1° REUNION COORDINATION DU 25/04/2008 - ADEV

COMPTE RENDU DE LA
REUNION DE COORDINATION DU 25/04/2008
PRESENTS:
- Mme BLONDEL (comité de quartier de Cagnes sur Mer)
- Mme GOURMAREL (Association SPV de Vence et comité de Quartier de
Cagnes/Mer
- M PERNA (Région Verte)
- M FERAUD (Association de Biot)
- M LEROY (Marina Unit)
- M ROBIN (Marina Unit)
- Mme MUNOZ MAILLARD (Association Les Granouïes)
- M FINO (CI Les Maisons de Villeneuve)
- M BOISIVON (Association 1.2.3 parent)
- Mme BATOZ (Présidente de la section de la Croix Rouge)
- Mme MEILLEURAT (représentante des Hameaux du Soleil)
- Mmes CHASTANG et FERRAND (Accueil des villes françaises)
- M PIVERT (Association ADEV)
- M FERRAND (Association ADEV)
- M SOURY (Présidences Vaugrenier)
- M TRUCHI (Association syndicale des Bouches du Loup)
- M JOVER (Association ADEV)
- M COLLIN (Commune de Villeneuve-Loubet)
Présentation par M Serge JOVER (Président de l’association ADEV) : face à la politique de
gestion des déchets dans le département, la réunion du jour à pour but la mise en place d’une
coordination populaire étendue, pour faire connaître le ras le bol pour une situation qui dure
depuis 30 ans, et dans un contexte ou l’extension de la décharge de La Glacière est à l’ordre
du jour.
Mme BLONDEL (comité de quartier de Cagnes sur Mer – centre ville, association agréée
pour la protection de l’environnement) déplore que les nuisances soient ressenties à Cagnes et
elle est totalement opposée à une extension de La Glacière, elle préconise de ne plus s’arrêter
à faire de la prévention mais de se faire entendre différemment par le recours à des
manifestations relayées par les médias.
Mme GOURMAREL (Association SPV de Vence agréée pour la protection de
l’environnement et comité de Quartier de Cagnes sur Mer) représente Mme VIALATTE et
d’autres associations solidaires de cette action. Face à la force des lobbies c’est l’ensemble de
la population qui doit intervenir d’abord auprès des élus.
Pour avoir plus de poids il faut lister l’ensemble des associations présentes dans le
mouvement et ne pas se limiter à un seul sigle.

M PERNA (Région Verte) constate qu’il y a carence des élus du département en matière de
gestion des déchets depuis 1980. Chaque élu doit se responsabiliser pour éviter de se trouver
dans une situation ou le Préfet ne peut faire autre chose que d’approuver un projet établi par
l’exploitant.
En cas de manifestation, il recommande de définir une stratégie étudiée pour éviter la mise en
cause des participants ou organisateurs et en s’assurant la présence des élus. La succession
des manifestations permet de maintenir la pression sur les décideurs.
M FERAUD (Association de Biot) assure la coordination de son soutien, St Julien restant très
concerné par les nuisances du Jas de Madame. Préconise une action limitée, encadrée mais
également dure.
Rappelant les positions du président du conseil général qui s’oppose à l’incinération, il invite
les élus du département à visiter l’usine de traitement de Monaco qui est située en pleine ville
et dont personne ne se plaint.
M LEROY et ROBIN (Marina Unit) constatent que les odeurs de la décharge envahissent
régulièrement les Marina. Même si une mobilisation est difficile dans les Marinas, ils
préconisent l’organisation de manifestations pour faire connaître les problèmes.
Mme GOURMAREL avance que dans ce domaine, la communication est essentielle.
Mme MUNOZ MAILLARD (Association Les Granouïes) représente Mme CHIAPELLO.
Elle estime que cette affaire est villeneuvoise avant tout et qu’il est trop tôt pour organiser un
rassemblement de plusieurs communes, sauf Biot. Qu’il faut d’abord laisser la mobilisation
croître.
Elle rappelle que les Granouïes ont œuvré sur le sujet et encore récemment en recueillant
6000 signatures pour une pétition qui aura été refusée par le représentant de la famille PANIS.
M COLLIN, (Commune de Villeneuve-Loubet, adjoint délégué à la qualité de la vie et de
l’environnement, représentant M CAMOUS maire de la commune) explique que les nuisances
sont particulièrement présentes à Villeneuve, qu’il est très difficile de mobiliser sur les
communes avoisinantes mais que si on arrive à mobiliser c’est tant mieux.
M FINO (CI Les Maisons de Villeneuve) expose que sa résidence est particulièrement
concernée par les odeurs et les dangers potentiels. On a dépassé le stade des réactions
citoyennes, il est temps d’agir : vite, fort et en impliquant le plus de monde possible.
M BOISIVON (Association 1.2.3 parent) expose que les parents d’élèves sont inquiets face
aux problèmes récurrents. Le temps de l’attente est dépassé, il faut agir dès maintenant, mais
il ne faut pas s’arrêter au refus de la mise en décharge ; il faut préconiser des solutions
alternatives et notamment le recours à l’incinération, d’autant que les équipes de chercheurs
de l’université sont à même d’identifier les bonnes solutions.
Mme BATOZ (Présidente de la section de la Croix Rouge) estime que le sujet est éloigné des
statuts de l’association. Une recherche auprès des instances régionales permettra de définir le
périmètre d’intervention de la Croix Rouge
Mme MEILLEURAT (représentante des Hameaux du Soleil) déplore également que les
odeurs envahissent non seulement la résidence des Hameaux du Soleil mais aussi les quartiers
alentours de Cagnes sur Mer et de La Colle sur Loup, et jusqu’aux commerces de la
pénétrante. Au delà, elle décrit également la nuisance visuelle causée par cette décharge.

M PIVERT (trésorier de l’association ADEV) propose d’agir rapidement, impérativement
avant le mois de juin au cours duquel seront désignés les sites retenus pour accueillir la ou les
prochaines décharges.
Il faut toucher les associations quelque soit leur objet car tout le monde est concerné par les
risques sanitaires dans les communes qui environnent les collines du Terme blanc : le massif
est complètement faillé et fissuré, il est maintenant démontré que les eaux circulent dans tous
les sens.
C’est un problème de santé publique.
M SOURY (Les Hauts de Vaugrenier) déplore que le site soit très touché par les nuisances,
devant l’indifférence des élus du département il voudrait interpeller les membres du conseil
général impliqués dans la politique de gestion des déchets, pour savoir où on en est.
Espère une manifestation d’envergure de tous ceux qui respirent la même merde car le temps
des pétitions est passé.
Mmes CHASTANG et FERRAND (Accueil des villes françaises) indiquent que les statuts de
leur association ne leur permettent pas d’intervenir dans l’action, mais qu’elles informeront
néanmoins les adhérents.
M TRUCHI et M DI COSTANZO (Association syndicale des Bouches du Loup) invite
chacun à y aller vigoureusement.
M COLLIN (Commune de Villeneuve-Loubet) expose la position de la municipalité, en ce
qu’elle ne s’immiscera pas dans la coordination mais qu’elle pourra participer aux actions à la
fois concrètes, significatives et efficaces.
Il demande dès à présent une date prévisionnelle.
Puis il expose les événements du matin en préfecture dans le cadre d’une réunion du Co-
DERST (comité départemental de l’environnement, des risques sanitaires et technologiques).
La discussion qui suit permet de prévoir pour les 3 ou 7 juin une manifestation.
La prochaine réunion est fixée au vendredi 2 mai à 18H même endroit.
La réunion prend fin à 19H55.