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LECTURE PUBLIQUE - CRÉTEIL - LE MONT-MESLY
La médiathèque
sort de terre P. 4
Octobre 2012 - N° 29

territoire
GRAND PARIS EXPRESS
Réunion publique
à Créteil
La concertation sur le futur tronçon
val-de-marnais du Grand Paris
Express se poursuit. Après ceux
d’Alfortville, ce sont les habitants
de Créteil qui sont conviés jeudi
15 novembre, à 20h au conser -
vatoire Marcel-Dadi, 2-4, rue
Maurice-Déménitroux, à une réunion
publique au cours de laquelle leur
sera présenté le projet, l’emplacement
et la configuration de la future
gare de l’Échat. Les remarques
émises seront prises en compte
dans le cadre de l’enquête publique.
CRÉTEIL-POINTE-DU-LAC
Un an déjà
Le 8 octobre 2011 la station
de métro Créteil-Pointe-du Lac
était mise en service. Conformément
aux attentes, le prolongement
de la ligne 8 a offert un vrai
changement de vie aux centaines
de salariés de Plaine centrale.
Dans la zone d’activités Europarc,
par exemple, ils n’ont plus à
attendre pendant 20 minutes
le bus 281 pour se rendre à
Créteil-Préfecture. Les grandes
entreprises (Valéo, Epson…)
comme les petites ont été ravies
de se rapprocher de Paris et
de disposer ainsi d’un nouvel
argument commercial envers leurs
clients, fournisseurs et futures
recrues. La communauté étudiante
a également tiré bénéfice de
l’implantation de la station.
C’est particulièrement vrai pour
les étudiants en éducation physique
et sportive qui se trouvent
aujourd’hui à deux minutes de
la station de La Pointe-du-Lac et
n’ont plus rien à envier à leurs
camarades des facultés
d’économie et des sciences
humaines proches, eux, de
la station Créteil-Université.
Oui, le 8 octobre restera une date
importante pour rendre Plaine
centrale plainement accessible.
2 PLAINE CENTRALE
TRANSPORTS EN COMMUN
La gare RER Créteil-
Pompadour au départ
Après le réaménagement du chemin des Bœufs et la pose d’une nouvelle voie,
la construction du pôle multimodal débutera sous peu.
Dernière étape du maillage en transports en commun
du sud-est du Val-de-Marne : la gare Créteil-Pompadour,
appelée également “pôle multimodal”, car elle
mettra la ligne 9 du RER en correspondance avec le TVM
(Trans-Val-de-Marne) et le bus 393 (transport en commun
en site propre Thiais-Sucy-en-Brie). Les travaux de
construction, qui ont débuté au printemps, sont prévus
pour s’achever fin 2013. L’investissement, de l’ordre de
38 millions d’euros, est supporté par l’État, la Région, le
Département, la SNCF, Réseau Ferré de France, le Stif
(Syndicat des transports d’Île-de-France) et la RATP.
Un trait d’union long de 120 mètres
Destinée à accueillir, chaque jour, près de 30 000 voyageurs
dont 4500 le matin à l’heure de pointe, la nouvelle
gare Créteil-Pompadour s’élèvera, à Créteil, sur le chemin
des Bœufs, à proximité immédiate du Parc interdépartemental
des sports et du carrefour Pompadour. Elle se
présentera sous la forme d’un bâtiment de 400 m 2 monté
sur pilotis pour parer aux risques d’inondation.
Les façades à claire-voie seront habillées de cèdre rouge.
L’accès aux quais, ménagé entre les deux voies du
RER D, se fera par une passerelle équipée d’escaliers
mécaniques et d’un ascenseur. Et c’est aussi par une
passerelle, longue de quelque 120 mètres et soutenue
par des piliers hauts de 9 mètres, que la gare Pompadour
sera reliée à la station du TVM et du 393. Au pied
du bâtiment, sur le chemin des Bœufs, seront réalisés
Groupement de coopération sanitaire
Le CHU Henri-Mondor et le Centre hospitalier
intercommunal de Créteil (Chic) ont
signé une convention constitutive de coopération
sanitaire. Avec l’accord de l’Assistance
publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP)
et de l’Agence régionale de santé, les deux
établissements entendent intensifier leur
collaboration dans les domaines de la pneumologie,
de l’ORL, de la cardiologie et de la
chirurgie digestive. À l’ordre du jour aussi,
une réflexion commune sur l’organisation
du premier aval des urgences et sur les
filières gériatriques et oncologiques.
Une gare sur pilotis pour parer aux risques d’inondation.
une aire de retournement des bus, un parking vélos et
un parvis où des escaliers mécaniques et un ascenseur
achemineront les voyageurs jusqu’au hall d’accueil.
Une voie déplacée
Avant que ne débute, à la fin de l’été, la construction de
la gare proprement dite, les travaux ont porté sur des
modifications de la voirie et du réseau ferré ainsi que sur
le réaménagement de la station du TVM et du 393. En
vue de dégager l’espace nécessaire à l’édification des
quais, il a fallu décaler l’une des deux voies du RER D
vers le chemin des Bœufs. À cet effet, un remblai ainsi
qu’un mur de soutènement ont été réalisés. Le basculage
de l’ancienne à la nouvelle voie, longue de près d’un kilo -
mètre, s’est déroulé, en mai, durant le long week-end de
l’Ascension pour perturber le moins possible la circulation.
L’opération particulièrement délicate, qui a nécessité
l’installation d’aiguillages provisoires, s’est
déroulée sans le moindre incident.
Chemin des Bœufs, dont la chaussée et les trottoirs seront
élargis, les réseaux divers (eau, assainissement)
ont été refaits et un bassin de rétention des eaux de
pluie de 400 m 3 a été créé. Enfin, sur la RD86 où seront
prochainement installés des feux tricolores pour
sécuriser la traversée des piétons et des cyclistes, la
plateforme de la station du TVM et du 393 a été élargie
et allongée afin d’offrir plus de confort aux voyageurs
lors des correspondances. u
Tourisme en Val-de-Marne
Tourisme Val-de-Marne : c’est le nom du nouveau magazine édité
par le comité départemental du Tourisme. Au fil des numéros, il
entraînera le lecteur à la découverte des sites les plus prestigieux
du département comme des plus insolites à travers photos, reportages,
interviews et articles. Au sommaire du premier numéro : un
reportage photo sur “L’eau en Val-de-Marne” (port de plaisance de
Créteil, pont du Port-à-l’Anglais à Alfortville), les parcs de jeux pour
enfants, un reportage sur une nuit au Min (marché d’intérêt national)
de Rungis ou encore une rencontre avec un éleveur d’ânesses
laitières. À souligner : la richesse du carnet d’adresses dans les
domaines de la culture, de la nature, du sport et des loisirs.
Le magazine est envoyé gratuitement sur simple demande au
01 55 09 16 20 ou par courriel à cdt94@tourisme-valdemarne.com.

COLLECTE DES DÉCHETS
Des bennes
100% électriques
Plaine centrale et Sita Île-de-
France inaugurent la mise en
circulation de bennes de collecte
des déchets ménagers 100%
électriques et confirment ainsi
leur engagement en faveur d’un
transport plus propre des déchets.
Avec le renouvellement du marché
de collecte en avril 2011, la Sita
s’était engagée à renouveler
la totalité de son parc de
véhicules. En janvier, 13 des
17 véhicules ont été remplacés
par des véhicules à moteur Diesel
de dernière génération beaucoup
moins polluants.
En décembre, quatre bennes
électriques renforceront le parc
actuel de véhicules lourds qui sera
alors totalement renouvelé.
Une véritable innovation
Les nouvelles bennes seront
équipées d’un seul moteur
sans assistance thermique.
Grâce à des batteries au lithium,
l’autonomie sera de huit heures
pour un parcours de 50 km,
soit 16 tonnes collectées
en deux tours.
Le bénéfice environnemental
de ce nouvel équipement 100%
électrique s’avèrera spectaculaire
avec l’atteinte du niveau zéro
en matière d’émissions de gaz
à effet de serre pour mieux protéger
l’atmosphère et une réduction
de l’empreinte écologique
de 90% par rapport à un véhicule
Diesel. Cette benne permettra
également de gagner en confort
sonore pour mieux préserver
le cadre de vie des habitants
lors des opérations de collecte
matinale des déchets.
Les opérateurs Sita bénéficieront,
eux aussi, de procédés innovants
comme la gestion informatique
du pilotage de la levée des bacs.
Cette nouvelle benne étant plus
basse, les rippers auront moins
de charge à porter.
CADRE DE VIE
La dalle Félix-Éboué s’offre
une cure de jouvence
Fontaine, espaces verts, jeux pour enfants… les habitants du quartier et les usagers du
métro ont désormais plaisir à y circuler.
Une dalle Félix-Éboué toute neuve à Créteil.
C’est une réalité depuis cet été, après
qu’ont pris fin les travaux de rénovation engagés
un an auparavant. À en juger par les
réactions des usagers du métro et les salariés
des nombreuses administrations présentes
sur le site, le jeu en valait la chandelle
et la communauté d’agglomération a tout
lieu de se féliciter d’avoir investi près de
4 millions d’euros dans l’opération.
L’objectif était, avant tout, de clarifier la circulation
entre piétons et véhicules, et d’aménager
une liaison, accessible à tous, entre le
métro, le parking Gustave-Eiffel et la dalle.
Après les travaux de mise en étanchéité
entrepris au bénéfice des parkings souterrains,
le chantier a donc porté sur la création d’une allée
piétonne centrale destinée à desservir les accès aux immeubles.
En asphalte coloré et dalles de granit, celle-ci a
été agrémentée de jardinières en mélèze et de mâts
d’éclairage au design contemporain.
Trois zones de stationnement ont été réalisées : une
dépose-minute pour la desserte de l’école Ozar-Hatorah ;
une zone de stationnement de cour te durée située
devant l’immeuble du Don du sang ; une série de places
réservées aux personnes à mobilité réduite au niveau de
l’immeuble de la MDPH. Une deuxième allée piétonne a
De bons élèves à l’honneur Le centre commercial Créteil Soleil a mis en
place un contrat d’excellence grâce auquel,
chaque année, quatre bacheliers, particulièrement
méritants et d’origine modeste, bénéficieront
d’une bourse de 2000 €. Pour 2012, les
lauréats sont Jean-Luc Duong (lycée Édouard-
Branly), Dalila Hamida (lycée Saint-Exupéry),
David Pham (lycée Gutenberg) et Maxime Lerolle
(lycée Léon-Blum). Ils ont été sélectionnés par
les chefs d’établissement, non seulement pour
De gauche à droite : Jean-Luc Duong, Maxime Lerolle,
Dalila Hamida et David Pham.
Une allée piétonne centrale.
leurs bons résultats, mais aussi pour leur implication
dans la vie scolaire et la pertinence de
leur projet d’études supérieures.
communes
Une fontaine agrémente la place centrale.
été réalisée pour desservir l’immeuble du Dong du sang
et les logements universitaires.
Une dalle à vivre
Des espaces verts, une place centrale avec une fontaine
et une aire de jeux ont également été aménagés. À l’intention
des piétons, des bancs ont été posés en arc de
cercle en bordure des plantations. Pour permettre un
dépla cement plus aisé des personnes à mobilité réduite,
des bandes de guidage podotactiles et des balises sonores
ont été installées tout le long du trajet. Enfin, des
barrières automatiques, pilotées depuis le PC sécurité du
centre commercial de l’Échat, ont été positionnées
à l’entrée de la dalle, devant la dépose d’Ozar-Hatorah
et au début de l’allée piétonne centrale afin de limiter
l’accès aux véhicules.
Le réaménagement de la dalle Félix-Éboué constituait la
dernière tranche de travaux du quartier de l’Échat après
la réhabilitation du centre commercial et la requalification
de l’avenue du Général-de-Gaulle. Il fait suite également
à l’amélioration de l’accès à la station de métro Créteil-
L’Échat dont les travaux, achevés à la fin de l’année passée,
ont consisté en l’aménagement d’un grand hall
éclairé par une verrière, la création d’un nouvel escalier,
plus fonctionnel et mieux situé, la mise en place d’un
ascenseur réservé aux personnes à mobilité réduite. u
Gourmands, gourmets
Gourmands Gourmets, le catalogue des menus de la
restauration scolaire, a mis à profit l’été pour changer
de visage. Fini la plaquette, place au dépliant plus
lisible, plus maniable et plus facile à conserver
(placardé sur le réfrigérateur grâce à un magnet, par
exemple). Le nouveau Gourmands, Gourmets, paraît
à chaque rentrée et donne les menus jusqu’aux
vacances suivantes. Côté assiette, quatre nouveautés :
l’offre d’un deuxième choix pour le plat principal,
l’intro duction de plats protidiques végétariens, la généralisation
progressive des menus à quatre composantes,
le renforcement de la qualité écologique des
produits (plus de bio et d’aliments cultivés à proximité).
PLAINE CENTRALE 3

territoire
MÉDIATHÈQUE DE CRÉTEIL
Tout un quartier
Plaine centrale poursuit le programme de mise à niveau des équipements culturels décidé lors de sa création, il y a douze ans.
en 2007 et avant celle du Pôle culturel de Limeil-Brévannes, dont les études sont en cours, place à la Médiathèque de l’Abba
permettre l’accueil du public en décembre 2013.
Les travaux de la Médiathèque de l’Abbaye, commencés en septembre
2011, se poursuivent. “En intégrant l’évolution technologique de la société
et en répondant aux nouvelles demandes de l’usager, la médiathèque va
nous permettre d’assurer, dans un monde qui a changé, la continuité de
notre mission de toujours : l’accès gratuit à la culture de tous les publics”,
se réjouit la directrice des médiathèques de Créteil, Élisabeth Rozelot.
La création du nouvel établissement remodèle le paysage cristolien des
bibliothèques pour une proximité revisitée. Cette restructuration s’accompagne,
en effet, d’un renforcement des services de proximité avec l’acquisition
d’un nouveau bibliobus dédié notamment à la desserte des écoles.
La Médiathèque de l’Abbaye, elle, devient un noyau central relié à ses
satellites dans différents quartiers. L’équipement Internet, en effet (le site
www.mediatheques-plainecentrale94 est une véritable bibliothèque virtuelle),
donne accès, de n’importe quel point du réseau, à l’ensemble des docu-
L’avancée des travaux
Juillet 2012 : fin du gros œuvre, soit 3600 m 3 de béton et 2500 heures de travail.
Août 2012 : étanchéité, rampes d’accès, réseaux d’assainissement.
En cours/octobre 2012 : couverture et pose de l’escalier central, réalisation des
façades vitrées. À venir : aménagement intérieur, cloisonnement et mise en place
des réseaux, peinture, revêtement des sols, lumière et signalétique.
Juillet 2013 : livraison du chantier.
Juillet-novembre 2013 : déménagement des collections.
1 er décembre 2013 : ouverture prévisionnelle au public.
Pour suivre les travaux, rendez-vous sur
www.mediatheques-plainecentrale94.fr/la-gazette-du-chantier
4 PLAINE CENTRALE
Au cœur du Mont-Mesly, la Médiathèque de l’Abbaye générera du lien social et de nouveaux échanges.
ments. Dès lors les fonds des bibliothèques deviennent “tournants” (ou
“collections flottantes”) et les établissements dans les quartiers, rénovés,
sont restructurés en fonction d’une spécialisation plus ciblée ou adaptée à
la demande de l’usager de proximité. La médiathèque de la Croix-des-
Mèches, rénovée en 2011, est ainsi équipée en multimédias et désormais
vouée aux loisirs et à la création. La bibliothèque Village sera transférée
au cœur du Centre ancien. Plus accessible, elle offrira tous types de documents
(livres, CD, DVD…) et disposera en particulier d’une boîte de retour
24h/24h, permettant aux usagers de disposer d’un service unique en son
genre sur le territoire. Enfin, la modernisation de la bibliothèque des
Bleuets, dédiée au jeune public, sera également réalisée.
Dans le cadre de cette restructuration, le maintien d’une offre de services
publics de proximité constitue une priorité. Afin de répondre aux attentes
des habitants, le développement d’une nouvelle offre est en cours de
formalisation pour le quartier de La Habette. Dans l’immédiat, un accompagnement
à la scolarité sera proposé dès le mois de novembre prochain par
le centre socioculturel Madeleine-Rebérioux dans les locaux de la bibliothèque,
les lundis et jeudis soir. Cette nouvelle activité constituera une
occasion de prendre contact avec les familles et les usagers et permettra
de préciser les activités à mettre en œuvre à partir de septembre 2013.
Une belle œuvre d’architecture
au service de la revalorisation d’un quartier
C’est le cabinet Chabanne & partenaires architectes, expert en construction
d’équipements sportifs et culturels, en France et à l’étranger, qui a
remporté l’appel d’offres. Au final, une réalisation originale dont la conception
intérieure a intégré toutes les fonctionnalités voulues par le maître
d’ouvrage et dont la lumineuse enveloppe extérieure entre en harmonie
avec le quartier qui l’entoure et qui a bénéficié, parallèlement, de travaux
de réhabilitation. La construction de la médiathèque, en effet, place de

evalorisé
ans. Après l’ouverture de la Médiathèque d’Alfortville
bbaye à Créteil dont les travaux, bien avancés, devraient
l’Abbaye, au cœur du quartier du Mont-Mesly, construit dans les années
1950 et classé en zone urbaine sensible, s’inscrit dans un projet urbain
destiné à le revaloriser. C’est ainsi qu’à la faveur de sa construction et au
préalable à son ouverture, les quatre tours de logements qui la dominent
ont été rénovées, la place réaménagée et les circulations revues. La nouvelle
médiathèque participe ainsi pleinement à la création d’un nouvel espace
public générateur de lien social et de nouveaux échanges.
Proximité et rayonnement
Si le bâtiment à taille humaine, visant la proximité avec les habitants, ne
s’élève que sur deux étages, il n’en dispose pas moins d’une superficie de
5200 m 2 , où se déploieront un auditorium (120 places), des espaces d’animations
(les salles de “L’Heure du conte” et de “Écouter-Voir”), la médiathèque
des enfants, l’espace ciné-romans, la mezzanine des arts et le pôle
“Documentaires”, une cafétéria, des locaux techniques et logistiques, des
bureaux et un parking enterré de 120 places dont 80 pour les visiteurs…
Avec, à la disposition du public, 182 000 documents.
Comme pour la médiathèque d’Alfortville, l’accent a été mis sur la transparence
dans le double dessein d’inciter le passant à entrer comme d’assurer
à l’intérieur un éclairage naturel optimisé. Reliées entre elles par une maille
de fibrociment, les quatre façades sont donc en verre et, qui plus est, sérigraphié
: “Les motifs gravés, jouant avec la lumière, offrent une séduction
supplémentaire au regard intrigué. Dans la même volonté d’effacer la frontière
intérieur/extérieur, le pavement du kiosque, entrée de la médiathèque,
est le même que celui qui revêt la place pour un cheminement sans
rupture”, souligne l’architecte.
La toiture, qui sera végétalisée, reçoit les sommets de trois grandes sculptures
qui traversent le bâtiment de part en part : une pyramide grise, un tipi
rouge et, au milieu, une spirale inversée coque d’un large escalier hélicoïdal,
grand puits de lumière. Il dessert progressivement, par demi-étages,
l’espace intérieur structuré en mezzanines et plateaux en quinconce. Les
deux autres sculptures abriteront les espaces nécessitant plus d’intimité.
La décoration intérieure mise sur la chaleur du bois avec un habillage mural
en Trespa (composite à base de résines thermodurcissables et fibres de
bois) très résistant. Au gris, alternativement clair ou foncé, du sol revêtu de
La médiathèque en chiffres
n Une superficie de 5200 m2 n 182 000 documents en libre accès
n 30 000 CD audio et une collection de 12 000 BD
n Un auditorium de 120 places
n 70 postes multimédias et 390 places assises [hors auditorium]
n Un parking de 120 places
n Deux Bibliobus irriguant le territoire
n Des automates de prêt à chaque niveau
n Deux automates de retour en rez-de-chaussée
n Une boîte extérieure pour les retours accessible 24h/24h
Au fil du patrimoine
Le saviez-vous ? La Médiathèque de l’Abbaye tire son nom de sa situation
sur la place éponyme au Mont-Mesly. Un nom qui rend hommage à “L’Abbaye
de Créteil”, groupe d’artistes qui, au début du XX e siècle, étaient venus s’installer
sur les bords de la Marne pour y créer une communauté sur le modèle
des phalanstères, s’inspirant notamment de l’Abbaye de Thélème imaginée par
Rabelais, et fonder un lieu de liberté propice à la création artistique et littéraire.
De L’Abbaye de Créteil à la Médiathèque de l’Abbaye : la Médiathèque vient
parachever cet hommage et donner une nouvelle perspective à cette utopie
guidée par un idéal humaniste.
Marmoleum (genre de Linoléum fabriqué à partir de matières naturelles
et renouvelables) répondront les couleurs pastel (orangé, jaune et vert) du
mobilier avec, de temps en temps, l’éclat vif d’un violet profond.
Ce nouvel établissement répondra aux nouvelles pratiques des usagers.
Aujourd’hui, les médiathèques sont devenues des lieux de vie et d’échanges
assurant de multiples fonctions : développement de la lecture, accès égalitaire
à tous les médias, formation, accompagnement et conseils, sans oublier,
pour un rayonnement hors et dans les murs, de nombreuses activités culturelles
et artistiques : événements, conférences, débats, expositions…
La Médiathèque de l’Abbaye permettra d’acquitter toutes ces missions. u
Une construction originale, lumineuse et ouverte sur le quartier.
PLAINE CENTRALE 5

expressions politiques
Devant un millier d’élus rassemblés à la Sorbonne, le 5 octobre dernier, pour
les travaux de clôture des états généraux de la démocratie territoriale
lancés en décembre 2011 par le Sénat, le Président de la République a esquissé
que des révolutions tranquilles pouvaient s’annoncer à bas bruit, loin des
rodomontades provocatrices qui crispent acteurs et auditoires paralysant, ipso
facto, l’action publique. Des réformes proposées par François Hollande, on
reparlera en détail au moment où viendra en discussion ce projet de loi portant
nouvelle étape de la décentralisation. Par-delà les mesures envisagées, c’est le
ton nouveau employé qui frappe. Il est décisif que le chef de l’État ait érigé au rang
de premier principe de sa réforme, la confiance – on serait tenté de dire la
confiance retrouvée – qui devra présider aux relations nouvelles entre État et col-
Dans l’air du temps actuel, le groupe Sanofi a
récemment annoncé un plan, dit de “restructuration”,
ayant pour conséquence la suppression de plus
de 900 postes d’ici 2015. Si ce sont principalement les
emplois des sites de Toulouse et de Montpellier qui
sont menacés, les employés du site de Vitry-Alfortville,
soit 1300 personnes, sont légitimement inquiets
quant à leur avenir et à celui du secteur de la recherche
médicale française. Les élus communistes de Plaine
centrale partagent leur inquiétude et leur colère.
Cette colère est d’autant plus grande que cet énième
plan de casse de l’emploi n’a pour seul objectif
qu’une plus grande rentabilité financière de l’entre-
Les droites européennes ont imposé, ces dernières années, des réductions de
déficit public qui ont mené l’Europe à la récession économique et à la dépression
sociale. Écologistes et européens, nous nous prononçons aujourd’hui en
majorité contre le Traité de stabilité, de cohérence et de gouvernance (TSCG),
parce que les règles de discipline budgétaire qu’il impose sont contradictoires
avec nos propositions pour sortir de la crise, et parce que l’Europe, telle qu’elle est
aujourd’hui, menace de tuer l’idée européenne elle-même.
La cure d’austérité qu’Angela Merkel et quelques alliés veulent imposer à l’Europe
est antisociale (on le voit bien en Grèce, en Espagne, au Portugal et en Irlande),
elle est irrationnelle du point de vue économique et, surtout, elle est anti-écolo-
est une prise de conscience salutaire qui a
C’ envahi notre communauté d’agglomération.
Le Président s’en serait lui-même soucié. Le problème,
si souvent dénoncé par les habitants : la propreté.
Cela nécessitera une nouvelle organisation des secteurs
et des services, achat de nouvelles machines, et
des poubelles à plus grande contenance enterrées.
Tout cela aura évidemment un coût non chiffré à ce jour.
Cela pose une question concernant la mutualisation
otre communauté d’agglomération a pour
N compétence la fabrication des repas pour les
écoles, centres de loisirs et personnes âgées (portage
à domicile). Nous pouvons prendre connaissance
des menus scolaires proposés sur le site Internet de
l’agglomération. Les échos que nous avons des parents
sont bons. La qualité des repas est indéniable
et nous pouvons saluer le travail, apprécié, de nos
agents qui concourent à l’éducation alimentaire et
gustative de nos enfants.
Mais si les repas servis dans les écoles de Créteil,
Alfortville et Limeil-Brévannes sont identiques, les
prix ne le sont pas ! Le prix “plein tarif” ou “hors
quotient familial” du repas est respectivement de
6 PLAINE CENTRALE
État et collectivités : le retour de la confiance
Sanofric
prise, afin de rémunérer encore plus les actionnaires
qui ont déjà touché plus de 3 milliards de dividendes
en 2011. Avec 9 milliards de résultat net enregistré par
Sanofi, la direction a décidé de remplir encore plus ses
poches, en passant de 35 à 50% la part du résultat qui
leur est reversée. Qu’importe si la conséquence première
est la perte de l’emploi, l’humain, dans ce genre
d’affaire, n’a plus sa place, il est sacrifié sur l’autel de
la finance et des profits de quelques-uns.
Si la mise en œuvre d’un tel plan constituerait bien
une catastrophe pour des centaines de salariés, ce
serait également une grave mise en danger de la
recherche médicale française. Il en résulterait le recul
TSCG : le Non européen des écologistes
Propreté urbaine
de ce service au sein de Plaine centrale et la gestion
des parcs et jardins par chaque commune. Le travail
de ces services est complémentaire et nécessite une
complète coordination.
D’où cette question : le service propreté et les parcs
et jardins ne devraient-ils pas être gérés par la même
autorité ?
En complément de cette réorganisation, ne faudrait-il
pas envisager une grande campagne d’information
Le prix des repas
4,30 € à Alfortville, 6 € à Créteil et 5,43 € à Limeil-
Brévannes. Le prix minimum du repas est respectivement
de 0,80 € à Alfortville, 0,49 € à Créteil et
0,59 € à Limeil-Brévannes. À repas identique, prix
différent.
Bien évidemment, les prix sont soumis, dans chaque
commune, à des variables prises en compte dans le
calcul du “quotient familial”. Créteil ferait donc un
effort plus significatif en direction des populations
les moins favorisées et Alfortville en direction des
classes moyennes-supérieures. Suivant sa situation
de fortune, il faudrait donc déménager dans l’une ou
l’autre de nos communes membres pour bénéficier
du prix le plus avantageux.
lectivités. Un mot cependant sur une mesure qui concernera directement notre
communauté d’agglomération : les 35 milliards d’euros d’argent public gérés par
les intercommunalités justifient aux yeux du Président qu’à l’avenir “les conseillers
communautaires soient élus au suffrage universel en même temps que les conseillers
municipaux”. En rappelant au passage que, communautaires ou municipaux, l’immense
majorité de ces conseillers sont des bénévoles qui ne touchent aucune indemnité.
Il est des vérités qu’il est bon de marteler en préalable à toute réforme, si
on veut, comme l’a souhaité le chef de l’État, mobiliser les territoires pour préparer
“la République de demain”.
n Axel Urgin
Groupe socialiste
de notre pays dans un secteur dont il est pourtant
l’un des leaders mondiaux. À la clé, ce seront la
fermeture d’encore plus de sites et la perte d’encore
plus d’emplois.
Voilà pourquoi, sur la question de Sanofi, comme
sur celles de PSA, d’ArcelorMittal, de Doux, il est
urgent que le Parlement légifère. Les sénateurs communistes
et républicains ont déposé en ce sens une
proposition de loi visant à interdire ces licenciements
boursiers. Elle a malheureusement été rejetée par le
Sénat par six voix d’écart en début d’année.
n Jean-Noël Coirault
Groupe communiste, républicain et citoyen
gique puisque, en interdisant les emprunts structurels, elle interdit, de fait,
d’enclencher sur une vaste échelle la transition verte.
Pour sortir de la spirale du chômage, des maladies de civilisation dues à la malbouffe et
aux pollutions, face à une crise aux dimensions multiples, économique, écologique, sociale,
sanitaire, financière, nous préconisons de développer des secteurs fortement créateurs
d’emplois, tels que ceux des énergies renouvelables, des économies d’énergies
dans le bâtiment, des transports en commun, de l’agriculture biologique et de proximité.
Pour développer ces secteurs, la France et l’Europe doivent pouvoir investir et emprunter,
et non pas, être paralysées par la règle d’or du TSCG.
n Groupe Europe-Écologie Les Verts
et de sensibilisation à l’attention de la population,
rappelant que les poubelles sont là pour y mettre des
déchets, les trottoirs pour marcher et non y déposer
ses déjections et déchets.
Une ville propre, c’est la première des sécurités.
n Thierry Hebbrecht
Groupe UMP
À l’heure où les élus de la majorité plaident pour les
convergences sociales et fiscales au sein de l’Europe,
nous constatons que ces mêmes élus ne peuvent
s’entendre sur le prix d’un repas dans les restaurants
scolaires ! Nous avons besoin de plus de cohésion
au sein de la communauté d’agglomération.
Nos enfants partagent un déjeuner à un coût de fabrication
identique et, à situation financière identique
de leurs parents, le tarif des repas n’est pas le
même ! Si nous commencions un travail de convergence
tarifaire des repas au sein des communes
membres de notre communauté d’agglomération ?
n Jérôme Piton
Groupe MoDem

ÉCONOMIE
Bio&D bientôt
opérationnelle
Au centre commercial de l’Échat,
à Créteil, dans deux bâtiments
situés de part et d’autre d’une
allée intérieure, l’aménagement
de la pépinière Bio&D (Recherche
et Développement) se poursuit à
un rythme soutenu. Durant l’été
et en ce début d’automne, les
chapes ont été coulées et un
escalier métallique intérieur a été
mis en place. Les travaux, à présent,
concernent l’élévation des cloisons
de distribution, le doublage et la
pose des menuiseries. Par la suite,
interviendra l’installation des
réseaux de plomberie, de chauffage,
de ventilation et climatisation
avant que ne débute la pose, d’ici
la fin du mois, des volets roulants
sur façades et des revêtements
muraux et des sols. Si les délais
sont tenus – et tout donne à
penser qu’ils le seront –, la livraison
des locaux se fera à la fin
de l’année. La pépinière Bio&D
affichera alors une surface de plus
de 1000 m 2 répartis en une vingtaine
de bureaux (de 12 à 28 m 2 ),
trois “open spaces” (de 60 à
70 m 2 ), quatre laboratoires (de 22
à 37 m 2 ), des salles de réunion et
de détente, et des locaux de
reprographie. Comme son nom
le laisse entendre, Bio&D s’adresse
aux entreprises de la filière Santé-
Sciences du vivant qui bénéficieront
là de locaux adaptés et
d’une ouverture sur les plateformes
du CHU Henri-Mondor.
Le métrocâble à l’étude
AUTOLIB’
Les Bluecars ont la cote
Des milliers d’Alfortvillais, Cristoliens et Brévannais utilisent déjà les petites voitures
électriques. Et tout porte à croire qu’ils seront de plus en plus nombreux à le faire.
Un an, déjà, que le système de location de véhicules
électriques en libre service a été mis en place par la
communauté d’agglomération et le Syndicat mixte Autolib.
Or, à en juger par les statistiques mises à notre disposition,
le succès est au rendez-vous. Au fil des mois, la fréquentation
d’Autolib’ n’a cessé d’aller crescendo. Alors
qu’à Alfortville départs et arrivées quotidiens s’équilibraient
en avril autour de 90, ils sont passés en juin à
210 et en août à 285. La même évolution a été observée
à Créteil et Limeil-Brévannes avec, pour la même période,
des augmentations respectives de la fréquentation de
247 et 290% ! Quant aux chiffres du mois de septembre,
les derniers en notre possession, ils confirment à la
hausse la tendance : 325 départs et autant d’arrivées à
Alfortville, 1155 à Créteil et 110 à Limeil-Brévannes. En
tout – et en ne prenant en compte que les départs –
près de 7500 habitants de Plaine centrale auront utilisé
Autolib’ depuis sa mise en service.
Un bond des abonnements
Les abonnements annuels, de leur côté, ont explosé :
38 en février et 439 en août à Créteil. Pour la même
Après le Conseil général, c’est le Syndicat des transports d’Île-de-France (Stif) qui paraît intéressé par le projet du métrocâble,
cher à Joseph Rossignol, maire de Limeil-Brévannes et vice-président de la communauté d’agglomération. Pour
preuve, l’étude qu’il vient de lancer sur la desserte du plateau de Limeil-Brévannes pour les différents modes de transport,
et notamment le câble aérien, lequel, selon le vice-président du conseil général chargé des Transports, apparaît
comme la solution la meilleure, compte tenu des coupures urbaines insurmontables observées sur le réseau de surface.
Autres atouts du métrocâble : l’absence de rejets de gaz à effet de serre et son coût d’environ 30 millions d’euros, bien
moins élevé, par exemple, que le rail.
À noter que, par rapport au projet initial, la longueur de la ligne est passée de 3 à 4,5 km et que le métrocâble ne part
plus désormais de Limeil-Brévannes, mais de Villeneuve-Saint-Georges où il permettra de désenclaver le Bois-Matar et
ses 10 000 habitants. Il continuera, bien sûr, de desservir le quartier des Temps Durables, à Limeil-Brévannes, avant
d’aboutir à proximité de la station multimodale de la Pointe-du-Lac, à Créteil (correspondance avec la ligne 8 du métro
et le bus en site propre 393). Le trajet durera moins d’un quart d’heure et les usagers pourront utiliser le pass Navigo.
territoire
En Plaine centrale, Autolib’ roule vers le succès.
période, ils sont passés de 24 à 221 à Alfortville et de
15 à 88 à Limeil-Brévannes. Si bien, qu’aujourd’hui, ce
sont près de 950 habitants d’Alfortville, Créteil et Limeil-
Brévannes qui sont abonnés à Autolib’. À noter que, si la
progression a été continue à Alfortville et Créteil, elle a
connu un ralentissement en avril et août et une accélération
en juillet à Limeil-Brévannes.
Des chiffres d’autant plus satisfaisants que, sur les 34
stations programmées en Plaine centrale, 8 restent encore
à mettre en service. Elles le seront d’ailleurs prochainement,
financées, comme les précédentes, avec
le concours de la communauté d’agglomération qui
aura investi, au total, 700 000 €dans la mise en place
d’Autolib’. À terme, Plaine centrale comptera 34 stations
Autolib’ : 20 à Créteil, 9 à Alfortville et 5 à Limeil-
Brévannes.
Rappelons qu’au-delà du service apporté, le système de
location de voitures en libre-service permettra de diminuer
le parc privé de 22 000 véhicules, de réduire de
260 000 tonnes les émissions de gaz à effet de serre et
de libérer 18 000 places de stationnement dans Paris et
sa banlieue. u
PLAINE CENTRALE 7

territoire
ÉCONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE
Un mois pour faire connaissance
En novembre, les acteurs de l’Économie sociale et solidaire
se mobilisent en Île-de-France. Plaine centrale, pour sa part,
organise dans les trois villes de la communauté de nombreuses
manifestations et invite tous les habitants du territoire à venir
découvrir cette économie “qui a un sens”.
Novembre est le mois de l’Économie
sociale et solidaire
(ESS). Ce pan de l’activité économique,
souvent méconnu et pourtant
très présent dans notre
quotidien, propose une autre vision
du travail et de l’entreprise, et
permet de répondre à de nouveaux
besoins sociétaux. Parce
qu’elle souhaite en favoriser l’essor,
la communauté d’agglomération
travaille à développer ce
secteur utile aux habitants et géné -
rateur d’emplois locaux.
Un secteur à découvrir
Banques coopératives, mutuelles
de santé, fondations, associations
diverses ont toutes un point
commun : elles font partie de ce
que l’on nomme l’Économie sociale
et solidaire. Qu’est-ce que
cela signifie ? Qu’à la différence
des entreprises de l’économie
classique, la finalité de ces structures
n’est pas d’abord financière.
Plus humaines, plus démocratiques,
elles articulent activité économique et
plus-value sociale. Présentes dans tous
les secteurs (banque, culture, commerce
équitable, sport, services à la personne,
accompagnement des personnes handicapées…),
elles représentent plus de
215 000 établissements employeurs,
soit 9,1% des entreprises françaises et
plus de 2,2 millions de salariés, soit
près de 10% du total de l’emploi salarié
en France.
Dans toute l’agglo…
Pendant le mois de l’Économie sociale
et solidaire, les habitants d’Alfortville,
Créteil et Limeil-Brévannes sont invités à
par tir à la découver te des acteurs de
l’utilité sociale en Plaine centrale qui,
pour l’occasion, organisent de nombreuses
manifestations.
Rallye, débats, expositions, ateliers, dégustation
de produits… chacun aura le
choix entre mille et une manières de découvrir
l’autre économie. Trois rendezvous,
cependant, sont incontournables,
et gageons que les habitants de Plaine
centrale auront à cœur d’y par ticiper
nombreux.
À Limeil-Brévannes, une rencontre aura
lieu avec les porteurs de projets d’utilité
sociale et les professionnels de l’accompagnement,
le 7 novembre de 14h à
18h, à l’hôtel de ville, place Charles-de-
Gaulle (renseignements et inscriptions
au 01 41 94 30 63).
8 PLAINE CENTRALE
À Alfortville, une exposition photo sur
l’engagement exemplaire de la ville pour
le commerce équitable et les associations
alfortvillaises à caractère social et
solidaire sera présentée le 17 novembre
au centre culturel d’Alfortville, 148, avenue
Paul-Vaillant-Couturier (renseignements
au 06 10 88 18 25).
À Créteil, c’est la journée du 28 novembre
qui sera dédiée à l’ESS. De 9h à
12h, à l’université Paris-Est Créteil, 61,
avenue du Général-de-Gaulle, un débat
aura lieu sur le thème de l’utilité sociale
en présence de l’économiste, chercheur
et député européen Alain Lipietz (renseignements
au 01 41 94 30 63). À partir
de 14h, des opérations portes ouvertes
se dérouleront à l’Afij (Association pour
faciliter l’insertion professionnelle des
jeunes diplômés), 5, rue du Général-
Leclerc, autour des questions “d’insertion
et de mobilité” ; à la Maison des
Asso ciations, 1, avenue François-Mauriac,
sur le thème du “lien social et de la
solidarité de proximité” ; au centre Rébérioux,
27, avenue François-Miterrand,
sur “la coopération et l’environnement”
(renseignements au 01 41 94 30 63).
Enfin, à 18h, à la Maison de la Nature, sur
la Base de loisirs, 9, rue Jean-Gabin, vous
attend une exposition-vente de cadeaux
ar tisanaux, originaux et bon marché,
réalisés avec des matériaux issus de la
récupération (renseignements et inscriptions
au 01 48 98 98 03).
Programme complet sur
http://www.ess-plainecentrale94.fr/ u
magazine
ALLEZ LES BÉLIERS !
Vendredi 9 novembre à 20h : Créteil/Carquefou.
Vendredi 30 novembre à 20h : Créteil/Colmar.
Vendredi 21 décembre à 20h : Créteil/Rouen.
Les matchs ont lieu au stade Dominique-Duvauchelle à Créteil.
THÉÂTRE STUDIO D’ALFORTVILLE
Du 12 novembre au 1 er décembre : La Mouette et Oncle
Vania, de Tchekhov, mise en scène d’André Benedetti.
En alternance du lundi au vendredi, à 20h30. Intégrale
les samedis 17 novembre, 24 novembre et 1 er décembre.
16, rue Marcelin-Berthelot. Réservations,
du lundi ou vendredi de 10h à 18h, au 01 43 76 86 56
ou reservation@theatre-studio.com.
MAC DE CRÉTEIL
DANSE
Du 25 au 27 octobre à 20h30 : Beauty remained… Création
de la chorégraphe Robyn Orlin avec les danseurs de Moving
into Dance Mophatong.
Du 22 au 24 novembre à 20h30 : une création de
Company Michael Clark.
Les 29 et 30 novembre, et le 1 er décembre à 20h30 : Exquisite
Corpse. Chorégraphie et conception : Joanne Leighton.
Du 6 au 8 décembre à 20h30 : Cendrillon. Ballet de l’Opéra
de Lyon. Scénographie de Maguy Marin.
THÉÂTRE
Du 7 au 10 novembre à 20h : Nouveau Roman. Texte et mise
en scène de Christophe Honoré.
Du 13 au 17 novembre à 20h30 : World of Wires. Adaptation
et mise en scène de Jay Scheib.
Du 6 au 8 décembre à 20h30 : Les Enfants de Jéhovah.
Metteur en scène : Fabrice Murgia. Compagnie Artara.
MUSIQUE
Les 30 novembre et 1 er décembre à 20h30 : concert acoustique
de Kery James.
Maison des Arts, place Salvador-Allende (tél. : 01 45 13 19 19/
www.maccreteil.com).
PÔLE CULTUREL D’ALFORTVILLE
THÉÂTRE
Le 8 novembre à 20h30 : La Femme du boulanger de Marcel
Pagnol.
CONCERT
Le 13 décembre à 20h30 : Louis Bertignac interprète son
nouvel album, Grizzly.
DANSE FLAMENCO
Le 17 novembre à 20h30 : De Flamencas avec Marco Flores.
Pôle culturel, parvis des Arts. Tél. : 01 58 73 29 17 ou 18.
Du lundi au vendredi de 10h à 12h et de 14h à 17h30. Mail :
info@pole-culturel.fr - Site internet : www.pole-culturel.fr
MÉDIATHÈQUES DE PLAINE CENTRALE
Tél. : 01 41 94 30 11
www. mediatheques-plainecentrale94.fr
www. agglo-plainecentrale94.fr
Europarc -14, rue Le Corbusier - 94046 Créteil cedex
Tél. : 01 41 94 30 00 - Fax : 01 41 94 30 38.
Courriel : journal@agglo-plainecentrale94.fr
DIRECTEUR DE LA PUBLICATION
Laurent Cathala
RÉDACTEUR EN CHEF : Michel Rosso
RÉDACTION GRAPHIQUE : Valéry Onana
SECRÉTAIRE DE RÉDACTION-RÉDACTRICE : Dominique Vivent
COLLABORATIONS
Carolle Henni / Jean-Michel Moglia / Michel Escuriol / Laëtitia Doutre
Sébastien Andréani et les services de la communauté d’agglomération
Impression : Imprimerie Compiègne : www.agglo-plainecentrale94.fr