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SAHEL DIMANCHE - Nigerdiaspora

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n°1507 Sahel Dimanche<br />

du 14 septembre 2012<br />

— Prix : 250 francs<br />

OffICE NATIONAL<br />

D’EDITION ET DE PRESSE<br />

Place du Petit Marché<br />

Tél : 20 73 34 86/87<br />

Télécopieur : 20 73 30 90<br />

BP : 13 182 Niamey -<br />

Niger<br />

23 ème Année<br />

Le Président Issoufou Mahamadou, Président du Comité de Haut Niveau sur la Sécurité Alimentaire dans l’espace<br />

UEMOA, préside la 3 ème réunion du Comité de Haut Niveau sur la Sécurité Alimentaire dans l’espace UEMOA<br />

Elh Idrissa Hamani/ONEP<br />

Mutualisation des efforts pour relever les défis<br />

des menaces acridiennes et des inondations<br />

P.2<br />

Conférence Mondiale sur le Parlement<br />

Le Président de l'Assemblée Nationale a quitté Niamey,<br />

mercredi soir, à destination de Rome, en Italie<br />

Son Excellence Monsieur<br />

Hama Amadou prendra part<br />

à la Conférence Mondiale sur<br />

le Parlement à Rome, en<br />

Italie. Le Président de<br />

l'Assemblée Nationale, Son<br />

Excellence Hama Amadou<br />

est accompagné dans ce<br />

déplacement de :<br />

1. L'honorable député Djibo<br />

Attinine, 5 ème vice-président<br />

de l'Assemblée Nationale ;<br />

2. L'honorable Abdoulkadri<br />

Tidjani, député ;<br />

3. Monsieur Mounkaïla Moussa, directeur de Cabinet adjoint du Président de<br />

l'Assemblée Nationale ;<br />

4. Monsieur Telfi Amadou, chef service informatique de l'Assemblée Nationale.<br />

l Kader Amadou/ONEP<br />

Invité<br />

Mme Baaré Aoua Abdou,<br />

ministre du Tourisme et de l’Artisanat<br />

«Aujourd’hui, le Niger est une destination<br />

touristique fréquentable et nous<br />

ne voulons plus être dans<br />

la zone rouge ou<br />

orange ayant des<br />

c o n s é q u e n c e s<br />

négatives sur l’économie<br />

touristique»<br />

P.11<br />

l Ado Youssouf/ONEP


nation<br />

Le Président Issoufou Mahamadou, Président du Comité de Haut Niveau sur la Sécurité Alimentaire dans l’espace UEMOA,<br />

préside la 3 ème réunion du Comité de Haut Niveau sur la Sécurité Alimentaire dans l’espace UEMOA<br />

Mutualisation des efforts pour relever les défis des menaces acridiennes et des inondations<br />

Le Président de la République,<br />

Chef de l’Etat, SEM. Issoufou<br />

Mahamadou, Président du<br />

Comité de Haut Niveau sur la Sécurité<br />

Alimentaire dans l’espace UEMOA, a<br />

présidé, hier matin, dans la salle de<br />

réunion du Conseil des ministres de la<br />

Présidence de la République, la troisième<br />

réunion dudit Comité. Cette<br />

réunion a eu pour objet l’examen de la<br />

situation agricole et de la menace acridienne<br />

dans les pays de l’UEMOA<br />

pour la campagne agricole 2012-2013.<br />

Etaient présents le ministre d’Etat,<br />

ministre de l’Intérieur, de la Sécurité<br />

Publique, de la Décentralisation et des<br />

Affaires Religieuses assurant l’intérim<br />

du Premier ministre ; le ministre de<br />

l’Economie, des finances et du<br />

Budget du Mali, président en exercice<br />

du Conseil des ministres Statutaire de<br />

l’UEMOA ; les ministres représentants<br />

les pays membres de l’UEMOA ; le<br />

président de la Commission de<br />

l’UEMOA ; le gouverneur de la BCEAO<br />

; les représentants de la BOAD et du<br />

CILSS ; les représentants résidents du<br />

PAM, de l’Union Européenne, de la<br />

Banque Mondiale, du PNUD et de la<br />

fAO au Niger ; le secrétaire général<br />

du Haut Commissariat à l’Initiative 3N,<br />

représentant le représentant spécial<br />

du président du Comité de Haut<br />

Niveau sur la Sécurité Alimentaire.<br />

En procédant à l’ouverture officielle<br />

des travaux, le Président de la<br />

République, Chef de l’Etat, SEM<br />

Issoufou Mahamadou, a d’abord rappelé<br />

que le Comité dont il assure la<br />

présidence a tenu ses première et<br />

seconde réunions à Niamey, respectivement<br />

le 14 février et le 1 er juin 2012.<br />

Le Président Issoufou Mahamadou a<br />

indiqué que lors de sa seconde réunion,<br />

le Comité a adopté un rapport sur<br />

la situation agricole dans l’espace<br />

UEMOA et sur les perspectives de la<br />

sécurité alimentaire dans les pays de<br />

l’Union, ainsi que sur le développement<br />

agricole durable. Ce rapport,<br />

devait-il souligner, qui propose des<br />

mesures pour créer les conditions de<br />

la sécurité alimentaire et du développement<br />

agricole durable dans notre<br />

espace, a été soumis le 6 juin à Lomé<br />

(Togo) à la 16 ème session de la<br />

Conférence des Chefs d’Etat et de<br />

gouvernement de l’UEMOA qui l’a<br />

adopté. Le Président du Comité de<br />

Haut niveau a poursuivi en précisant<br />

que la présente réunion du Comité a<br />

pour objectif de faire le point de la<br />

situation agro-pastorale de la campagne<br />

2012-2013 dans l’espace<br />

UEMOA. « Comme on le sait, la présente<br />

campagne agricole est caractérisée<br />

par une pluviométrie normale à<br />

excédentaire dans la majorité des<br />

pays de notre union », devait-il ajouter.<br />

Malheureusement, a déploré le Chef<br />

de l’Etat, il y a eu des inondations,<br />

citant les cas du Niger, du Sénégal et<br />

d’un certain nombre d’autres pays de<br />

l’espace.<br />

En outre, a rappelé le Président<br />

Issoufou Mahamadou, la situation est<br />

caractérisée aussi par la résurgence<br />

acridienne suite aux reproductions des<br />

criquets pèlerins dans le sud-ouest de<br />

la Libye et dans le sud-est de l’Algérie,<br />

SEM. Issoufou Mahamadou présidant les travaux du comité<br />

soulignant qu’il se trouve que la fin des<br />

pluies dans ces zones de reproductions<br />

et le début précoce des pluies<br />

dans les parties nord de certains pays<br />

de notre union ont créé les conditions<br />

écologiques du développement du<br />

risque acridien dans nos pays. ‘’face<br />

à ce risque, nous avons très tôt pensé<br />

à mutualiser nos efforts puisque le criquet<br />

n’a pas de frontière et c’est ainsi<br />

que depuis 2002, nous avons mis en<br />

place cette commission de lutte contre<br />

le criquet pèlerin en Afrique de l’Ouest;<br />

la fAO aussi a eu à décliner un plan<br />

régional de lutte contre les criquets, et<br />

qui concerne notamment le Niger, le<br />

Mali et le Tchad. Donc, notre présente<br />

réunion du comité de Haut niveau<br />

doit faire le point de la situation agricole<br />

de cette campagne 2012-2013 et<br />

puis nous allons également échanger<br />

sur les moyens et possibilités de<br />

mutualiser nos efforts pour faire face à<br />

la menace acridienne, a conclu le<br />

Président du Comité de Haut Niveau<br />

sur la Sécurité Alimentaire dans<br />

l’espace UEMOA, SEM. Issoufou<br />

Mahamadou.<br />

Peu après, le ministre de l’Economie,<br />

des finances et du Budget du Mali,<br />

président en exercice du Conseil des<br />

ministres statutaire de l’UEMOA, a<br />

rappelé que la campagne agricole<br />

« Le 13 septembre 2012, s'est tenue dans<br />

la salle de réunion du Conseil des<br />

ministres de la Présidence de la<br />

République du Niger, à Niamey (Niger),<br />

sous la présidence de Son Excellence<br />

Monsieur Issoufou MAHAMADOU,<br />

Président de la République du Niger,<br />

Président du Comité de Haut Niveau sur la<br />

Sécurité Alimentaire dans l'espace<br />

UEMOA, la troisième réunion dudit<br />

Comité. La réunion a eu pour objet l’examen<br />

de la situation agricole et de la menace<br />

acridienne dans les pays de l’UEMOA<br />

pour la campagne agricole 2012/2013.<br />

Ont également pris part à cette réunion :<br />

Monsieur Abdou LABO, Ministre d’Etat,<br />

Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité<br />

Publique, de la Décentralisation et des<br />

Affaires Religieuses, assurant l’intérim de<br />

Monsieur le Premier Ministre ; Monsieur<br />

Tièna COULIBALY, Ministre de<br />

l’Economie, des finances et du Budget du<br />

Mali, Président en exercice du Conseil des<br />

Ministres Statutaire de l’UEMOA ;<br />

2012/2013 est marquée par 3 facteurs<br />

à savoir : les effets récurrents de la<br />

mauvaise campagne agricole de l’année<br />

2011-2012, la menace acridienne<br />

et les fortes précipitations ayant<br />

entraîné de graves inondations. Cette<br />

3 ème réunion du comité de haut niveau<br />

se tient donc dans des circonstances<br />

particulières marquées par ces récentes<br />

inondations qu’ont connu certains<br />

Etats membres de l’Union, parmi lesquels<br />

le Niger, a-t-il précisé avant d’ajouter<br />

que ces inondations se sont soldées<br />

par des pertes en vies humaines<br />

et des dégâts matériels importants qui<br />

ont accentué les difficultés des populations<br />

déjà fortement éprouvées par<br />

les mauvaises récoltes de la campagne<br />

agricole précédente. Le président<br />

en exercice du Conseil des ministres<br />

Statutaire de l’UEMOA a saisi l’occasion<br />

pour présenter, dans ces douloureuses<br />

circonstances, les sincères<br />

condoléances des organes et institutions<br />

de l’Union et les siennes propres,<br />

et s’incliner à la mémoire des disparus.<br />

‘’C’est également l’occasion pour<br />

les organes et institutions de l’Union<br />

de saluer l’engagement et la solidarité<br />

du peuple et du gouvernement du<br />

Niger face à cette catastrophe naturelle<br />

; c’est aussi le lieu de se féliciter des<br />

actions menées par l’Union au profit<br />

Monsieur Abdoulaye COMBARI, Ministre<br />

Délégué à l'Agriculture du Burkina faso ;<br />

Monsieur Malam MANE, Ministre de<br />

l’Agriculture et des Pêches de la Guinée<br />

Bissau ; Monsieur Yaranga Coulibaly,<br />

Ministre de l’Agriculture du Mali ; Monsieur<br />

Saïdou OUA, Ministre de l’Agriculture, du<br />

Niger ; Monsieur Benoit SAMBOU,<br />

Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement<br />

Rural du Sénégal ; Monsieur Saley SEY-<br />

DOU, Ministre du Commerce et de la<br />

Promotion du Secteur Privé ; Monsieur<br />

Issaka ISSOUfOU, Ministre de<br />

l’Hydraulique et de l’Environnement ;<br />

Monsieur Cheikhe Hadjibou SOUMARE,<br />

Président de la Commission de l’UEMOA ;<br />

Monsieur Tiémoko Meyliet KONE,<br />

Gouverneur de la BCEAO ; Monsieur<br />

Adamou Ounténi ISSAKA, Secrétaire<br />

Général du Haut-Commissariat à<br />

l’Initiative 3N, représentant le<br />

Représentant spécial du Président du<br />

Comité de Haut Niveau sur la Sécurité<br />

Alimentaire ; Monsieur Siaka Minayaha<br />

Elh Idrissa Hamani/ONEP<br />

des Etats membres dans ces circonstances<br />

difficiles, confortant ainsi la justesse<br />

du choix de l’intégration solidaire’’,<br />

a-t-il dit.<br />

Il a poursuivi en rappelant que le<br />

démarrage de la campagne agricole<br />

2012-2013 a également été marqué<br />

par la mise à la disposition des producteurs<br />

des intrants par les gouvernements<br />

des Etats, avec l’appui de<br />

leurs partenaires, en plus des semences<br />

améliorées, des engrais, des produits<br />

phytosanitaires et du matériel<br />

agricole qui ont été cédés à des prix<br />

subventionnés ou, dans plusieurs cas,<br />

à titre gratuit. Ces actions, devait souligner<br />

le président en exercice du<br />

Conseil des ministres Statutaire de<br />

l’UEMOA, le plus souvent inscrites<br />

dans le cadre de l’exécution des plans<br />

de contingence suite au déficit céréalier<br />

enregistré en 2011, ont été endeçà<br />

des besoins exprimés par les<br />

pays. La campagne agro-pastorale a<br />

connu un démarrage régulier, les<br />

pluies ont été précoces et abondantes,<br />

bien réparties dans l’espace et le<br />

temps pour la grande majorité des<br />

pays. Mais ces pluies abondantes ont<br />

provoqué des inondations dans plusieurs<br />

pays de l’Union, inondations qui<br />

ont engendré des pertes en vies<br />

humaines, des problèmes de santé,<br />

des destructions d’infrastructures et<br />

des dégâts sur les superficies emblavées,<br />

notamment les périmètres rizicoles<br />

le long du fleuve Niger, au Niger,<br />

au Sénégal et au Bénin. Avec ces<br />

inondations, a-t-il dit, il est à craindre<br />

l’émergence de cas de diarrhées, choléra,<br />

paludisme et autres affections.<br />

C’est en vue de faire face à cette<br />

situation que le Président Issoufou<br />

Mahamadou bien voulu inviter les<br />

membres du Comité de Haut Niveau<br />

sur la Sécurité Alimentaire à cette 3 ème<br />

réunion élargie aux Partenaires<br />

Techniques et financiers, a-t-il indiqué.<br />

Zeïnabou Gaoh<br />

Communiqué final<br />

D’importantes recommandations issues de la réunion<br />

COULIBALY, Directeur de Cabinet du<br />

Ministre de l'Agriculture de la Côte d'Ivoire;<br />

Monsieur Kombaté Dindiogue KONLANI,<br />

Directeur de Cabinet du Ministre de<br />

l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche<br />

du Togo ; Monsieur Maxime AKPACA,<br />

Représentant du Président de la BOAD ;<br />

Monsieur Alhousseïni BRETAUDEAU,<br />

Secrétaire Exécutif du Comité Permanent<br />

Inter Etats de Lutte contre la Sécheresse<br />

au Sahel (CILSS) ; Monsieur Thomas<br />

YANGA, Directeur Régional du PAM pour<br />

l'Afrique de l'Ouest ; Monsieur Jean<br />

Jacques QUAIRIAT, Chargé d’Affaires a.i.,<br />

Délégation de l’Union européenne au<br />

Niger ; Monsieur Nestor COffI,<br />

Représentant Résident du Bureau de la<br />

Banque mondiale au Niger ; Monsieur<br />

fodé NDIAYE, Représentant Résident du<br />

PNUD au Niger ; Monsieur Aboubaker<br />

Douale WAISS, Représentant de la fAO<br />

au Niger.<br />

Page 2 14 septembre 2012 Sahel Dimanche


nation<br />

(Suite de la page 2)<br />

la réunion, présidée par son Excellence, Monsieur<br />

Issoufou Mahamadou, Président de la république<br />

du Niger, Président du comité de Haut<br />

Niveau sur la sécurité alimentaire dans l'espace<br />

UEMOa, a été marquée par la présentation du<br />

projet de rapport sur la «situation agricole et la<br />

menace acridienne des pays de l’UEMOa pour la<br />

campagne agricole 2012/2013».<br />

ce rapport a été présenté par le Président du<br />

conseil des Ministres statutaire de l'UEMOa.<br />

l’examen du rapport a donné l’occasion aux<br />

membres du comité de présenter leurs chaleureuses<br />

félicitations à son Excellence Monsieur Issoufou<br />

MaHaMadOU pour la clairvoyance avec<br />

laquelle il a conduit les travaux ayant abouti à<br />

l’adoption par la 16 ème session de la conférence<br />

des chefs d’Etats et de Gouvernement de<br />

l’Union, du rapport sur la situation de l’agriculture<br />

de l’Union et les perspectives pour la réalisation<br />

de la sécurité alimentaire et le développement<br />

agricole durable.<br />

dans ce cadre, le comité a noté que la réalisation<br />

de la sécurité alimentaire reste un grand défi pour<br />

l’Union Économique et Monétaire Ouest africaine<br />

(UEMOa). Elle occupe une place majeure dans<br />

les objectifs poursuivis par l’Union. analysant le<br />

déroulement de la campagne agricole, le comité<br />

a noté que la pluviométrie a été globalement<br />

normale voire excédentaire dans la majeure partie<br />

des pays du sahel et de l’espace UEMOa.<br />

cependant, les précipitations enregistrées, notamment<br />

au cours du mois d’août ont entrainé<br />

des inondations importantes au Niger et au sénégal,<br />

provoquant des pertes en vies humaines,<br />

des dégâts considérables sur les infrastructures<br />

socio-économiques et les cultures.<br />

concernant la situation alimentaire, le comité<br />

note avec satisfaction une amélioration attendue<br />

de la production céréalière liée aux prévisions de<br />

récoltes dans l’ensemble des pays de l’espace<br />

UEMOa. dans ce contexte, le comité a noté que<br />

les foyers de reproduction du criquet pèlerin identifiés<br />

aux frontières de l’Union, notamment au<br />

Nord du Niger et au Nord du Mali, constituent une<br />

menace réelle pour la sécurité alimentaire. c’est<br />

Le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Religieuses réceptionne un don en faveur des sinistrés<br />

L’UEMOA octroie un chèque de 300 millions de FCFA en faveur des sinistrés des inondations<br />

le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur,<br />

de la sécurité Publique, de la décentralisation<br />

et des affaires religieuses, M.<br />

abdou labo, vice-président du comité interministériel<br />

chargé de la gestion des inondations,<br />

a procédé hier matin en son cabinet, à la réception<br />

d’un chèque de 300 millions de fcfa<br />

au bénéfice des sinistrés des inondations, plus<br />

un lot de 50 ordinateurs, dons de l’Union Economique<br />

et Monétaire Ouest africaine<br />

(UEMOa) au Niger. c’est le président de la<br />

commission de l’Union Economique et Monétaire<br />

Ouest africaine, M. cheikhe Hadjibou<br />

soumaré, qui a remis ce chèque et ces ordinateurs<br />

au ministre d’Etat. Il s'agit pour l’UE-<br />

MOa, par cette contribution, d'appuyer d'une<br />

part les efforts du chef de l'Etat pour venir en<br />

aide aux populations durement touchées, et<br />

d'autre part de contribuer au renforcement de<br />

capacités de l'administration du Ministère des<br />

finances par un appui en outils informatiques.<br />

En réceptionnant ces dons de l’UEMOa, le ministre<br />

d’Etat, ministre de l’Intérieur, de la sécurité<br />

Publique, de la décentralisation et des<br />

affaires religieuses a, au nom du Président de<br />

la république, chef de l’Etat, sEM. Issoufou<br />

Mahamadou, du Premier ministre, chef de<br />

gouvernement, sEM. Brigi rafini, et de l’ensemble<br />

du peuple nigérien, remercié la commission<br />

de l’UEMOa pour ce geste<br />

magnanime en ce moment très difficile où le<br />

peuple nigérien est frappé par les intempéries.<br />

‘’le don de ce chèque de 300 millions au profit<br />

des sinistrés, et celui de ce lot d’ordinateurs au<br />

profit du ministère des finances nous vont<br />

droit au cœur. Nous savons que l’UEMOa, à<br />

chaque fois que de besoin, a toujours manifesté<br />

sa solidarité et sa disponibilité à l’endroit<br />

de ses membres. la preuve éclatante est là, et<br />

nous pouvons nous féliciter de la création de<br />

cette institution. comme l’adage le dit, c’est<br />

pourquoi les membres du comité ont unanimement<br />

salué la vision du Président Issoufou Ma-<br />

HaMadOU pour la tenue de cette réunion du<br />

comité sur la situation agricole et la menace acridienne.<br />

concernant les actions à entreprendre, le comité<br />

après avoir salué les actions déjà menées par les<br />

Etats membres, les Organes et Institutions de<br />

l’Union ainsi que les Partenaires techniques et<br />

financiers dans la lutte contre l’insécurité alimentaire,<br />

engage ceux-ci à poursuivre leurs efforts<br />

afin de conjurer la menace acridienne.<br />

dans cette perspective, le comité a formulé les<br />

recommandations suivantes : appeler les Etats<br />

membres de l’Union à mettre en œuvre les mesures<br />

arrêtées dans le rapport sur la «situation<br />

de l’agriculture de l’Union et Perspectives pour la<br />

réalisation de la sécurité alimentaire et du<br />

développement agricole durable», adopté par la<br />

16 ème session de la conférence des chefs d’Etat<br />

et de Gouvernement de l’UEMOa ; maintenir la<br />

mobilisation et la solidarité des Etats membres et<br />

des Partenaires techniques et financiers dans le<br />

cadre de l’amélioration des capacités de résilience<br />

des populations ; renforcer les services de<br />

protection des végétaux et les centres nationaux<br />

de lutte antiacridienne des pays de l’espace<br />

UEMOa pour une plus grande opérationnalité et<br />

une surveillance efficace ; dynamiser et appuyer<br />

les comités nationaux et régionaux de lutte antiacridienne<br />

; asseoir une politique communautaire<br />

de protection des végétaux favorisant une mutualisation<br />

des moyens de surveillance et de lutte au<br />

sein de l’espace UEMOa ; appuyer le cIlss en<br />

vue de renforcer son rôle d’appui aux pays de<br />

l’espace concernés par le péril acridien, à travers<br />

notamment le renforcement de ses capacités<br />

dans les domaines de la formation des cadres, de<br />

la recherche appliquée en lutte antiacridienne et<br />

du suivi des zones écologiquement favorables au<br />

développement du criquet pèlerin ; faire jouer au<br />

centre d’application agro hydrométéorologique<br />

(aGrHYMEt) du cIlss, un rôle de poste<br />

avancé de la commission de lutte contre le criquet<br />

Pèlerin dans la région Occidentale<br />

(clcPrO) au sahel et en afrique de l’Ouest ;<br />

renforcer leurs appuis aux Etats membres et aux<br />

Organes et Institutions de l’Union en vue de faire<br />

dans les difficultés qu’on reconnait ses vrais<br />

amis. l’UEMOa démontre une fois encore par<br />

ce geste que la solidarité que nous avons toujours<br />

prônée dans notre Union commune n’est<br />

pas un vain mot’’, a souligné M. abdou labo.<br />

Il a enfin assuré le président de la commission<br />

de l’UEMOa que ces dons seront utilisés à bon<br />

escient, et que des dispositions sont prises<br />

pour qu’ils aillent droit à leurs destinataires.<br />

auparavant, le président de la commission de<br />

l’UEMOa, M. cheikhe Hadjibou soumaré, a,<br />

au nom de son institution, affirmé que la présence<br />

des membres de la commission à Niamey<br />

vise à témoigner leur solidarité avec le<br />

Niger, un Etat membre de l’UEMOa, frappé par<br />

des inondations dans sa majeure partie. ‘’Je<br />

voudrais remercier le Président de la république,<br />

sEM. Issoufou Mahamadou et l'ensemble<br />

du gouvernement, pour leur soutien<br />

Lors de la remise du chèque<br />

suite à l’attaque du consulat des Etats<br />

Unis d’amérique à Benghazi, en<br />

libye, et qui s’est soldée par la mort de<br />

ressortissants américains, dont l’ambassadeur<br />

chris stevens, le Président de la<br />

république, chef de l’Etat, sEM. Issoufou<br />

Mahamadou, a adressé, hier, un message de<br />

condoléances et de compassion au Président<br />

américain, sEM. Barack Obama. le<br />

message du chef de l’Etat est libellé ainsi<br />

qu’il suit :<br />

« Monsieur le Président<br />

au moment où les Etats-Unis d'amérique<br />

viennent de faire l'objet d'une attaque aussi<br />

scandaleuse que choquante, je voudrais au<br />

nom du gouvernement et du peuple<br />

nigériens, vous faire part de la condamnation<br />

la plus ferme de cet attentat meurtrier que<br />

toutes les consciences réprouvent.<br />

le lâche assassinat de l’ambassadeur des<br />

Etats-Unis en libye chris stevens et de trois<br />

autres américains dans l'attaque contre le<br />

constant à la commission de l'UEMOa dans<br />

l'exécution de nos projets et programmes. Permettez-moi<br />

également, dans ces douloureuses<br />

circonstances, de vous présenter les sincères<br />

condoléances des organes et institutions de<br />

l'Union et de m'incliner devant la mémoire des<br />

victimes, tout en exprimant ma solidarité avec<br />

les populations qui vivent ces moments difficiles’’,<br />

a ajouté M. cheikhe Hadjibou soumaré.<br />

le président de la commission de l’UEMOa a<br />

salué les efforts du pays pour juguler le fléau.<br />

‘’En effet, le Président de la république et le<br />

gouvernement ont répondu promptement pour<br />

apporter assistance technique, matérielle et financière<br />

aux populations sinistrées. cette cérémonie<br />

de remise d'un chèque d'un montant<br />

de 300 millions de francs cfa au gouvernement<br />

du Niger est en effet la traduction de l'esprit<br />

de cette solidarité, fondement essentiel de<br />

notre idéal d'intégration. Il me plait, par la<br />

même occasion, de vous remettre un lot d'ordinateurs.<br />

ces apports constituent un nouveau<br />

maillon dans la riche chaîne de coopération<br />

entre l'UEMOa et la république du Niger.<br />

dans le contexte actuel, caractérisé au plan<br />

national par le déficit céréalier et le péril acridien,<br />

au plan international par une crise économique<br />

mondiale, ces perturbations<br />

pourraient compromettre durablement les performances<br />

économiques du pays et fragiliser<br />

encore plus les populations les plus vulnérables’’,<br />

a dit M. cheikhe Hadjibou soumaré.<br />

d’autre part, a-t-il ajouté, la commission de<br />

l'UEMOa a commencé à sensibiliser ses partenaires<br />

traditionnels afin qu’ils s’engagent à<br />

ses côtés pour mobiliser les ressources nécessaires<br />

pour juguler ces fléaux. Il a ajouté que<br />

pour éradiquer ces fléaux, il faut une réponse<br />

appropriée. ‘’c'est dans ce sens que nous lançons<br />

un appel à la communauté internationale<br />

pour appuyer les gouvernements des Etats du<br />

sahel à secourir les populations déjà frappées<br />

par des crises comme l'insécurité alimentaire<br />

et le péril acridien. Je voudrais porter à votre<br />

haute attention que la commission de l'UE-<br />

MOa a déjà engagé un programme régional de<br />

gestion de ces catastrophes naturelles. ce programme<br />

va nous permettre de mettre en place<br />

un système intégré d'échanges d'information à<br />

diffuser par les canaux les plus appropriés. la<br />

commission de l’UEMOa a déjà appuyé le<br />

Niger à travers des actions en faveur de la sécurité<br />

alimentaire, la lutte contre l'ensablement<br />

et le péril acridien, entre autres. Elle se tiendra<br />

toujours aux côtés de l'ensemble des Etats<br />

membres victimes de difficultés comme les<br />

inondations’’, a conclu M. cheikhe Hadjibou<br />

soumaré.<br />

Oumarou Moussa<br />

Page 3<br />

14 septembre 2012 Sahel Dimanche<br />

l Kader Amadou/ONEP<br />

face au péril acridien ; poursuivre les efforts de<br />

surveillance et de lutte, ainsi que la mobilisation<br />

des ressources, avec l’appui des partenaires nationaux,<br />

bilatéraux et multilatéraux, afin de sécuriser<br />

les zones de cultures menacées ; dynamiser<br />

les comités départementaux et locaux de lutte antiacridienne.<br />

s’agissant de la situation particulière du Mali, le<br />

comité de Haut Niveau a invité les Etats membres<br />

et les Partenaires techniques et financiers à<br />

apporter leur appui à ce pays dans la lutte contre<br />

l’insécurité alimentaire. le comité de Haut Niveau<br />

a par ailleurs salué l’Initiative (3N) « les Nigériens<br />

Nourrissent les Nigériens » du Niger et a<br />

souhaité que cette initiative soit portée pour l’ensemble<br />

de l’Union.<br />

le comité de Haut Niveau a chaleureusement<br />

salué la parfaite collaboration des Partenaires<br />

techniques et financiers dans la gestion de ces<br />

crises. a la fin des travaux, les membres du comité<br />

de Haut niveau ont remercié son Excellence<br />

Monsieur Issoufou Mahamadou, chef de l’Etat de<br />

la république du Niger et Président du comité de<br />

Haut Niveau sur la sécurité alimentaire dans l’espace<br />

UEMOa, le Gouvernement et le peuple nigériens,<br />

pour l’accueil fraternel et la bienveillante<br />

attention dont ils ont été l’objet durant leur séjour.<br />

Ils leur ont réitéré leur compassion et leur solidarité<br />

suite aux inondations et à leurs conséquences».<br />

Attaque du Consulat des Etats-Unis d’Amérique à Benghazi, en Libye<br />

Le Chef de l’etat adresse un message de condoléances et<br />

de compassion au Président américain<br />

consulat à Benghazi qui a été incendié après<br />

avoir été pillé et vandalisé, a suscité une<br />

onde de choc dans votre pays et dans le<br />

monde. ces actes ignobles et inqualifiables,<br />

quels que soient les motivations, les auteurs<br />

et es circonstances, nous confortent dans la<br />

conviction qu'il faut combattre le terrorisme<br />

avec la dernière énergie.<br />

Je voudrais, en ces douloureuses<br />

circonstances, vous présenter, ainsi qu'au<br />

peuple américain, mes plus sincères<br />

condoléances ainsi que l'expression de ma<br />

profonde compassion pour les familles des<br />

victimes. Je sais que les Etats-Unis<br />

d'amérique sauront, comme toujours, relever<br />

les grands défis grâce à leur engagement<br />

constant pour la liberté et la démocratie.<br />

En vous renouvelant l'expression de ma<br />

profonde compassion, je vous prie d'agréer,<br />

Monsieur le Président, l'assurance de ma très<br />

haute considération./. ».


Nation<br />

Visites de la ministre de l’Education Nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues Nationales<br />

dans plusieurs établissements scolaires des 5 ème et 4 ème arrondissements de Niamey<br />

Solidarité aux sinistrés et échanges sur la libération<br />

des classes avant la rentrée scolaire<br />

la ministre de l’Education Nationale,<br />

de l’alphabétisation et de la Promotion<br />

des langues Nationales, Mme<br />

ali Mariama El Hadj Ibrahim, a effectué<br />

hier une série de visites dans plusieurs<br />

établissements scolaires des 5 ème et 4 ème<br />

arrondissements de Niamey. la ministre<br />

a visité l’école primaire de Kirkissoye 1,<br />

les écoles primaires de saga (4, 1 et 6),<br />

l’école primaire de Wadata (1 et 3) et à<br />

Niamey 2000, un terrain qui servira bientôt<br />

à la construction d’une école bilingue.<br />

ces visites, qui s’inscrivent dans le cadre<br />

des préparatifs de la rentrée scolaire<br />

2012-2013 prévue pour le 1er octobre<br />

prochain, visent à témoigner soutien et<br />

solidarité aux populations sinistrées qui<br />

occupent les classes, et à leur demander<br />

de tout faire pour libérer les écoles avant<br />

la rentrée.<br />

la ministre était accompagnée dans ce<br />

déplacement par une importante délégation<br />

composée des maires des 2 arrondissements<br />

concernés, du 3 ème vice<br />

président du conseil de ville de Niamey,<br />

du représentant du gouverneur de la région<br />

de Niamey, des inspecteurs de l’Enseignement,<br />

du chef de canton de saga,<br />

du directeur régional et des directeurs<br />

centraux du Ministère, des responsables<br />

syndicaux et de plusieurs acteurs de<br />

l’Education.<br />

Il s’agissait pour la délégation ministérielle,<br />

à travers ces visites, d’exprimer sa<br />

compassion à ces populations qui vivent<br />

des moments difficiles, et aussi leur apporter<br />

une assistance matérielle et financière.<br />

c’est ainsi que la ministre a remis<br />

Office national d’edition<br />

et de Presse<br />

Place du Petit Marché<br />

B.P : 13182 niamey niger<br />

Tél 20 73 34 86 /87<br />

Télécopieur : 20 73 30 90<br />

e-mail : onep@intnet.ne<br />

Site web : www.lesahel.ne<br />

Directeur de Publication<br />

Mahamadou Adamou<br />

Directeur de la Rédaction<br />

Assane Soumana<br />

20 73 99 86<br />

Réd en chef<br />

Tchirgni Maïmouna<br />

Réd en chef/Adj<br />

M.S. Soulé Manzo<br />

Directeur<br />

Technique<br />

Issa Madougou<br />

20 73 99 87<br />

Réd en chef<br />

M.S. Abandé Moctar<br />

Réd en chef adjt<br />

Inoussa Oumarou<br />

Secrétaire de Rédaction<br />

Wata n. Fassouma Moustapha<br />

Directeur commercial<br />

Morou Hamadou 20 73 22 43<br />

Chef Service Communiqué et Pub. Alassane Assilila<br />

Direction Administrative et financière (DAF)<br />

Directrice: Mme Saïdou Rahamou<br />

Tél: 20 73 99 85<br />

Chef service Recouvrement:<br />

Mme Ado Haoua Hachimou<br />

Composition : OneP<br />

Tirage OneP<br />

5000 exemplaires<br />

aux sinistrés logés à l’école primaire<br />

Kirkissoye une somme de 250.000f<br />

cfa, 200 tee-shirts et 20 couvertures. la<br />

même contribution a été donnée aux sinistrés<br />

recasés à l’école primaire saga 4.<br />

faisant le point de ces visites, la ministre<br />

en charge de l’Education a rappelé qu’à<br />

l’approche de la rentrée scolaire, elle a<br />

jugé utile de faire le déplacement pour<br />

sensibiliser les populations qui habitent<br />

ces lieux sur l’importance de l’éducation<br />

de leurs enfants. ‘’déjà avant notre arrivée,<br />

les autorités municipales et régionales<br />

ont fait le tour des différents<br />

établissements où sont logés les sinistrés<br />

pour les sensibiliser et leur demander de<br />

prendre des dispositions pour chercher<br />

des familles d’accueil afin de libérer les<br />

classes, a dit la ministre ali Mariama Elhadji<br />

Ibrahim. ‘’le constat que nous<br />

avons fait dans les différentes écoles visitées<br />

est que ces populations consentent<br />

effectivement à libérer les classes. Et<br />

nous, au niveau du Ministère, nous allons<br />

prendre les dispositions pour réhabiliter<br />

ces salles, afin que les élèves retrouvent<br />

des classes saines bien propres’’, a-t-elle<br />

ajouté, précisant qu’à Wadata, sa délégation<br />

a visité une école où malheureusement,<br />

deux classes s’étaient effondrées<br />

suite aux fortes précipitations. des dispositions<br />

seront prises pour démolir et reprendre<br />

complètement ces deux classes,<br />

a-t-elle dit.<br />

‘’Pour ce qui est de l’école primaire saga<br />

4 qui a été inondée, nous allons également<br />

réhabiliter les classes afin de mettre<br />

les enfants en sécurité, car la rentrée aura<br />

bel et bien lieu le 1er octobre’’, a souligné<br />

Mme ali Mariama Elhadji Ibrahim.<br />

selon la directrice de l’école primaire<br />

saga 4, les pluies ont occasionné d’important<br />

dégâts matériels, à savoir la détérioration<br />

de 2700 livres de mathématiques<br />

et de sciences de la Vie et de la terre<br />

(sVt) et de 110 guides du maître tous niveaux<br />

confondus, ainsi que 60 registres.<br />

Et même certains matériels bureautiques,<br />

a-t-elle dit, n’ont pas été épargnés par les<br />

inondations qui ont également emporté<br />

des petits matériels comme les bassines<br />

d’eau et les bouilloires, etc.<br />

En s’adressant aux populations sinistrées,<br />

la ministre a déclaré que sa délégation<br />

est là pour leur apporter soutien et<br />

réconfort. ‘’Nous exprimons notre compassion<br />

pour ce qui vous est arrivé suites<br />

aux inondations qui ont envahi vos maisons,<br />

détruits vos biens, vous obligeant à<br />

vous retrouver dans les écoles et autres<br />

centres. Mais dans deux semaines, les<br />

élèves devront reprendre le chemin de<br />

l’école. ce sont vos enfants, ce sont nos<br />

Faire part de naissance<br />

M. Oumarou Amadou Cissé, promotteur, Directeur du Groupe<br />

‘’L’Actualité’’ et Mme née Rahmata Ousmane, ont la joie de vous faire part<br />

de la naissance d'une fille dans leur foyer, le dimanche 09 septembre 2012.<br />

La maman, le bébé se portent bien. Le baptême auquel vous êtes cordialement<br />

invités aura lieu Incha Allah, le dimanche 16 septembre 2012 à<br />

partir de 7 h 30mn, à leur domicile sis au quartier Dar-Es-Salam, premier<br />

virage à gauche après Africa Hall, en allant du Stade Général Seyni<br />

Kountché au Village de la Francophonie, rue située en face de la nouvelle<br />

Boulangerie «Pain doré».<br />

La ministre en charge de l’Education dans un des établissements visités<br />

Du nouveau à Niger Poste !!!!<br />

Equipez-vous à crédit grâce au « CCP SOUTIEN » de Niger Poste...<br />

En partenariat avec des opérateurs économiques, Niger Poste offre<br />

désormais à tous les salariés domiciliés au CCP, la possibilité d'acquérir<br />

des parcelles, des appareils électroménagers (frigo, congélateur, télévision,<br />

cuisinière, humidificateur...), des motos et bien d'autres équipements.<br />

Pour toutes informations complémentaires adressez vous dans tous les<br />

bureaux de Poste du pays ou appelez le Centre des Chèques Postaux CCP<br />

au 97 84 27 66 .<br />

Niger Poste plus que l'expérience, la fiabilité !!!!<br />

enfants, qui vont étudier dans ces<br />

classes. c’est pourquoi nous vous demandons<br />

de bien vouloir trouver des lieux<br />

d’hébergement’’, a dit la ministre qui estime<br />

qu’il faut tout faire pour trouver un<br />

moyen de libérer les écoles afin que les<br />

élèves puissent effectuer leur rentrée des<br />

classes. ‘’Nous vous demandons de prendre<br />

votre mal en patience, de nous comprendre<br />

sur cette situation afin qu’on<br />

puisse rouvrir les classes pour les enfants<br />

le 1er octobre’’, a-t-elle indiqué. ‘’Nous savons<br />

que vous avez déjà discuté avec les<br />

différents maires des dispositions à prendre<br />

pour libérer les écoles et vous aider à<br />

trouver des lieux d’hébergement’’, a poursuivi<br />

la ministre en charge de l’Education.<br />

Partout où la délégation ministérielle<br />

s’était rendue, elle a reçu d’amples explications<br />

de la part des autorités régionales<br />

et municipales sur les conditions de vie<br />

des sinistrés et les mesures prises pour<br />

leur relogement afin de rendre effective<br />

la rentrée scolaire 2012 -2013.<br />

Aissa Abdoulaye Alfary<br />

Hymne<br />

national<br />

Auprès du Grand Niger Puissant<br />

Qui rend la nature plus belle<br />

Soyons fiers et reconnaissants<br />

De notre liberté nouvelle<br />

Evitons les vaines querelles<br />

Afin d'épargner notre sang<br />

Et que les glorieux accents<br />

De notre race sans tutelle<br />

S'élèvent dans un même élan<br />

Jusqu'à ce ciel éblouissant<br />

Où veille son âme éternelle<br />

Qui fera le pays plus grand<br />

Debout Niger, debout !<br />

Que notre oeuvre féconde<br />

Rajeunisse le cœur de ce vieux continent<br />

Et que ce chant s'entende aux quatre coins du monde<br />

Comme le cri d'un peuple équitable et vaillant<br />

Debout Niger, debout !<br />

Sur le sol et sur l'onde<br />

Au son des tam-tams dans leur rythme grandissant<br />

Restons unis toujours, et que chacun réponde<br />

A ce noble avenir qui nous dit<br />

En avant...<br />

l Ibro Youka/ONEP<br />

4<br />

Page<br />

14 septembre 2012 Sahel Dimanche


Société<br />

L’air du temps<br />

Quand la confusion<br />

attise la tentation<br />

depuis l’appel solennel à la solidarité lancé<br />

par les plus hautes autorités de notre pays<br />

pour demander aide et appui en faveur des<br />

familles sinistrées par les inondations, les annonces<br />

d’aides défrayent littéralement la chronique.<br />

chacun allant de ses moyens ou du degré de sa<br />

générosité, les actes de solidarité n’ont cessé d’affluer.<br />

si l’essentiel des donateurs passe par le circuit<br />

formel du comité interministériel sur la gestion<br />

des inondations mis en place par les autorités en<br />

vue d’une meilleure organisation des secours en<br />

faveur des victimes des inondations, d’autres généreux<br />

donateurs préfèrent, eux, agir directement<br />

sur le terrain, souvent par le biais des autorités ou<br />

autres structures locales. Et justement, tout le problème<br />

est là ! les dons venant de tous les côtés,<br />

leur remise échappe, dans beaucoup de cas, à la<br />

vigilance des personnes concernées que sont les<br />

sinistrés. de cette confusion, naît la tentation.<br />

car, le souci général est de faire en sorte que tous<br />

les fonds, vivres et autres matériels collectés, aillent<br />

exclusivement aux sinistrés, et à eux seuls.<br />

Mais, comme on sait, en pareille circonstance, il y<br />

a toujours des esprits dénués du moindre scrupule<br />

qui n’hésitent pas à passer par certains subterfuges<br />

pour tirer le meilleur profit. déjà, des voix commencent<br />

à s’élever pour décrier certaines pratiques qui<br />

frisent l’indélicatesse dans la gestion des dons. On<br />

parle même de cas avérés (et autres soupçons) de<br />

détournement de vivres au niveau de certaines localités.<br />

Il semblerait que certains dons ne sont jamais<br />

arrivés à destination, tandis que d’autres sont<br />

livrés aux sinistrés dans leur portion congrue.<br />

Vrai ou faux, ces murmures et soupçons viennent<br />

interpeller l’ensemble des acteurs impliqués dans<br />

la gestion des dons sur la responsabilité qui leur incombe<br />

quant à la gestion transparente des aides<br />

mobilisées par des bonnes volontés à la seule faveur<br />

des populations sinistrées. car comme le<br />

commande le bon sens, il n’est guère admissible,<br />

dans un monde juste, que le malheur des uns fasse<br />

le bonheur des autres. Et sur ce, les plus hautes<br />

autorités, à commencer par le chef de l’Etat, ont<br />

été on ne peut plus claires : elles ne lésineront pas<br />

sur les moyens pour faire entendre raison à ces<br />

maraudeurs au regard gluant et aux dents longues<br />

qui se laisseront entrainer par leur irrésistible tentation.<br />

a bon entendeur…<br />

Assane Soumana<br />

Initiatives<br />

Entre nous<br />

Faits divers<br />

Bien qu’héritier de cette<br />

profession, Ousmane<br />

Badoua n’a commencé<br />

à s’intéresser à la bijouterie<br />

qu’à l’âge de 17 ans. c’est à<br />

partir de 1991 en effet, au Village<br />

artisanal de Niamey, qu’il<br />

fit ses premières armes auprès<br />

de son père. après 5 ans, il<br />

entre en 1996 au centre National<br />

des Métiers d’art du<br />

Niger où il resta en tant qu’apprenti<br />

quatre bonnes années<br />

au bout desquelles il décida<br />

d’ouvrir son propre atelier<br />

dans ledit centre. dans cet atelier,<br />

or, zinc, bronze, cuivre,<br />

aluminium et autres métaux<br />

sont transformés en bijoux et<br />

divers objets de valeur comme<br />

les ‘’21 croix du Niger’’, les<br />

couteaux, sabres, faucilles,<br />

très prisés pour la décoration<br />

et les souvenirs.<br />

selon Ousmane, le métier de<br />

la bijouterie, comme d’ailleurs<br />

tous les autres métiers manuels,<br />

exige surtout<br />

de la patience et de<br />

l’abnégation. En<br />

outre, dit-il, le marché<br />

est très fluctuant,<br />

les périodes fastes<br />

succédant aux périodes<br />

moroses<br />

comme en ce moment<br />

où les grosses<br />

commandes manquent<br />

ainsi que la<br />

clientèle extérieure.<br />

a tout cela s’ajoute le<br />

peu d’intérêt qu’accorde<br />

la clientèle locale<br />

à nos produits.<br />

cela, précise-t-il,<br />

‘’est lié surtout à la<br />

précarité ambiante et<br />

aussi la méconnaissance<br />

de la<br />

M. Ousmane Badoua<br />

qualité de nos produits par les afin d’amener nos compatriotes<br />

qui en ont les moyens à<br />

nationaux. donc, pour conquérir<br />

cette potentielle clientèle, il consommer local, car nos objets<br />

d’art n’ont rien à envier aux<br />

faudra envisager une vaste<br />

campagne de conscientisation bijoux et bibelots importés’’.<br />

Humour<br />

les accidents de circulation sont devenus quasi endémiques à Niamey.<br />

leur récurrence sur les routes de la capitale et leur gravité doivent<br />

interpeller la conscience de tous les citoyens. a l’excès de vitesse,<br />

viennent s’ajouter l’imprudence des conducteurs, le non respect du code<br />

de la route, une indiscipline caractérisée, la mauvaise foi et une<br />

agressivité à la limite de la méchanceté. l’usage du téléphone au volant<br />

vient couronner ce chapelet de mauvaises conduites. des<br />

comportements dangereux qui mettent en péril l’intégrité physique et<br />

même la vie des usagers. Entre-nous, il est temps que les usagers de la<br />

route cessent de ternir l’image du pays en le classant au rang des pays<br />

où l’insécurité routière règne en maître !<br />

Une bonne entreprise peutelle<br />

être sans hiérarchie <br />

aux Etats-Unis, une entreprise un<br />

peu singulière brille par ses résultats.<br />

sa particularité Elle n'a pas de patrons<br />

ni de hiérarchie.<br />

son nom, c'est Valve. son créneau,<br />

les jeux vidéo comme counter-strike<br />

ou Half-life. Et depuis 15 ans, l'entreprise<br />

fonctionne sans patron, ni organisation<br />

hiérarchique. Plus qu'une<br />

simple décision, travailler sans l'autorité<br />

de quiconque est une véritable<br />

philosophie pour l'entreprise qui pèse<br />

pour l'instant près de 1 milliard de<br />

dollars, soient 775 millions d'euros.<br />

Mais alors comment fonctionne au<br />

quotidien une boite où chaque salarié<br />

est l'égal de son voisin<br />

Autant d'initiatives que de salariés<br />

fondée par deux anciens du géant<br />

Initiative : Ousmane Badoua, bijoutier au Centre National des Métiers d’Art du Niger<br />

La bijouterie, un créneau porteur<br />

Kader amadou/ONEP<br />

concernant les prix, il y a des<br />

ensembles (collier, boucles<br />

d’oreilles, bracelet et bague)<br />

qui coûtent entre 20 000fca<br />

et 15 000 fca ; des bagues en<br />

argent vendues à 3 000 fca,<br />

en or à 7 000 fca, en cuivre<br />

ou en bronze à 1 000 fca.<br />

Quant aux ‘’21 croix du Niger’’,<br />

elles sont cédées à 70 000<br />

fca, etc. Ousmane, qui s’approvisionne<br />

en matières premières<br />

soit au Grand Marché,<br />

soit par l’importation ou auprès<br />

de particuliers, est aujourd’hui<br />

fier de cette activité, en dépit<br />

des difficultés liées au métier.<br />

aussi, il lance un appel aux<br />

jeunes afin qu’ils s’investissent<br />

dans l’artisanat qui, dit-il,<br />

est un créneau porteur et<br />

créateur d’emplois, et de surcroît,<br />

un facteur pour faire<br />

connaître nos potentialités audelà<br />

de nos frontières.<br />

Mamane Abdoulaye<br />

Microsoft, Valve a une doctrine et une<br />

seule : chaque salarié est force de proposition<br />

et doit convaincre ses collègues de<br />

voter pour lui, selon les informations de<br />

Néon Magazine. aucune équipe n'est préalablement<br />

constituée, tous s'organisent autour<br />

d'un projet, pas d'un chef. détail<br />

anecdotique pour certains, révolution pour<br />

d'autres, les bureaux sont montés sur des<br />

roulettes et permettent aux équipes de se<br />

former plus facilement dans l'open-space.<br />

ainsi, la mobilité et le dynamisme ne sont<br />

pas des vains mots; ces deux qualités essentielles<br />

à la prospérité d'une société se<br />

répercutent concrètement dans la vie de<br />

l'entreprise. Et ça marche !<br />

Un indéniable succès<br />

Valve revendique plus de 300 salariés, et<br />

tous sont visiblement très heureux d'être là.<br />

Et surtout, il y a une bonne ambiance de<br />

travail. "En 16 ans, les rares employés à<br />

avoir quitté Valve l’ont fait pour des raisons<br />

personnelles", précise Gabe Newell, un<br />

des fondateurs, toujours d'après Néon.<br />

l'éditeur de jeux vidéo est même en passe<br />

d'être racheté par le mastodonte Electronic<br />

arts. Mais la firme n'est pour autant pas<br />

naïve. les primes et les plus hauts revenus<br />

sont indexés sur un classement individuel<br />

des salariés, avec un système de notes,<br />

décernés par les employés eux mêmes. du<br />

plus créatif au moins innovant.<br />

Valve est une pionnière du genre et fait<br />

déjà des émules dans le petit monde de la<br />

silicon Valley. sur le créneau du jeu vidéo,<br />

Valve est l’entreprise la mieux notée par<br />

ses salariés sur le site Glassdoor, qui recense<br />

des témoignages d’employés affirme<br />

Néon. l'entreprise a réussi avec cette<br />

nouvelle façon de travailler, à créer une<br />

réelle synergie de travail. Moins de pression,<br />

plus de productivité. Et si c'était cela<br />

la recette de la réussite <br />

(Gentside)<br />

Aïr Transport<br />

Les maîtres de l’hospitalité<br />

Voyagez en toute assurance<br />

dans le confort, la<br />

sécurité et l’hospitalité .<br />

Avec Aïr Tansport, le<br />

transport a toujours été<br />

un plaisir et un réconfort.<br />

tél : 20 74 36 50<br />

Page 5<br />

14 septembre 2012 Sahel Dimanche


Société<br />

Le musée des instruments traditionnels du Niger du CFPM El Hadj Tayya de Niamey<br />

Un programme d’initiation des jeunes au maniement des instruments<br />

le musée des instruments<br />

traditionnels du Niger, logé au<br />

centre de formation et de<br />

Promotion Musicale (cfPM-El Hadj<br />

tayya) de Niamey, a été créé en 1990<br />

par l’ethnomusicologue feu dr Mahaman<br />

Garba, et a été rénové tout<br />

récemment en juin 2012. ce musée,<br />

qui dispose d’une exposition de plus<br />

de cent (100) instruments de musique<br />

traditionnelle de notre pays,<br />

propose aussi des ateliers pédagogiques<br />

sur les instruments traditionnels<br />

du Niger, des rencontres avec<br />

les musiciens traditionnels, des<br />

visites guidées et une programmation<br />

culturelle.<br />

ces instruments, indique le directeur<br />

du cfPM-El Hadj tayya de Niamey,<br />

M. Moussa Garba, sont exposés actuellement<br />

dans leur environnement<br />

socioculturel, c’est-à-dire qu’ils sont<br />

classés par groupe ethnique dans différents<br />

pavillons, contrairement à<br />

l’ancienne classification qui était faite<br />

par groupe d’instruments. Il a indiqué<br />

que le musée dispose également<br />

d’une bibliothèque contenant tout<br />

genre de documents à savoir des archives,<br />

des cd et des cassettes<br />

audio-visuelles sur les instruments<br />

traditionnels du Niger et du reste du<br />

monde. Pour bien faire ressortir l’aspect<br />

traditionnel, a précisé M.<br />

Moussa Garba, le bâtiment de ce<br />

musée a été construit dans un style<br />

traditionnel sans bois.<br />

selon l’assistante technique pour<br />

l’aménagement et la redynamisation<br />

du musée des instruments traditionnels<br />

du Niger du centre de formation<br />

et de Promotion Musicale (cfPM- El<br />

Hadj tayya), Mme sandra Van Edig,<br />

une programmation artistique a été<br />

faite et étalée sur quatre (4) mois.<br />

ainsi, à partir de demain samedi 15<br />

septembre, un atelier gratuit sera<br />

organisé à l’attention des enfants sur<br />

le thème ‘’la musique épopée chez<br />

les Zarma’’ et le dimanche 16 septembre<br />

à 17h, il sera organisé un<br />

concert payant dont l’entrée sera de<br />

100 fcfa seulement, avec comme<br />

artistes Mali Yaro et les ‘’Gombés<br />

stars’’ et Mahamadou Ouallam.<br />

le mois de septembre est dédié à la<br />

musique zarma. Quant au mois d’octobre,<br />

il sera dédié à la musique<br />

haussa avec des ateliers d’éveil musical<br />

pour les enfants qui seront organisés<br />

les mercredis 10, 17, 24 et 31<br />

octobre 2012, toujours à 16h, avec<br />

respectivement le groupe ‘’Wassika<br />

dunya’’, ‘’la musique sacrée : le<br />

godjé’’, la musique de la cour ‘’ kakaki<br />

et ganga’’, et enfin ‘’chacarana’’<br />

(ganga). Un concert sera organisé le<br />

19 octobre 2012 à 17h avec comme<br />

artiste le petit-fils de feu dan Gourmou<br />

de tahoua. l’entrée est de 100<br />

fcfa.<br />

Pour ce qui est du mois de novembre,<br />

il sera dédié à la musique ‘’gourmantché’’<br />

et les ateliers pour<br />

l’initiation des petits à la musique se<br />

feront les mercredis 7, 14, 21 et 28<br />

novembre avec respectivement les<br />

groupes ‘’lambi lanfa’’, ‘’Benoît’’,<br />

Une vues des instruments de musiques traditionnels<br />

‘’lompo’’ et de la danse gourmantché.<br />

le concert est prévu pour le 24<br />

novembre 2012 à 17h avec tous les<br />

groupes gourmantchés cités précédemment.<br />

au mois de décembre l’accent<br />

sera mis sur la musique nomade<br />

du Niger avec comme premier atelier<br />

d’éveil musical pour les enfants le<br />

mercredi 5 décembre 2012 à 16h,<br />

sera organisé, avec les artistes Mamane<br />

Barka et Oumarou adamou<br />

avec le ‘’biram’’ qui est un instrument<br />

des pêcheurs nomades boudouma.<br />

le deuxième atelier aura lieu le mercredi<br />

12 décembre 2012 avec le<br />

groupe Etran finatawa, avec les<br />

chants et danses des Wodaabé et la<br />

musique touarègue. le troisième et<br />

dernier atelier à l’attention des enfants<br />

dans le cadre de l’apprentissage<br />

et de l’éveil musical sera donné<br />

gratuitement comme les autres ateliers<br />

le mercredi 19 décembre 2012 à<br />

16h par Moussa Koné. le 22 décembre<br />

2012, à partir de 20h, il sera organisé<br />

une ‘’nuit spéciale de la<br />

musique des nomades du Niger avec<br />

les groupes Wodaabé guérouel et<br />

les femmes Wodaabée qui chanteront<br />

au son du ‘’Baggou’’ ; il y aura<br />

également du tendé, et les groupes<br />

et chanteurs Haddani, Bombino,<br />

Etran finatawa et Mamane Barka<br />

seront au rendez-vous.<br />

Zeïnabou Gaoh<br />

l DR<br />

Troubles de la voix<br />

Le repos vocal est nécessaire à la guérison<br />

Un jour ou l’autre, on peut<br />

être confronté à un trouble,<br />

à une anomalie de la voix.<br />

Mais certaines personnes trainent<br />

déjà, cette situation depuis déjà de<br />

longues dates. cela peut être dû<br />

d’une manière générale aux infections<br />

des voies respiratoires, aux<br />

inflammations des voies vocales ou<br />

auditives ou alors à des causes<br />

beaucoup plus profondes ou complexes.<br />

les professionnels de la santé expliquent<br />

qu’il existe deux sortes de<br />

troubles de la voix : les troubles qui<br />

viennent d’un défaut de fonctionnement<br />

du larynx, qu’ils appellent dysphonie<br />

et à l’occasion de laquelle<br />

on constatera que la voix est enrouée,<br />

ou, au pire, qu’elle est<br />

aphone, autrement dit, la personne<br />

ne peut plus émettre de son. le<br />

deuxième cas de perturbation au<br />

niveau de la voix, c’est lorsque les<br />

troubles proviennent de modifications<br />

de la résonance au niveau du<br />

nez et du larynx. ce que les techniciens<br />

appellent les rhinolalies, qui<br />

entraînent une voix nasonnée. Pour<br />

le premier cas de troubles de la<br />

voix que sont les dysphonies, les<br />

praticiens disent qu’elles sont dues<br />

à un défaut de fonctionnement de<br />

la glotte ou de son voisinage immédiat.<br />

Quant aux rhinolalies, qui<br />

provoquent une voix éteinte et<br />

nasonnée, on soupçonne un rétrécissement<br />

du volume du rhino-pharynx<br />

dû à une obstruction nasale<br />

chronique. chez un enfant, il faut<br />

rechercher l’inflammation des tissus<br />

glandulaires ou une hypertrophie<br />

des amygdales. Mais dans un<br />

autre cas, cela peut être la résultante<br />

d’un élargissement de l’orifice<br />

de communication entre le rhino et<br />

l’oropharynx. les spécialistes<br />

disent de soupçonner un défaut<br />

congénital ou acquis du palais et de<br />

son voile comme c’est le cas dans<br />

certaines complications de la diphtérie<br />

où on voit apparaître une<br />

paralysie vélo-pharyngée, séquelle<br />

immédiate de l’inflammation des<br />

amygdales.<br />

les praticiens tiennent à souligner<br />

cependant que dans les catégorisations<br />

des troubles de la voix, il faut<br />

distinguer que certaines difficultés<br />

dans l’émission du langage, tels<br />

que le bégaiement ; l’anarthie ou<br />

difficulté d’articulation ; ou l’aphasie<br />

qui est l’impossibilité de parler, ne<br />

sont pas des troubles de la voix,<br />

mais des anomalies dans le mécanisme<br />

de production du langage articulé.<br />

d’une manière générale,<br />

quelles peuvent être les causes<br />

des troubles de la voix les professionnels<br />

de la santé indiquent<br />

qu’il y a des causes inflammatoires,<br />

spécifiques, neurologiques, fonctionnelles<br />

et mécaniques.<br />

Pour les causes inflammatoires on<br />

peut rechercher les différentes<br />

formes de laryngites pouvant affecter<br />

le nez, la bouche, la gorge ; certaines<br />

maladies infectieuses<br />

comme la rougeole, la coqueluche,<br />

la diphtérie, la scarlatine, la typhoïde<br />

ou aussi une laryngite ayant<br />

entraîné des inflammations au niveau<br />

du larynx ou de la trachée.<br />

dans les causes spécifiques on retrouve<br />

des maladies de l’appareil<br />

pulmonaire comme la tuberculose ;<br />

la laryngite diphtérique ou croup ou<br />

même la syphilis du larynx consécutive<br />

donc à une maladie sexuellement<br />

transmissible. dans les<br />

causes neurologiques, les praticiens<br />

s’intéresseront par exemple à<br />

une atteinte de la commande nerveuse<br />

de la corde vocale, généralement<br />

un nerf comprimé par une<br />

tumeur. Pour les causes fonctionnelles<br />

d’un trouble de la voix, cela<br />

peut être lié tout simplement à des<br />

activités professionnelles nécessitant<br />

l’utilisation de la voix forte dans<br />

des ambiances bruyantes. Enfin disent<br />

les spécialistes, les causes<br />

mécaniques sont liées à la présence<br />

d’un obstacle qui a dû gêner<br />

le fonctionnement ou bien la<br />

fermeture des cordes vocales qui<br />

facilitent l’émission sonore. ce<br />

sont, précisent les techniciens, des<br />

causes tumorales bénignes comme<br />

les nodules.<br />

les professionnels de la santé indiquent<br />

que devant une dysphonie<br />

occasionnelle, même complète, autrement<br />

dit aphonie, il n’y a à priori,<br />

pas de quoi s’inquiéter. Il est tout<br />

simplement recommandé de mettre<br />

le larynx au repos en s’abstenant<br />

de parler. En effet disent-ils, le<br />

repos vocal est nécessaire à la<br />

guérison sans séquelle d’une laryngite.<br />

Mais si la personne s’entête à<br />

forcer sa corde vocale, son mal<br />

risque de balancer dans la chronicité,<br />

ou à la dysphonie fonctionnelle.<br />

les techniciens précisent<br />

aussi que des troubles vocaux qui<br />

s’estompent rapidement avec un<br />

retour à la voix normale dans son<br />

registre, son timbre, son intensité et<br />

ceci entre 8 à 10 jours, traduisent<br />

une affection laryngée banale. Ils<br />

attirent toutefois l’attention sur le<br />

fait que la persistance d’une modification<br />

de la voix, doit impérativement<br />

amener une personne à aller<br />

consulter un spécialiste.<br />

Issaka Saïdou<br />

Page 7<br />

14 septembre 2012 Sahel Dimanche


Invité<br />

Mme Baaré Aoua Abdou, ministre du Tourisme et de l’Artisanat<br />

«Aujourd’hui, le Niger est une destination touristique fréquentable et nous ne voulons plus être<br />

dans la zone rouge ou orange ayant des conséquences négatives sur l’économie touristique»<br />

Réalisée par Zabeirou Moussa<br />

Madame la ministre, vous êtes à la tête du<br />

département du Tourisme et de l’Artisanat,<br />

depuis plus d’un an maintenant. Pouvezvous<br />

nous donner la substance de votre<br />

cahier de charge <br />

Il vous souviendra que le 12 septembre 2011,<br />

SEM. le Président de la République a procédé<br />

à un léger remaniement technique du gouvernement<br />

qui s’est traduit, entre autres, par la<br />

création d’un département ministériel en charge<br />

spécifiquement du Tourisme et de<br />

l’Artisanat. Ceci, à notre avis, constitue une<br />

volonté politique des autorités de la 7 ème<br />

République de valoriser l’impact de ces deux<br />

secteurs sur la croissance de l’économie nigérienne,<br />

surtout de leur faire jouer un rôle<br />

majeur dans le Programme de Renaissance<br />

du Niger et de création d’emplois de S.E.M.<br />

Issoufou Mahamadou, Président de la<br />

République, Chef de l’Etat. Le Programme du<br />

Président de la République, ainsi que la<br />

Déclaration de Politique Générale (DPG) de<br />

S.E.M. le Premier ministre, prévoient pour<br />

ces deux secteurs, un rôle économique<br />

majeur en termes de développement durable,<br />

de croissance, de création d’emplois, de<br />

mobilisation de ressources internes et de lutte<br />

contre la pauvreté.<br />

Notre cahier de charges est tiré de ce<br />

Programme de Renaissance du Niger et de la<br />

Déclaration de Politique Générale de Son<br />

Excellence Monsieur le Premier Ministre. Pour<br />

ce qui est du secteur du tourisme et de l’hôtellerie,<br />

la mission qui nous est assignée porte<br />

sur le développement du tourisme d’une<br />

manière durable; l’amélioration du cadre<br />

règlementaire, législatif et institutionnel ; la<br />

diversification, le développement et la promotion<br />

de l’offre touristique en particulier et la<br />

destination Niger en général ; et la construction<br />

des hôtels de grand standing à Niamey. Il<br />

s’agit aussi d’améliorer le réceptif touristique<br />

et hôtelier, d’accroître les investissements<br />

dans le secteur, et d’améliorer les performances<br />

techniques des professionnels du secteur.<br />

Dans le secteur de l’artisanat, notre mission<br />

consiste à améliorer les performances économiques<br />

des artisans, mais également celles<br />

des techniques des intervenants du secteur;<br />

améliorer le cadre règlementaire, législatif et<br />

institutionnel; former et aider à l’insertion des<br />

exclus des enseignements primaire et moyen<br />

dans les métiers de l’artisanat. Cette mission<br />

s’étend aussi à la mise en place d’un financement<br />

adapté au secteur en vue de soutenir le<br />

programme de développement de la micro et<br />

petite entreprise artisanale (PDMPEA) ; au<br />

soutien à l’approvisionnement et la commercialisation<br />

des produits sur les marchés extérieurs,<br />

ainsi qu’à la construction et la dotation<br />

en équipement d’un site d’exposition pour le<br />

Salon International de l’Artisanat pour la<br />

femme; à la transformation du Secrétariat<br />

permanent du SAfEM en une agence.<br />

Qu’en est-il, Madame la ministre, des réalisations<br />

enregistrées dans le cadre de la<br />

mise en œuvre de ce cahier des charges <br />

Depuis notre arrivée à la tête du département,<br />

conformément aux orientations définies dans<br />

la DPG du Premier ministre, nous avons élaboré<br />

un programme quinquennal sur la base<br />

duquel d’importantes actions ont été réalisées.<br />

Ainsi, dans le secteur du Tourisme, on<br />

peut se réjouir de l’adoption du document de<br />

la Stratégie Nationale de Développement<br />

Durable du Tourisme et de son Programme<br />

d’actions prioritaires (PAP) ; la mise en place<br />

d’un cadre de concertation des acteurs<br />

publics-privés du tourisme, et l’exécution du<br />

Projet ‘’ST-EP/OMT’’ de valorisation touristique<br />

de la périphérie du Parc du W à<br />

Brigambou, dans la Commune Rurale de<br />

falmey, avec la construction d’un campement<br />

touristique, l’adduction d’eau potable et l’électrification<br />

solaire du village, du campement et<br />

de l’école, la construction d’un poste de<br />

contrôle et d’entrée dans le parc, la<br />

signalisation des principaux axes, la<br />

formation des groupements de femmes<br />

et des hommes à divers<br />

métiers, etc. On peut également<br />

noter la conception et la promotion<br />

de nouveaux circuits touristiques<br />

dans la périphérie du Parc W ; la<br />

réhabilitation de campement touristique<br />

(Karey- Kopto, Moli) et la création<br />

des directions régionales du<br />

Tourisme et de l’Artisanat de Diffa et<br />

de Niamey. Dans ce même élan, le<br />

Ministère a procédé à la mise en<br />

place d’un cadre de concertation<br />

des acteurs publics-privés. Nous<br />

avons aussi à notre actif la co-organisation<br />

du fIMA, de la Cure salée<br />

et du festival de l’Aïr. S’ajoutent<br />

également des actions entrant dans<br />

le cadre de la promotion de la destination<br />

Niger, notamment à travers<br />

notre participation à des salons spécialisés<br />

dans les différents pays émetteurs de<br />

touristes ; les Journées économiques du Niger<br />

au Canada ; la participation aux salons SITHO<br />

de Ouagadougou et SITOUR de Bamako,<br />

etc. Dans le domaine hôtelier, on estime le<br />

nombre d’emplois permanents créés à 310.<br />

On peut aussi citer le renforcement de la<br />

Coopération avec l’OMT pour qu’en tant<br />

qu’Etat membre notre pays puisse jouir des<br />

appuis de financement, de promotion et d’expertise<br />

et d’inscrire le Niger dans le<br />

Programme Mondial des Nations Unies pour<br />

le développement du Tourisme.<br />

Dans le domaine de l’Artisanat, les réalisations<br />

portent sur la promotion des produits et<br />

l’amélioration des performances économiques<br />

des artisans grâce à la tenue à Niamey de la<br />

7 ème édition du SAfEM, la participation et l’encadrement<br />

des artisans et artisanes aux différentes<br />

foires et expositions dans la sousrégion<br />

(Dakar et Bamako), en Europe (Paris et<br />

Marseille), en Asie (Chine) et aux Amériques<br />

(Canada et USA). D’autres actions majeures<br />

ont été menées dans le cadre de l’amélioration<br />

des performances techniques des intervenants<br />

du secteur avec la formation.<br />

L’amélioration du cadre règlementaire, législatif<br />

et institutionnel avec l’adoption de la loi portant<br />

création de la Chambre des métiers de<br />

l’artisanat du Niger qui permettra au secteur<br />

de disposer de tous les attributs économiques;<br />

la recherche de partenaires techniques<br />

et financiers pour la construction du<br />

site moderne d’exposition du SAfEM dont la<br />

pose de la première pierre a eu lieu ; faire<br />

adopter par le gouvernement, par décret pris<br />

en Conseil des ministres, le document de la<br />

Stratégie nationale de développement durable<br />

du tourisme et son Programme d’actions prioritaire,<br />

sont autant d’ambitions que nous<br />

avons pour le secteur.<br />

Après plus d’une année passée à la tête de<br />

ce département, comment se portent<br />

aujourd’hui, selon vous, les secteurs du<br />

tourisme et de l’artisanat au niger <br />

Notre pays, à travers ses huit régions, renferme<br />

des richesses culturelles, fauniques, des<br />

vestiges historiques, archéologiques et de<br />

magnifiques sites touristiques, notamment les<br />

déserts du Ténéré, du Termit, du Tal ; le cimetière<br />

des dinosaures ; la vallée du fleuve<br />

Niger ; le Parc du W ; les derniers spécimens<br />

des girafes de l’Afrique de l’Ouest ; les rites<br />

culturels ; l’artisanat et l’architecture traditionnelle.<br />

Cette gamme de produits diversifiés<br />

prédestine le Niger au rang d’une destination<br />

internationale d’avenir pour la pratique de toutes<br />

les formes de tourisme.<br />

Quant à l’artisanat nigérien, il est riche et<br />

varié, et sa réputation a même transcendé les<br />

frontières nationales. Bien ancré dans les traditions<br />

séculaires du peuple, il s’adapte au<br />

contexte actuel orienté vers un modernisme.<br />

C’est un secteur dynamique et de croissance<br />

Mme Baaré Aoua Abdou<br />

forte et diversifiée qui comporte 206 métiers<br />

inventoriés répartis dans 16 branches d’activités<br />

occupant environ 900.000 personnes<br />

dans des Micros et Petites Entreprises de<br />

production, de services ou d’art aussi bien en<br />

milieu urbain que rural. Avec une croissance<br />

annuelle positive évaluée à plus de 2,5%, le<br />

secteur de l’artisanat contribue pour 25% au<br />

Produit Intérieur Brut (PIB). Malgré tout, le<br />

contexte actuel de ces deux secteurs se<br />

caractérise par l’invisibilité de leur impact sur<br />

la croissance de l’économie et par bien d’autres<br />

défis majeurs.<br />

La relance du tourisme est au centre de<br />

votre mission. Avez-vous, à ce jour, pris ou<br />

fait prendre des mesures législatives et<br />

réglementaires incitatives pour booster ce<br />

secteur qui a souffert de beaucoup de<br />

contingences ces dernières années <br />

S’il y a un cadre qui a beaucoup retenu notre<br />

attention, c’est celui réglementaire et législatif.<br />

C’est ainsi que nous avons eu à créer les<br />

directions régionales du Tourisme et de<br />

l’Artisanat à Diffa et à Niamey. Dans cette<br />

même optique, nous avons pris l’arrêté ministériel<br />

n°0035/MT/A du 05 octobre 2011 portant<br />

création du Comité de relance du tourisme;<br />

créé un cadre de Concertation acteurs<br />

publics-privés; organisé un atelier régional<br />

d’internalisation de la Stratégie et du Plan de<br />

Développement de l’Ecotourisme et de validation<br />

de la charte du Tourisme dans la zone du<br />

Projet COGERAT à Agadez, et un Séminaire<br />

national de sensibilisation sur le Programme<br />

Régional de Développement du Tourisme au<br />

sein de l’UEMOA. En plus, nous avons aussi<br />

actualisé et rendu opérationnel le portail touristique<br />

du Niger ; recensé et régularisé les<br />

établissements non déclarés ; développé les<br />

relations de partenariat avec des institutions<br />

nationales et internationales ; révisé les textes<br />

règlementaires ; organisé des évènements<br />

nationaux comme produits d’appel touristique<br />

; institué un salon du tourisme au Niger.<br />

Madame la ministre, on sait que le développement<br />

du tourisme va de pair avec<br />

celui des infrastructures hôtelières. De<br />

quoi dispose notre pays en termes de<br />

structures d’accueil pour ceux qui veulent<br />

visiter le niger et quelles sont vos ambitions<br />

dans ce domaine <br />

Au niveau des infrastructures touristiques et<br />

hôtelières, des avancées ont été également<br />

enregistrées. C’est ainsi que dans la région<br />

d’Agadez, on compte 9 hôtels pour un total de<br />

170 chambres avec 246 lits. Dans la région de<br />

Diffa, on compte 2 hôtels pour 95 chambres et<br />

165 lits. Dans la région de Dosso, les hôtels<br />

sont au nombre 10 pour 183 chambres et 261<br />

lits. Pour ce qui est de la région de Maradi, on<br />

compte 8 hôtels pour 180 chambres et 206<br />

lits. Dans la région de Tahoua, on a 14 hôtels<br />

pour 234 chambres et 246 lits. Dans la région<br />

de Tillabéry, on a 17 hôtels, 230 chambres et<br />

l Ado Youssouf/ONEP<br />

354 lits. La région de Zinder, elle, compte 12<br />

hôtels, 150 chambres et 171 lits, tandis que<br />

celle de Niamey affiche 42 hôtels, 1127 chambres<br />

pour 1658 lits. Le total au niveau national<br />

donne 114 hôtels, 2369 chambres et 3307 lits.<br />

Pour ce qui est des agences de voyages, on<br />

en dénombre 153, y compris les bureaux de<br />

voyages et les agences de location de voitures.<br />

L’insécurité a été, à un certain moment,<br />

l’une des causes de la raréfaction des touristes<br />

dans notre pays. Maintenant que la<br />

sécurité est de retour, ainsi que la stabilité<br />

politique, qu’avez-vous à dire aux potentiels<br />

investisseurs et aux touristes intéressés<br />

par notre pays <br />

Depuis l’avènement de la 7 ème République, il y<br />

a le retour de la sérénité et le tourisme renaît.<br />

Actuellement, le Niger est fréquentable. Pour<br />

convaincre les uns et les autres, ainsi que les<br />

grands sceptiques, l’Etat en collaboration<br />

avec les professionnels du tourisme a mené,<br />

au cours des années 2011 et 2012, plusieurs<br />

évènements socio-culturels et touristiques tels<br />

que la la Journée Mondiale du Tourisme; le<br />

festival de l’Aïr ; la Cure Salée et autres circuits<br />

touristiques ; le festival International de<br />

la Mode Africaine (fIMA), le Salon de<br />

l’Artisanat pour la femme (SAfEM), le<br />

Guérouel, etc. Ceci pour vous dire que la paix<br />

règne au Niger, pays de grande diversité culturelle,<br />

soucieux de son développement.<br />

Nous nous réjouissons du retour définitif de<br />

la paix et de la sécurité substantielle à la solidarité<br />

et à la consolidation de la cohésion<br />

sociale. L’Etat a tout mis en œuvre pour restaurer<br />

la Paix et créer les conditions de développement<br />

de l’entière Economie de notre<br />

pays. Les Ressources Touristiques du Niger<br />

sont nombreuses et ne demandent qu’à être<br />

exploitées ! Le Climat des Affaires et des<br />

Opportunités d’Investissements au Niger est<br />

favorable pour tous les potentiels<br />

Investisseurs. Aujourd’hui, le Niger est fréquentable<br />

et nous ne voulons plus être soumis<br />

en zone rouge ou orange ayant des conséquences<br />

négatives sur l’économie touristique.<br />

En conclusion, je dirai que les problèmes de<br />

sécurité se posent à tous les pays du monde,<br />

dans toutes les Régions de la Planète Terre.<br />

L’Insécurité Zéro n’existe nulle part dans le<br />

Monde !<br />

Ces derniers temps, le sujet relatif à la<br />

mise en concession de l’hôtel Gaweye a<br />

défrayé la chronique. De quoi s’agit-il<br />

exactement, pourquoi une telle décision et<br />

quels sont les tenants et les aboutissants<br />

de cette opération <br />

Je pense qu’il n’y a pas de panique et je dois<br />

dire que la relance du dossier de la privatisation<br />

de la Société Propriétaire et Exploitante<br />

de l’Hôtel Gaweye (SPEHG) se situe dans le<br />

cadre du désengagement de l’Etat de la gestion<br />

directe des secteurs marchands. C’est<br />

ainsi qu’en 1995 l’Etat a inscrit la SPEHG sur<br />

la liste des unités à privatiser. Depuis lors, le<br />

processus a été engagé pour trouver la<br />

meilleure formule qui s’adapte au contexte de<br />

cet établissement. Il y a eu trois tentatives de<br />

privatisation, respectivement en 2002-2004,<br />

2006-2007 et 2008-2009, qui se sont avérées<br />

infructueuses. En 2010-2011, une étude<br />

de restructuration de la SPEHG a été réalisée<br />

par un consultant, mais les conclusions de<br />

ladite étude n’ont pas connu d’application.<br />

Ainsi, la privatisation en cours se déroulera<br />

dans la plus grande transparence en impliquant<br />

tous les acteurs concernés et tiendra<br />

compte aussi des intérêts de l’Etat et du personnel.<br />

Une feuille de route du processus de<br />

mise en concession de la gestion de l’Hôtel<br />

Gaweye a été élaborée avec tous les acteurs<br />

(Ministère, SPEHG, Direction Générale Hôtel<br />

Gaweye, Comité d’Etablissement et les<br />

Délégués du Personnel).<br />

Page 11 14 septembre 2012 Sahel Dimanche


Reportage<br />

Commune rurale de Sabon Machi, région de Maradi<br />

Contraintes et opportunités d’une jeune<br />

Par Souley Moutari Onep, Maradi<br />

Située à 35 km au nord de la région<br />

de Maradi sur la route nationale<br />

N°30, la localité de Sabon Machi<br />

tient son nom d’un fait d’histoire, de la bravoure<br />

d’un certain Bako Attabou qui aurait<br />

fondé le village vers 1850. En effet, cet<br />

homme, originaire de Tessaoua, accompagné<br />

d’un célèbre marabout, était venu<br />

s’installer à l’endroit qui sera appelé plus<br />

tard Sabon Machi. L’histoire raconte que<br />

Bako Attabou a eu une quarantaine d’enfants<br />

dont une fille qui, un jour, s’est retrouvée<br />

captive d’une razzia, pratique très<br />

courante à l’époque. Bako Attabou engagea<br />

aussitôt une poursuite et intercepta les<br />

pilleurs non loin du territoire Gobir. face à<br />

l’entêtement des pilleurs à libérer les captifs<br />

et rendre le butin de leur razzia, Bako<br />

Attabou trancha la tête de leur chef avec<br />

sa lance toute neuve, ‘’sabon machi’’, en<br />

langue haoussa. Tous les captifs furent<br />

ainsi sauvés par la lance toute neuve du<br />

brave Bako Attabou et ramenés chez eux.<br />

Comme l’explique l’histoire, c’est depuis<br />

cet événement que l’endroit où vivaient<br />

Bako Attabou et les gens qui étaient autour<br />

de lui a pris le nom de Sabon Machi. Voilà<br />

pour l’histoire de la localité.<br />

L’époque des razzias est maintenant loin<br />

derrière, et le village de Sabon Machi, qui<br />

est administrativement rattaché au canton<br />

de Kornaka, abrite plusieurs ethnies qui<br />

vivent paisiblement. Avec l’avènement de<br />

la décentralisation, Sabon Machi est devenu,<br />

depuis 2004, le chef-lieu de la commune<br />

rurale du même nom. Cette commune<br />

est située dans la zone agricole du<br />

département de Dakoro. Elle compte 64<br />

villages et tribus rattachés, pour une population<br />

estimée en 2011 à 37.600 habitants.<br />

Les ethnies majoritaires sont les Haoussas<br />

subdivisés en sous groupes Tagamawa,<br />

Katsinawa, Gobirawa, Adarawa. On retrouve<br />

aussi les Touaregs et les Peulhs,<br />

nomades dont certains se sont sédentarisés.<br />

La population du village de Sabon<br />

Machi est, quant à elle, estimée à 10.000<br />

habitants. Les principales activités de la<br />

population sont l’agriculture, l’élevage, le<br />

commerce.<br />

En termes de services et d’infrastructures,<br />

la localité compte, dans le domaine de la<br />

santé, un centre de santé intégré, une<br />

maternité et huit cases de santé. Pour ce<br />

qui est de l’éducation, il y a un collège<br />

d’enseignement général, une médersa,<br />

trois écoles primaires, un jardin d’enfants,<br />

un conseiller pédagogique. Les autres services<br />

techniques sont l’agriculture et l’élevage.<br />

La localité doit surtout sa renommée<br />

à son marché dont la particularité est le<br />

commerce du bétail.<br />

L’avènement de la décentralisation a<br />

apporté un changement dans la vie de la<br />

commune qui fait désormais l’objet d’une<br />

gestion organisée autour des autorités<br />

locales élues composant le conseil municipal.<br />

Le bitumage, depuis quelques mois,<br />

de la route nationale N°30 qui traverse<br />

Sabon Machi et va jusqu’à Dakoro, rend la<br />

localité plus facile d’accès. Des pistes rurales<br />

relient également la localité à d’autres<br />

villages. Ce qui donne à la commune plus<br />

d’opportunités pour développer les potentialités<br />

dont elle dispose.<br />

Un marché hebdomadaire<br />

qui génère des ressources<br />

financières considérables…<br />

Le marché de Sabon Machi est de type<br />

hebdomadaire. Situé de part et d’autre de<br />

la route nationale N° 30, il se tient tous les<br />

mardis. Sa renommée dépasse les limites<br />

de la région et du pays. C’est l’un des plus<br />

importants marchés à bétail de la région de<br />

Maradi. C’est aussi un grand centre de<br />

commerce de produits agricoles. Du fait de<br />

sa proximité avec la ville de Maradi et le<br />

Nigéria, le marché est également assez<br />

bien fourni en divers produits manufacturés.<br />

Les infrastructures du marché sont<br />

encore de type traditionnel. Il n’y a pas de<br />

clôture, on peut y accéder et en sortir de<br />

tous les côtés. La partie où les animaux<br />

sont présentés est juste contigüe au reste<br />

du marché où s’échangent diverses variétés<br />

de produits.<br />

A 11 heures déjà, l’animation est perceptible.<br />

De la période des récoltes, jusqu’à la<br />

fin de la saison sèche, le marché vit<br />

chaque semaine d’intenses activités,<br />

indique un habitué des lieux. Les animaux<br />

présentés sur le marché viennent des<br />

zones pastorales d’Abalak dans la région<br />

de Tahoua, de Dakoro, Bermo, Sakabal,<br />

dans la région de Maradi et Gandou dans<br />

la région de Zinder.<br />

L’affluence est tellement importante que<br />

l’on se fraye difficilement un passage. On<br />

estime le nombre de tête de bétail présenté<br />

par semaine à 5000, témoigne un habitué<br />

de ce marché. Les prix des animaux<br />

varient. Mais comparé à d’autres marchés,<br />

celui de Sabon Machi offre plus d’avantages<br />

pour les acheteurs, explique Abou<br />

Dan Moa, un intermédiaire dans la vente<br />

des vaches et taureaux. La dernière<br />

semaine de la fin du mois de juillet, la<br />

moyenne des prix en ce qui concerne les<br />

vaches est de 200.000 fCfA ; tandis que<br />

les taureaux étaient vendus entre 300.000<br />

fCfA et 350.000 fCfA, et le veau à environ<br />

110.000 fCfA. Les chameaux sont<br />

également présentés sur ce marché. Pour<br />

les petits ruminants notamment la race<br />

‘’Ballami’’ très prisée, la moyenne des prix<br />

pour les brebis est de 30.000 fCfA à<br />

40.000 fCfA, et les moutons sont vendus<br />

entre 50.000 fCfA et 100.000 fCfA. Les<br />

prix des boucs vont de 15.000 fCfA à<br />

20.000 fCfA, selon Abdou Yallo, un intermédiaire.<br />

Les activités de ce marché pourraient<br />

constituer une importante source d’entrée<br />

des taxes pour la commune rurale de<br />

Sabon Machi. ‘’C’est la mamelle de notre<br />

économie’’, relève M. Harouna Dan fadji,<br />

le maire de la commune. Cependant,<br />

déplore-t-il, le manque de clôture pour le<br />

marché ne permet pas de contrôler efficacement<br />

les entrées et les sorties des animaux<br />

présentés pour la vente. Ce qui<br />

entraine une évasion fiscale, quand bien<br />

même la municipalité tire la plus grande<br />

partie de ses ressources financières des<br />

taxes collectées sur ce marché.<br />

Mais, comme beaucoup d’autres localités<br />

de notre pays, la commune de Sabon<br />

Machi fait face à des difficultés liées à l’insuffisance<br />

des infrastructures d’assainissement.<br />

C’est ainsi que pendant la saison<br />

des pluies, le marché entier est constamment<br />

menacé par les eaux de ruissellement<br />

d’un kori qui traverse le village, charriant<br />

toutes sortes de saletés. Aussi, après<br />

chaque pluie, c’est une bonne partie des<br />

hangars du marché qui se retrouve dans la<br />

mare. Du coup, les activités sont paralysées.<br />

En fait, ce sont les habitations du<br />

Une vue du marché inondé<br />

village mêmes qui ne sont pas à l’abri de<br />

l’inondation. Un sérieux problème qui<br />

constitue une préoccupation pour le<br />

conseil municipal. La solution à cette situation<br />

consiste en de grands travaux d’aménagement<br />

dans le village qui est parsemé<br />

de mares pendant la saison des<br />

pluies. Ce qui demande de gros moyens<br />

financiers dont la municipalité ne dispose<br />

pas, avoue le maire. La commune compte<br />

sur les éventuels bailleurs de fonds qui<br />

voudront bien financer ces travaux qui permettront<br />

à la population d’avoir un cadre<br />

de vie décent.<br />

Pour le marché à bétail, le problème est<br />

sur le point de trouver une solution, car la<br />

commue rurale de Sabon Machi a obtenu<br />

du Prodex le financement de la construction<br />

d’une infrastructure moderne<br />

digne de ce nom. Cette infrastructure, qui<br />

coutera 130 millions de fCfA, s’avère un<br />

important investissement pour la municipalité<br />

dont les ressources fiscales connaitront<br />

une hausse considérable, souligne le<br />

maire. En attendant la réalisation de ce<br />

joyau, les animaux sont toujours présentés<br />

sur l’actuel site<br />

Interview du maire de la Commune rurale de Sabon Machi, M. Harouna Dan Fadji<br />

«Nous avons encore beaucoup de défis à relever pour contribuer<br />

à l’amélioration du bien-être de nos vaillantes populations»<br />

Monsieur le maire, vous êtes à la tête<br />

du conseil municipal de la commune<br />

rurale de Sabon Machi depuis un peu<br />

plus d’un an. Quelles sont les priorités<br />

inscrites pour votre mandat en<br />

tant que deuxième maire élu de cette<br />

jeune commune qui n’existe que<br />

depuis 2004 <br />

Avant de venir à nos priorités, permettez-moi<br />

d’abord de présenter notre commune.<br />

Le chef-lieu de la commune rurale<br />

de Sabon Machi est situé à 45 km de<br />

Maradi et à 78 km de Dakoro. La commune<br />

est limitée au nord par la commune<br />

rurale de Kornaka, à l’ouest et au sud<br />

par celle de Chadakori, et à l’est par la<br />

commune rurale de Mayara. La commune<br />

rurale de Sabon Machi fait partie des<br />

douze communes que compte le département<br />

de Dakoro. Elle a été créée par la<br />

loi n°2002 du 14 juin portant création de<br />

communes et fixant le nom de leur<br />

chefs-lieux. Le conseil municipal actuel<br />

compte 11 conseillers dont une seule<br />

femme. Les principales activités économiques<br />

de la population de la commune<br />

sont l’agriculture, l’élevage et le commerce.<br />

Cette commune couvre une superficie<br />

estimée à environ 60 km² pour une<br />

population de 36118 habitants et une<br />

densité de 42,01 habitants/km². Cette<br />

population est répartie à travers 64 villages<br />

et hameaux.<br />

Pour ce qui est des priorités inscrites<br />

pour notre mandat, je dois dire que,<br />

comme au niveau de toutes les jeunes<br />

communes, tout est prioritaire chez<br />

nous. Nous avons encore beaucoup de<br />

défis à relever pour contribuer à l’amélioration<br />

du bien-être de nos vaillantes<br />

populations. Ces défis se résument en<br />

une insuffisance de la production agricole,<br />

une dégradation des conditions de l’élevage,<br />

une faible couverture des<br />

besoins en eau potable, une dégradation<br />

de l’environnement, un faible taux de<br />

scolarisation, un faible taux de couverture<br />

sanitaire, une surcharge des travaux<br />

pour les femmes, une léthargie du secteur<br />

commercial et artisanal, un sous<br />

développement du transport et de la<br />

communication, une faible capacité de<br />

gestion de la commune.<br />

Mais pour la mise en œuvre ou la réalisation<br />

de ces multiples objectifs dégagés<br />

comme priorités des priorités de la commune,<br />

les membres du conseil exécutif<br />

de la commune ont mis l’accent particulièrement<br />

sur le développement du partenariat,<br />

l’élaboration et la mise en<br />

œuvre d’une stratégie de mobilisation<br />

des ressources financières internes et<br />

externes, le renforcement des capacités<br />

des acteurs, ainsi que le suivi et l’évaluation<br />

des activités.<br />

Les communes rurales ont la particularité<br />

de comporter en leur sein plusieurs<br />

villages. Dans le cas de votre<br />

commune, comment le conseil municipal<br />

mène sa mission, notamment en<br />

ce qui concerne la mise en œuvre du<br />

Plan de développement communal <br />

Les onze (11) membres élus du conseil,<br />

l DR<br />

Page 12 14 septembre 2012 Sahel Dimanche


Reportage<br />

commune qui cherche ses marques<br />

représentant les 64 villages et hameaux<br />

de la commune, se sont appropriés toutes<br />

les planifications faites lors de la révision<br />

du Plan de développement communal.<br />

Et, après avoir énuméré les priorités<br />

des priorités au sein des différents villages,<br />

les élus discutent et approuvent,<br />

lors de la session, le plan d’investissement<br />

annuel qui prend en compte toutes<br />

les différentes actions à faire en vue de<br />

concourir au bien-être, c'est-à-dire l’amélioration<br />

des conditions de vie de nos<br />

laborieuses populations.<br />

Monsieur le maire, votre conseil a-t-il<br />

les ressources vous permettant de<br />

mettre en œuvre votre programme et<br />

d’atteindre ainsi les objectifs que<br />

vous vous êtes assignés <br />

Pour ce qui est des moyens, la commune<br />

tire l’essentiel de ses ressources<br />

financières que du marché hebdomadaire.<br />

Mais ce marché, mamelle de l’économie,<br />

est resté à l’état informel. Cette<br />

situation pose un réel problème dans la<br />

mobilisation des recettes fiscales, d’où<br />

une évasion fiscale importante. Cela<br />

pose également le problème de collecte<br />

de données statistiques indispensables<br />

pour mieux organiser et structurer le<br />

développement du marché, et, par delà,<br />

celui de la commune. En plus, la campagne<br />

agricole 2010-2011 ayant été déficitaire,<br />

l’impact se fait ressentir sur la<br />

mobilisation des impôts et également<br />

dans le commerce en général, car le<br />

marché de Sabon Machi, en temps normal,<br />

regorge d’importants stocks de<br />

céréales dont la vente génère d’importants<br />

moyens financiers pour la commune.<br />

Mais pour une meilleure mobilisation<br />

des ressources financières qui servent<br />

pour la réalisation des actions prévues<br />

dans le plan annuel d’investissement, la<br />

commune a élaboré un projet d’aménagement<br />

du marché à bétail qui a été fiancé<br />

à hauteur de 130 millions de francs<br />

CfA, et un autre projet d’aménagement<br />

du marché en dehors de la partie réservée<br />

au bétail. Et nous espérons que la<br />

campagne agricole 2011-2012 sera<br />

bonne, ce qui permettra une stabilité<br />

économique et financière. Nous comptons<br />

beaucoup sur la concrétisation de<br />

ces deux projets, car cela conditionne<br />

largement la hausse des ressources<br />

financières et l’atteinte des différents<br />

M. Harouna Dan Fadji<br />

objectifs qui sont l’amélioration des<br />

conditions de vie de nos populations.<br />

l DR<br />

Les premières années de la décentralisation<br />

ont été marquées au niveau<br />

de certaines communes par des problèmes<br />

de fonctionnement. Qu’en estil<br />

aujourd’hui en ce qui concerne<br />

Sabon Machi <br />

Pour la commune rurale de Sabon<br />

Machi, le fonctionnement se fait de façon<br />

régulière et les différents acteurs se sont<br />

appropriés les différentes règles d’un<br />

bon fonctionnement d’une institution<br />

communale. En effet, les conseillers élus<br />

et le personnel de la mairie avaient<br />

bénéficié de plusieurs séances de formation<br />

de renforcement de capacités qui<br />

ont contribué sans nul doute à la situation<br />

de bon fonctionnement auquel on<br />

est entrain d’assister.<br />

Avez-vous des partenaires qui vous<br />

appuient dans vos activités, et en<br />

quoi consistent leurs appuis <br />

Plusieurs partenaires interviennent dans<br />

la commune rurale de Sabon Machi. On<br />

peut citer entre autres le PAC II, Vision<br />

Mondiale, Eau Vive, PASEL, Prodex,<br />

PDRD, etc. Leurs appuis consistent à<br />

aider la commune à réaliser les différentes<br />

activités programmées, dans le PDC,<br />

en vue de permettre l’amélioration des<br />

conditions de vie des populations. Ils<br />

interviennent précisément à travers les<br />

banques céréalières, les banques d’intrants,<br />

la construction des infrastructures<br />

socio-économiques, le déstockage, les<br />

activités génératrices de revenus, ect.<br />

Monsieur le maire, quelles perceptions<br />

la population a de la mission du<br />

conseil municipal <br />

Etant le président du conseil communal,<br />

donc de l’exécutif de la commune, les<br />

différents échos qui me parviennent de<br />

la population de la commune sont ceux<br />

de satisfaction de remerciements et<br />

d’encouragement. Leurs points de vue et<br />

leurs appréciations sont pris en compte<br />

dans toutes les décisions prises lors des<br />

sessions ordinaires ou extraordinaires.<br />

Réalisée par Souley Moutari,<br />

Onep, Maradi<br />

Avis de vente<br />

Page 13 14 septembre 2012 Sahel Dimanche


Loisirs<br />

HOROSCOPe<br />

Prévisions de vendredi-samedi-dimanche<br />

1 Bélier (21 mars - 19 avril)<br />

VenDReDI: restez concentré sur votre travail.<br />

Il y a trop de distractions.<br />

SAMeDI: Prenez le temps pour établir une relation<br />

complice avec un animal.<br />

DIMAnCHe: discrétion absolue. Profitez-en<br />

pour évaluer de plus près le bien-fondé de projets<br />

matériels ou financiers qui pourraient vous<br />

intéresser.<br />

3 Gémeaux (21 mai - 21 juin)<br />

VenDReDI: attention au découvert bancaire.<br />

SAMeDI: Oubliez l’insouciance, vous rentrez<br />

dans une phase plus Mature.<br />

DIMAnCHe: chez vous comme dans votre travail,<br />

vous aurez tendance à bousculer tout le<br />

monde et à agir dans la précipitation.<br />

5 Lion (23 juillet - 21 août)<br />

VenDReDI: Vous obtiendrez de bons résultats au travail.<br />

SAMeDI: Gardez la tête sur les épaules en ce qui<br />

concerne l’argent.<br />

restez raisonnable.<br />

DIMAnCHe: si vous cherchez des solutions à des<br />

questions financières, administratives ou professionnelles,<br />

il y aura des possibilités à étudier.<br />

7 Balance (22 sept.- 22 oct.)<br />

VenDReDI: Vous devez anticiper vos actions. soyez<br />

acteur, pas spectateur.<br />

SAMeDI: les obstacles ne doivent pas vous ralentir. Il<br />

s’agit juste de les contourner. Ne forcez surtout pas.<br />

DIMAnCHe: rien à craindre. simplement, si vos nerfs<br />

prennent souvent le dessus, essayez d’identifier les<br />

causes de votre stress et d’y remédier.<br />

9 Sagittaire (22 nov. - 22 déc.)<br />

VenDReDI: la compétition est rude : tentez de<br />

vous diversifier, sur le plan professionnel.<br />

SAMeDI: Vous doutez de vous et ça devient un<br />

vrai handicap. Et si vous changiez d’attitude <br />

DIMAnCHe: ambiance tendue. résultat : deux<br />

ou trois jours de mauvaise humeur, où vos nerfs<br />

prendront souvent le dessus.<br />

11 Verseau (20 janv. - 18 février)<br />

VenDReDI: Ne vendez pas la peau de l’ours.... Vous<br />

connaissez la suite <br />

alors suivez ce conseil.<br />

SAMeDI: Vous effacerez votre ardoise et ça vous soulagera<br />

d’un poids.<br />

DIMAnCHe: Vous serez libre de vous occuper des affaires<br />

courantes, sans personne pour vous compliquer<br />

la tâche.<br />

Rions-en<br />

2 Taureau (20 avril - 20 mai)<br />

VenDReDI: Vous n’êtes pas obligé de forcer pour garder<br />

la ligne. des exercices de gym suffiront.<br />

SAMeDI: Profitez de l’été indien en prenant l’air.<br />

la nature vous redonnera des forces.<br />

DIMAnCHe: de bonnes nouvelles, des affaires qui se<br />

réglent en votre faveur, voilà trois jours bénis du ciel !<br />

4 Cancer (22 juin - 22 juillet)<br />

VenDReDI: Vous vivrez de vrais moments de<br />

bonheur en famille.<br />

SAMeDI: changez d’air et partez sur les routes.<br />

accordez-vous des occasions de rêver.<br />

DIMAnCHe: Une succession de nouvelles et de<br />

contacts amicaux qui vous mettront d’excellente<br />

humeur.<br />

6 Vierge (22 août - 21 sept.)<br />

VenDReDI: Vous serez en mode séduction, et ça marchera<br />

très bien.<br />

SAMeDI: Vivez pleinement vos histoires de coeur.<br />

N’ayez aucun regret en ce qui concerne les sentiments.<br />

DIMAnCHe: Que du bon à attendre, ce qui vous mettra<br />

d’humeur joyeuse et détendue.<br />

le profil idéal pour bien vous entendre avec tout le monde.<br />

8 Scorpion (24 oct. - 22 nov.)<br />

VenDReDI: Vos amis se réunissent et vous attendent<br />

pour faire la fête.<br />

rejoignez-les.<br />

SAMeDI: Profitez du week-end pour tenter de nouvelles<br />

expériences.<br />

DIMAnCHe: ça va bouger : ce qui vous vaudra moult<br />

sollicitations : amis, collègues, partenaires, beaucoup<br />

de monde va vous réclamer.<br />

10 Capricorne (21 déc. - 19 janv.)<br />

VenDReDI: Prenez des nouvelles de vos<br />

proches à l’étranger.<br />

Ils ont beaucoup à vous ranconter.<br />

SAMeDI: Vous saurez faire les bons choix<br />

pour vous.<br />

DIMAnCHe: Invitation à dîner ou à une fête,<br />

week-end chez des amis, aucun risque de<br />

vous sentir seul.<br />

12 Poissons (19 Fév. - 20 mars)<br />

VenDReDI: soyez patient avec vos collègues de travail.<br />

Vous n’avez rien à gagner en vous mettant en colère.<br />

SAMeDI: les couples traversent une passe délicate.<br />

dialoguez.<br />

DIMAnCHe: le soleil et la lune laissent craindre des<br />

énervements fréquents dans vos rapports d’affaires et<br />

de couple. Notre conseil cherchez plutôt à calmer le<br />

jeu.<br />

Une dame va renouveler son<br />

passeport. le fonctionnaire lui<br />

demande:<br />

- combien d'enfants avez-vous<br />

- 10<br />

- Et leurs prénoms<br />

- Bernard, Bernard, Bernard,<br />

Bernard, Bernard, Bernard,<br />

Bernard, Bernard, Bernard et<br />

Bernard.<br />

- Ils s'appellent tous Bernard<br />

Et, comment vous faites pour les<br />

appeler quand ils jouent tous dehors,<br />

par exemple<br />

- très simple, je crie Bernard et<br />

ils rentrent tous.<br />

- Et si vous voulez qu'ils passent<br />

à table<br />

- Pareil. Je crie Bernard et tous<br />

se mettent à table.<br />

- Mais, et si vous voulez parler<br />

particulièrement avec l'un d'entre<br />

eux comment vous faites<br />

- ah! dans ce cas-là, je l'appelle<br />

par son nom de famille...<br />

MOTS CROISeS<br />

1<br />

2<br />

3<br />

4<br />

5<br />

6<br />

7<br />

8<br />

9<br />

10<br />

S o l u t i o n d u<br />

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10<br />

n u m é r o p r é c é d e n t<br />

e L I R e I M A M<br />

V I L e A R A e<br />

e R S T R A F I C<br />

n e H I e F S A<br />

T B A C H I e n<br />

R I A n T U A I<br />

e R S I L e C C<br />

U R S I D e R O I<br />

R e T e A I M e<br />

S e T e A S F A n<br />

numéros utiles<br />

renseignements: 12<br />

sapeurs Pompiers: 18<br />

réclamation : 13<br />

Police secours : 17<br />

Hôpital : 20 72 25 21<br />

Médecins de nuit: 20 73 47 37<br />

+<br />

MARIAGE<br />

LES FAMILLES<br />

Feu AKOU à Agadez, Arlit, Tchirozérine, France et<br />

Canada, Feu EHIKILI à Gofat , Agadez et Niamey, Feu<br />

ADAMBAR à Gofat, Agadez et Niamey,Feu ABAYA à<br />

Gofat, Agadez et Niamey, ALGHABID, HAMAD, AKANO<br />

à Agadez. Tahoua, et Niamey, AHMAYAD LILI à Agadez,<br />

Niamey et France, KARDA HAZO à Agadez. Niamey et<br />

Chine, BOUZAÏDI à Gofat, Agadez. Tchirozérine,<br />

Niamey et Canada, ABAMBACHO à Arlit, Tchirozérine.<br />

Agadez et Niamey, Feu ABDO MALAM MOUSSA à<br />

Egandawel.Agadez et Niamey, -HIMA SOUMAÏLA à<br />

Niamey, ISSOUF BACO à Agadez et Niamey, TIDJANI<br />

ABDOULKADER à Afara et Niamey, DODO<br />

AMOUMOUNE à Agadez et Niamey<br />

-LES FAMILLES<br />

La Communauté kel Gress à Arzérori, Azagor,<br />

Ayawane, Galma, Goula, Kornaka, Mansala, Nobi, Tagaé<br />

et Tambey, Algabit et Bolodji à Arzérori et Niamey,<br />

Abou et Ganoua à Arzérori, Madaoua, Niamey, Tahoua,<br />

Téra, Agadez, Bangana et Washington, Feu<br />

HORIZOnTALeMenT<br />

1. localité du Mali bordée de hautes<br />

falaises ;<br />

2. relief de son (Inversé) - flan au<br />

dessert;<br />

3. ancêtre du rPr en france - qui<br />

presse ;<br />

4. capitale ouest-africaine - terme<br />

d’avenir;<br />

5. Vieux roi - Esthétique;<br />

6. Nos yeux ne peuvent le percevoir -<br />

Peuple de djibouti;<br />

7. Une dame sur le pavé- artère retournée<br />

- Pieuses initiales;<br />

8. séraphin- côté de la montagne exposé<br />

au soleil;<br />

9. recueil drôle - Interjection;<br />

10. cousins des crocodiles.<br />

VeRTICALeMenT<br />

1. Homme politique et écrivain nigérien<br />

(Nom et prénom);<br />

2. Karérine pour tolstoï - Jus de la<br />

treille;<br />

3. critère établi - Insensible;<br />

4. Monnaie ancienne d’allemagne -<br />

Epoux de fatima- avant l’ENsP ;<br />

5. décret russe - Pour l’argent;<br />

6. coiffure - Peina;<br />

7. drôle d’effet - croisement d’un cheval<br />

et d’une anesse;<br />

8. théâtre de combats sanglants -<br />

Grecque;<br />

9. réfuta - Noble;<br />

10. Qui aiment le bien d’autrui.<br />

Pharmacies de garde<br />

Du Samedi 8 au<br />

Samedi 15 Septembre 2012<br />

CAs Salam<br />

CJangorzo<br />

CRond Point<br />

CKaocen<br />

Cecole Canada<br />

CMaison economique<br />

CKalley est<br />

CBanifandou<br />

Cecoles Diori<br />

CVogue<br />

CPopulaire Soni Ali Ber<br />

CPop. Hôpital (sauf les dimanches)<br />

Du Samedi 15 au<br />

Samedi 22 Septembre 2012<br />

CPharmacie de l’Aïr<br />

CSira<br />

CChâteau 1<br />

CCité Fayçal<br />

CGrand Marché<br />

CLac Tchad<br />

CAny Koira<br />

Cespoir<br />

CSabo<br />

CDan Gao<br />

CCamping<br />

CAskia<br />

CPopulaire Banizoumbou<br />

CPop. Hôpital (sauf les dimanches)<br />

Mahamadou Halidou Sabbo à Tahoua, Niamey et<br />

Maradi, Warzagane à Arzérori, Madaoua, Niamey ,<br />

Maradi ,Lomé au TOGO et au Ghana, Algabit et Abou à<br />

Belbedji et Niamey, Moussa Haitou, Saidou Sidibé et<br />

Dansounscru à Niamey, Honorable chétima Boukar<br />

Amsagana chef de canton de chétimari, Feu Mai<br />

Moussa Arifa chef de canton de Goudoumaria, Feu<br />

Arifa Maman à Goudoumaria, Niamey et au Burkina<br />

Faso, M. Moussa Guedel à Paris et Niamey, M. Sani<br />

Malam Maman à Niamey, Feu Madougana<br />

Madoukoura, Bollo Koura, chétima, Madou Gadji et<br />

Amsagana Bagalé à Chétimari, Mainé Soroa et Niamey,<br />

M. Abdourahmane Nafiou, Professeur Abdoul Aziz Issa<br />

Daouda et Dr Sani Haladou à Niamey<br />

Parents, Amis et Connaissances Ont la joie de vous<br />

faire part du Mariage de leurs enfants :<br />

M. AHIYA MOHAMED KOUROUZA À MONTRÉAL AU<br />

CANADA avec M elle NANA HADIZA ABDOULAYE<br />

DJADAH ÉTUDIANTE À DAKAR<br />

Les cérémonies religieuses auront lieu incha Allah le<br />

samedi 15 septembre 2012 à 8h30 au domicile de<br />

M. Abdoulaye DJADAH sis au quartier Koira Kano à<br />

Niamey<br />

Page 22<br />

14 septembre 2012 Sahel Dimanche


Message<br />

Hôpital national de niamey<br />

Le Gaz domestique remplace le bois<br />

de chauffe à la cuisine<br />

L’utilisation du bois de chauffe n’est plus qu’un mauvais souvenir pour<br />

les cuisinières et cuisiniers de l’Hôpital national de Niamey. Aujourd’hui<br />

c’est avec joie et fierté qu’ils s’adonnent à la cuisson des repas<br />

quotidiens des malades hospitalisés et du personnel de garde.<br />

Selon M. Hassane Amadou le responsable de la cuisine « nous utilisions par<br />

mois un voyage de bois de chauffe qui nous revient à 267 000 f. La cuisson<br />

de la sauce dure 3 heures et celle du riz à 1 h 30.<br />

Pour le gaz, nous utilisons actuellement 16 bouteilles par mois qui nous<br />

reviennent à 163. 200 f. La cuisson de la sauce au gaz dure 45 minutes et<br />

celle du riz 30 minutes. Voyez la différence. L’utilisation du gaz est pour nous<br />

très bénéfique en tous points de vue par rapport à celui du bois de chauffe».<br />

De leur côté, les cuisinières s’en félicitent. Tout en approuvant les propos du<br />

responsable de la cuisine, elles ajoutent que même au plan de la propreté des<br />

lieux à la cuisine, et au plan de la santé, l’utilisation du gaz est salutaire.<br />

«Plus de fumée qui nous faisaient larmoyer pendant des heures, plus de<br />

cendres, plus de maux à la poitrine qui nous faisaient tousser, plus de rhume,<br />

plus de saletés sur nos blouses à cause du charbon», ont elles affirmé.<br />

Pour l’instant, 4 bouteilles de gaz de grande capacité alimentent les 4 foyers<br />

pour la cuisson de près de 300 repas par jour pour les malades. M. Hassane<br />

Amadou déclare à ce propos «qu’en ce moment ce sont de grosses marmites<br />

qui sont utilisées mais il est prévu l’achat de grandes casseroles qui limiteront<br />

la consommation du gaz et réduiront le temps de cuisson».<br />

Il faut souligner que cette utilisation du gaz à la cuisine de l’Hôpital National<br />

de Niamey réjouit les cuisinières et cuisiniers car non seulement leur environnement<br />

est propre, mais leur santé est préservée, et le temps de cuisson des<br />

repas s’est considérablement réduit par rapport au bois de chauffe.<br />

C’est pourquoi, ils remercient sincèrement le ministre de la Santé Publique M.<br />

Soumana Sanda, le PCA de l’Hôpital National de Niamey M. Djogou Adamou<br />

et le Directeur Général de l’hôpital national de Niamey M. Samba Boubacar<br />

qui, dès le début des travaux de réfection et d’installation se rend quotidiennement<br />

à la cuisine pour suivre les travaux et pour encourager le personnel.<br />

Ainsi l’Hôpital National de Niamey, se modernise chaque jour un peu plus.<br />

Issaka Garba<br />

Page 23 14 septembre 2012 Sahel Dimanche

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