Faciliter la maintenance en chambre froide - Sammode

RÉALISATION
ÉCLAIRAGE EN ZONE EXTRÊME
Faciliter la maintenance
en chambre froide
Dans le secteur industriel, la maintenance de l’outil de
production est primordiale car le moindre arrêt de la chaîne se
traduit immédiatement par des risques financiers importants.
Face à cette contrainte, l’éclairage pourrait paraître anodin.
Lorsqu’il s’agit d’éclairage en zone extrême, les choses ne sont
pourtant pas aussi simples, comme le montre l’exemple de
l’entreprise Varachaux, implantée à Wissous (91), et confrontée
à une maintenance compliquée dans ses zones de grand froid.
© Sammode
Dans les chambres froides
où sont entreposés les
steaks hachés qu’elle
produit pour la grande distribution,
l’entreprise Varachaux était
confrontée depuis 1998 à un
problème de maintenance :
le relamping des lampes à
incandescence. Les interventions
étaient à la fois fréquentes,
compliquées à mettre en place
et coûteuses. La solution va être
trouvée après la rencontre du
responsable de la maintenance
Robin Ramsawny avec Sammode
au Salon professionnel des
fournisseurs de l'industrie
agroalimentaire.
Comme souvent dans le secteur
industriel, négocier les prix n’est
pas une obsession lorsqu’il s’agit
d’optimiser les conditions de
production et de répondre aux
impératifs de maintenance.
(1) Les ballasts ferromagnétiques pour ces applications
spécifiques ne sont pas soumis au bannissement
en 2015 contrairement à ceux destinés aux
applications conventionnelles.
Boris Cosvin
Responsable prescription nationale, Sammode
Un groupe froid consomme énormément
d’énergie comparé à l’éclairage.
La consommation d’énergie n’était
donc pas le problème principal de
Varachaux. Le problème était la courte
durée de vie des sources (entre 1 000 et
2 000 heures, voire 500 heures parfois
parce que les vibrations de l’environnement
cassaient le filament). Cette
problématique de maintenance a véritablement
fait bouger les choses.
Des solutions existent pour l’éclairage
des zones de grand froid, mais elles ne
sont souvent pas satisfaisantes en
termes de rendement. Opter pour des
LED aurait exigé de déporter l’électronique,
qui supporte mal les basses
températures. Or, l’idée était de
conserver l’existant pour éviter de
modifier l’installation.
Nous avons donc proposé à l’entreprise
Varachaux des luminaires
intégrant des tubes fluorescents
classiques avec ballasts ferromagnétiques
(1) « encapsulés » dans une
triple enveloppe, avec un niveau
d’étanchéité IP68 et une résistance
permettant un nettoyage au karcher.
Cette solution est fournie avec une
prise : il suffit de « débrancher » le luminaire
lors des changements de
lampe, l’alimentation n’est pas coupée.
Enfermé dans sa triple coque, le
tube est « réchauffé » par la récupération
des pertes thermiques du ballast
et ne subit pas l’incidence du froid qui
ferait chuter son rendement de 40 à
70 % selon les tubes. Malgré la température
à – 25 °C, le rendement est
quasiment celui d’un tube utilisé dans
un environnement classique.
Nous avons fait un test in situ pour
conforter le responsable de la maintenance
dans sa décision. Aujourd’hui,
nous continuons d’équiper les sites de
production de l’entreprise.
46 j3e 805 / JANVIER 2012 - www.blog3e.com

RÉALISATION
Enfermé dans
sa triple coque, le
tube fluorescent est
« réchauffé » par la récupération
des pertes thermiques du ballast et
ne subit pas l’incidence du froid qui
ferait chuter son rendement de 40 à 70 %
selon les tubes. Malgré la température à
– 25 °C, le rendement est quasiment celui d’un
tube utilisé dans un environnement classique.
Robin Ramsawmy
Responsable maintenance,
Varachaux
La faible durée de vie des lampes à
incandescence installées dans les
chambres froides imposait le relamping
d’une vingtaine de luminaires
chaque mois. Ce changement demandait
l’intervention de deux personnes
spécialement équipées pour
travailler entre 30 et 60 minutes par
– 25 °C, à 6 ou 8 m de haut avec une
nacelle. Nous avons beaucoup de
mal à trouver des techniciens de
maintenance qui acceptent d’intervenir
dans des conditions aussi difficiles.
Pour nous, cette problématique primait
sur tout le reste. Ne pas pouvoir
mettre Sammode en concurrence
n’était pas gênant vu nos contraintes
industrielles. Ils ont bien compris
nos besoins et ont été très réactifs. La
qualité de leur contact et de leur
écoute nous a plu.
Notre service maintenance a fait
l’installation des nouveaux luminaires.
Depuis, on est vraiment gagnant.
Avec les connecteurs rapides,
on peut démonter les appareils qui
ne marchent plus, les emporter pour
© Varachaux
changer les tubes fluorescents dans
un endroit plus confortable et les
remettre ensuite. Depuis un an, nous
ne sommes pas intervenus sur l’installation.
Sammode a réduit le nombre de luminaires
de moitié en apportant une
meilleure qualité d’éclairement : les
lampes de 150 W ont été remplacées
par deux lampes de 58 W. Nous économisons
presque 40 W par lampe
remplacée. Si l’on prend tout cela en
compte, on peut estimer le retour
sur investissement à un an.
Les équipes, qui vont et viennent
souvent dans ces chambres froides,
apprécient beaucoup cette nouvelle
Nouvel éclairage des chambres froides
de l’entreprise Varachaux.
La température dans ces zones avoisine les
– 25 °C et la maintenance est compliquée à
mettre en œuvre. La technologie proposée
par Sammode, spécialiste en éclairage des
environnements hostiles, a permis de limiter
significativement les interventions de
maintenance, objectif n° 1 de ce changement,
mais aussi d’améliorer la qualité de la lumière
et de faire des économies d’énergie.
lumière, plus agréable pour travailler.
Lorsque nous avons fait cette installation,
les équipes de notre deuxième
site de production ont réclamé le
même éclairage. Aujourd’hui, nous
remplaçons progressivement nos luminaires
par cette technologie.
j3e 805 / JANVIER 2012 - www.blog3e.com
47