Brochure en diabèthologie - Chirec

Hôpital de Braine-l’Alleud - Waterloo
Centre Hospitalier Interrégional Edith Cavell
Service de diabètologie
TEL : 02 389 02 11
Fax : 02 384 67 02
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Diabète
Le diabète se manifeste par une concentration trop élevée de sucre
dans le sang (glycémie). Pour diagnostiquer le diabète, il faut soit une
hémoglobine glycosylée (HbA1c) ≥ 6,5%, soit une glycémie supérieure à
126 Mgr/dl à deux reprises le matin à jeun ou à une glycémie supérieure à
200 Mg/dl à tout autre moment de la journée.
Le diabète est une maladie chronique.
Il existe plusieurs types de diabète. Les plus répandus sont le diabète de
type 1 et le diabète de type 2.
Critères Valeurs normales Diabète
A jeun < 100 Mg/dl > 126 Mg/dl
Non à jeun < 140 Mg/dl > 200 Mg/dl
HbA1c
< 6% soit
42 mmol/mol
≥ 6,5% soit
48 mmol/mol
Diabète de type 1 (10%) Diabète de type 2 (90%)
Maladie auto-immune qui
provoque la destruction des
cellules qui fabriquent l’insuline.
Le pancréas n’est plus
capable de produire l’insuline,
car les cellules ont été
détruites.
Ce diabète est soigné, dès le
diagnostic, par de l’insuline en
injection sous cutanée.
Il apparaît le plus souvent
chez des sujets jeunes.
Maladie plus complexe : on assiste à un
mauvais fonctionnement dans le transport
du glucose (sucre) lié à :
• un épuisement progressif du travail
du pancréas qui ne parvient plus à
fabriquer la quantité nécessaire
d’insuline pour utiliser le sucre
comme il le faisait avant.
• Des cellules moins sensibles, voire
résistantes à l’action de l’insuline
qui empêchent une bonne utilisation
de celle-ci (insulino-résistance)
Facteurs favorisants: hérédité, excès de
poids, sédentarité.
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Origine du glucose (ou sucre)
Il existe deux sources :
• Le glucose exogène : il correspond à tous les glucides absorbés lors
de l’alimentation.
• Le glucose endogène provient :
1. Des glucides de réserve, stockés sous forme de glycogène dans
le foie et les muscles.
2. Des triglycérides stockés dans le tissu adipeux sous forme de
graisse.
• Le jour : les glucides apportés par notre alimentation sont transformés
en glucose.
• La nuit : le glucose est produit par le foie.
A l’occasion, en petites quantités
Divers
Gâteaux - Biscuits - Confiseries -
Chocolats - Sucres - Chips...
T
o
u
s
l
e
s
j
o
u
r
s
Matières grasses
Tartinables et de cuisson
* Peu et varier les sources
Viandes - Volailles -
Poissons - Oeufs
Charcuteries
Fruits frais
Pains - Pommes de terre -
Céréales (riz-maïs-blé...)
Pâtes - Légumineuses
Produits laitiers
dont: 1x Lait ou yaourt
1x Fromage
Légumes crus et cuits
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L’insuline permet de diminuer les glycémies
• Les différents schémas d’insuline.
- 1 injection = dose d’insuline lente au coucher.
- 2 injections d’insuline «prémélangée» (rapide et lente) = dose
d’insuline au petit-déjeuner et au souper.
- 3 injections d’insuline «prémélangée» (rapide et lente) = dose
d’insuline aux 3 repas.
- 4 injections d’insuline = dose d’insuline rapide aux 3 repas et dose
d’insuline lente au coucher (schéma basal-prandial).
Diabète de type 2, une maladie évolutive
1. La maladie commence par une insulino-résistance ensuite survient une
«paresse» du pancréas qui produit moins d’insuline : c’est la phase de
pré-diabète qui peut durer plusieurs années.
2. Au moment du diagnostic, le pancréas ne produit plus qu’environ la
moitié d’insuline. des mesures hygiéno-diététiques (contrôle
de l’alimentation et de l’activité physique) sont alors mises en place.
3. Lorsque les mesures hygiéno-diététiques sont insuffisantes, un
traitement par anti-diabétiques oraux (ADO) et incrétinomimétiques
devient nécessaire.
4. Cette diminution progressive de production d’insuline amène à
modifier le traitement après plusieurs années. En effet, les ADO et les
incrétines ne suffisent plus à maintenir l’équilibre glycémique,
l’insuline est prescrite en complément.
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Comment évaluer le bon contrôle du diabète?
• Il existe un lien étroit entre l’excès de sucre permanent et la survenue
des complications diverses du diabète (lésions de différents organes
comme les yeux, les reins, les nerfs, ...).
• La mesure de l’hémoglobine glycosylée (HbA1C), réalisée en
laboratoire (exprimée en %) reflète la qualité de l’équilibre du diabète
au cours des six à huit dernières semaines. Ce résultat permet
d’apprécier le bon contrôle du diabète et d’adapter le traitement si
nécessaire. L’hémoglobine glycosylée est un marqueur très fiable.
• En juin 2011, l’hémoglobine glycosylée s’exprime en millimole par
mole (mmol/mol).
Hémoglobine glycosylée Mmol/mol Glycémie moyenne
6% 42 126 Mg/dl
7% 53 153 Mg/dl
8% 64 183 Mg/dl
9% 75 212 Mg/dl
10% 86 240 Mg/dl
11% 97 270 Mg/dl
12% 108 298 Mg/dl
13% 119 340 Mg/dl
14% 370 Mg/dl
15% 400 Mg/dl
Votre hémoglobine glycosylée de départ était de : .........%
soit ..... Mmol/mol
Votre objectif poursuivi par le traitement mis en place : .........%
soit ...... Mmol/mol.
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Mon traitement pour le diabète
Matin
Comprimé(s) Les incrétines Insuline(s)
Midi
Soir
Coucher
L’équilibre du diabète se fait grâce à 3 facteurs : l’activité physique,
le traitement médical et l’alimentation.
L’alimentation
La base du traitement du diabète repose sur l’éducation diététique. Un
rendez-vous avec la diététicienne est important.
• Il est avant tout important de bien répartir votre apport en glucides sur
toute la journée. Manger régulièrement des glucides avec modération
(la quantité des glucides prise au repas est un déterminant essentiel
de l’élévation de la glycémie après les repas). Des légumes verts et
des fruits (2 par jour) vous permettent d’être suffisamment rassasié à
la fin du repas et ne font pas grossir. Veillez à avoir une alimentation
variée et équilibrée.
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• Consommez peu de matières grasses d’origine animale. Préférez
les matières grasses d’origine végétale et les aliments moins gras
comme le fromage maigre, le lait demi-écrémé, le yaourt maigre, la
viande maigre. Remplacez régulièrement la viande par du poisson ou
de la volaille. N’abusez pas d’aliments riches en cholestérol (jaunes
d’oeufs, crevettes et beurre).
• Surveillez votre poids: il est démontré qu’en perdant du poids, on
peut améliorer le contrôle de la glycémie, de la tension artérielle, du
cholestérol et des triglycérides.
• Comme pour tout le monde, buvez suffisamment d’eau et essayez de
faire un peu d’exercice physique tous les jours. Un peu de marche ou
de natation peut vous aider à équilibrer vos glycémies.
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• N’abusez pas d’alcool, (il contient beaucoup de sucre et fait donc
monter votre glycémie).
• Mangez 3 repas par jour afin d’éviter de grignoter. écoutez et
respectez vos sensations (faim/satiété) et prenez le temps de
savourer les aliments que vous aimez, en mangeant dans le calme.
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• évitez les sucres raffinés, les limonades, la crème glacée, les bonbons,
(très hyperglycémiants),... n’abusez pas des boissons light.
• Voici quelques exemples de collations à prendre :
- produits laitiers tels que yaourt nature, fromage blanc,
- fruits tels que pomme, poire, orange, fraise, ...
- une tranche de fromage,
- une tranche de blanc de poulet
- un oeuf dur,
- un potage de légumes,
- crudités,...
La diététicienne vous aidera à établir votre programme alimentaire.
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Matériel d’injection :
Seringue : ...............................................................................................
Stylo 1 : ...............................................................................................
Stylo 2 : ...............................................................................................
Aiguilles : ...............................................................................................
Il faut changer les aiguilles après ........... injections, c’est-à-dire ............ .
Aiguilles conseillées: ..............................................................................
Il faut éliminer les aiguilles dans un container adéquat (achat en
pharmacie).
Injection d’insuline
L’injection doit être faite .................................... avant le repas.
L’injection du coucher doit être faite à .......................................
Technique :
1. Mélangez .............fois (uniquement pour l’insuline trouble).
2. Purgez ..............en l’air.
3. Programmez la dose.
4. Faites un pli cutané ou pas.
5. Piquez perpendiculairement.
6. Injectez lentement.
7. Après l’injection comptez jusque .................. avant de retirer l’aiguille.
8. Notez dans votre carnet la glycémie et la dose d’insuline.
Site d’injection :
Abdomen - Bras - Cuisses - Fesses (Changer de site d’injection à chaque
fois).
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Auto - surveillance glycémique :
1. Elle consiste à mesurer la glycémie capilaire par un prélèvement de
sang au bout des doigts.
2. Vous utilisez un appareil lecteur de type : .............................................
3. Calibration : ...............................................❏ Non ❏ Oui
Technique:
1. Vérifiez la date de péremption des tigettes.
2. Préparez le matériel.
3. Lavez-vous les mains à l’eau tiède et au savon puis séchez-les
4. Ne pas désinfecter.
5. Faites le prélèvement sur les faces latérales des 3 derniers doigts (pas
le pouce et l’index).
6. Insérez la tigette dans l’appareil et mettez celle-ci en contact avec la
goutte de sang pour lui permettre de l’aspirer.
7. La glycémie s’affiche dans les secondes qui suivent.
8. La tigette et la lancette souillées sont éliminées en respectant les
précautions d’usage.
9. Changez la lancette après ................. utilisation(s).
Nous attirons votre attention sur certains messages :
LO ..............
HI ...............
Pile
Autre .....................
Vos objectifs glycémiques sont :
A jeun : ......................Mg/dl
Après repas (post-prandial) : ........................Mg/dl
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Hyperglycémie
• Définition : taux de glucose (sucre) trop élevé. Taux > 180 Mg/dl,
symptomatique quand > 250 - 300 Mg/dl.
• Symptômes : soif, fatigue, urines plus fréquentes, langue sèche,
perte de poids, troubles de la vision, sensation de malaise (nausées
ou vomissements).
Ces symptômes n’apparaissent pas toujours systématiquement.
• Causes :
1. Traitement insuffisant ou oublié.
2. Repas excessif.
3. Manque d’activité physique.
4. Maladie.
5. Stress.
6. Certains médicaments (ex. : cortisone).
L’hyperglycémie fréquente conduit progressivement à l’apparition des
complications.
• Que faire ?
1. N’arrêtez jamais votre traitement.
2. Contrôlez fréquemment votre glycémie et adaptez votre dose
d’insuline selon le schéma prescrit.
3. En cas d’échec, contactez votre médecin traitant ou l’équipe en
diabétologie.
4. Buvez abondamment.
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Pour les patients du type 1 :
L’augmentation de votre glycémie, surtout si elle s’accompagne
d’acétone, peut vous mettre en danger.
Si votre glycémie est ≥ 300 Mg/dl sans raison apparente, contrôlez
l’acétone.
La pratique d’un sport est déconseillée quand l’hyperglycémie est
présente.
• Signes d’alerte : nausées, vomissements, douleurs abdominales,
amaigrissement, haleine cétonique (pomme de reinette).
• Technique : test urinaire : réalisez une analyse d’urine.
Imbibez une bandelette urinaire avec un peu d’urine et lisez le
résultat à l’aide des couleurs obtenues (présence ou non de corps
cétoniques).
Certains glucomètres permettent de mesurer avec des bandelettes
appropriées les corps cétoniques dans le sang.
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Hypoglycémie
• Définition : on parle d’hypoglycémie lorsque le taux glucose (sucre)
dans le sang est inférieur à 60 Mg/dl.
• Symptômes : sensation de faim, tremblements, transpiration, fatigue,
vertiges, vue trouble, changement de caractère.
L’hypoglycémie apparaît brusquement.
• Causes :
1. Oubli de repas ou repas insuffisant en hydrates de carbone
(pain, pâtes, riz, pommes de terre).
2. Erreur de traitement.
3. Exercices physiques inhabituels.
4. Consommation d’alcool à jeun.
• Que faire ?
1. Contrôlez votre glycémie.
2. Arrêtez toute activité.
3. Prenez du sucre : ...........................
4. Si vous êtes à distance du repas : ..................................................
5. Re - contrôlez votre glycémie ......................minutes après le resucrage.
6. Si votre glycémie est inférieure à 40 Mg/dl, un deuxième resucrage
est réalisé sans délai.
Les symptômes commencent à se dissiper 10 à 15 minutes
après la prise de sucre.
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Resucrez-vous en prenant 15 Gr de sucre soit :
3 morceaux de sucre ou 1 dextro energy/20kg ou 1/3 canette soda non
light ou 1 petit berlingot de jus de fruits ou 1 c. à s. de confiture ou 2 pâtes
de fruit.
Chocolat et biscuits ne sont pas un bon choix pour le resucrage d’une
hypoglycémie importante.
En cas d’incapacité à avaler du sucre ou de perte de connaissance, un
membre de l’entourage doit vous injecter du GLUCAGEN®.
• Conseils
Vous devez toujours avoir sur vous :
1. De quoi effectuer 2 resucrages.
2. De quoi parer à un retard de repas.
3. Votre carte de diabétique.
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Le soin des pieds
Vous êtes diabétique et un diabète mal équilibré peut entraîner des
lésions au niveau des pieds, parfois graves, pouvant nécessiter des
interventions chirurgicales.
• Comment prendre soin de ses pieds ?
1. Lavez vos pieds tous les jours à l’eau tiède et au savon.
2. Séchez vos pieds, surtout entre les orteils.
3. Inspectez les quotidiennement, pour détecter une plaie aussi
petite soit-elle. Faites-vous aider par une tierce personne ou
utilisez un miroir grossissant.
4. Limez vos ongles plutôt que les couper (lime en carton).
5. Appliquer une crème hydratante en cas de peau sèche.
6. Enlevez la corne avec une râpe en carton ou une pierre ponce.
7. Portez des chaussettes en coton ou fibre naturelle et changez-les
tous les jours.
8. Choisissez des chaussures adaptées à la forme et à la taille de vos
pieds (achetez les chaussures en fin de journée, si nécessaire faire
un calque du pied).
• Les gestes à éviter :
1. La prise de bains chauds et prolongés.
2. La coupe des ongles arrondis.
3. L’utilisation d’instruments tranchants pour enlever les cors ou les
durillons.
4. La marche à pieds nus, même chez soi.
5. L’utilisation de pommades pour les cors.
Ne négligez aucune plaie ou lésion, même indolore car elle peut
s’aggraver.
Un pied examiné est un pied protégé.
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Complications
Un taux de glucose élevé (hyperglycémie) dans le sang altère à plus ou
moins long terme les gros et les petits vaisseaux : au niveau du coeur, du
cerveau, des yeux, des reins et des membres inférieurs.
Ces complications sont évitables et peuvent être prévenues par un bon
contrôle des glycémies.
Les principaux facteurs de risque associés sont : le cholestérol,
l’hypertension, le surpoids, la sédentarité. La consommation d’alcool et le
tabac augmentent le risque cardiovasculaire et aggravent le diabète.
Surveillance clinique et biologique
• Tous les jours, l’auto-surveillance de la glycémie :
- à fréquence variable selon les modalités de traitement du diabète;
- plusieurs fois par jour pour ceux qui s’injectent 4 fois par jour de
l’insuline;
- occasionnellement ou jamais pour d’autres.
• Tous les 3 à 4 mois :
- Dosage de l’hémoglobine glycosylée réalisée au laboratoire.
- Contrôle du poids à chaque consultation, du périmètre abdominal.
- Contrôle de la tension artérielle.
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• Tous les ans : bilan clinique et examens complémentaires pour
dépister les complications :
1. Contrôle des yeux.
2. Electrocardiogramme.
3. Bilan rénal.
4. Bilan lipidique.
5. Examen des pieds.

Voyages - vacances
• En avion, le matériel doit toujours être gardé avec soi (perte de
valise, gel dans les soutes). Matériel dans 2 sacs différents.
• Vérifiez la concentration des insulines du pays de destination.
(En cas de perte du matériel ou en cas de nécessité de racheter de
l’insuline).
• S’il existe des variations de températures importantes, prenez une
pochette iso-thermique. Au retour, jeter les insulines non utilisées.
• Munissez-vous :
1. D’un passeport diabétique.
2. D’un document avec le traitement.
3. D’un certificat médical pour le transport du matériel dans
l’avion.
• Décalage horaire :
< 4 heures : pas de problèmes.
> 4 heures : en parler au médecin.
• En altitude, les résultats des lecteurs de la glycémie peuvent être
faussés.
• Pas de baignade ou de bain de soleil dans l’heure qui suit
l’injection.
• Pour la voiture : bac réfrigérant pour transporter son matériel
(attention, il ne doit pas geler).
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Diabète et examens médicaux
Signalez toujours, lors de la prise de rendez-vous, que vous êtes
diabétique.
A jeun pour une prise de sang : prenez votre traitement (comprimé ou
insuline) après la prise de sang en même temps que votre petit-déjeuner.
A jeun pour un examen dans la matinée ou l’après-midi : téléphonez à
votre médecin ou votre infirmière pour les informations.
A jeun pour une intervention : votre anesthésiste vous expliquera le
schéma d’injection que vous devez faire.
Attention : les comprimés du glucophage et ses génériques s’arrêtent
72 heures avant l’intervention ou avant un examen avec injections de
contraste à l’iode.
Diabète et activité physique
• Si vous reprenez une activité physique au-dessus de 40 ans, il est
conseillé d’en parler à votre médecin avant de la pratiquer.
• Toute pratique sportive peut provoquer une baisse du taux de
glycémie dans le sang et ce jusqu’à 24 heures après celle-ci.
• Il est recommandé de prendre les dispositions suivantes afin d’éviter
une hypoglycémie :
1. Mesurez le taux de glycémie dans le sang avant et après l’exercice
physique. Avec une glycémie au-dessus de 250 Mg/dl, il est
préférable de renoncer à l’activité prévue ou de la retarder.
2. Réduisez la dose d’insuline ou augmentez votre quantité de
glucide (sucres rapides et lents) si vous pratiquez un sport intense.
3. évitez de faire une activité physique pendant la période de forte
activité de l’insuline.
4. Ayez du sucre à disposition pour prévenir une hypoglycémie
éventuelle.
5. Hydratez-vous régulièrement. N’attendez pas d’avoir soif.
6. Ne faites pas d’injection sur les jambes et les bras avant de
pratiquer une activité physique.
7. Conservez sur vous votre carte de diabétique.
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Diabète et maladies
Téléphonez à votre médecin traitant dans les cas suivants :
• Vous vomissez constamment.
• Votre taux de glucose dépasse 270 Mg/dl. Si c’est le cas,
recherchez la présence de corps cétoniques soit dans les urines
(bandelettes test), soit cétonémie (bandelettes pour sang avec le
lecteur de glycémie spécifique).
• Vous êtes incapable de manger.
Le traitement dépendra de votre médication (comprimés, 2-3 ou 4
injections d’insuline). Voici quelques conseils :
• Contrôlez votre glucose sanguin (et vos corps cétoniques) toutes
les 4 à 6 heures et notez les résultats.
• Contrôlez votre température 4 fois par jour.
• Buvez beaucoup de boissons sans calories.
• Si vous êtes incapable de manger, buvez alors régulièrement des
boissons sucrées et remplacez les repas par des aliments légers et
digestes comme des crackers, des toasts, de la soupe, des jus de
fruits, ...
• Si vous avez un schéma à 4 injections d’insuline, vous devrez peutêtre
vous administrer des doses supplémentaires d’insuline pour
maintenir l’équilibre de votre glucose sanguin.
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Diabète et repas de fêtes
Chaque cas est particulier. Discutez-en avec votre médecin ou votre
infirmière. Pour les repas au restaurant, attendez d’avoir un plat ou du
pain en suffisance pour faire votre injection d’insuline.
Diabète et RAmadan
Une consultation médicale est importante afin d’adapter des médicaments
et d’informer sur les risques encourus tels que :
1. Les hypoglycémies en journée (baisse importante de sucre).
2. La déshydratation (perte d’eau).
3. L’hyperglycémie (soirée et nuit), voire le coma.
4. Les variations de poids.
5. L’aggravation des complications du diabète.
6. Le déséquilibre des pathologies associées (cardiaques, rénales, ...).
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Nom : ............................................................................................................................
Prénom : ........................................................................................................................
Date de naissance :........................................................................................................
Profession : ...................................................................................................................
Horaires : Réguliers Irréguliers liés à ..........................................................
Loisirs / Sports : ............................................................................................................
Situation Familiale : ......................................................................................................
Capacité d’autonomie : ................................................................................................
Ancienneté du diabète : ..............................................................................................
Circonstance de découverte :.......................................................................................
• Traitement oral en date du : ..................................................................................
• Traitement insuline en date du : ............................................................................
• éducation autonomie réalisée :
❏ Hospitalisation ❏ Convention Autre ......................................
Auto surveillance glycémique : ❏ Non ❏ Oui
Régime alimentaire : ❏ Non ❏ Oui
Allergie(s): ❏ Non ❏ Oui ......................................................................................
Autre : ..........................................................................................................................
Convention :
❏ Non ❏ Oui
Trajet de soins : ❏ Non ❏ Oui
Nom du diabétologue : .................................................................................................
Tél. secrétariat : 02/389 04 40 ou 02/389 04 57
Infirmières en diabétologie :
Mmes Genicot Marianne, Monaco Mirella et Schoonjans Christel
Tél. 02/389 02 11 extension 9114.
Diététicienne : Mme Dufrasne Anne
Tél. : secrétariat 02/389 04 40 ou 02/389 04 57
Secrétariat Médical : 02/389 04 40 ou 02/389 04 57
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Changement
d’humeur
Maux de tête
Fatigue
Pâleur
Transpiration
Faim
Trouble de la vue
Vertige
Tremblement
Fatigue
Somnolence
Uriner fréquemment
Langue sèche
Soif
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Diabètologie
Hôpital de Braine-l’Alleud - Waterloo
Rue Wayez, 35
1420 Braine-L’Alleud
T : 02/389 02 11
F : 02/384 67 02
Brochure réalisée en collaboration avec :
les Docteurs Duchene et Huard, Madame Marianne Genicot, infirmière
spécialisée en diabètologie et la firme :
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