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Revue de presse hebdomadaire Dans ce numéro - Transparency

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Projet financé par l’Union Européenne<br />

Observatoire <strong>de</strong> la Corruption<br />

<strong>Revue</strong> <strong>de</strong> <strong>presse</strong> <strong>hebdomadaire</strong><br />

DU 04 AU 1 0 F É V R I E R 2 0 1 2<br />

N° 1 9 7<br />

<strong>Dans</strong> <strong>ce</strong> numéro :<br />

M A R O C 2 - 11<br />

I N T E R N A T I O N A L 12<br />

A S A V O I R 13


M A R O C<br />

Page 2<br />

La condamnation du conservateur <strong>de</strong> la propriété foncière <strong>de</strong> Casablanca et les poursuites judiciaires engagées<br />

contre Ab<strong>de</strong>lhanine Benallou, ancien directeur général <strong>de</strong> l'Offi<strong>ce</strong> national <strong>de</strong>s aéroports (ONDA) et trois <strong>de</strong> ses<br />

anciens collaborateurs, a fait la une <strong>de</strong> tous les journaux. Le refus du prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la fédération royale marocaine <strong>de</strong><br />

football, Ali Fassi Fihri, <strong>de</strong> dévoiler le salaire perçu par Eric Gerets, entraîneur <strong>de</strong> l’équipe nationale <strong>de</strong> football a<br />

aussi été largement évoqué par la <strong>presse</strong>.<br />

Cette revue reprend aussi l’essentiel du dossier <strong>de</strong> l’<strong>hebdomadaire</strong> Actuel consacré à la conservation foncière.<br />

Le « A Savoir » <strong>de</strong> <strong>ce</strong>tte semaine présente les « priorités et idées directri<strong>ce</strong>s » <strong>de</strong> <strong>Transparency</strong> Maroc con<strong>ce</strong>rnant le<br />

statut <strong>de</strong> l’organe chargé la bonne application <strong>de</strong> la loi sur l’accès à l’information.<br />

FOCUS : CORRUPTION ET MALVERSATIONS DANS LE<br />

SECTEUR DE L’IMMOBILIER-FONCIER<br />

Immobilier-Foncier<br />

07/02/2012 Un an <strong>de</strong> prison ferme pour le conservateur poursuivi pour<br />

corruption<br />

« Un an <strong>de</strong> prison ferme assorti d’une amen<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />

dix mille dirhams, tel a été la décision rendue, vendredi<br />

03 février 2012 par la chambre correctionnelle du tribunal<br />

<strong>de</strong> première instan<strong>ce</strong> <strong>de</strong> Casablanca, contre le conservateur<br />

<strong>de</strong> l’Agen<strong>ce</strong> nationale <strong>de</strong> la conservation foncière<br />

d’Aïn Chock à Casablanca, accusé <strong>de</strong> corruption. Lors <strong>de</strong><br />

son interrogatoire, le condamné a nié avoir <strong>de</strong>mandé un<br />

pot-<strong>de</strong>-vin au plaignant, ou à d’autres personnes. Les<br />

avocats <strong>de</strong> la défense ont réclamé son acquittement arguant<br />

qu’il n’y a aucune preuve le mettant en cause et<br />

qu’il ne s’agit que d’une affaire montée <strong>de</strong> toutes piè<strong>ce</strong>s.<br />

Tandis que le substitut du procureur du roi a estimé que<br />

le conservateur était coupable <strong>de</strong> corruption et a requis sa<br />

condamnation à la prison ferme. […] »<br />

04/02/2012 Conservation foncière : pièges, magouilles et corruption<br />

Trois conservateurs ont été arrêtés en quelques<br />

mois dans les villes <strong>de</strong> Tanger, Kénitra et Casablanca<br />

pour corruption et complicité dans <strong>de</strong>s transactions portant<br />

sur plusieurs millions <strong>de</strong> dirhams. Ce qui remet sur<br />

le tapis la question <strong>de</strong> la responsabilité du conservateur<br />

foncier. L’<strong>hebdomadaire</strong> Actuel daté du 4 au 10 février<br />

2012 a consacré un dossier sur <strong>ce</strong> métier où « les responsabilités<br />

sont presque aussi gran<strong>de</strong>s que les tentations ».<br />

<strong>Dans</strong> <strong>ce</strong> dossier intitulé « Conservation foncière : pièges,<br />

magouilles, corruption », Actuel souligne : « les affaires<br />

<strong>de</strong> malversation se suivent et se ressemblent. Mais, il est<br />

un phénomène nouveau qui prend <strong>de</strong> l’ampleur : une<br />

professionnalisation croissante, émanant <strong>de</strong> ban<strong>de</strong>s organisées<br />

aidées en <strong>ce</strong>la par la technologie. Bien malin <strong>ce</strong>lui<br />

ou <strong>ce</strong>lle qui décèlera, au premier coup d’œil, <strong>de</strong>s documents<br />

administratifs falsifiés “d’une telle qualité”. Même<br />

les notaires se disent dépassés par le <strong>de</strong>gré d’innovation<br />

dont font preuve les falsificateurs. […] »<br />

<strong>Revue</strong> <strong>de</strong> <strong>presse</strong> <strong>hebdomadaire</strong> N°197 du 04 au 10 février 2012


M A R O C<br />

Page 3<br />

04/02/2012 Terrains guich, Habous, melk : cibles <strong>de</strong> tous les trafics<br />

« Autant <strong>de</strong> statuts que <strong>de</strong> malversations. Même<br />

pour les terrains immatriculés, les escrocs imaginatifs<br />

exploitent les failles <strong>de</strong> la loi pour faire fortune. Ce n’est<br />

pas un hasard si les malversations frappent surtout les<br />

terrains, et plus rarement les biens immeubles. Le Marc<br />

compte une multiplicité <strong>de</strong> statuts <strong>de</strong> propriété foncière<br />

et les titres immatriculés ne représenteraient guère plus<br />

<strong>de</strong> la moitié du capital foncier du royaume. De même, les<br />

« La direction <strong>de</strong> l’ANCFCC est murée dans un<br />

silen<strong>ce</strong> têtu. Toute tentative pour recueillir <strong>de</strong>s informations<br />

ou joindre un responsable <strong>de</strong> l’institution est vouée<br />

à l’échec. Le mutisme est, semble-t-il, la gran<strong>de</strong> spécialité<br />

<strong>de</strong> l’ANCFCC, placée au cœur <strong>de</strong> l’économie marocaine<br />

et qui ne brasse pas moins <strong>de</strong> 3 milliards <strong>de</strong> dirterrains<br />

ne sont pas tous topographiés, loin s’en faut, notamment<br />

dans les régions enclavées, sans oublier l’extrême<br />

mor<strong>ce</strong>llement <strong>de</strong>s par<strong>ce</strong>lles qui rend compliquée, voire<br />

risquée, toute transaction ou transmission entre héritiers<br />

généralement nombreux. D’où la tentation <strong>de</strong> l’un<br />

d’entre eux <strong>de</strong> falsifier les documents, avec la complicité<br />

<strong>de</strong> fonctionnaires corrompus, pour s’accaparer la totalité<br />

du bien. […] »<br />

04/02/2012 L’Agen<strong>ce</strong> nationale <strong>de</strong> la conservation foncière, du cadastre et <strong>de</strong> la cartographie<br />

(ANCFCC) : la loi du silen<strong>ce</strong><br />

hams <strong>de</strong> chiffre d’affaires. A en croire les salariés décidés<br />

à révéler au grand jour les dysfonctionnements <strong>de</strong><br />

l’une <strong>de</strong>s administrations les plus stratégiques du pays, le<br />

silen<strong>ce</strong> est l’arme fatale que brandit à chaque fois l’Agen<strong>ce</strong><br />

contre tout mouvement <strong>de</strong> contestation ou <strong>de</strong> revendication.<br />

[…] »<br />

04/02/2012 Entretien avec Ab<strong>de</strong>laziz Messaoudi, membre du bureau exécutif <strong>de</strong> <strong>Transparency</strong><br />

Maroc : « l’impunité est la grosse faille du système »<br />

<strong>Dans</strong> un entretien accordé à Actuel, Ab<strong>de</strong>laziz<br />

Messaoudi, membre du bureau exécutif <strong>de</strong> <strong>Transparency</strong><br />

Maroc (TM), pointe du doigt la magouille et la corruption<br />

à tous les étages dans le domaine <strong>de</strong>s terrains privés,<br />

cédés au prix fort à l’administration ou à <strong>de</strong>s sociétés<br />

publiques et <strong>de</strong>s terrains <strong>de</strong> statut public bradés à <strong>de</strong>s<br />

particuliers. Revenant sur <strong>de</strong>s affaires suivies par TM,<br />

notamment « l’affaire du terrain, situé à Bir Ka<strong>ce</strong>m, à<br />

Rabat, <strong>de</strong>vant la Maison d’Espagne, <strong>ce</strong>lle du terrain <strong>de</strong> la<br />

collectivité ethnique <strong>de</strong> Missour qui traîne toujours en<br />

justi<strong>ce</strong>, et le cas d’un terrain à Azrou <strong>de</strong>stiné à un lotissement<br />

pour reloger <strong>de</strong>s bidonvillois », il affirme que « <strong>ce</strong>s<br />

affaires reflètent la situation endémique <strong>de</strong> la corruption<br />

au Maroc malgré le discours officiel et la ratification <strong>de</strong><br />

la Convention <strong>de</strong>s Nations unies contre la corruption. »<br />

M. Messaoudi note également que l’impunité conjuguée<br />

à l’absen<strong>ce</strong> <strong>de</strong> contrôle, rend le terrain propi<strong>ce</strong> à la corruption<br />

et aux malversations. « Pour lutter contre la corruption<br />

et les autres formes <strong>de</strong> malversations, il faut mettre<br />

en œuvre le principe <strong>de</strong> la reddition <strong>de</strong>s comptes à<br />

tous les niveaux <strong>de</strong> responsabilités, tout comme le<br />

contrôle régulier <strong>de</strong>s institutions, et veiller à l’indépendan<strong>ce</strong><br />

<strong>de</strong> la justi<strong>ce</strong> », souligne-t-il.<br />

<strong>Revue</strong> <strong>de</strong> <strong>presse</strong> <strong>hebdomadaire</strong> N°197 du 04 au 10 février 2012


M A R O C<br />

Page 4<br />

D I V E R S<br />

Collectivités territoriales<br />

09/02/2012 Rebondissement dans l’affaire Sidi Bouzekri à Meknès : une conseillère municipale<br />

arrêtée<br />

« A la suite d'une enquête sur <strong>de</strong>s autorisations<br />

illégales <strong>de</strong> constructions à Sidi Bouzekri, une conseillère<br />

qui était recherchée par la poli<strong>ce</strong> <strong>de</strong>puis juillet 2011, a<br />

été arrêtée mardi 07 février 2012 à son domicile selon<br />

<strong>de</strong>s sour<strong>ce</strong>s dignes <strong>de</strong> foi. Treize autres personnes sont<br />

poursuivies et placées en détention préventive dans <strong>ce</strong>tte<br />

affaire. »<br />

06/02/2012 Provin<strong>ce</strong> <strong>de</strong> Benslimane : le rapport <strong>de</strong> la cour régionale <strong>de</strong>s comptes évoque<br />

<strong>de</strong>s irrégularités<br />

Le rapport <strong>de</strong> la cour régionale <strong>de</strong>s comptes a<br />

révélé plusieurs irrégularités financières et administratives<br />

dans la provin<strong>ce</strong> <strong>de</strong> Benslimane con<strong>ce</strong>rnant la pério<strong>de</strong><br />

2004-2010. Le rapport révèle l’existen<strong>ce</strong> <strong>de</strong> marchés publics<br />

fictifs, <strong>de</strong> recrutements douteux, d’in<strong>de</strong>mnités exorbitantes,<br />

<strong>de</strong> fonctionnaires fantômes etc. …<br />

07/02/2012 Sidi Ka<strong>ce</strong>m : <strong>de</strong>s conseillers accusent le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> dissipation <strong>de</strong> <strong>de</strong>niers<br />

publics<br />

Les conseillers <strong>de</strong> la commune El Haouafat<br />

(provin<strong>ce</strong> <strong>de</strong> Sidi Ka<strong>ce</strong>m) ont décidé <strong>de</strong> poursuivre le<br />

prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> leur commune pour dissipation <strong>de</strong> <strong>de</strong>niers<br />

publics. Les conseillers ont également déposé une plainte<br />

<strong>de</strong>vant le procureur du roi près le tribunal <strong>de</strong> première<br />

instan<strong>ce</strong> <strong>de</strong> Kenitra et <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt l’ouverture d’une enquête<br />

approfondie sur les re<strong>ce</strong>ttes générées par le marché<br />

<strong>hebdomadaire</strong> (1 010 000 dirhams) qui n’ont pas été perçues<br />

par la commune.<br />

Concurren<strong>ce</strong><br />

07/02/2012 Affaire <strong>de</strong> l’insuline : Sothema riposte<br />

« A la suite du rapport du Conseil <strong>de</strong> la concurren<strong>ce</strong><br />

épinglant les <strong>de</strong>ux principaux fournisseurs d’insuline<br />

au Maroc, à savoir Laprophan et Sothema, <strong>ce</strong>tte <strong>de</strong>rnière,<br />

unique fabricant <strong>de</strong> l’insuline au Maroc <strong>de</strong>puis<br />

1982, regrette dans un communiqué “ que le rapport du<br />

Conseil <strong>de</strong> la concurren<strong>ce</strong> relatif à l’affaire <strong>de</strong> l’insuline,<br />

contienne nombre d’allégations infondées qui nuisent à sa<br />

crédibilité et à son sérieux” […] »<br />

<strong>Revue</strong> <strong>de</strong> <strong>presse</strong> <strong>hebdomadaire</strong> N°197 du 04 au 10 février 2012


M A R O C<br />

Page 5<br />

D I V E R S<br />

Commer<strong>ce</strong>/industrie/Nouvelles technologies<br />

07/02/2012 e-administration : Beaucoup d’intentions, peu <strong>de</strong> réalisations<br />

« Démarré en 2008, le plan <strong>de</strong> mo<strong>de</strong>rnisation <strong>de</strong><br />

l’administration et <strong>de</strong>s collectivités locales peine à atteindre<br />

sa vitesse <strong>de</strong> croisière. C’est en tout cas <strong>ce</strong> que<br />

démontre le retard pris par <strong>de</strong> nombreux projets du plan<br />

e-gov piloté par le ministère <strong>de</strong> l’industrie, du commer<strong>ce</strong><br />

et <strong>de</strong>s nouvelles technologies. Celui-ci prévoyait pour<br />

fin 2011, un rattrapage par rapport aux pays émergents.<br />

Pour l’instant, à part l’adoption <strong>de</strong> la nouvelle carte d’i<strong>de</strong>ntité<br />

nationale et du passeport biométriques, les citoyens<br />

peinent à constater <strong>de</strong>s changements concrets.<br />

Les procédures administratives sont, pour la plupart,<br />

toujours aussi lour<strong>de</strong>s. […] »<br />

09/02/2012 Salé : une enquête sur les détournements <strong>de</strong> <strong>de</strong>niers publics au marché <strong>de</strong> gros<br />

<strong>de</strong> fruits et légumes<br />

Selon <strong>de</strong>s sour<strong>ce</strong>s dignes <strong>de</strong> foi, une nouvelle<br />

enquête est diligentée pour réexaminer les irrégularités et<br />

les manipulations financières existant au marché <strong>de</strong> gros<br />

<strong>de</strong> fruits et légumes <strong>de</strong> Salé. Après avoir enregistré la<br />

disparition d’importantes sommes d’argent provenant <strong>de</strong>s<br />

revenus et <strong>de</strong>s re<strong>ce</strong>ttes du marché, <strong>de</strong>s investigations se-<br />

raient engagées par une commission pour examiner divers<br />

documents qui ont été présentés pour justifier les dépenses<br />

<strong>de</strong> millions <strong>de</strong> <strong>ce</strong>ntimes. D’après les mêmes sour<strong>ce</strong>s,<br />

<strong>ce</strong>s servi<strong>ce</strong>s comptent présenter les résultats <strong>de</strong> <strong>ce</strong>tte enquête<br />

au ministère public.<br />

Economie/finan<strong>ce</strong>s<br />

01/02/2012 Fuite <strong>de</strong> capitaux : 213 milliards <strong>de</strong> dirhams perdus<br />

« 25 milliards <strong>de</strong> dollars, soit 213,22 milliards <strong>de</strong><br />

dirhams, représentent le total <strong>de</strong>s capitaux sortis du<br />

Royaume d’une manière illégale entre 1970 et 2008, relate<br />

une étu<strong>de</strong> publiée ré<strong>ce</strong>mment par Global finan<strong>ce</strong> integrity<br />

(GFI). Avec <strong>ce</strong>s chiffres, le Maroc se positionne<br />

quatrième en Afrique après le Nigéria, l’Egypte et l’Algé-<br />

rie avec respectivement 89,5 milliards, 70,5 milliards et<br />

25,7 milliards <strong>de</strong> dollars illégalement transférés. D’après<br />

GFI, les sommes associées à la fuite illicite <strong>de</strong> capitaux<br />

seraient égales au double <strong>de</strong>s montants octroyés dans le<br />

cadre <strong>de</strong> l’ai<strong>de</strong> publique au développement. »<br />

<strong>Revue</strong> <strong>de</strong> <strong>presse</strong> <strong>hebdomadaire</strong> N°197 du 04 au 10 février 2012


M A R O C<br />

Page 6<br />

D I V E R S<br />

08/02/2012 L’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe réfléchit à une<br />

stratégie contre le blanchiment <strong>de</strong>s capitaux<br />

Lors d’une rencontre <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux jours qui a eu lieu<br />

mardi 7 février à Vienne, les représentants <strong>de</strong> 56 Etats<br />

membres <strong>de</strong> l’Organisation pour la sécurité et la coopération<br />

en Europe (OSCE), ainsi que <strong>ce</strong>ux <strong>de</strong> la société<br />

civile, du secteur privé et <strong>de</strong>s institutions financières ont<br />

eu <strong>de</strong>s débats sur l’adoption d’une stratégie opérationnelle<br />

pour lutter contre le blanchiment <strong>de</strong> capitaux et le<br />

finan<strong>ce</strong>ment du terrorisme. Le représentant <strong>de</strong> l’Irlan<strong>de</strong><br />

a déclaré lors <strong>de</strong> l’ouverture <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> <strong>ce</strong>tte rencontre<br />

que « les affaires <strong>de</strong> corruption notamment le<br />

blanchiment <strong>de</strong> capitaux et le finan<strong>ce</strong>ment du terrorisme<br />

se propagent surtout dans les pays pauvres, et que l’application<br />

<strong>de</strong> la bonne gouvernan<strong>ce</strong> dans tous les domaines<br />

serait parmi les priorités d’action les plus importantes<br />

pour l’Organisation durant <strong>ce</strong>tte année […]».<br />

Entreprises publiques<br />

07/02/2012 Responsabilité sociale <strong>de</strong> l’entreprise : la re<strong>ce</strong>tte <strong>de</strong> Maroc Telecom<br />

« Le trophée <strong>de</strong> la meilleure performan<strong>ce</strong> sur la<br />

prévention <strong>de</strong> la corruption et la contribution aux causes<br />

d’intérêt général a été dé<strong>ce</strong>rné au groupe Maroc Telecom.<br />

Sur les 250 indicateurs couvrant tous les domaines<br />

<strong>de</strong> la responsabilité sociale, l’entreprise a obtenu le meilleur<br />

score dans les domaines <strong>de</strong> l’éthique dans les affaires<br />

et l’engagement sociétal. Maroc Telecom a adopté,<br />

dès l’année 2006, un co<strong>de</strong> d’éthique que l’entreprise a<br />

diffusé à l’ensemble <strong>de</strong> son personnel. Ce co<strong>de</strong>, notamment<br />

son article 4 fait obligation à tous les collaborateurs<br />

<strong>de</strong> ne pas ac<strong>ce</strong>pter “les ca<strong>de</strong>aux, avantages, invitations<br />

et paiements dans l’objectif <strong>de</strong> préserver l’intégrité<br />

et la réputation <strong>de</strong> Maroc Telecom”. […] »<br />

Etablissements publics<br />

04-05/02/2012 Offi<strong>ce</strong> <strong>de</strong> commercialisation et d’exportation : une grosse affaire<br />

« L’affaire <strong>de</strong> l’Offi<strong>ce</strong> <strong>de</strong> commercialisation et<br />

d’exportation (OCE) se sera pas abandonnée. C’est la<br />

lutte du prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la commission d’enquête parlementaire<br />

dédiée à <strong>ce</strong>t Offi<strong>ce</strong>. Selon <strong>de</strong>s sour<strong>ce</strong>s dignes <strong>de</strong><br />

foi, le dossier serait encore plus grand qu’il ne paraissait<br />

au moment <strong>de</strong> la constitution <strong>de</strong> la commission. Certaines<br />

voix <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt que l’enquête couvre la pério<strong>de</strong><br />

2005-2011 et non pas seulement 2005-2007. »<br />

<strong>Revue</strong> <strong>de</strong> <strong>presse</strong> <strong>hebdomadaire</strong> N°197 du 04 au 10 février 2012


M A R O C<br />

Page 7<br />

D I V E R S<br />

09/02/2012 L'ancien chef <strong>de</strong> l'ONDA, Benallou, et son directeur<br />

<strong>de</strong> cabinet, en prison<br />

« Après les atermoiements <strong>de</strong> la Justi<strong>ce</strong> dans le<br />

dossier <strong>de</strong> l'Offi<strong>ce</strong> national <strong>de</strong>s aéroports (ONDA) <strong>de</strong>puis<br />

2009, date <strong>de</strong> la sortie du rapport <strong>de</strong> la Cour <strong>de</strong>s comptes,<br />

et après neuf mois d'attente avant l'ouverture d'une instruction,<br />

le juge d'instruction près la Cour d'Appel <strong>de</strong><br />

Casablanca a décidé, mercredi 08 février 2012, d'engager<br />

<strong>de</strong>s poursuites contre l'ancien directeur général <strong>de</strong> l'ON-<br />

DA, Ab<strong>de</strong>lhanine Benallou et son ancien directeur <strong>de</strong><br />

cabinet Ahmed Barkellil, en les plaçant sous mandat <strong>de</strong><br />

dépôt. Les chefs d'inculpation retenus contre les <strong>de</strong>ux<br />

hommes, ainsi que conte treize autres cadres, dont une<br />

femme, -toujours entendus par les enquêteurs- sont le<br />

trafic d'influen<strong>ce</strong>, le détournement <strong>de</strong> fonds publics, et la<br />

falsification <strong>de</strong> documents. »<br />

Voir le lien : http://bit.ly/ySTeI1<br />

Gouvernement<br />

06/02/2012 Wikileaks dénon<strong>ce</strong> <strong>de</strong>s projets fictifs au ministère <strong>de</strong>s Habous<br />

« Wikileaks vient <strong>de</strong> révéler un véritable scandale<br />

économique impliquant le ministère <strong>de</strong>s habous et <strong>de</strong>s<br />

affaires islamiques, accusé d’avoir financé <strong>de</strong>s projets<br />

fictifs en utilisant la restructuration du champ religieux<br />

marocain comme couverture. L’information reprise par<br />

Assabah lundi 06 février, dénon<strong>ce</strong> le clientélisme et le<br />

tribalisme qui bénéficient aux populations <strong>de</strong>s régions<br />

d’Errachidia, Marrakech et Beni Mellal, ainsi que les<br />

« Plus d’un mois après la nomination <strong>de</strong> la nouvelle<br />

équipe à la tête <strong>de</strong> l’exécutif, seuls cinq ministres<br />

issus <strong>de</strong> la formation politique du chef du gouvernement<br />

(Parti <strong>de</strong> la justi<strong>ce</strong> et du développement), <strong>de</strong>ux du Parti<br />

du progrès et du socialisme et un du Mouvement populaire<br />

se sont livrés à l’exerci<strong>ce</strong> <strong>de</strong> la déclaration du patrimoine.<br />

Les ministres issus <strong>de</strong> l’Istiqlal se sont gardés <strong>de</strong><br />

le faire. Et encore. Il s’agit <strong>de</strong> déclarations faites à <strong>de</strong>s<br />

organes <strong>de</strong> <strong>presse</strong>, alors que la loi parle <strong>de</strong> dépôts <strong>de</strong> doaffectations<br />

et les prorogations <strong>de</strong> mandats <strong>de</strong> responsables<br />

du ministère <strong>de</strong>s habous qui ne veulent pas se départir<br />

<strong>de</strong> "la vache à lait". Le ministre <strong>de</strong>s habous et <strong>de</strong>s<br />

affaires islamiques, Ahmed Taoufik aurait même reçu<br />

un rapport détaillé <strong>de</strong>s scandales ayant secoué les arcanes<br />

<strong>de</strong> son département <strong>ce</strong>s <strong>de</strong>rnières années. [...] »<br />

Voir le lien : http://bit.ly/yVfIjW<br />

10/02/2012 Déclaration <strong>de</strong> patrimoine : beaucoup <strong>de</strong> bruit, rien d’officiel<br />

cuments officiels auprès <strong>de</strong> la Cour <strong>de</strong>s comptes. Selon<br />

<strong>de</strong>s sour<strong>ce</strong>s dignes <strong>de</strong> foi, même le chef <strong>de</strong> l’exécutif,<br />

<strong>ce</strong>nsé donner l’exemple, n’a pas remis ses fiches dûment<br />

remplies aux magistrats <strong>de</strong> la Cour <strong>de</strong>s comptes. Il est<br />

vrai que les ministres ont encore le temps, le texte <strong>de</strong> loi<br />

leur accordant un délai <strong>de</strong> 90 jours pour procé<strong>de</strong>r à leur<br />

déclaration <strong>de</strong> patrimoine. Délai qui court dès leur nomination.<br />

[…] »<br />

<strong>Revue</strong> <strong>de</strong> <strong>presse</strong> <strong>hebdomadaire</strong> N°197 du 04 au 10 février 2012


M A R O C<br />

Page 8<br />

D I V E R S<br />

10/02/2012 Tarik Sbai, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l’Instan<strong>ce</strong> nationale <strong>de</strong> protection <strong>de</strong>s biens publics :<br />

« la loi sur la déclaration du patrimoine est amorphe »<br />

<strong>Dans</strong> un entretien accordé à l’<strong>hebdomadaire</strong> Eco-<br />

Plus daté du 10 au 16 février 2012, Tarik Sbai, prési<strong>de</strong>nt<br />

<strong>de</strong> l’Instan<strong>ce</strong> nationale <strong>de</strong> protection <strong>de</strong>s biens publics au<br />

Maroc (INPBPM), interrogé sur l’effectivité <strong>de</strong> l’actuelle<br />

loi sur la déclaration du patrimoine, souligne : « la loi<br />

actuelle sur la déclaration du patrimoine est amorphe.<br />

Son défaut, c’est qu’elle n’oblige aucunement la famille<br />

d’un responsable politique à déclarer son patrimoine.<br />

L’opération, telle qu’énoncée par l’actuelle loi, n’est pas<br />

précise. On y somme les membres du gouvernement <strong>de</strong><br />

remplir <strong>de</strong>s fiches, qui, je vous l’assure, finiraient dans<br />

les tiroirs. Jamais aucun responsable, en fin <strong>de</strong> mandat, et<br />

<strong>de</strong>puis l’entrée en vigueur <strong>de</strong> <strong>ce</strong>tte loi, n’a été interpellé<br />

par les autorités compétentes pour avoir donné <strong>de</strong> fausses<br />

informations sur son patrimoine. » « Actuellement, les<br />

parlementaires déposent leurs déclarations <strong>de</strong> patrimoine<br />

auprès <strong>de</strong> la Cour <strong>de</strong>s comptes. Malheureusement, nous<br />

n’avons pas encore vu <strong>de</strong> rapport <strong>de</strong> la Cour <strong>de</strong>s comptes<br />

con<strong>ce</strong>rnant les déclarations <strong>de</strong> patrimoine faites par les<br />

ministres du gouvernement El Fassi », martèle Tarik<br />

Sbai.<br />

Habitat/urbanisme/immobilier<br />

08/02/2012 Haro sur les constructions illégales à Agadir<br />

« 3 063 infractions relevées, tel est le bilan <strong>de</strong>s<br />

constructions illégales dans la provin<strong>ce</strong> d’Agadir Ida<br />

Outanane. Il ne s’agit là que <strong>de</strong>s infractions dénoncées<br />

au parquet général en 2011. En réalité, le nombre dépasse<br />

<strong>de</strong> loin les 4 000 constructions. Devant l’ampleur <strong>de</strong><br />

<strong>ce</strong> phénomène les autorités ont affiché leur fermeté pour<br />

enrayer le fléau. D’ailleurs, les membres <strong>de</strong> la commission<br />

d’inspection ont fait le dépla<strong>ce</strong>ment, en fin <strong>de</strong> semaine<br />

<strong>de</strong>rnière, à Agadir. Il s’agit <strong>de</strong> Charki Draiss, mi-<br />

nistre délégué auprès du ministre <strong>de</strong> l’intérieur, Allal<br />

Sekrouhi, wali, directeur général <strong>de</strong>s collectivités locales<br />

et Es-Saïd Zniber, secrétaire général du ministre <strong>de</strong> l’habitat<br />

et <strong>de</strong> l’urbanisme. “Les résultats <strong>de</strong> l’enquête menée<br />

par la commission d’inspection <strong>de</strong>vront déterminer les<br />

responsabilités et poursuivre les personnes impliquées<br />

dans la multiplication du phénomène”, a affirmé Charki<br />

Draiss. »<br />

<strong>Revue</strong> <strong>de</strong> <strong>presse</strong> <strong>hebdomadaire</strong> N°197 du 04 au 10 février 2012


M A R O C<br />

Page 9<br />

D I V E R S<br />

Justi<strong>ce</strong><br />

04-05/02/2012 Ramid versus magistrats : les juges montent au front<br />

« La promesse <strong>de</strong> Ramid d’augmenter leurs salaires<br />

n’a pas suffi à calmer les magistrats déjà bien remontés<br />

contre le ministre <strong>de</strong> la justi<strong>ce</strong>..Le Club <strong>de</strong>s magistrats<br />

du Maroc regroupant 1 800 adhérents, soit plus<br />

<strong>de</strong> la moitié <strong>de</strong>s juges du royaume, a décidé <strong>de</strong> porter<br />

plainte contre l’Etat marocain <strong>de</strong>vant les tribunaux administratifs.<br />

L’objet <strong>de</strong> l’ire <strong>de</strong>s juges : le retard pris dans<br />

l’application <strong>de</strong>s recommandations du discours royal du<br />

20 août 2009 sur la réforme <strong>de</strong> la justi<strong>ce</strong>, qui insistait<br />

notamment sur l’amélioration <strong>de</strong>s conditions sociales <strong>de</strong>s<br />

magistrats. […] A l’issue d’une réunion tenue vendredi<br />

03 février à Tanger, le bureau exécutif du Club <strong>de</strong>s magistrats<br />

a décidé <strong>de</strong> mobiliser l’ensemble <strong>de</strong>s magistrats<br />

du Royaume pour pouvoir, dans un délai <strong>de</strong> vingt jours,<br />

déposer leur plainte <strong>de</strong>vant les tribunaux. […] »<br />

Santé-médicaments-mutuelles<br />

06/02/2012 Affaire CNSS : report et convocation <strong>de</strong>s témoins<br />

« Le procès <strong>de</strong> 28 accusés dans l’affaire <strong>de</strong>s détournements<br />

<strong>de</strong> fonds <strong>de</strong> la Caisse nationale <strong>de</strong> sécurité<br />

sociale (CNSS), qui s’élèveraient à 115 milliards <strong>de</strong><br />

dirhams a été reporté au 14 février et <strong>de</strong>s convocations<br />

ont été adressées aux témoins. »<br />

08/02/2012 Affaires cliniques privées : le « ouf » <strong>de</strong> Yasmina Baddou<br />

« Le feuilleton <strong>de</strong> l’affaire opposant les cliniques<br />

privées à l’ex-ministre <strong>de</strong> la santé Yasmina Baddou<br />

s’est enfin achevé. Lors <strong>de</strong> l’audien<strong>ce</strong> qui s’est tenue<br />

mercredi 01 février 2012, le tribunal administratif <strong>de</strong><br />

Rabat a rendu sa décision et les cliniques ont vu leur<br />

requête rejetée. Cette décision vient après que l’avocat<br />

du ministère <strong>de</strong> la santé ait soumis au tribunal un mémo-<br />

randum <strong>de</strong> réponse dans lequel il a <strong>de</strong>mandé le rejet <strong>de</strong><br />

la requête déposée par les mé<strong>de</strong>cins directeurs <strong>de</strong>s cliniques<br />

privées qui ont <strong>de</strong>mandé l’annulation <strong>de</strong> la décision<br />

<strong>de</strong> fermeture <strong>de</strong> leurs établissements vu son caractère<br />

illégal et accusé Yasmina Baddou d’abus <strong>de</strong> pouvoir. »<br />

<strong>Revue</strong> <strong>de</strong> <strong>presse</strong> <strong>hebdomadaire</strong> N°197 du 04 au 10 février 2012


M A R O C<br />

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D I V E R S<br />

Secteur bancaire<br />

06/02/2012 L’ancien PDG d’Attijariwafa Bank, Khalid Oudghiri, gracié<br />

« L’ancien PDG d’Attijariwafa Bank, Khalid<br />

Oudghiri, en fuite à l’étranger afin d’échapper à une<br />

condamnation par contuma<strong>ce</strong> <strong>de</strong> 20 ans <strong>de</strong> prison au Maroc,<br />

pour complicité <strong>de</strong> faux et escroquerie, a été gracié<br />

samedi 04 février 2012 par le roi. L’homme aurait exercé<br />

<strong>de</strong>s contraintes et <strong>de</strong>s pressions sur la personne d’Ab<strong>de</strong>lkrim<br />

Boufettas l’obligeant à donner "<strong>de</strong>s pots <strong>de</strong> vin au<br />

responsable d’une banque", d’après <strong>de</strong>s sour<strong>ce</strong>s judiciaires.<br />

En avril <strong>de</strong>rnier, Khalid Oudghiri, 54 ans, avait étudié<br />

avec ses avocats le moyen <strong>de</strong> retourner au Maroc<br />

pour être jugé lors d’un nouveau procès qui <strong>de</strong>vait l’inno<strong>ce</strong>nter.<br />

[...] »<br />

Voir le lien : http://bit.ly/vZt7xk<br />

Secteur public<br />

04/02/2012 Les 10 comman<strong>de</strong>ments d’Aboudrar<br />

« Le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l’Instan<strong>ce</strong> <strong>ce</strong>ntrale <strong>de</strong> prévention<br />

<strong>de</strong> la corruption (ICPC) a déposé sur le bureau <strong>de</strong><br />

Benkirane, vendredi 03 février 2012, un document qualifié<br />

<strong>de</strong> “révolutionnaire”. Le rapport se décline en une<br />

dizaine <strong>de</strong> propositions détaillées qui permettront au<br />

chef <strong>de</strong> l’exécutif d’aller à l’essentiel dans sa lutte<br />

contre la corruption et la prévarication qui règnent dans<br />

<strong>de</strong> nombreux secteurs. Ab<strong>de</strong>slam Aboudrar a précisé<br />

qu’une réunion était prévue avec Benkirane pour recueillir<br />

son avis con<strong>ce</strong>rnant les propositions <strong>de</strong> l’Instan<strong>ce</strong>.<br />

Ce document axé sur les propositions “prioritaires”<br />

pour renfor<strong>ce</strong>r la lutte contre la corruption au Maroc<br />

conseille, entre autres, l’application effective <strong>de</strong> la loi,<br />

tout comme il insiste sur “les poursuites judiciaires à<br />

l’encontre <strong>de</strong>s personnes impliquées dans <strong>de</strong>s affaires <strong>de</strong><br />

corruption”. […] »<br />

04-05/02/2012 Des fonctionnaires fantômes dans l’administration marocaine<br />

« L’information a <strong>de</strong> quoi donner le vertige. Il<br />

n'y aurait pas moins <strong>de</strong> 80 000 fonctionnaires fantômes<br />

dans l’administration marocaine. C’est en tout cas <strong>ce</strong><br />

qu’a révélé une étu<strong>de</strong> réalisée par l’Instan<strong>ce</strong> nationale <strong>de</strong><br />

protection <strong>de</strong>s biens publics. Des ministres du gouverne-<br />

ment Benkirane se sont par ailleurs aperçus <strong>de</strong> l’ampleur<br />

du phénomène. Najib Boulif, ministre chargé <strong>de</strong>s affaires<br />

générales et <strong>de</strong> la gouvernan<strong>ce</strong> le sait mais déplore le<br />

manque <strong>de</strong> temps pour traiter le problème.»<br />

<strong>Revue</strong> <strong>de</strong> <strong>presse</strong> <strong>hebdomadaire</strong> N°197 du 04 au 10 février 2012


M A R O C<br />

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D I V E R S<br />

Sport<br />

10/02/2012 Sport : un secteur en mal <strong>de</strong> gouvernan<strong>ce</strong><br />

« Le ministre <strong>de</strong> la jeunesse et <strong>de</strong>s sports, Mohamed<br />

Ouzzine a insisté sur la né<strong>ce</strong>ssité <strong>de</strong> consacrer les<br />

principes <strong>de</strong> bonne gouvernan<strong>ce</strong> dans la gestion <strong>de</strong> la<br />

chose sportive afin d’assurer l’essor espéré du sport dans<br />

le royaume, soulignant que <strong>ce</strong> secteur souffre d’un mal<br />

au niveau <strong>de</strong> la gestion et <strong>de</strong> la gouvernan<strong>ce</strong>. Intervenant<br />

lors d’une journée d’étu<strong>de</strong> organisée mercredi 08 février<br />

au Parlement sur le thème “Le sport marocain, réalité et<br />

perspectives”, M. Ouzzine a indiqué que l’audit confié<br />

par le ministère à trois cabinets extérieurs pour étudier<br />

les comptes a démontré une gran<strong>de</strong> faiblesse au niveau<br />

<strong>de</strong> la gouvernan<strong>ce</strong>, <strong>de</strong> l’encadrement sportif et <strong>de</strong> la gestion<br />

administrative et financière, <strong>ce</strong> qui affecte gran<strong>de</strong>ment<br />

la pratique sportive dans le pays et les ren<strong>de</strong>ments<br />

<strong>de</strong>s sportifs marocains sur le terrain. […] »<br />

09/02/2012 Les secrets que la Fédération royale marocaine <strong>de</strong> football (FRMF)<br />

refuse <strong>de</strong> révéler<br />

Le quotidien Al Massae énumère dans son numéro<br />

1669 du 4 février 2012 huit points con<strong>ce</strong>rnant la gestion<br />

<strong>de</strong> la Fédération royale marocaine <strong>de</strong> football<br />

(FRMF). Al Massae évoque en premier lieu le refus <strong>de</strong> la<br />

Fédération <strong>de</strong> dévoiler le montant exact du salaire perçu<br />

par l’entraîneur belge Eric Gerets. Pour se justifier sur <strong>ce</strong><br />

point, la FRMF a évoqué une <strong>ce</strong>rtaine clause <strong>de</strong> confi<strong>de</strong>ntialité<br />

contenue dans le contrat <strong>de</strong> Gerets arguant que<br />

si jamais la FRMF annonçait le salaire <strong>de</strong> Gerets, elle<br />

serait punie par la Fédération internationale <strong>de</strong> football.<br />

Al Massae révèle ensuite que <strong>de</strong>puis la nomination d’Ali<br />

Fassi Fihri à la tête <strong>de</strong> la FRMF, <strong>ce</strong>tte <strong>de</strong>rnière n’a tenu<br />

aucune assemblée générale. Le quotidien souligne par<br />

ailleurs le manque <strong>de</strong> transparen<strong>ce</strong> et l’absen<strong>ce</strong> totale <strong>de</strong><br />

communication <strong>de</strong> la part <strong>de</strong> la FRMF sur les contrats <strong>de</strong><br />

publicités qu’elle a conclus et sur <strong>de</strong>s in<strong>de</strong>mnités exorbitantes<br />

que toucheraient les hauts responsables, [...].<br />

<strong>Revue</strong> <strong>de</strong> <strong>presse</strong> <strong>hebdomadaire</strong> N°197 du 04 au 10 février 2012


I N T E R N A T I O N A L<br />

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Nigéria<br />

08/02/2012 Nigeria : l'ex-champion anti-corruption à la tête d'une commission pétrolière<br />

« L'ex-champion <strong>de</strong> la lutte contre la corruption<br />

au Nigeria, Nuhu Ribadu, candidat à la prési<strong>de</strong>ntielle <strong>de</strong><br />

2011, a été nommé par les autorités à la tête d'une commission<br />

chargée <strong>de</strong> la transparen<strong>ce</strong> dans le secteur pétrolier<br />

du premier producteur <strong>de</strong> brut d'Afrique. La ministre<br />

du pétrole a mis en pla<strong>ce</strong> un Comité spécial sur les revenus<br />

pétroliers, <strong>de</strong>stiné à accroître la probité et la responsabilité<br />

dans les opérations <strong>de</strong> l'industrie pétrolière, se-<br />

lon un communiqué du gouvernement mercredi. Le texte<br />

précise que le panel <strong>de</strong> 21 membres sera dirigé par M.<br />

Ribadu, ex-patron <strong>de</strong> la Commission <strong>de</strong>s crimes économiques<br />

et financiers (EFCC), l'agen<strong>ce</strong> <strong>de</strong> lutte contre la<br />

corruption dans le pays le plus peuplé d'Afrique où <strong>ce</strong><br />

fléau, largement répandu, freine considérablement le<br />

développement. »<br />

Voir le lien : http://bit.ly/zV7Pjc<br />

Sport<br />

07/02/2012 Les chiffres inquiétant <strong>de</strong> la corruption dans le football<br />

« Une enquête <strong>de</strong> la FIFPRO, le syndicat mondial<br />

<strong>de</strong>s footballeurs professionnels, sur la corruption et<br />

les matchs truqués, montre la véritable ampleur <strong>de</strong> <strong>ce</strong><br />

fléau dans le football européen. Selon <strong>ce</strong>tte étu<strong>de</strong> menée<br />

auprès <strong>de</strong> milliers <strong>de</strong> joueurs dans toute l’Europe, près<br />

d’un quart <strong>de</strong>s joueurs (23,6 %) sont conscients qu’il y a<br />

<strong>de</strong>s matchs truqués dans leur ligue révèle la BBC qui a<br />

pu se procurer <strong>ce</strong> rapport. Un chiffre qui monte même<br />

jusqu’à 43,5 % pour la seule Russie, hôte <strong>de</strong> la Coupe<br />

du mon<strong>de</strong> 2018. Cette étu<strong>de</strong> montre également que 11,9<br />

<strong>de</strong>s footballeurs interrogés ont été approchés pour truquer<br />

<strong>de</strong>s matchs <strong>de</strong> football. Ce chiffre atteignant même<br />

30,3 % en Grè<strong>ce</strong>. « Ce sont <strong>de</strong>s résultats très inquiétants<br />

», a déclaré le directeur <strong>de</strong> la FIFPRO, Anthony<br />

Higgins. »<br />

Pakistan<br />

10/02/2012 Pakistan/corruption/prési<strong>de</strong>nt : l'appel <strong>de</strong> son inculpation fait par le Premier<br />

ministre rejeté<br />

« La Cour suprême du Pakistan a rejeté vendredi<br />

l'appel par Premier ministre <strong>de</strong> son inculpation prochaine<br />

pour outrage à la Justi<strong>ce</strong>, pour avoir refusé <strong>de</strong>puis<br />

<strong>de</strong>ux ans <strong>de</strong> relan<strong>ce</strong>r une procédure judiciaire en<br />

Suisse pour <strong>de</strong>s détournements <strong>de</strong> fonds présumés par le<br />

prési<strong>de</strong>nt Asif Ali Zardari. La plus haute juridiction du<br />

pays doit signifier lundi formellement son inculpation au<br />

chef du gouvernement Yousuf Raza Gilani. Il encourt au<br />

moins six mois <strong>de</strong> prison et serait alors forcé <strong>de</strong> démissionner,<br />

pour une affaire dans laquelle il n'est pas impliqué<br />

au fond mais pour avoir refusé <strong>de</strong> réclamer à la<br />

Suisse <strong>de</strong>s poursuites contre le très impopulaire chef <strong>de</strong><br />

l'Etat. »<br />

Voir le lien : http://bit.ly/zqw9ah<br />

<strong>Revue</strong> <strong>de</strong> <strong>presse</strong> <strong>hebdomadaire</strong> N°197 du 04 au 10 février 2012


A savoir<br />

Page 13<br />

Statut <strong>de</strong> l’organe chargé <strong>de</strong> la bonne application <strong>de</strong> la loi sur l’accès à l’information<br />

: priorités et idées directri<strong>ce</strong>s <strong>de</strong> <strong>Transparency</strong> Maroc<br />

<strong>Dans</strong> un document intitulé « Priorités et idées directri<strong>ce</strong>s pour une loi sur l’accès à l’information<br />

au Maroc » rendu public en octobre 2011, <strong>Transparency</strong> Maroc (TM) a présenté les priorités<br />

et les idées directri<strong>ce</strong>s con<strong>ce</strong>rnant le statut <strong>de</strong> l’organe qui sera chargé d’appliquer la loi sur l’accès<br />

à l’information. Selon TM, pour que l’organe chargé d’appliquer la loi puisse accomplir l’ensemble<br />

<strong>de</strong> ses missions, il est né<strong>ce</strong>ssaire que soient réunies les conditions suivantes :<br />

l’organe doit être indépendant du gouvernement et <strong>de</strong>s intérêts privés ;<br />

ses membres doivent être dotés <strong>de</strong> compéten<strong>ce</strong>, d’expertise et d’intégrité ;<br />

<br />

l’organe doit être doté <strong>de</strong> pouvoirs juridiques <strong>de</strong> nature à en faire une véritable autorité effica<strong>ce</strong><br />

et indépendante ;<br />

l'organe doit avoir <strong>de</strong> moyens d’actions suffisants ;<br />

<br />

il doit travailler dans la transparen<strong>ce</strong> et la responsabilité.<br />

Toutes <strong>ce</strong>s conditions, et d’autres, doivent être prévues par la loi.<br />

TM souligne par ailleurs con<strong>ce</strong>rnant toujours le statut <strong>de</strong> <strong>ce</strong>t organe que :<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

s’agissant <strong>de</strong> sa compéten<strong>ce</strong> et <strong>de</strong> son expertise : « elles sont liées à la formation et à l’expertise<br />

acquise par les membres dans <strong>de</strong>s domaines <strong>de</strong> gestion publique qui ont un rapport<br />

avec les missions <strong>de</strong> l’organe dont ils font partie. »<br />

quant aux pouvoirs <strong>de</strong> l’organe, ils peuvent être renforcés en lui donnant la compéten<strong>ce</strong><br />

d’édicter <strong>de</strong>s décisions exécutoires obligatoires pour l’administration.<br />

les moyens d’action <strong>de</strong> l’organe con<strong>ce</strong>rnent essentiellement les possibilités financières accordées,<br />

qui doivent lui permettent <strong>de</strong> disposer d'agents compétents, <strong>de</strong> budgets suffisants<br />

pour réaliser ses missions pédagogiques, <strong>de</strong> communication, d’investigations, d’étu<strong>de</strong>s et<br />

<strong>de</strong> formation.<br />

l’organe chargé <strong>de</strong> l’application <strong>de</strong> la loi d’accès à l’information doit donner l’exemple en<br />

matière d’intégrité et <strong>de</strong> transparen<strong>ce</strong>, notamment en publiant toutes les informations qui<br />

con<strong>ce</strong>rnent ses missions, ses travaux, sa structure, ses décisions, la procédure <strong>de</strong> prise <strong>de</strong><br />

ses décisions.

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