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Date : 26/09/2014<br />
Pays : FRANCE<br />
Page(s) : 43-49<br />
Rubrique : Dossier<br />
Diffusion : 10624<br />
Périodicité : Hebdomadaire<br />
Surface : 546 %<br />
ENCOREDESPROGRESA FAIRE<br />
A quelle occasion recueillez-vous les informations relatives à la<br />
connaissance du client et analysez -vous le profil de risque de votre client <br />
SOURCE : EHOUE7ÎPÉnaËSCOttSUOUS/UmEtt<br />
Aumomentdel'entrée<br />
enrelation<br />
Pourchaqueprojet<br />
d'investissement<br />
Lorsdupremierprojet<br />
d'investissement<br />
Autre<br />
F|6*<br />
SX<br />
UUSUftMCE<br />
Informationsrelativesà laconnaissanceduclient<br />
I Profilde risqueduclient<br />
Le régulateur recommande<br />
d'effectuer le recueil des<br />
informations clients et d'établir<br />
le profil de risque à chaque<br />
nouveau projet<br />
d'investissement. LesCGPIsont<br />
encore loin de tous le faire.<br />
Ledevoir de conseil, une contrainte<br />
Aujourd'hui, 71fôdes CGPÏperçoivent lesobli<br />
gationsréglementairesen matièrede devoirde<br />
conseil comme une contrainte ou une surcharge<br />
administrative inutile.«Pourfaire desarbitragesou<br />
desversementscomplémentaires,noussommesobli<br />
gésd'imprimer toute la documentation. Si lorsdu<br />
rendez-vousleclientdécidede ne pas signer,ilfau<br />
dra ensuite tout détruire. Quand on visite trois<br />
clients dans la journée, c'est une valisequ'il nous<br />
faut!», s'emporte ÉricBachmann, président fonda<br />
teur de Patrimum Groupe.<br />
Pour faire face à leurs obligations, «les CGPI<br />
cherchentdesoutilsqui lessécurisentjuridiquement :<br />
66 foapprécieraient que les assureurs et platesformes<br />
mettent à leur disposition un document de<br />
recueildes informationset deformalisation du de<br />
voirde conseil;W!Xsouhaiteraient un outil de scoringduprofilde<br />
risque; et45'fa,une noieexplicative<br />
sur lesobligationsen matièrede devoirde conseil»,<br />
souligne Karine Gineste-Reynès, directeur Assu<br />
rance chez Périclès Consulting. Certains utilisent<br />
«Nousvivionsledevoirde conseil<br />
commeunecontraintemaisc'estaussi<br />
uneopportunité:celanouspermetd'avoir<br />
unlangagedifférentet detransformer<br />
cettecontrainteenavantageclient.<br />
Il fautréussirà passerlecap.»<br />
Hervé Barthélémy, gérant d'Agora Conseil<br />
le questionnaire de profilde risque de leuragrégateur.<br />
«Dèsquel'onfait uneopération, ilnoussignale<br />
si nous sommes hors risque. Cela nous permet de<br />
gagner du temps», expliqueBenjamin Continente,<br />
gérant associéde Montfinance(2à 5Mede collecte<br />
brute en assurance vie,3 à5 personnes). Il estime<br />
d'ailleurs que le devoirde conseil est une opportu<br />
nité. «Ily a dixans, n'importequi pouvait prétendre<br />
être conseilléen gestionde patrimoine. Quand on<br />
expliqueaux clientsquenoussommestrèscontrôlés,<br />
cela lesrassure.»<br />
Patrick Ricard,gérant associé du cabinet Andante<br />
(entre 0,5et 1 Me de collecte en assurance vie,2<br />
personnes), voitluiaussi lerenforcementde devoir<br />
de conseil comme une opportunité: «Nous nous<br />
sommesrendu comptequ 'avecune approchepéda<br />
gogiquecela nous permettait d'êtreplus prochesde<br />
nos clients.Nous en avonsfait une arme commer<br />
cialeetnousen avonsprofitépour vendredeshono<br />
raires.»<br />
■ C.CH<br />
«Pourunsimplearbitrage,il fautfaire<br />
paraphervingt pagesauclientcontretrois<br />
ou quatreauparavantĊ'estcontreproductif,<br />
il y a tropd'informationset, aufinal, il ne<br />
fait plusattentionà cequ'il signe.»<br />
ClaudeAumeumer, président de CofigePatrimoine<br />
•» Gérer une croissance d'ac<br />
tivité est d'autant moins évident<br />
que six mois sont nécessaires<br />
pour qu'un gestionnaire back.<br />
officeacquiert lesautomatismes,<br />
et plus d'un an pour qu'il soit<br />
pertinent dans ses retours et ses<br />
analyses. Trop de turnover dans<br />
leséquipes d'un back officepeut<br />
également être dévastateur pour<br />
la qualité de service...<br />
Depuis deux ans, AxaThema tra<br />
vaille sur une organisation en<br />
courageant la communication<br />
entre les commerciaux et le ser<br />
vice client. «Au-delà de l'aspect<br />
CRM,une réunion hebdomadaire<br />
des équipes commerciales et du<br />
back officepermet de passer au<br />
crible toutes les sollicitations,<br />
points forts et points faibles, les<br />
dossiersurgentset prioritaires, les<br />
dossierssensibles..Il n'y a plusde<br />
cloisonnement entre les métiers<br />
des commerciaux qui seraient<br />
nobles et ceuxdesbackofficesqui<br />
travailleraient dans les soutes»,<br />
affirme Olivier Samain.<br />
Faire évoluer<br />
les outils internes<br />
Même si ce n'estpas visiblepour<br />
les conseillers en gestion de pa<br />
trimoine, certains assureurs et les<br />
plates-formes font également<br />
évoluer leurs outilsde back office<br />
internes. Nortia a par exemple<br />
automatisé des contrôles sur les<br />
pièces fournies qui, auparavant,<br />
étaient manuels. L'entreprise a<br />
simplifié sa logistique et revu sa<br />
gestion électronique de docu<br />
ments. «Faire leschosesplus vite<br />
et mieuxavec de nouveaux outils<br />
internes nousa permis de retrou<br />
verdu lien avec lesCGPI.Lesges<br />
tionnaires peuvent se concentrer<br />
sur l'analyse des dossiers et la<br />
qualité desréponses apportées»,<br />
explique Loïc Kerever.<br />
Cependant, les assureurs rai<br />
sonnent encore trop par rapport<br />
à leurs propres besoins, sans<br />
PRIMONIAL - Société<br />
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