dossier - Ville d'Antony

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24 DOSSIER N°250 - OCTOBRE 2010 calmes et verdoyants Répondre à l’évolution des demandes De plus en plus de personnes choisissant la crémation après leur décès, la municipalité a rénové et agrandi le site cinéraire. Le columbarium, édifice pourvu de niches destinées à la conservation des urnes cinéraires a ainsi été inauguré en 1994. Il est également possible de disperser les cendres des défunts dans le jardin du souvenir installé dans l’ancien cimetière d’Antony ou dans celui qui vient d’être créé dans le nouveau cimetière. La construction de petits caveaux afin de déposer les urnes a également été achevée en juin dernier. Afin de rendre plus agréable pour les familles ces lieux de recueillement, la <strong>Ville</strong> vient de les réaménager en espaces paysagés, calmes et verdoyants. Un espace boisé encore vierge permettra au fil des années de répondre aux besoins d’extension du cimetière d’Antony. Que faire suite au décès d’un proche Quelle que soit l'ampleur du choc émotionnel après la disparition d'un proche, il faut se mobiliser, parfois rapidement, pour effectuer des démarches administratives et organiser les obsèques. • Le certificat de décès Il s’agit de la première pièce administrative dont on doit se soucier. On distingue trois cas. - Le décès s'est produit à domicile. C’est alors le médecin appelé pour le constater qui délivre le certificat de décès. - Le décès est survenu dans un hôpital, une clinique, un établissement de soins ou une maison de retraite. Le certificat de décès est établi par le médecin du service. - Le décès est intervenu sur la voie publique ou dans des conditions nécessitant l'intervention des services de police. Le certificat de décès est alors généralement établi par le procureur de la République du département concerné. • La déclaration de décès La déclaration de décès doit être faite dans les 24 heures (jours ouvrables) à la mairie du lieu de décès, au service de l'État civil. Cette démarche peut être effectuée par toute personne munie d'un justificatif d'identité ou par les pompes funèbres de votre choix. Lors d'un décès dans un centre hospitalier, une clinique ou un hospice, l'établissement effectue gratuitement cette déclaration à la mairie. En cas de morts accidentelles, de suicide, de mort violente ou suspecte, ou en cas de crime flagrant une enquête est ouverte. Il y a alors intervention d'un officier de police judiciaire qui en fait rapport au procureur de la République. • L'organisation des obsèques Au niveau de l'organisation des obsèques, les sociétés de services funéraires s'occupent de tout. Les textes en vigueur en France rendent le cercueil obligatoire, y compris pour la crémation. - L'inhumation d'un corps dans un cimetière Elle doit être autorisée par le maire, que le décès ait eu lieu dans la commune ou non. L'inhumation dans la commune est due aux personnes qui y sont décédées, aux personnes qui y étaient domiciliées, aux personnes qui y ont une sépulture de famille, aux Français établis hors de France n'ayant pas une sépulture de famille dans la commune et qui sont inscrits sur la liste électorale de celle-ci. Un permis d'inhumer ainsi qu'un acte de décès doivent être fournis aux autorités administratives de la commune d'inhumation. Il est nécessaire, pour les non-titulaires de sépulture, de demander l'ouverture d'une concession dans le cimetière souhaité. Les concessions "s'achètent" pour des périodes variables. Elles peuvent aller de 10 à 50 ans ou être perpétuelles. En cas de ressources insuffisantes de la famille du défunt, il existe des concessions de cinq années qui peuvent être gratuites ou de coût réduit. - L’incinération Quasiment inexistante en France il y a encore vingtcinq ans, l'incinération se développe rapidement. On ne peut procéder à une crémation en France qu'à condition qu'il y ait eu une volonté du défunt clairement signifiée au préalable de préférence par écrit, au besoin par voie testamentaire, mais également par oral auprès des proches. À défaut, l’inhumation est la règle. Service de l’État civil - Rens. au 01 40 96 71 27
ASSOCIATION VALENTIN HAÜY N°250 - OCTOBRE 2010 VIE DES ANTONIENS 25 >UN MAGAZINE SONORE POUR LES NON-VOYANTS Les personnes aveugles ou malvoyantes peuvent recevoir un magazine sonore enregistré sur CD (norme MP3) à leur intention par le Comité Sud 92 de l’Association Valentin Haüy. Ce « Journal parlé » d’une durée de 90 minutes environ paraît tous les deux mois, d’octobre à juin. Le « Journal parlé » présente les informations essentielles relatives au handicap visuel. Il peut s’agir de l’application du droit des personnes handicapées (allocation aux adultes handicapés, prestation de compensation du handicap), de la formation et de l’emploi, des matériels spécialisés pour la vie quotidienne ou aides à la basse vision, de l’informatique adaptée (synthèse vocale), de la recherche en ophtalmologie, des livres enregistrés ou encore des loisirs culturels. Vie locale Une seconde partie est consacrée plus particulièrement aux informations locales qui intéressent les personnes déficientes visuelles. Sont ainsi annoncés les travaux de voirie perturbant la circulation piétonne, les conférences, visites culturelles, concerts et pièces de théâtre. Dans chaque numéro, les activités proposées par Le Comité Sud 92 de l’AVH sont aussi rappelées avec leurs dates et horaires. Y figurent également les numéros de téléphone d’urgence et de nombreuses informations pratiques. Bon à savoir : les déficients visuels peuvent aussi, sur simple demande, recevoir une version sonore ou agrandie du magazine municipal Vivre à Antony. Rens. au 01 40 96 71 16. Abonnement : 20 €/an. AVH-Comité Sud 92. Tél. 01 55 52 06 06. comite.sud92@avh.asso.fr Site : www.avh-sud92.org AVH à Antony : 1, place Firmin- Gémier (le mardi de 14 h à 16 h). Tél. : 01 46 66 42 42 (24 h/24).
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