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metabolisme proteique chez la vache laitiere - Babcock Institute

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Essentiels Laitiers<br />

Tableau 2: Types de protéines trouvées dans le<br />

<strong>la</strong>it de <strong>vache</strong>.<br />

Protéine<br />

Concentration (g/kg)<br />

.......................... Caséines ............................<br />

α-caséine 14.0<br />

β-caséine 6.2<br />

κ-caséine 3.7<br />

γ-caséine 1.2<br />

............. Protéines du <strong>la</strong>it écrémé ................<br />

Immunoglobulines 1 0.6<br />

α-Lactalbumine 0.7<br />

β-Lactoglobuline 0.3<br />

1 Leur concentration augmente fortement lorsque <strong>la</strong> <strong>vache</strong><br />

souffre d'une mammite.<br />

mammaire. L'enzyme α-Lactalbumine joue un<br />

rôle important pour <strong>la</strong> synthèse du <strong>la</strong>ctose et<br />

l'enzyme β-<strong>la</strong>ctoglobuline permet <strong>la</strong> formation<br />

du caillé durant <strong>la</strong> fabrication du fromage.<br />

Certaines protéines du <strong>la</strong>it (les<br />

immunoglobulines) permettent aux veaux<br />

nouveau-nés de résister à certaines ma<strong>la</strong>dies<br />

infectieuses. Les immunoglobulines ne sont pas<br />

synthétisées dans <strong>la</strong> g<strong>la</strong>nde mammaire, mais<br />

proviennent du sang. Le <strong>la</strong>it produit les trois ou<br />

quatre premiers jours de <strong>la</strong>ctation (colostrum)<br />

est riche en immunoglobulines. Le <strong>la</strong>it contient<br />

aussi de l'azote non-protéique en petite<br />

quantité comme par exemple, l'urée (0.08 g/kg).<br />

Métabolisme des Protéines <strong>chez</strong> <strong>la</strong> Vache<br />

parce qu' un léger excès conduit rapidement à<br />

l'intoxication. L'urée donne de meilleur résultat<br />

lorsqu'elle est utilisé en combinaison avec des<br />

aliments riches en énergie mais pauvres en<br />

protéine et azote non-protéique comme, par<br />

exemple, les graines de céréales, <strong>la</strong> mo<strong>la</strong>sse, les<br />

pulpes de betteraves, les foins de vielles herbes<br />

et l'ensi<strong>la</strong>ge de maïs. L'urée ne doit pas être<br />

utilisée avec des aliments riches en azote nonprotéiques<br />

ou en protéines facilement dégradées,<br />

comme par exemple, les farines ou tourteaux de<br />

certains oléagineux (soya et tournesol), les<br />

fourrages légumineux et les jeunes herbages de<br />

graminées. De plus, en fonction du poids vif de<br />

<strong>la</strong> <strong>vache</strong>, l'urée ne doit pas dépasser 75 à 150 g<br />

par <strong>vache</strong> par jour . Elle doit être bien mé<strong>la</strong>ngée<br />

avec les autres aliments de <strong>la</strong> ration et ajoutée<br />

progressivement pour permettre aux bactéries<br />

du rumen de <strong>la</strong> <strong>vache</strong> de s'y adapter.<br />

L'ALIMENTATION PROTEIQUE<br />

Le besoin en protéine brute totale des <strong>vache</strong>s<br />

<strong>la</strong>itières varient de 12% en période de<br />

tarissement à 18% en début de <strong>la</strong>ctation. Les<br />

<strong>vache</strong>s produisant entre 20 et 25 kg de <strong>la</strong>it<br />

doivent avoir une ration contenant 16% de<br />

protéine brute. En général, <strong>la</strong> plupart des<br />

fourrages et concentrés sont des sources<br />

adéquates de protéines. Cependant, lorsque <strong>la</strong><br />

production <strong>la</strong>itière augmente, <strong>la</strong> synthèse<br />

microbienne ne suffit plus à fournir les acides<br />

aminés requis et des sources de protéines<br />

résistantes à <strong>la</strong> dégradation ruminale doivent<br />

être introduites dans <strong>la</strong> ration. Les drêches de<br />

brasseries ou de distilleries, et les protéines<br />

d'origine animale (sous-produits d'abattoirs,<br />

plumes de vo<strong>la</strong>illes, et farine de poisson) sont<br />

des sources de protéines qui résistent en partie à<br />

<strong>la</strong> dégradation ruminale.<br />

D'un autre côté, les sources d'azote nonprotéique<br />

peuvent être utilisées lorsque <strong>la</strong> ration<br />

contient moins de 12 à 13% de protéine brute<br />

totale. L'urée est une source commune d'azote<br />

non-protéique dans <strong>la</strong> ration des <strong>vache</strong>s.<br />

Cependant, elle doit être utilisée avec précaution<br />

L'Institut <strong>Babcock</strong> pour <strong>la</strong> Recherche et le<br />

Développement International du Secteur Laitier est<br />

un programme de l'Université du Wisconsin.<br />

Le support financier pour le développement de<br />

cette publication provient du USDA CSRS Special<br />

Grant 92-34266-7304 et du U.S. Livestock<br />

Genetics Export, Inc.<br />

Traduction: M. A. Wattiaux<br />

Support éditorial: Judith Nysenholc et Yves Berger<br />

Publication: DE-NF-5-011295-F<br />

Cette publication ainsi que d'autres peuvent être<br />

obtenues en contactant:<br />

L'Institut <strong>Babcock</strong><br />

240 Agriculture Hall, 1450 Linden Drive<br />

Madison, WI 53706-1562 USA<br />

Tel. (608) 262 4621<br />

Fax (608) 262 8852

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