Prix : Fr. 3.-- - Staticlocal.ch staticlocal
Prix : Fr. 3.-- - Staticlocal.ch staticlocal
Prix : Fr. 3.-- - Staticlocal.ch staticlocal
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
<strong>Prix</strong> : <strong>Fr</strong>. <strong>3.</strong>--
EXPOSITION PHOTOS<br />
DE<br />
MARJORIE LEYAT<br />
« PARTAGE »<br />
Durée de l’exposition :<br />
du 05 avril 2013 au 12 mai 2013<br />
Vernissage : jeudi 04 avril 2013 dès 17h30<br />
A la Résidence des Martinets<br />
Rte des Martinets 10<br />
1752 Villars-sur-Glâne<br />
3
La Boutique «Pour Toi et Moi»<br />
d’Yverdon<br />
Spécialiste grande taille Homme et Femme<br />
et<br />
La Résidence « Les Martinets »<br />
vous invitent cordialement à leur<br />
présenté par les Résidents<br />
suivi d’une petite collation<br />
Nous vous attendons nombreux !<br />
Possibilité d’a<strong>ch</strong>at après le défilé<br />
4
Interview de M. Roder<br />
Interview de M. Marc Roder,<br />
Directeur de la Résidence « Les Martinets »,<br />
par M. Mi<strong>ch</strong>el Clément, membre du Conseil de fondation<br />
De quelle région de Belgique venez-vous Occidentale, orientale ou du bord de<br />
la mer du Nord <br />
Né à Liège en 1959, Sagittaire, de père wallon et de mère flamande, j’ai vécu<br />
jusqu’à mes 23 ans à Bruxelles. Vous pouvez ainsi constater que j’ai bénéficié des<br />
qualités et défauts des deux communautés principales de mon pays d’origine.<br />
Bruxelles est une ville très cosmopolite, joyeuse où il fait bon vivre. Toutefois, ma<br />
ville féti<strong>ch</strong>e demeurera Oostende, ville flamande au bord de la mer du Nord. J’y<br />
passais toutes mes vacances en famille <strong>ch</strong>ez ma grand-mère. Rien de mieux que<br />
l’air de la mer du Nord pour faire le plein d’iode …<br />
En quelle année êtes-vous venu en Suisse <br />
Une fois mon service militaire terminé en 1983, j’ai rejoint celle qui allait devenir<br />
mon épouse et qui travaillait déjà à l’hôpital cantonal comme infirmière.<br />
Parlez-nous un peu de votre famille<br />
Marié et papa de deux merveilleuses filles, nous avons de tout temps habité à<br />
Villars-sur-Glâne.<br />
Mon épouse travaille toujours à l’hôpital cantonal. Jessica, notre fille aînée<br />
termine pro<strong>ch</strong>ainement son master en ar<strong>ch</strong>itecture à Bâle et Virginie travaille<br />
avec beaucoup de satisfaction auprès de la maison Pfister à Avry Centre.<br />
Racontez-nous votre parcours professionnel. Etre directeur d’un EMS, était-ce<br />
votre objectif <br />
Effectivement, assez tôt, soit dès la fin de mes études d’infirmier à Bruxelles, je<br />
m’imaginais déjà œuvrer dans le domaine de la gériatrie et des lieux de vie pour<br />
personnes âgées. Travailler dans ce milieu est professionnellement et<br />
humainement très enri<strong>ch</strong>issant. Ce projet de vie est rapidement devenu un<br />
objectif personnel. Après quelques années comme infirmier à l’hôpital cantonal,<br />
on m’a confié, du haut de mes 28 ans, l’ouverture et la gestion d’un EMS de 31 lits<br />
situé à Villars-sur-Glâne. Depuis lors, je suis resté fidèle à mon <strong>ch</strong>oix<br />
professionnel, soit l’accueil et la prise en <strong>ch</strong>arge médicale des personnes âgées de<br />
notre canton.<br />
5
Interview de M. Roder<br />
Pensez-vous que la communauté (l’Etat) en fait assez pour ses EMS <br />
Je pense vraiment que nous avons beaucoup de <strong>ch</strong>ance de vivre dans un pays qui<br />
atta<strong>ch</strong>e autant d’importance à la prise en <strong>ch</strong>arge de ses aînés dépendants de<br />
structures d’accueils.<br />
Nos établissements sont modernes et totalement adaptés. Malgré les difficultés<br />
financières des communes et du canton, nos dotations en personnel demeurent<br />
adaptées à nos besoins. Certes, on entendra toujours des voix critiques et<br />
revendicatrices. J’invite ces dernières à passer les frontières et à constater comme<br />
nous sommes gâtés par rapport à nos pro<strong>ch</strong>es voisins. Toutefois, il nous faut<br />
rester attentifs. Si nos dotations en personnel nous permettent aujourd’hui<br />
d’offrir une prise en <strong>ch</strong>arge exemplaire de nos aînés, nous ne pourrions accepter<br />
de les voir diminuer car nous savons que cela se répercuterait automatiquement<br />
sur la qualité générale de nos prestations.<br />
La commune de Villars-sur-Glâne, par son conseil communal et par le fait qu’elle<br />
est propriétaire des bâtiments soutient votre home. Cela facilite-t-il votre<br />
tâ<strong>ch</strong>e <br />
Notre établissement a été inauguré en 1992 et a toujours été soutenu sans<br />
réserve par notre «commune-propriétaire». De par la composition de notre<br />
conseil de fondation, qui intègre des conseillers communaux, généraux et<br />
paroissiaux de Villars-sur-Glâne, la Résidence «Les Martinets» est un exemple<br />
réussi de ce qu’est le travail en équipe, œuvrant pour le bien commun et plus<br />
particulièrement pour celui des personnes âgées de notre commune.<br />
Erika S<strong>ch</strong>nyder, notre syndique et députée, dénonce dans une question au<br />
Grand Conseil la situation qu’elle juge <strong>ch</strong>oquante, concernant les prestations<br />
complémentaires qui sont octroyées aux personnes âgées pour payer les<br />
factures des EMS. Entre la date où la demande est déposée auprès de la Caisse<br />
de Compensation (PC) et la décision transmise aux responsables administratifs<br />
de nos résidents, s’écoulent de longs mois. Certains résidents décèdent dans<br />
l’intervalle. Nombreux sont aussi ceux qui ne parviennent pas à financer leur<br />
séjour. L’argent de po<strong>ch</strong>e nécessaire à leur confort manque … Que pensez-vous<br />
de cette situation <br />
Effectivement, cette problématique relevée fort à propos par Madame S<strong>ch</strong>nyder<br />
demeure une réelle préoccupation. Les réponses apportées par le Canton ne sont,<br />
à mon avis, pas suffisantes. Fort heureusement, il faut signaler que la Caisse de<br />
compensation qui attribue les prestations complémentaires a effectué un gros<br />
travail de rattrapage. Concernant les dossiers ouverts avant l’entrée en home, les<br />
décisions sont traitées plus rapidement. Mais le délai demeure toujours excessif,<br />
souvent plus de 6 mois, pour les nouvelles demandes.<br />
6
Interview de M. Roder<br />
Nos établissements jouent aux banquiers et assument seuls le risque financier de<br />
factures partiellement honorées. Et en fin de compte, les déficits d’exploitation<br />
sont couverts par les «communes-propriétaires». Mais tous les établissements<br />
n’ont pas conclu de partenariat avec une commune …<br />
Il est vraiment urgent que la Caisse de compensation puisse décider de l’octroi ou<br />
non de prestations complémentaires dans des délais normaux. A ce titre,<br />
comment font les conjoints des résidents d’EMS vivant encore au domicile<br />
familial A part se serrer la ceinture et harceler l’administration cantonale, ils ne<br />
peuvent que patienter …<br />
Le Conseil d’Etat a fait un joli cadeau de Noël à son personnel travaillant la nuit.<br />
A partir du 1 er janvier 2013, le personnel qui travaille entre 23h00 et 06h00 du<br />
matin bénéficie d’une compensation en temps de 15%, sous forme d’heures de<br />
récupération. Cette décision vous pose-t-elle un problème de gestion <br />
Son application n’a pas été un souci. Plusieurs études ont confirmé que le travail<br />
de nuit n’était pas conseillé pour la santé. C’est ainsi que depuis plusieurs années<br />
nos effectifs de veilleuses fixes ont diminué. Certains collaborateurs travaillant de<br />
jour font également de temps en temps des nuits.<br />
Fort heureusement, cette augmentation du temps de récupération de nos<br />
veilleuses, qui était précédemment fixé à 10%, a été entièrement compensée par<br />
une augmentation de nos effectifs globaux.<br />
Cent cinq collaborateurs travaillent dans notre institution. La qualité de notre<br />
personnel et des différents responsables qui le dirigent, tous secteurs confondus,<br />
font la renommée de notre établissement. Je suis fier de cette très agréable<br />
collaboration.<br />
Parlez-nous du futur agrandissement de la Résidence «Les Martinets»<br />
Comme vous avez pu le lire dans ma présentation parue dans le journal des<br />
Martinets du début de l’année, nous nous réjouissons de commencer durant le<br />
premier semestre 2014 les travaux d’agrandissement. Le montant des travaux est<br />
évalué à 10 millions de francs et servira autant à la création de la nouvelle unité<br />
de 20 lits qu’à la rénovation de nos structures actuelles.<br />
2013 sera l’année de la planification des travaux, 2014 et 2015 les années de<br />
construction, et le début 2016 sera dévolu à la fin des travaux et à l’inauguration<br />
de la cinquième unité de notre institution. Grâce au soutien de nos autorités<br />
communales, cantonales et à la qualité des prestations de nos collaborateurs,<br />
notre institution sera prête à relever les défis des 20 pro<strong>ch</strong>aines années.<br />
Nous voici arrivés au bout de ce tour d’horizon. Merci d’avoir joué le jeu des questionsréponses.<br />
Merci de votre fran<strong>ch</strong>ise. L’établissement que vous dirigez peut se vanter<br />
d’avoir trouvé en vous un directeur à la hauteur de ses ambitions et de celles de la<br />
Résidence « Les Martinets ».<br />
7
Animation Spirituelle<br />
Horaire des messes<br />
à la <strong>ch</strong>apelle de la Résidence<br />
Lundi à 16h45 prière du <strong>ch</strong>apelet<br />
Mercredi à 10 heures<br />
Vendredi à 16h45<br />
Diman<strong>ch</strong>e à 10 heures<br />
Calendrier liturgique d’avril<br />
Vendredi 5 avril – 1 er vendredi du mois<br />
16h45, messe et adoration du Saint Sacrement<br />
Diman<strong>ch</strong>e 21 avril<br />
10h00, messe des familles<br />
Calendrier liturgique de mai<br />
Vendredi 3 mai – 1 er vendredi du mois<br />
16h45, messe et adoration du Saint Sacrement<br />
Jeudi 9 mai – Ascension<br />
10h00, messe<br />
Diman<strong>ch</strong>e 19 mai – Pentecôte<br />
10h00, messe<br />
Jeudi 30 mai – Fête Dieu<br />
10h00, messe<br />
Calendrier liturgique de juin<br />
Vendredi 6 juin – 1 er vendredi du mois<br />
16h45, messe et adoration du Saint Sacrement<br />
Diman<strong>ch</strong>e 9 juin<br />
10h00, messe des familles<br />
8
Animation Spirituelle<br />
Et si nous lisions ensemble la Bible <br />
« Dans le cadre de l’évangile à la maison »<br />
De janvier 2013 à juin 2013, comme cela a lieu dans beaucoup<br />
d’endroits du canton, nous vous invitons à nous retrouver à la<br />
Résidence « Les Martinets » pour lire, en petits groupes, un des livres<br />
de la Bible, l’Evangile de Luc… certainement pas tout le livre en entier,<br />
mais quelques passages.<br />
Nous proposons aux résidents ainsi qu’aux familles intéressées, de nous<br />
réunir dans le cadre des activités de la Résidence, soit :<br />
de 15h00 à 16h30<br />
Vendredi 5 avril<br />
Vendredi 3 mai<br />
Vendredi 7 juin<br />
au petit salon<br />
(salle derrière la cafétéria)<br />
- Vous ne connaissez pas la Bible <br />
- Vous la connaissez un peu <br />
- Vous lisez souvent la Bible <br />
- Vous souhaitez tenter une expérience de lecture avec<br />
d’autres à la Résidence <br />
Au cours de ces rencontres :<br />
‣ Nous nous laisserons interpeller par une Parole de Vie<br />
pour notre vie.<br />
‣ Nous vivrons un temps convivial et fraternel.<br />
9<br />
Père Philippe Hennebicque<br />
Debora Kapp, pasteur<br />
Sœur Anne-Raymonde Bu<strong>ch</strong>s<br />
Martine Fellay-Haag, visiteuse pastorale
Fête-Dieu<br />
Fête-Dieu, Dieu-en-fête<br />
Fête-Dieu,<br />
Dieu-en-fête<br />
Une fête avec Lui<br />
Il invite à faire fête<br />
À la manière de son Fils.<br />
Une fête avec un banquet,<br />
Avec une grande table<br />
Dressée au milieu du jardin<br />
La porte grande ouverte<br />
À tous.<br />
Fête-Dieu,<br />
Dieu-en-fête<br />
Dieu partage avec nous<br />
Son intimité avec Jésus, son Fils.<br />
C’est le pain rompu<br />
C’est le vin versé<br />
Qui ca<strong>ch</strong>ent et manifestent<br />
Sa réelle présence<br />
Où Il nous donne tout<br />
Son Esprit, Dieu avec Lui<br />
Dieu avec nous.<br />
Fête-Dieu,<br />
Dieu-en-fête<br />
Sourit affectueusement<br />
Devant les ors, l’encens,<br />
L’ostensoir<br />
Les processions, les musiques<br />
De nos paroisses,<br />
Maladroites expressions<br />
D’actions de grâce<br />
De ceux qui croient<br />
À l’amour<br />
De sa fidèle Présence<br />
Partout et toujours,<br />
À la Présence réelle.<br />
Texte remis par le Père Philippe Hennebicque<br />
10
A propos des mamans …<br />
Et Dieu créa la maman...<br />
d'après un texte d'Erma Hombrek<br />
Du soir au matin, du matin au soir, il travaillait sans relâ<strong>ch</strong>e à créer la MAMAN. Lui<br />
apparut alors un ange qui lui dit: «Vous en mettez du temps pour cette créature-là !»<br />
Le Bon Dieu lui répondit : «As-tu seulement lu sa fi<strong>ch</strong>e te<strong>ch</strong>nique Il faut qu'elle soit<br />
entièrement lavable sans être de plastique, elle est composée de mille pièces<br />
mobiles et toutes remplaçables, elle roule au café noir et aux "restants" de cuisine,<br />
elle marie la douceur de roulement à la solidité de la carrosserie. Ses baisers<br />
guérissent tout, depuis les entorses aux <strong>ch</strong>evilles, jusqu'aux <strong>ch</strong>agrins d'amour... Il lui<br />
faut aussi six paires de mains !»<br />
L’ange ho<strong>ch</strong>a la tête : «Six paires de mains Impossible !» «Ce ne sont pas tellement<br />
les mains qui m'embarrassent, expliqua le Bon Dieu, mais les trois paires d’yeux<br />
indispensables à toute maman».<br />
«Ce n'est pas conforme au prototype !» riposta l'ange.<br />
En soupirant, le Bon Dieu continua : «Il lui faut une paire d’yeux qui voient à travers<br />
les porte fermées : «Qu'est-ce que vous faites là les enfants », tout en connaissant<br />
la réponse. Une autre paire d'yeux derrière la tête pour voir ce qu'elle ne devrait pas,<br />
mais qu'elle doit savoir. Et une troisième paire par devant, pour regarder l'enfant qui<br />
fait une bêtise, des yeux qui disent quand même : "Je t'aime et je te comprends..." et<br />
sans ouvrir la bou<strong>ch</strong>e !»<br />
«Seigneur, dit l'ange en lui tapotant amicalement l'épaule, allez-vous cou<strong>ch</strong>er, il se<br />
fait tard. À <strong>ch</strong>aque jour suffit sa peine... »<br />
«Je ne peux pas, répond le Bon Dieu, je sens que je tou<strong>ch</strong>e au but : je suis sur le point<br />
de créer un être véritablement à mon image, un être qui me ressemble ! J'ai enfin<br />
réussi à rendre cette créature capable de se guérir toute seule quand elle est<br />
malade, de préparer un repas pour six personnes avec une livre de viande ha<strong>ch</strong>ée, de<br />
faire prendre son bain à son grand garçon de neuf ans et de consoler le premier<br />
<strong>ch</strong>agrin d'amour de sa grande de quinze ans».<br />
L'ange continue l'inspection de la future maman : «Trop délicate», murmure-t-il.<br />
«Oui, mais combien résistante ! réplique vivement le Bon Dieu. C’est incroyable tout<br />
ce que cette créature peut faire et supporter !»<br />
«Elle peut penser » demande l’ange. «Non seulement penser, mais encore AIMER<br />
et apaiser» dit Dieu.<br />
L'ange continue l'examen, passe son doigt sur la joue et fait remarquer : «Oh ! Il y a<br />
une fuite !» «Ce n'est pas une fuite, dit le Bon Dieu, c’est une larme». «Une larme de<br />
quoi demande l'ange. «Une larme de joie, de tendresse, de déception, de tristesse,<br />
de solitude ou encore de fierté», dit le Bon Dieu.<br />
«Ce sera sûrement "le" <strong>ch</strong>ef-d'oeuvre de toute la création», conclut l'ange.<br />
«De fait, ajoute le Bon Dieu, j'en suis si fier que j'en prépare une pour mon propre<br />
Fils. Je l'appellerai Marie».<br />
Texte tiré d’internet, remis par Laurence Vauthey - animatrice<br />
11
Balades<br />
La fin de l’hiver est pro<strong>ch</strong>e !<br />
Le retour du printemps annonce de belles journées<br />
et des envies d’escapades …<br />
Voici quelques propositions, à <strong>ch</strong>oisir selon vos envies et vos goûts.<br />
Dans un premier temps, prenez le temps de découvrir le monde du <strong>ch</strong>eval au<br />
Haras national suisse à Aven<strong>ch</strong>es. Endroit unique, vivant et passionnant qui a<br />
pour mission le soutien et la promotion de la race des fran<strong>ch</strong>es-montagnes.<br />
Le haras est ouvert au public tous les jours.<br />
Les jours ouvrables, sous réservation, des<br />
visites guidées d’une heure sont proposées<br />
au public. Des tours en <strong>ch</strong>ar sont également<br />
possibles afin de découvrir la région au<br />
rythme de deux fran<strong>ch</strong>es-montagnes attelés.<br />
Ou que pensez-vous d’une sortie bucolique<br />
dans les somptueux Jardins du Château de<br />
Vullierens Le domaine est ouvert au public<br />
du samedi 4 mai au diman<strong>ch</strong>e 16 juin 201<strong>3.</strong><br />
Vous pourrez y admirer plus de 200'000 iris<br />
créant une magnifique mosaïque de<br />
couleurs. Arbres centenaires, palmiers<br />
exotiques, rosiers, collection de pivoines se<br />
mêlent également avec bonheur aux œuvres d’art. Un lieu en<strong>ch</strong>anteur …<br />
Les animatrices<br />
Un autre rendez-vous à ne pas manquer : La<br />
Fête de la Tulipe à Morges … Du vendredi 19<br />
mars au mercredi 13 mai 2013, dans le<br />
superbe Parc de l’Indépendance, Morges<br />
vous présente 150'000 tulipes, narcisses et<br />
jacinthes qui rivalisent d’élégance et de<br />
senteurs. Le public peut y admirer les massifs<br />
préparés à l’automne par les apprentis<br />
horticulteurs du centre professionnel, ainsi<br />
que par les jardiniers de la Ville de Morges.<br />
12
Au fil des saisons<br />
Le Printemps<br />
Les rayons du soleil commencent enfin à percer le ciel gris et froid de l’hiver.<br />
C’est le renouveau de la nature avec la floraison des fleurs et des arbres. Les<br />
arbres se revêtent à nouveau de leurs belles feuilles vertes et les fleurs<br />
pointent le bout de leur bouton.<br />
C’est aussi le retour des oiseaux qui<br />
étaient partis <strong>ch</strong>er<strong>ch</strong>er la <strong>ch</strong>aleur et la<br />
lumière sur un autre continent.<br />
Les animaux, tels que l’ours et la<br />
marmotte, se réveillent gentiment de leur<br />
long sommeil hivernal.<br />
C’est aussi le temps des grands nettoyages de printemps dans nos maisons,<br />
l’occasion de purifier les couettes et de dépoussiérer les tapis.<br />
Bonne humeur dans les coeurs et mine rafraî<strong>ch</strong>ie se retrouvent sur les<br />
frimousses des enfants joyeux.<br />
Nous nous réveillerons à nouveau grâce au<br />
doux son mélodieux des oiseaux.<br />
Andrea Pinho Ruivo, stagiaire à l’animation<br />
13
Histoire de vie<br />
Un tricot au bout des doigts<br />
Rencontre avec Cécile (Caecilia) Rudaz<br />
Ce matin de fin d’hiver, Cécile me reçoit dans sa <strong>ch</strong>ambre claire et bien rangée.<br />
Mon regard est immédiatement attiré par les grands panneaux bleus accro<strong>ch</strong>és<br />
au mur. Ils sont couverts de photographies de son 80 ième anniversaire. Sur l’une<br />
d’entre elles, on la voit posant, souriante, une perru<strong>ch</strong>e verte sur le bras. «Que<br />
vous étiez élégante ce jour-là ! ». Elle me répond malicieuse : «Maintenant, j’ai<br />
déjà passé 90 ans ! ». Je poursuis en lui disant que je vais alors pouvoir lui<br />
poser des tas de questions. «Attention, s’il y a quelque <strong>ch</strong>ose que j’aime pas, je<br />
meule ! », me prévient-elle en pouffant. Quand Cécile rit, elle se pen<strong>ch</strong>e en<br />
avant et se ca<strong>ch</strong>e derrière sa main. On devine alors la petite fille qu’elle a été.<br />
«Je suis née le 15 septembre 1922 à Tavel. Niklaus, mon père, était ouvrier <strong>ch</strong>ez<br />
les paysans, il trayait les va<strong>ch</strong>es. On n’avait pas de domaine, on vivait dans une<br />
petite maison partagée entre deux familles et on avait quelques animaux : deux<br />
co<strong>ch</strong>ons, des poules, trois <strong>ch</strong>èvres et des lapins. Une fois, Maman m’a demandé<br />
d’aller garder les <strong>ch</strong>èvres». Sous mes yeux, Cécile a de nouveau 10 ans. Elle<br />
ramasse quelques fleurs dans le pré avant que les <strong>ch</strong>èvres n’aient tout mangé,<br />
puis elle s’installe pour lire, quand tout à coup : «La plus grande <strong>ch</strong>èvre a foncé<br />
sur moi et m’a poussée dans le dos. Je me suis retrouvée par terre, le livre loin.<br />
Maman a crié et m’a demandé si j’avais mal. Je lui ai répondu que non, mais<br />
que j’étais fâ<strong>ch</strong>ée contre la <strong>ch</strong>èvre. Je me suis retournée, j’ai regardé la bête<br />
dans les yeux et j’ai fermé la bou<strong>ch</strong>e (Cécile fait un signe de croix sur ses<br />
lèvres). Elle m’a regardée comme si elle comprenait et elle m’a donné un gentil<br />
coup de tête. C’était très joli, ça s’oublie pas ça».<br />
Cécile se replonge encore dans son enfance. Anna Baeriswyl, sa mère, est<br />
tailleuse. Elle coud des robes, des <strong>ch</strong>emises et même des pantalons pour les<br />
hommes. Un monsieur très fort vient un jour la voir. Il ne trouve pas de<br />
pantalon dans le commerce. Anna prend ses mesures et lui explique que vu sa<br />
« grandeur spéciale », elle devra utiliser beaucoup de tissu. L’épouse prend<br />
peur : pourvu que ça ne coûte pas trop <strong>ch</strong>er ! Pour détendre l’atmosphère, le<br />
monsieur blague avec Cécile. Il n’arrête pas de lui dire : «Que tu es grande ! ».<br />
Au bout d’un moment, l’enfant s’énerve et lui répond du tac au tac : «Et vous,<br />
votre femme est plus mince que vous ! ». Tout le monde attrape un fou-rire.<br />
Cette petite fille sait se défendre. Elle a un caractère bien trempé. Il faut dire<br />
qu’elle est courageuse : elle a une heure de mar<strong>ch</strong>e à pied pour se rendre à<br />
l’école et elle y va toute seule.<br />
14
Histoire de vie<br />
Or un matin d’hiver, il a tellement neigé qu’elle doit rester à la maison. « N’y va<br />
pas, tu vas t’enfoncer avec tes galo<strong>ch</strong>es», avait dit Maman. J’y suis allée l’aprèsmidi<br />
et la maîtresse m’a punie car je n’étais pas venue plus tôt.<br />
C’était une sœur allemande. Elle portait une coiffe à cornettes toujours de<br />
travers comme ce qu’elle avait dans la tête ! Personne ne l’aimait. J’étais en<br />
colère et j’ai parlé à mon père le soir. Son patron était dans la commission<br />
scolaire et il a dû dire quelque <strong>ch</strong>ose à la sœur. Le lendemain, la première <strong>ch</strong>ose<br />
qu’elle nous a dite : «Qui a été parler avec quelqu’un ». Moi, j’ai rien dit,<br />
c’était sa faute ! ». Cécile défend aussi ses camarades, comme Thérèse « qui<br />
avait un peu de la peine avec sa main gau<strong>ch</strong>e ». Elle se fait gronder par la sœur<br />
car elle n’arrive pas à finir son ouvrage au cro<strong>ch</strong>et. «Ça m’a énervée. Elle<br />
pouvait pas travailler comme nous, il fallait être patient avec elle. Je lui ai dit de<br />
venir <strong>ch</strong>ez moi le soir, je l’aiderai. Maman m’a dit : «Tu ne vas pas avoir de<br />
problème avec la sœur ». Je m’en fi<strong>ch</strong>e ! Je lui ai fait un joli bout et j’ai laissé<br />
ce qu’elle avait déjà fait pour que la sœur ne s’aperçoive de rien. D’ailleurs le<br />
lendemain, elle lui a dit : «Si tu travailles toujours comme ça, c’est bien ! ».<br />
Cécile s’amuse encore du bon tour qu’elles lui ont joué.<br />
Elle continue en me racontant son amour du tricot. A 12 ans, dans le journal<br />
que reçoit sa mère, elle voit un joli modèle de pull. Anna lui a<strong>ch</strong>ète la laine et<br />
elle s’y met avec application. Elle le finit vite malgré les dessins compliqués.<br />
Elle est douée. «Maman disait que je tricotais tout le temps, que j’avais<br />
toujours des nouvelles idées. Je tricotais pour les copines, pour les voisines qui<br />
avaient des bébés». Elle s’installe dans le jardin, à l’ombre et ses aiguilles<br />
cliquettent en cadence. Elle préfère tricoter que jouer à la poupée. Elle aime<br />
montrer aux autres comment faire. Une dame du village qu’elle a aidée à finir<br />
un pull lui apporte, pour la remercier, des mou<strong>ch</strong>oirs et une paire de gants.<br />
Maintenant, elle se sent grande et capable.<br />
L’école communale a<strong>ch</strong>evée, à 15 ans, elle s’engage comme servante. Elle<br />
s’occupe du ménage et des lessives d’abord dans une famille du village dont la<br />
mère est malade, puis ensuite à <strong>Fr</strong>isenheit dans une propriété agricole tenue<br />
par une grande famille, les Rudaz. Elle y rencontre Raymond, un des fils, qui la<br />
trouve jolie et travailleuse. Ils se marient quand elle a 20 ans et partent bientôt<br />
avec un des beaux-frères, Louis et sa femme Rosie, pour exploiter le domaine<br />
de Bertigny. Ils sont neuf à travailler la terre et à s’occuper du troupeau de<br />
va<strong>ch</strong>es : les deux frères et sept domestiques. Les femmes s’occupent de la<br />
maison et cultivent les trois jardins, sans oublier les lessives « parfois c’était<br />
une 30aine de pantalons à laver à la main ». Un boulot énorme ! Cécile<br />
raccommode aussi les vêtements des domestiques.<br />
15
Histoire de vie<br />
Pour la cuisine, Cécile et Rosie se partagent la tâ<strong>ch</strong>e. Elles la font une semaine<br />
sur deux. Parfois un domestique vient leur donner un coup de main, comme<br />
Paul qui un vendredi, fait un gâteau aux petits pois au lieu du traditionnel<br />
gâteau aux pommes. Cécile rigole, rajoute du fromage par-dessus et sert à midi<br />
ce drôle de dessert aux hommes. C’est très bon finalement et un peu<br />
d’originalité ne nuit pas. D’autant que le quotidien est <strong>ch</strong>argé, les journées<br />
sont longues. Mais Cécile ne se plaint pas. Elle s’active pour que personne ne<br />
manque de rien dans cette grande maisonnée. Elle se souvient en particulier<br />
des kilos de pommes de terre qu’il faut éplu<strong>ch</strong>er, laver et faire cuire tous les<br />
jours. En effet, <strong>ch</strong>aque matin à 6h30 tapantes, les hommes boivent le café en<br />
mangeant le pain et les röstis. Rien de tel pour commencer une bonne journée<br />
de travail !<br />
Et du temps libre, Cécile «Un peu le soir et le diman<strong>ch</strong>e après-midi. J’aimais<br />
bien rester tranquille et faire des pulls pour Anna, Paola et Antoine, nos<br />
enfants. Le tricot, ça <strong>ch</strong>ange les idées». Elle ne s’arrêtera jamais de travailler.<br />
Un refrain de <strong>ch</strong>anson, où il est justement question de travail qui conserve la<br />
santé, me revient en mémoire. Cécile en est une preuve. A 90 ans, elle reste<br />
souriante, bien campée sur ses deux jambes et solide dans sa tête. Quand elle<br />
en parle, les tricots d’antan retrouvent toutes leurs couleurs.<br />
Hélène Cassignol, mars 2013<br />
16
Les lundis du groupe de lecture<br />
Rencontres<br />
Voilà une habitude bien installée aux Martinets : le lundi<br />
matin, un petit groupe de personnes aimant la lecture<br />
se réunit autour du soussigné pour une heure et quart<br />
de lecture et de discussions.<br />
Honneur aux fidèles participants :<br />
Mesdames Denise Morf, Yvette Sauterel, Marie-Hélène Oberson, Agathe<br />
Cemniakowski, ainsi que Madame Lydia et Monsieur Robert Bays, et Monsieur<br />
Pierre S<strong>ch</strong>mid. A ce noyau s’ajoutent parfois d’autres personnes.<br />
Voici à ce sujet les réflexions de Mme Sauterel : «Moi qui ne lisais pas, cette<br />
activité m’a donné l’occasion d’apprécier des auteurs et des personnages. Ce que<br />
je trouve dommage, c’est qu’il n’y a pas dans les services un encouragement à<br />
participer et un suivi : certaines personnes ne viennent qu’une fois de temps en<br />
temps, de sorte qu’elles ne peuvent pas suivre l’histoire qu’on lit».<br />
Mme Oberson nous confie : «Cette activité nous met en valeur, elle nous redonne<br />
un peu d’espoir dans un milieu où l’état des gens se dégrade et où on se<br />
demande : Quand est-ce que ce sera mon tour ».<br />
Monsieur S<strong>ch</strong>mid, avec sa galanterie coutumière, se déclare entièrement d’accord<br />
avec ces dames.<br />
Quant au lecteur, votre serviteur, il ne peut que remercier celles et ceux qui<br />
viennent passer ce moment de convivialité.<br />
Après avoir lu l’enfance difficile de Maxime Gorki - «Ma vie d’enfant», puis «En<br />
gagnant mon pain» - nous voici confrontés avec les aventures de Huck Finn -<br />
«Huckleberry Finn» - de Mark Twain. Nous passons ainsi de la Russie des Tsars,<br />
aux Etats-Unis à l’époque de l’esclavage. Dès la première séance, l’humour de<br />
Mark Twain a fait merveille.<br />
Et puis cette rencontre hebdomadaire est l’occasion d’é<strong>ch</strong>anger des réactions au<br />
sujet des livres et souvent aussi à propos de notre vie quotidienne ou de notre vie<br />
passée. Ainsi, notre dernière recrue, Monsieur Pierre Dousse, nous a fait la<br />
<strong>ch</strong>ronique de Villars-sur-Glâne et nous a promis des passages de son livre.<br />
A lundi pro<strong>ch</strong>ain, autour de la table du groupe de lecture !<br />
Bertrand Baumann, bénévole à l’Animation<br />
17
Histoire de vie<br />
Matran autrefois<br />
Rencontres avec Marie Maradan et Marguerite Hermann<br />
Les Mémoires de Matran* éditées par la commune de Matran en 2003 sont<br />
notre point de départ pour une promenade au gré des souvenirs de Marie et<br />
Marguerite dans les rues du village. Leurs voix s’entremêlent et se répondent<br />
pour redonner vie, l’espace d’un moment, à certains habitants de l’époque.<br />
Place aux matranais des années 30 à 50.<br />
La première que nous croisons au détour d’une de mes questions sur l’école<br />
communale est Mademoiselle Bo<strong>ch</strong>uz, la maîtresse d’ouvrages. Maîtresse<br />
d’ouvrages, mais encore Devant ma mine interrogative, Marie m’explique le<br />
fonctionnement de l’école d’alors : «On apprenait le calcul et la lecture avec un<br />
maître, Aloïs Brodard, qu’on appelait aussi le Régent. On était mélangés<br />
garçons et filles. Mais Mlle Bo<strong>ch</strong>uz enseignait l’ouvrage uniquement aux filles.<br />
Pendant ce temps, les garçons avaient la gym. Moi ce que j’aimais le moins,<br />
c’était les raccommodages. Il ne fallait pas que ça se voit, on devait être<br />
minutieuses. Par exemple, comme tout le monde portait des <strong>ch</strong>aussettes<br />
tricotées, on refaisait les talons abîmés car c’était souvent ce qui s’usait en<br />
premier, avec les bouts de pieds. Mon Dieu, ce que j’en ai réparé des talons et<br />
des bouts de pieds ! ».<br />
Marguerite en<strong>ch</strong>aîne avec bonheur : «Je me rappelle Mademoiselle Bo<strong>ch</strong>uz,<br />
elle habitait le village, au Moulin Neuf. On savait travailler avec elle ! Elle était<br />
du métier. C’était une gentille personne, elle ne nous aurait jamais grondées.<br />
Elle nous apprenait beaucoup avec peu. Elle était calme, elle nous montrait puis<br />
elle guignait sur ce qu’on faisait. Elle voyait si on avait fait juste ou pas<br />
simplement sur notre visage. Je l’aimais beaucoup ! ».<br />
Marie et Marguerite se remémorent les jours d’examen, ceux où l’inspectrice<br />
venait «C’était pas une demoiselle Durmer des fois » et où il fallait lui montrer<br />
ce qu’on avait réalisé de plus beau. «Mademoiselle Bo<strong>ch</strong>uz exposait nos<br />
travaux avec nos prénoms dessous pour que l’inspectrice voie ça. C’était tout<br />
bien arrangé, ces expositions ! J’ai un souvenir avec des é<strong>ch</strong>arpes en laine<br />
bouclée. Elles étaient belles, toutes différentes de couleur, il y en avait au moins<br />
une quinzaine, c’était magnifique. Les employés communaux étaient babas<br />
devant, ils voulaient presque pas croire que c’était nous, les écolières, qui les<br />
avions tricotées ! Je les ai eues longtemps dans ma tête ces é<strong>ch</strong>arpes».<br />
Marie, sourire aux lèvres, poursuit : «On faisait aussi des petits tabliers avec<br />
des volants, que c’était joli ! ».<br />
18
Histoire de vie<br />
De l’école et de la classe d’ouvrages, on saute à l’église, toute pro<strong>ch</strong>e. L’abbé<br />
Por<strong>ch</strong>el nous y attend : le diman<strong>ch</strong>e pour la messe de 10 heures, pour les vêpres<br />
de 2 heures et en semaine, tôt le matin. Je prends peur, <strong>ch</strong>aque matin Marie me<br />
rassure, il ne s’agit que de courtes messes : «De bonne heure, vers 7 heures, nous<br />
les enfants, on y allait. L’instituteur venait aussi. C’était pas des messes <strong>ch</strong>antées,<br />
on disait des messes basses. Il n’y avait pas de sermon». Je m’imagine tous ces<br />
enfants, bien calmes après ces petits offices matinaux, qui traversent bien<br />
sagement le village à la suite du Régent pour commencer l’école à huit heures<br />
tapantes. Un rythme à prendre, finalement ! D’ailleurs ces écoliers, comment<br />
sont-ils habillés <br />
Marie : «On portait des cotonnes, des tabliers tout simples».<br />
Marguerite : «Il y avait pas quelqu’un qui faisait ces tabliers, à Matran »<br />
- Oui ma tante, Olive, elle était couturière. Elle faisait aussi des <strong>ch</strong>emises<br />
d’hommes pour les Levi qui avaient un magasin en bas de la rue de Lausanne à<br />
<strong>Fr</strong>ibourg. Tu te souviens <br />
- Ah, c’est vrai ! D’autres femmes au village faisaient ça. Elles recevaient, je le<br />
vois encore, des gros lots de tissus.<br />
En fait, les <strong>ch</strong>emises arrivent « prêtes coupées » et il faut les assembler. C’est un<br />
métier, on disait « tailleuses ». Toujours dans le domaine des vêtements, on<br />
trouve aussi à Matran des lingères, dont la maman de Marie, Jeanne Mauron :<br />
«Maman était lingère-repasseuse, elle travaillait pour les paysans. Autrefois, ils<br />
avaient tous des <strong>ch</strong>emises avec des plastrons et ils venaient les lui apporter toutes<br />
lavées pour qu’elle les amidonne et qu’elle les repasse. Les paysannes amenaient<br />
des grandes corbeilles avec toutes les <strong>ch</strong>emises. Maman les empesait et les<br />
repassait. C’était ça son métier». Mais pas seulement, elle a aussi en <strong>ch</strong>arge<br />
l’ornementation de l’église et la petite Marie l’aide : «Pour la Fête Dieu, on allait<br />
ramasser des fleurs blan<strong>ch</strong>es dans les <strong>ch</strong>amps. On ne nous disait rien car on savait<br />
que c’était pour le <strong>ch</strong>œur».<br />
Marguerite poursuit : «Ce jour-là, tout le monde garnissait bien les fenêtres. Tous<br />
les rebords étaient décorés avec des fleurs et des vierges. Puis on était habillés en<br />
blanc. On avait des paniers et on jetait des pétales. On aimait encore bien aller à<br />
cette fête, ça nous passait le temps, on était ensemble».<br />
La Béni<strong>ch</strong>on est une autre occasion de se réunir, en particulier le soir autour du<br />
pont de danse. L’abbé Por<strong>ch</strong>el le regrette à sa façon et n’hésite pas à prévenir ses<br />
ouailles : «Tiens, demain, on aura la messe à trois <strong>ch</strong>evaux ! ». Marguerite rit<br />
encore du bon mot. Ah, ce Doyen, quel personnage, il tient bien son rôle dans<br />
cette communauté villageoise plutôt joyeuse.<br />
19
Histoire de vie<br />
Car Matran est un village plein de fantaisie où, autre exemple, le boulanger<br />
Brunisholz n’exerce pas toujours le métier auquel on s’attend. Marguerite me le<br />
raconte : «A l’époque, les futures mamans allaient accou<strong>ch</strong>er à l’Hôpital des<br />
Bourgeois. Le boulanger avait une voiture et quand elles étaient prêtes, c’est lui<br />
qui les y conduisait. Moi, j’ai accou<strong>ch</strong>é de tous mes enfants à l’hôpital et j’ai fait<br />
<strong>ch</strong>aque fois les trajets avec le boulanger. Il en a amené des mamans à <strong>Fr</strong>ibourg, on<br />
peut le dire ! Quand tu penses en arrière, nos enfants ne savent pas comme on a<br />
vécu». Là, j’avoue que ce boulanger, ambulancier à ses heures, m’étonne ! Rien<br />
de plus normal pour Marie : «C’était le village paysan, on s’entraidait». Les<br />
paysans, tiens, nous n’en avons pas encore rencontrés. Mais, si, Marguerite en est<br />
une ! Elle vit au cœur du village dans une maison face à la cure, tout près de la<br />
maison des parents de Marie. Elle travaille avec Georges, son mari, un « petit<br />
domaine » : deux jardins, quelques arpents de terre, trois va<strong>ch</strong>es et un <strong>ch</strong>eval.<br />
«Moi, j’étais heureuse au village. J’étais née paysanne, j’étais déjà dans cette<br />
pâte. Bien sûr, il faut y mettre du sien, je peux vous le dire ! Il faut travailler, il y a<br />
beaucoup de <strong>ch</strong>oses mais quand on le veut, on peut. Un jour un monsieur m’a dit :<br />
«Pour être paysan, il faut savoir y faire ! ». C’est comme une vocation. Et puis, j’ai<br />
eu un gentil mari, j’ai été heureuse avec peu d’embarras».<br />
Si Marguerite reste au village, Marie en part à 16 ans pour travailler comme aideinfirmière<br />
à l’Hôpital des Bourgeois. Pour elle, une autre vie commence à la ville.<br />
Pourtant que de bons souvenirs sont restés accro<strong>ch</strong>és au clo<strong>ch</strong>er du village.<br />
Hélène Cassignol, mars 2013<br />
* «Les Mémoires de Matran» de Meinrad Guex - Octogénaire matranais disponibles<br />
sur le site :<br />
www.matran.<strong>ch</strong>/fileadmin/documents/bro<strong>ch</strong>ures/Divers/Memoires_de_Matran.pdf<br />
20
Recette<br />
Texte remis par les animatrices<br />
21
Sortie au Concert d’Alain Morisod – 20 mars 2013<br />
22
Sortie au Concert d’Alain Morisod – 20 mars 2013<br />
23
Vacances 2013<br />
Colonie de Genolier « La Maison du Lac »<br />
Vacances du lundi 17 au vendredi 21 juin 2013<br />
La Résidence propose à 8 résidents<br />
de passer quelques jours de vacances dans la « Maison du Lac » de la<br />
colonie de Genolier au bord du lac Léman.<br />
Idéalement située à 558 mètres du bord du lac, ce havre de paix est<br />
totalement adapté aux personnes à mobilité réduite.<br />
Les résidents intéressés par ces quelques jours de vacances sont priés de<br />
s’annoncer à l’Animation.<br />
Monique Bae<strong>ch</strong>ler, animatrice<br />
24
Traditions<br />
LA POYA<br />
Le terme «POYA» signifie en patois<br />
«Montée des troupeaux à l’alpage».<br />
Une partie du troupeau porte les grosses<br />
sonnailles avec de belles courroies<br />
brodées et les initiales du propriétaire.<br />
Les va<strong>ch</strong>es,<br />
magnifiquement décorées de fleurs, montent à<br />
l’alpage, conduites par les armaillis, canne à la<br />
main, portant bredzon, capet et loyi.<br />
les petits baquets à<br />
crème, le grand fouet,<br />
le tran<strong>ch</strong>e-cailler, la<br />
passoire avec son<br />
support, les baquets à<br />
traire, la baratte et<br />
l'oji (<strong>ch</strong>âssis en bois<br />
servant à transporter<br />
les fromages).<br />
Dans ce cortège, on peut aussi observer le «train du<br />
<strong>ch</strong>alet» - <strong>ch</strong>ar tiré par un mulet - et qui transporte<br />
le matériel nécessaire aux armaillis. Il s'agit de leurs<br />
malles, des outils du <strong>ch</strong>alet comme le baquet à lait,<br />
Durant les mois d’été, les va<strong>ch</strong>es paissent l’herbe ri<strong>ch</strong>e et unique des alpages,<br />
fournissant à l’armailli l’or blanc qui lui<br />
permet de fabriquer <strong>ch</strong>aque jour une<br />
meule du fameux Gruyère d’alpage.<br />
Dès les premiers froids de l’automne,<br />
sentant peut-être aussi arriver la<br />
Béni<strong>ch</strong>on, les armaillis et leurs troupeaux<br />
retournent dans la plaine. C’est ce qu’on<br />
appelle la désalpe ou «RINDYA» en<br />
patois.<br />
Jennifer Beeli Guhl, animatrice<br />
La Poya fait partie des traditions vivantes de Suisse<br />
25
Découvertes du Monde<br />
Le Burkina Faso<br />
Situé au cœur de l’Afrique de l’Ouest, le Burkina Faso est un<br />
pays sahélien enclavé entre Mali, Niger, Bénin, Togo, Ghana<br />
et Côte-d’Ivoire.<br />
Carte d’identité<br />
Population<br />
plus de 16 millions<br />
Superficie<br />
274’200 km²<br />
Capitale<br />
Ouagadougou<br />
Langue officielle français<br />
Langues usuelles moré, dioula, fulfuldé,<br />
gourmant<strong>ch</strong>é …<br />
Monnaie<br />
franc CFA<br />
Régime politique présidentiel<br />
Décalage horaire - 1 heure en hiver, -2 heures en été<br />
Températures durant l’année, les températures oscillent entre 25 et 40°C<br />
Le climat<br />
de type tropical se caractérise par l'alternance d'une<br />
longue saison sè<strong>ch</strong>e et d'une courte saison des pluies de<br />
mai/juin à septembre.<br />
Religions<br />
56% des Burkinabés sont animistes,<br />
33% musulmans et 11% sont <strong>ch</strong>rétiens.<br />
Cependant, une forte proportion des personnes de<br />
religions <strong>ch</strong>rétienne ou musulmane, continuent de<br />
pratiquer certains rites animistes, parallèlement à<br />
leur religion.<br />
Mosquée de Bani<br />
Alimentation<br />
Le plat national est le tô, pâte à base de farine<br />
de mil, de maïs ou de sorgho, accompagné<br />
d'une sauce. Les viandes sont souvent servies<br />
braisées.<br />
On peut accompagner ce plat national avec<br />
une bière de mil de fabrication artisanale.<br />
Bière qu’il est possible d’a<strong>ch</strong>eter directement<br />
dans la rue.<br />
26
Découvertes du Monde<br />
Agriculture<br />
Le Burkina Faso est un pays authentique. Peu<br />
tou<strong>ch</strong>é par le tourisme, il dispose de faibles<br />
ressources naturelles.<br />
Les paysans représentent 90% de la population,<br />
leurs cultures sont destinées essentiellement à<br />
l’exportation. Ils produisent du coton, du sucre<br />
de l’ara<strong>ch</strong>ide et du beurre de karité.<br />
Nature<br />
La faune y est abondante et variée.<br />
Le Burkina Faso compte plusieurs réserves<br />
animalières, parcs nationaux et autres zones<br />
protégées disséminées dans le pays.<br />
Artisanat<br />
Patrimoine culturel<br />
Le Burkina Faso dispose aussi d’un<br />
patrimoine culturel très ri<strong>ch</strong>e et varié.<br />
D’une région à l’autre, les modes de vie, les<br />
coutumes, les activités, l’artisanat et les<br />
fêtes présentent de réelles spécificités. La<br />
musique et la danse occupent naturellement<br />
une grande place dans la culture<br />
burkinabé.<br />
Les Burkinabés sont des artisans et des artistes<br />
dans l’âme. Leur artisanat se compose notamment<br />
d’objets en bronze, confectionnés selon la<br />
te<strong>ch</strong>nique de la cire perdue. Ceux-ci ont fait la<br />
renommée des cours royales. Il est aussi possible<br />
d’a<strong>ch</strong>eter de merveilleux et originaux batiks<br />
(te<strong>ch</strong>nique d'impression sur des étoffes).<br />
Finalement, le Burkina Faso est aussi très réputé<br />
pour la sculpture sur bois et plus particulièrement<br />
celle des masques.<br />
Nous avons le plaisir de découvrir ce pays à la demande de Monsieur Pierre<br />
S<strong>ch</strong>mid qui y a séjourné durant quelques années.<br />
Merci de nous avoir fait visiter ce pays haut en couleurs !<br />
Texte remis par Jennifer Beeli Guhl, animatrice<br />
27
Un peu d’Allemand<br />
Die Gundelrebe –<br />
gut für die <strong>Fr</strong>ühjahrskur<br />
Na<strong>ch</strong> altem Brau<strong>ch</strong> gehörte die Gundelrebe (Gle<strong>ch</strong>oma hederacea)<br />
– au<strong>ch</strong> Gundermann genannt – in die kräftigende Kräutersuppe, die<br />
unsere Vorfahren am Gründonnerstag zu si<strong>ch</strong> nahmen.<br />
Diese Wildpflanze war oft der Hauptbestandteil der sogenannten<br />
Neunkräutersuppe, deren genaue Zusammensetzung ni<strong>ch</strong>t mehr<br />
klar ist, au<strong>ch</strong> wenn dieser germannis<strong>ch</strong>e Brau<strong>ch</strong> zB im Toggenburg<br />
no<strong>ch</strong> anzutreffen ist.<br />
<strong>Fr</strong>üher galt der Verzehr dieser Kräutermixtur als Einswerden mit den heiligen<br />
Kräften der Natur.<br />
Si<strong>ch</strong>er ist, dass die ersten Triebe wildwa<strong>ch</strong>sender <strong>Fr</strong>ühjahrsblüher wie Löwenzahn,<br />
Brennnessel, Vogelmiere und Gänseblüm<strong>ch</strong>en ihren Platz in diesem<br />
Suppengeri<strong>ch</strong>t fanden.<br />
Als äusserli<strong>ch</strong>es Heilmittel wurde die Gundelrebe zur Wundbehandlung<br />
eingesetzt, so gab es den Brau<strong>ch</strong> im Simmental, diese Pflanze während der<br />
Pfingstpredigt zu pflücken, weil man glaubte damit ihre Heilkraft bei eitrigen<br />
Wunden zu verstärken.<br />
Als erstes Grün im <strong>Fr</strong>ühjahr war diese Pflanze für die Kühe wertvoll. Bei den<br />
Germanen wurden die Kühe na<strong>ch</strong> dem ersten Weide-Aufenthalt im <strong>Fr</strong>ühling<br />
gemolken, indem man einen Gundelreben-Kranz um sie legte, dieses Ritual sollte<br />
bösen Zauber vertreiben und die gesunde Mil<strong>ch</strong>bildung fördern.<br />
Heute weiss man in der Volksheilkunde, dass die ätheris<strong>ch</strong>en Oele der<br />
Gundelrebe si<strong>ch</strong> sehr gut in Fett oder Mil<strong>ch</strong> auflösen und dadur<strong>ch</strong> eine<br />
verbesserte Wirkung bei S<strong>ch</strong>nupfen oder Bron<strong>ch</strong>itis besitzen.<br />
Die Gundelrebe gehört zur Familie der Lippenblütler, sie blüht von März bis Juli;<br />
sie breitet si<strong>ch</strong> mit ihren immergrünen krie<strong>ch</strong>enden Ausläufern am Boden aus und<br />
siedelt si<strong>ch</strong> gerne unter Hecken, an Zäunen und Wegrändern an, au<strong>ch</strong> auf<br />
feu<strong>ch</strong>ten Wiesen und in li<strong>ch</strong>ten Wäldern ist sie zu finden.<br />
Sie hat deshalb au<strong>ch</strong> den Namen Hederea terrestis, französis<strong>ch</strong> 'lierre terrestre'<br />
bekommen.<br />
Die Blätter der Gundelrebe können das ganze Jahr gesammelt werden, sie wirken<br />
s<strong>ch</strong>leimlösend auf die Atemwege und ihre Bitterstoffe regen die Verdauung an.<br />
Zum Auskurieren einer Erkältung kann Gundelreben-Tee mit Honig getrunken<br />
werden, die Blätter können au<strong>ch</strong> mit heisser Mil<strong>ch</strong> übergossen werden.<br />
Texte remis par Mme Marguerite Gogniat, infirmière à l’unité Bleu<br />
28
Un peu d’Allemand<br />
Wildkräutersuppe<br />
150 – 200 g kleinges<strong>ch</strong>nittene Blätter von Löwenzahn, Bärlau<strong>ch</strong>, Brennnesseln,<br />
Wegeri<strong>ch</strong> und Vogelmiere, insgesamt etwa<br />
eine Handvoll Gänseblüm<strong>ch</strong>enblüten<br />
12 Gundelreben-Blätter<br />
1 Zwiebel<br />
2 EL Mehl<br />
1 EL Butter<br />
1 dl Rahm<br />
1 Liter Gemüsebouillon<br />
Kräutersalz, Pfeffer<br />
Die gewas<strong>ch</strong>enen, fein ges<strong>ch</strong>nittenen Kräuter mit den Zwiebeln in der Butter<br />
dünsten, das Mehl darüberstreuen und die heisse Bouillon langsam unter Rühren<br />
dazugiessen. 5 Minuten kö<strong>ch</strong>eln lassen, den ges<strong>ch</strong>lagenen Rahm vorsi<strong>ch</strong>tig unter<br />
die Suppe heben, würzen und mit den Gänseblüm<strong>ch</strong>en verzieren.<br />
Adaptiert aus der Zeits<strong>ch</strong>rift 'Natürli<strong>ch</strong>' No 4/07, Artikel von Annette Weinzierl<br />
29
Un peu d’Allemand<br />
<strong>Fr</strong>eut eu<strong>ch</strong> des Lebens<br />
<strong>Fr</strong>eut eu<strong>ch</strong> des Lebens, weil no<strong>ch</strong> das Lämp<strong>ch</strong>en glüht:<br />
pflücket die Rose, eh' sie verblüht.<br />
Man s<strong>ch</strong>afft so gern si<strong>ch</strong> Sorg und Müh,<br />
su<strong>ch</strong>t Dornen auf und findet sie<br />
und lässt das Veil<strong>ch</strong>en unbemerkt,<br />
das dort am Wege blüht.<br />
<strong>Fr</strong>eut eu<strong>ch</strong>...<br />
Wenn s<strong>ch</strong>eu die S<strong>ch</strong>öpfung si<strong>ch</strong> verhüllt<br />
und laut der Donner ob uns brüllt,<br />
so la<strong>ch</strong>t am Abend na<strong>ch</strong> dem Sturm<br />
die Sonne doppelt s<strong>ch</strong>ön!<br />
<strong>Fr</strong>eut eu<strong>ch</strong>...<br />
Wer Redli<strong>ch</strong>keit und Treue übt<br />
und gern dem ärmern Bruder gibt,<br />
bei dem baut si<strong>ch</strong> Zufriedenheit<br />
so gern ihr Hütt<strong>ch</strong>en an.<br />
<strong>Fr</strong>eut eu<strong>ch</strong>...<br />
Und wenn der Pfad si<strong>ch</strong> fur<strong>ch</strong>tbar engt<br />
und Missges<strong>ch</strong>ick uns plagt und drängt,<br />
so rei<strong>ch</strong>t die <strong>Fr</strong>eunds<strong>ch</strong>aft s<strong>ch</strong>westerli<strong>ch</strong><br />
dem Redli<strong>ch</strong>en die Hand.<br />
<strong>Fr</strong>eut eu<strong>ch</strong>...<br />
Sie trocknet ihm die Tränen ab<br />
und streut ihm Blumen bis ans Grab;<br />
sie wandelt Na<strong>ch</strong>t in Dämmerung<br />
und Dämmerung in Li<strong>ch</strong>t.<br />
<strong>Fr</strong>eut eu<strong>ch</strong> des Lebens, weil no<strong>ch</strong> das Lämp<strong>ch</strong>en glüht;<br />
pflücket die Rose, eh sie verblüht.<br />
Text : Johann Martin Uster (1763-1827). - S<strong>ch</strong>weizer Di<strong>ch</strong>ter und Maler<br />
Melodie : vermutli<strong>ch</strong> Hans Georg Nägeli (1793)<br />
Remis par Mme Marguerite Gogniat, infirmière à l’unité Bleu<br />
30
A méditer<br />
La foi<br />
C'est d'avoir assez de lumière<br />
pour porter ses obscurités,<br />
Assez de réponses<br />
pour porter ses questions,<br />
Assez d'expérience<br />
pour affronter l'inconnu,<br />
Assez de reconnaissance<br />
pour faire confiance<br />
à ce qui reste à dévoiler.<br />
Louis Evely<br />
Accepter<br />
Une partie importante de la sagesse et de la connaissance consiste à ne plus<br />
vouloir transformer les gens en ce qu'ils ne sont pas, mais à accepter ce qu'ils<br />
sont, à comprendre leur expérience de vie.<br />
Fun Chang<br />
Libre<br />
Chaque fois que l’on doit faire face à un problème<br />
on pense qu'on y arrivera jamais et<br />
que l'on subira mille souffrances;<br />
Chaque fois que l'on se bat et que l'on sort du tunnel,<br />
on réalise qu'on sera à jamais plus libre et<br />
plus fort qu'avant l'épreuve.<br />
Eleanor Roosevelt<br />
La vie<br />
La plus belle <strong>ch</strong>ose que nous puissions éprouver,<br />
c'est le côté mystérieux de la vie.<br />
C'est le sentiment profond qui se trouve au<br />
berceau de l'art et de la science véritable.<br />
L'art de vieillir<br />
L'art de vieillir consiste en une inépuisable indulgence,<br />
une inlassable curiosité et<br />
une compréhension spirituelle du sens de la vie.<br />
Albert Einstein<br />
Auteur anonyme<br />
Textes remis par Mme Marguerite Gogniat, infirmière à l’unité Bleu<br />
31
Cuisine<br />
Le couscous d’Hafida<br />
Pour l’arrivée du printemps tant attendu, Hafida, de l’unité Sud, nous a<br />
concocté un délicieux couscous.<br />
Le couscous est le plat populaire d’Afrique du Nord, celui qui parle le<br />
plus de dépaysement et de vacances.<br />
Nous nous sommes régalés,<br />
L’équipe de l’animation<br />
Merci à Hafida !<br />
32
Nature<br />
Les rapaces<br />
Je voudrais vous parler d’oiseaux de nuit, craints et haïs, persécutés ou vénérés. Il<br />
fut un temps où ils étaient cloués sur les portes des granges. Quel drôle de destin<br />
pour cette famille de rapaces nocturnes !<br />
Apparus il y a près de 50 millions d’années, les rapaces nocturnes ont su<br />
s’approprier le monde de la nuit. Ceci grâce à leurs yeux qui sont de véritables<br />
amplificateurs de lumière et à leur exceptionnelle audition due à une position<br />
asymétrique de leurs oreilles, laquelle permet une amplification des sons.<br />
Mais le monde de la nuit nous est hostile, étrange, effrayant et ce monde devient<br />
vite hostile, voire satanique. La <strong>ch</strong>ouette acquiert ainsi une réputation d’oiseau de<br />
malheur. Sauf dans la mythologie grecque où elle est symbole de sagesse et<br />
représente la déesse Athéna.<br />
Les rapaces méritent notre attention et notre protection !<br />
Quelques caractéristiques pour définir<br />
ces magnifiques oiseaux :<br />
un vol silencieux<br />
une ouïe remarquable<br />
une excellente vue<br />
des serres adaptées à la <strong>ch</strong>asse<br />
des réjections de pelotes<br />
Présentation du hibou grand-duc d’Europe<br />
Le hibou grand-duc est aisément reconnaissable à sa grande<br />
taille et ses remarquables aigrettes. C’est le plus grand<br />
rapace nocturne du monde. Son dos est brun roussâtre,<br />
rayé de brun noir. Son ventre est plus clair, fauve avec des<br />
zébrures et des stries longitudinales brun foncé. Son disque<br />
facial est de couleur grise, l’iris de ses yeux orangé.<br />
En Suisse, il ni<strong>ch</strong>e dans les Grisons ainsi que dans le Jura. Sur le plateau suisse ne<br />
vivent que quelques couples.<br />
Le hibou se nourrit exclusivement de petits rongeurs et d’oiseaux. Nous<br />
connaissons son régime alimentaire grâce aux os et poils qui composent ses<br />
pelotes de réjection. En effet, le hibou, comme tous ses congénères, avale sa<br />
proie en entier. Ce n’est qu’au bout de quelques heures qu’il rejette, par voie<br />
buccale, ce qui n’est pas digéré.<br />
Texte remis par Monique Bae<strong>ch</strong>ler, animatrice<br />
Informations tirées du cahier MHNC No13 - Musée d’histoire naturelle<br />
33
Le patê d’int<strong>ch</strong>e-no<br />
Le furi<br />
Kan lè dzoua krè<strong>ch</strong>on ou mi<br />
dè mâ<br />
Pê lè j’adrê in pyin <strong>ch</strong>èlà,<br />
La nê <strong>ch</strong>’inmodè pê lè bâ<br />
I fâ dza ouna bouna tsalà<br />
Ma n’è adi pâ le furi.<br />
Dè gran matin pê lè rèvê<br />
I dzâlè adi din ti lè prâ,<br />
Chàbrè di grô takon dè nê<br />
Chinbyè ke l’evê vou pâ vanâ<br />
Ma dyora <strong>ch</strong>erè le furi.<br />
Dè Pu to d’on kou l’afére i virè<br />
Lè balè hyà mothron lou nâ,<br />
Lè pekôji <strong>ch</strong>on lè premirè<br />
To i vêrdêyè pê lè bâ<br />
Pèr to i <strong>ch</strong>in bon le furi.<br />
Dè Lè j’infan dzuyon din lè dzordi<br />
Lè j’oji <strong>ch</strong>è beton a tsantâ<br />
Pu a rèfére lou galé ni,<br />
Le dzoua dè Pâtyè lè arouvâ<br />
Ora pèrto l’è le furi.<br />
Le printemps<br />
Quand les jours croissent au mois<br />
de mars<br />
Par les adrets en plein soleil,<br />
La neige s’en va par en bas<br />
Il fait déjà une bonne <strong>ch</strong>aleur<br />
Mais ce n’est encore pas le printemps.<br />
De grand matin par les revers<br />
Il gèle encore dans tous les prés,<br />
Il reste des gros tacons de neige<br />
On dirait que l’hiver ne veut pas partir<br />
Mais bientôt ce sera la printemps.<br />
Puis tout à coup l’affaire tourne<br />
Les belles fleurs montrent leur nez<br />
Les primevères sont les premières<br />
Tout reverdit par en bas<br />
Partout ça sent bon le printemps.<br />
Les enfants jouent dans les vergers<br />
Les oiseaux se mettent à <strong>ch</strong>anter<br />
Puis à refaire leurs jolis nids,<br />
Le jour de Pâques est arrivé<br />
Maintenant partout c’est le printemps.<br />
Texte remis par Monsieur Albert Bovigny, patoisant<br />
34
Jeu<br />
Jeu : Quiz de saison<br />
1. C'est un plat typiquement asiatique composé<br />
principalement de légumes en julienne, agrémentés<br />
parfois de poulet ou de poisson. Il s'agit du ...<br />
a. Bâton de printemps<br />
b. Rouleau de printemps<br />
c. Rondin de printemps<br />
2. Si le soleil et la douceur reviennent au<br />
printemps, quelles sont les pluies de<br />
printemps <br />
a. Bruines<br />
b. Giboulées<br />
<strong>3.</strong> Laquelle de ces fleurs ne pousse pas au printemps <br />
a. La jonquille<br />
b. La tulipe<br />
c. Le coquelicot<br />
4. Que célèbre-t-on à Pâques <br />
a. Le Christ mis sur la croix<br />
b. Le partage du pain<br />
c. La résurrection du Christ<br />
5. En Suisse, qui sont les messagers de Pâques <br />
a. Les toutous<br />
b. Les poux<br />
c. Les coucous<br />
.. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. <br />
Vos réponses : : ………… : ………… : ………… : …………… : ……………<br />
................................................. ׃ Nom<br />
׃ Prénom<br />
..................................................................................................................׃ Adresse<br />
.........................................׃ Unité<br />
Le gagnant recevra un petit cadeau !<br />
35
Réponses<br />
Réponses : Quiz sur l’hiver<br />
6. Quel biscuit nous est offert par le Saint-Nicolas <br />
a. le pain d’épices<br />
b. le biscôme<br />
c. le bricelet<br />
7. Quel présent est offert à Jésus<br />
par le roi mage Gaspard <br />
a. l’or<br />
b. la myrrhe<br />
c. l’encens<br />
8. Lequel de ces animaux hiberne durant l’hiver <br />
a. la mou<strong>ch</strong>e<br />
b. l’ours<br />
c. le lièvre<br />
9. A partir de quelle température<br />
peut-il neiger <br />
a. 0° C<br />
b. -5° C<br />
c. 10° C<br />
10. Quel sport est aussi appelé ski de fond <br />
a. le ski alpin<br />
b. le ski télémark<br />
c. le ski nordique<br />
36
Jeu<br />
Jeu des photos anciennes<br />
Voilà deux photos … pouvez-vous nous dire où c’est….<br />
A vous de jouer !<br />
Photo …………………………….<br />
Photo …………………………….<br />
.. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. <br />
Vos réponses :<br />
........................... ׃ Photo : ........................... Photo <br />
.................................................... ׃ ....................................................... Prénom ׃ Nom<br />
................................................................................................................................׃ Adresse<br />
....................................................... ׃ Unité<br />
Le gagnant recevra un petit cadeau !<br />
37
Divertissement<br />
Mots ca<strong>ch</strong>és<br />
38
Personnel<br />
Nous vous informons de l’arrivée de :<br />
Thoto Ursule Basalakabau<br />
Hafida Rakene-Ou<strong>ch</strong>ene<br />
Van Hieu Do<br />
Sandrine Akamba Pedretti<br />
Philippe Brügger<br />
Aide-infirmière<br />
Aide-infirmière<br />
Infirmier<br />
Stagiaire – soins<br />
Cuisinier<br />
Nous leur souhaitons une cordiale bienvenue !<br />
------------------------------------------------------------<br />
Nous vous informons du départ de :<br />
Anastasia Szüts<br />
Lisa Ackermann<br />
Cuisinière<br />
Infirmière<br />
Nous les remercions pour leur précieuse collaboration et<br />
leur présentons nos meilleurs vœux pour leur avenir !<br />
39
Résidents<br />
Nous avons accueilli<br />
en long séjour :<br />
Madame Jeanne Dougoud<br />
Madame Agnès Verdon<br />
Madame Eva Ecoffey<br />
Madame Mariette Ding<br />
Madame Gabrielle Dousse<br />
Monsieur Pierre Dousse<br />
Nous avons accueilli<br />
en séjour temporaire :<br />
Madame Ginette Goets<strong>ch</strong>mann<br />
Madame Marie Ulri<strong>ch</strong><br />
Madame Elisabeth Morandi<br />
Madame Marie-Louise Vonlanthen<br />
Monsieur Charles Roubaty<br />
Nous leur souhaitons la bienvenue et<br />
un agréable séjour dans notre établissement !<br />
40
Résidents<br />
Les résidents qui nous ont quittés :<br />
Madame Bertha Molliet – le 23 janvier 2013<br />
Madame Cécile Tor<strong>ch</strong>e – le 24 janvier 2013<br />
Madame Léa Véronique Rei<strong>ch</strong>ler – le 23 février 2013<br />
Madame Jeanne Murith – le 26 février 2013<br />
Madame Marie-Rose Rohrbasser – le 4 mars 2013<br />
Madame Caroline Birbaum – le 8 mars 2013<br />
Monsieur René Sansonnens – le 12 mars 2013<br />
Monsieur Bernard Borruat – le 23 mars 2013<br />
Madame Yvonne Roggo – le 23 mars 2013<br />
Que notre pensée accompagne les familles et amis<br />
des personnes qui nous ont quittés.<br />
Lorsqu'un être <strong>ch</strong>er nous quitte,<br />
la famille ne se détruit pas, elle se transforme.<br />
Une part d'elle va dans l'invisible.<br />
On croit que la mort est une absence,<br />
alors qu'elle est une "présence secrète".<br />
On croit qu'elle crée une infinie distance,<br />
alors qu'elle supprime toute distance en ramenant à l'esprit<br />
ce qui se localisait dans la <strong>ch</strong>air.<br />
Plus il y a d'êtres qui ont quitté le foyer, plus les survivants ont d'atta<strong>ch</strong>es célestes.<br />
Le ciel n'est plus uniquement peuplé d'anges, de Saints inconnus<br />
et du Dieu Mystérieux, il devient familier.<br />
C'est la maison de famille et son étage supérieur et, du haut en bas,<br />
le souvenir, les secours, les appels se répondent.<br />
Texte tiré d’Internet : centerblog.net/rub-beaux-textes-priere<br />
41
Informations<br />
Pro<strong>ch</strong>aines dates<br />
Podologue Valérie Cuennet<br />
Lundi 8 avril 2013<br />
Mardi 9 avril 2013<br />
Lundi 6 mai 2013<br />
Mardi 7 mai 2013<br />
Lundi 3 juin 2013<br />
Mardi 4 juin 2013<br />
Inscription auprès de vos unités<br />
--------------------------------------------------------------<br />
Mercredi 26 juin 2013<br />
Fête de l’été<br />
et des anniversaires<br />
du mois<br />
dès 11h30<br />
avec ambiance musicale<br />
Au menu : grillades<br />
Tous les résidents mangent en salle à manger<br />
Invitation à tous les résidents et au personnel en service.<br />
42
Equipe de rédaction :<br />
Marc Roder, directeur<br />
Hélène Cassignol, écrivain public<br />
Les animatrices :<br />
Monique Bae<strong>ch</strong>ler, Jennifer Beeli Guhl, Laurence Vauthey,<br />
Andrea Pinho Ruivo, stagiaire<br />
Albert Bovigny, patoisant<br />
Bertrand Baumann, bénévole<br />
Mi<strong>ch</strong>el Clément, membre du Conseil de fondation<br />
Marguerite Gogniat, infirmière à l’unité Bleu<br />
Père Philippe Hennebicque<br />
Sylvie Wicky, secrétaire<br />
Nathalie Pellegrinelli, secrétaire<br />
« Les Martinets »<br />
Résidence pour personnes âgées<br />
Route des Martinets 10<br />
Case postale 75<br />
1752 Villars-sur-Glâne 1<br />
Tél. 026 407 35 33<br />
Fax 026 407 35 34<br />
e-mail : office@les-martinets.<strong>ch</strong><br />
43