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À la croisée des mondes électrique et informatique - Eguides.fr

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n° ISSN: 1969-8046<br />

III Mon Client III Mon Cahier III Mon Métier<br />

3 e édition<br />

de « Maison<br />

communicante »<br />

LA MAISON CK06<br />

4<br />

11<br />

Christophe De<strong>la</strong>chat :<br />

« explique-moi KNX ! »<br />

dans <strong>la</strong> maison CK06<br />

n° 29 - sept./oct. 2009<br />

www.electricienplus.info<br />

<strong>À</strong> <strong>la</strong> <strong>croisée</strong> <strong>des</strong><br />

mon<strong>des</strong> <strong>électrique</strong><br />

<strong>et</strong> <strong>informatique</strong><br />

Émmanuel Gravier :<br />

communicant<br />

incontournable<br />

Abonnezvous<br />

22 C’EST<br />

GRATUIT!<br />

page 33


© Acome- Of<strong>fr</strong>e Acologis<br />

Sommaire<br />

III Mon Client<br />

LISTE DES ANNONCEURS<br />

N°29 SEPT./OCT. 2009<br />

SMA France . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 ème de couverture<br />

INTERCLIMA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 ème de couverture<br />

KLAUKE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 ème de couverture<br />

ABB . . . . . . . . . . . . . . . . 23<br />

BATIMAT . . . . . . . . . . . . 16<br />

COOPER . . . . . . . . . . . . 31<br />

ENERGAIA. . . . . . . . . . . 10<br />

FINDER . . . . . . . . . . . . . . 5<br />

4 R<strong>et</strong>our de <strong>la</strong> croissance<br />

en 2010 ?<br />

6 La bioélectricité<br />

pour quoi faire ?<br />

8 Ambiance « scénarisées »<br />

pour séduire <strong>la</strong> clientèle<br />

© Arnaud Rinucci<br />

III Mon Cahier<br />

<strong>À</strong> <strong>la</strong> <strong>croisée</strong> <strong>des</strong> mon<strong>des</strong>…<br />

… <strong>électrique</strong> <strong>et</strong> <strong>informatique</strong> . . .11<br />

Un manifeste de l’architecture<br />

contemporaine résidentielle . . .12 à 14<br />

Pourquoi le double flux ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15<br />

Ec<strong>la</strong>irage : Adéquation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15<br />

I-IV La L<strong>et</strong>tre<br />

« actualité »<br />

HAGER. . . . . . . . . . . . . . . 9<br />

RECYLUM . . . . . . . . . . . 25<br />

THEBEN. . . . . . . . . . . . . 29<br />

THORN . . . . . . . . . . . . . 29<br />

© B&O Rouen<br />

© DR<br />

III Mon métier<br />

22 Plus d’instal<strong>la</strong>tion<br />

<strong>électrique</strong>s sans<br />

courants<br />

communicants<br />

24 40e Olympia<strong>des</strong> <strong>des</strong> métiers<br />

24 Création d’une p<strong>la</strong>teforme multiprofessionnelle<br />

dédiée au bâtiment<br />

24 K<strong>la</strong>uke commercialise Greenlee<br />

26-27 Pour répondre<br />

au mieux à tout<br />

cahier <strong>des</strong><br />

charges<br />

28 L’antivol adopte <strong>la</strong><br />

technologie RFID<br />

III Produits<br />

Pour plus d’informations www.electricienplus.info<br />

SEPP, 23, rue Galilée F - 75116 Paris<br />

Tél. +33 (0)1 44 92 50 50<br />

Fax +33 (0)1 44 92 50 51<br />

Directeur de <strong>la</strong> publication : Jacques Darmon<br />

Assistante de production : Joëlle Daemen<br />

Mark<strong>et</strong>ing-Developpement : Virginie Tasso (50-68)<br />

Re<strong>la</strong>tions lecteurs : Joëlle Labrune<br />

Publicité : Thierry Meunier assisté de Céline Millo<br />

Ont col<strong>la</strong>boré à ce numéro : Éric Sorl<strong>et</strong>, Xavier<br />

Hornung, François-Xavier Jeu<strong>la</strong>nd<br />

Conception graphique, PAO : P<strong>la</strong>nète Graphique<br />

Studio, 75017 Paris<br />

© Gimes<br />

Maison CK06<br />

- C comme Chapuis ;<br />

- K comme Katz ;<br />

- 06 comme 2006, année de<br />

<strong>la</strong> pose de <strong>la</strong> 1 ère pierre : voir p. 11<br />

30 Equipement de transmission<br />

sur fibre optique<br />

30 La biométrie c’est quoi ?<br />

31 Au-delà <strong>des</strong> câbles résistants au feu,<br />

les câbles de protection au feu (CPF)<br />

32 Portier téléphonique pour handicapé<br />

32 Lecteur de badges évolutif<br />

32 Sélection de plusieurs produits<br />

32 Cooper 2 fois récompensée<br />

Domoscopie<br />

34 Sibyllin M to M<br />

Chronique de<br />

F-X Jeu<strong>la</strong>nd<br />

Impression : Imprimerie de Champagne, 52200 Langres<br />

Routage : ARS<br />

© SEPP, Paris. Reproduction interdite. Toutefois, <strong>des</strong> photocopies<br />

peuvent être réalisées avec l’autorisation de l’éditeur.<br />

Dépôt légal : Octobre 2009<br />

• N° 29 • SEPT./OCT. 09 3


POINT DE VU<br />

Jean-C<strong>la</strong>ude Guillot<br />

« RÉFORMER<br />

NOTRE APPROCHE »<br />

Le 10 juin dernier, Jean-<br />

C<strong>la</strong>ude Guillot a été élu<br />

à <strong>la</strong> présidence de <strong>la</strong> FFIE * ,<br />

élection qui intervient dans<br />

une conjoncture difficile <strong>et</strong><br />

alors que <strong>la</strong> profession vit<br />

un véritable changement<br />

culturel. Dans ce contexte, quelles<br />

sont ses premières orientations ?<br />

Tout d’abord, conseille Jean-C<strong>la</strong>ude<br />

Guillot, il convient d’éviter deux<br />

écueils : d’une part, le dumping<br />

sur les prix… les marges <strong>des</strong><br />

entreprises ne s’élevant qu’à 3 %<br />

avant <strong>la</strong> crise ; d’autre part,<br />

le problème du crédit interentreprises…<br />

les assureurs-crédits<br />

ayant par ailleurs réduit leur<br />

couverture. Ces deux difficultés<br />

« évitées », le nouveau président<br />

de <strong>la</strong> FFIE rappelle, avec conviction,<br />

qu’il convient de faire face « à <strong>la</strong><br />

forte évolution vis-à-vis de <strong>la</strong>quelle <strong>la</strong><br />

profession est déjà sensibilisée ». Car, à<br />

<strong>la</strong> clé, s’ouvre l’accès à<br />

<strong>des</strong> marchés émergents tels<br />

<strong>la</strong> performance énergétique <strong>et</strong><br />

les réseaux de communication. Mais<br />

encore faut-il savoir assurer, à <strong>la</strong> fois,<br />

un devoir de conseil <strong>et</strong> un engagement<br />

de résultat… « tout en sachant<br />

se positionner face à l’of<strong>fr</strong>e de plus en<br />

plus é<strong>la</strong>borée <strong>des</strong> constructeurs »,<br />

souligne Jean-C<strong>la</strong>ude Guillot. Un<br />

impératif s’impose donc, poursuit-il :<br />

« Nos entreprises doivent migrer d’une<br />

culture de travaux à une culture<br />

de services »… les travaux en étant<br />

le corol<strong>la</strong>ire. Ce qui impose,<br />

conclut le président de <strong>la</strong> FFIE,<br />

« de réformer notre approche ».<br />

<strong>À</strong> suivre donc… •<br />

Jacques Darmon,<br />

Directeur <strong>des</strong> rédactions<br />

© Cédric Hesly<br />

* Fédération <strong>des</strong> entreprises de génie <strong>électrique</strong><br />

<strong>et</strong> énergétique.<br />

4 N° 29 • SEPT./OCT. 09 •<br />

Mon client III<br />

Domotique <strong>et</strong> sécurité incendie<br />

R<strong>et</strong>our de <strong>la</strong> croissance<br />

Le groupe Xerfi, leader en France <strong>des</strong> étu<strong>des</strong> économiques<br />

sectorielles, vient de présenter deux nouvelles étu<strong>des</strong> plutôt<br />

encourageantes pour <strong>la</strong> filière <strong>électrique</strong>. L’une, réalisée par<br />

Bertrand Perri, estime que <strong>la</strong> domotique renouera avec <strong>la</strong><br />

croissance, tandis que l’autre, effectuée par Florian Tronquoy,<br />

mise sur le rebond du marché de <strong>la</strong> sécurité incendie,boosté par<br />

<strong>la</strong> nouvelle réglementation. On devra toutefois attendre 2010.<br />

C<strong>et</strong>te année, le marché <strong>fr</strong>ançais de <strong>la</strong><br />

domotique traverse un trou d’air.<br />

Pour <strong>la</strong> première fois depuis le<br />

début <strong>des</strong> années 2000, le chif<strong>fr</strong>e d’affaires <strong>des</strong><br />

fabricants manque de tonus, avec une croissance<br />

d’environ 2 %, les spécialistes du secteur<br />

faisant face à une baisse de leurs volumes de<br />

vente, impactées par <strong>la</strong> contraction de <strong>la</strong><br />

demande sur le marché intérieur. L’activité du<br />

bâtiment sera globalement atone tandis que,<br />

faute de financement <strong>et</strong> face aux incertitu<strong>des</strong>,<br />

les ménages <strong>fr</strong>ançais reportent leurs proj<strong>et</strong>s<br />

d’acquisition d’un logement mais, aussi, de travaux<br />

de rénovation <strong>et</strong> d’aménagement. Les<br />

solutions domotiques, onéreuses, sont donc les<br />

premières victimes de c<strong>et</strong> attentisme général.<br />

« La crise passée, le marché <strong>fr</strong>ançais de <strong>la</strong> domotique<br />

renouera avec <strong>la</strong> croissance dès 2010 », analyse<br />

Bertrand Perri, le r<strong>et</strong>our à <strong>des</strong> conditions<br />

économiques plus sereines <strong>et</strong> le redémarrage<br />

<strong>des</strong> mises en chantier de logements en France<br />

<strong>la</strong>issant augurer l’entrée <strong>des</strong> ventes dans un nouveau<br />

cycle haussier. En eff<strong>et</strong>, les perspectives à<br />

moyen terme sont encourageantes. Le taux de<br />

pénétration encore marginal de <strong>la</strong> domotique<br />

dans les logements <strong>fr</strong>ançais, le vieillissement de <strong>la</strong><br />

popu<strong>la</strong>tion <strong>et</strong> le durcissement de <strong>la</strong> réglementation<br />

thermique <strong>des</strong> bâtiments militent en faveur<br />

d’un accroissement important <strong>des</strong> besoins<br />

d’équipements domotiques. Les segments <strong>des</strong><br />

appareils de gestion de l’énergie, de l’éc<strong>la</strong>irage <strong>et</strong><br />

<strong>des</strong> ouvertures dans l’habitat constitueront sans<br />

nul doute le point d’ancrage de l’essor futur de<br />

ce secteur, promu à un bel avenir.<br />

En 190 pages, Bertrand Perri étudie les nouveaux<br />

défis, <strong>la</strong> dominante <strong>des</strong> opérateurs<br />

européens, l’importance du canal <strong>des</strong> GSB<br />

(gran<strong>des</strong> surfaces de brico<strong>la</strong>ge) ainsi que les<br />

gran<strong>des</strong> évolutions attendues par le marché<br />

<strong>fr</strong>ançais de <strong>la</strong> domotique :<br />

- standardisation nécessaire <strong>des</strong> protocoles ;<br />

- de l’approche globale à l’approche modu<strong>la</strong>ire<br />

de l’of<strong>fr</strong>e ;<br />

- entrée de nouveaux opérateurs sur le segment<br />

<strong>des</strong> services ;<br />

- généralisation <strong>des</strong> appareils intelligents <strong>et</strong><br />

communicants.<br />

Le marché de <strong>la</strong> sécurité incendie<br />

Après six années consécutives de croissance<br />

depuis 2002, les chif<strong>fr</strong>e d’affaires <strong>des</strong> fabricants<br />

<strong>et</strong> <strong>des</strong> négociants marquent une pause en 2009,<br />

les opérateurs subissant <strong>la</strong> chute de l’activité<br />

dans le bâtiment qui se traduit par une <strong>fr</strong>anche<br />

décrue de <strong>la</strong> demande de nouveaux équipements.<br />

Cependant, l’importance du parc de<br />

matériels à renouveler <strong>et</strong> à entr<strong>et</strong>enir sert<br />

d’amortisseur à <strong>la</strong> crise.<br />

« En 2010, les ventes de matériels incendie<br />

connaîtront un n<strong>et</strong> rebond », anticipe Florian<br />

Tronquoy, pour qui les achats de détecteurs<br />

autonomes avertisseurs de Fumée (DAAF) <strong>des</strong><br />

ménages monteront en régime, <strong>et</strong> le redémarrage<br />

de l’activité dans le bâtiment soutiendra<br />

également le secteur. De même, l’amélioration<br />

du climat macroéconomique facilitera les<br />

achats <strong>des</strong> entreprises.<br />

L’année 2009 sera marquée par l’entrée en<br />

vigueur de l’obligation faite aux occupants d’un<br />

logement de l’équiper d’au moins un détecteur<br />

de fumée, c<strong>et</strong>te nouvelle réglementation représentant<br />

un potentiel de croissance très important<br />

pour les spécialistes de <strong>la</strong> sécurité incendie.<br />

Le taux d’équipement <strong>des</strong> foyers <strong>fr</strong>ançais est en


en 2010 ?<br />

eff<strong>et</strong> estimé inférieur à 5 %. Ainsi, sur les<br />

32,8 millions de logements que comptait <strong>la</strong><br />

France au 31 décembre 2008, ce sont au minimum<br />

31,1 millions d’habitations qui devront être<br />

équipées d’un appareil. Si l’on fait l’hypothèse<br />

d’une concentration de <strong>la</strong> demande sur les produits<br />

de moyenne gamme (≈ 20 €), ce<strong>la</strong> représente<br />

une manne de plus de 600 M€, pour un<br />

marché global de <strong>la</strong> sécurité incendie de 2,6 milliards<br />

d’euros en 2008. Le démarrage pourrait<br />

toutefois être assez lent. Non que le prix <strong>des</strong><br />

appareils (à partir de 6 €) soit réellement dissuasif,<br />

même en période de crise, mais <strong>la</strong> publicité<br />

faite autour de <strong>la</strong> nouvelle loi a été re<strong>la</strong>tivement<br />

peu importante sur les 6 premiers mois<br />

de l’année. La campagne d’information à grande<br />

échelle prévue par les autorités n’ayant pas<br />

encore débuté, ses eff<strong>et</strong>s ne porteront donc<br />

que sur <strong>la</strong> fin de l’année 2009. L’activité <strong>des</strong> professionnels<br />

de <strong>la</strong> sécurité électronique sera également<br />

soutenue par le changement progressif<br />

<strong>des</strong> détecteurs ioniques imposé par décr<strong>et</strong>. Les<br />

propriétaires <strong>des</strong> locaux munis de ce type<br />

d’équipement (essentiellement <strong>des</strong> établissements<br />

publics <strong>et</strong> <strong>des</strong> entreprises) ont en eff<strong>et</strong><br />

jusqu’à 2015 pour les remp<strong>la</strong>cer. Au total, ce<br />

sont 7 millions d’appareils qui devront être remp<strong>la</strong>cés<br />

dans les 6 ans à venir, ce qui représente<br />

un marché d’environ 140 M€.<br />

III<br />

Mon client<br />

En 210 pages, Florian Tronquoy analyse le<br />

marché de <strong>la</strong> sécurité <strong>électrique</strong> qui devient<br />

de plus en plus rentable.Toutefois, peu ouvert<br />

sur l’extérieur, il reste encore atomisé même<br />

si deux groupes, tous deux d’origine américaine<br />

(United Technologies <strong>et</strong> Tyco<br />

International), se détachent n<strong>et</strong>tement. <strong>À</strong> ce<br />

propos, souligne Florian Tronquoy, « <strong>la</strong> pénétration,<br />

en France, <strong>des</strong> firmes étrangères dans le<br />

marché de <strong>la</strong> sécurité incendie est passée de<br />

2 %, en 1990, à 42 % en 2008 ». ■<br />

3 e édition de « Maison Communicante »<br />

APRÈS LE SUCCÈS DES ÉDITIONS PRÉCÉDENTES <strong>et</strong> compte tenu de l'évolution<br />

rapide <strong>des</strong> technologies domotiques <strong>et</strong> multimédias, Eyrolles annonce pour<br />

c<strong>et</strong> automne <strong>la</strong> troisième édition du livre « Maison Communicante » mise à<br />

jour <strong>et</strong> complétée par FX Jeu<strong>la</strong>nd. Entre autres nouveautés, l’accent sur <strong>la</strong><br />

pertinence <strong>des</strong> solutions domotiques comme réponse aux engagements pris<br />

dans le cadre du Grenelle de l'environnement <strong>et</strong> <strong>la</strong> mise en perspective <strong>des</strong><br />

tendances récemment apparues dans le monde du numérique (TV HD,TV IP,<br />

TNT, OLED, <strong>et</strong>c.) <strong>et</strong> de <strong>la</strong> mobilité (écrans tactiles, interface de nouvelle génération,<br />

<strong>et</strong>c.). Enfin, deux nouvelles étu<strong>des</strong> de cas complémentaires au proj<strong>et</strong> Maison A : une<br />

p<strong>et</strong>ite instal<strong>la</strong>tion de pilotage à distance pour un appartement rénové par un instal<strong>la</strong>teur<br />

Promotelec domotique <strong>et</strong> une instal<strong>la</strong>tion complète très haut de gamme sur 750 m 2 dans<br />

les beaux quartiers réalisée par Henri, intégrateur domotique.<br />

• N° 29 • SEPT./OCT. 09 5


Mon client III<br />

A<strong>la</strong>in Le<strong>fr</strong>anc répond<br />

La bioélectricité pour quoi faire ?<br />

Pour <strong>la</strong> 4 e année consécutive,Acome a organisé, le 25 juin dernier, <strong>la</strong> fête du très haut débit.<br />

Mais, pour <strong>la</strong> première fois, c<strong>et</strong>te manifestation était prolongée, le 26 juin, par une journée<br />

Green Building dédiée aux électriciens. Son thème ? La construction durable. Dans ce cadre,<br />

A<strong>la</strong>in Le<strong>fr</strong>anc, spécialiste en bioélectricité (ou électricité biotique), a rappelé les solutions de<br />

câb<strong>la</strong>ge perm<strong>et</strong>tant de lutter contre les champs électromagnétiques pour répondre aux<br />

deman<strong>des</strong> d’un habitat <strong>électrique</strong>ment sain.<br />

« La bioélectricité est une spécialité<br />

de l’électricité, visant à<br />

réduire les émissions électromagnétiques<br />

générées par les instal<strong>la</strong>tions <strong>électrique</strong>s<br />

<strong>et</strong> susceptibles de perturber les matériels<br />

<strong>et</strong> les êtres vivants. » Après l’énoncé de c<strong>et</strong>te<br />

définition, A<strong>la</strong>in Le<strong>fr</strong>anc, instal<strong>la</strong>teur électricien<br />

de « son état », rappelle, également, que<br />

« l’instal<strong>la</strong>tion <strong>électrique</strong>, véritable système nerveux<br />

de <strong>la</strong> maison, apporte confort… mais aussi<br />

danger ».<br />

© Acome – Of<strong>fr</strong>e Acologis<br />

6 N° 29 • SEPT./OCT. 09 •<br />

Au niveau de <strong>la</strong> lutte contre les risques <strong>électrique</strong>s,<br />

<strong>la</strong> NF C 15-100 (conception <strong>et</strong> instal<strong>la</strong>tion)<br />

apporte réponses <strong>et</strong> obligations depuis<br />

plusieurs décennies. A contrario, <strong>la</strong> lutte contre<br />

les pollutions électromagnétiques est, quant à<br />

elle, plus récente :<br />

- d’une part, concernant les matériels, le décr<strong>et</strong><br />

n°1278 du 18 octobre 2006 (2) stipule que « sont<br />

responsables <strong>des</strong> dégâts dus aux pollutions électromagnétiques<br />

sur les matériels par les instal<strong>la</strong>tions<br />

fixes, <strong>la</strong> personne ayant réalisé leur mise en<br />

La solution « Acologis »<br />

PROPOSÉ PAR ACOME, <strong>la</strong> gamme « Acologis » perm<strong>et</strong> de limiter les perturbations<br />

électromagnétiques conformément au décr<strong>et</strong> n°2006-1278 du 18 octobre 2006 (1) re<strong>la</strong>tif à<br />

<strong>la</strong> CEM (compatibilité électromagnétique) <strong>des</strong> équipements <strong>électrique</strong>s <strong>et</strong> électroniques.<br />

Elle comprend, essentiellement :<br />

- <strong>des</strong> fils <strong>et</strong> câbles <strong>électrique</strong>s de type HO7 (2)<br />

comportant un écran <strong>électrique</strong> dont le<br />

raccordement à <strong>la</strong> terre <strong>et</strong> au fil de continuité<br />

perm<strong>et</strong> l’évacuation <strong>des</strong> champs nocifs ;<br />

- <strong>des</strong> boîtiers d’encastrement faradisés recouverts,<br />

extérieurement, d’une couche conductrice<br />

perm<strong>et</strong>tant de limiter l’émission <strong>des</strong> champs<br />

électromagnétiques. Ils sont encastrables soit en<br />

cloison sèche, soit en maçonnerie pour pose <strong>des</strong><br />

appareil<strong>la</strong>ges <strong>électrique</strong>s.<br />

Ces câbles sont préconisés dans l’habitat, où l’on compte de<br />

nombreux appareils <strong>électrique</strong>s, mais aussi dans <strong>des</strong><br />

constructions tertiaires <strong>et</strong> agricoles <strong>et</strong>, plus particulièrement,<br />

dans les bâtiments à ossature bois, ainsi que dans <strong>des</strong> lieux<br />

de séjours prolongés (maisons de r<strong>et</strong>raite, écoles,<br />

cliniques…).<br />

(1) Paru au Journal Officiel du 20 octobre 2006.<br />

(2) Sections disponibles : 1,5 mm 2 , 2,5 mm 2 <strong>et</strong> 6 mm 2 . Les fils monoconducteurs <strong>et</strong><br />

les câbles sont disponibles en 3 <strong>et</strong> 5 conducteurs.<br />

© Acome<br />

Of<strong>fr</strong>e Acologis<br />

œuvre durant <strong>la</strong> période de garantie légale, le propriétaire<br />

de l’instal<strong>la</strong>tion ou l’opérateur de maintenance<br />

avec lequel le propriétaire a contracté » ;<br />

- d’autre part, concernant les êtres humains,<br />

l’OMS (Organisation mondiale de <strong>la</strong> santé)<br />

dénonce les pollutions électromagnétiques<br />

comme « source potentielle de cancer ». De<br />

plus, <strong>des</strong> étu<strong>des</strong> scientifiques, re<strong>la</strong>yées par <strong>la</strong><br />

presse médicale, ont montré que ces pollutions<br />

pouvaient également induire <strong>des</strong> dysfonctionnements<br />

neuroendocriniens, <strong>des</strong><br />

modifications du comportement (rythmes circadiens,<br />

agressivité, asthénie, troubles du sommeil…),<br />

<strong>des</strong> troubles immunitaires, <strong>des</strong> eff<strong>et</strong>s<br />

d’activation de prolifération tumorale maligne,<br />

donc <strong>des</strong> risques potentiels accrus de cancers,<br />

<strong>des</strong> eff<strong>et</strong>s sur les contractions muscu<strong>la</strong>ires <strong>et</strong><br />

<strong>la</strong> division cellu<strong>la</strong>ire.<br />

« Face à ces risques, nos concitoyens, de plus en<br />

plus préoccupés, souhaitent <strong>des</strong> maisons <strong>électrique</strong>ment<br />

saines dans un environnement sain »,<br />

commente A<strong>la</strong>in Le<strong>fr</strong>anc.<br />

Comment s’en protéger ?<br />

Rappelons, tout d’abord, que les champs électromagnétiques<br />

sont de deux ordres :<br />

- d’une part, les champs <strong>électrique</strong>s<br />

(tableau 1) se manifestent dès lors qu’une<br />

tension est présente sur un conducteur.<br />

Ces champs s’expriment en V/m, leur amplitude<br />

étant inversement proportionnelle à <strong>la</strong><br />

distance à <strong>la</strong> source ;<br />

- d’autre part, les champs magnétiques<br />

(tableau 2) se produisent dès lors qu’un courant<br />

circule dans un conducteur. Ces champs<br />

s’expriment en milligauss ou en µ tes<strong>la</strong>


© Acome - Of<strong>fr</strong>e Acologis<br />

<strong>À</strong> NOTER LE CAS PARTICULIER <strong>des</strong> maisons « bois », <strong>la</strong> régu<strong>la</strong>tion hygrométrique<br />

du bois, représentant à <strong>la</strong> fois une qualité <strong>et</strong> un défaut. En eff<strong>et</strong>, lors de<br />

l’absorption de l’humidité, le bois devient capacitif <strong>et</strong> amplifie l’eff<strong>et</strong> <strong>des</strong><br />

champs électromagnétiques.<br />

(10 mG = 1 µ T), leur amplitude étant inversement<br />

proportionnelle à <strong>la</strong> distance.<br />

Pour diminuer les eff<strong>et</strong>s de ces champs, plusieurs<br />

solutions existent dont <strong>la</strong> toute première<br />

résulte de <strong>la</strong> nécessité de réaliser <strong>des</strong><br />

économies d’énergie. « Moins de courant<br />

équivaut à moins de champs magnétiques »,<br />

souligne A<strong>la</strong>in Le<strong>fr</strong>anc, en m<strong>et</strong>tant ainsi en<br />

avant l’un <strong>des</strong> atouts de <strong>la</strong> domotique (interrupteurs<br />

automatiques, variateurs de<br />

lumière, programmateurs…) <strong>et</strong> celui de<br />

l’éc<strong>la</strong>irage basse consommation (<strong>la</strong>mpes fluocompactes,<br />

LED…).<br />

Au niveau <strong>des</strong> instal<strong>la</strong>tions, les solutions portent,<br />

surtout, sur <strong>la</strong> mise en œuvre du câb<strong>la</strong>ge.<br />

<strong>À</strong> savoir :<br />

- équipotentialité impérative <strong>et</strong> raccordement<br />

de toutes les ossatures métalliques à <strong>la</strong> terre ;<br />

- prise de terre avec de très bonnes valeurs<br />

de résistance (< 50 Ω si possible) ;<br />

- utilisation de fils <strong>et</strong> câbles blindés ainsi que<br />

de boîtes d’encastrement faradisées (voir<br />

encadré) ;<br />

- pour les zones de repos (chambres d’enfants<br />

par exemple), mise en œuvre d’interrupteurs<br />

automatiques de champ (ou déconnecteurs<br />

de réseau), leur principe consistant à couper<br />

le 230 V au tableau, lorsqu’il n’existe pas de<br />

charge sur le circuit aval, tout en maintenant<br />

une tension résiduelle de 5 à 12 V. ■<br />

Distance en cm de <strong>la</strong> mesure<br />

III<br />

Mon client<br />

Formation qualifiante<br />

pour participer au déploiement du FTTH<br />

<strong>À</strong> L’OCCASION de <strong>la</strong> 4 e édition de <strong>la</strong> fête du très<br />

haut débit, Dominique Brault, président de<br />

l’association Novea, dont <strong>la</strong> mission est <strong>la</strong> diffusion<br />

<strong>des</strong> nouvelles technologies au service du<br />

développement durable (notamment via <strong>la</strong> formation),<br />

a présenté <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce de <strong>la</strong> première promotion<br />

de « contrat Pro » pour le nouveau titre de<br />

« technicien réseaux & services très haut débit ».<br />

C<strong>et</strong>te formation en alternance, de niveau 4, dispense<br />

un enseignement qualifiant, sur 12 mois, de septembre<br />

2009 à septembre 2010 pour <strong>la</strong> première promotion (1) ,<br />

ouverte vers de nombreux débouchés professionnels<br />

contribuant au déploiement de <strong>la</strong> fibre optique dans<br />

l’habitat (FTTH).<br />

<strong>À</strong> noter que 2009 représente une année<br />

d’expérimentation pour Novea avant d’initier une<br />

nouvelle formation de niveau 3, dispensée en 2 ans,<br />

dès <strong>la</strong> rentrée de 2010.<br />

(1) Pour le compte <strong>des</strong> entreprises Sturno, Sato, Scopelec, ERT, Cegelec,<br />

Vinci…<br />

TABLEAU 1 : quelques valeurs de champs <strong>électrique</strong>s (en V/m) émis par <strong>des</strong><br />

appareils selon <strong>la</strong> distance.<br />

Téléviseur Magnétoscope Décodeur Chaine Hifi Four <strong>électrique</strong> Four à Convecteur LV//LL Radio<br />

à p<strong>la</strong>ques micro-on<strong>des</strong> 1000W réveil<br />

TABLEAU 2 : quelques valeurs de champs magnétiques mesurées en cm, distance<br />

pour obtenir un champ magnétique de 0,5 mG.<br />

• N° 29 • SEPT./OCT. 09 7


Mon client III<br />

Olivier Gauthier, directeur<br />

du magasin B&O (Bang <strong>et</strong><br />

Olufsen) de Rouen, souhaitait<br />

pouvoir créer <strong>des</strong> scénarios<br />

lumineux dans l’espace<br />

home-cinéma (appelé Beo -<br />

Living) de sa boutique.<br />

Ses objectifs ? Diffuser une<br />

ambiance agréable afin de<br />

valoriser le lieu, attirer <strong>la</strong><br />

clientèle <strong>et</strong> piloter les<br />

appareils audio, vidéo <strong>et</strong> les<br />

éléments motorisés. Ce<strong>la</strong>,<br />

avec pour seule contrainte<br />

que les produits sélection -<br />

nés soient capables d’être<br />

pilotés depuis <strong>la</strong> télécom -<br />

mande propre à B&O. Daniel<br />

Hilburger, intégrateur « Bien<br />

chez soi, l’habitat high tech »<br />

de Crestron, lui a conçu une<br />

of<strong>fr</strong>e personnalisée.<br />

<strong>À</strong><br />

partir de modules Crestron de<br />

<strong>la</strong> gamme « DIN », Daniel<br />

Hilburger a automatisé <strong>la</strong> gestion<br />

de <strong>la</strong> lumière <strong>et</strong> <strong>des</strong> ouvrants, de sorte<br />

à créer différentes luminosités en jouant sur<br />

les dé<strong>la</strong>is (progressif, rapide, lent, plein feu,<br />

<strong>et</strong>c.) <strong>et</strong> sur l’intensité en fonction de <strong>la</strong> zone<br />

dans <strong>la</strong>quelle se trouve le visiteur : un système<br />

lumineux proche de l’écran, au centre<br />

Dans le magasin B&O de Rouen<br />

Ambiances « scénarisées »<br />

pour séduire <strong>la</strong> clientèle<br />

8 N° 29 • SEPT./OCT. 09 •<br />

CONTRÔLER ET AUTOMATISER certaines actions banales (allumer <strong>la</strong> lumière, le homecinéma,<br />

fermer les rideaux, verrouiller <strong>la</strong> porte, <strong>et</strong>c.), c’est aussi apporter du confort<br />

à <strong>des</strong> tâches récurrentes. Ainsi, certaines se font seules <strong>et</strong> d’autres se font sur une<br />

simple action d’un interrupteur qui va en déclencher une série d’autres.<br />

de <strong>la</strong> pièce, au-<strong>des</strong>sus ou à l’arrière du<br />

canapé, <strong>et</strong>c. Selon l’ambiance souhaitée, il<br />

suffit de <strong>la</strong>ncer le scénario depuis <strong>la</strong> télécommande<br />

B&O qui pilote l’instal<strong>la</strong>tion. Ces<br />

mises en scène peuvent se décliner à l’infini<br />

<strong>et</strong> sont modu<strong>la</strong>bles. Il est par ailleurs possible<br />

d’ajouter <strong>des</strong> fonctions annexes comme piloter<br />

<strong>la</strong> montée/<strong>des</strong>cente de l’écran du homecinéma,<br />

<strong>et</strong>c.<br />

Dix mois après <strong>la</strong> mise en oeuvre du système,<br />

Olivier Gauthier en mesure <strong>la</strong> simplicité.<br />

« La centralisation de tous les éléments<br />

représentent un plus puisque tous les modules<br />

<strong>et</strong> appareils sont réunis en un lieu unique », se<br />

félicite-t-il. « La capacité d’évolution également<br />

puisque les solutions mises en œuvre sont compatibles<br />

avec n’importe quelle marque <strong>et</strong> peuvent<br />

être enrichies au gré du temps <strong>et</strong> <strong>des</strong><br />

envies », ajoute Daniel Hilburger.<br />

L’utilisation de l’iPhone<br />

D’autres évolutions sont d’ailleurs au programme,<br />

notamment en terme d’économie<br />

d’énergie, ce proj<strong>et</strong> consistant à m<strong>et</strong>tre en<br />

p<strong>la</strong>ce <strong>des</strong> capteurs de mouvements <strong>et</strong> <strong>des</strong><br />

détecteurs de présence afin d’automatiser le<br />

contrôle de <strong>la</strong> lumière en fonction de <strong>la</strong> présence,<br />

ou non, de clients dans <strong>la</strong> pièce.<br />

Le système contribuera également à maintenir<br />

un niveau de sécurité en assurant <strong>la</strong> communication<br />

entre le responsable <strong>et</strong> le magasin.<br />

L’automate pourra ainsi récupérer les informations<br />

du système d’a<strong>la</strong>rme afin de prévenir,<br />

par SMS, si le responsable du magasin n’est<br />

pas présent, de <strong>la</strong> détection d’une fuite d’eau,<br />

de fumée, <strong>et</strong>c.<br />

Enfin, autre fonction au goût du jour pour<br />

piloter le système, l’utilisation de l’iPhone qui<br />

devient ainsi une véritable télécommande<br />

capable de piloter à distance toutes les fonctions.<br />

« C’est un moyen efficace, par exemple,<br />

pour vérifier, quel que soit l’endroit où l’on se<br />

trouve, que toutes les lumières sont éteintes, que<br />

les portes <strong>et</strong> fenêtres sont fermées ou qu’il n’y a<br />

pas d’activité suspecte sur p<strong>la</strong>ce », conclut<br />

Daniel Hilbuger. ■<br />

© B&O Rouen


« Une maison contemporaine équipée<br />

d e t o u t e s l e s t e c h n o l o g i e s<br />

actuelles, <strong>et</strong> anticipant celles de<br />

demain. Une maison domotique <strong>et</strong> écologique<br />

assurant une série de services facilitant les<br />

usages. » Tels étaient les souhaits de Hélène <strong>et</strong><br />

Laurent Chapuis, amateurs de grands espaces<br />

intérieurs, qui ont confié <strong>la</strong> conception architecturale<br />

(extérieure <strong>et</strong> intérieure) de leur maison,<br />

construite à Paris (20e ), à Pablo Katz. « En présentant<br />

notre proj<strong>et</strong> à nos voisins, ils ont été unanimes<br />

à considérer qu’il valorisait le quartier. »<br />

Même approbation de l’ensemble de <strong>la</strong> famille :<br />

III Mon cahier<br />

KNX AU CŒUR DE CK06, HABITE « LA CAMPAGNE <strong>À</strong> PARIS »<br />

<strong>À</strong> <strong>la</strong> <strong>croisée</strong> <strong>des</strong> mon<strong>des</strong>...<br />

...<strong>électrique</strong><br />

<strong>et</strong> <strong>informatique</strong><br />

« Tout ce qui a été mis en œuvre a été conçu pour<br />

être simple à utiliser. » Au cœur de l’instal<strong>la</strong>tion<br />

domotique de c<strong>et</strong>te maison contemporaine, connue<br />

sous le nom de code « CK06 » (1) , le système KNX<br />

« interopérant » les produits <strong>et</strong> appareil<strong>la</strong>ges <strong>électrique</strong>s<br />

(courants forts <strong>et</strong> courants faibles). « Une façon<br />

d’allier <strong>la</strong> technologie au confort, en veil<strong>la</strong>nt au respect<br />

de l’environnement », explique Christophe<br />

De<strong>la</strong>chat, responsable <strong>des</strong> activités KNX chez ABB-<br />

France qui, au côté de Scholtès, Al<strong>des</strong>, Duravit,<br />

Hansgrohe… se sont investis dans ce « rêve immobilier ».<br />

(1) C comme Chapuis ; K comme Katz ; 06 comme 2006, année de <strong>la</strong><br />

pose de <strong>la</strong> première pierre.<br />

• N° 29 • SEPT./OCT. 09 11<br />

© Arnaud Rinucci


© DR<br />

Mon cahier III<br />

KNX AU CŒUR DE CK06<br />

Domotique<br />

Un manifeste de l’architecture<br />

contemporaine résidentielle<br />

« Nous avions envie d’une maison respectueuse de l’environnement <strong>et</strong> favorisant les re<strong>la</strong>tions entre<br />

l’intérieur <strong>et</strong> l’extérieur du bâtiment. Source d’inspiration pour nous qui apprécions l’architecture, le<br />

<strong>des</strong>ign <strong>et</strong> <strong>la</strong> décoration, ce proj<strong>et</strong> représente un engagement architectural matérialisé par une maison<br />

de ville, contemporaine, durable <strong>et</strong> innovante, of<strong>fr</strong>ant de beaux espaces baignés de lumière <strong>et</strong> de sérénité».Tel<br />

était le souhait d’Hélène <strong>et</strong> Laurent Chapuis en faisant appel à l’architecte Pablo Katz<br />

qui a fait de c<strong>et</strong>te réalisation « un manifeste de l’architecture contemporaine résidentielle ».<br />

« Auniveau de <strong>la</strong> concept<br />

i o n t e c h n o l o g i q u e<br />

de <strong>la</strong> maison CK06,<br />

l’architecte Pablo Katz n’a pas oublié <strong>la</strong> notion<br />

d’intégration, même vis-à-vis de l’extérieur, un<br />

rapport nouveau ayant été établi avec <strong>la</strong><br />

nature »…<br />

CHRISTOPHE DELACHAT nous explique<br />

KNX : « Il s’agit d’un “bus” (réseau<br />

<strong>électrique</strong> fédérateur) reliant <strong>et</strong> fédérant<br />

<strong>des</strong> capteurs <strong>et</strong> <strong>des</strong> actionneurs afin<br />

d’assurer l’ensemble <strong>des</strong> fonctions d’un<br />

bâtiment : l’éc<strong>la</strong>irage, les stores <strong>et</strong> vol<strong>et</strong>s,<br />

le chauffage, les a<strong>la</strong>rmes, <strong>et</strong>c. Il apporte,<br />

en outre, <strong>la</strong> possibilité de commander<br />

toutes ces fonctions depuis <strong>des</strong> écrans<br />

tactiles, interfaces entre le monde<br />

audio/vidéo <strong>et</strong> le monde KNX de<br />

l’automatisme. »<br />

12 N° 29 • SEPT./OCT. 09 •<br />

Un rideau d’arbres plus <strong>fr</strong>équent qu’on le<br />

croit dans ce quartier du 20 e , que d’aucuns<br />

ont baptisé « <strong>la</strong> Campagne à Paris », valorise<br />

l’environnement urbain. Les faça<strong>des</strong> de<br />

<strong>la</strong> maison, qu’exploitent de façon harmonieuse<br />

le béton, l’acier <strong>et</strong> le bois « reflètent<br />

» c<strong>et</strong>te intégration. En prolongement,<br />

c<strong>et</strong>te maison d’architecte, conçue dans une<br />

démarche respectueuse de l’environnement<br />

<strong>et</strong> agréable à vivre, accentue son caractère<br />

contemporain grâce, principalement, à une<br />

gestion technique, conçue pour être facile à<br />

utiliser, construite autour de KNX (Konnex).<br />

Deux décennies d’expérience<br />

Rappelons qu’il y a déjà près de deux<br />

décennies les premières exigences fondées<br />

sur <strong>la</strong> sécurité, <strong>la</strong> flexibilité <strong>et</strong> le confort<br />

<strong>des</strong> instal<strong>la</strong>tions <strong>électrique</strong>s, ensuite combinées<br />

avec les besoins de réduire au minimum<br />

les dépenses d’énergie, ont conduit<br />

au développement de systèmes de gestion<br />

de bâtiments.<br />

C’est dans ce contexte que l’association<br />

KNX a été fondée dans le but de créer un<br />

standard mondial, « le seul standard ouvert<br />

au monde, pour le Home and Building<br />

Control (Contrôle du Résidentiel <strong>et</strong> Tertiaire)<br />

remplissant les critères requis par ISO/IEC<br />

(14543) de même que ceux requis par<br />

Cenelec (EN50090) ainsi que CEN<br />

(13321) », considère aujourd’hui Didier<br />

Giraud, président de Konnex France, qui, il<br />

y a près d’un an, déc<strong>la</strong>rait dans J3E (le<br />

Journal de l’Équipement Électrique <strong>et</strong> Électronique)<br />

n° 777 de novembre 2008 : « <strong>la</strong><br />

dynamique KNX est <strong>la</strong>ncée en France ».<br />

De son côté, François-Xavier Jeu<strong>la</strong>nd,<br />

éditorialiste du journal Électricien Plus <strong>et</strong><br />

consultant sur le proj<strong>et</strong> CK06, remarquait,<br />

dans l’édition de novembre-décembre 2008,<br />

que « l’effervescence autour de Konnex, constatée<br />

(en France) depuis quelques mois, semble<br />

très prom<strong>et</strong>teuse, que ce soit dans<br />

le tertiaire comme dans le résidentiel ».<br />

La maison CK06 en témoigne !<br />

La lumière révèle l’espace architectural<br />

PRÉSIDENT DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DES ARCHITECTES depuis février 2009, Pablo Katz porte<br />

<strong>des</strong> proj<strong>et</strong>s résolument marqués par le présent, l’architecture étant toutefois pour lui<br />

« un art majeur fait pour durer ». Le moyen privilégié qu’utilise Pablo Katz est le travail<br />

sur <strong>la</strong> lumière, révé<strong>la</strong>teur de l’espace architectural. « Je travaille comme un aquarelliste, dans<br />

<strong>la</strong> recherche constante de <strong>la</strong> maîtrise de <strong>la</strong> matière pour que <strong>la</strong> lumière puisse s’exprimer. »<br />

CK06 représente un <strong>des</strong> bril<strong>la</strong>nts exemples.


© Arnaud Rinuccini<br />

DE VERRE, DE BÉTON, DE PIERRE, D’ACIER ET DE BOIS, <strong>la</strong> maison CK06 (R+4+1 sous-sol,<br />

120 m 2 au sol ; 250 m 2 SHON) représente le résultat d’une réflexion conjointe<br />

entre l’architecte, Pablo Katz, <strong>et</strong> les propriétaires, Hélène <strong>et</strong> Laurent Chapuis.<br />

Leur objectif ? Intégrer les technologies plutôt pour leurs usages que pour leur<br />

image. De plus, ce qui est exceptionnel à Paris, c’est le terrain en angle. « C<strong>et</strong>te<br />

situation of<strong>fr</strong>e beaucoup de potentialités », explique Pablo Katz, car elle a permis<br />

de construire une maison caractérisée par trois faça<strong>des</strong> éc<strong>la</strong>irantes, formant<br />

un cube de 12 m de haut « posé » sur un socle de pierre.<br />

<strong>À</strong> quoi sert <strong>la</strong> domotique ?<br />

« CK06 représente une vitrine technologique<br />

pour ABB afin de promouvoir son implication<br />

tant dans le développement durable que<br />

dans celle liée au bâtiment intelligent »,<br />

explique Christophe De<strong>la</strong>chat, ABB-France<br />

ayant fourni « l’intelligence du bâtiment »,<br />

solution à <strong>la</strong>quelle certains attribuent<br />

l’appel<strong>la</strong>tion domotique.<br />

Au fait, « à quoi sert <strong>la</strong> domotique ?»<br />

Selon Christophe De<strong>la</strong>chat, c<strong>et</strong>te solution<br />

consiste à rendre tous les espaces de vie,<br />

tant au niveau privé que professionnel, plus<br />

faciles à contrôler, plus en phase avec nos<br />

usages, plus sensibles <strong>et</strong> réactifs à <strong>la</strong> présence<br />

humaine. « Au quotidien, ce<strong>la</strong> signifie<br />

piloter simplement <strong>la</strong> maison grâce à <strong>des</strong><br />

scénarios adaptés à nos styles de vie, pour<br />

transformer nos lieux domestiques <strong>et</strong> de travail<br />

en espaces intelligents facilitant notre<br />

quotidien », explique-t-il.<br />

Dans c<strong>et</strong>te optique, le système KNX, mis<br />

en œuvre dans <strong>la</strong> maison CK06, joue un<br />

« rôle clés en main » pilotant les éc<strong>la</strong>irages,<br />

les vol<strong>et</strong>s rou<strong>la</strong>nts, les écrans de comman<strong>des</strong>,<br />

<strong>la</strong> venti<strong>la</strong>tion, le chauffage, <strong>la</strong> climatisation,<br />

les a<strong>la</strong>rmes <strong>et</strong> les communications<br />

vers l’extérieur.<br />

Des capteurs embarqués mesurent <strong>la</strong><br />

température, détectent <strong>la</strong> pluie, le vent, <strong>la</strong><br />

luminosité d’une pièce, <strong>la</strong> présence <strong>des</strong><br />

occupants…<br />

>>><br />

Cahier_New<br />

III<br />

Mon cahier<br />

KNX AU CŒUR DE CK06<br />

CÔTÉ SÉCURITÉ, PLACE<br />

AUSSI AU NUMÉRIQUE<br />

> En raison de sa conception très<br />

ouverte vers l’extérieur associée<br />

à une importante surface vitrée,<br />

<strong>la</strong> maison CK06 a représenté<br />

un véritable <strong>la</strong>boratoire pour<br />

<strong>la</strong> société ADI-Gardiner. Au niveau<br />

<strong>des</strong> systèmes de sécurité, a été<br />

mise en p<strong>la</strong>ce une solution globale,<br />

alliant sécurité <strong>des</strong> biens <strong>et</strong><br />

<strong>des</strong> personnes, constituée par<br />

un système d’a<strong>la</strong>rme (système<br />

Master Guardian) <strong>et</strong> par une<br />

instal<strong>la</strong>tion de vidéo surveil<strong>la</strong>nce<br />

(système « ECO4 » de Dedicated<br />

Micros). Fini le magnétoscope en<br />

vidéo surveil<strong>la</strong>nce ! Nous sommes<br />

entrés dans l’ère du numérique<br />

perm<strong>et</strong>tant <strong>des</strong> possibilités de<br />

stockage longue durée. Ainsi,<br />

<strong>la</strong> connexe à Intern<strong>et</strong> perm<strong>et</strong><br />

à l’utilisateur de se connecter,<br />

à n’importe quel moment du jour<br />

<strong>et</strong> de <strong>la</strong> nuit, via une adresse<br />

sécurisée, de visualiser, en temps<br />

réel, une ou plusieurs zones de<br />

<strong>la</strong> maison. Enfin, les deux systèmes<br />

(a<strong>la</strong>rme <strong>et</strong> vidéosurveil<strong>la</strong>nce)<br />

peuvent dialoguer ensemble.<br />

PRIONS’INVITE<br />

DANS CK06. Le<br />

dernier-né <strong>des</strong><br />

écrans tactiles,<br />

proposé par<br />

ABB, baptisé<br />

PriOn, s’invite<br />

dans <strong>la</strong> maison<br />

CK06. Grâce à<br />

son écran de<br />

3,5’’ <strong>et</strong> sa<br />

commande<br />

rotative, il<br />

perm<strong>et</strong> une<br />

évolution dans <strong>la</strong><br />

convivialité pour<br />

l’utilisateur, ses bandeaux supérieurs <strong>et</strong><br />

inférieurs intégrant détecteur de<br />

présence, capteur in<strong>fr</strong>arouge <strong>et</strong> capteur<br />

de température. De plus, afin de<br />

privilégier <strong>la</strong> simplicité, le constructeur a<br />

mis au point un code de couleur intuitif<br />

correspondant à chaque grande<br />

fonction de confort : chauffage/clim,<br />

éc<strong>la</strong>irage, stores/vol<strong>et</strong>s, scénarios.<br />

• N° 29 • SEPT./OCT. 09 13


Mon cahier III<br />

KNX AU CŒUR DE CK06<br />

Un manifeste de l’architecture contemporaine résidentielle (suite)<br />

>>><br />

Ils perm<strong>et</strong>tent aussi le contrôle d’accès <strong>et</strong><br />

déclenchent <strong>des</strong> a<strong>la</strong>rmes sonores ou<br />

visuelles, <strong>et</strong> actionnent <strong>des</strong> équipements<br />

assurant toute fonction.<br />

« La gestion du système peut passer par un<br />

écran tactile, <strong>des</strong>ign <strong>et</strong> convivial, affichant un<br />

ensemble de vues intuitives, ce même écran<br />

tactile, directement connecté au réseau IP,<br />

pouvant aussi perm<strong>et</strong>tre de contrôler le réseau<br />

audio/vidéo de <strong>la</strong> maison », poursuit-il, en en<br />

détail<strong>la</strong>nt les multiples possibilités.<br />

Les écrans tactiles pour quoi faire ?<br />

Les écrans tactiles perm<strong>et</strong>tent de centraliser<br />

toutes les comman<strong>des</strong> <strong>et</strong> tous les reports<br />

d’informations (salon allumé, position <strong>des</strong><br />

stores, température intérieure/extérieure, gestion<br />

du chauffage, <strong>et</strong>c.).<br />

L’écran tactile installé dans l’entrée de <strong>la</strong><br />

maison perm<strong>et</strong> d’accueillir l’occupant ou le<br />

visiteur selon un scénario qui m<strong>et</strong>tra en<br />

14 N° 29 • SEPT./OCT. 09 •<br />

250 m 2 SHON (1)<br />

LE REZ-DE-CHAUSSÉE de <strong>la</strong> maison CK06<br />

présente un garage <strong>et</strong> deux accès (un pour<br />

<strong>la</strong> maison <strong>et</strong> un autre pour un studio<br />

indépendant) s’ouvrant sur deux jardin<strong>et</strong>s.<br />

Le premier étage comporte les pièces de<br />

vie : cuisine, salle à manger, séjour prolongé<br />

par une terrasse végétalisée. Le deuxième<br />

accueille <strong>la</strong> suite parentale avec dressing,<br />

salle de bains, terrasse <strong>et</strong> mezzanine<br />

servant de bureau <strong>et</strong> de bibliothèque.<br />

Au troisième, deux chambres d’enfants, une<br />

salle de bains, une buanderie <strong>et</strong> une lingerie<br />

occupent l’espace. L’étage s’ouvre sur un<br />

escalier qui conduit à un so<strong>la</strong>rium imp<strong>la</strong>nté<br />

sur <strong>la</strong> toiture-terrasse végétalisée avec un<br />

jacuzzi extérieur entouré de végétaux.<br />

(1) SHON : surface hors œuvre n<strong>et</strong>te.<br />

ASSIS DANS SON FAUTEUIL <strong>et</strong> grâce à une télécommande, il est possible de consulter un menu<br />

sur son écran TV <strong>et</strong> de contrôler l’ensemble de <strong>la</strong> maison. Il est également possible<br />

de faire de même depuis son « iPhone » ou autre smart phone… <strong>et</strong>, bien entendu,<br />

de commander <strong>la</strong> maison depuis l’autre bout de <strong>la</strong> p<strong>la</strong>nète dès l’instant où un réseau<br />

téléphonique existe…<br />

œuvre l’éc<strong>la</strong>irage, les stores, <strong>la</strong> température,<br />

les reports d’a<strong>la</strong>rmes, <strong>et</strong>c. De même,<br />

lorsqu’il en sort, <strong>la</strong> maison se m<strong>et</strong> en<br />

« stand by » selon un autre scénario.<br />

L’écran tactile installé dans le salon représente,<br />

quant à lui, l’interface principale.<br />

C’est celui qui perm<strong>et</strong> de relier le monde<br />

KNX de <strong>la</strong> domotique avec le monde de<br />

l’<strong>informatique</strong>, de <strong>la</strong> vidéo. Il est possible,<br />

par exemple, de recevoir un flux continu<br />

d’informations (flux RSS), d’écouter le journal<br />

TV préenregistré, de vérifier que les<br />

enfants dorment grâce à une caméra IP<br />

positionnée dans leur chambre, <strong>et</strong>, bien<br />

Cahier_New<br />

entendu, de commander les fonctions<br />

domotiques (stores, éc<strong>la</strong>irage, température,<br />

informations reçues de <strong>la</strong> station météo qui<br />

se trouve sur <strong>la</strong> terrasse, <strong>et</strong>c.).<br />

La consommation d’énergie de <strong>la</strong> maison<br />

est également analysée grâce à <strong>des</strong> courbes<br />

de consommation, ce même écran<br />

perm<strong>et</strong>tant également de charger <strong>des</strong><br />

fichiers audio ou vidéo stockés dans un PC<br />

ou une clé USB. « Nous sommes là à <strong>la</strong> <strong>croisée</strong><br />

<strong>des</strong> chemins du monde <strong>électrique</strong> <strong>et</strong> du<br />

monde <strong>informatique</strong> », conclut Christophe<br />

De<strong>la</strong>chat. ■<br />

Jacques Darmon<br />

CONCRÉTISATION DES NOUVEAUX MÉTIERS DE L’ÉLECTRICITÉ…<br />

> Le proj<strong>et</strong> CK06 illustre l’évolution nécessaire<br />

<strong>des</strong> métiers liés à l’instal<strong>la</strong>tion <strong>électrique</strong>. Dès lors<br />

que l’architecte <strong>et</strong> ses clients souhaitent intégrer <strong>des</strong><br />

fonctions innovantes pour optimiser les performances<br />

énergétiques, le confort, <strong>la</strong> sécurité <strong>et</strong> les usages liés<br />

au multimédia, il est essentiel, en amont, de concevoir<br />

l’instal<strong>la</strong>tion dans sa globalité <strong>et</strong> en aval de faire appel<br />

à <strong>des</strong> compétences très pointues d’intégration. La Maison<br />

Communicante, centre expert Domoconsulting, consulté<br />

très tôt au niveau du proj<strong>et</strong>, a donc permis d’accompagner<br />

<strong>la</strong> réflexion d’Hélène <strong>et</strong> de Laurent dans <strong>la</strong> conception<br />

fonctionnelle de l’instal<strong>la</strong>tion <strong>et</strong> sur les grands choix<br />

© DR


Venti<strong>la</strong>tion<br />

Pourquoi le double flux ?<br />

Le premier choix <strong>des</strong> propriétaires portait sur <strong>la</strong> venti<strong>la</strong>tion<br />

hygrométrique, qui fonctionne selon le taux d’humidité <strong>des</strong> pièces.<br />

Après avoir étudié le proj<strong>et</strong>, Laurent Issert, responsable Métiers<br />

chez Al<strong>des</strong>, suggère plutôt d’installer <strong>la</strong> venti<strong>la</strong>tion double flux.<br />

« D’abord, même si le quartier reste assez protégé de <strong>la</strong><br />

circu<strong>la</strong>tion, <strong>la</strong> maison est bâtie en zone périurbaine. C’est<br />

donc un environnement pollué <strong>et</strong> bruyant. Or, le double<br />

flux filtre l’air <strong>et</strong> isole du bruit. » Autre raison : <strong>la</strong> maison<br />

possède trois faça<strong>des</strong>, qui représentent autant d’entrées d’air<br />

thermiques possibles. D’où <strong>la</strong> nécessité de bien isoler.<br />

« P our nous, ce chantier a représenté<br />

une excellente occasion de tester<br />

encore <strong>la</strong> nouvelle venti<strong>la</strong>tion double flux statique<br />

Dee Fly, avec récupération de chaleur<br />

haute efficacité, précise Laurent Issert, c<strong>et</strong>te<br />

solution de venti<strong>la</strong>tion étant plus puissante que<br />

celle habituellement préconisée pour un habitat<br />

individuel du fait <strong>des</strong> grands volumes intérieurs. »<br />

Et d’ajouter : « Notre préoccupation a été<br />

d’intégrer discrètement les réseaux d’air du système<br />

dans toute <strong>la</strong> maison, alors qu’il n’existe<br />

quasiment pas de faux p<strong>la</strong>fonds <strong>et</strong> qu’il fal<strong>la</strong>it<br />

respecter les grands volumes de <strong>la</strong> ville. » La<br />

solution ? Les p<strong>la</strong>cards <strong>et</strong> une colonne technique<br />

qui sert aussi à l’alimentation <strong>et</strong> à<br />

l’évacuation <strong>des</strong> eaux. Bien que les réseaux<br />

prennent le moins de p<strong>la</strong>ce possible, une section<br />

p<strong>la</strong>te à été choisie.<br />

L’équipe Al<strong>des</strong> a également tenu compte de <strong>la</strong><br />

présence d’une cheminée à foyer ouvert dans<br />

le séjour, pour que <strong>la</strong> venti<strong>la</strong>tion double flux<br />

ne crée pas une dépression dans <strong>la</strong> pièce <strong>et</strong><br />

que <strong>la</strong> fumée soit bien rej<strong>et</strong>ée dans le conduit<br />

de cheminée. Le logement a ainsi été mis en<br />

surpression.<br />

Dernier point : <strong>la</strong> prise d’air neuf a été enterrée<br />

dans l’un <strong>des</strong> jardin<strong>et</strong>s extérieurs de<br />

manière à être protégée de <strong>la</strong> pluie, <strong>des</strong><br />

feuilles mortes <strong>et</strong> de <strong>la</strong> poussière, son aspect<br />

Inox lui donnant un p<strong>et</strong>it côté <strong>des</strong>ign<br />

s’intégrant parfaitement au style contemporain<br />

de <strong>la</strong> maison. ■<br />

<strong>À</strong> SUIVRE<br />

DANS LA PROCHAINE ÉDITION DE L’ÉLECTRICIEN PLUS (NOV-DÉC),<br />

UNE ÉTUDE D’ALDES, PORTANT SUR LA VENTILATION EN RÉNOVATION.<br />

ET DE LEUR NOUVELLE APPROCHE<br />

d’in<strong>fr</strong>astructure technologique. Spécialiste KNX, Thomas<br />

Jajacskowski (société Luminis Services) a, quant à lui,<br />

permis de concrétiser les attentes <strong>des</strong> clients en optimisant<br />

<strong>la</strong> programmation de l’instal<strong>la</strong>tion <strong>et</strong> en l’adaptant réellement<br />

à leur mode de vie. Pour ce faire, explique-t-il, « je ne me<br />

rends pas chez mon client avec un simple catalogue de produits,<br />

Cahier_New<br />

III<br />

Mon cahier<br />

KNX AU CŒUR DE CK06<br />

Éc<strong>la</strong>irage<br />

Adéquation<br />

Les éc<strong>la</strong>irages, qu'ils soient<br />

intérieurs ou extérieurs,<br />

contribuent à magnifier un<br />

proj<strong>et</strong> architectural.<br />

Ils peuvent aussi lui enlever beaucoup de<br />

son charme si <strong>la</strong> conception <strong>et</strong> le choix<br />

<strong>des</strong> luminaires n’ont pas fait l’obj<strong>et</strong> d’une<br />

réflexion experte. Ce n’est pas le cas dans<br />

<strong>la</strong> maison CK06.<br />

« L’esthétique est évidemment le critère de<br />

choix le plus immédiat <strong>et</strong> le plus évident pour<br />

ce qui concerne l’éc<strong>la</strong>irage », explique<br />

Olivier Chatard, PDG de Deltalight<br />

France. Toutefois, poursuit-il, choisir <strong>des</strong><br />

éc<strong>la</strong>irages doit avant tout être dicté par<br />

<strong>des</strong> considérations fonctionnelles. Lumière<br />

directe ou indirecte, couleur <strong>et</strong> intensité<br />

<strong>des</strong> sources, emp<strong>la</strong>cements <strong>des</strong> points de<br />

lumière, combinaisons perm<strong>et</strong>tant de<br />

varier les atmosphères <strong>et</strong> ambiances en<br />

fonction <strong>des</strong> usages <strong>et</strong> <strong>des</strong> moments de <strong>la</strong><br />

journée… représentent autant d’éléments<br />

déterminants pour réussir son instal<strong>la</strong>tion.<br />

Un proj<strong>et</strong> d’éc<strong>la</strong>irage est, en fait, une équation<br />

dont <strong>la</strong> solution est constituée d’une<br />

combinaison complexe de critères aussi<br />

bien rationnels qu’irrationnels. Si <strong>la</strong> lumière<br />

naturelle reste <strong>la</strong> composante de base<br />

d'un proj<strong>et</strong> d'architecture, <strong>la</strong> lumière artificielle<br />

doit être, elle aussi, source<br />

d’émotions <strong>et</strong> doit contribuer à magnifier<br />

<strong>la</strong> vérité du lieu. « Nous voulions <strong>des</strong> choix<br />

qui résonnent comme une évidence au service<br />

de <strong>la</strong> maison », conclut, quant à lui,<br />

Laurent Chapuis.<br />

j’échange avec lui en appliquant <strong>la</strong> démarche SPIN Selling ».<br />

Perm<strong>et</strong>tant une approche « client » innovante, c<strong>et</strong>te<br />

démarche proposée par Neil Rackam * se décline en quatre<br />

étapes : S comme situation ; P comme problème ; I comme<br />

implication ; N comme « ce que le client est prêt à payer ».<br />

* Marque déposée appartenant à Huthwaite Inc.<br />

• N° 29 • SEPT./OCT. 09 15


L a l e t t r e d e l a C h a m b r e S y n d i c a l e d e s E n t r e p r i s e s<br />

d ’ E q u i p e m e n t E l e c t r i q u e d e P a r i s e t s a r é g i o n<br />

E d i t o Actualit<br />

C<strong>et</strong>te année 2009 se traduit pour beaucoup d’entre<br />

nous par <strong>des</strong> inquiétu<strong>des</strong>. Particulièrement dans<br />

les secteurs où nos clients sont touchés par <strong>la</strong><br />

récession <strong>et</strong> r<strong>et</strong>ardent ou annulent leurs proj<strong>et</strong>s. Le chif<strong>fr</strong>e<br />

d’affaires en volume de <strong>la</strong> construction BTP va baisser<br />

entre 3 <strong>et</strong> 5 % en 2009. Notre corps de métier ne sera pas<br />

le plus touché mais <strong>la</strong> période de fin 2009 est décisive<br />

pour voir si <strong>la</strong> dégradation se poursuit ou l’amélioration<br />

se précise. Quelques signes de r<strong>et</strong>our à l’ordre apparaissent<br />

mais l’incertitude financière n’est pas encore dissipée.<br />

Entre-temps, <strong>la</strong> crise aura <strong>la</strong>issé <strong>des</strong> traces, dont <strong>la</strong> plus<br />

profonde est certainement <strong>la</strong> dévalorisation <strong>des</strong> prestations<br />

par <strong>des</strong> niveaux de prix rarement vus.<br />

Il ne faut pas pour autant désespérer mais tenir bon. Le<br />

report <strong>des</strong> proj<strong>et</strong>s de nos clients ne signifie pas <strong>la</strong> disparition<br />

de leurs besoins en instal<strong>la</strong>tions rénovées ou<br />

nouvelles. Bien au contraire, les besoins de bâtiments<br />

régulés, performants énergétiquement <strong>et</strong> connectés seront<br />

au premier rang <strong>des</strong> priorités <strong>des</strong> ménages, <strong>des</strong> maîtres<br />

d’ouvrage <strong>et</strong> <strong>des</strong> exploitants. Ajoutons à ce<strong>la</strong> le r<strong>et</strong>our à<br />

<strong>des</strong> prix immobiliers plus sages, <strong>la</strong> baisse <strong>des</strong> taux d’intérêt,<br />

les mesures fiscales, l’eff<strong>et</strong> Grenelle sans oublier une<br />

évolution démographique qui va entr<strong>et</strong>enir mécaniquement<br />

d’immenses besoins en logements <strong>et</strong> équipements.<br />

Le métier d’électricien ne mérite pas d’être tiré vers le<br />

bas par les secousses d’un marché rendu ma<strong>la</strong>de par <strong>la</strong><br />

finance. Ne transigeons pas avec <strong>la</strong> technicité sur <strong>la</strong>quelle<br />

s’appuieront les services que nous rendrons demain. Il<br />

faut tenir bon ensemble <strong>et</strong> regarder objectivement l’avenir<br />

de nos métiers pour s’y préparer. Nous le valons bien. ■<br />

Emmanuel GRAVIER<br />

Président de <strong>la</strong> CSEEE<br />

[[<br />

© JLB Photo<br />

Le président de <strong>la</strong> CSEEE,<br />

Emmanuel Gravier, a introduit<br />

ces rencontres 2009 en soulignant<br />

<strong>la</strong> p<strong>la</strong>ce de <strong>la</strong> technique<br />

parmi les priorités de <strong>la</strong> CSEEE<br />

« on ne peut pas passer dans<br />

l’ère du service en faisant<br />

l’impasse sur <strong>la</strong> technique. C’est<br />

le noyau de notre valeurajoutée…<br />

». En écho, Guy<br />

Bédier, président de <strong>la</strong><br />

Commission technique CSEEE a<br />

réalisé un tour d’horizon de<br />

l’actualité technique récente,<br />

riche de nouveautés avec<br />

notamment <strong>la</strong> norme NF C 14-<br />

100, les décr<strong>et</strong>s re<strong>la</strong>tifs au très<br />

haut débit contenus dans <strong>la</strong> loi<br />

LME, <strong>la</strong> mise en application du<br />

diagnostic <strong>électrique</strong>, le guide<br />

C15-712, les nouveaux amendements<br />

de <strong>la</strong> NF C-15 100 <strong>et</strong> <strong>la</strong><br />

refonte du guide C 18-510.<br />

OBJECTIF : TRÈS HAUT DÉBIT<br />

Dans son intervention, Luc<br />

Baranger, de <strong>la</strong> FFIE, a passé en<br />

N°9 - Octobre 2009<br />

Courants communicants<br />

Désormais<br />

incontournables<br />

A l’occasion <strong>des</strong> Rencontres techniques 2009,<br />

<strong>la</strong> CSEEE a souhaité faire le point sur l’évolution<br />

<strong>des</strong> courants communicants dans l’univers de<br />

l’instal<strong>la</strong>tion <strong>électrique</strong>. Le 3 juin dernier, spécialistes<br />

<strong>et</strong> experts ont pu faire part de leur vision aussi bien<br />

en termes d’actualités réglementaires <strong>et</strong> normatives,<br />

que d’évolutions techniques, technologiques <strong>et</strong><br />

stratégiques. Est-il encore utile de démontrer<br />

le nécessaire engagement <strong>des</strong> entreprises dans un<br />

secteur où les besoins évoluent très rapidement ?<br />

revue les aspects réglementaires<br />

<strong>et</strong> pratiques du très haut<br />

débit. Il a <strong>la</strong>rgement développé<br />

un thème formulé en interrogation<br />

: « vers <strong>la</strong> fibre optique ? ».<br />

Une technologie qui attend son<br />

avènement annoncé depuis les<br />

années 80 « Mais les câbles en<br />

cuivre se défendent. Il existe<br />

même <strong>des</strong> applications de<br />

10 gigabits/s sur 100 m, soit le<br />

même débit que celui d’une fibre<br />

optique multimode ». Ils<br />

présentent cependant <strong>des</strong><br />

limites indéniables : coût,<br />

diaphonie, consommation<br />

d’énergie… qui les handicapent<br />

pour certaines applications.<br />

Dans un centre de données, le<br />

budg<strong>et</strong> de climatisation pour<br />

le re<strong>fr</strong>oidissement <strong>des</strong> équipements<br />

cuivre pèse très lourd<br />

comparativement à une solution<br />

fibre. Par ailleurs, <strong>la</strong> fibre<br />

optique perm<strong>et</strong> de transporter<br />

<strong>des</strong> données sur plusieurs<br />

d i z a i n e s d e k i l o m è t re s ,<br />

I<br />

>>>


Actualit<br />

>>> Courants communicants : Désormais incontournables (suite)<br />

en garantissant l’absence de perturbations<br />

électromagnétiques. Si<br />

l’avenir de <strong>la</strong> fibre optique est incontestable,<br />

les conditions de son déploiement<br />

ne sont pas encore définitivement<br />

tranchées. Les obstacles sont<br />

souvent plus politiques que techniques.<br />

En attendant, on suivra de près <strong>la</strong><br />

future norme ISO / CEI 14763-2. qui<br />

décrit l’instal<strong>la</strong>tion <strong>des</strong> réseaux de<br />

communication dans différents bâtiments<br />

résidentiels <strong>et</strong> tertiaires.<br />

Traduite en <strong>fr</strong>ançais dans deux ans,<br />

elle sera une référence très intéressante.<br />

Autre proj<strong>et</strong> à suivre, <strong>la</strong> gestion<br />

« smart grid » <strong>des</strong> réseauX de distribution<br />

<strong>électrique</strong> à l’aide de compteurs<br />

communicants. <strong>À</strong> <strong>la</strong> <strong>croisée</strong> <strong>des</strong><br />

courants <strong>électrique</strong>s <strong>et</strong> <strong>des</strong> télécommunications,<br />

une constante, le rôle de<br />

l’instal<strong>la</strong>teur est essentiel.<br />

DE LA VIDÉOSURVEILLANCE<br />

<strong>À</strong> LA VIDÉOPROTECTION<br />

Pierre-Nico<strong>la</strong>s Caron, de Chubb a<br />

présenté en détail le dispositif<br />

normatif qui a conduit <strong>la</strong> vidéoprotection<br />

à passer du rôle d’outil de dissuasion<br />

à un outil de prévention. Il en<br />

résulte un environnement administratif<br />

qui accompagne aujourd’hui le<br />

travail les instal<strong>la</strong>teurs.<br />

Le cadre réglementaire de <strong>la</strong> vidéosurveil<strong>la</strong>nce<br />

a régulièrement évolué<br />

depuis le milieu <strong>des</strong> années 90.<br />

Dès 1995 apparaît l’autorisation administrative<br />

« préa<strong>la</strong>ble » auprès <strong>des</strong><br />

services de <strong>la</strong> préfecture re<strong>la</strong>tive aux<br />

lieux publics <strong>et</strong> ouverts au public<br />

(grands magasins, banques, rues,<br />

squares, parcs…) où sont installées<br />

les caméras.<br />

En 2006, le renforcement du dispositif<br />

de prévention contre le terrorisme <strong>et</strong><br />

de contrôles <strong>fr</strong>ontaliers ouvre les<br />

possibilités de recours à <strong>la</strong> vidéosurveil<strong>la</strong>nce<br />

pour <strong>la</strong> protection <strong>des</strong> principaux<br />

lieux accueil<strong>la</strong>nt du public <strong>et</strong><br />

<strong>des</strong> instal<strong>la</strong>tions sensibles. En 2009,<br />

II<br />

<strong>la</strong> loi abandonne le terme « vidéosurveil<strong>la</strong>nce<br />

» au profit de « vidéoprotection<br />

». Ce glissement sémantique<br />

accompagne l’évolution de l’opinion<br />

publique qui juge aujourd’hui c<strong>et</strong> outil<br />

plus protecteur qu’inquisiteur.<br />

S’agissant de lieux juridiquement qualifiés<br />

de “privés”, notamment les lieux<br />

de travail, les dispositions suivantes du<br />

code du travail doivent être respectées,<br />

notamment l’art. L. 121-8 qui précise<br />

qu’« aucune information concernant<br />

personnellement un sa<strong>la</strong>rié ou un<br />

candidat à un emploi ne peut être<br />

collectée par un dispositif qui n’a pas<br />

été porté préa<strong>la</strong>blement à <strong>la</strong> connaissance<br />

du sa<strong>la</strong>rié ou du candidat à un<br />

emploi ».<br />

Sur un autre suj<strong>et</strong> au cœur de<br />

l’actualité, les systèmes de sécurité<br />

incendie, Pierre-Nico<strong>la</strong>s Caron à<br />

<strong>la</strong>rgement détaillé <strong>la</strong> substance <strong>des</strong><br />

deux normes récentes qui répondent<br />

à <strong>la</strong> majorité <strong>des</strong> questions que<br />

se posent les professionnels :<br />

NF S 61 970 (juill<strong>et</strong> 2007) – Règles<br />

d'instal<strong>la</strong>tion <strong>des</strong> systèmes de détection<br />

incendie (SDI) <strong>et</strong> NF S 61 932<br />

(décembre 2008, applicable depuis le<br />

26/12/08) – Systèmes de sécurité<br />

incendie (SSI) - Règles d'instal<strong>la</strong>tion<br />

du système de mise en sécurité<br />

incendie (SMSI). Des vecteurs importants<br />

d’évolution du métier.<br />

COFFRET DE COMMUNICATION :<br />

INCONTOURNABLE POUR LE LOGEMENT DE DEMAIN<br />

Ghis<strong>la</strong>in Descamps de Legrand a<br />

présenté un marché de <strong>la</strong> communication<br />

résidentielle en pleine dynamique.<br />

Les taux d’équipement multimédia<br />

sont de plus en plus<br />

importants. Les of<strong>fr</strong>es de services <strong>des</strong><br />

opérateurs de télécommunication<br />

évoluent rapidement <strong>et</strong> perm<strong>et</strong>tent de<br />

nouveaux usages.<br />

Ce que l’on voit en tertiaire commence<br />

à se réaliser en résidentiel. Les<br />

nouvelles générations poussent aux<br />

équipements <strong>et</strong> sont <strong>des</strong> prescrip-<br />

teurs très forts pour <strong>des</strong> usages tels<br />

que <strong>la</strong> téléphonie sur IP, le TV numérique<br />

HD, les jeux en réseau… de<br />

même que de nouveaux équipements<br />

(téléphone mobile multifonctions,<br />

média center, électroménager<br />

communicant…). Le logement se valorise<br />

avec ces équipements.<br />

Le réseau de communication devient<br />

indispensable dans <strong>la</strong> maison au<br />

même titre que <strong>la</strong> puissance.<br />

Dans les logements actuels, le réseau<br />

est, dans <strong>la</strong> majorité <strong>des</strong> cas, basique.<br />

De réelles évolutions peuvent être<br />

offertes par l’instal<strong>la</strong>teur. Les technologies<br />

WIFI <strong>et</strong> CPL ont <strong>des</strong> inconvénients<br />

notamment pour les applications<br />

très haut débit <strong>et</strong> multiflux<br />

comme <strong>la</strong> TV HD.<br />

La disparition de <strong>la</strong> prise en T <strong>et</strong> son<br />

remp<strong>la</strong>cement par <strong>la</strong> RJ 45 favorise <strong>la</strong><br />

modernisation du parc. L’adoption<br />

d’une in<strong>fr</strong>astructure, peut-être surcalibrée<br />

aujourd’hui, perm<strong>et</strong>tra de<br />

déployer facilement les services <strong>et</strong><br />

applications de demain. Au-delà de <strong>la</strong><br />

distribution à partir d’un cof<strong>fr</strong><strong>et</strong><br />

“basique” selon lequel l’affectation<br />

<strong>des</strong> prises de communication reste<br />

figée, le cof<strong>fr</strong><strong>et</strong> de communication<br />

apporte <strong>des</strong> avantages multiples.<br />

Tout d’abord, il centralise les<br />

ressources : TV hertzienne, par câble,<br />

par satellite ou sur IP, accès Intern<strong>et</strong>,<br />

ligne téléphonique, téléphone IP…<br />

Ensuite, il distribue les signaux en<br />

étoile vers les prises de communication<br />

RJ45 <strong>et</strong> éventuellement vers les<br />

prises coaxiales.<br />

Entre les ressources <strong>et</strong> les utilisations<br />

sur prises RJ45, le cof<strong>fr</strong><strong>et</strong> de communication<br />

assure <strong>la</strong> répartition non figée<br />

<strong>des</strong> signaux.<br />

RECETTE, AUTOCONTRÔLE ET GARANTIE<br />

Stéphane Keller de l’Apave a structuré<br />

son intervention en partant <strong>des</strong> obligations<br />

<strong>des</strong> entreprises. Du cahier <strong>des</strong><br />

charges jusqu’au cahier <strong>des</strong> rec<strong>et</strong>tes,<br />

une instal<strong>la</strong>tion de réseaux commu-


Publi information<br />

L a l e t t r e d e l a C h a m b r e S y n d i c a l e d e s E n t r e p r i s e s d ’ E q u i p e m e n t E l e c t r i q u e d e P a r i s e t s a r é g i o n<br />

nicants fait l’obj<strong>et</strong> d’un suivi<br />

documentaire perm<strong>et</strong>tant de<br />

faciliter les échanges entre<br />

l’instal<strong>la</strong>teur <strong>et</strong> le donneur<br />

d’ordre. C’est aussi un lien<br />

perm<strong>et</strong>tant à l’instal<strong>la</strong>teur de<br />

montrer sa maîtrise <strong>des</strong> technologies<br />

<strong>et</strong> de leur mise en<br />

œuvre. Tout marché conclu avec<br />

un client constitue un engagement<br />

contractuel <strong>et</strong> à ce titre,<br />

en fin de travaux c<strong>et</strong> engagement<br />

est souligné par un<br />

ensemble d’obligations entre le<br />

client final <strong>et</strong> l’entreprise qui a<br />

réalisé l’instal<strong>la</strong>tion.<br />

Pour ce<strong>la</strong>, il convient d’établir<br />

<strong>des</strong> fiches de rec<strong>et</strong>te, fournir les<br />

dossiers <strong>des</strong> ouvrages exécutés,<br />

a s s u r e r l a g a r a n t i e d e s<br />

ouvrages.<br />

La précision est de mise <strong>et</strong><br />

l’intégration <strong>des</strong> équipements <strong>et</strong><br />

leur maintenabilité doivent être<br />

anticipés. Avant les premiers<br />

essais <strong>et</strong> pour approbation,<br />

l‘entreprise est tenue de fournir<br />

un programme général d'essais<br />

au maître d’œuvre.<br />

Les cahiers de rec<strong>et</strong>te seront<br />

p r i n c i p a l e m e n t é t a b l i s à<br />

l’attention de <strong>la</strong> maîtrise<br />

d’œuvre pour s’assurer de <strong>la</strong><br />

complétude <strong>des</strong> tests envisagés<br />

<strong>et</strong> pour consigner les tests de<br />

validation <strong>et</strong> de rec<strong>et</strong>te <strong>des</strong><br />

réseaux <strong>et</strong> matériels associés.<br />

Qu’il s’agisse de <strong>la</strong> documentation<br />

manquante ou de longueur<br />

de lien trop importante, les<br />

r<strong>et</strong>ours d’expérience montrent<br />

que <strong>des</strong> progrès importants sont<br />

encore à réaliser.<br />

Les non-conformités sont<br />

nombreuses. Les cahiers <strong>des</strong><br />

charges sont souvent trop<br />

« light ».<br />

Les entreprises doivent réagir<br />

aux manquements <strong>et</strong> aux imprécisions<br />

<strong>et</strong> se faire c<strong>la</strong>rifier les<br />

points litigieux. Plus les débits<br />

sont importants, plus les risques<br />

de non conformités apparaissent.<br />

LA CERTIFICATION DES ENTREPRISES<br />

Encore mal connue en France,<br />

<strong>la</strong> certification <strong>des</strong> entreprises<br />

se présente comme une procédure<br />

<strong>des</strong>tinée à faire valider, par<br />

un organisme accrédité indépendant,<br />

<strong>la</strong> conformité d’un<br />

système qualité d'une organisation<br />

ou d’un référentiel officiellement<br />

reconnus. Philippe<br />

D u rand d u B u re a u Ve r i tas<br />

Certification présente diverses<br />

fa m i l le s d e ce r t i f i ca t i o n :<br />

s y s t è m e s ( e x : I S O 9 0 0 1 ) ,<br />

services (ex : référentiels privés),<br />

personnes (ex : diagnostiqueur<br />

immobilier), matériels <strong>et</strong> produits<br />

(ex : <strong>la</strong>bel rouge), <strong>et</strong>c. Certaines<br />

certifications sont imposées,<br />

d’autres sont volontaires.<br />

Dans ces deux cas, les activités<br />

font l’obj<strong>et</strong> d’un programme<br />

auprès d’un organisme de certification<br />

(Co<strong>fr</strong>ac). Le référentiel<br />

doit être validé de façon collégiale<br />

<strong>et</strong> consensuelle.<br />

Philippe Durand a présenté les<br />

différentes étapes de <strong>la</strong> certification,<br />

de l’analyse <strong>des</strong> besoins<br />

à <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce du référentiel,<br />

en rappe<strong>la</strong>nt les précautions<br />

d’usage, les mesures d’accompagnement<br />

<strong>et</strong> de suivi. Il est<br />

revenu sur <strong>la</strong> genèse <strong>et</strong> <strong>la</strong> validation<br />

d’un proj<strong>et</strong> de certification<br />

de services. Une organisation<br />

professionnelle peut<br />

faciliter le déploiement.<br />

Dans le domaine du bâtiment,<br />

environ 400 entreprises postulent<br />

à un référentiel de certification<br />

en cours de déploiement<br />

depuis mars 2009. L’électricité<br />

n’est pas encore concernée mais<br />

<strong>des</strong> expériences ont lieu re<strong>la</strong>tives<br />

à <strong>la</strong> sécurité incendie. ■<br />

Diagnostic d’instal<strong>la</strong>tion<br />

<strong>électrique</strong><br />

Quels<br />

critères?<br />

Depuis janvier 2009, le diagnostic <strong>électrique</strong><br />

est rendu obligatoire, quelles en<br />

sont les principales modalités ?<br />

L’arrêté du 8 juill<strong>et</strong> 2008 (J.O. du 23 juill<strong>et</strong><br />

2008) définit avec précision les modalités<br />

d’intervention pour réaliser un diagnostic<br />

d’instal<strong>la</strong>tion <strong>électrique</strong>. Ce diagnostic est<br />

obligatoire depuis le 1er Difficile désormais de dissocier<br />

les évolutions normatives<br />

<strong>et</strong> réglementaires appliquées<br />

à l’électricité, du<br />

secteur <strong>des</strong> courants<br />

communicants, car<br />

l’interdépendance<br />

entre les technologies<br />

est grande.<br />

Guy Bédier,<br />

président de <strong>la</strong> CSEEE, a présenté<br />

un tour d’horizon <strong>des</strong> évolutions<br />

réglementaires <strong>et</strong> normatives dans<br />

le domaine technique, notamment<br />

le diagnostic <strong>électrique</strong><br />

janvier 2009, en cas<br />

de vente d’un bien immobilier à usage<br />

d’habitation si l’instal<strong>la</strong>tion <strong>électrique</strong> a plus<br />

de 15 ans. L’application de <strong>la</strong> norme<br />

XP C 16-600 est présumée satisfaire aux<br />

exigences méthodologiques. L’état de<br />

l’instal<strong>la</strong>tion intérieure d’électricité donne<br />

lieu à <strong>la</strong> rédaction d’un rapport de visite. Un<br />

deuxième arrêté définit les critères de certification<br />

<strong>des</strong> compétences <strong>des</strong> diagnostiqueurs,<br />

dont <strong>la</strong> qualification est validée après<br />

passage d’un examen théorique <strong>et</strong> pratique.<br />

Seules les personnes titu<strong>la</strong>ires d’une licence<br />

en diagnostic technique immobilier en sont<br />

dispensées. Enfin, une attestation Consuel<br />

établie après une mise en sécurité, ou une<br />

rénovation d’instal<strong>la</strong>tion tient lieu de<br />

diagnostic pour une période de 3 ans. C<strong>et</strong>te<br />

solution économique évite aux clients <strong>la</strong><br />

recherche d’un diagnostiqueur ! ■<br />

III


Actualit<br />

© DR Un<br />

Photovoltaïque<br />

tarif pour les<br />

bâtiments professionnels<br />

Un nouveau tarif d’achat de l’électricité<br />

photovoltaïque vient de faire son apparition.<br />

Dans le proj<strong>et</strong> d’arrêté du ministère<br />

d e l ' É co lo g i e , d e l ' É n e rg i e , d u<br />

Développement durable <strong>et</strong> de <strong>la</strong> Mer qui<br />

Nouveau catalogue AFORELEC 2010<br />

L<br />

’édition 2010 du catalogue Aforelec vient de paraître. Elle présente<br />

toutes les solutions de formation proposées par l’organisme aux<br />

professionnels de l’électricité <strong>et</strong> du bâtiment : courant communicants,<br />

photovoltaïque, travaux sous tension, efficacité énergétique, habilitations<br />

<strong>et</strong> sécurité. Les entreprises peuvent y trouver pour l’ensemble<br />

dupersonnel,techniciens,administratifs,commerciaux,cadres<strong>et</strong>dirigeants,<br />

<strong>des</strong> stages <strong>et</strong> parcours adaptés à leurs besoins spécifiques de<br />

développement ou de diversification de leurs compétences.<br />

<strong>À</strong> <strong>la</strong> fin 2009, Aforelec aura accueilli plus de 2 300 stagiaires dans ses<br />

différentes formations, soit 10% de plus qu’en 2008. La conjoncture<br />

n’a pas altéré l’attractivité <strong>des</strong> formations Aforelec pour les électriciens.<br />

Les besoins de remise à jour <strong>des</strong> connaissances face à l’évolution technique <strong>et</strong><br />

réglementaire restent élevés, mais c’est de plus en plus souvent <strong>la</strong> volonté de se développer<br />

sur <strong>des</strong> marchés porteurs liés aux besoins d’instal<strong>la</strong>tions performantes, économes <strong>et</strong> communicantes,quiincitelesentreprisesàformerleurscol<strong>la</strong>borateurs.Parallèlement,l’évolution<strong>des</strong><br />

profils en entreprise s’accompagne d’un réel besoin de valoriser les compétences transversales<br />

<strong>des</strong> sa<strong>la</strong>riés : le management d’équipe, le suivi économique <strong>et</strong> juridique du chantier, le<br />

reporting, le commercial… autant de domaines ou Aforelec s’investit depuis plusieurs années<br />

pour proposer <strong>des</strong> programmes adaptés au plus près <strong>des</strong> besoins <strong>des</strong> professionnels <strong>des</strong><br />

métiers de l’instal<strong>la</strong>tion <strong>électrique</strong>. Le succès <strong>des</strong> parcours, constitués à <strong>la</strong> carte dans <strong>des</strong><br />

domaines différents <strong>et</strong> complémentaires, traduit c<strong>et</strong> enjeu de favoriser l‘autonomie, <strong>la</strong> pluri<br />

compétence <strong>et</strong> <strong>la</strong> responsabilisation <strong>des</strong> col<strong>la</strong>borateurs. ■<br />

IV<br />

fixe les différents tarifs pour 2010 les instal<strong>la</strong>tions<br />

avec « intégration simplifiée au<br />

bâti » pourront bénéficier d’un nouveau<br />

tarif, fixé à 45 c€ / kWh. La création de ce<br />

dernier favorisera le développement du<br />

so<strong>la</strong>ire sur les bâtiments professionnels.<br />

Ce tarif est réservé aux instal<strong>la</strong>tions d’une<br />

puissance supérieure à 3 kWc.<br />

Les instal<strong>la</strong>tions avec « intégration au<br />

bâti » bénéficieront toujours du tarif de<br />

60.2 c€ / kWh.<br />

Les tarifs seront maintenus inchangés<br />

jusqu’en 2012 inclus. Une période transitoire<br />

est prévue, afin de <strong>la</strong>isser aux<br />

professionnels concernés une période<br />

d’adaptation : les nouvelles règles<br />

d’intégration au bâti en proj<strong>et</strong> prendront<br />

leur plein eff<strong>et</strong> au 1 er juin 2010. ■<br />

La formation « sur mesure » prend <strong>la</strong> crise à rebours<br />

En bref...<br />

Publi information<br />

Rendez-vous<br />

à BATIMAT 2010<br />

Aforelec, <strong>la</strong> CSEEE <strong>et</strong> le CFA<br />

Delépine seront présents à<br />

Batimat du 2 au 7 novembre au<br />

Parc <strong>des</strong> Expositions, Porte de<br />

Versailles Pavillon 7.2 Stand H20.<br />

Nous seront heureux de vous<br />

accueillir au cœur de l’espace<br />

« réseau <strong>et</strong> systèmes d’instal<strong>la</strong>tion<br />

» où se trouveront notamment<br />

<strong>des</strong> exposants liés aux<br />

marchés <strong>des</strong> énergies nouvelles <strong>et</strong><br />

<strong>des</strong> réseaux de communication.<br />

Dans le sil<strong>la</strong>ge du Grenelle de<br />

l’environnement, c<strong>et</strong>te 27 e édition<br />

de BATIMAT est p<strong>la</strong>cée sous le signe<br />

de <strong>la</strong> rénovation durable <strong>des</strong> bâtiments<br />

<strong>et</strong> de l’efficacité énergétique.<br />

Anciens de Delépine,<br />

que sont-ils devenus ?<br />

Depuis quelques mois, le CFA<br />

Delépine, établissement entièrement<br />

spécialisé dans l’électricité,<br />

propose à ses anciens de s’inscrire<br />

sur le site www.cfadelepine.<strong>fr</strong><br />

(Electricien + n°25). Plus de<br />

200 anciens apprentis se sont<br />

inscrits. 39% d’entre eux ont<br />

séjourné dans l’établissement entre<br />

1999 <strong>et</strong> 2009, 42% entre 1989 <strong>et</strong><br />

1999 <strong>et</strong> 9% avant 1989.<br />

37 % ont effectué un CAP, 23.5%<br />

un bac pro, 26% un BEP <strong>et</strong> 10% un<br />

BP, 3% n’ont pas obtenu de<br />

diplôme. 40% ont passé deux<br />

diplômes au CFA <strong>et</strong> 22,5% plus de<br />

deux diplômes. 84 % vivent à Paris<br />

ou en région Ile-de-France <strong>et</strong> 16 %<br />

vivent en province. 10 % <strong>des</strong> anciens<br />

apprentis poursuivent actuellement<br />

leurs étu<strong>des</strong>. Pour ceux qui<br />

sont en activité : 82 % travaillent<br />

dans le secteur de l’électricité à<br />

différents postes (technicien ou<br />

responsable technique, chargé<br />

d’affaires, conducteur de travaux,<br />

chef d’entreprise, gérant…). 2 %<br />

sont commerciaux, 15 % travaillent<br />

dans un autre secteur d’activité <strong>et</strong><br />

1 % sont à <strong>la</strong> recherche d’un emploi.<br />

Un verre de l’amitié <strong>des</strong> anciens<br />

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Mon métier III<br />

Rencontres techniques CSEEE<br />

Plus d’instal<strong>la</strong>tion <strong>électrique</strong>s<br />

sans courants communicants<br />

Les courants communicants<br />

constituant déjà une trentaine<br />

<strong>des</strong> activités <strong>des</strong> entreprises de<br />

<strong>la</strong>CSEEE(Chambresyndicale<strong>des</strong><br />

entreprises d’équipement <strong>électrique</strong>),<br />

il paraît logique que<br />

l’organisation professionnelle<br />

ait fait, c<strong>et</strong>te année (1) , le choix<br />

du thème <strong>des</strong> « courants communicants<br />

dans l’instal<strong>la</strong>tion<br />

<strong>électrique</strong> » pour ses traditionnelles<br />

Rencontres techniques<br />

en partenariat avec le SVDI.<br />

(1) Ces Rencontres techniques se sont<br />

tenues le 3 juin dernier.<br />

Qu’il s’agisse <strong>des</strong> systèmes de<br />

câb<strong>la</strong>ge VDI <strong>des</strong> entreprises, <strong>des</strong><br />

réseaux résidentiels ou <strong>des</strong><br />

déploiements du très haut débit FTTH, les courants<br />

communicants constituent un vaste marché<br />

que ne peuvent négliger les instal<strong>la</strong>teurs<br />

électriciens. « Il n’y a plus d’instal<strong>la</strong>tion <strong>électrique</strong><br />

sans un peu de courants communicants<br />

», observe Emmanuel Gravier président<br />

de <strong>la</strong> CSEEE.<br />

Très haut débit<br />

En matière de très haut débit (transmission<br />

d’un signal numérique avec un débit d’au<br />

moins 100 Mbits/s), « <strong>la</strong> fibre optique représente<br />

<strong>la</strong> voie royale du déploiement »,<br />

explique Luc Baranger, responsable <strong>des</strong><br />

affaires techniques <strong>et</strong> expertise à <strong>la</strong> FFIE, en<br />

rappe<strong>la</strong>nt qu’en fonction <strong>des</strong> opérateurs, deux<br />

architectures s’opposent : le point à point,<br />

avec une fibre dédiée par utilisateur, ou le<br />

22 N° 29 • SEPT./OCT. 09 •<br />

AU PUPITRE Emmanuel Gravier (président CSEEE), <strong>et</strong>, de gauche à droite : Ghis<strong>la</strong>in Deschamps<br />

(Legrand), Stéphane Keller (Apave), Luc Baranger (responsable <strong>des</strong> affaires techniques <strong>et</strong><br />

expertise à <strong>la</strong> FFIE), Guy Bedier (Entreprise Bédier - président de <strong>la</strong> comission technique<br />

CSEEE), Philippe Durand (Bureau Véritas Certification), Pierre-Nico<strong>la</strong>s Caron (Chubb)<br />

PON (Passive Optic Nertwork), fondé sur<br />

une mutualisation d’une fibre entre plusieurs<br />

abonnés (avec allocation dynamique de <strong>la</strong><br />

bande passante), solution adaptée aux zones à<br />

forte densité. (fig1 ci-<strong>des</strong>sous)<br />

C<strong>et</strong>te con<strong>fr</strong>ontation entre deux modèles<br />

incompatibles de déploiement FTTH, conjuguée<br />

à une réglementation en cours non achevée,<br />

suscite quelques blocages. Il s’agit d’une<br />

question politique qui<br />

sera réglée par les<br />

aspects économiques.<br />

C<strong>et</strong>te situation entrave<br />

notamment <strong>la</strong> mise en<br />

application du guide<br />

UTE C 90 486 sur<br />

l’adduction, censé<br />

répondre aux différentes<br />

problématiques<br />

afin que le câb<strong>la</strong>ge <strong>des</strong><br />

colonnes de communications<br />

perm<strong>et</strong>te l’accès<br />

à tous les opérateurs. Figure 1<br />

Signalons, par ailleurs, <strong>la</strong> publication imminente<br />

d’un autre guide UTE C 15 960 portant sur le<br />

contrôle <strong>des</strong> instal<strong>la</strong>tions <strong>des</strong> réseaux de communication<br />

du secteur résidentiel devant<br />

déboucher sur l’établissement d’une attestation<br />

de conformité. D’une portée très générale,<br />

ce guide est en phase avec <strong>la</strong> future<br />

norme ISO/IEC 14 763-2 qui décrit en<br />

200 pages <strong>et</strong> 14 chapitres, de <strong>la</strong> conception à<br />

© DR


<strong>la</strong> réparation, tous les cas de figure de<br />

l’instal<strong>la</strong>tion d’un réseau de communication.<br />

Sûr<strong>et</strong>é <strong>et</strong> sécurité<br />

Les courants communicants sont aussi au service<br />

de <strong>la</strong> sûr<strong>et</strong>é <strong>et</strong> de <strong>la</strong> sécurité au travers<br />

<strong>des</strong> systèmes de vidéosurveil<strong>la</strong>nce (désormais<br />

qualifiée de vidéoprotection) <strong>et</strong> de sécurité<br />

incendie (SSI). Pierre-Nico<strong>la</strong>s Caron (Chubb)<br />

a rappelé le cadre réglementaire <strong>et</strong> technique<br />

« désormais bien établi de <strong>la</strong> vidéoprotection<br />

» avant d’analyser les incidences de<br />

l’entrée en vigueur, en décembre 2008, de <strong>la</strong><br />

nouvelle norme NF S 61 932 qui traite, en<br />

42 pages, de tout ce qui concerne l’instal<strong>la</strong>tion<br />

d’un système de mise en sécurité incendie<br />

(SMSI).<br />

Le principe de base reste l’indépendance du<br />

SMSI, tandis qu’au niveau liaison, apparaît <strong>la</strong><br />

notion de fibre optique. La conception <strong>des</strong><br />

zones, les règles de câb<strong>la</strong>ge (alimentation, lignes<br />

de télécomman<strong>des</strong> <strong>et</strong> de contrôle, réarmement<br />

<strong>des</strong> DAS – dispositifs actionnés de sécurité – <strong>et</strong><br />

cof<strong>fr</strong><strong>et</strong>s de re<strong>la</strong>yage), les règles d’instal<strong>la</strong>tion pro-<br />

pres aux DAS, les conditions d’utilisation <strong>des</strong><br />

moyens de communication pour les reports<br />

d’a<strong>la</strong>rmes, <strong>et</strong>c., y sont précisées, de même que<br />

le dossier technique, les essais par auto contrôle<br />

<strong>et</strong> <strong>la</strong> réception technique.<br />

Stéphane Keller (Apave) a rappelé, quant à lui,<br />

qu’« il ne peut y avoir d’instal<strong>la</strong>tions de qualité<br />

sans autocontrôle, essais <strong>et</strong> réception ».<br />

III<br />

Mon métier<br />

Actualité réglementaire <strong>et</strong> normative<br />

EN PRÉAMBULE <strong>À</strong> CES RENCONTRES TECHNIQUES, Guy Bédier, nouveau directeur technique de <strong>la</strong><br />

CSEEE, a présenté l’essentiel de l’actualité réglementaire <strong>et</strong> normative au cours de l’année<br />

écoulée, notamment marquée par :<br />

- <strong>la</strong> publication de <strong>la</strong> NF C 14 100 de février 2008 sur les instal<strong>la</strong>tions de branchement BT ;<br />

- les trois premiers décr<strong>et</strong>s précisant <strong>la</strong> mise en application de <strong>la</strong> loi de modernisation<br />

de l’économie (LME) en ce qui concerne le déploiement <strong>des</strong> réseaux à très haut débit ;<br />

- <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce, depuis 1er janvier 2009, du diagnostic <strong>électrique</strong> obligatoire ;<br />

- l’édition du guide UTE C 15 712 de février 2008 sur les instal<strong>la</strong>tions photovoltaïques<br />

raccordées au réseau ;<br />

- les évolutions de <strong>la</strong> NF C 15 100 avec <strong>la</strong> prise en compte de trois amendements* <strong>et</strong><br />

une nouvelle fiche d’interprétation F11 traitant de <strong>la</strong> recharge <strong>des</strong> véhicules <strong>électrique</strong>s ;<br />

- <strong>la</strong> refonte en cours du recueil d’instruction générale de sécurité UTE C 18 510*<br />

sur les habilitations dans l’attente <strong>des</strong> trois décr<strong>et</strong>s appelés à remp<strong>la</strong>cer celui du<br />

14 novembre 1988.<br />

* Voir <strong>la</strong> dernière édition de l’Électricien Plus, n° 28 P. 11 à 15<br />

L’instal<strong>la</strong>teur a l’obligation d’établir <strong>des</strong> fiches<br />

de rec<strong>et</strong>te, de fournir les dossiers <strong>des</strong><br />

ouvrages exécutés (DOE) <strong>et</strong> d’assurer <strong>la</strong><br />

garantie <strong>des</strong> ouvrages. Enfin, Philippe Durand<br />

(Bureau Veritas Certification) a expliqué<br />

l’intérêt <strong>et</strong> l’utilité d’une certification pour <strong>la</strong><br />

reconnaissance de <strong>la</strong> qualité. ■<br />

Éric Sorl<strong>et</strong><br />

• N° 29 • SEPT./OCT. 09 23


Mon métier III<br />

EN BREF…<br />

QUALITÉ DES INSTALLATIONS SOLAIRES<br />

> Dans le cadre de sa politique qualité,<br />

Evasol, 1 er instal<strong>la</strong>teur so<strong>la</strong>ire en France,<br />

a décidé de s’imposer un contrôle<br />

systématique de ses instal<strong>la</strong>tions, mission<br />

qu’il a confiée au Consuel. « Faire appel<br />

à un contrôle externe représente un<br />

moyen de maintenir <strong>la</strong> qualité dans <strong>la</strong><br />

durée », considère Stéphane Maureau,<br />

cofondateur <strong>et</strong> président d’Evasol.<br />

SQI INTERVIENT, DÉSORMAIS, SUR LE MARCHÉ<br />

DES FLUIDES FRIGORIGÈNES<br />

> Après le diagnostic immobilier (plomb,<br />

amiante, termites, gaz, performance<br />

énergétique <strong>et</strong> électricité), SQI (Socotec<br />

Qualification International), l’organisme<br />

certificateur du groupe Socotec, vient<br />

d’obtenir l’agrément du ministère de<br />

l’Écologie <strong>et</strong> du ministère de l’Économie<br />

pour intervenir sur le marché <strong>des</strong> flui<strong>des</strong><br />

<strong>fr</strong>igorigènes. Rappelons, à ce propos, que,<br />

depuis le 4 juill<strong>et</strong> dernier, les opérateurs<br />

manipu<strong>la</strong>nt <strong>des</strong> flui<strong>des</strong> <strong>fr</strong>igorigènes<br />

(climatisation automobiles, <strong>fr</strong>oid commercial<br />

<strong>et</strong> industriel, transports <strong>fr</strong>igorifiques…)<br />

doivent disposer d’une attestation de<br />

capacité. Délivrée pour 5 ans à l’opérateur,<br />

c<strong>et</strong>te attestation de capacité lui confère <strong>la</strong><br />

possibilité d’ach<strong>et</strong>er <strong>et</strong> de manipuler ces<br />

flui<strong>des</strong>.<br />

Avant leur d isparitio n<br />

Les flui<strong>des</strong> <strong>fr</strong>igorigènes étant connus<br />

pour leur impact environnemental négatif<br />

(gaz à eff<strong>et</strong> de serre <strong>et</strong> <strong>des</strong>truction de<br />

<strong>la</strong> couche d’ozone), <strong>la</strong> réglementation<br />

européenne a, dans un premier temps,<br />

renforcé <strong>la</strong> sécurité liée à leur<br />

manipu<strong>la</strong>tion jusqu’à leur disparition<br />

annoncée à terme.<br />

RECONNAISSANCE GAGNANTE<br />

POUR GROUPE SOCODA<br />

> Le premier réseau <strong>fr</strong>ançais de<br />

distributeurs indépendants pour le<br />

bâtiment <strong>et</strong> l’industrie est entré dans le<br />

Club très exigeant « P<strong>la</strong>nète Gagnante »<br />

animé par l’Ademe. C<strong>et</strong>te admission est <strong>la</strong><br />

reconnaissance de l’engagement <strong>et</strong> de<br />

l’action de Socoda pour le développement<br />

durable, stratégie <strong>la</strong>ncée par Philippe de<br />

Beco, président du directoire, dès 2004.<br />

24 N° 29 • SEPT./OCT. 09 •<br />

40<br />

De l’or pour Jérémy Lévêque,<br />

jeune électricien normand<br />

e Olympia<strong>des</strong> <strong>des</strong> métiers<br />

En septembre dernier, se sont tenues<br />

les 40 e Olympia<strong>des</strong> <strong>des</strong> métiers (les<br />

« WorldSkills »), à Calgary, au<br />

Canada. Bravo au jeune électricien normand,<br />

Jérémy Lévêque, médaille d’or. Au total, près<br />

d’un millier de jeunes candidats, tous âgés de<br />

moins de 23 ans, <strong>et</strong> en provenance de tous les<br />

continents, sont venus donner le meilleur d’euxmêmes<br />

parmi 45 métiers représentés… dont<br />

celui spécialisé en instal<strong>la</strong>tions <strong>électrique</strong>s.<br />

C<strong>et</strong>te année encore, Legrand s’est impliqué<br />

dans l’organisation <strong>des</strong> WorldSkills, essentiellement<br />

dans le métier d’instal<strong>la</strong>tions <strong>électrique</strong>s,<br />

ce métier ayant été le plus important en nombre<br />

de pays participant (33). L’entreprise, déjà<br />

Plusieurs fédérations <strong>et</strong> syndicats professionnels<br />

(Gimélec, Capeb, FEB, FFIE,<br />

CSEEE, GCCP, SER), mais aussi Enerp<strong>la</strong>n, viennent<br />

de créer une p<strong>la</strong>teforme photovoltaïque<br />

commune. Baptisée « P<strong>la</strong>teforme PV<br />

Bâtiments », elle a pour objectif de réunir tous<br />

les acteurs de <strong>la</strong> profession autour d’une<br />

même table afin de devenir un interlocuteur<br />

Partenaire Officiel dans de nombreux pays, est<br />

devenue Partenaire de <strong>la</strong> Finale Internationale,<br />

c<strong>et</strong>te Finale ayant comporté 4 modules pour<br />

un total de 22 heures d’épreuve.<br />

« Les WorldSkills représentent un excellent<br />

moyen pour Legrand de faire <strong>la</strong> promotion du<br />

métier de l’instal<strong>la</strong>tion <strong>électrique</strong> auprès <strong>des</strong><br />

jeunes <strong>et</strong> de faire connaître nos produits aux<br />

futurs électriciens venant <strong>des</strong> 4 coins du monde<br />

<strong>et</strong> les proj<strong>et</strong>ant dans une nouvelle dimension de<br />

l’électricité, basée sur les nouvelles technologies<br />

», conclut Denis Delorme. ■<br />

Dans <strong>la</strong> prochaine édition de l’Électricien Plus,<br />

nous reviendrons sur c<strong>et</strong>te compétition de façon<br />

plus détaillée.<br />

Photovoltaïque dans le bâtiment<br />

Pateforme multi-professionnelle<br />

Outil<strong>la</strong>ge<br />

K<strong>la</strong>uke commercialise<br />

Greenlee<br />

En France, « brillent » deux marques<br />

phare du groupe américain Trextron :<br />

- d’une part, <strong>la</strong> marque allemande K<strong>la</strong>uke, spécialisée<br />

dans les connexions à sertir, les outils de sertissage<br />

<strong>et</strong> de coupe, les accessoires de câb<strong>la</strong>ge… ;<br />

- d’autre part, <strong>la</strong> marque Greenlee (outils de<br />

découpe <strong>et</strong> de perçage ; tirage de fils <strong>et</strong><br />

mesure) dont les produits étaient, depuis<br />

une quarantaine d’années, distribués par<br />

AGI-Robur.<br />

crédible <strong>et</strong> légitime vis-à-vis <strong>des</strong> pouvoirs<br />

publics ou d’organismes comme le CSTB ou<br />

l’Ademe. Car attention, explique son président,<br />

Jean-Louis Esteves, le photovoltaïque représentant<br />

un marché aussi important que celui de <strong>la</strong><br />

pompe à chaleur, les entreprises doivent s’y<br />

impliquer au risque de ne devenir <strong>des</strong> soustraitants<br />

que pour <strong>la</strong> pose. ■<br />

AGI-Robur <strong>la</strong>nce « e-volution3 »<br />

DANS LA FAMILLE « emporte-pièce », AGI-<br />

Robur <strong>la</strong>nce, sur le marché <strong>fr</strong>ançais, une<br />

nouvelle génération d’outils fabriqués par<br />

l’Allement Al<strong>fr</strong>a <strong>et</strong> commercialisés sous <strong>la</strong><br />

marque « e-volution3 », of<strong>fr</strong>e comptant<br />

3 types d’outils :<br />

- e-VO2+ pour découpe dans acier doux<br />

<strong>et</strong> p<strong>la</strong>stique ;<br />

- e-VO3X, outil de découpe forte capacité ;<br />

- e-VO3, modèle économique.<br />

- depuis le 1 er septembre, ces produits sont<br />

commercialisés par K<strong>la</strong>uke France, qui étoffe<br />

ainsi son of<strong>fr</strong>e d’outil<strong>la</strong>ge, de consommables,<br />

de fixation <strong>et</strong> d’iso<strong>la</strong>tion. ■


Mon métier III<br />

Matériels électroniques de sécurité<br />

Pour répondre au mieux à tout cahier <strong>des</strong><br />

Afin d’aider les prescripteurs, comme les utilisateurs, à<br />

identifier <strong>et</strong> évaluer les fonctions sécuritaires d’un système<br />

multi-applications, les adhérents du Gimes (1) ont é<strong>la</strong>boré<br />

un guide qui, sans être une réponse universelle à tout cahier<br />

<strong>des</strong> charges, vise à apporter <strong>des</strong> recommandations<br />

perm<strong>et</strong>tant d’y répondre au mieux.<br />

(1) Gimes : Groupement <strong>des</strong> industries <strong>des</strong> matériels électroniques de sécurité,<br />

présidé depuis le 7 avril 2009, par Pascal Le Roux, DG de CDVI.<br />

En préambule à l’identification <strong>des</strong><br />

fonctions sécuritaires, le guide<br />

rédigé par les adhérents du Gimes<br />

rappelle les paramètres le plus souvent utilisés<br />

pour concevoir <strong>et</strong> dimensionner chacune <strong>des</strong><br />

applications. <strong>À</strong> savoir :<br />

• en termes de contrôle d’accès :<br />

- type d’activité : hôtel, bureau, commerce,<br />

entrepôt, ERP, PME, PMI ;<br />

- nature du risque du site ;<br />

- nombre de portes : < 10, 10 à 50, > 50 ;<br />

- flux de personnes : volume, <strong>fr</strong>équence ;<br />

- catégorie de personnes : visiteur, permanent,<br />

temporaire.<br />

• en termes de détection d’intrusion :<br />

- type d’activité : hôtel, bureau, commerce,<br />

entrepôt, ERP, PME, PMI ;<br />

- nature du risque du site : voir segmentation<br />

assurance ;<br />

Système d’accès aux bâtiments pour tous<br />

L’ACCESSIBILITÉ DES PERSONNES HANDICAPÉES aux bâtiments, notamment aux logements,<br />

qu’ils soient collectifs ou individuels, est devenue une préoccupation sociétale majeure<br />

dont <strong>la</strong> prise en compte s’est concrétisée par <strong>la</strong> parution, en 2005, d’une loi précisée<br />

par décr<strong>et</strong> <strong>et</strong> arrêtés promulgués en 2006.<br />

En juill<strong>et</strong> 2008, le Gimes a mis à disposition <strong>la</strong> première édition du guide « Systèmes<br />

d’accès aux bâtiments pour tous ». Son objectif ? Être une aide à <strong>la</strong> lecture <strong>des</strong> documents<br />

officiels re<strong>la</strong>tifs aux obligations régissant les systèmes de contrôle d’accès <strong>des</strong> bâtiments<br />

ou de communication entre les visiteurs <strong>et</strong> les occupants.<br />

Ce guide rappelle que ces obligations s’appliquent pour les bâtiments neufs <strong>et</strong> pour les<br />

bâtiments existants lorsqu’il y a instal<strong>la</strong>tion d’un système de contrôle d’accès ou<br />

intervention sur <strong>la</strong> totalité de l’instal<strong>la</strong>tion existante.<br />

(Contact : gimes@gimes.<strong>fr</strong>)<br />

26 N° 29 • SEPT./OCT. 09 •<br />

- surfaces : impacte <strong>la</strong> nature de <strong>la</strong> détection<br />

(volumétrique, périmétrique, périphérique) ;<br />

- nombre d’ouvertures.<br />

• l’application « vidéosurveil<strong>la</strong>nce », à <strong>la</strong> différence<br />

<strong>des</strong> applications précédentes, nécessite,<br />

quant à elle, une action humaine pour être<br />

opérationnelle. Lorsqu’elle est présente, elle<br />

est utilisée soit comme pré-a<strong>la</strong>rme soit comme<br />

levée de doute <strong>des</strong> actions <strong>des</strong> applications<br />

précédentes.<br />

Préconisations générales<br />

Au niveau <strong>des</strong> applications sécuritaires, deux<br />

types principaux de configuration existent :<br />

- Type 1 : chaque application conserve son<br />

intégrité <strong>et</strong> son indépendance : pas de partage<br />

de ressources pour fonctionner ;<br />

- Type 2 : les applications se partagent <strong>des</strong> ressources<br />

pour fonctionner.<br />

CE GUIDE témoigne, parmi d’autres<br />

actions menées par le GIMES,<br />

<strong>la</strong> volonté du groupement de créer<br />

un environnement favorable<br />

au développement <strong>des</strong> matériels<br />

électroniques de sécurité.<br />

Lors de l’utilisation d’un réseau de communication<br />

partagé <strong>et</strong> dans le cas d’une défail<strong>la</strong>nce<br />

sur ce réseau, c<strong>et</strong>te dernière ne doit pas<br />

rem<strong>et</strong>tre en cause les applications spécifiques.<br />

Dans ce cas, le réseau n’est pas considéré<br />

comme « ressource partagée ».<br />

Au niveau <strong>des</strong> préconisations, deux utilisations<br />

s’imposent :<br />

- plus le niveau de risque est élevé, plus le système<br />

s’oriente vers le type 1 ;<br />

- l’étude de risque, combinée à <strong>la</strong> complexité<br />

du système, fixe, au cas par cas, le niveau de<br />

partage dans le cas de l’utilisation d’un système<br />

de type 2.<br />

<strong>À</strong> souligner que, dans le cas d’intégration<br />

d’applications non sécuritaires, le système<br />

reçoit <strong>des</strong> informations de ces applications<br />

mais ne peut en aucun cas les utiliser pour<br />

transm<strong>et</strong>tre <strong>des</strong> comman<strong>des</strong> vers <strong>des</strong> applica-


charges<br />

LE GUIDE ci-<strong>des</strong>sous est une aide à <strong>la</strong><br />

lecture <strong>des</strong> documents officiels re<strong>la</strong>tifs<br />

aux obligations régissant les systèmes<br />

de contrôle d’accès <strong>des</strong> bâtiments ou<br />

de communication entre les visiteurs<br />

<strong>et</strong> les occupants.<br />

tions sécuritaires : ce n’est qu’un report<br />

d’informations. Par ailleurs, dans le cas où <strong>des</strong><br />

actions sont nécessaires, le système sécuritaire<br />

garde <strong>la</strong> maîtrise <strong>des</strong> comman<strong>des</strong>, même en<br />

cas d’utilisation d’informations provenant <strong>des</strong><br />

applications non sécuritaires.<br />

RECOMMANDATIONS. Toutes les applications<br />

sécuritaires définissent leurs propres<br />

niveaux d’accès (en général 4 niveaux) perm<strong>et</strong>tant<br />

de restreindre l’accès aux informations.<br />

Dans le cas de systèmes multi-applications,<br />

si les applications non sécuritaires ne<br />

possèdent pas de niveaux d’accès, les applications<br />

sécuritaires doivent en disposer.<br />

Gestion <strong>et</strong> communication<br />

Tout d’abord, deux remarques en préambule :<br />

- d’une part, au niveau <strong>des</strong> interférences entre<br />

applications, le système doit être conçu de<br />

façon à ce qu’un défaut sur l’une <strong>des</strong> applications<br />

ne présente aucune conséquence sur le<br />

fonctionnement <strong>des</strong> autres ;<br />

- d’autre part, au niveau interconnexions, les<br />

applications non sécuritaires ne doivent pas<br />

entraver le flux <strong>des</strong> applications sécuritaires.<br />

Toujours au niveau <strong>des</strong> interconnexions, il<br />

convient de prendre en compte les 3 paramètres<br />

suivants afin de caractériser<br />

l’approche sécuritaire :<br />

- contrôle du trafic (fi<strong>la</strong>ire ou non,<br />

sur l’ensemble <strong>des</strong> éléments du<br />

réseau) : temps de traitement <strong>des</strong><br />

infos, durée de validation d’une sollicitation,<br />

détection d’une saturation<br />

éventuelle du trafic (recommandation<br />

de dimensionnement, OOS…), hiérarchisation<br />

<strong>des</strong> traitements de<br />

l’information… ;<br />

- temps de traitement spécifiques à<br />

chaque instal<strong>la</strong>tion doivent être appliqués<br />

;<br />

- dispositifs de détection <strong>et</strong> de protection<br />

contre <strong>la</strong> <strong>fr</strong>aude doivent exister<br />

(par exemple traitement <strong>et</strong>/ou rej<strong>et</strong> <strong>des</strong><br />

messages ou signaux extérieurs de provenance<br />

non identifiée).<br />

Enfin, dans le cas de l’utilisation de ressources<br />

partagées, ces dernières doivent<br />

respecter les exigences de l’application là<br />

où elles sont les plus sévères pour<br />

l’application sécuritaire.<br />

RECOMMANDATIONS<br />

• A limentations. Les alimentations doivent<br />

être dimensionnées en fonction <strong>des</strong> applications<br />

auxquelles elles sont connectées (penser<br />

à prévoir <strong>des</strong> extensions futures potentielles).<br />

Lors de l’utilisation d’alimentations<br />

de secours, pour tout ou partie du système,<br />

un calcul précis de l’autonomie doit être<br />

effectué afin de vérifier que le système<br />

multi-applications se comporte dans le<br />

mode dégradé escompté. Enfin, il convient<br />

de définir les scénarios possibles en cas de<br />

mode dégradé (par exemple gestion locale<br />

<strong>des</strong> applications avec une information locale<br />

<strong>et</strong>/ou à distance).<br />

• Stockage de données. Par stockage de<br />

données, il faut comprendre enregistrements<br />

d’images <strong>et</strong> d’événements liés aux<br />

applications sécuritaires ou non. Une hiérar-<br />

III<br />

Mon métier<br />

chie <strong>des</strong> niveaux d’accès est susceptible<br />

d’être établie en fonction du degré sécuritaire<br />

<strong>des</strong> données. Un calcul adéquat du<br />

dimensionnement du ou <strong>des</strong> supports de<br />

stockage doit être effectué. Enfin,<br />

l’instal<strong>la</strong>tion du système est susceptible de<br />

faire l’obj<strong>et</strong> d’une déc<strong>la</strong>ration à <strong>la</strong> CNIL ou<br />

d’une demande d’accord préa<strong>la</strong>ble.<br />

Priorités de signalisation<br />

<strong>À</strong> <strong>la</strong> différence <strong>des</strong> applications dites<br />

« confort », l’approche <strong>des</strong> applications sécuritaires<br />

entraîne le moins de signalisation possible.<br />

C’est c<strong>et</strong>te approche qui doit être privilégiée,<br />

aucun type d’information ne devant<br />

être facilement accessible (hors obligation<br />

réglementaire).<br />

Enfin, en cas de simultanéité, les messages ou<br />

signaux émis par les applications sont sécuritaires<br />

par rapport aux messages ou signaux<br />

provenant <strong>des</strong> autres applications. ■<br />

RECOMMANDATION. Pour <strong>la</strong> plupart <strong>des</strong><br />

applications, un niveau d’accès est alloué<br />

pour chaque type d’information ou d’action.<br />

Voir document séries EN50131, EN50132 <strong>et</strong><br />

EN50133 pour fixer les exigences.<br />

Glossaire<br />

APPLICATION : solution technique<br />

répondant aux besoins du client : contrôle<br />

d’accès, vidéosurveil<strong>la</strong>nce, détection<br />

d’intrusion, éc<strong>la</strong>irage, chauffage…<br />

APPLICATION SÉCURITAIRE : application<br />

contribuant à <strong>la</strong> sécurité <strong>des</strong> biens <strong>et</strong><br />

<strong>des</strong> personnes. (Pour le Gimes : contrôle<br />

d’accès, intrusion, vidéosurveil<strong>la</strong>nce).<br />

APPLICATION DE CONFORT : application<br />

ne contribuant pas à <strong>la</strong> sécurité <strong>des</strong> biens<br />

<strong>et</strong> <strong>des</strong> personnes <strong>et</strong> dont le<br />

dysfonctionnement n’est que source<br />

d’inconfort.<br />

SYSTÈME : ensemble d’éléments perm<strong>et</strong>tant<br />

de réaliser l’application ; par élément,<br />

il faut comprendre hardware, software<br />

<strong>et</strong> réseau.<br />

RÉSEAU : in<strong>fr</strong>astructure perm<strong>et</strong>tant de<br />

relier les éléments du système entre eux :<br />

câble, switch IP, routeur, transmission<br />

radio…<br />

RESSOURCE PARTAGÉE : il s’agit d’une partie<br />

d’éléments utilisée pour contribuer<br />

à <strong>la</strong> réalisation d’une application.<br />

• N° 29 • SEPT./OCT. 09 27


Mon métier III<br />

Sécurisation <strong>des</strong> chantiers<br />

L’antivol adopte <strong>la</strong> technologie RFID<br />

Lors <strong>des</strong> 24 heures du bâtiment, qui se sont tenues en juin dernier, Didier Ridor<strong>et</strong>, président de <strong>la</strong><br />

FFB (Fédération <strong>fr</strong>ançaise du bâtiment) s’est a<strong>la</strong>rmé du coût <strong>des</strong> vols sur chantier qui, chaque année,<br />

s’élève à plus d’un milliard d’euros. Pour faire face à ce « fléau », <strong>la</strong> société Lagassé Technologies,<br />

associée à Securitas Alert Services, propose une nouvelle solution antivol portant sur l’application<br />

<strong>des</strong> technologies RFID (Radio Frequency IDentification).<br />

Baptisée « L@borne », c<strong>et</strong>te of<strong>fr</strong>e<br />

de protection <strong>des</strong> chantiers se<br />

caractérise par le développement<br />

d’un produit à base de technologie RFID active,<br />

perm<strong>et</strong>tant le contrôle de présence <strong>et</strong> <strong>la</strong> protection<br />

<strong>des</strong> engins, équipements, outils <strong>et</strong> matériaux.<br />

Développé en réponse à un cahier <strong>des</strong><br />

charges é<strong>la</strong>boré par <strong>la</strong> FFB en partenariat avec<br />

<strong>la</strong> FILRFID (Fédération <strong>des</strong> industriels, intégrateurs,<br />

conseils <strong>et</strong> éditeurs de logiciels RFID), ce<br />

produit, conçu <strong>et</strong> fabriqué en France, correspond<br />

à deux besoins : identification <strong>et</strong> inventaires<br />

<strong>des</strong> obj<strong>et</strong>s sur chantiers ; protection antivol<br />

sur chantiers de ces mêmes obj<strong>et</strong>s. Par ailleurs,<br />

<strong>la</strong> société Lagassé Technologies (filiale du<br />

groupe québécois Lagassé) s’est rapprochée du<br />

leader européen de <strong>la</strong> télésurveil<strong>la</strong>nce professionnelle<br />

d’obj<strong>et</strong>s mobiles, Securitas Alert<br />

Services, pour proposer une of<strong>fr</strong>e globale.<br />

Et Philippe Kervel<strong>la</strong>, directeur commercial de<br />

L.T., d’expliquer que « les obj<strong>et</strong>s à protéger<br />

sont équipés d’une étiqu<strong>et</strong>te électronique en<br />

re<strong>la</strong>tion permanente avec <strong>la</strong> base, elle-même<br />

en communication régulière avec <strong>la</strong> station de<br />

télésur veil<strong>la</strong>nce de Securitas Alert Ser vices, en<br />

mode GPRS/GSM Data ». Et Isabelle Moyon,<br />

directeur national « Géolocalisation » de S.A.S.<br />

d’ajouter que « l’identification <strong>et</strong> l’inventaire<br />

<strong>des</strong> matériels sensibles sur un chantier associés<br />

à <strong>la</strong> géolocalisation <strong>des</strong> événements donnent<br />

au dispositif toute sa pertinence : les équipements<br />

<strong>et</strong> outil<strong>la</strong>ges désignés sont protégés individuellement<br />

de chantiers en chantiers <strong>et</strong> en<br />

temps réel ».<br />

« Ras le vol » sur les chantiers<br />

Rappelons que <strong>la</strong> FFB (Fédération <strong>fr</strong>ançaise du<br />

bâtiment) <strong>et</strong> le Gimes (Groupement <strong>des</strong><br />

28 N° 29 • SEPT./OCT. 09 •<br />

ÉVÉNEMENT CONTRÔLE GÉO SOLUTIONS DÉTECTION VIDÉO<br />

REDOUTÉ D’ACCÈS LOCALISATION RFID D’INTRUSION SURVEILLANCE<br />

ACTIVES<br />

Dégradations Sans obj<strong>et</strong> Sans obj<strong>et</strong> Sans obj<strong>et</strong> + ++<br />

Vols d’engins<br />

Vols de p<strong>et</strong>its<br />

Sans obj<strong>et</strong> +++ +<br />

(à venir)<br />

+ ++<br />

matériels <strong>et</strong> + Sans obj<strong>et</strong> +++ + +<br />

autres<br />

Vols de<br />

(à venir)<br />

matériaux <strong>et</strong> + Sans obj<strong>et</strong> + ++ +++<br />

équipements en<br />

attente de pose<br />

(à venir)<br />

Vols d’outils<br />

Vols de<br />

matériaux <strong>et</strong><br />

+ Sans obj<strong>et</strong> +<br />

(à venir)<br />

+ +<br />

équipements en + Sans obj<strong>et</strong> ++ +++ +<br />

p<strong>la</strong>ce avant<br />

réception<br />

(à venir) (levé e de doute)<br />

Lé gende : + utile ; ++ souhaitable ; +++ recommandé<br />

Source : cluzel.denis@gmail.com (06 03 74 32 01)<br />

industries <strong>des</strong> matériels électroniques de<br />

sécurité), avec <strong>la</strong> participation de <strong>la</strong> FFIE<br />

(Fédération <strong>fr</strong>ançaise <strong>des</strong> entreprises de génie<br />

<strong>électrique</strong> <strong>et</strong> énergétique), du SVDI (Syndicat<br />

de <strong>la</strong> sécurité, voix, données, images) <strong>et</strong> du<br />

GPMSE (Groupement professionnel <strong>des</strong><br />

métiers de <strong>la</strong> sécurité électronique) ont<br />

rédigé, en février dernier, un guide d’aide au<br />

choix de solutions de mise en sécurité électronique<br />

<strong>des</strong> chantiers du bâtiment (1) .<br />

« A ssurer une telle protection impose une<br />

approche globale associant plusieurs métiers,<br />

un choix de produits de technologies<br />

différentes (contrôle d’accès, détection<br />

d’intrusion, vidéosur veil<strong>la</strong>nce) <strong>et</strong> plusieurs types<br />

de ser vices associés », explique Denis Cluzel,<br />

l’auteur de ce guide. <strong>À</strong> ce titre, il a réalisé une<br />

matrice de choix <strong>des</strong> solutions proposant, en<br />

regard de <strong>la</strong> nature de l’événement redouté,<br />

quels sont les moyens apparaissant les mieux<br />

adaptés parmi les solutions de sécurité électroniques<br />

proposées dans ce document pour protéger<br />

un chantier contre les actes délictueux<br />

tels que vols, dégradations… ■<br />

(1) Disponible sur le site de <strong>la</strong> FFB (www.ffbatiment.<strong>fr</strong>),<br />

rubrique « vols sur chantiers ».


• N° 29 • SEPT./OCT. 09 29


Produits III<br />

Sur<strong>et</strong>é sécurité<br />

Et pourtant!<br />

Le 14 e salon spécialisé<br />

de <strong>la</strong> sûr<strong>et</strong>é/sécurité,<br />

A P S ( A l a r m e ,<br />

Protection, Sécurité)<br />

qui s’est tenu,à Paris<br />

fin septembre, a plutôt fait<br />

preuve d’une dynamique<br />

encourageante.Et pourtant,<br />

<strong>la</strong> crise économique touche<br />

aussi ce secteur. Par<br />

exemple, selon notre<br />

con<strong>fr</strong>ère,En toute sécurité,<br />

si <strong>la</strong> profession a enregistré<br />

une augmentation de son<br />

CA (19 000 M€) de 4,7 %<br />

en 2008, <strong>la</strong> croissance<br />

devrait être divisée par<br />

2 c<strong>et</strong>te année,l’a<strong>la</strong>rme étant<br />

un <strong>des</strong> secteurs les plus<br />

touchés.Guide <strong>des</strong> bonnes<br />

p r a t i q u e s d u C N P P,<br />

vidéosurveil<strong>la</strong>nce (de plus<br />

e n p l u s s u r I P ) ,<br />

géolocalisation par RFID<br />

( R a d i o F r é q u e n c e<br />

IDentification),biométrie…<br />

autant de technologies<br />

nouvelles au service d’une<br />

meilleure sûr<strong>et</strong>é/sécurité<br />

dynamisant le marché. Les<br />

produits <strong>et</strong> systèmes ciaprès<br />

en témoignent. J.D.<br />

30 N° 29 • SEPT./OCT. 09 •<br />

Vidéosurveil<strong>la</strong>nce<br />

Équipements de transmission<br />

sur fibre optique<br />

L’extension de <strong>la</strong> gamme « HXQ-Supervise », proposée par<br />

Ifotec, déporte, sur une seule fibre, l’ensemble <strong>des</strong> signaux<br />

nécessaires au fonctionnement d’une caméra mobile ou dôme.<br />

La transmission est ainsi complètement transparente.<br />

Sans perte d’information même en<br />

milieu électroniquement perturbé<br />

ou contraignant (vibration, poussières,<br />

température…) <strong>la</strong> gamme « HXQ<br />

Supervise » of<strong>fr</strong>e :<br />

- à l’instal<strong>la</strong>teur,<strong>des</strong> fonctionnalités lui perm<strong>et</strong>tant<br />

une souplesse dans <strong>la</strong> configuration <strong>des</strong> équipements<br />

<strong>et</strong> un choix de câb<strong>la</strong>ge vidéo é<strong>la</strong>rgi ;<br />

Identification<br />

La biométrie<br />

c’est quoi ?<br />

Lecteur à reconnaissance<br />

faciale en 3D,lecteur à reconnaissance<br />

<strong>des</strong> veines de <strong>la</strong><br />

main,dernières générations de<br />

lecteurs d’empreintes digitales…<br />

autant d’innovations<br />

présentées par Zalix (1) , spécialiste<br />

de <strong>la</strong> biométrie depuis<br />

1999, témoignant de l’évolution<br />

de c<strong>et</strong>te technologie.<br />

Mais,à propos,« qu’est-ce que<br />

<strong>la</strong> biométrie ? »<br />

Issue du terme ang<strong>la</strong>is « biom<strong>et</strong>ric » définissant<br />

« <strong>la</strong> mesure <strong>des</strong> éléments morphologiques<br />

<strong>des</strong> humains », <strong>la</strong> définition de<br />

biométrie peut se résumer en « calcul scientifique<br />

<strong>des</strong> dimensions d’un organe humain ». Le<br />

terme <strong>fr</strong>ançais, qui se rapproche le plus de <strong>la</strong><br />

définition ang<strong>la</strong>ise, est « anthropométrie ». Mais,<br />

pour une plus grande compréhension, on<br />

emploie le terme biométrie, science analysant<br />

- à l’utilisateur final, <strong>la</strong> qualité de transmission<br />

<strong>et</strong> <strong>la</strong> sécurisation <strong>des</strong> informations.<br />

La supervision <strong>des</strong> modules lui assure aussi un<br />

diagnostic rapide <strong>et</strong> précis du réseau par<br />

informations sur le serveur Web <strong>et</strong> par SNMP<br />

(Simple n<strong>et</strong>work management protocol). ■<br />

(Commercialisation en décembre 2009).<br />

mlrey@ifotec.com<br />

donc les caractères physiologiques ou les traits<br />

comportementaux automatiquement reconnaissables<br />

<strong>et</strong> véritables. C’est en grande partie<br />

grâce aux travaux d’Alphonse Bertillon, associés<br />

à l’<strong>informatique</strong>, que sont développées de nombreuses<br />

applications biométriques. Poursuivant<br />

les travaux de Bertillon, le britannique Sir Francis<br />

Galton démontre qu’en raison de leur inaltérabilité,<br />

de leur individualité <strong>et</strong> de leur permanence,<br />

les empreintes digitales sont un moyen<br />

d’identification infaillible. Dès <strong>la</strong> fin du 20<br />

La preuve par 3<br />

en biométrie<br />

Au salon APS, trois entreprises<br />

présentaient <strong>des</strong> innovations en matière de<br />

biométrie. Outre Zalix (voir ci-contre),<br />

Facing présentait un lecteur de biométrie<br />

faciale à <strong>la</strong> volée <strong>et</strong> Eden, un lecteur à<br />

reconnaissance du réseau veineux du doigt.<br />

e siècle,<br />

les empreintes digitales sont donc utilisées<br />

comme preuve dans les affaires criminelles.<br />

Faisant appel à <strong>des</strong> critères uniques, permanents<br />

<strong>et</strong> infalsifiables d’identification d’individu (doigt,<br />

main, iris, visage, voix, <strong>et</strong>c.), <strong>la</strong> biométrie perm<strong>et</strong><br />

aujourd’hui de garantir de manière absolue,<br />

infaillible <strong>et</strong> ultra confidentielle <strong>la</strong> sécurité, <strong>la</strong><br />

reconnaissance <strong>et</strong> le contrôle d’accès aux lieux<br />

physiques ou aux systèmes <strong>informatique</strong>s, révolutionnant<br />

dans le même temps <strong>la</strong> sécurisation<br />

<strong>et</strong> l’authentification du e-business <strong>et</strong> du e-commerce.<br />

■<br />

(1) <strong>À</strong> noter que Zalix Biométrie privilégie <strong>la</strong> vente<br />

indirecte via un réseau d’instal<strong>la</strong>teurs.


Si, dans l’inconscient <strong>des</strong> individus, les<br />

f<strong>la</strong>mmes symbolisent l’incendie, le<br />

premier ennemi <strong>des</strong> personnes<br />

réside dans le dégagement <strong>des</strong> fumées opaques.<br />

Celles-ci <strong>fr</strong>einent l’évacuation <strong>et</strong> au bout de<br />

quelques minutes les gaz constitutifs <strong>des</strong> fumées,<br />

irritants <strong>et</strong> asphyxiants, démontrent leurs eff<strong>et</strong>s<br />

dévastateurs : suffocation, panique, altération <strong>des</strong><br />

capacités de décision. La majorité <strong>des</strong> décès lors<br />

d’un incendie étant due à l’inha<strong>la</strong>tion de ces gaz<br />

dangereux, il devient donc vital de réduire le<br />

temps d’exposition<br />

à ces gaz<br />

en facilitant<br />

l’évacuation avec <strong>la</strong> meilleure visibilité possible.<br />

Le comportement <strong>des</strong> câbles<br />

Les câbles, comme tous les matériaux <strong>et</strong> matériels<br />

présents dans les bâtiments, ont leur propre<br />

comportement dans <strong>la</strong> problématique du feu.<br />

Généralement composés d’un conducteur<br />

métallique (ou en verre) <strong>et</strong> de matériaux poly-<br />

III<br />

Produits<br />

Sécurité incendie<br />

Au-delà <strong>des</strong> câbles résistants au feu,<br />

les câbles de protection au feu (CPF)<br />

Le Sycabel (Syndicat professionnel <strong>des</strong> fabricants de fils <strong>et</strong> câbles<br />

<strong>électrique</strong>s <strong>et</strong> de communication) a choisi APS pour présenter<br />

sa p<strong>la</strong>qu<strong>et</strong>te « Sécurité Incendie ». Son objectif ? Promouvoir <strong>des</strong><br />

câbles polymères de protection au feu.<br />

mères pour l’iso<strong>la</strong>nt <strong>et</strong> <strong>la</strong> gaine,ils peuvent propager<br />

l’incendie d’une pièce à l’autre <strong>et</strong> dégagent<br />

<strong>des</strong> fumées.Aussi, pour contrarier ce risque, plusieurs<br />

adhérents du Sycabel proposent les CPF,<br />

comprenez câbles de protection au feu. Deux<br />

avantages leur sont conférés :<br />

- ils ralentissent <strong>la</strong> propagation de l’incendie <strong>et</strong><br />

réduisent <strong>la</strong> charge calorifique dégagée ;<br />

- ils réduisent <strong>la</strong> densité <strong>des</strong> fumées ainsi que les<br />

émissions dangereuses. ■<br />

www.sycabel.<strong>fr</strong><br />

Savez-vous que ?<br />

• Un incendie sur quatre est dû à une<br />

instal<strong>la</strong>tion <strong>électrique</strong> défectueuse.<br />

• Dans certaines catégories d’ERP (Établis -<br />

se ment Recevant du Public), on compte<br />

plus de 200 kg de câbles pour 100 m2 .<br />

• N° 29 • SEPT./OCT. 09 31


Produits<br />

Pack de vidéosurveil<strong>la</strong>nce<br />

Développé en synergie avec<br />

les filiales spécialistes de <strong>la</strong><br />

vidéo surveil<strong>la</strong>nce du<br />

néer<strong>la</strong>ndais TKH Group, CAE<br />

Groupe commer cialisera, en<br />

novembre prochain, le «<br />

Pack Securator » <strong>des</strong>tiné<br />

aux professionnels <strong>et</strong><br />

répondant aux<br />

environnements <strong>et</strong> types<br />

d’instal<strong>la</strong>tions de<br />

vidéosurveil<strong>la</strong>nce. Le pack est composé de<br />

caméras intérieures <strong>et</strong> extérieures <strong>et</strong> d’un<br />

enregistreur numérique 4 voies, 500 Giga,<br />

utilisant <strong>la</strong> compression H264, <strong>et</strong> <strong>des</strong><br />

accessoires nécessaires à son instal<strong>la</strong>tion<br />

(conforme à l’arrêté du 3 août 2007).<br />

Certification<br />

vidéosurveil<strong>la</strong>nce<br />

Dans le cadre du salon APS, le CNPP <strong>et</strong><br />

AFNOR Certification ont présenté les<br />

premiers 35 établissements titu<strong>la</strong>ires de <strong>la</strong><br />

certification NF Services & APSAD pour<br />

l’instal<strong>la</strong>tion <strong>et</strong> <strong>la</strong> maintenance de systèmes<br />

de vidéosurveil<strong>la</strong>nce. Rappelons que c<strong>et</strong>te<br />

certification s’appuie sur le référentiel NF<br />

367-182, <strong>la</strong> norme NF X 50-785, <strong>la</strong> règle<br />

APSAD R82, <strong>et</strong> notamment, le cas échéant,<br />

l’arrêté du 3 août 2007. (www.cnpp.com).<br />

Centrale d’a<strong>la</strong>rme radio<br />

connectée GMS avec<br />

sirène so<strong>la</strong>ire<br />

La « Sim-vox », proposée par Intervox, est<br />

une centrale d’a<strong>la</strong>rme anti-intrusion sans fil<br />

équipée d’un transm<strong>et</strong>teur GSM.<br />

Simplement branchée sur le secteur ou sur<br />

une alimentation 12 V (via un<br />

transformateur 12 V/230 V) elle s’adapte à<br />

toutes les configurations. Le niveau de<br />

réception du signal GSM est affiché sur<br />

l’écran LCD. C<strong>et</strong>te centrale d’a<strong>la</strong>rme est<br />

adaptée aux lieux où <strong>la</strong> ligne téléphonique<br />

est inexistante, en cas de dégroupage total,<br />

dans <strong>des</strong> résidences secondaires, chantiers,<br />

chambres d’étudiants, bateaux, campingcars,<br />

<strong>et</strong>c.<br />

Pour plus de praticité<br />

La conception <strong>des</strong> alimentations nonsecourues<br />

de <strong>la</strong> gamme CDVI a été<br />

uniformisée dans un souci d’économie<br />

d’échelle. Le nouveau boîtier « VO »,<br />

associant esthétique <strong>et</strong> praticité, a été<br />

développé pour répondre aux contraintes<br />

techniques inhérentes aux différentes<br />

versions. Il dispose ainsi d’un accès<br />

pratique pour les connections aux<br />

borniers, d’un cache amovible nécessaire<br />

pour les alimentations à fusible standard<br />

ainsi qu’une protection du bornier<br />

secteur.<br />

32 N° 29 • SEPT./OCT. 09 •<br />

III<br />

Sûr<strong>et</strong>é-sécurité en bref<br />

Accessibilité<br />

Portier téléphonique<br />

pour handicapé<br />

Afin de répondre à <strong>la</strong> loi sur l’accessibilité <strong>des</strong> personnes<br />

handicapées dans les établissements recevant du public, qui<br />

doivent être capables de les accueillir, de les informer <strong>et</strong><br />

d’assurer leur sécurité, Castel a développé <strong>des</strong> solutions adaptées<br />

sur ses gammes de portiers téléphoniques <strong>et</strong><br />

d’interphonie professionnelle « Maylis ».<br />

Ces portiers téléphoniques de <strong>la</strong><br />

gamme « Maylis » sont équipés<br />

d’une caméra vidéo analogique<br />

couleur, perm<strong>et</strong>tant ainsi de visualiser <strong>la</strong> personne<br />

handicapée qui souhaite accéder au<br />

bâtiment. Ils disposent de trois leds, associées<br />

à trois pictogrammes, perm<strong>et</strong>tant de signaler<br />

visuellement l’appel, l’établissement de <strong>la</strong><br />

communication <strong>et</strong> l’ouverture de <strong>la</strong> porte.<br />

Ces trois phases sont également accompagnées<br />

de messages sonores de tranquillisation.<br />

Enfin, est également proposée <strong>la</strong> possibilité<br />

d’équiper ces portiers d’une boucle à induction<br />

auditive optimisant <strong>la</strong> communication<br />

avec les personnes équipées de prothèses<br />

auditives. ■<br />

Ce qu’exige <strong>la</strong> loi « Handicap »<br />

LES SYSTÈMES DE CONTRÔLE D’ACCÈS ou de communication entre visiteurs <strong>et</strong> occupants<br />

ainsi que les dispositifs de commande manuelle doivent répondre à de nouvelles exigences :<br />

- tout dispositif visant à perm<strong>et</strong>tre ou restreindre l’accès au bâtiment ou à se signaler à un<br />

occupant doit pouvoir être repéré, atteint <strong>et</strong> utilisé par une personne handicapée ;<br />

- lorsqu’un dispositif perm<strong>et</strong> une communication entre visiteur <strong>et</strong> occupant, il doit perm<strong>et</strong>tre à<br />

une personne handicapée occupante d’entrer en communication avec le visiteur ;<br />

- le fonctionnement <strong>des</strong> dispositifs d’accès doit être accompagné d’informations sonores <strong>et</strong> visuelles ;<br />

- le dispositif de communication devra perm<strong>et</strong>tre à un occupant de visualiser ses visiteurs.<br />

Identification<br />

Lecteur de badges évolutif<br />

Le lecteur de badges « Proxilis » (13.56 MHz) est le premier<br />

lecteur s’adaptant à toutes les stratégies de lecture de données<br />

<strong>et</strong> d’identification.<br />

Proposé par TIL Technologies,<br />

« Proxilis » s’adapte potentiellement<br />

à tous les modèles de cartes,<br />

pérennisant ainsi les instal<strong>la</strong>tions <strong>et</strong> préservant<br />

les investissements. Il intègre <strong>des</strong> ressources<br />

cryptographiques symétriques <strong>et</strong> asymétriques<br />

<strong>et</strong> ses liaisons avec l’UTL sont sécuri-<br />

sées. Comparable à un lecteur de carte bancaire,<br />

il comble les failles de sécurité <strong>et</strong> rend le<br />

contrôle total du système au client. Son <strong>des</strong>ign<br />

ultrafin rend son intégration facile. Sa consommation<br />

d’énergie est, par ailleurs, très faible. ■<br />

(Commercialisation en octobre 2009).<br />

n.boisson@til-technologies.<strong>fr</strong>


Trophées de <strong>la</strong> sécurité<br />

Cooper 2 fois récompensée<br />

Devant un millier de personnes, s’est tenue, à Paris, le<br />

14 septembre dernier, <strong>la</strong> 4 e édition <strong>des</strong> Trophées de <strong>la</strong> Sécurité.<br />

Cooper Sécurité y a été 2 fois récompensée.<br />

La société Cooper Sécurité vient d’être<br />

honorée par deux trophées :<br />

- le bloc d’éc<strong>la</strong>irage de sécurité « P<strong>la</strong>nète »,<br />

issu d’une démarche d’éco-conception initiée<br />

dès 2001, a reçu une nouvelle récompense<br />

avec le prix de <strong>la</strong> meilleure innovation<br />

technologique développé par un groupe ;<br />

- Bernard Vil<strong>la</strong>ta a été élu par le jury<br />

Manager de l’année 2009 d’une entreprise<br />

de sécurité en récompense de sa permanente<br />

volonté d’innovation <strong>et</strong> de son implication<br />

dans les instances de <strong>la</strong> filière <strong>électrique</strong>/électronique.<br />

Mieux vous connaitre pour mieux vous servir<br />

1. Parmi ces types de domaines quels sont<br />

ceux que vous pratiquez ?*<br />

Automatismes<br />

Instrumentation<br />

Chauffage <strong>électrique</strong><br />

Venti<strong>la</strong>tion<br />

Climatisation<br />

Ec<strong>la</strong>irage public<br />

Ec<strong>la</strong>irage décoratif<br />

A<strong>la</strong>rme incendie<br />

A<strong>la</strong>rme vol<br />

Contrôle d’accès - Interphonie<br />

Vidéo - surveil<strong>la</strong>nce<br />

Télécommunication<br />

Réseau <strong>informatique</strong><br />

RELATIONS LECTEURS : JOËLLE LABRUNE<br />

Par téléphone : +33(0)1 44 92 50 50<br />

Par fax : +33 (0)1 44 92 50 51<br />

Mail service lecteur :<br />

j<strong>la</strong>brune@cpi-media.com<br />

Une double occasion perm<strong>et</strong>tant de rappeler<br />

l’évolution de Cooper Sécurité SAS (1) , <strong>et</strong><br />

de son exemp<strong>la</strong>ire dirigeant auvergnat, bientôt<br />

sur le départ.<br />

En Auvergne, Cooper Sécurité SAS (ex<br />

Cooper Menvier SAS) travaille, principalement,<br />

au développement de deux marques :<br />

Luminox (éc<strong>la</strong>irage de sécurité), 63 % <strong>des</strong><br />

58 M€ de CA ; Nugelec (a<strong>la</strong>rme <strong>et</strong> détection<br />

incendie), 27 %. ■<br />

(1) Une <strong>des</strong> deux entités, en France, de Cooper<br />

Saf<strong>et</strong>y avec Capri Cooper SAS (CA de 40 M€<br />

dont 7 M€ à l’export).<br />

Recevez<br />

gratuitement<br />

Veuillez nous r<strong>et</strong>ourner ce questionnaire<br />

complété avant le 31 octobre<br />

ET « PUYS » VIENT LA RETRAITE « Pendant<br />

ces 10 dernières années, Bernard Vil<strong>la</strong>ta<br />

a conduit notre business, en France,<br />

à une position de leader dans son secteur<br />

d’activité. ». Nous devons ce satisfecit<br />

à Krys Beyen, président de <strong>la</strong> division<br />

Cooper Saf<strong>et</strong>y (groupe Cooper<br />

Industries) à <strong>des</strong>tination de Bernard<br />

Vil<strong>la</strong>ta qui vient de prendre sa r<strong>et</strong>raite<br />

suite à 20 ans d’activités passées au<br />

sein de Cooper France. Depuis le<br />

1 er octobre, Francesco Gagliero (qui a<br />

rejoint Riom, au pied <strong>des</strong> Puys, depuis<br />

le 1er septembre pour « s’acclimater »<br />

professionnellement à l’Auvergne)<br />

a succédé à Bernard Vil<strong>la</strong>ta.<br />

Vous souhaitez abonner un ami :<br />

E N Q UÊTE<br />

Electricien + Sept./Oct. 2009<br />

Raison sociale :<br />

Adresse :<br />

Code postal : Ville :<br />

Tél :<br />

E-mail :<br />

Fax :<br />

Nb. Sa<strong>la</strong>riés : Nb. Compagnons : Nb de sites :<br />

Stockiste revendeur : ❒ OUI ❒ NON<br />

2. Quels sont vos types de clientèle<br />

en proportion (%) ?<br />

Particuliers %<br />

Tertiaire %<br />

Industries %<br />

Administrations %<br />

Collectivités %<br />

© La Montagne<br />

3. Quelles sont vos sources d’achat<br />

en proportion (%)?<br />

Grossistes %<br />

Direct fabricant %<br />

GSB %<br />

Site e-business %<br />

Courrier %<br />

Représentant %


LA CHRONIQUE<br />

DE F-X JEULAND<br />

Domoscopie<br />

Membre de<br />

DomoConsulting,<br />

François-Xavier<br />

Jeu<strong>la</strong>nd est l’auteur<br />

du best-seller<br />

“La Maison<br />

communicante”<br />

édité chez Eyrolles.<br />

34 N° 29 • SEPT./OCT. 09 •<br />

Sibyllin M to M<br />

Q ue<br />

se cache-t-il derrière c<strong>et</strong> acronyme ?Vous séchez ?<br />

Rassurez-vous,moi aussi j’ai mis un peu de temps à comprendre.<br />

C’est pourtant le nom d’un salon en France <strong>et</strong> le slogan d’un <strong>des</strong><br />

leaders <strong>des</strong> passerelles intelligentes.Je vous aide :M to M.Toujours pas ?<br />

OK,c’est un raccourci pour Machine to Machine ! Les machines parlent<br />

aux machines ! C’est tout de suite plus c<strong>la</strong>ir. Quand on y réfléchit bien,<br />

c’est même limpide puisque c’est ce qu’on essaye de faire avec <strong>la</strong> domotique<br />

: m<strong>et</strong>tre en re<strong>la</strong>tion les équipements pour optimiser le confort, <strong>la</strong><br />

sécurité, l’utilisation du multimédia ou les performances énergétiques<br />

d’une maison.<br />

De là à en faire un slogan ! C’est un peu comme le terme « maison<br />

intelligente » :jamais personne n’a demandé à son électricien de rendre<br />

sa maison intelligente.Au mieux, on peut <strong>la</strong> concevoir intelligemment<br />

<strong>et</strong> faire en sorte qu’elle obéisse au doigt <strong>et</strong> à <strong>la</strong> voix à ses propriétaires.<br />

En résidentiel, trop d’automatismes tuent l’automatisme. L’utilisateur<br />

doit rester le seul maître à bord <strong>et</strong> <strong>la</strong> machine se faire discrète.<br />

Contrairement aux process industriels pour lesquels on peut modéliser<br />

<strong>et</strong> répéter indéfiniment <strong>la</strong> même séquence,il est impossible de tout<br />

anticiper dans <strong>la</strong> maison.En fonction du membre de <strong>la</strong> famille qui l’utilise,<br />

de son humeur <strong>et</strong> <strong>des</strong> circonstances,un automatisme sera bien accepté<br />

ou totalement rej<strong>et</strong>é. Le concept M to M préfigure peut-être le futur<br />

de nos maisons, mais ce n’est pas pour demain car aucun produit sur<br />

le marché n’est aujourd’hui doté de suffisamment d’intelligence artificielle,<br />

de discernement <strong>et</strong> de capacité de personnalisation pour parfaitement<br />

anticiper les envies de l’utilisateur.<br />

Si vous voulez perdre un client, parlez-lui de technique, de<br />

protocole ou de « M to M ». Pour le rassurer ou au moins lui donner<br />

envie d’y réfléchir, mieux vaut lui donner <strong>des</strong> exemples concr<strong>et</strong>s<br />

d’applications. Si vous voulez le convaincre, parlez-lui de scénarios <strong>et</strong><br />

de simplicité d’utilisation. Après, il vous fera confiance pour gérer au<br />

mieux les aspects techniques. <strong>À</strong> vous de trouver alors les équipements<br />

interopérables capables de communiquer entre eux sur <strong>la</strong> base de votre<br />

programmation, elle-même basée sur l’analyse que vous avez faite <strong>des</strong><br />

besoins de votre client. A vous de le ramener sur terre si ses deman<strong>des</strong><br />

vous paraissent aller trop loin car c’est vous qui avez l’expérience <strong>des</strong><br />

automatismes.Prévoyez toujours un mode de dérogation simple d’accès<br />

ou une programmation horaire car il n’y a rien de plus désagréable,<br />

par exemple, que ce satané détecteur qui demande sournoisement à<br />

l’éc<strong>la</strong>irage de l’éblouir toutes les nuits quand il va aux toil<strong>et</strong>tes. •

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