Septembre 2010

énormes quantités de chaleur
produites par les composants
de puissance des véhicules
électriques et des armes (eh !
oui, Mars est aussi le dieu de
l'électronique). Ceux-ci
produisent en effet beaucoup
plus de chaleur que des CI
conventionnels, les processeurs
de nos ordinateurs par
exemple.
Le nouveau système de
refroidissement consiste en un
caloduc léger, rempli de petites
billes en cuivre et de nanotubes
qui forment une sorte de tresse
ou de natte qui, par capillarité,
conduit le liquide de
refroidissement (de l’eau, en
occurrence) vers la surface
chaude de la puce où il est
porté à ébullition. Le liquide
absorbe alors beaucoup plus
d’énergie qu’un liquide non
bouillant. La circulation
capillaire permet de se passer
de pompe. Les nanotubes en
carbone sont recouverts d’une
mince couche de cuivre pour
contrecarrer leur caractère
hydrophile qui perturbe la
diffusion capillaire.
Les caloducs standards que
l’on trouve dans les ordinateurs
par exemple absorbent une
puissance de 50 W/cm²
maximum, le nouveau système
absorbe dix fois plus.
PS: Le lecteur attentif se
souviendra qu'au Moyen Âge
déjà, pour refroidir l'ardeur des
assaillants, on utilisait de
l'huile bouillante plutôt que
tiède.
http://www.elektor.fr/nouvelles/
de-l-eau-bouillante-pour-mieuxrefroidir-les.1450182.lynkx
http://www.purdue.edu/newsro
om/research/2010/100722Gari
mellaNanowick.html
Source : Elektor
Téléphones mobiles sur écoute
Date de publication: 26 août
2010
L’écoute d’une ligne
téléphonique filaire a toujours
été un jeu d’enfant. Filouter
une communication établie au
moyen d’un téléphone mobile
est moins facile en revanche.
Certains services très spéciaux,
autorisés ou pas par la justice,
disposent de moyens lourds
pour y arriver. En faisant appel
soit aux opérateurs concernés
par la communication, soit à
des « valises » très spéciales,
dont le prix est, comme on peut
s'y attendre, rédhibitoire.
Depuis le dernier salon Defcon,
tenu à Las Vegas, un pirate
spécialisé, s'il est prêt à
investir quelque 1300 euros,
peut s'offrir du matériel
d’interception
de
communications du type « man
in the middle » c'est-à-dire qu’il
se place entre le téléphone à
écouter et le relais auquel il est
censé se connecter. Il utilise
pour cela un appareil de
mesure relativement répandu
et facile à se procurer puisqu’il
est en vente libre, appelé IMSI
Catcher.
Le principe d'interception
consiste à faire croire au
téléphone à écouter qu’il est
bien relié au réseau. Il est en
effet possible de faire en sorte
que cet instrument de test et
de mesure pour téléphones
mobiles soit vu par ces
appareils comme… un relais de
téléphonie mobile !
Il convient de relativiser la
portée réelle de
l'impressionnante
démonstration faite au Defcon !
Pour que cela fonctionne il faut
en effet que l’IMSI Catcher soit
à proximité du mobile à
écouter. Lequel doit, pour que
ça marche, utiliser une liaison
GSM classique dont le
protocole de cryptage est facile
à casser et non une liaison 3G,
indéchiffrable par ce moyen.
Si l’icône 3G s’affiche sur votre
téléphone, vous pouvez donc, à
notre connaissance, bavarder
sans risque.
http://www.elektor.fr/nouvelles/
telephones-mobiles-surecoute.1460507.lynkx
http://www.cs.fr/Renseignement-nosproduits-dinterception_a96.html
Source : Elektor
Forum national des réseaux de
communication dans l'habitat
12 et 13 octobre 2010 | Arts et
Métiers ParisTech - Centre de
METZ
Date de publication: 2
septembre 2010
L'idée que les lieux de
résidence soient équipés de
réseaux de communication
s'impose un peu partout. Le
nombre croissant d'ordinateurs
dans nos foyers, le Grenelle de
l'environnement, la RT2005 et
le vieillissement de la
population française
accentuent la nécessité
d'adapter les bâtiments,
existants ou nouveaux, aux
moyens de communication qui
permettent de relever tous ces
défis. Les innovations
technologiques récentes
permettront de répondre à ces
nouvelles exigences, c’est-àdire
construire des bâtiments
plus confortables, plus
économiques, plus sûrs et plus
flexibles.
L
e Syndicat des Installateurs
Electriciens de la Moselle
QSP-revue n°3 Septembre 2010 5