Fiche Curie Thailande - France-Diplomatie-Ministère des Affaires ...
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MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET EUROPEENNES<br />
AMBASSADE DE FRANCE EN THAILANDE<br />
FICHE THAILANDE<br />
I- Organisation de l’enseignement supérieur<br />
L’organisation du système éducatif en Thaïlande a été fréquemment modifiée depuis les années 1960<br />
pour répondre à <strong>des</strong> conditions socio-économiques en évolution rapide. Le Ministère de l’éducation thaïlandais<br />
est en charge du secteur pour tous les niveaux et tous les types d’éducation. Ce ministère a sous sa tutelle 5<br />
départements dont la commission de l’enseignement supérieur (CHE – Commission on Higher Education).<br />
Le développement de l’enseignement supérieur en Thaïlande est soumis à <strong>des</strong> plans quinquennaux,<br />
développés par la CHE. Le dixième concerne la période 2007-2011. Il s’inscrit au sein d’un plan à long-terme<br />
(2008-2022) couvrant 3 plans quinquennaux. Ce plan à long-terme vise à consolider la qualité de<br />
l’enseignement supérieur en se concentrant sur les aspects suivants : bonne gouvernance <strong>des</strong> universités,<br />
développement de normes dans l’enseignement supérieur, entretien du réseau entre les universités,<br />
renforcement de la diversité à l’intérieur d’un système uni, encouragement de la liberté académique <strong>des</strong><br />
établissements.<br />
La Thaïlande compte, en 2009, 166 établissements : 69 universités privées et 97 établissements<br />
publics, dont 14 universités, 11 universités autonomes, 40 Universités Rajabhats (anciens Instituts de formation<br />
<strong>des</strong> Maîtres promus au rang d’université), 9 Universités Technologiques Rajamangala, 2 universités pour les<br />
bonzes, 19 Community Colleges, l’Institut Pathumwan de Technologie et l’Institut de Développement de<br />
l’Administration. En 2009, le pays compte 2 558 800 étudiants (90% dans <strong>des</strong> structures publiques et 10% dans<br />
<strong>des</strong> institutions privées), dont 37% sont à un niveau Master et 5% à un niveau PhD.<br />
La Thaïlande a consacré, en 2009, 3,4% de son PIB à l’éducation, soit 18% du budget national. Près de<br />
22% du budget de l’éducation est alloué à l’enseignement supérieur.<br />
II- Organisation <strong>des</strong> étu<strong>des</strong> et enseignements dispensés<br />
Il existe plusieurs institutions d’enseignement supérieur sous la responsabilité du Ministère de<br />
l’Education délivrant les diplômes aux niveaux licence, master et doctorat : les universités dites « classiques »,<br />
les universités Radjabhat, les collèges d’enseignement professionnel (public et privé), les Rajamangala<br />
University of Technology, les collèges d’éducation physique, et les collèges d’arts dramatiques et de beaux arts.<br />
Les différents types de structures<br />
• Universités « classiques » publiques et privées<br />
Ce furent les premiers établissements d’enseignement supérieur de plein droit ouverts en Thaïlande, à<br />
commencer par l’Université Chulalongkorn, au début du XXème siècle, puis les universités Thammasat,<br />
Silapakorn, Kasetsart, Mahidol pour les plus réputées. A partir <strong>des</strong> années 60, un mouvement de<br />
décentralisation universitaire a permis l’ouverture d’établissements en régions, dont les principaux représentants<br />
sont aujourd’hui, l’Université de Chiang Mai, l’Université Prince of Songkhla, l’Université de Khon Kaen,<br />
l’Université Suranaree, l’Université Naresuan et plus récemment l’Université Mae Fah Luang de Chiang
Rai. Deux universités publiques se distinguent par leur caractère « ouvert » qui permet d’intégrer ces<br />
établissements à la seule condition d’avoir terminé ses étu<strong>des</strong> secondaires. Il s’agit <strong>des</strong> universités<br />
Ramkhamhaeng et Sukothai Thammatirat.<br />
Les universités privées organisent elles-mêmes leur recrutement par la voie d’examens d’entrée<br />
propres à chaque établissement. Les principaux établissements privés de Thaïlande sont l’Université<br />
Assumption, Bangkok University et Rangsit University.<br />
• Universités Radjabhat<br />
Ce sont les anciennes écoles de formation <strong>des</strong> enseignants (équivalents <strong>des</strong> IUFM français), créées en<br />
1957 pour offrir en 4 ans un diplôme de Bachelor en sciences de l’éducation. Depuis 1984, le nombre<br />
d’enseignants étant suffisant en Thaïlande, ces écoles ont diversifié leur enseignement pour former les étudiants<br />
dans d’autres domaines que les sciences de l’éducation ; à présent, l’enseignement est réparti en 3 catégories :<br />
éducation, sciences et lettres.<br />
Les Universités Radjabhat offrent principalement <strong>des</strong> formations au niveau du Bachelor pour pourvoir<br />
aux besoins locaux et nationaux. Ces instituts ont désormais la possibilité de délivrer <strong>des</strong> diplômes de niveau<br />
master et doctorat, mais ils doivent pour cela recevoir une autorisation spéciale du Conseil Académique et du<br />
Conseil <strong>des</strong> Universités Radjabhat.<br />
• Les Rajamangala University of Technology<br />
Cette nouvelle structure remplace le Rajamangala Institute of Technology depuis 2003. Elle fonctionne<br />
comme un département du Ministère de l’Education, gérant jusqu’à présent 40 campus, 16 facultés et 30 unités<br />
et centres de recherche répartis à travers tout le pays. Actuellement le RUT est réparti sur l’ensemble <strong>des</strong><br />
provinces en 9 groupes : Suwanabhumi, Bangkok, Ratanakosin, Pranakorn, les régions de l’Est, du Nord, du<br />
Nord-Est et du Sud.<br />
• Les Collèges professionnels<br />
L’éducation professionnelle formelle est pratiquée à 3 niveaux : secondaire (conduisant à un certificat<br />
équivalent à celui délivré par les écoles générales du secondaire), post-secondaire (conduisant, après une<br />
formation de 2 ans, à l’obtention du « diploma ») et universitaire (conduisant au « degree »). Le département<br />
pour l’enseignement professionnel et la Rajamangala University of Technology dispensent <strong>des</strong> cursus différents<br />
pour préparer les étudiants aux mêmes certificats et diplômes. Les écoles et collèges privés d’enseignement<br />
professionnel peuvent choisir de suivre l’un ou l’autre <strong>des</strong> cursus.<br />
• Les collèges en art dramatique et beaux arts<br />
Ces collèges sont gérés par la Direction <strong>des</strong> Beaux-Arts (Fine Art Department) du Ministère de<br />
l’Education nationale. Actuellement, il y a 12 collèges en art dramatique en Thaïlande (dont un à Bangkok). Il<br />
existe 2 collèges en Beaux-Arts (l’un à Bangkok, l’autre dans la Province de Suphanburi). Les cursus sont<br />
dispensés à la fois aux niveaux d’enseignement secondaire et supérieur. Au niveau du secondaire, il faut 3 ans<br />
pour obtenir un certificat inférieur en arts dramatiques, un certificat intermédiaire en art dramatique ou un<br />
certificat intermédiaire en Beaux-Arts. Au niveau du supérieur, il faut deux ans pour obtenir le certificat supérieur<br />
en art dramatique ou Beaux-Arts.<br />
• Collèges d’éducation physique<br />
Ces collèges ont pour vocation de former le personnel et les professeurs dans les domaines de<br />
l’éducation physique, la santé, les loisirs, les sciences du sport... Ces établissements délivrent 5 types de<br />
diplômes, d’enseignement secondaire et supérieur (Bachelor en 2 ans et Bachelor en 4 ans).<br />
2
La récente réforme éducative et le fonctionnement du système<br />
En accord avec la loi cadre « National Education Act » de 1999 et la « Bureaucratic Reform Bill » de<br />
2002, Le Ministère de l’Education (MOE) regroupe les anciens Ministère de l’Education, Ministère <strong>des</strong> <strong>Affaires</strong><br />
Universitaires et la Commission de l’Education Nationale.<br />
Une <strong>des</strong> principales directives de cette réforme est la décentralisation <strong>des</strong> établissements scolaires<br />
et l’autonomie <strong>des</strong> universités. En 2008, il existe donc 185 zones d’éducation (educational service areas) qui<br />
peuvent gérer les établissements de leur zone en accord avec la politique dictée par le MOE. Par ailleurs, onze<br />
universités ont désormais le statut d’université « autonome ». Elles sont autorisées à développer par tous les<br />
moyens les sources de financement extérieures et d’assurer leur gestion.<br />
L’admission dans les universités privées et publiques<br />
Les universités à admission sélective ont un accès conditionné à la réussite aux concours de fin<br />
d’étu<strong>des</strong> secondaires, ainsi qu’au test national. Pour certains cursus, il existe <strong>des</strong> tests spécifiques d’entrée en<br />
raison de l’existence de quotas. Pour ces universités, l’admission s’effectue sur la base d’une combinaison :<br />
- <strong>des</strong> GPA (Grade Point Average)<br />
- <strong>des</strong> GPA cumulés (GAPX) <strong>des</strong> Grade 10 à 12 (équivalent au niveau lycée en <strong>France</strong>)<br />
- et <strong>des</strong> résultats de 2 tests nationaux : O-Net et Aptitude Test (AT)» (composé par les « General Aptitude<br />
Test (GAT)» et « Professional Aptitude Test (PAT)»). Les 2 matières évaluées par le GAT sont l’analyse<br />
de textes et la communication en anglais. Les 7 matières évaluées par le PAT sont les mathématiques,<br />
les sciences, l’ingénierie, les beaux-arts, l’architecture, la pédagogie, et les langues étrangères<br />
La nouvelle combinaison (effective en 2010) est de 20% pour le GPAX, 30% pour l’O-Net et 50% pour<br />
l’AT dont 20% pour le GAT et 30% pour le PAT.<br />
Les principales universités de Chulalongkorn, Kasetsart, Mahidol, Silapakorn, Thammasat, Chiang Mai,<br />
Mae fah Luang, Khon Kaen, Prince of Songkla et Suranaree sont à admission sélective.<br />
Les universités à admission non sélective (dites « ouvertes ») ont pour spécificité d’être accessibles<br />
uniquement sur critère de complétion <strong>des</strong> étu<strong>des</strong> secondaires. Ces universités accueillent donc de nombreux<br />
étudiants, dont une bonne partie n’affiche qu’une présence théorique, gonflant artificiellement les chiffres de<br />
l’éducation.<br />
Les établissements privés d’enseignement supérieur organisent leurs propres concours d’entrée.<br />
Les étudiants peuvent se présenter aux concours qu’ils souhaitent.<br />
Diplômes et qualifications<br />
Dans le système d’enseignement supérieur, le premier diplôme est le Bachelor, que l’on obtient après 4<br />
années d’étu<strong>des</strong> supérieures. Toutefois, dans les domaines de la peinture, l’architecture, la sculpture, les arts<br />
graphiques et la pharmacie, il faut 5 ans d’enseignement supérieur pour obtenir le diplôme de Bachelor ; en<br />
médecine dentaire et vétérinaire il faut 6 ans pour obtenir ce diplôme. Après un voire deux ans d’étu<strong>des</strong> après le<br />
Bachelor et la rédaction d’un mémoire, on peut obtenir un master. Le doctorat est obtenu après 3 années<br />
d’étu<strong>des</strong> après le master.<br />
3
Thaïlande<br />
PHD<br />
Recherche 3-4 ans<br />
Master Degree<br />
2 ans<br />
BACHELOR *<br />
4 ans<br />
Diplôme Matayom 6<br />
<strong>France</strong><br />
Doctorat<br />
Recherche 3-4 ans<br />
Master<br />
2 ans<br />
LICENCE<br />
3 ans<br />
Baccalauréat<br />
* Un étudiant thaïlandais ayant obtenu un Bachelor peut entrer directement en deuxième année de Master en<br />
<strong>France</strong>, sous réserve de la sélection de sa candidature par l’établissement français.<br />
III- Principaux atouts du système d'enseignement supérieur<br />
Si le système paraît jouir d’un niveau universitaire globalement moyen, quelques universités sont<br />
reconnues d’un bon niveau. Chulalongkorn University a été placée en 138 ème position dans le classement 2009<br />
<strong>des</strong> meilleures universités mondiales réalisé par le Times et l’université Mahidol apparait en 306 ème position<br />
dans le classement 2010-2011.<br />
IV- Coopérations existantes avec les établissements d’enseignement supérieur<br />
a) français<br />
Partenariats universitaires<br />
Le gouvernement thaïlandais a désormais mis l’accent sur la formation. Un programme considérable de<br />
bourses d’étu<strong>des</strong> à l’étranger et de bourses de stage a été mis en place. Si le nombre d’étudiants thaïlandais<br />
poursuivant leurs étu<strong>des</strong> en <strong>France</strong> est peu élevé, un effort particulier est consenti depuis 1996 par le Ministère<br />
<strong>des</strong> <strong>Affaires</strong> Etrangères via l'Ambassade pour apporter un soutien aux programmes de coopération interuniversitaire<br />
existants et impulser de nouveaux projets dans <strong>des</strong> secteurs intéressant particulièrement la <strong>France</strong><br />
(technologies de l'information et de la communication, environnement, sciences de l’ingénieur, santé, agroindustrie,<br />
etc).<br />
Dans le domaine <strong>des</strong> sciences et de la technologie, l’Ambassade de <strong>France</strong> en Thaïlande finance<br />
chaque année <strong>des</strong> bourses pour les étudiants et enseignants thaïlandais désirant effectuer une formation ou un<br />
stage en <strong>France</strong>. Depuis 2002, près de 500 personnes ont bénéficié de bourses du gouvernement français.<br />
Encourager le renforcement <strong>des</strong> partenariats institutionnels, constitue une priorité pour l’Ambassade.<br />
Parmi les partenariats entre institutions françaises et thaïlandaises, on peut citer (liste non exhaustive) :<br />
> Droit<br />
Université de Thammasat – Aix Marseille III – Toulouse Capitole<br />
> Architecture, urbanisme et paysage<br />
Kasetsart University – Ecole d’architecture et de paysage de Bordeaux<br />
> Ingénierie<br />
KMUTNB – Réseau <strong>des</strong> INP<br />
> Énergie<br />
KMUTNB – INPG<br />
> Santé<br />
Université de Mahidol – IRD / Université de Chiang Mai- IRD / Université Kasetsart- Montpellier 2<br />
> Agroalimentaire<br />
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Universités de Prince of Songhkla, Kasetsart, Mahidol, Khon Kaen, Chiang Mai – IRD, Université de<br />
Montpellier II, Supagro, INRA<br />
> Biotechnologies<br />
Université de Suranaree – INSA Toulouse – ENSIACET<br />
> Environnement<br />
Université de Chulalongkorn – INSA Rouen<br />
> Nanotechnologies<br />
Université Chulalongkorn – Université de Toulouse, INSA, ISAE, IAS<br />
Masters conjoints<br />
> MIVA<br />
Le Master conjoint KU – Montpellier II : MIVA (Maladies Infectieuses Vecteur Animal), lancé en 2009<br />
réunit une quinzaine d’étudiants français et originaires de la région.<br />
> Pétrologie et carburants<br />
Il existe une coopération entre l’Institut français du pétrole (IFP) et le Petrochemical College de<br />
l’université Chulalongkorn, qui s’est concrétisée par la création d’un Master international en pétrologie. L’IFP est<br />
partie prenante dans cette formation, les enseignants français y assurent <strong>des</strong> cours, et <strong>des</strong> projets en cotutelle<br />
sont réalisés.<br />
> Biotechnologies<br />
La Suranaree University of Technology (SUT) et l’INSA Toulouse ont créé un Master commun en 2006.<br />
> Sciences agricoles et agro-industrie<br />
Un Master commun rassemblant la SUT, l’ENSAT et l’ENSIACET de Toulouse a créé en mars 2005.<br />
> Sciences <strong>des</strong> matériaux et Ingénierie<br />
En 2008, le Department of Mechanical Engineering de la KMUTNB et le Centre <strong>des</strong> Matériaux de l’Ecole<br />
Nationale Supérieure <strong>des</strong> Mines de Paris (ENSMP) ont lancé un Master commun dont l’objectif est de pallier le<br />
manque d’ingénieur qualifié en sciences <strong>des</strong> matériaux et ingénierie en Thaïlande.<br />
> Caoutchouc naturel<br />
Un projet de Master conjoint sur le caoutchouc naturel est en cours d’élaboration. Il sera mené par la<br />
plateforme « Hevea Research Platform in Partnership » (HRPP).<br />
> Management<br />
L’IAE de Montpellier 2 et l’université Burapha ont créé un Master commun en management <strong>des</strong><br />
technologies de l’information.<br />
IV- Coopérations existantes avec les établissements d’enseignement supérieur<br />
b) d’autres pays, notamment européens<br />
Il faut noter que les universités européennes ne comptent pas parmi les partenaires institutionnels<br />
privilégiés <strong>des</strong> universités thaïlandaises. En effet, celles-ci ont développé la plupart de leurs partenariats avec<br />
<strong>des</strong> universités japonaises (très présentes et dont les Thaïlandais se montrent toujours très satisfaits) et <strong>des</strong><br />
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universités américaines. Ces établissements sont considérés comme plus prestigieux que leurs homologues<br />
européens, et surtout leurs diplômes sont beaucoup plus valorisés et reconnus sur le marché du travail<br />
thaïlandais. Le Japon a ainsi mis en place depuis quelques années un réseau important d’universités de la<br />
région : l’ASEAN University Network (AUN) dont le secrétariat permanent se situe à Bangkok au sein de<br />
l’Université Chulalongkorn.<br />
Cependant, parmi les universités européennes, les universités françaises sont en général très bien<br />
placées, même si globalement les universités britanniques bénéficient d’une position privilégiée en Thaïlande.<br />
De façon logique si l’on considère leur importance en Europe, la Grande-Bretagne et l’Allemagne constituent,<br />
avec la <strong>France</strong>, les principaux partenaires <strong>des</strong> universités thaïlandaises. Les échanges avec les autres pays<br />
européens sont beaucoup plus sporadiques.<br />
Au niveau de la mobilité internationale <strong>des</strong> étudiants, les Thaïlandais choisissent prioritairement les<br />
pays anglo-saxons ou ceux de la région asiatique (Japon, Chine). La <strong>France</strong> reste un choix alternatif derrière les<br />
Etats-Unis, La Grande Bretagne, l’Australie, le Japon mais devant les autres pays européens, et notamment<br />
l’Allemagne.<br />
V- Orientation à donner à la coopération universitaire franco- thaïlandaise<br />
Le développement de coopérations structurantes entre établissements français et thaïlandais au niveau<br />
institutionnel reste une priorité pour l’Ambassade de <strong>France</strong>. A cet effet, le poste favorisera les synergies entre<br />
les différentes actions de coopération : mobilité <strong>des</strong> étudiants, projets de recherche conjoints, diplômes de<br />
master conjoints, ainsi que les interactions avec les entreprises françaises implantées en Thaïlande.<br />
Les outils mis en place sont :<br />
- Un programme de bourses au niveau master et doctorat ;<br />
- Un programme conjoint, PHC Siam, pour les projets et collaborations de recherche ;<br />
- Une antenne Campus <strong>France</strong> à Bangkok qui assurera la promotion <strong>des</strong> étu<strong>des</strong> en <strong>France</strong> en menant<br />
<strong>des</strong> actions ciblées en lien avec les partenariats institutionnels existants.<br />
VI- Contacts utiles<br />
Ambassade de <strong>France</strong> en Thaïlande<br />
Service culturel, scientifique et de coopération<br />
29, Thanon Sathorn Tai<br />
Bangkok 10120<br />
Tél. (66-2) 627 21 00<br />
Fax: (66-2) 627 21 11<br />
Courriel : salisa.limsakul@diplomatie.gouv.fr<br />
Mise à jour : 8 novembre 2010<br />
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