Collection Franceschini Pietri - Anne Lamort Livres Anciens
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<strong>Collection</strong> <strong>Franceschini</strong> <strong>Pietri</strong><br />
<strong>Collection</strong> <strong>Franceschini</strong> <strong>Pietri</strong><br />
3. PEINTRES. – Ensemble de 13 lettres. 400 / 600 €<br />
– FROMENTIN (Eugène). 3 lettres autographes signées [au secrétaire particulier de Napoléon III <strong>Franceschini</strong> <strong>Pietri</strong>]. S.l., 6 août<br />
[1869] : « Hier en sortant du Cabinet de l’empereur, vous savez avec quelle précipitation j’ai fui. À peine avez-vous pu comprendre<br />
à mon serrement de main que je vous étais chaudement reconnaissant... L’EMPEREUR A DAIGNE ME DIRE A DEUX REPRISES :<br />
J’AI VU, J’AI LU VOTRE NOTE ; – PUIS M’INTERROGER SUR MES VOYAGES, M’ENTRETENIR DE L’ALGéRIE, DE LA<br />
KABYLIE, et terminer en ajoutant : j’examinerai. Et puis voilà tout... Quoi qu’il en soit, l’accueil de Sa Majesté, la douceur,<br />
l’exquise affabilité, l’incomparable bonne grâce de son regard, de sa voix, cette admirable façon de m’interroger sur moi-même,<br />
m’ont pénétré de gratitude et véritablement touché... [Fromentin sollicitait son éLéVATION AU GRADE D’OFFICIER DE LA<br />
LéGION D’HONNEUR, ce qu’il obtint le 12 août 1869] ». – Paris, « ce jeudi 12 août » [1869] : « ... Si l’empereur a daigné faire<br />
aujourd’hui pas mal d’heureux en ma personne, c’est vous, Monsieur, qui avez donné à Sa Majesté l’occasion de le faire d’un trait<br />
de plume. En leur nom, comme au mien, je vous remercie cordialement... » – Paris, 9 janvier 1873 : « J’APPRENDS A L’INSTANT<br />
PAR UN JOURNAL DU SOIR QUE L’EMPEREUR EST MORT CE MATIN... Pour tous ceux qui... sont restés attachés à la<br />
personne de l’empereur et demeureront fidèles à sa mémoire, c’est une douleur patriotique, un deuil personnel et profond qui ne<br />
leur permet pas de se taire... Si j’étais libre, je serais à Chislehurst demain... »<br />
« Mon ardent désir de faire le bien par le beau et le vrai,<br />
à son service et pour sa gloire. »<br />
Jean-François Millet<br />
– MILLET (Jean-François). Lettre autographe signée [au secrétaire particulier de Napoléon III, <strong>Franceschini</strong> <strong>Pietri</strong>], Barbizon, 18<br />
août 1868 : « Depuis le moment où j’ai eu l’honneur de vous être présenté par notre ami Théophile Silvestre [critique d’art], je<br />
me suis souvenu avec plaisir & avec gratitude de votre gracieux accueil & de votre généreuse intervention auprès de l’empereur<br />
pour THéODORE ROUSSEAU [peintre de l’école de Barbizon comme Millet] & pour moi... J’ai reçu cette année avec beaucoup<br />
de reconnaissance & en toute simplicité de cœur LA RéCOMPENSE QUE L’EMPEREUR A DAIGNE M’ACCORDER... Je<br />
vous devrais un service de plus, Monsieur, si vous vouliez bien exprimer pour moi à l’empereur mes remercîments émus & MON<br />
ARDENT DESIR DE FAIRE LE BIEN PAR LE BEAU & LE VRAI, A SON SERVICE & POUR SA GLOIRE... »<br />
– PROTAIS (Alexandre). 7 lettres autographes signées [au secrétaire particulier de l’impératrice Eugénie, <strong>Franceschini</strong> <strong>Pietri</strong>],<br />
1879-1880, AU SUJET DE DEUX PORTRAITS DU PRINCE IMPéRIAL, l’un d’après photographie, sur commande, et l’autre le<br />
représentant mort allongé dans les herbes sud-africaines. Alexandre Protais était un peintre de sujets militaires, très populaire sous<br />
le Second Empire, qui n’avait pas hésité à se rendre en observation sur les champs de bataille, notamment en Italie et en Crimée.<br />
– [PROTAIS]. – EUGéNIE (Impératrice). 2 lettres autographes signées à son secrétaire particulier <strong>Franceschini</strong> <strong>Pietri</strong>. Camden<br />
Place, 1er septembre 1879 : « LE TABLEAU DE PROTAIS MALHEUREUSEMENT EST DE NATURE A ME BOULEVERSER<br />
[tableau représentant le prince impérial mort]. Jamais je n’aurais le courage de le regarder. Que n’a-t-il pas fait le combat ... ».<br />
– Camden Place à Chislehurst, 14 décembre 1879 : « ... Je désire aussi que vous voyez Mr PROTAIS, je voudrais savoir ce q. je lui<br />
dois pr son tableau, q. je voudrais appeler Le Champ du repos, car il a su surtout rendre un calme q. je ne trouve guère q. devant<br />
ce tableau, et savoir de lui s’il croit pouvoir faire l’autre q. je lui ai demandé. S’IL Vs PARLAIT DE SON DéSIR DE L’EXPOSER<br />
AU SALON, JE N’Y VERRAI PAS D’INCONVENIENT... »<br />
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