dossier de presse - San de Sénart

d o s s i e r d e p r e s s e
Le projet du Théâtre de Sénart se dévoile
Pour tout complément d'information :
San de Sénart Roland Puig 01 64 13 17 32 r.puig@san-senart.fr
Jeanne Rebuffat 01 64 13 17 31 j.rebuffat@san-senart.fr
Contact Presse Pascale Montéville 01 43 80 66 72 pmonteville@orange.fr
> www.senart.com

SOMMAIRE
1. Philippe Chaix et Jean-Paul Morel lauréats du concours
2. La Scène Nationale met le cap au Carré
3. Les missions de la Scène Nationale
4. Le programme soumis aux candidats
5. L'équipe lauréate
6. L'atelier d'architecture Chaix & Morel et associés
7. Philippe Chaix
8. Jean-Paul Morel
9. Le territoire de Sénart
En annexe : Notice de présentation architecturale et fonctionnelle du cabinet lauréat.

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Philippe Chaix et Jean-Paul Morel
retenus pour réaliser le Théâtre
Le jury du concours d'architecture du San s'est réuni le mercredi 16 septembre
pour désigner le cabinet d'architecture qui assurera la maîtrise d'œuvre du
Théâtre de Sénart, futur siège de la Scène nationale.
Quatre cabinets d'achitecture étaient en lice : le portugais Joao Luis Carrilho da Graça
(à qui l'on doit notamment le Théâtre auditorium de Poitiers, l'Ecole supérieure de
musique de Lisbonne, la Maison de la paix de Genève et le Centre de documentation
et d'information du Palais Belem de Lisbonne), le cabinet de Jacques Ripault et Denise
Duhart (le Théâtre du Luxembourg à Meaux, le Centre d'art et de culture de Meudon
et La Carène, salle des musiques actuelles de Brest), un second duo formé par Philippe
Chaix et Jean-Paul Morel (les Zénith de Dijon et de Nantes et le futur Théâtre de
l'Opéra de Cologne) et enfin Francis Soler (le palais de justice d'Aix-en-Provence et les
services centraux du ministère de la Culture et de la Communication).
Le jury, composé d'élus de la Région, du Département, du San de Sénart et de
représentants des services de l'Etat et des collectivités, s'est prononcé au regard de
trois critères : la qualité de la réponse au programme, la pertinence des solutions
techniques proposées et le coût de la construction. Au terme de six heures d'examens
techniques et de débats, le cabinet Philippe Chaix, Jean-Paul Morel et associés l'a
emporté à une large majorité.

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La Scène Nationale met le cap au Carré
"Le Carré est encore en devenir mais son aménagement va s'accélérer. Le succès du
multiplexe Gaumont témoigne déjà de sa capacité de rassemblement. Implanter un
théâtre au centre de la ville, cela ne se fait plus nulle part. C'est un très beau
symbole et un formidable défi à relever pour nos partenaires : Etat, Région et
Département. Placer la culture au cœur du Carré, c'est la rendre accessible au plus
grand nombre et la faire rayonner sur l'ensemble du département".
René Réthoré, vice-président du San de Sénart, en charge de la culture
Depuis son ouverture en 1986, la Scène nationale de Sénart a su conquérir un public
très large, fidèle et de toutes origines géographiques : majoritairement sénartais, la
Scène nationale touche également un public venant de Melun, de l’Essonne dont le
Val d’Yerres.
Avec environ 50 spectacles par saison pour plus de 150 représentations en théâtre,
cirque, danse, musiques, jeune public, la Scène nationale de Sénart, par sa
programmation aussi variée que riche, est un des équipements culturels majeurs de la
Ville nouvelle de Sénart avec, chaque année, un peu plus de
30 000 entrées payantes pour le spectacle vivant. Elle propose également une

programmation cinéma tout au long de l’année.
Elle est l’une des 9 Scènes nationales implantées en île de France. Son budget annuel
est d’environ 4 millions d’euros.
Pourquoi dans ces conditions vouloir faire abandonner au centre culturel les murs de
la Coupole à Combs-la-Ville et de la Rotonde à Moissy-Cramayel, qui lui ont valu une
telle réussite ? Le succès de la Scène nationale est presque paradoxal, au regard de ses
moyens techniques. Les jauges des trois salles sont tout d'abord limitées : 300 et 550
places pour les deux salles de La Coupole, 360 pour celle de La Rotonde. Mais les plus
grosses difficultés résident dans les installations techniques, qui interdisent d'accueillir
des spectacles d'envergure et de forte notoriété. Pas de locaux de répétition ni
d'espaces dédiés aux résidences d'artistes, superficies des plateaux trop modestes
pour beaucoup de spectacles chorégraphiques, pas de fosse d'orchestre pour les
grands ensembles, absence de cages de scènes qui rend impossible les changements
de décors.
"Ce n'est pas seulement un transfert, ni une simple extension, précise le président du San,
Jean-Jacques Fournier. Le projet culturel du Carré est d'une tout autre nature que ceux de
La Coupole et de La Rotonde. Il s'agit d'aménager dans le centre ville de Sénart un véritable
théâtre régional, capable de rayonner sur tout le sud du département et sur une partie de
l'Essonne".
En juillet 2008, le San lançait un appel international à candidature pour la
maîtrise d'œuvre du Théâtre et en décembre 2008, le jury de concours
retenait 4 candidats sur un total de 130 réponses. Le programme portait sur
une surface utile de 6 330 m 2 , dans une emprise foncière de 8 500 m 2 au
cœur du Carré Sénart, avec trois salles de spectacle dont deux frontales de
300 et 900 places et une salle modulable de 400 places pour un total de
2 428 m 2 , un hall d'accueil de 1 416 m 2 et des locaux techniques et
administratifs de 2 486 m 2 .

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Les missions
de la Scène Nationale de Sénart
La Scène nationale de Sénart est l’une des 70 Scènes nationales labellisées par
le Ministère de la Culture et de la Communication. Elle est subventionnée par
l’Etat (Ministère de la Culture et de la communication), le Conseil général de
Seine-et-Marne, le SAN de Sénart, les communes de Combs-la-Ville et Moissy-
Cramayel.

Depuis 1992, année de sa labellisation, elle poursuit les missions de service public qui
lui ont été confiées par le Ministère de la Culture :
- Pluridisciplinarité des formes artistiques par l’accueil d’équipes artistiques de
référence nationale ou en « émergence » dans sa programmation.
- Aide à la création et à la diffusion d’artistes et d’œuvres du répertoire contemporain
par un apport financier, une aide logistique, une résidence, une prise en charge de la
diffusion sur le territoire national, selon les cas.
- Élargissement, renouvellement et fidélisation des publics par une programmation
riche, diversifiée et de qualité pour répondre au mieux à leurs attentes.
- Mise en place d’actions et de projets culturels pour l’ensemble des publics par des
propositions de stages, ateliers, rencontres avec les équipes artistiques afin de faciliter
l’accès aux œuvres.
- Prise en considération de son implantation au sein de la ville nouvelle de Sénart :
collaboration avec les structures culturelles, éducatives, sociales et les entreprises
implantées sur Sénart, rayonnement à l’échelle territoriale voire départementale.
Ainsi, elle accueille chaque saison près de 50 spectacles pour plus de 150
représentations (3 000 entrées/public). Par ailleurs, elle produit de 1 à 2 spectacles en
diffusion sur le territoire national.
Dernièrement, le public français a pu voir "Xu" avec Christine Murillo, Jean-Claude
Leguay et Grégoire Oestermann, "Fin de partie" et "Le neveu de Wittgenstein" mis en
scène par Bernard Lévy.
De l’énoncé de ces différents axes, nous tentons de faire LIEN et SENS : du lien entre
une population et un théâtre, du sens entre les projets artistiques et le public. Même
si elle n’est qu’une petite pierre de l’édifice, la Scène nationale doit pouvoir
contribuer à renforcer l’image et l’identité d’une Ville nouvelle en pleine expansion.
Dans le même esprit, Jean-Michel Puiffe, directeur de la Scène nationale de Sénart
depuis 2001, assure la direction artistique de la Fête du Carré, événement festif et
populaire organisé tous les deux ans par le SAN de Sénart sur le site du Carré Sénart.
L'exploitation du Manège Carré Sénart est également portée par la Scène nationale
de Sénart.
Plus d’informations sur www.scenenationale-senart.com

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Le programme soumis aux candidats
Accueil extérieur : 1 000 m²
Accueil intérieur : 1 416 m²
Espaces de diffusion et de création : 2 428 m²
Accueil artistes : 594 m²
Annexes techniques : 1 330 m²
Administration : 501 m²
Logistique et technique générale : 61 m²
SURFACE UTILE TOTALE : 6 330 m²
Le budget de l'opération
Syndicat d'Agglomération Nouvelle de Sénart 16,6 millions €
Etat 9 millions €
Conseil Régional d'Ile-de-France 5,4 millions €
Conseil Général de Seine-et-Marne 4 millions €
TOTAL 35 millions €
Le calendrier prévisionnel de l'opération
Etudes complémentaires avec maître le d'œuvre 2009 - 2010
Approbation de l'avant-projet détaillé fin 2010
Lancement des travaux fin 2011
Livraison du bâtiment fin 2013

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L'équipe lauréate
Maîtrise d'œuvre
Atelier d'architecture Chaix & Morel et associés
Philippe Chaix, Jean-Paul Morel, Rémy van Nieuwenhove, Anabel Sergent, architectes
associés
Brunehilde Ezanno, architecte chef de projet
Taeck-Gu Lee, Adrien Lambert, architectes assistants
Emanuela Caorsi, Jolberto Quini-Piragibe, stagiaires
Henriette Martenot, coordination, secrétariat
IGREC Ingénierie, bureau d’études tous corps d’état
Architecture & Technique, scénographe
Ayda, acousticien
Neveux-Rouyer, paysagiste
ATEC, économiste de la construction
TRIBU, bureau d’études HQE
Images
Eddie Young
Maquettiste
François Vuillet
Programme
3 salles de spectacles (salle 900 places + salle 300 places + salle modulable 400
places) + restaurant 100 places + librairie + annexes techniques + loges + pôle
création
Mission effectuée
Lauréat du concours
Calendrier
Concours rendu en mai 2009
Lauréat septembre 2009

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L'atelier d'architecture
Chaix & Morel et associés
Philippe Chaix et Jean-Paul Morel sont architectes et associés depuis 1983. Au fil de
leurs réalisations, ils dévoilent une architecture à l’élégance sobre qui s’installe avec
légèreté dans des sites dont elle révèle les qualités contrastées : une écriture subtile au
plus près de la vérité des matériaux et des concepts structurels, un travail constant sur
la lumière perçue comme matière révélatrice et constitutive de l’espace. En 1984, ils
réalisent le Zénith de Paris pour le Ministère de la Culture. Cette expérience des salles
de spectacle de grande capacité se poursuit avec le Zénith de Montpellier en 1986 et
le Zénith d’Orléans en 1996, viennent ensuite Dijon en 2005 et Nantes en 2006. Ces
projets illustrent la capacité d’innovation de l’atelier, renouvelant pour chaque site
l’image des Zéniths.
Le musée archéologique de Saint-Romain-en-Gal ouvre l’atelier à la muséographie en
1996. Trois ans plus tard, la consultation pour le musée des Arts Premiers Quai Branly
et celle pour la rénovation du musée du Petit Palais permettent de prolonger cette
démarche. Le chantier du Petit Palais s’est achevé en 2005, et l’expérience des
rénovations se poursuit actuellement avec le chantier en cours du siège social de la
Banque Postale, rue de Sèvres à Paris.
Les édifices tertiaires font partie de la culture de l’atelier. Parmi les projets livrés, la
Maison de la Région Alsace à Strasbourg est représentative des impératifs de
développement durable et de préoccupations environnementales. A sa suite, le projet
Landy à Saint-Denis amorce une nouvelle direction, celle du tertiaire domestique.
Une collaboration suivie est engagée avec Airbus, qui s’inscrit dans la lignée de
projets tels que le Technocentre Renault et le centre européen de FedEx.
Le secteur tertiaire de l’atelier se développe actuellement à l’export, en association
avec JSWD Architekten à Cologne pour le plan directeur du quartier Thyssen Krupp à
Essen, qui concentre les filiales du groupe Thyssen Krupp et son siège social dans un
ensemble de 100 000 m². L’aménagement du quartier de la gare du Luxembourg et
le nouveau Théâtre de Cologne sont également à l’étude.

L’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées introduit l’atelier dans l’enseignement
supérieur, et l’UFR de Physique de l’Université Paris VII Denis Diderot vient à sa suite.
Le stade de la Licorne à Amiens est représentatif de l’architecture dédiée au sport,
lumineuse et épurée. Le stade des Alpes de Grenoble a confirmé ce savoir-faire.
Parallèlement au travail sur les bâtiments, l’atelier de design a développé plusieurs
projets de meubles et lignes de mobilier, privilégiant l’utilisation du verre et des
nouveaux matériaux. Une ligne dessinée pour le Mobilier National est actuellement
utilisée dans plusieurs Palais nationaux.
Les projets en cours sont nombreux. L’hôtel et auberge Quai de la Seine à Paris vient
d’être livré, la nouvelle halle du Parc d’expositions Paris-Nord Villepinte est en
chantier, et deux concours internationaux viennent d’être gagnés : le Centre
aquatique olympique d’Aubervilliers et le Théâtre de Sénart.
Philippe Chaix et Jean-Paul Morel ont été désignés « Créateurs de l’année 1996 ».
Ils sont chevaliers des Arts et des Lettres.

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Philippe Chaix
Philippe Chaix est né en 1949 à Saint-Mandé. Entré en 1967 à l’École des beaux-arts
de Paris, il obtient son diplôme de l’Unité pédagogique n° 6 en 1972.
L’enseignement de David-Georges Emmerich autour des structures tendues le
passionne. Sa première réalisation, dans le jardin de ses parents, est un dôme
construit à partir de cercles de tonneaux de tailles variées dont la forme conique
permet d’obtenir la figure d’une demi sphère. En 1972, il obtient une bourse pour
effectuer une année d’études en Finlande à l’université d’Otaniemi, qui lui permet de
découvrir les œuvres d’Eliel Saarinen, Alvar Aalto, Aulis Blumstedt, Christian
Gullichsen… et de se nouer d’amitié avec le designer Yrjö Kukkapuro. Avant la fin de
ses études, il rencontre le scénographe Bernard Guillaumot avec lequel il travaillera
pendant cinq années, sur des projets tels que le théâtre de Vitry, la Criée de Marseille,
l’espace Duchamp-Villon à Rouen Saint-Sever qu’il signe comme architecte. En 1976,
à l’occasion d’une commande pour la rénovation du Palais des arts à Paris, il crée son
agence. Il remporte la consultation pour la rénovation de la Halle des Lices à Rennes,
parallèlement à de nombreuses études et projets dans le domaine de la scénographie.
En 1980, avec Denis Joxe comme programmateur, il édifie dans le Jardin des Plantes,
le Centre Enfant Environnement, une structure éphémère de toile tendue dont le
périmètre se découpe autour des arbres et d’un bassin. Plusieurs projets naissent de sa
rencontre avec François Confino, Jean-Pierre Duval, Marc Delanne et Jean-Paul Morel,
la Bibliothèque de Digne, le péage d’autoroute de Salon-de-provence et le concours
pour la Tête-Défense où leur projet est primé.
Son association avec Jean-Paul Morel naît en 1983 à l’occasion du projet du Zénith de
Paris. Cette réalisation qui remporte une mention à l’Équerre d’argent lance la jeune
agence Chaix et Morel, rejointe dès l’origine par Rémy Van Nieuwenhove. À côté des
nombreux projets et réalisations qui ont été menés depuis, Philippe Chaix continue à
accorder une place particulière à l’expérimentation et à la recherche de concepts
structurels associés aux capacités des matériaux.
Philippe Chaix est chevalier des Arts et des Lettres.

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Jean-Paul Morel
Jean-Paul Morel est né en 1949 à Verdun. Il poursuit ses études à l’École
d’architecture de Nancy. Il est diplômé en 1976. Il travaille quelques mois chez la
décoratrice Isabelle Hebey où il rencontre Marc Delanne, puis collabore plusieurs
années avec l’agence Gogois, Guislain, Le Van Kim sur d’importantes opérations de
logements en ville nouvelle.
Le concours d’immeubles de ville de Cergy-Puiseux auquel il participe avec Patrick
Céleste, Claude Franck, Nicolas Soulier est remarqué. L’équipe, lauréate des Albums
de la jeune architecture, obtient la commande du quartier de Cergy-Saint-Christophe
qui fera date par ses principes d’îlots ouverts réalisés en briques dans une écriture
faisant référence à l’École d’Amsterdam. Son amitié avec Jean-Pierre Duval, élève
architecte comme lui à Nancy, le conduit dans le Sud de la France où, avec François
Confino, ils réalisent des projets de logements, bureaux, bibliothèque, gare de
péage… Le bâtiment d’accueil du Club nautique de Moisson qu’il signe avec Marc
Delanne est salué par le prix de la première œuvre en 1984. Il participe en 1982,
avec le paysagiste Gilles Vexlard au concours organisé par François Barré pour
l’aménagement du Parc de La Villette. Leur projet est classé parmi les neuf finalistes
du 1 er tour.
En 1983, son projet pour le concours Tête Défense, avec François Confino, Jean-Pierre
Duval, Philippe Chaix et Marc Delanne, est remarqué. Cette même année, il rejoint
Philippe Chaix pour mener à bien la réalisation du premier Zénith dans le parc de La
Villette, inauguré en Janvier 1984. Cette réalisation marque le début de leur
association.
Elle assure la notoriété de la jeune équipe à qui seront bientôt confiés de nombreux
programmes, principalement dans le domaine des grands équipements publics, où
pourra s’exprimer leur même conception d’une architecture dédiée à ceux qui
l’habitent.

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Le territoire de Sénart
Sénart, une ville nouvelle
qui a su allier développement et harmonie
Créée à l’initiative de l’Etat en 1973, la ville nouvelle de Sénart regroupe 10
communes réparties sur 2 départements – Essonne et Seine-et-Marne : Cesson,
Combs-La-Ville, Lieusaint, Moissy-Cramayel, Nandy, Réau, Savigny-le-Temple, Vert-
Saint-Denis.
Elle compte aujourd’hui plus de 110 000 habitants, dont un tiers a moins de 20 ans.
Depuis sa création, Sénart s’efforce de concilier développement et respect de
l’environnement, comme en témoignent la création du 1 er Ecopôle d’Ile-de-France et
le lancement d’un éco-quartier d’envergure à Lieusaint. Près des trois quarts du
territoire sont occupés par des espaces naturels et pour chaque hectare urbanisé, un
hectare d’espaces verts est aménagé. Aujourd’hui, la ville nouvelle continue
d’accueillir environ 2 000 nouveaux habitants par an. L’équilibre est une valeur forte
pour les acteurs du territoire qui souhaitent accroître le taux d’emploi de 0,7 emploi
pour un actif aujourd’hui à 0,8 d’ici 2015. Pour atteindre cet objectif, ce sont près de
1 500 à 2 000 emplois par an qui doivent être créés d’ici 2015. Cette dynamique,
qui ne se dément pas, fait de Sénart un pôle majeur de développement en Ile-de-
France.
L’EPA et les San de Sénart sont particulièrement attentifs à l’intégration des nouvelles
constructions dans le paysage sénartais, en sensibilisant les nouveaux venus aux
démarches de qualité environnementale et en déployant des investissements
conséquents dans les aménagements urbains et dans le paysagement du territoire. Les
activités commerciales et de loisirs du territoire sont, quant à elles, réparties de façon
équilibrée sur deux pôles : le Carré, dont la vocation principale est d’accueillir des
commerces d’équipements de la personne et des loisirs et Boissénart, dont le centre
commercial Maisonément, est principalement dédié à l’équipement de la maison.

Le Carré, centre fédérateur du territoire
Au coeur de l’agglomération de Sénart, le Carré, à cheval sur l’Essonne et la Seine et
Marne, est le centre fédérateur des 10 communes de Sénart. Il a été entièrement
conçu comme un parc paysager novateur délimité par une quadruple rangée de plus
de 2500 tilleuls argentés.
L’Allée royale, tracée sous Louis XV pour les « chasses du Roy » traverse le Carré en
reliant les forêts de Rougeau et Sénart. La Fontaine des Origines et les différents
canaux qui parcourent le Carré rappellent l’omniprésence de l’eau à Sénart.
Depuis l’ouverture du centre de commerces et de loisirs Carré Sénart en 2002
(comprenant un hypermarché de 14 000 m 2 , 15 moyennes surfaces, 130 boutiques,
un multiplexe de 16 salles de cinéma), premier équipement à investir le Carré,
d'autres structures sont venues enrichir l'offre d'animations: un pôle restauration, le
plus grand bowling d’Ile-de-France (32 pistes), un Shopping Parc de 20 enseignes
ouvert fin 2007.
Le Carré est également un pôle administratif et économique avec l'Hôtel de la
communauté, l’hôtel des impôts, des immeubles de bureaux et un hôtel d'affaires.
Sénart en chiffres
• 10 communes sur 2 départements
(Seine-et-Marne et Essonne)
• 110 000 habitants dont 52 000 actifs
• 37 120 logements
3 000 entreprises – 35 000 emplois dont 8 000 créés
depuis 10 ans (objectif 2015 : 48 000 emplois)
78 % de créations pures d’entreprises
• 59,8 % d'implantations supplémentaires depuis 2002
• 15 parcs d’activités accueillant plus de 25 000 salariés
• 300 hectares de parcs d’activités commercialisés
Le Carré en 2015
• 1 milliard d’€ d’investissement public et privé
• 35 hectares d’activités
• 150 000 m 2 de bureaux (3 000 emplois)
• 150 000 m 2 de commerces autour de Carré Sénart
et un pôle loisirs-restauration
• 200 000 m 2 de locaux d’activités / high tech, des
équipements et des services administratifs (4 000
emplois)
• Plus de 10 000 emplois au total
http://www.senart.com

Le Théâtre dans le Carré Sénart