />
à Niamey Tchibiri Doutchi<br />
©Na ALLAH Bawa à Niamey et Tchibiri Doutchi<br />
©<strong>La</strong> Gran<strong>de</strong> Famille Marafa Kiassa Chef <strong>de</strong><br />
Canton <strong>de</strong> Tchibirir Doutchi<br />
©Maazou Gado au Nigéria et Niamey<br />
©Moumouni Samna Oubandawaki à Tchibiri<br />
Doutchi<br />
Parents, Amis & Connaissances Ont la joie <strong>de</strong> vous faire part du Mariage <strong>de</strong> leurs enfants<br />
Mr Hassane Moussa Oumarou<br />
à Niamey &<br />
Mlle Hadjara Namata Bawa<br />
à Niamey<br />
Les Cérémonies Religieuses auxquelles vous êtes cordialement invités auront lieu Incha allah le<br />
samedi 09 Juillet 2011 à 08h00 au domicile <strong>de</strong> Feu Namata Bawa au Quartier Aéroport à Côté <strong>de</strong><br />
l’O.C.B.N <strong>La</strong> semaine traditionnelle débutera le même jour chez le jeune Marié à Talladjé à Côté <strong>de</strong><br />
l’ancien PHARMACIE.<br />
2 <strong>Roue</strong> <strong>de</strong> l’Histoire n° 567 du 08 Juillet 2011
MARCHÉ<br />
DU MINISTÈRE<br />
DE LA SANTÉ PUBLIQUE :<br />
POLITIQUE<br />
Un réseau <strong>de</strong> faussaires débusqué<br />
Exceptionnellement, votre journal est à sa <strong>de</strong>uxième parution au cours<br />
<strong>de</strong> cette semaine. <strong>La</strong> raison <strong>de</strong> cette parution repose essentiellement<br />
sur le <strong>de</strong>voir d’informer le public et surtout <strong>de</strong> faire éclater la vérité. Le<br />
Dossier que nous avions traité dans le N°566 du 29 juin 2011, en réalité<br />
N°567 du 06 juillet 2011, à la UNE titrée «Marchés publics : Opération<br />
frauduleuse au Ministère <strong>de</strong> la Santé» a connu une gran<strong>de</strong> évolution<br />
qui nous impose <strong>de</strong> vous en servir la suite. Levons tout d’abord<br />
l’équivoque, il ne s’agira nullement pour nous <strong>de</strong> faire un démenti mais<br />
<strong>de</strong> servir la suite <strong>de</strong> cette scabreuse affaire. A travers cet article, «<strong>La</strong><br />
<strong>Roue</strong> <strong>de</strong> l’Histoire» vient <strong>de</strong> permettre <strong>de</strong> débusquer un réseau <strong>de</strong><br />
faussaires. Un grand service rendu avec professionnalisme reconnu<br />
d’ailleurs par le Ministre Soumana Sanda et le Député Zakou Djibo dont<br />
les noms ont été cités dans cette opération.<br />
L’article parlant d’un marché attribué<br />
par le Ministre <strong>de</strong> la santé<br />
Soumana Sanda aux ETS Hamani<br />
Zaouni que nous avions publié est<br />
fondé sur <strong>de</strong>s documents portant le<br />
cachet du ministère <strong>de</strong> la santé Publique<br />
et une signature attribué au<br />
Ministre Soumana Sanda. <strong>La</strong> parution<br />
<strong>de</strong> notre journal avec cette affaire<br />
nous a valu immédiatement la réaction<br />
<strong>de</strong> l’opérateur économique Zakou<br />
Djibo qui déclare n’être ni <strong>de</strong> près ni<br />
<strong>de</strong> loin associé à cette affaire dont il<br />
ignore les contours. Les premières investigations<br />
que Zakou Djibo entreprendra<br />
lui-même autour <strong>de</strong> lui vont<br />
permettre <strong>de</strong> découvrir ce qui s’est<br />
réellement passé. Zakou Djibo qui a<br />
mis sa machine en branle va appeler<br />
Suite à l’article intitulé ‘’opération frauduleuse<br />
au Ministère <strong>de</strong> la Santé Publique’’,<br />
paru à la UNE du Journal <strong>La</strong> <strong>Roue</strong><br />
<strong>de</strong> l’Histoire N°566 du 29 juin 2011 dans<br />
sa <strong>de</strong>uxième parution (<strong>de</strong>ux éditions différentes<br />
avec le même numéro et la même<br />
date), le Ministère <strong>de</strong> la Santé Publique<br />
tient à apporter les éclaircissements suivants<br />
:<br />
Premièrement : le Marché cité par<br />
le journal ne fait pas partie du Plan <strong>de</strong><br />
Passation <strong>de</strong>s marchés 2011 du ministère<br />
<strong>de</strong> la Santé Publique transmis, par<br />
lettre N°00439/MSP/DGR/DRFM en date<br />
du 24 février 2011 à l’Agence <strong>de</strong> Régulation<br />
<strong>de</strong>s Marchés Publics (ARMP) et publié<br />
au journal Marchés Publics N°131 du<br />
15 mars 2011 <strong>de</strong> l’ARMP, c’est dire que,<br />
ce marché n’a jamais existé au ministère<br />
<strong>de</strong> la Santé Publique et par conséquent<br />
ne peut faire l’objet d’une quelconque<br />
passation.<br />
En outre, avant d’engager une procédure<br />
<strong>de</strong> Consultation ou d’Appel d’Offres,<br />
tout dossier est obligatoirement soumis<br />
à un avis <strong>de</strong> conformité au Contrôleur Financier<br />
ou à la Direction Générale <strong>de</strong> passation<br />
<strong>de</strong>s Marchés Publics du Ministère<br />
<strong>de</strong>s Finances. Le marché incriminé n’a<br />
jamais été élaboré par les services du<br />
Ministère <strong>de</strong> la Santé.<br />
Deuxièmement : toute consultation<br />
Restreinte fait l’objet d’ouverture <strong>de</strong> plis<br />
par une commission du Ministre et assisté<br />
par un huissier <strong>de</strong> justice.<br />
Elle est évaluée par un comité d’experts<br />
indépendants mis en place à cet<br />
effet par une décision du Ministre. Aucune<br />
Commission et aucun Comité n’ont été<br />
mis en place et il n’a eu ni ouverture <strong>de</strong><br />
plis.<br />
<strong>Roue</strong> <strong>de</strong> l’Histoire n° 567 du 08 Juillet 2011<br />
Hamani Zaouni, un membre <strong>de</strong> son<br />
entourage. Aussitôt les documents exposés<br />
<strong>de</strong>vant le jeune opérateur économique,<br />
le Député Zakou Djibo <strong>de</strong>manda<br />
<strong>de</strong>s explications. Hamani<br />
Zaouni, sous nos yeux, passa automatiquement<br />
aux aveux. ‘’Il n’y a pas<br />
eu <strong>de</strong> marché. J’avais besoin d’un crédit<br />
auprès d’une banque <strong>de</strong> la place<br />
et il me fallait présenter suffisamment<br />
<strong>de</strong> garantie. Je suis parti au ministère<br />
<strong>de</strong> la santé publique arracher <strong>de</strong>s<br />
documents d’affiche pour élaborer ce<br />
marché fictif afin <strong>de</strong> bénéficier du crédit’’,<br />
a avoué Hamani Zaouni qui appuie<br />
avoir été aidé dans sa besogne<br />
par un technicien averti dans le domaine.<br />
Toujours est-il que notre article<br />
a permis <strong>de</strong> déceler une grosse<br />
opération frauduleuse : «du faux et<br />
usage <strong>de</strong> faux», dont manifestement<br />
Hamani Zaouni ignore la gravité.<br />
En réalité celui que nous avions<br />
considéré comme un <strong>de</strong>s prête-noms<br />
<strong>de</strong> Zakou Djibo dans l’affaire <strong>de</strong> «paiement<br />
<strong>de</strong> fausses factures » est apparu<br />
aujourd’hui au grand jour. Il existe<br />
bel et bien physiquement et dispose<br />
effectivement d’un Etablissement commercial,<br />
enregistré régulièrement au<br />
Registre du Commerce et disposant<br />
d’un Numéro d’In<strong>de</strong>ntification Fiscal.<br />
Ce qui met hors <strong>de</strong> cause le Député<br />
Zakou Djibo dans cette affaire dans<br />
laquelle il semble s’investir pour faire<br />
éclater la vérité.<br />
C’est donc un marché taillé <strong>de</strong><br />
toute pièce, avec l’appui d’un complice,<br />
que le jeune opérateur économique<br />
a confectionné pour accé<strong>de</strong>r à<br />
sa <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> crédit bancaire. Le<br />
Ministre Soumana Sanda ainsi que<br />
Zakou Djibo ont découvert en même<br />
temps que nos lecteurs le pot aux roses.<br />
Un marché frauduleux attribué<br />
sur les documents en notre possession<br />
au Ministre Soumana Sanda mais<br />
qui s’avère faux tant <strong>de</strong> part les numéros<br />
<strong>de</strong>s correspondances, la signature<br />
du ministre et son cachet.<br />
Aux <strong>de</strong>rnières nouvelles le jeune<br />
opérateur économique Hamani<br />
Hamani Zaouni, l’un <strong>de</strong>s présumés<br />
auteurs du faux et usage <strong>de</strong> faux<br />
Zaouni et son complice ont été interpellés<br />
à la Direction <strong>de</strong> la Sécurité<br />
Publique où ils sont écoutés. Les investigations<br />
se poursuivent, apprendt-on<br />
avec une plainte pour escroquerie<br />
déposée par la banque où l’opérateur<br />
économique a déposé son dossier<br />
<strong>de</strong> crédit et le Ministère <strong>de</strong> la<br />
santé promet à travers un communiqué<br />
<strong>de</strong> presse «d’engager <strong>de</strong>s poursuites<br />
judiciaires contre les auteurs,<br />
co-auteurs et complices <strong>de</strong> cette manipulation».<br />
<strong>La</strong>oual Sallaou Ismaël<br />
COMMUNIQUE DE PRESSE DU MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE DU 08 JUILLET 2011 DEMENTI<br />
Troisièmement : le Numéro (00657/<br />
MSP/DGR/DRFM du 20 juin 2011) attribué<br />
à la soit disant lettre <strong>de</strong> notification<br />
du marché, publiée dans le journal ne correspond<br />
pas à la chronologie <strong>de</strong>s numéros<br />
d’enregistrement <strong>de</strong>s lettres signées<br />
par le Ministre <strong>de</strong> la Santé Publique. En<br />
effet, la lettre du Ministère <strong>de</strong> la santé<br />
Publique qui porte le N°00657 date du 23<br />
mars 2011.<br />
Quatrièmement : le numéro (00642/<br />
MSP/DGR/DRFM du 03 juin 2011) attribué<br />
à la soit disant lettre d’invitation à<br />
soumissionner, publiée dans le journal ne<br />
correspond pas à la chronologie <strong>de</strong>s numéros<br />
d’enregistrement <strong>de</strong>s lettres signées<br />
par le Ministère <strong>de</strong> la Santé Publique.<br />
En effet, la lettre du Ministère <strong>de</strong> la<br />
santé Publique qui porte le numéro 00642<br />
émane <strong>de</strong> la Direction <strong>de</strong>s Ressources<br />
Humaines (00642/MSP/DGR/DRH/DAP)<br />
et datait du 21 mars 2011. Elle est relative<br />
à la mise à disposition d’un appelé<br />
du service civique national au Ministère<br />
<strong>de</strong> la Santé Publique et signée par le<br />
Secrétaire Général Adjoint.<br />
Cinquièmement : les <strong>de</strong>ux (2) lettres<br />
N°00642 et N°00657 publiées dans le<br />
journal ne portent aucun visa <strong>de</strong>s responsables<br />
techniques que sont : le Chef <strong>de</strong><br />
Division Marchés Publics, le Directeur <strong>de</strong>s<br />
Ressources Financières et du Matériel,<br />
le Directeur Général <strong>de</strong>s Ressources, le<br />
Secrétaire Général Adjoint et le Secrétaire<br />
Général ;<br />
En définitive, le Ministère <strong>de</strong> la santé<br />
Publique rejette en bloc ces allégations<br />
mensongères sans fon<strong>de</strong>ment dont le<br />
seul but est <strong>de</strong> nuire et <strong>de</strong> porter atteinte<br />
à l’honneur <strong>de</strong>s responsables du Ministère<br />
<strong>de</strong> la Santé Publique et au fonctionnement<br />
du système <strong>de</strong> santé.<br />
Par conséquent, le Ministère <strong>de</strong> la<br />
santé publique se réserve le droit d’engager<br />
<strong>de</strong>s poursuites judiciaires contre les<br />
auteurs, co-auteurs et complices <strong>de</strong> cette<br />
manipulation.<br />
En tout été <strong>de</strong> cause, conscient <strong>de</strong> la<br />
mission à lui confiée par les plus hautes<br />
autorités <strong>de</strong> l’Etat, le Ministère <strong>de</strong> la santé<br />
publique n’entend pas se laisser distraire<br />
et est résolu à poursuivre la mise en<br />
œuvre <strong>de</strong>s interventions prioritaires indispensables<br />
à l’atteinte <strong>de</strong>s objectifs fixés<br />
au secteur dans la Déclaration <strong>de</strong> Politique<br />
Générale du Gouvernement.<br />
NDLR : Nous prenons acte du communiqué<br />
<strong>de</strong> presse du Ministère <strong>de</strong> la<br />
santé qui relate ici la supercherie que<br />
nous leur avons permis <strong>de</strong> déceler à<br />
temps. Nous réfutons toutefois que les<br />
éléments publiés dans notre journal<br />
soient considérés comme <strong>de</strong>s ‘’allégations<br />
mensongères sans fon<strong>de</strong>ment<br />
dont le seul but est <strong>de</strong> nuire et <strong>de</strong> porter<br />
atteinte à l’honneur <strong>de</strong>s responsables<br />
du Ministère <strong>de</strong> la Santé Publique<br />
et au fonctionnement du système <strong>de</strong><br />
santé’’. Notre but est <strong>de</strong> faire œuvre<br />
utile en mettant, comme toujours, à nu<br />
<strong>de</strong>s pratiques qui doivent à jamais être<br />
révolues. Le contenu <strong>de</strong> notre article<br />
jusqu’à preuve <strong>de</strong> contraire est fondé<br />
sur <strong>de</strong>s documents qui existent et n’ont<br />
parlé que <strong>de</strong>s questions <strong>de</strong> procédures<br />
et <strong>de</strong> l’éventualité <strong>de</strong> tremper le<br />
ministre Soumana Sanda dans le<br />
royaume <strong>de</strong>s affaires. En témoigne ces<br />
<strong>de</strong>ux passages contenus dans l’article :<br />
«Aussitôt installé à la tête du Ministère<br />
<strong>de</strong> la Santé, le Ministre Soumana<br />
Sanda risque d’être piégé dans ces arrangements<br />
du cartel <strong>de</strong>s affaires» Un<br />
<strong>de</strong>uxième passage assez illustratif qui<br />
témoigne qu’il n’y a aucune volonté<br />
<strong>de</strong> nuire est celui là : «ce qui est sûr<br />
dans cette affaire, c’est que si le Ministre<br />
<strong>de</strong> la santé avait regardé <strong>de</strong> près le<br />
co<strong>de</strong> <strong>de</strong>s marchés publics, il n’aurait<br />
pas porté sa signature sur ce marché<br />
frauduleux…»<br />
Le Ministre <strong>de</strong> la santé doit plutôt<br />
rendre grâce à Dieu du fait que «<strong>La</strong><br />
<strong>Roue</strong> <strong>de</strong> l’Histoire » dans cette publication<br />
lui a permis <strong>de</strong> savoir désormais<br />
à quoi s’en tenir.<br />
<strong>La</strong> <strong>Roue</strong> <strong>de</strong> <strong>l'H</strong>istoire<br />
Hebdomadaire nigérien d'informations générales,<br />
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Ibrahim Amadou<br />
Ibrahim Moussa<br />
Impression<br />
2000 Exemplaires NIN<br />
3
JOURNÉE<br />
DE DIFFUSION DE LA BALANCE DE PAIEMENT<br />
NATION<br />
AIEMENT 2009 :<br />
<strong>La</strong> contribution <strong>de</strong>s travailleurs ailleurs migrants sur le développement économique<br />
<strong>La</strong> salle Tayla du grand hôtel <strong>de</strong> Niamey a accueilli le mardi 5 juillet 2011, la<br />
<strong>de</strong>uxième édition <strong>de</strong> la journée <strong>de</strong> la balance <strong>de</strong> paiement dont la première a<br />
été tenue le 31 août 2010. Cette rencontre a regroupé les directeurs généraux et<br />
centraux <strong>de</strong> l’administration publique, les chefs d’entreprises, les représentants<br />
<strong>de</strong>s organisations internationales ainsi que les membres du comité balance <strong>de</strong><br />
paiement. <strong>La</strong> balance <strong>de</strong> paiement retrace pour une pério<strong>de</strong> donnée, les<br />
transactions entre un pays et le reste du mon<strong>de</strong>. Elle permet donc <strong>de</strong> mesurer<br />
les performances économiques d’un pays vis-à-vis <strong>de</strong> l’extérieur.<br />
Placée sous le thème <strong>de</strong> «l’impact <strong>de</strong>s que Centrale <strong>de</strong>s Etats <strong>de</strong> l’Afrique<br />
envois <strong>de</strong> fonds <strong>de</strong>s travailleurs migrants (BCEAO) Niger a tenu, après avoir adressé<br />
sur le développement économique», la au Ministre <strong>de</strong>s finances les remerciements<br />
présente journée vise à créer un cadre formalisé<br />
et harmonisé au sein <strong>de</strong>s pays <strong>de</strong> peller les participants à une synergie d’ac-<br />
du Directeur Général <strong>de</strong> la BCEAO, à inter-<br />
l’UEMOA, en vue <strong>de</strong> permettre l’utilisation tions en vue d’améliorer le sol<strong>de</strong> déficitaire<br />
appropriée <strong>de</strong> la balance <strong>de</strong> paiement dont et à favoriser les échanges entre les partenaires<br />
financiers. <strong>La</strong> présente journée, a-t-<br />
le rôle n’est plus à démontrer dans la définition<br />
<strong>de</strong> la politique macroéconomique il souligné traduit la volonté <strong>de</strong> la Banque<br />
d’un pays.<br />
Centrale d’améliorer la diffusion <strong>de</strong>s statistiques<br />
<strong>de</strong> balance <strong>de</strong>s paiements dont<br />
Ainsi, il ressort <strong>de</strong>s évolutions précé<strong>de</strong>ntes<br />
que le sol<strong>de</strong> global <strong>de</strong> la balance elle a en charge l’élaboration. Ces statistiques,<br />
a fait comprendre le Directeur Géné-<br />
<strong>de</strong> paiements du Niger est déficitaire <strong>de</strong><br />
89,7 milliards en 2009 contre un excé<strong>de</strong>nt ral <strong>de</strong> la BCEAO Niger M. Mahamadou<br />
<strong>de</strong> 72,7 milliards en 2008. Les constats Gado, fournissent aux déci<strong>de</strong>urs <strong>de</strong>s pistes<br />
<strong>de</strong> réflexion sur les mesures <strong>de</strong> politi-<br />
établis au cours <strong>de</strong> l’année 2009 font apparaître<br />
que les transactions extérieures du que économique. L’institution <strong>de</strong> la journée<br />
Niger se sont soldées par un déficit global <strong>de</strong> diffusion répond aussi au souci majeur<br />
résultant <strong>de</strong> la forte détérioration <strong>de</strong> la balance<br />
<strong>de</strong>s paiements courants. Pour amétes<br />
et les défis qui caractérisent l’environ-<br />
<strong>de</strong> susciter <strong>de</strong>s réflexions sur les contrainliorer<br />
l’effet <strong>de</strong>s transferts <strong>de</strong>s fonds <strong>de</strong>s nement économique et interne et externe<br />
migrants sur le développement économique<br />
du Niger, <strong>de</strong>ux axes <strong>de</strong> mesure <strong>de</strong> po-<br />
poursuivi. A travers la politique monétaire<br />
<strong>de</strong> l’Union et <strong>de</strong> chaque Etat membre, a-t-il<br />
litique économique peuvent être retenus. adoptée par la réforme conjointe UEMOA-<br />
Le premier axe a trait à une bonne utilisation<br />
<strong>de</strong>s fonds reçus <strong>de</strong>s migrants et le 2010, la Banque Centrale s’inscrit dans une<br />
BCEAO entrée en vigueur <strong>de</strong>puis le 1 er avril<br />
second concerne la promotion <strong>de</strong> l’utilisation<br />
<strong>de</strong>s canaux formels pour les envois <strong>de</strong> décisions et <strong>de</strong> rendre compte <strong>de</strong> ses ac-<br />
logique <strong>de</strong> gestion transparente <strong>de</strong> ses<br />
fonds <strong>de</strong>s travailleurs migrants. En effet, tions au public, aux acteurs du système financier<br />
et aux Etats. C’est pourquoi, la Ban-<br />
sur la pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> 2000 à 2009, le niveau<br />
<strong>de</strong>s ressources générées par l’envoi <strong>de</strong>s que Centrale appuiera activement toutes<br />
fonds a progressé <strong>de</strong> 30%.<br />
les initiatives <strong>de</strong> nature à concourir au développement<br />
économique <strong>de</strong>s Etats mem-<br />
Dans son discours <strong>de</strong> bienvenue à cette<br />
rencontre, le Directeur National <strong>de</strong> la Ban- bres, a dit le Directeur Général <strong>de</strong> la BCEAO<br />
17<br />
17 ÈME<br />
ÈME SOMMET DE<br />
DE L’U<br />
’U<br />
’UNION<br />
AFRICAINE<br />
À MALABO<br />
:<br />
– Niger. Il a conclu en disant que la journée<br />
<strong>de</strong> diffusion renforcera le dispositif d’élaboration<br />
<strong>de</strong>s comptes extérieurs du Niger,<br />
à travers les réflexions sur l’amélioration<br />
<strong>de</strong>s performances économiques du pays,<br />
et ce, dans l’intérêt du secteur privé, moteur<br />
<strong>de</strong> la croissance économique. Les<br />
autorités monétaires enten<strong>de</strong>nt renforcer<br />
le dialogue entre les secteurs public et privé.<br />
Même si <strong>de</strong>s progrès ont été réalisés<br />
compte tenu <strong>de</strong> l’intensification <strong>de</strong>s activités<br />
dans les domaines miniers et pétroliers<br />
au Niger, il reste cependant que <strong>de</strong>s<br />
faiblesses existent. Les réflexions qui seront<br />
faites au cours <strong>de</strong> la journée <strong>de</strong> diffusion<br />
du mardi 5 juillet permettront aux participants<br />
<strong>de</strong> faire une analyse approfondie<br />
et <strong>de</strong> dégager <strong>de</strong>s solutions qui seront prises<br />
en compte dans le plan <strong>de</strong> développement<br />
<strong>de</strong>s autorités nationales.<br />
Quant au Ministre <strong>de</strong>s finances, par<br />
ailleurs prési<strong>de</strong>nt du comité balance <strong>de</strong><br />
paiement, M. Ouhoumoudou Mahamadou,<br />
il dira que cette initiative <strong>de</strong> la BCEAO cadre<br />
parfaitement avec les objectifs du gouvernement<br />
pour une véritable relance <strong>de</strong><br />
l’économie. Tout en reconnaissance la faiblesse<br />
<strong>de</strong> nos exportations, il a appelé à<br />
une «amélioration sensible <strong>de</strong> l’appareil<br />
productif du Niger et un renforcement <strong>de</strong> la<br />
compétitivité <strong>de</strong>s entreprises orientées vers<br />
l’exportation». Ce vaste chantier d’assainissement<br />
engagé par le gouvernement et<br />
la restructuration du secteur financier permettront<br />
d’atteindre cet objectif. Il a assuré<br />
les participants <strong>de</strong> la détermination du gouvernement<br />
à promouvoir les investissements<br />
directs étrangers.<br />
En effet, a soutenu le Ministre <strong>de</strong>s finances,<br />
plusieurs étu<strong>de</strong>s ont fait ressortir<br />
que les envois <strong>de</strong> fonds <strong>de</strong>s migrants sont<br />
une source <strong>de</strong> croissance en ce sens qu’elles<br />
contribuent à l’amélioration <strong>de</strong>s conditions<br />
<strong>de</strong> vie <strong>de</strong>s populations cibles à travers<br />
les dépenses <strong>de</strong> consommation finale,<br />
d’éducation et d’investissement. C’est dire<br />
que la contribution <strong>de</strong>s travailleurs migrants<br />
dans la relance <strong>de</strong> l’économie est<br />
d’une importance capitale. Les autorités<br />
monétaires participeront à l’amélioration et<br />
au renforcement <strong>de</strong> cette initiative qui constitue<br />
pour elles un souci majeur.<br />
Ibrahim Amadou<br />
Guerre froi<strong>de</strong> entre les dirigeants <strong>de</strong> l’UA A et l’OTAN<br />
AN<br />
L’Union Africaine (UA) veut s’affranchir <strong>de</strong> la tutelle <strong>de</strong>s puissances impérialistes.<br />
Les dirigeants africains réunis à Malabo la semaine <strong>de</strong>rnière à l’occasion du<br />
17 ème sommet ordinaire <strong>de</strong> l’UA ont tapé du poing sur la table pour <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r à<br />
l’Organisation du traité d’atlantique nord (OTAN) d’arrêter ses exactions en Libye.<br />
Depuis près <strong>de</strong> six mois, <strong>de</strong>s forces<br />
impérialistes, bombar<strong>de</strong>nt le peuple libyen.<br />
Les bombar<strong>de</strong>ments <strong>de</strong> l’OTAN ont fait plusieurs<br />
victimes dans les rangs <strong>de</strong>s populations<br />
civiles et occasionné d’énormes<br />
dégâts matériels.<br />
Violation <strong>de</strong> la charte <strong>de</strong>s nations-unies<br />
En prenant fait et cause pour les supposés<br />
rebelles libyens et en agissant militairement,<br />
le conseil <strong>de</strong> sécurité <strong>de</strong>s nations<br />
unies n’a pas voulu privilégier la voie<br />
pacifique <strong>de</strong> règlement <strong>de</strong> conflit, ainsi que<br />
l’exigent ses propres textes. Aller en guerre<br />
contre Kadhafi a été le premier et <strong>de</strong>rnier<br />
recours dès les premières heures d’une<br />
simple insurrection populaire, qui est à l’origine<br />
<strong>de</strong> ladite rébellion. <strong>La</strong> précipitation avec<br />
laquelle le conseil <strong>de</strong> sécurité a agi relativement<br />
au conflit inter-libyen illustre parfaitement<br />
la forte propension <strong>de</strong>s pays occi<strong>de</strong>ntaux<br />
tapis dans l’ombre <strong>de</strong> l’ONU à faire<br />
<strong>de</strong> l’Afrique un territoire conquis, et <strong>de</strong> ses<br />
lea<strong>de</strong>rs <strong>de</strong>s simples approbateurs <strong>de</strong>s<br />
décisions les plus iniques édictées par <strong>de</strong>s<br />
Etats impérialistes.<br />
Le grand réveil<br />
Longtemps portés par l’illusion et la<br />
complaisance, les dirigeants africains viennent<br />
au gré du sommet <strong>de</strong> Malabo d’avoir<br />
un réel éveil <strong>de</strong> conscience. Ils veulent<br />
s’émanciper. En <strong>de</strong>hors du Prési<strong>de</strong>nt sénégalais<br />
Abdoulaye Wa<strong>de</strong> qui a applaudi<br />
les frappes <strong>de</strong> l’OTAN et serré les rangs<br />
<strong>de</strong>rrière les insurgés libyens, l’immense<br />
majorité <strong>de</strong> chefs d’Etat ont envoyé à Malabo,<br />
les premiers signes <strong>de</strong> leur ferme<br />
détermination à défendre la souveraineté<br />
du continent. Loin s’en faut !<br />
C’est le Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la commission <strong>de</strong><br />
l’UA M. Jean Ping qui va donner le ton en<br />
condamnant, en <strong>de</strong> mots à peine voilés,<br />
les bombar<strong>de</strong>ments <strong>de</strong> l’OTAN en Libye.<br />
Pour Jean Ping, «Ce sont les Libyens euxmêmes<br />
qui doivent prendre en main leur<br />
<strong>de</strong>stin». Il a dans le même temps fustigé la<br />
manière par laquelle la cour pénale internationale<br />
partage <strong>de</strong>s mandats d’arrêt internationaux<br />
aux dirigeants africains<br />
comme si elle à faire à <strong>de</strong>s vulgaires individus.<br />
Pour mettre fin à cette situation pour le<br />
moins offensante, Jean Ping a annoncé que<br />
l’UA va bientôt se doter <strong>de</strong> sa propre cour<br />
pénale et juger elle-même ses propres affaires<br />
criminelles. Abondant dans le même<br />
sens que le Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l’UA, l’ancien prési<strong>de</strong>nt<br />
du Brésil, M. Luiz Inacio Lula da Sylva,<br />
est intervenu en qualité d’envoyé spécial<br />
<strong>de</strong> la prési<strong>de</strong>nte actuelle du Brésil Dilma<br />
Rousseff. Celui-ci s’est violemment attaqué<br />
aux puissances étrangères qu’il accuse<br />
<strong>de</strong> «compliquer et d’empirer» par<br />
leurs interventions, les conflits en Afrique,<br />
notamment en Libye. L’ingérence <strong>de</strong>s nouveaux<br />
«gendarmes du mon<strong>de</strong>» dans les<br />
affaires intérieures <strong>de</strong>s Etats africains a<br />
largement été critiquée par les dirigeants<br />
<strong>de</strong> l’UA lors <strong>de</strong>s discussions <strong>de</strong> ce 17 ème<br />
sommet. L’ancien Prési<strong>de</strong>nt brésilien a<br />
exhorté les chefs d’Etat africain <strong>de</strong> se battre<br />
pour obtenir une place au conseil <strong>de</strong><br />
sécurité <strong>de</strong>s nations-unies dirigé actuellement<br />
par cinq pays. «Comment cinq Etats<br />
peuvent-ils déci<strong>de</strong>r du sort <strong>de</strong> tous les pays<br />
du mon<strong>de</strong> ?» s`est-il interrogé. En prenant<br />
la parole en sa qualité du Prési<strong>de</strong>nt en exercice<br />
<strong>de</strong> l’Union africaine M. Obieng Nguema<br />
Mbasogo, a affirmé que l’Afrique n’est plus<br />
un continent <strong>de</strong>man<strong>de</strong>ur et l’Union africaine<br />
n’est pas non plus, l’appendice d’aucune<br />
organisation internationale. L’Afrique n’aspire<br />
pas à résoudre les problèmes <strong>de</strong> l’Europe,<br />
<strong>de</strong> l’Asie ni <strong>de</strong> l’Amérique mais <strong>de</strong><br />
résoudre ses propres problèmes. L’Afrique<br />
n`a jamais été un continent conquérant, colonisateur<br />
ou explorateur», a indiqué le Prési<strong>de</strong>nt<br />
Obieng.<br />
Alarmisme inquiétant<br />
<strong>La</strong> liberté <strong>de</strong> ton avec laquelle les dirigeants<br />
africains ont intervenu au sujet <strong>de</strong><br />
la Libye et <strong>de</strong> son <strong>de</strong> propre développement<br />
est l’expression d’un ras-le-bol <strong>de</strong> la<br />
politique d’ingérence que l’occi<strong>de</strong>nt a<br />
réussi à imposer en Afrique et <strong>de</strong>s violations<br />
répétées <strong>de</strong> la souveraineté <strong>de</strong>s Etats<br />
du continent. L’intervention <strong>de</strong>s puissances<br />
occi<strong>de</strong>ntales dans les affaires intérieures<br />
<strong>de</strong>s Etats africains a atteint un niveau inquiétant<br />
ces <strong>de</strong>rniers mois, au point où les<br />
peuples africains se <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt si l’Afrique<br />
n’est pas en train d’être recolonisée ?<br />
En tous cas la situation qui prévaut en Libye<br />
est une illustration parfaite <strong>de</strong> ces nouvelles<br />
velléités colonialistes et impérialistes.<br />
L’immense majorité <strong>de</strong> citoyens africains<br />
désapprouvent l’intervention militaire<br />
<strong>de</strong>s forces <strong>de</strong> l’OTAN en Libye et pensent<br />
que <strong>de</strong>rrière cette guerre, se cachent<br />
d’autres intentions inavouées. C’est ainsi<br />
qu’on entend les uns et les autres affirmer,<br />
à tort ou à raison, que Kadhafi constitue est<br />
un bon alibi pour les pays qui se sont engagés<br />
aux côtés <strong>de</strong>s rebelles et que c’est<br />
son pétrole qui constitue le vrai motif <strong>de</strong> la<br />
guerre. Pour certains encore, Kadhafi est<br />
victime <strong>de</strong> ses ambitions politiques pour<br />
l’Afrique qui, pour la plupart si elles avaient<br />
eu l’assentiment <strong>de</strong>s Etats africains, allaient<br />
permettre au continent africain <strong>de</strong> se<br />
libérer <strong>de</strong> la tutelle <strong>de</strong>s Etats impérialistes.<br />
Donc c’est <strong>de</strong> bonne guerre si aujourd’hui<br />
on voit <strong>de</strong>s Etats occi<strong>de</strong>ntaux se précipiter<br />
pour combattre aux côtés <strong>de</strong>s rebelles.<br />
C’est pour la première fois au mon<strong>de</strong> qu’on<br />
voit une organisation <strong>de</strong> la trame <strong>de</strong> l’ONU<br />
prendre fait et cause pour <strong>de</strong>s rebelles qui<br />
ont pris <strong>de</strong>s armes contre un Etat. Il faut<br />
alors craindre que cette organisation internationale<br />
en passe <strong>de</strong> perdre toute légitimité<br />
en Afrique, n’érige leur stratégie d’intervention<br />
en Libye consistant à armer les<br />
rebelles et combattre <strong>de</strong>s chefs d’Etat, en<br />
une nouvelle règle <strong>de</strong> règlement <strong>de</strong> conflit.<br />
A l’allure où vont les choses, surtout quand<br />
<strong>de</strong>s pays qui se sont toujours passés pour<br />
<strong>de</strong>s grands défenseurs <strong>de</strong>s droits <strong>de</strong><br />
l’Homme, commencent à larguer <strong>de</strong>s armes<br />
aux rebelles, <strong>de</strong>s pays comme le Niger<br />
et le Mali, où opèrent <strong>de</strong> bandits armés,<br />
doivent prendre <strong>de</strong>s dispositions utiles pour<br />
se mettre à l’abri d’un scénario à la libyenne.<br />
Le ras-le-bol du peuple libyen<br />
En attendant un dénouement heureux<br />
<strong>de</strong> cette situation qui a occasionné d’innombrables<br />
dégâts humains et matériels, l’immense<br />
majorité <strong>de</strong> chefs <strong>de</strong> tribus et les<br />
populations libyennes ont marqué la semaine<br />
<strong>de</strong>rnière leur solidarité au gui<strong>de</strong> libyen<br />
Mouammar Kadhafi à travers une<br />
géante manifestation pacifique. Le gui<strong>de</strong><br />
libyen a saisi cette occasion pour dénoncer<br />
les abus <strong>de</strong> l’OTAN et <strong>de</strong>s forces impérialistes<br />
qui combattent aux côtés <strong>de</strong>s insurgés<br />
libyens. A l’initiative <strong>de</strong> la Russie,<br />
une réunion du conseil Russie-OTAN a eu<br />
lieu lundi 4 juillet 2011 en vue <strong>de</strong> mettre un<br />
terme aux bombar<strong>de</strong>ments <strong>de</strong> l’Otan en<br />
Libye. Malheureusement, cette rencontre à<br />
laquelle a participé avec enthousiasme le<br />
prési<strong>de</strong>nt sud-africain, partisan, comme<br />
Moscou, d’une solution pacifique, n’a pas<br />
permis d’atteindre les résultats escomptés,<br />
notamment obtenir un cessez-le-feu en<br />
Libye. Moscou a dénoncé l’interprétation<br />
tronquée faite par l’OTAN <strong>de</strong> la résolution<br />
1973. En termes clairs, cette situation d’injustice<br />
dont est victime le peuple libyen,<br />
partage les cinq pays membres du conseil<br />
<strong>de</strong> sécurité. Les dirigeants africains ont tout<br />
à gagner en se battant aux côtés <strong>de</strong>s alliés<br />
loyaux comme la Russie, la Chine, le Venezuela,<br />
le Brésil…, pour dire non à l’arbitraire<br />
et à l’ingérence dans les affaires internes<br />
<strong>de</strong> leurs Etats respectifs.<br />
<strong>La</strong>mine Souleymane<br />
4 <strong>Roue</strong> <strong>de</strong> l’Histoire n° 567 du 08 Juillet 2011
INSPECTION<br />
AU MINISTÈRE DES FINANCES<br />
:<br />
Brèves ... Brèves ... Brèves<br />
L’Ordre <strong>de</strong>s avocats du Niger pleurniche<br />
Dans une déclaration rendue publique, le mercredi 6 juillet <strong>de</strong>rnier, l’Ordre<br />
<strong>de</strong>s avocats du Niger a fustigé le comportement du ministre <strong>de</strong>s Finances<br />
Ouhoumoudou Mahamadou. Les raisons <strong>de</strong> la réaction du Barreau <strong>de</strong><br />
Niamey : la décision du ministre <strong>de</strong>s Finances <strong>de</strong> retirer la villa octroyée au<br />
Barreau pour servir <strong>de</strong> siège provisoire. <strong>La</strong> villa en question a été offerte le<br />
3 novembre 2010 par les anciennes autorités. On ne sait pas si c’est la<br />
procédure <strong>de</strong> la récupération que les avocats dénoncent. Mais ce qui est<br />
sûr, la maison leur servant <strong>de</strong> siège a été reprise et remise à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> camp<br />
du Premier ministre Brigi Rafini. Depuis longtemps, paraît-il, il a été octroyé<br />
aux avocats un terrain qui, une fois mis en valeur, leur servira <strong>de</strong> siège. Le<br />
Barreau a déploré l’acte qui touche une ‘’institution aussi importante’’ que<br />
l’Ordre <strong>de</strong>s avocats. Avant tout, il faut dire que la maison appartient à l’Etat<br />
et que c’est par humanisme que les anciennes autorités l’ont rétrocédée<br />
au Barreau en attendant qu’ils construisent leur siège. Où est alors le problème,<br />
si les nouvelles autorités ont respecté la procédure du<br />
déguerpissement ? Si le Barreau est une institution importante, la fonction<br />
d’avocat est aussi une fonction avant tout lucrative. Pour dire ici que les<br />
avocats ont suffisamment <strong>de</strong>s sous pour se procurer un siège, ne serait-ce<br />
que mo<strong>de</strong>ste au lieu <strong>de</strong> pleurnicher pour un rien.<br />
Cambriolage aux «Ets Lumière du Sahel»<br />
Des cambrioleurs se sont introduits, dans la nuit du mardi 5 juillet <strong>de</strong>rnier,<br />
dans les établissements commerciaux «Lumière du Sahel», groupe<br />
commercial qui porte le nom d’un Nigérien vivant au Togo qui a investi au<br />
Niger <strong>de</strong>puis plus <strong>de</strong> trois ans. Des personnes inconnues ont réussi à percer<br />
l’entrée, après avoir tué le gardien <strong>de</strong> l’immeuble. Les malfrats ont également<br />
réussi à emporter le coffre-fort qui contenait plusieurs millions <strong>de</strong><br />
francs CFA. <strong>La</strong> situation, loin <strong>de</strong> laisser stupéfaits les habitants <strong>de</strong> la capitale,<br />
relance le débat sur la question <strong>de</strong> l’insécurité urbaine et périurbaine<br />
à la communauté urbaine <strong>de</strong> Niamey où <strong>de</strong>s cas d’assassinats, <strong>de</strong> cambriolages<br />
et d’enlèvements sont enregistrés.<br />
<strong>Roue</strong> <strong>de</strong> l’Histoire n° 567 du 08 Juillet 2011<br />
POLITIQUE<br />
Les dossiers <strong>de</strong> malversations s’accumulent<br />
Zakai au début et à la fin <strong>de</strong> la<br />
chaîne<br />
L’affaire <strong>de</strong> paiement <strong>de</strong> fausses factures<br />
d’un montant <strong>de</strong> plus d’un milliard<br />
cinq cent millions révélée par le Conseil<br />
<strong>de</strong>s ministres du 22 juin 2011 est loin <strong>de</strong><br />
dévoiler tous ses secrets. Le gouvernement,<br />
après avoir sommé les différents<br />
protagonistes <strong>de</strong> cette affaire <strong>de</strong> rembourser<br />
la somme indûment perçue, a promis<br />
<strong>de</strong> faire toute la lumière là-<strong>de</strong>ssus,<br />
<strong>de</strong> situer le niveau <strong>de</strong> responsabilité et<br />
d’engager <strong>de</strong>s poursuites judiciaires au<br />
besoin. Et <strong>de</strong>puis, plus rien ! L’on ignore<br />
pour l’instant si l’argent a été remboursé<br />
au Trésor national. Tout ce l’on sait, ce<br />
que le célèbre commerçant Zakou Djibo<br />
dit Zakaï qui est au début et à la fin <strong>de</strong><br />
cette affaire avait pris l’engagement <strong>de</strong><br />
rembourser l’argent. Initiateur et bénéficiaire<br />
du faux marché sous divers prêtenoms,<br />
Zakou Djibo, député national, membre<br />
influent du MODEN FA Lumana Africa,<br />
principal parti <strong>de</strong> la majorité au pouvoir<br />
s’accroche à nouveau au Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> son<br />
parti, par ailleurs prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l’Assemblée<br />
nationale pour le sauver <strong>de</strong> cette affaire<br />
qui n’est que la première pour l’instant<br />
révélée. L’homme connu aux premières<br />
heures du pouvoir <strong>de</strong> la 5 ème République<br />
sous le nom <strong>de</strong> ‘’tapissier brocanteur’’<br />
ou ‘’l’homme aux multiples prêtenoms’’<br />
a la mauvaise réputation <strong>de</strong> bénéficier<br />
<strong>de</strong> marchés <strong>de</strong> gré à gré irrégulier<br />
qui ont été à un certain moment les choux<br />
gras <strong>de</strong> la presse.<br />
Le <strong>de</strong>uxième protagoniste <strong>de</strong> cette affaire<br />
est l’ancien Directeur <strong>de</strong> cabinet adjoint<br />
du Prési<strong>de</strong>nt du CSRD durant la transition,<br />
Hassane Alkaly, autre acteur principal<br />
<strong>de</strong> ce dossier qui accumule au jour<br />
le jour <strong>de</strong>s sulfureuses affaire. Il a su habilement<br />
manœuvrer dans ce dossier pour<br />
rendre le Prési<strong>de</strong>nt du CSRD ampliataire<br />
<strong>de</strong> sa lettre en date du 12 mars 2011<br />
adressée au ministre <strong>de</strong> l’Economie et<br />
<strong>de</strong>s Finances Mamane Mallam Annou<br />
pour le paiement <strong>de</strong>s factures <strong>de</strong>s marchés<br />
exécutés en 2008 alors que déjà<br />
au conseil <strong>de</strong>s ministres du 1 er mars<br />
2011, le Général Djibo Salou a ordonné<br />
l’arrêt <strong>de</strong>s dépenses à l’exception <strong>de</strong> celles<br />
qui relèvent <strong>de</strong> l’urgence. Malgré tout,<br />
Hassane Alkaly et le Ministre <strong>de</strong> l’économie<br />
et <strong>de</strong>s Finances qui refusait souvent<br />
d’accé<strong>de</strong>r à la requête <strong>de</strong> certains <strong>de</strong> ses<br />
pairs au motif d’irrégularité ou <strong>de</strong> pièces<br />
manquantes, n’a trouvé curieusement rien<br />
à dire par rapport au paiement <strong>de</strong> ces factures<br />
<strong>de</strong> 2008 jugées irrégulières par son<br />
prédécesseur. Pour l’instant ni l’ordonnateur<br />
délégué Hassane Alkaly qui s’est<br />
donné le luxe <strong>de</strong> voyager à l’extérieur ni<br />
le ministre Mamane Malam Annou un<br />
autre ordonnateur ne sont inquiétés. Les<br />
sanctions administratives ont frappé seulement<br />
le Directeur Général du Budget,<br />
Amadou Ganda Hamidou un <strong>de</strong>s maillons<br />
<strong>de</strong> la chaîne, le payeur Général Moumouni<br />
Mounkaïla et le contrôleur financier<br />
Bassirou Adamou censé être le verrou<br />
dans cette affaire. Il est fort à craindre<br />
que l’affaire ne prenne une tournure politique<br />
et ne s’arrête là au moment où<br />
d’autres affaires sont en train d’être révélées<br />
par la presse et dans lesquelles, le<br />
nom du Dircaba Hassane Alkaly revient<br />
régulièrement et celui <strong>de</strong> Zakou Djibo.<br />
Un nouveau scandale financier <strong>de</strong><br />
3,5 milliards <strong>de</strong> FCFA<br />
L’on parle encore d’un autre scandale<br />
financier découvert par l’inspection<br />
diligentée au Ministère <strong>de</strong> l’économie et<br />
<strong>de</strong>s finances. Celui-ci porte sur un pactole<br />
<strong>de</strong> 3,5 milliards <strong>de</strong> FCFA soutirés<br />
dans <strong>de</strong>s conditions suspectes au niveau<br />
<strong>de</strong> la Direction Générale <strong>de</strong> Financements<br />
(DGF). Cette direction stratégique,<br />
faut-il le rappeler, est chargé <strong>de</strong> la gestion<br />
<strong>de</strong>s projets <strong>de</strong> coopération au niveau<br />
du ministère <strong>de</strong> l’économie et <strong>de</strong>s finances.<br />
Les malversations relevées par l’inspection<br />
sur la pério<strong>de</strong> allant <strong>de</strong> 2006 à<br />
2011 sont ahurissantes et interpellent les<br />
autorités <strong>de</strong> la 7 ème République qui doivent<br />
retrousser les manches pour affronter<br />
les prédateurs <strong>de</strong>s finances publiques.<br />
Surtout quand il s’agit <strong>de</strong> l’ai<strong>de</strong> ou <strong>de</strong> don<br />
d’un pays ami en faveur du secteur rural,<br />
notamment l’agriculture. Les malversations,<br />
indique-t-on à <strong>de</strong>s tonnages d’engrais,<br />
à <strong>de</strong>s moto pompes issus <strong>de</strong> l’ai<strong>de</strong><br />
du Japon au Niger. Déjà on se rappelle, il<br />
y a eu le fameux riz japonais sous la 5 ème<br />
République donné à crédit à tour <strong>de</strong> bras<br />
à <strong>de</strong>s militants <strong>de</strong>s partis au pouvoir. Et<br />
voilà que cette fois-ci encore, l’inspection<br />
met à nu <strong>de</strong>s pratiques néfastes au développement<br />
socioéconomique <strong>de</strong> notre<br />
pays.<br />
L’affaire touche encore le cœur du ministère<br />
<strong>de</strong> l’économie et <strong>de</strong>s finances où<br />
durant <strong>de</strong>s années se sont installées <strong>de</strong>s<br />
fâcheuses habitu<strong>de</strong>s qui servent beaucoup<br />
plus <strong>de</strong>s individus que l’Etat. Dans<br />
ce dossier <strong>de</strong> la DGF encore, le nom Du<br />
Dircaba Hassane Alkaly est cité au cours<br />
<strong>de</strong> l’année 2011 ainsi que d’autres responsables<br />
administratifs.<br />
En attendant que les choses soient<br />
définitivement élucidées, le débat sur la<br />
responsabilité <strong>de</strong>s ordonnateurs doit être<br />
relancé pour trouver beaucoup plus <strong>de</strong>s<br />
mécanismes préventifs pour stopper cette<br />
saignée <strong>de</strong>s finances publiques. L’Histoire<br />
récente <strong>de</strong> notre pays a montré les<br />
ATELIER<br />
ONIMED<br />
:<br />
Les journalistes <strong>de</strong> Maradi et Zin<strong>de</strong>r<br />
outillés sur leur rôle en pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> conflit<br />
L’Observatoire nigérien indépendant <strong>de</strong>s media pour l’éthique et la<br />
déontologie (Onimed) continue <strong>de</strong> former les journalistes pour qu’ils<br />
exercent au mieux leur rôle en pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> conflit.<br />
Après Aga<strong>de</strong>z et Niamey, c’est au<br />
tour <strong>de</strong> Maradi d’abriter, le jeudi 30 juin<br />
et vendredi 1 er juillet 2011, un atelier <strong>de</strong><br />
popularisation du gui<strong>de</strong> <strong>de</strong>s media en<br />
pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> conflit à l’usage <strong>de</strong>s journalistes<br />
nigériens, édité avec l’appui du<br />
Programme Paix à travers le Développement<br />
(PDEV) et l’agence américaine<br />
<strong>de</strong> développement (USAID). Comme<br />
lors <strong>de</strong>s précé<strong>de</strong>nts ateliers, celui <strong>de</strong><br />
Maradi a suscité un grand intérêt chez<br />
les bénéficiaires, issus <strong>de</strong>s media publics<br />
et privés, tous venus <strong>de</strong> Maradi et<br />
Zin<strong>de</strong>r.<br />
Ces <strong>de</strong>rniers ont d’abord été entretenus<br />
<strong>de</strong> long en large par le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong><br />
l’Onimed M. Illa Kané sur le contenu <strong>de</strong> ce<br />
gui<strong>de</strong> <strong>de</strong>s media, qui retrace <strong>de</strong> manière<br />
succinte le comportement que doit observer<br />
tout journaliste en face d’une situation<br />
<strong>de</strong> conflit. Des échanges ont également eu<br />
lieu sur les différentes formes <strong>de</strong> conflit et<br />
leurs sources. Ces échanges ont été une<br />
occasion <strong>de</strong> plus pour les participants pour<br />
partager leurs expériences en matière <strong>de</strong><br />
couverture <strong>de</strong>s scènes <strong>de</strong> conflit. Ils ont en<br />
outre fait cas <strong>de</strong>s difficultés qu’ils rencontrent<br />
à l’occasion <strong>de</strong>s couvertures médiatiques<br />
<strong>de</strong>s situations <strong>de</strong> conflit qui pour la<br />
plupart font encourir aux journalistes <strong>de</strong>s<br />
sérieuses ennuis sur le terrain <strong>de</strong> reportage.<br />
Les situations <strong>de</strong> conflit les plus fréquentes<br />
au Niger portent sur la mésentente<br />
entre agriculteurs et éleveurs. Des affrontements<br />
issus <strong>de</strong> ces types <strong>de</strong> conflit ont<br />
fait ces <strong>de</strong>rnières années <strong>de</strong> nombreuses<br />
victimes dans un camp comme dans<br />
l’autre. Les participants ont été conviés par<br />
le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l’Onimed d’appréhen<strong>de</strong>r à<br />
l’avenir n’importe quelle situation <strong>de</strong> conflit<br />
avec beaucoup <strong>de</strong> précaution pour éviter<br />
au maximum qu’elle ne s’embrase. Il a<br />
dans le même temps attiré l’attention <strong>de</strong>s<br />
participants à toujours favoriser la culture<br />
<strong>de</strong> la quiétu<strong>de</strong> sociale et la paix dans leurs<br />
émissions <strong>de</strong> sensibilisation et <strong>de</strong> mettre<br />
en avant le souci <strong>de</strong> vérification et <strong>de</strong> l’équi-<br />
limites <strong>de</strong>s recouvrements <strong>de</strong> l’agent <strong>de</strong><br />
l’Etat détournés. Des considérations politiques<br />
et sociales s’interfèrent pour handicaper<br />
la véritable lutte contre la prédation<br />
<strong>de</strong>s ressources publiques. Rien que<br />
les inspections d’Etat diligentées au<br />
cours <strong>de</strong> la transition ont permis <strong>de</strong> déceler<br />
<strong>de</strong>s malversations <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 100<br />
milliards <strong>de</strong> FCFA pour se retrouver difficilement<br />
avec un recouvrement <strong>de</strong> 6 milliards<br />
<strong>de</strong> FCFA et zéro prisonnier au finish.<br />
Les inspections d’après transition<br />
ont déjà atteint un volume <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong><br />
28 milliards <strong>de</strong> FCFA et elles se poursuivent<br />
davantage découvrant <strong>de</strong> nouvelles<br />
mœurs qui se sont installées dans la<br />
gestion <strong>de</strong>s ressources publiques. Mettre<br />
en jeu la responsabilité <strong>de</strong>s ordonnateurs<br />
délégués que sont essentiellement<br />
les ministres comme aux Etats-Unis en<br />
les assermentant avant leur prise <strong>de</strong> fonction,<br />
faire autant pour les comptables<br />
publics, les contrôleurs financiers au<br />
même titre que les inspecteurs d’Etat et<br />
les inspecteurs <strong>de</strong> finances peuvent être<br />
<strong>de</strong>s pistes <strong>de</strong> réflexions pour le pouvoir<br />
en place à qui s’imposent <strong>de</strong>s mécanismes<br />
rigoureux <strong>de</strong> protection <strong>de</strong>s finances<br />
publiques.<br />
<strong>La</strong>oual Sallaou Ismaël<br />
libre dans le traitement <strong>de</strong> l’information.<br />
Notons que la fin <strong>de</strong> cet atelier a été<br />
sanctionnée par la remise officielle <strong>de</strong>s<br />
exemplaires <strong>de</strong> gui<strong>de</strong> <strong>de</strong>s medias en pério<strong>de</strong><br />
<strong>de</strong> conflit. Les participants ont mis à<br />
profit cet atelier pour formuler un certain<br />
nombre <strong>de</strong> recommandations à l’endroit du<br />
PDEV et <strong>de</strong> l’ONIMED. Les recommandations<br />
les plus saillantes portent sur l’intensification<br />
<strong>de</strong>s formations <strong>de</strong>s journalistes<br />
sur <strong>de</strong>s questions liées au conflit et sur<br />
l’appui aux activités <strong>de</strong> sensibilisation <strong>de</strong>s<br />
radios communautaires. Ils ont également<br />
invité l’Onimed et ses partenaires à poser<br />
<strong>de</strong>s pistes <strong>de</strong> réflexion en vue d’aplanir les<br />
difficultés que rencontrent les journalistes<br />
à l’occasion <strong>de</strong> couvertures <strong>de</strong>s événements<br />
portant sur <strong>de</strong>s situations <strong>de</strong> conflit.<br />
<strong>La</strong> tenue <strong>de</strong> cet atelier <strong>de</strong> l’Onimed a<br />
coïncidé avec une visite <strong>de</strong>s émissaires du<br />
RSF (Reporter Sans Frontière) à Niamey<br />
qui ont vivement apprécié et encouragé les<br />
activités <strong>de</strong> l’Onimed dont la principale<br />
porte sur l’autorégulation. Rappelons que<br />
l’Onimed est un tribunal <strong>de</strong> pairs qui a pour<br />
vocation d’interpeller les journalistes sur<br />
le non respect <strong>de</strong>s règles d’éthique et <strong>de</strong><br />
déontologie. Il reçoit en outre <strong>de</strong>s plaintes<br />
<strong>de</strong>s personnes qui s’estiment être diffamées<br />
ou jeter à la vindicte populaire par<br />
<strong>de</strong>s journalistes.<br />
<strong>La</strong>mine Souleymane<br />
5
NATION<br />
CAMP<br />
AMPAGNE<br />
DE PROMOTION<br />
DE LA BANCARISATION<br />
DANS<br />
L’ESP<br />
ESPACE<br />
UEMOA A :<br />
<strong>La</strong> BCEAO- Niger ambitionne d’atteindre 20% <strong>de</strong> taux <strong>de</strong> bancarisation à l’horizon 2012<br />
<strong>La</strong>ncée <strong>de</strong>puis le 23 septembre 2010, la campagne <strong>de</strong> communication sur la promotion<br />
<strong>de</strong> la bancarisation et <strong>de</strong> l’utilisation <strong>de</strong>s moyens <strong>de</strong> paiement scripturaux dans<br />
l’UEMOA se poursuit activement au niveau <strong>de</strong> tous les huit pays <strong>de</strong> l’espace UEMOA.<br />
C’est dans ce cadre que la BCEAO Niger a organisé, le jeudi 30 juin 2011 un déjeuner<br />
<strong>de</strong> presse dans la salle Margou <strong>de</strong> l’Hôtel Gawèye <strong>de</strong> Niamey. En effet, notre pays fait<br />
partie <strong>de</strong>s Etats <strong>de</strong> l’UEMOA dont le taux <strong>de</strong> bancarisation est le plus faible. Moins d’un<br />
pour cent <strong>de</strong> la population nigérienne utilisent les services bancaires dans leurs<br />
transactions.<br />
C’est donc pour augmenter ce taux <strong>de</strong><br />
bancarisation que les responsables <strong>de</strong> la<br />
BCEAO ont organisé cette rencontre qui a<br />
regroupé les directeurs généraux <strong>de</strong>s banques<br />
nigériennes connectés au réseau<br />
unique, les directeurs <strong>de</strong>s institutions financières<br />
<strong>de</strong> l’Etat, <strong>de</strong>s étudiants <strong>de</strong> l’Institut<br />
Africain <strong>de</strong> Technologique et <strong>de</strong>s journalistes.<br />
Dans son discours d’ouverture, le Directeur<br />
Général <strong>de</strong> l’Agence Centrale <strong>de</strong> la<br />
BCEAO, M. Saka Maman Salah a situé les<br />
objectifs visés à travers la rencontre. En<br />
substance, dira-t-il, il s’agira <strong>de</strong> développer<br />
l’utilisation et l’acceptation massive <strong>de</strong><br />
la monnaie scripturale par tous les agents<br />
économiques, réduire l’utilisation <strong>de</strong> la<br />
monnaie fiduciaire, à savoir les billets <strong>de</strong><br />
banque afin <strong>de</strong> les protéger <strong>de</strong>s vols, intempéries<br />
et divers inci<strong>de</strong>nts pouvant affecter<br />
l’épargne ou les recettes. Il s’agit<br />
surtout <strong>de</strong> sensibiliser l’ensemble <strong>de</strong>s banques<br />
et institutions financières sur la promotion<br />
<strong>de</strong> l’accès <strong>de</strong>s populations aux services<br />
bancaires et notamment aux services<br />
<strong>de</strong> paiement en rendant les tarifs plus<br />
accessibles et enfin promouvoir la Centrale<br />
<strong>de</strong>s Inci<strong>de</strong>nts <strong>de</strong> Paiement (CIP) qui constitue<br />
un outil <strong>de</strong> sécurisation <strong>de</strong>s instruments<br />
<strong>de</strong> paiement visant à restaurer la<br />
confiance du public à l’égard <strong>de</strong>s chèques<br />
et autres instruments <strong>de</strong> paiement. En définitive,<br />
a dit le Directeur Général <strong>de</strong><br />
l’Agence Centrale, c’est <strong>de</strong> donner aux participants,<br />
«l’information nécessaire pour<br />
une meilleure connaissance <strong>de</strong> ces nou-<br />
veaux produits qui sont déjà proposés par<br />
les banques». Au cours <strong>de</strong> cette rencontre,<br />
<strong>de</strong>ux communications ont été présentées<br />
dont l’une sur la monétique exposée par M.<br />
Godonou Gustave, représentant GIM-<br />
UEMOA et l’autre sur la campagne <strong>de</strong> communication<br />
sur la promotion <strong>de</strong> la<br />
bancarisation et <strong>de</strong> l’utilisation <strong>de</strong>s moyens<br />
<strong>de</strong> paiement scripturaux, présentée par<br />
Mme Djibrilla Halima Ali, responsable au<br />
niveau <strong>de</strong> l’agence principale <strong>de</strong> la BCEAO<br />
au Niger. En effet, au Niger, il a été constaté,<br />
à travers <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s que le taux <strong>de</strong><br />
bancarisation en 2009 reste <strong>de</strong> 0,82% pendant<br />
que la France, à la même pério<strong>de</strong> voit<br />
son taux s’élever à 99%, le Maroc 40% et la<br />
Tunisie 60%. Cette situation <strong>de</strong> faiblesse<br />
<strong>de</strong> la bancarisation s’explique par la faible<br />
implantation même <strong>de</strong>s structures bancaires<br />
sur toute l’étendue du territoire nigérien,<br />
les coûts <strong>de</strong>s prestations bancaires,<br />
les taux d’intérêt, etc, a indiqué la conférencière.<br />
Ainsi, à travers sa Communication,<br />
Mme Djibrilla a fait ressortir un taux pas<br />
très reluisant <strong>de</strong> la situation <strong>de</strong> la couverture<br />
en territoire <strong>de</strong>s institutions bancaires<br />
avec seulement un (1) guichet pour 185 987<br />
Nigériens en 2009 alors qu’on en compte<br />
un pour 12.000 marocains ou pour 9500<br />
tunisiens. Cette situation appelle <strong>de</strong>s efforts<br />
énormes pour pouvoir inverser la tendance<br />
et amener les pays <strong>de</strong> l’UEMOA à<br />
prendre <strong>de</strong>s mesures conséquentes en<br />
vue <strong>de</strong> relever le niveau <strong>de</strong> bancarisation,<br />
soulignera-t-elle. Qu’est ce qui explique ce<br />
UN COORDONNATEUR PROGRAMME ANIYA 3<br />
« Actions concertées <strong>de</strong> coopération décentralisée » Collectivités Françaises et Nigériennes<br />
Contexte<br />
Dans le cadre du programme ANIYA 3, le Rail est retenu pour assurer la maîtrise d’œuvre déléguée<br />
du programme, jusqu’à la mise en place <strong>de</strong>s organes décisionnels <strong>de</strong> l’association RECOTED/<br />
ANIYA, en apportant un appui technique et méthodologique à l’équipe opérationnelle dans la mise en<br />
oeuvre <strong>de</strong>s actions et en assurant un suivi administratif et financier du dispositif.<br />
Les actions retenues dans le cadre <strong>de</strong> la programmation annuelle validée par les maîtres d’ouvrage<br />
sont exécutées directement par l’équipe opérationnelle du programme ANIYA 3 au Niger.<br />
Zone d’intervention<br />
§Territoires <strong>de</strong>s collectivités nigériennes partenaires du dispositif ANIYA 3<br />
TACHES ET RESPONSABILITES<br />
Sous la supervision directe du Chargé d’Appui aux Opérations et la responsabilité hiérarchique du<br />
Secrétaire Permanent, le coordonnateur du dispositif ANIYA 3 sera en charge <strong>de</strong> :<br />
-Animer, coordonner et mettre en oeuvre le programme d’actions communiqué par Cités Unies<br />
France, qui aura été validé par les comités <strong>de</strong> pilotages nigérien et français et/ou par les collectivités<br />
françaises participant au programme au sein du groupe-pays Niger ;<br />
-Organiser les réunions et entretiens nécessaires à la bonne tenue du projet ;<br />
-Coordonner les activités du poste du facilitateur logisticien d’ANIYA 3 ;<br />
-Co-élaborer avec Cités Unies France et mettre en œuvre <strong>de</strong>s outils <strong>de</strong> communication (site internet,<br />
plaquette...) ;<br />
-Appuyer la mise en place <strong>de</strong> l’association RECOTED (sous l’autorité - la direction - du prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong><br />
RECOTED) ;<br />
-Proposer et organiser la mise en œuvre d’action dans le cadre <strong>de</strong>s objectifs ANIYA ;<br />
-Accompagner la mise en œuvre logistique <strong>de</strong>s opérations ;<br />
-Gérer le centre ressources ANIYA ;<br />
-Faciliter l’organisation <strong>de</strong>s missions <strong>de</strong>s collectivités françaises et <strong>de</strong>s élus nigériens ;<br />
-Utiliser les outils <strong>de</strong> gestion existants du dispositif, établir après chaque action, avec l’appui<br />
d’un(e) comptable, un bilan financier complet avec les pièces justificatives afférentes (reporting<br />
financier) – et le transmettre à Cités Unies France ;<br />
-Informer <strong>de</strong> son travail régulièrement Cités Unies France ;<br />
-Communiquer toutes informations relatives aux coopérations décentralisées et d’une manière<br />
générale, toute information dont il a connaissance sur la coopération décentralisée ;<br />
-Représenter administrativement et techniquement ANIYA auprès <strong>de</strong>s autorités nigériennes et <strong>de</strong>s<br />
PTF ;<br />
-Participer au cadre <strong>de</strong> concertation décentralisation <strong>de</strong>s partenaires techniques et financiers, en<br />
représentation <strong>de</strong>s partenariats <strong>de</strong> coopérations décentralisée franco-nigériens ;<br />
-Entretenir <strong>de</strong>s relations fonctionnelles régulières avec Cités Unies France, maître d’ouvrage délégué<br />
du programme ;<br />
-Assurer toute autre tache <strong>de</strong>mandée par Cités Unies France dans le cadre d’ANIYA.<br />
Un cahier <strong>de</strong>s charges précisera en détail les tâches et responsabilités et les relations administratives<br />
et hiérarchiques du coordonnateur.<br />
PROFIL<br />
1.Formation et expérience requises pour le poste<br />
Le coordonnateur recherché <strong>de</strong>vra avoir une formation supérieure <strong>de</strong> niveau Bac +5 ou équivalent<br />
avec une composante « sciences sociales, développement local ou/et territorial ; socio-economiste ;<br />
ingénierie <strong>de</strong>s projets <strong>de</strong> développement etc.. ».<br />
Une expérience d’au moins 5 ans est <strong>de</strong>mandée dans la gestion <strong>de</strong> projets/programme développement.<br />
Les situations suivantes seront particulièrement valorisées :<br />
-une fonction d’animation et <strong>de</strong> gestion, au sein d’organismes ou <strong>de</strong> projets/programmes bi ou<br />
multilatéraux au Niger ou à l’étranger ;<br />
AVIS DE RECRUTEMENT<br />
L’ONG RAIL recherche :<br />
ONG- RÉSEAU D’APPUI AUX INITIATIVES LOCALES (RAIL)<br />
SECRÉTARIAT PERMANENT<br />
manque d’intérêt pour le public pour les<br />
moyens <strong>de</strong> paiement scripturaux ? L’analphabétisme<br />
aidant, nos commerçants ont<br />
aujourd’hui trop tendance à donner une<br />
place prépondérante à l’ancienne métho<strong>de</strong><br />
<strong>de</strong> transaction, à savoir l’utilisation <strong>de</strong> la<br />
monnaie fiduciaire. Il faut donc réduire l’utilisation<br />
<strong>de</strong>s paiements en espèces en<br />
mettant à la disposition <strong>de</strong>s agents économiques<br />
<strong>de</strong>s instruments <strong>de</strong> paiement diversifiés<br />
et mo<strong>de</strong>rnes, recomman<strong>de</strong>ra-telle.<br />
<strong>La</strong> présente campagne qui est entrain<br />
<strong>de</strong> se dérouler dans ces pays repose sur<br />
trois systèmes dont les transferts<br />
interbancaires <strong>de</strong> gros montants dénommés<br />
«STAR-UEMOA», Système Automatisé<br />
<strong>de</strong> Compensation Interbancaire (SICA-<br />
UEMOA) et enfin le système <strong>de</strong> paiement<br />
par cartes bancaires sous-régionales, souligne<br />
la communication. Toutes ces trois<br />
procédures ont été étudiées et présentent<br />
<strong>de</strong>s avantages certains pour les clients <strong>de</strong>s<br />
banques. Parmi ces avantages, il faut noter<br />
la rapidité dans l’exécution d’un virement<br />
bancaire, la sécurisation <strong>de</strong>s biens et une<br />
réduction <strong>de</strong>s coûts <strong>de</strong> la transaction. En<br />
ce qui concerne la sécurisation, la BCEAO<br />
a mis <strong>de</strong>s gar<strong>de</strong>-fous. Ainsi, sur le plan juridique,<br />
plusieurs textes et règlements ont<br />
été mis en place pour protéger les clients<br />
contre toute opération bancaire pouvant leur<br />
causer <strong>de</strong>s dommages. Plusieurs sanctions<br />
pour le renforcement et l’harmonisation<br />
<strong>de</strong>s sanctions pénales et pécuniaires<br />
en cas d’infraction en matière <strong>de</strong> chèque<br />
ou <strong>de</strong> carte bancaire ont été prévues.<br />
L’émission <strong>de</strong> chèque sans provision est<br />
sanctionnée <strong>de</strong> 3 ans <strong>de</strong> prison plus 2 millions<br />
d’amen<strong>de</strong>. Aussi, l’émetteur d’un chèque<br />
en violation d’une l’interdiction bancaire<br />
ou judiciaire se voit infliger une peine<br />
<strong>de</strong> 3 ans <strong>de</strong> prison plus 2 millions<br />
d’amen<strong>de</strong>, indique la communication. Pour<br />
ce qui est <strong>de</strong> la contrefaçon et la falsification<br />
<strong>de</strong> chèque et <strong>de</strong> carte, poursuivra-t-elle,<br />
c’est 5 ans <strong>de</strong> prison plus 5 millions<br />
d’amen<strong>de</strong>. L’utilisation frauduleuse d’une<br />
carte d’autrui est sanctionnée <strong>de</strong> 5 ans <strong>de</strong><br />
prison plus 10 millions d’amen<strong>de</strong>. Autant<br />
dire que ces dispositions sont <strong>de</strong> nature à<br />
encourager les commerçants à avoir confiance<br />
aux institutions bancaires.<br />
Aujourd’hui, nul ne conteste que le stockage<br />
<strong>de</strong>s billets à la maison les expose à<br />
plusieurs intempéries dont le vol et l’incendie.<br />
C’est fort <strong>de</strong> tout cet arsenal juridique<br />
que la BCEAO expérimente <strong>de</strong>puis longtemps,<br />
la carte bancaire GIM-UEMOA. Cette<br />
carte et bien d’autres moyens <strong>de</strong> paiement<br />
scripturaux ont fait l’objet <strong>de</strong> la secon<strong>de</strong><br />
communication sur la monétique développée<br />
par M. Godonou Gustave, représentant<br />
<strong>de</strong> GIM-UEMOA au Niger. Ainsi, il a fait ressortir<br />
toute l’importance que présente la<br />
carte bancaire GIM dans la rapidité et la<br />
simplicité d’utilisation qu’elle offre aux opérateurs<br />
économiques et aux fonctionnaires.<br />
Plus besoin <strong>de</strong> porter par <strong>de</strong>vers soi <strong>de</strong>s<br />
espèces, les Terminaux <strong>de</strong> Paiements Electroniques<br />
(TPE) sont installés au niveau <strong>de</strong><br />
plusieurs centres commerciaux pour toutes<br />
les opérations d’achats. Avec la carte<br />
GIM-UEMOA, votre argent reste dans une<br />
totale sécurisation et à l’abri <strong>de</strong> vol et <strong>de</strong>s<br />
intempéries, rapportera le conférencier.<br />
Pour réussir la présente campagne, la<br />
BCEAO compte sur le partenariat avec opérateurs<br />
économiques, <strong>de</strong> la société civile,<br />
<strong>de</strong>s étudiants pour promouvoir <strong>de</strong> façon<br />
permanente, la bancarisation et l’utilisation<br />
<strong>de</strong>s moyens <strong>de</strong> paiement scripturaux dans<br />
le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s affaires. Mais aussi <strong>de</strong> faire<br />
comprendre aux populations l’importance<br />
<strong>de</strong>s systèmes <strong>de</strong> paiement dans la mo<strong>de</strong>rnisation<br />
et la sécurisation <strong>de</strong> l’environnement<br />
<strong>de</strong>s affaires.<br />
Ibrahim Amadou<br />
-une implication dans <strong>de</strong>s projets d’appui au développement local ou territorial ;<br />
-une implication dans <strong>de</strong>s projets d’appui à la décentralisation ou d’appui à la maîtrise d’ouvrage <strong>de</strong><br />
collectivités locales ;<br />
-une implication dans <strong>de</strong>s projets <strong>de</strong> coopération décentralisée ;<br />
2. Autonomie et responsabilité<br />
Il est <strong>de</strong>mandé au coordonnateur :<br />
- une très forte autonomie dans la gestion <strong>de</strong> l’activité quotidienne et dans l’organisation du<br />
travail.<br />
- d’être force <strong>de</strong> proposition auprès <strong>de</strong>s partenaires <strong>de</strong> ANIYA 3, prendre <strong>de</strong>s initiative ;s<br />
-d’être le garant <strong>de</strong> l’opérationnalisation <strong>de</strong>s décisions stratégiques prises lors <strong>de</strong>s comités <strong>de</strong><br />
pilotages ou <strong>de</strong>s missions d’appui et <strong>de</strong> supervision<br />
-d’assurer la cohérence méthodologique du programme (articulation décision politiques <strong>de</strong>s comités<br />
<strong>de</strong> pilotage et les résultats attendus<br />
3.Conditions d’exercice<br />
Le poste est basé à Niamey avec <strong>de</strong>s missions régulières au niveau <strong>de</strong>s collectivités nigériennes<br />
partenaires. Les exigences du poste concernent :<br />
-<strong>de</strong>s horaires irréguliers avec une amplitu<strong>de</strong> variable en fonction <strong>de</strong>s obligations <strong>de</strong> services<br />
-une gran<strong>de</strong> disponibilité avec <strong>de</strong>s pics d’activités importants (temps <strong>de</strong> travail annualisé)<br />
-<strong>de</strong>s déplacements réguliers et fréquents sur les territoires <strong>de</strong>s collectivités partenaires<br />
4.Compétences et qualités requises pour l’emploi<br />
-Avoir une bonne capacité d’analyse, <strong>de</strong> synthèse et <strong>de</strong> rédaction ;<br />
-Connaitre le fonctionnement <strong>de</strong>s collectivités au Niger<br />
-Connaitre la législation <strong>de</strong> la décentralisation au Niger<br />
-Avoir <strong>de</strong>s connaissances sur la coopération décentralisée<br />
-Fortes capacités relationnelles et rédactionnelles.<br />
-Avoir une bonne maîtrise <strong>de</strong> la méthodologie <strong>de</strong> projet <strong>de</strong> développement local<br />
-Avoir une bonne maîtrise <strong>de</strong>s approches d’appui-conseil et d’appui à la maîtrise d’ouvrage<br />
-Avoir une bonne maîtrise <strong>de</strong>s outils informatiques <strong>de</strong> base (Internet, Word, Excel...)<br />
-Avoir une bonne capacité d’organisation dans son travail ;<br />
-Gran<strong>de</strong> qualité <strong>de</strong> communication et <strong>de</strong> plaidoyer auprès <strong>de</strong>s élus ;<br />
-Sens du contact, capacité <strong>de</strong> négociation et <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong>s conflits ;<br />
-Forte motivation pour prendre <strong>de</strong>s initiatives ;<br />
-Capacité à travailler en équipe ;<br />
-Avoir une bonne maîtrise <strong>de</strong>s métho<strong>de</strong>s et outils <strong>de</strong> suivi et d’évaluation<br />
-Détention du permis <strong>de</strong> conduire B exigée.<br />
PRISE DE FONCTION<br />
Date souhaitée : 01 Juillet 2011<br />
Poste basé à Niamey<br />
Contrat à durée déterminé (12 mois renouvelable) avec une pério<strong>de</strong> d’essai <strong>de</strong> trois mois pour la 1 ère<br />
année<br />
ACTE DE CANDIDATURE<br />
Le dossier <strong>de</strong> candidature doit être déposé sous pli fermé et comprendra les pièces suivantes :<br />
-Une lettre <strong>de</strong> motivation<br />
-Un curriculum vitae<br />
-Un certificat <strong>de</strong> nationalité<br />
-Une carte <strong>de</strong> l’ANPE<br />
-Un casier judiciaire<br />
Le dossier doit être déposé au bureau <strong>de</strong> l’ONG RAIL (dans l’enceinte <strong>de</strong> l’AFVP) et le CV en version<br />
électronique à l’adresse suivante : m.adamou.sp@railniger.net<br />
Avenue Maurice DELENS<br />
BP : 11468 NIAMEY<br />
Au plus tard le 15 juillet 2011<br />
6 <strong>Roue</strong> <strong>de</strong> l’Histoire n° 567 du 08 Juillet 2011
MESSAGE<br />
République du Niger<br />
Cabinet du Premier Ministre<br />
Cellule <strong>de</strong> Coordination du Système d’Alerte Précoce<br />
Communiqué du Comité ad’hoc Chargé <strong>de</strong> la Coordination et du Suivi <strong>de</strong><br />
la Situation <strong>de</strong>s Nigériens Rapatriés <strong>de</strong> Côte d’ivoire et <strong>de</strong> Libye<br />
Les personnes rapatriées <strong>de</strong> la Libye arrivées à Niamey par avion via la Tunisie entre le 11 avril et le 18 mai 2011 inclus dont les noms suivent,<br />
sont priées <strong>de</strong> se présenter à la Cellule <strong>de</strong> Coordination du Système d’Alerte Précoce (Cabinet du Premier Ministre) en vue du retrait<br />
<strong>de</strong> leurs bagages.<br />
Les intéressés doivent se munir d’une pièce d’i<strong>de</strong>ntité, <strong>de</strong> leurs laissez-passer, <strong>de</strong>s talons <strong>de</strong>s bagages et/ou <strong>de</strong> toute autre pièce pouvant<br />
attester que le bagage leur appartient. Il s’agit <strong>de</strong> :<br />
N° d’ordre Nom et Prénom<br />
N° d’ordre Nom et Prénom N° d’ordre Nom et Prénom N° d’ordre Nom et Prénom<br />
1 ABARA DJAMILA<br />
2 ABDALAH ALHAD<br />
3 ABDALLAH<br />
4 ABDALLAH ATTA<br />
5 ABDALLAH HAMADE<br />
6 ABDALLAH IDRISSA<br />
7 ABDALLAH OUSMANE<br />
8 ABDALLAH SABO<br />
9 ABDEL AZIZ MOHA<br />
10 ABDEL AZIZ YOUSS<br />
11 ABDEL RAHIM ABO<br />
12 ABDOU ABDERAHAMANE<br />
13 ABDOU ABUZAID<br />
14 ABDOU OUMAROU<br />
15 ABDOU RAOUF ABO<br />
16 ABDOU SAIDOU<br />
17 ABDOUL AZIZ ABO<br />
18 ABDOUL RAHAMANE<br />
19 ABDOULAHI ISSA<br />
20 ABDOULAHI MOUHAMED<br />
21 ABDOULAYE CHAF<br />
22 ABDOULAYE ISSO<br />
23 ABDOULFATAOU<br />
24 ABDOULAH MOUSSA<br />
25 ABDOULFATAOU<br />
26 ABDOULLAH MOUSSA<br />
27 ABDOULATIF<br />
28 ABOUBA ISSA<br />
29 ABOUBACAR ADAM<br />
30 ABOUBACAR<br />
MAHAMADOU<br />
31 ABOUBACAR RAOUF<br />
32 ABOUBAKER HAMID<br />
33 ABUBACAR ABDOU<br />
34 ADAM ALGABI<br />
35 ADAM ALI<br />
36 ADAM MOHAMED<br />
37 ADAM OMAR<br />
38 ADAM ZAMNAOU<br />
39 ADAMOU MOHAMAD<br />
40 AGHALI MOHAMED<br />
41 AHMED SIDDIK<br />
42 AHMED TERBO<br />
43 AIZOU BOUBACAR<br />
44 AKILOU MOHAMED<br />
45 ALHOUSSEINI<br />
46 ALI HOUSSEINI<br />
47 ALKASSIM ALMAN<br />
48 AMADOU HAYYA<br />
49 AMADOU TIDJANI<br />
50 AMINOU SAMAILA BIZO<br />
51 ANNA GOUSMANE<br />
52 ARGALASS MOUSSA<br />
53 ASSAID MOUSSA<br />
54 ATAHAR TCHAMAGO<br />
55 ATMA AMED<br />
56 AYA SALAH<br />
57 AYOUBA DANCOUMOU<br />
58 AYOUBOUB GOUMAR<br />
59 BECHIR ISMAIL<br />
60 BACHIR SAIBOU<br />
61 BACHIR YACOUB<br />
62 BACHIROU AYOUBA<br />
63 BACHIROU IBRAHIM<br />
64 BAKO ALIO<br />
65 BILAL GALISSOU<br />
66 BOUBACAR<br />
67 BOUBACAR ABDOU<br />
68 ABOUBACAR IDRISS<br />
69 BOUKARY ALI<br />
70 BOUREIMA DJIBRILL<br />
71 CHAIBOU HAMZA<br />
72 CHAIBOU MOUMOU<br />
73 CHAIBOU YAGOU<br />
74 CHAPIOU ABOUBA<br />
75 CHIKOU BOUKARI<br />
76 DAN LOUMA AWAL<br />
77 DJAFAROU KANTA<br />
78 DJAMILOU HAFIZOU<br />
79 DJIBRIL ALI<br />
80 EKAR ADEM<br />
81 ELDOUKI ASSAYE<br />
82 ELHADJI ASSA<br />
83 ELHADJI AYOUBA<br />
84 ELHADJ HAMID<br />
85 ELHADJ YOUSSOU<br />
86 ELHADJ MAHAMAN NAS<br />
87 FATIMA SAEIDMO<br />
88 GANI ISSA<br />
89 GHOUMAR ALHASSEN<br />
90 GHOUMAR SAIDI<br />
91 GOUMAR BILLA<br />
92 HACHIMI YACOUB<br />
93 HAMADO MAMADOU<br />
94 HAMID OTHMEN<br />
95 HAMIDOU HACHIM<br />
96 HAMIDOU HAROUN<br />
97 HAMIDOU ISSA<br />
98 HAMISSOU<br />
99 HAMZA MAMANE<br />
100 HAROUN ALOU<br />
101 HAROUN EMMOUN<br />
102 HAROUNA MOUSSA<br />
103 HAROUNA SOULEY<br />
104 HASSANE HASSANE<br />
105 HASSAN ISSA<br />
106 HASSIMOU HAMZA<br />
107 HOUSSEIN MOHAMED<br />
108 IBRAHIM ACHA<br />
109 IBRAHIM ALI<br />
110 IBRAHIM IDRISS<br />
111 IBRAHIM INOUSS<br />
112 IBRAHIM MAMANE<br />
113 IBRAHIM SAIDP<br />
114 IDI HAROUNA<br />
115 IDI SALEY<br />
116 IDRISSA SALEY<br />
117 ADRISSA ABOUBA<br />
118 IDRISSA BOUBE<br />
119 IDRISSA IDRISS<br />
120 IDRISSA ILLA<br />
121 ILLIASSOU IDRISS<br />
122 ILLA MOUMOUNI<br />
123 INOUSSA ZAKARI<br />
124 ISMAEL AOUL<br />
125 ISSA AHMED<br />
126 ISSA AMADOU<br />
127 ISSA OMAR<br />
128 ISSAN ALLAH<br />
129 ISSIFOU ABARCHI<br />
130 ISSIFOU ABDOULAYE<br />
131 ISSINE ADAMOU<br />
132 ISSOUFOU ABDOU<br />
133 ISSIFOU IDRISSA<br />
134 KABIROU AHAZI<br />
135 KABIROU AMADOU<br />
136 KHADIDJA MOUSSA<br />
137 LABO BOUBE<br />
138 LAMA MOUSSA<br />
139 LAMINOU ABDOUS<br />
140 LAWALI ABDOU<br />
141 LAWALI MOUMEN<br />
142 MAAZOU IBRAHIM<br />
143 AAZOU OUMAROU<br />
144 MADOU ISSA<br />
145 MAHAMADOU YAYA IBRAHIM<br />
146 MAHA YOUSSUF<br />
147 MAHAMADOU ANAS<br />
148 MAHAMADOU GAMBO<br />
149 MAHAMOU HOUSSEN<br />
150 MAHAMADOU MOHA<br />
151 MAHAMANE HABOU<br />
152 MAHAMANE JAFAR<br />
153 MAHAMANE OUMAR<br />
154 MAHAMANE TAHIR<br />
155 MAHAMIDOU NAMA<br />
156 MAHMOUD ALHASSANE<br />
157 MAI MALAM<br />
158 MAI MOUNIR<br />
159 MAMANE AMADOU<br />
160 MAMANE MATTAME D<br />
161 MAMANE OUMANE<br />
162 MAYLAYE BASSIN<br />
163 MOHAMED ABDALLAH<br />
164 MOHAMED DAOUDA<br />
165 MOHAMED DJIBRILL<br />
166 MOHAMED HUSSEIN<br />
167 MOHAMED IDRISS<br />
168 MOHAMED KASSER<br />
169 MOHAMED OMAR<br />
170 MOHAMED OTHMEN<br />
171 MOHAMED WAHIDI<br />
172 MOHAMED YADOU<br />
173 MOSTAFA MINOU<br />
174 MOUMOUNI AMADOU<br />
175 MOUSSA AMADOU<br />
176 MOUSSA HAMIDOU<br />
177 MOUSSA HASSANE<br />
178 MOUSSA NAYOUSSA<br />
179 MOUSSA TARWIE<br />
180 MOUSSA ZOUBEIR<br />
181 NASSIR ELHADJ<br />
182 NASSIR SAIDOU<br />
183 NOUHOU IBRA<br />
184 NOUM MELE<br />
185 OMAR HASSEN<br />
186 OTHMEN IBRAHIM<br />
187 OTHMEN ISSA<br />
188 OUMAR ALHASSAN<br />
189 OUMAR HAMIDOU<br />
190 OUMAROU ABDOU<br />
191 OUMAROU ILLIASS<br />
192 OUMAROU MAHAMAN<br />
193 OUSMANE DANLOU<br />
194 OUSMANE ISSOU<br />
195 OUSMANE YAHYA<br />
196 OUSSANI ALZAMO<br />
197 RABIOU FIDER<br />
198 RABIOU IBRAHIM<br />
199 RABIOU OUMANE<br />
200 RACHID ABOUZID<br />
201 RACHIDOU ASSOUM<br />
202 RACHIDOU YACOUBA<br />
203 ROUFAHI NAMATA<br />
204 SABI IBRAHIM<br />
205 SAGUIROU OUMAROU<br />
206 SAHABI TANKARI<br />
207 SAIDOU FOUNKOYE<br />
208 SAIDOU MOHAMED<br />
209 SALAH CHEKARAOU<br />
210 SALEY YACOUBA<br />
211 SALIHOU ZA<br />
212 SAMAILA KAKA<br />
213 SANI ABALA<br />
214 SANI CHAIFOUR<br />
215 SANI IDRISSA<br />
216 SANI NAHANTCHI<br />
217 SHOUAYEB AWEL<br />
218 SIFIYANOU MAI<br />
219 SIRAGE MOUMEN<br />
220 SOUFIANOU<br />
221 SOULEYMANE ABDOU<br />
222 SOULEYMANE INOU<br />
223 SOUMANA YACOUBA<br />
224 TAHIR OKAI<br />
225 TAWAYE RAHIDOU<br />
226 TAYABOU HALIDOU<br />
227 TCHAMGAMA MALA<br />
228 TIDJANI YACOUBA<br />
229 YACOUB GOUMAR<br />
230 YACOUBA ANGO<br />
231 YAHAYA MOHAMED<br />
232 YAHIA ISMAILA<br />
233 YAHOUZA BARMOU<br />
234 YAHYA OMAR<br />
235 YAOU ISSA<br />
236 YAYA MAHAMAT<br />
237 YOUSSOUF ABDOU<br />
238 YOUSSOUF HACHI<br />
239 YOUSSOUF SAID<br />
240 YOUSSOUFOU DAN<br />
241 ZABEIROU NAN<br />
Fait à Niamey, le 1 er juillet 2011<br />
Le Coordonnateur<br />
NB : Ceux qui sont arrivés avant ou<br />
après les dates indiquées, s’abstenir.<br />
D’autres communiqués suivront dès<br />
réception <strong>de</strong> nouveaux bagages.<br />
<strong>Roue</strong> <strong>de</strong> l’Histoire n° 567 du 08 Juillet 2011<br />
7
MESSAGE<br />
8 <strong>Roue</strong> <strong>de</strong> l’Histoire n° 567 du 08 Juillet 2011
MESSAGE<br />
Observatoire Nigérien Indépendant <strong>de</strong>s Médias pour l’Ethique et la Déontologie<br />
Siège provisoire : Maison <strong>de</strong> la Presse (Quartier Terminus, face <strong>La</strong>boratoire <strong>de</strong>s TP)<br />
E.mail : onimedniger@gmail.com Tél. : (00227) 96.13.95.29/90.87.14.05<br />
Décision N°0010/ONIMED<br />
<strong>La</strong> gran<strong>de</strong> famille Feu Hama Bounza à<br />
Sakongui Birni, Kessa, Gaya et Niamey<br />
<strong>La</strong> famille Seydou Soumana à Gaya<br />
<strong>La</strong> famille Dambero Namata à Niamey<br />
<strong>La</strong> famille Idi Moumouni à Niamey<br />
<strong>La</strong> Gran<strong>de</strong> famille Ekoye Saka à Gaya<br />
<strong>La</strong> famille Garba Tahirou, Abdoulaye Illou<br />
Feu Elh Dodo, Feu Elh Ado, Feu Elh Ali, Feu<br />
Elh Ibrahim, Feu Elh Bachir, Feu Elh Saley, Elh<br />
Ibrahim Tri à Zin<strong>de</strong>r et Niamey<br />
Elh Ibrahim Kanta, <strong>La</strong>mine Atto, Elh Issa Bako,<br />
Elh Harou Nouhou, Elh Yahaya, Elh Zakou<br />
Yacouba, Cdt Djibrilla Namata, Mahamadou<br />
Halidou dit <strong>La</strong>rabou, Elh Kadri Damage, Issa<br />
Mariage<br />
Le 29 Mai, l’Observatoire Nigérien Indépendant<br />
<strong>de</strong>s Médias pour l’Ethique et<br />
la Déontologie (ONIMED) a été saisi<br />
d’une plainte <strong>de</strong> M. Hama Amadou, prési<strong>de</strong>nt<br />
du Mouvement démocratique pour<br />
une fédération africaine (MODEN-FA-<br />
LUMANA-AFRICA), contre le journal<br />
«L’Evènement». Dans sa plainte, M.<br />
Hama Amadou accuse le journal <strong>de</strong> l’avoir<br />
diffamé et <strong>de</strong> faire <strong>de</strong> l’acharnement contre<br />
sa personne.<br />
Appréciations<br />
Comme il le fait à chaque fois qu’il est<br />
saisi d’une plainte, l’ONIMED a mis en<br />
place un comité pour examiner la plainte<br />
<strong>de</strong> M. Hama Amadou. Après examen <strong>de</strong><br />
ladite plainte, le comité a abouti aux conclusions<br />
suivantes :<br />
1- Par rapport à l’aspect <strong>de</strong> la diffamation,<br />
le comité a estimé que la plainte <strong>de</strong><br />
M. Hama Amadou ne donne pas avec les<br />
précisions les articles et/ou les passages<br />
<strong>de</strong>s articles du journal «L’Evènement»<br />
jugés diffamatoires. Eu égard à ce<br />
constat, le comité a estimé que l’ONIMED<br />
ne dispose pas d’éléments sur la base<br />
<strong>de</strong>squels il pourra <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r au journal<br />
«L’Evènement» d’apporter <strong>de</strong>s preuves ;<br />
2- S’agissant <strong>de</strong> l’acharnement, le comité<br />
a constaté que l’acharnement ne fait<br />
pas partie <strong>de</strong>s crimes et délits commis<br />
par voie <strong>de</strong> presse, tels qu’ils sont mentionnés<br />
dans l’Ordonnance n°2010-35 du<br />
04 Juin 2010, portant régime <strong>de</strong> la liberté<br />
<strong>de</strong> la presse au Niger, dans le Co<strong>de</strong><br />
d’éthique et <strong>de</strong> déontologie <strong>de</strong>s journalistes<br />
nigériens, dans le Règlement intérieur<br />
<strong>de</strong> l’ONIMED, ni encore moins dans<br />
la Charte <strong>de</strong> journalistes professionnels<br />
du Niger.<br />
Sur la base <strong>de</strong>s constats ci-<strong>de</strong>ssus,<br />
l’ONIMED s’estime incompétent pour apprécier,<br />
au fond, la plainte <strong>de</strong> M. Hama<br />
Amadou contre le journal «L’Evènement».<br />
Fait à Niamey, le 26 Juin 2011<br />
Le Prési<strong>de</strong>nt Illa Kané<br />
Mayou, Cyril A. à Niamey, Filingué et Gaya<br />
Ont la joie <strong>de</strong> vous faire du mariage <strong>de</strong> leurs<br />
enfants :<br />
M. Abdouramane Seydou, Globale<br />
Protection et Environnement à Niamey, avec<br />
Melle Nana Aïchatou Mahaman <strong>La</strong>lo Keïta<br />
dite Atou en vacances à Niamey.<br />
Les cérémonies religieuses auront lieu Incha<br />
Allah le vendredi 08 juillet 2011 à partir <strong>de</strong><br />
16h au domicile <strong>de</strong> Elh Mahaman <strong>La</strong>lo Keïta<br />
sis au quartier Cité Poste <strong>de</strong>rrière l’école <strong>de</strong><br />
l’Amitié. <strong>La</strong> cérémonie traditionnelle (foyandi) débutera<br />
le même jour chez le jeune marié à<br />
Tallagué sixième virage après la NIGERAL.<br />
REPUBLIQUE DU NIGER<br />
SOCIETE DE PATRIMOINE DES EAUX DU NIGER<br />
PROJET EAU ET ASSAINISSEMENT EN MILIEU URBAIN (PEAMU)<br />
CREDIT IDA N° 4893-NE<br />
N° ID DU PROJET : P11 73 65<br />
SOLLICITATION TION D’EXPRESSIONS D’INTERET<br />
COMPOSANTE HYDRAULIQUE URBAINE<br />
Service <strong>de</strong> maîtrise d’Œuvre Déléguée pour les Etu<strong>de</strong>s, Contrôle et<br />
Surveillance <strong>de</strong>s Travaux<br />
Avis Rectificatif <strong>de</strong> l’Appel à Manifestation<br />
d’intérêt <strong>de</strong>s projets suivants :<br />
-Renforcement <strong>de</strong>s systèmes d’alimentation en eau potable <strong>de</strong> 18<br />
Centres Secondaires au Niger ;<br />
-Renforcement et extension du réseau <strong>de</strong> distribution d’eau <strong>de</strong> la<br />
ville <strong>de</strong> Niamey ;<br />
-Amélioration <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong>s eaux distribuées dans cinq (5) centres<br />
secondaires ;<br />
-Etu<strong>de</strong>s hydrogéologiques, contrôle <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> forages <strong>de</strong>s<br />
villes <strong>de</strong> Tahoua, Aga<strong>de</strong>z et Arlit ;<br />
-Renforcement et extension <strong>de</strong>s systèmes d’alimentation en eaux<br />
potable <strong>de</strong> la ville d’Aga<strong>de</strong>z ;<br />
-Renforcement et extension <strong>de</strong>s systèmes d’alimentation en eaux<br />
potable <strong>de</strong> la ville <strong>de</strong> Tahoua ;<br />
-Renforcement et extension <strong>de</strong>s systèmes d’alimentation en eaux<br />
potable <strong>de</strong> la ville d’Arlit.<br />
Report <strong>de</strong> la date limite <strong>de</strong> dépôt <strong>de</strong>s Manifestations d’intérêt<br />
<strong>La</strong> date limite <strong>de</strong> dépôt <strong>de</strong>s manifestations d’intérêt est prolongée<br />
jusqu’au 15 juillet 2011 à 9 H 00 locales.<br />
Le reste sans changement.<br />
<strong>Roue</strong> <strong>de</strong> l’Histoire n° 567 du 08 Juillet 2011<br />
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MESSAGE<br />
10 <strong>Roue</strong> <strong>de</strong> l’Histoire n° 567 du 08 Juillet 2011