Information spatiale pour l'environnement et les territoires
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L’UMR ITAP s’intéresse à l’assistance<br />
à la conduite des opérations agrico<strong>les</strong><br />
par la mise au point de systèmes<br />
d’aide à la décision. Elle développe<br />
des méthodes <strong>et</strong> des outils dédiés. Les<br />
méthodes relèvent de la logique floue ;<br />
el<strong>les</strong> perm<strong>et</strong>tent d’élaborer des règ<strong>les</strong><br />
à partir de données –<strong>et</strong>/ou d’expertise<strong>pour</strong><br />
représenter des phénomènes<br />
ou construire des indicateurs, le tout<br />
pouvant- ou non- être spatialisé.<br />
Les méthodes font également appel<br />
aux géostatistiques appliquées à des<br />
données à haute résolution dans le<br />
domaine de la viticulture (viticulture<br />
de précision). L’objectif est de définir<br />
des zones homogènes sur <strong>les</strong>quel<strong>les</strong><br />
il est pertinent d’appliquer un type<br />
d’action. Enfin, la formalisation des<br />
processus de décision est abordée via<br />
<strong>les</strong> systèmes à événement discr<strong>et</strong>s.<br />
L’UMR développe l’ensemble de ces<br />
recherches dans le cadre privilégié<br />
de la viticulture de précision. Un des<br />
proj<strong>et</strong>s <strong>les</strong> plus emblématiques est<br />
le proj<strong>et</strong> VINNOTEC (financement<br />
FUI, FEDER, Région LR, labellisé<br />
par le pôle de compétitivité Q@LI-<br />
MEDiterranée) dont le Cemagref est<br />
le porteur scientifique. VINNOTEC<br />
est axé sur la contribution des TIC<br />
(Technologies de l’<strong>Information</strong> <strong>et</strong> de<br />
la Communication) à l’élaboration<br />
de produits viti-vinico<strong>les</strong> adaptés<br />
aux attentes du marché. L’UMR<br />
ITAP y aborde le développement<br />
de capteurs portab<strong>les</strong>, en ligne ou<br />
aéroportés en spectroscopie proche<br />
infra-rouge, en vision artificielle ainsi<br />
que le traitement de données issues<br />
des capteurs en vue d’élaborer des<br />
indicateurs <strong>et</strong> des règ<strong>les</strong> de conduite.<br />
L’UMR ITAP propose également<br />
différents enseignements sur ce<br />
thème ; elle porte en particulier<br />
la spécialisation de niveau<br />
master de Montpellier SupAgro<br />
« AgroTIC : TIC <strong>pour</strong> l’agriculture <strong>et</strong><br />
l’environnement ». •<br />
Potentiel de la bande L (imagerie radar) <strong>pour</strong> l’étude<br />
de la dynamique des forêts tropica<strong>les</strong> :<br />
l’initiative internationale « ALOS Kyoto & Carbone »<br />
Au travers de l’initiative internationale « Kyoto & Carbone », l’agence <strong>spatiale</strong> japonaise (JAXA) soutient un effort<br />
scientifique international visant à développer des méthodes reproductib<strong>les</strong> de suivi des écosystèmes forestiers. Cel<strong>les</strong>-ci<br />
peuvent fournir, par exemple, une base de données quantitatives en réponse aux objectifs de réduction des émissions<br />
de carbone issues de la dégradation <strong>et</strong> de la déforestation. Afin d’obtenir des informations sur la distribution de la<br />
biomasse végétale dans l’espace en 3-D <strong>et</strong> suivre des changements éventuels à l’intérieur du<br />
couvert forestier, il faut préalablement évaluer <strong>les</strong> paramètres forestiers contribuant le plus au<br />
signal mesuré dans <strong>les</strong> images.<br />
Avec le lancement du satellite ALOS (Advanced Land Observing Satellite * ) en janvier 2007 <strong>et</strong> la<br />
disponibilité des données radar PALSAR (Phased Array type L-band Synth<strong>et</strong>ic Aperture Radar ** ),<br />
l’analyse de la structuration des forêts tropica<strong>les</strong> est relancée grâce à une configuration<br />
instrumentale pertinente. Premièrement, l’observation des forêts en bande L, c’est-à-dire<br />
avec un signal à 1,25 GHz (longueur d’onde λ=23,6 cm) perm<strong>et</strong> de mieux rendre compte<br />
de la dynamique forestière avec une saturation du signal radar qui apparaît à un niveau de<br />
biomasse 3 fois plus élevé qu’en bande C (150 tonnes de matières sèches à l’hectare contre<br />
50). Deuxièmement, comme l’étalonnage radiométrique des données PALSAR est de<br />
qualité (