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sans réelle conviction, uniquement pour
faire plaisir à sa mère. Issu d’une lointaine
banlieue parisienne, il est un peu perdu
lorsqu’il arrive dans son commissariat
d’affectation dans un quartier populaire en
plein Paris. Mais il découvre rapidement les
avantages que pourraient lui procurer son
nouveau métier ! Joueur de poker invétéré
sur internet et d’un tempérament un peu
roublard, il va magouiller pour gagner de
l’argent facile. Mais Franck est très jeune,
avec tout ce que cela implique. S’il se croit
malin, il n’est absolument pas habile et va
être démasqué par son coéquipier.
Quels sont ses rapports avec sa
mère ?
Fils unique, Franck n’a jamais connu son
père et a été élevé par sa mère. Véritable
maman poule, surprotectrice et intrusive,
elle l’a toujours couvé, ce qui l’agace un
peu. Il est heureux de pouvoir enfin louer
son propre appartement et s’éloigner d’elle.
Pourtant, il n’hésite pas à lui demander de
l’argent quand il en a besoin !
Comment était l’ambiance sur le
tournage ?
J’ai peu d’expérience en télévision et j’ai eu
quelques difficultés à m’adapter au rythme
de tournage au début. Heureusement,
l’ambiance était excellente : nous tournions
en plein été, il faisait beau et chacun était
heureux de participer à ce projet. Du côté
de la production comme des comédiens,
tout le monde était adorable, avec un petit
côté épicurien.
Comment s’est passée votre
collaboration avec Laurent
Gamelon ?
Nous nous étions déjà rencontrés lors d’un
festival d’humour à Dinard où il m’avait
remis un prix. Quand je l’ai revu sur le
casting, j’ai espéré qu’il se souvienne
de moi ! Savoir que je le connaissais m’a
rassuré. Laurent Gamelon est un partenaire
généreux qui fait tout dans l’intérêt du
film. Il a apporté un côté gouailleur à son
personnage qui m’a aidé à construire et à
affirmer mon rôle de jeune débutant face
à lui.
Cette comédie repose notamment
sur le duo que vous formez avec lui.
Etiez-vous stressé à l’idée de porter
cette série sur vos épaules ?
J’avais déjà participé à la série Les
invincibles mais la diffusion en deuxième
partie de soirée sur Arte était plutôt
discrète en termes d’audience. Comme
ma participation s’est décidée assez
rapidement, je n’ai pas vraiment eu le
temps de stresser en amont. En revanche,
sur le tournage, en voyant les journalistes
sur le plateau les premiers jours, suivis
par les équipes de la fiction de TF1, j’ai
vraiment réalisé l’enjeu et la pression est
montée d’un cran !
Vous alternez one-man show et
rôle de fiction. Avez-vous une
préférence ?
Non, car je suis un éternel insatisfait : sur
scène au théâtre, je me dis que j’aimerais
tourner et vice versa. J’aime jongler entre
les deux. D’ailleurs, la deuxième saison des
Invincibles va débuter début février sur Arte
alors que j’ai repris mon spectacle depuis
le 11 janvier au Théâtre du Temple. Ces
deux exercices sont complémentaires. En
remontant sur scène après un tournage,
j’ai toujours l’impression d’avoir beaucoup
appris !
Aurélie BINOIST
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