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4 - Octobre 2011
A V I G N O N A C T U A L I T É
Dossier
L’OPH
bichonne
son patrimoine
Alors qu’il vient de livrer « Terro Florido », une résidence
de 33 logements destinée aux personnes à mobilité
réduite, l’OPH poursuit peu à peu la rénovation de son
immense parc de 6000 logements.
Parmi les projets des deux prochaines années, la
réalisation d’une résidence de 111 logements pour
étudiants à l’emplacement de la Miroiterie. Tour
d’horizon des chantiers en cours et à venir.
CI-DESSUS, LA RÉSIDENCE DES BUGADIÈRES À CHAMPFLEURY. CI-DESSOUS, LA FUTURE RÉSIDENCE ÉTUDIANTE DE 111 LOGEMENTS À LA MIROITERIE.
Dédensifier,
réhabiliter, construire
L
’OPH de la Ville d’Avignon gère plus
de 6000 logements, soit la moitié
des 12 000 logements sociaux de
la commune. « C’est un parc très important
qui nécessite un entretien régulier et
des travaux de rénovation sur plusieurs
années », souligne le président, Christian
Bonnet. Pour la période 2004-2012, l’OPH
avait adopté un plan de stratégie patrimonial,
d’un coût de 40 millions d’euros,
qui comportait plusieurs objectifs :
améliorer le confort des logements et des
parties communes, sécuriser les entrées,
embellir les résidences, résidentialiser les
ensembles qui ne le sont pas encore.
Ce plan s’est décliné chaque année, irriguant
l’ensemble des 6000 logements du
parc. Outre la gestion et l’amélioration de
son patrimoine, l’OPH propose des programmes
de qualité, sur mesure, adaptés
aux besoins de la population.
« Sur 2010, nous avons livré 123 logements
et nous pouvons annoncer que d’ici
les 4 prochaines années, 800 logements
seront mis en chantier », déclare Christian
Bonnet. Le développement de l’OPH ne
se cantonne plus au seul territoire vauclusien,
il s’étend sur les autres départements
limitrophes et correspond désormais
au bassin de vie du Grand Avignon.
« Notre objectif est d’améliorer encore et
toujours la qualité du service rendu aux
locataires. Dans cette optique, nous avons
pris le parti de redéployer sur le terrain
des gardiens d’immeubles pour être plus
proche de nos résidents et être ainsi plus
réactifs à leurs demandes », souligne le
président.
La politique de la Ville en matière de logement social se décline selon ces
trois mots-clefs. Avec plus de 12000 logements sociaux (dont plus de 6000
gérés par l’OPH), la Ville n’est pas en manque de logements de ce type, bien
au contraire. Il a fallu jouer sur plusieurs tableaux pour rééquilibrer l’offre
et la demande, assurer une certaine mixité sociale et éviter les
concentrations. Depuis 1995, la Ville a détruit plusieurs de ces verrues
urbaines qui défiguraient l’horizon de certains quartiers. Au total, près de
1000 logements, dont un certain nombre était inoccupé, ont été détruits à
Champfleury, la Croix des Oiseaux, Guillaume Apollinaire et les Baux. Près
de 600 logements ont été reconstruits en petites unités disséminés dans
l’ensemble des quartiers de la ville, afin de donner un meilleur cadre de vie
aux locataires. Parallèlement, 4500 logements, tous bailleurs confondus,
ont été réhabilités.