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S<br />

Syndicat National des Enseignants<br />

affilié à la CGFP<br />

Siège social et bureaux :<br />

11-13, rue des Ardennes<br />

B.P. 2437<br />

L-1024 Luxembourg<br />

Téléphone : 48 11 18 -1<br />

Fax : (352) 40 73 56<br />

e-mail : sne@education.lu<br />

http: // www.sne.lu<br />

CCPL: LU 76 1111 0226 0096 0000<br />

Adresse postale :<br />

<strong>SNE</strong><br />

Boîte postale 2437<br />

L-1024 Luxembourg<br />

Bureaux ouverts :<br />

de lundi à vendredi<br />

de 8.30 à 12.00 h<br />

et de 14.00 à 17.00 h<br />

Ecole et Vie<br />

(membre de l’a.p.p.l.)<br />

Rédaction :<br />

11-13, rue des Ardennes<br />

L-1133 Luxembourg / Bonnevoie<br />

sne@sne.lu<br />

Parution :<br />

6 fois par an<br />

Distribution gratuite aux membres du <strong>SNE</strong><br />

Prix d’un abonnement annuel : 20 EUR<br />

(+ frais d’envoi)<br />

Publicité :<br />

Adresse postale.<br />

Le tarif est envoyé sur demande.<br />

La reproduction d’articles, même par extraits,<br />

n’est autorisée qu’en cas d’indication de la source.<br />

Deux exemplaires justificatifs doivent être<br />

envoyés au <strong>SNE</strong>.<br />

Les articles signés ne reflètent pas nécessairement<br />

l’avis du <strong>SNE</strong>.<br />

Les manuscrits non publiés ne seront pas rendus.<br />

Impression :<br />

Editions du <strong>SNE</strong><br />

B.P. 2437<br />

L-1024 Luxembourg


… sommaire<br />

sn<br />

...<br />

bulletin 4 / 2011<br />

juillet 2011<br />

sne /cgfp<br />

www.sne.lu<br />

. . . sommaire :<br />

03<br />

éditorial<br />

... la réforme, un baril de poudre ?!<br />

06<br />

échos de presse<br />

... bilan : réforme de la loi loi scolaire<br />

réunions régionales sne / cgfp<br />

art à l’école<br />

100e anniversaire ...<br />

page pédagogique<br />

Sprachkompetenzen ...<br />

Bildungsstandards Sprachen ...<br />

Kompetenzbereiche im Überblick ...<br />

Teil 11 ...<br />

Treffpunkt ADHS<br />

awarenessweek ADHS ...<br />

europe - 2011 ...<br />

die grundlegend neue Theorie ...<br />

.von Dr. Karsten Dietrich...<br />

34<br />

37<br />

44<br />

09<br />

19<br />

32<br />

34<br />

actualité<br />

... compte rendu<br />

réunions régionales<br />

... cahier des charges juillet 2011<br />

à l’attention de Madame la Ministre<br />

sne info<br />

... bilans intermédiaires - cycle 4<br />

communiqué commun menfp - sew - sne<br />

... avis sne cgfp<br />

du projet de loi portant sur l’exploitation<br />

d’une base de données à caractère personnel<br />

relative aux élèves<br />

du projet de règlement grand-ducal pris en<br />

exécution de la loi portant sur l’exploitation<br />

d’une base de données à caractère personnel<br />

relative aux élèves<br />

tout faux - tout vrai !?<br />

... sieste cauchemardesque<br />

... souffleuses et souffleurs<br />

... compétences 1<br />

... compétences 2<br />

... formation continue<br />

sne - école et vie 4/2011 01


tout faux - tout vrai !? : ... sieste cauchemardesque !?<br />

sn<br />

...<br />

tout faux - tout vrai !? :<br />

... sieste cauchemardesque<br />

tout faux - tout vrai !?<br />

les guygnôles<br />

de l’aide due & collabos<br />

Z<br />

Z<br />

Z<br />

sieste cauche<br />

mardesque<br />

696/2010<br />

www.sne.lu<br />

© sne - syndicat national des enseignants<br />

02 sne - école et vie 4/2011


... éditorial<br />

La réforme scolaire , un baril de poudre ?!<br />

Jusqu’à maintenant, Madame Mady Delvaux-Stehres, Ministre<br />

de l’Education Nationale et de la Formation Professionnelle a<br />

cédé à une seule de nos exigences formulées dans notre<br />

cahier des charges de juillet 2010.<br />

Récapitulons :<br />

Position du <strong>SNE</strong>/CGFP concernant les bilans intermédiaires :<br />

Vu l’envergure des travaux d’évaluation en relation avec les<br />

bilans intermédiaires, le <strong>SNE</strong>/CGFP demande avec insistance :<br />

- que des bilans soient établis semestriellement ;<br />

- que le nombre de descripteurs soit réduit.<br />

Résultat obtenu : à partir de l’année scolaire 2011-2012,<br />

quelques adaptations, bien qu’insuffisantes, seront apportées<br />

aux bilans intermédiaires :<br />

- le nombre de bilans intermédiaires sera réduit à deux ;<br />

- le nombre total de compétences sera réduit.<br />

Patrick REMAKEL,<br />

président du <strong>SNE</strong>/CGFP<br />

Ce compromis sur les bilans intermédiaires sur lequel les<br />

syndicats et le MENFP se sont entendus ne reste qu’un<br />

compromis, qu’un pas dans la bonne direction, mais ne<br />

satisfait aucunement les revendications du <strong>SNE</strong>/CGFP.<br />

sne - école et vie 4/2011 03


... éditorial<br />

En fait, le <strong>SNE</strong>/CGFP exige de plus amples simplifications des bilans intermédiaires, à<br />

savoir :<br />

- une réduction plus importante des descripteurs ;<br />

- la suppression pure et simple du dernier bilan intermédiaire ;<br />

- et les mêmes conditions pour le cycle 1.<br />

Le MENFP n’a pas tenu compte dans la mesure souhaitée des recommandations et des<br />

propositions de changement et d’amélioration émises par le <strong>SNE</strong>/CGFP, et ceci au risque<br />

de compromettre une mise en œuvre réussie de la réforme scolaire.<br />

Ainsi, le <strong>SNE</strong>/CGFP se doit de réitérer la plupart de ses revendications d’il y a une année.<br />

Cette attitude d’immobilité et de non-écoute de la part du MENFP a pour conséquence<br />

que la situation dans nos écoles ne s’est guère améliorée au cours de l’année scolaire<br />

2010/2011, bien au contraire, elle s’est encore dégradée d’avantage.<br />

Nombreux sont les enseignants qui commencent à mettre en question le bien-fondé de<br />

cette réforme et qui se posent de plus en plus de questions sur la plus-value qu’elle apporte<br />

réellement à notre enseignement fondamental et à une meilleure éducation et formation<br />

de nos élèves. Par ailleurs, on ne peut plus nier une démotivation croissante du<br />

personnel enseignant vis-à-vis de cette réforme.<br />

Il est temps que Madame la Ministre et les décideurs de son Ministère prennent enfin<br />

conscience des problèmes bien réels que pose cette réforme entamée. Il est primordial<br />

qu’elle soit à l’écoute des « gens du terrain » et qu’elle décide les changements et améliorations<br />

nécessaires pour opérer le renversement de la situation qui s’impose.<br />

En attendant, je souhaite, au nom de notre comité central des vacances reposantes et<br />

bien méritées à toutes les institutrices et à tous les instituteurs.<br />

Patrick REMAKEL, président du <strong>SNE</strong>/CGFP<br />

04 sne - école et vie 4/2011


souffleuses<br />

tout faux - tout vrai : souffleuses et souffleurs !?<br />

sn<br />

...<br />

tout faux - tout vrai :<br />

souffleuses et souffleurs !?<br />

tout faux - tout vrai !?<br />

‘faudrait peut-être bien<br />

prêter finalement aussi une oreille aux porte-paroles<br />

d’un corps de souffleuses et de souffleurs expérimenté(e)s<br />

et impliqué(e)s pratiquement au quotidien ?!<br />

les guygnôles<br />

de l’aide due & collabos<br />

n<br />

bilans<br />

ion<br />

er<br />

51c<br />

ion<br />

evaluation<br />

reunions<br />

concertation<br />

formation<br />

heures sup<br />

reforme<br />

,<br />

scolaire<br />

contingent<br />

paperasses<br />

souffleurs<br />

0506/2011<br />

www.sne.lu<br />

© sne - syndicat national des enseignants<br />

sne - école et vie 4/2011 05


échos de presse : lëtzebuerger journal<br />

Bilan sur la réforme<br />

... de l’enseignement fondamental<br />

Assemblées régionales<br />

du „Syndicat National des Enseignants“<br />

Bilan sur<br />

la réforme de l’enseignement fondamental<br />

Assemblées régionales du „Syndicat Naonal des Enseignants“<br />

Après la mise sur orbite de la loi du 6 février<br />

2009 sur la réforme de l’enseignement<br />

fondamental, le Comité Central du<br />

„Syndicat National des Enseignants“<br />

(<strong>SNE</strong>/CGFP) avait institué dès l’année<br />

2010 six assemblées régionales en vue de<br />

prendre connaissance prioritairement des<br />

attentes, des doléances, des critiques et<br />

des prises de position au sujet de la mise<br />

en oeuvre des nouvelles dispositions légales.<br />

Cette année encore, six assemblées régionales<br />

avaient été convoquées pour la période<br />

comprise entre le 3 et le 11 mai; le<br />

personnel enseignant invité se constituait<br />

essentiellement de membres de comités<br />

d’écoles en grand nombre ainsi que de<br />

mandataires du Comité Central et de l’Assemblée<br />

des Délégués du <strong>SNE</strong>/CGFP.<br />

En guise d’introduction, le Comité Central<br />

présenta brièvement aux mandataires présents<br />

le bilan des démarches du syndicat<br />

auprès de la Ministre de l’Education Nationale<br />

et de la Formation Professionnelle. En<br />

tout état de cause, les tours de table et les<br />

prises de position subséquentes établirent<br />

un grand nombre de doléances de la part<br />

du personnel enseignant.<br />

A commencer par l’énorme paperasserie<br />

introduite par la loi précitée: elle risque de<br />

masquer, voire d’entraver gravement la<br />

sollicitude du personnel enseignant pour<br />

l’éducation et l’enseignement proprement<br />

dits et introduit une démesure entre le rôle<br />

primordial de l’enseignant, qui est celui de<br />

l’éducation et de l’enseignement, et les<br />

tâches prescrites par la nouvelle loi du 6<br />

Les centres régionaux avaient été déterminés<br />

comme suit: Lipperscheid, Saeul,<br />

Bech, Mondorf, Mondercange et Strassen.<br />

Ainsi, les convocations valaient pour les régions<br />

du nord, du centre, du sud-ouest, du<br />

sud, du sud-est et de l’est.<br />

Le rôle des modérateurs fut assuré par le<br />

président Patrick Remakel, par le viceprésident<br />

et trésorier général Jos. Vesque<br />

ainsi que par les secrétaires Gilles Glesener<br />

et Jean Kasel.<br />

06 sne - école et vie 4/2011


échos de presse : lëtzebuerger journal<br />

février 2009. Les consignes afférentes diffèrent<br />

d’ailleurs largement d’un secteur<br />

d’inspection à l’autre, ce qui constitue une<br />

grave entrave à l’uniformité de l’enseignement<br />

au niveau national.<br />

Quant aux bilans très onéreux pour le personnel<br />

enseignant, destinés aux élèves, le<br />

<strong>SNE</strong>/CGFP plaide encore et toujours pour<br />

En ce qui concerne le mandat des représentants<br />

des parents d’élèves, il est trop limité<br />

dans le temps, de sorte à ne pas pouvoir<br />

assurer une collaboration et une<br />

relation fructueuses.<br />

Le comité d’école est tenu à mettre sur<br />

table tous les détails connus sur l’organisation<br />

scolaire journalière, alors que le Ministère<br />

de l’Education Nationale et de la<br />

Formation Professionnelle se tient dans<br />

une très large mesure couvert à ce sujet.<br />

La question épineuse de la surveillance<br />

n’est toujours pas résolue en l’absence de<br />

normes et de consignes précises et générales;<br />

ainsi, la question fut soulevée itérativement<br />

si la relation optimale est de 1:10,<br />

de 1:12 ou de 1:15.<br />

deux bilans par année scolaire. Il aurait été<br />

facile et aisé d’introduire dans ce contexte<br />

deux semestres par année scolaire, sans<br />

pour autant modifier la structuration de<br />

l’année scolaire et augmenter la tâche du<br />

personnel enseignant. En tout et pour tout,<br />

le personnel enseignant est tenu à des<br />

tâches administratives démesurées. En<br />

conséquence, maints présidents d’un comité<br />

d’école ont préféré renoncer à leur<br />

poste de titulaire de classe en raison du<br />

surplus administratif de la tâche. Il en résulte<br />

en général un grave mécontentement.<br />

Le calcul du soi-disant contingent, lui<br />

aussi, provoque à travers le pays l’insatisfaction,<br />

voire le mécontentement du personnel<br />

enseignant et d’un grand nombre<br />

d’administrations communales. Le problème<br />

des premiers arrivants, quant à lui,<br />

n’est toujours pas résolu. La responsabilité<br />

du délégué à la sécurité, elle, n’est pas encore<br />

clairement définie. En général, les<br />

instituteurs ne disposent guère des<br />

moyens adéquats en vue d’assumer pleinement<br />

leurs responsabilités à ce sujet.<br />

Il serait avantageux de pouvoir réaliser des<br />

projets pédagogiques sur une plus longue<br />

durée; or, les données actuelles ne le permettent<br />

guère.<br />

Enfin, une question maintes fois soulevée<br />

fut celle de l’avis d’orientation qui, en fait,<br />

ne se trouve guère adapté aux nouvelles<br />

dispositions et structures de la loi du 6<br />

février 2009.<br />

Lors de toutes les assemblées régionales,<br />

une importance capitale revint par le biais<br />

de la vaste expérience des institutrices et<br />

des institureurs présents à une très large<br />

discussion sur les questions et sur les<br />

problèmes évoqués.<br />

article plus photos<br />

Roby Zenner<br />

sne - école et vie 4/2011 07


évaluation<br />

tout faux - tout vrai !? : compétences !?<br />

sn<br />

...<br />

tout faux - tout vrai !? :<br />

évaluation - compétences !?<br />

tout faux - tout vrai !?<br />

les guygnôles<br />

de l’aide due & collabos<br />

Oufff,<br />

je l ’ai échappé belle !<br />

j’ai finalement atteint le socle 100% !<br />

compétences<br />

0706/2011<br />

www.sne.lu<br />

© sne - syndicat national des enseignants<br />

08 sne - école et vie 4/2011


... actualité : réunions régionales<br />

se n<br />

Réunions régionales<br />

du <strong>SNE</strong>-CGFP<br />

avec les présidents et les membres<br />

d’un comité d’école<br />

Comme l’année passée, le <strong>SNE</strong>-CGFP a également organisé cette<br />

année-ci pendant le mois de mai des réunions régionales avec les<br />

présidents, respectivement les membres d’un comité d’école.<br />

Ces entrevues, au nombre de 6, avaient comme objectif de recueillir les doléances, les attentes et les revendications du<br />

« terrain », informations de première importance pour guider les démarches futures de notre syndicat sur le plan syndical.<br />

D’emblée, nous constatons que les remarques et objections relevées par le <strong>SNE</strong>-CGFP au terme de l’année scolaire<br />

2009-2010 restent d’actualité et que la situation dans nos écoles ne s’est pas améliorée. Bien au contraire, il semble<br />

qu’elle s’est encore dégradée davantage. Une insatisfaction latente s’est installée parmi le personnel enseignant qui a<br />

l’impression de gaspiller son énergie et son temps par des travaux qui ne sont pas d’une grande utilité pour la qualité<br />

de leur enseignement au quotidien. Les enseignants se posent de plus en plus la question de la plus-value de la réforme<br />

pour l’enseignement fondamental. On assiste actuellement à une démotivation croissante du personnel enseignant<br />

dans les écoles fondamentales.<br />

la situation dans nos écoles ne s’est pas améliorée<br />

... ... ... elle s’est encore dégradée davantage !!!<br />

L’atmosphère dans les écoles est empreinte :<br />

de stress et de surmenage<br />

Les enseignants en général et les présidents d’un comité d’école en particulier sont sollicités de façon excessive;<br />

il leur manque la sérénité nécessaire pour pouvoir accomplir leur travail de façon satisfaisante. Il est indéniable<br />

qu’une certaine frustration s’est installée parmi personnel des écoles. L’apparition de syndromes<br />

d’épuisement professionnel (burn-out) va croissant.<br />

de méfiance de la part<br />

du Ministère de l’Education nationale envers les enseignants<br />

D’un côté, les enseignants se sentent contrôlés de façon excessive.<br />

D’un autre côté, ils s’estiment délaissés en cas de problèmes et ne reçoivent pas l’appui qu’ils souhaitent de<br />

la part des autorités scolaires.<br />

sne - école et vie 4/2011 09


... actualité : réunions régionales<br />

Il existe un large consensus sur le fait ...<br />

que les nouveautés de la loi scolaire ont été<br />

introduites trop rapidement et de façon trop brusque :<br />

il aurait fallu<br />

donner du temps à la réforme au lieu de précipiter l’introduction simultanée de l’ensemble des changements<br />

pédagogiques et organisationnels liés à la réforme scolaire. Cette introduction hâtive a été mal digérée par<br />

la plupart des enseignants et une fatigue tangible se fait ressentir auprès de ces derniers.<br />

Les principaux points relevés ...<br />

lors des réunions régionales sont les suivants :<br />

La structuration de l’année scolaire en semestres<br />

sans modification du calendrier des vacances<br />

La réforme scolaire ayant introduit de nouvelles formes d’évaluation (évaluation formative, sommative, pronostique,<br />

…), le <strong>SNE</strong>/CGFP s’est prononcé à maintes reprises pour l’introduction d’une évaluation par bilans<br />

intermédiaires semestriels. Des intervalles plus espacés entre les dates d’établissement des bilans intermédiaires<br />

permettent en effet de mieux discerner les progrès que les élèves ont accomplis dans les différents<br />

domaines de compétence. La documentation et l’évaluation de chacune des compétences dans les<br />

différentes branches nécessitent beaucoup de temps et soumettent l’enseignement journalier à bon nombre<br />

de contraintes. L’introduction d’une évaluation biannuelle pourrait dès lors contribuer à apporter dans nos<br />

écoles la sérénité nécessaire à un bon enseignement en réduisant le stress lié à l’évaluation.<br />

Selon le <strong>SNE</strong>-CGFP, l’introduction d’une périodisation par semestres peut très bien se<br />

faire sans restructuration du calendrier des vacances scolaires.<br />

La prise en compte des activités connexes<br />

prestées dans le cadre de la LASEP, de la MUSEP<br />

ou d’Art à l’Ecole sans décote<br />

Le règlement grand-ducal du 23 mars 2009 fixant la tâche des instituteurs de l’enseignement fondamental stipule<br />

que les décharges accordées aux enseignants dans le cadre de la LASEP, de la MUSEP ou d’Art à l’Ecole<br />

soient calculées en appliquant un coefficient de 0,8. Le <strong>SNE</strong>/CGFP rend attentif au fait que lesdites activités<br />

demandent un temps de préparation tout à fait semblable à celui des autres leçons tenues dans le cadre de<br />

l’enseignement fondamental. De même, la prise en charge des enfants dans ce cadre équivaut sans aucun<br />

doute à des leçons d’enseignement direct.<br />

Partant, le <strong>SNE</strong>-CGFP revendique que ces activités soient prises en compte sans décote,<br />

une leçon hebdomadaire de décharge étant à attribuer par heure d’activité prestée dans le<br />

cadre de la LASEP, de la MUSEP ou d’Art à l’Ecole.<br />

10 sne - école et vie 4/2011


... actualité : réunions régionales<br />

Les bilans intermédiaires et bilan de fin de cycle<br />

Actuellement la vie en classe est réglée selon le rythme et la fréquence des épreuves et des évaluations. L’établissement<br />

des bilans intermédiaires demande un effort considérable de la part des enseignants vu le nombre<br />

élevé des descripteurs. De plus, l’énoncé des descripteurs est souvent très compliqué ou trop flou. Il en résulte<br />

que les descripteurs sont difficilement compréhensibles pour les parents. En outre, les enseignants sont d’avis<br />

qu’il est fort difficile de présenter et d’expliquer de façon satisfaisante les descripteurs, les compétences et par<br />

conséquent les performances des élèves aux parents lors de la remise des bilans intermédiaires.<br />

Tout en exigeant que les bilans se limitent aux compétences essentielles et que le nombre<br />

de descripteurs à évaluer diminue en conséquence, le <strong>SNE</strong>-CGFP insiste que l’établissement<br />

des bilans intermédiaires se fasse semestriellement, et non trimestriellement.<br />

Reste à noter que les enseignants doutent de plus en plus de l’objectivité du système d’évaluation par compétences.<br />

Pour le cycle 4, il faudrait maintenir parallèlement à l’évaluation des compétences un système de notation<br />

par points, à l’instar de ce qui se pratique au cycle inférieur de l’enseignement secondaire.<br />

De plus en plus de parents d’élèves regrettent qu’ils ne disposent plus d’une graduation d’évaluation lisible<br />

permettant de situer clairement les performances de leur enfant.<br />

En pratique, l’établissement des bilans intermédiaires par toute l’équipe pédagogique est difficile à réaliser. En<br />

fin de compte, ce sera le titulaire de classe qui devra prendre les décisions finales, même contre le gré de<br />

l’équipe pédagogique.<br />

Au premier cycle, l’on pourrait remplacer les bilans intermédiaires où il faut trouver des<br />

formulations positives pour décrire les compétences des enfants par une grille d’évaluation<br />

où l’on doit cocher les différentes compétences.<br />

Finalement, le bilan de fin de cycle devra être intégré dans le dernier bilan intermédiaire.<br />

Il est souhaitable qu’au cycle 4, la remise du bilan de fin de cycle se fasse avec l’envoi de<br />

l’avis d’orientation.<br />

Le plan de réussite scolaire PRS<br />

L’élaboration des plans de réussite scolaire étant beaucoup trop formaliste, voire trop bureaucratique, les<br />

enseignants se montrent déçus que, pour l’année scolaire 2011-2012, on ne mette pas de moyens supplémentaires<br />

à leur disposition.<br />

Les enseignants ont la nette impression que la forme du PRS<br />

l’emporte largement sur les contenus. L’établissement du PRS<br />

ne devrait pas devenir un exercice de style, mais devrait réellement<br />

aider les écoles à améliorer la qualité de l’enseignement.<br />

se n<br />

Au stade actuel, l’élaboration du PRS ressemble à un travail de<br />

Sisyphe alors que les résultats sont incertains.<br />

De plus en plus d’enseignants doutent que cet outil permette<br />

vraiment d’améliorer la qualité de l’enseignement dispensé.<br />

Ils craignent plutôt que le travail pour établir le PRS ne dégrade en<br />

sne - école et vie 4/2011 11


... actualité : réunions régionales<br />

... Le plan de réussite scolaire PRS - suite<br />

un exercice de style et que le PRS en tant que tel ne constitue qu’un alibi qui n’entraîne pas de développement<br />

tangible pour l’école.<br />

L’on peut difficilement comprendre que l’on oblige les écoles à établir un PRS régi par des critères<br />

extrêmement stricts et inflexibles alors qu’en même temps, on abolit des postes d’instituteurs dans la plupart<br />

des écoles. Ainsi, on peut sérieusement douter de l’utilité réelle du PRS.<br />

En pratique, le PRS ne fait pas progresser les écoles, mais les oblige à dépenser de<br />

l’énergie étant donné que l’élaboration du plan nécessite des investissements en temps<br />

et en ressources considérables.<br />

Il faut relever qu’au niveau national, la création d’une agence qualité requiert des<br />

ressources humaines et financières élevées, ressources qui manquent aux écoles.<br />

La charge de travail des membres et des présidents d’un comité d’école<br />

L’enveloppe globale des décharges accordées aux comités d’école pour assurer la gestion<br />

administrative des écoles est largement insuffisante.<br />

Ce sont notamment les présidents d’un comité d’école, dont les fonctions sont exigeantes, qui font les frais<br />

d’un nombre insuffisant de leçons de décharge.<br />

La charge de travail pour assurer la présidence d’un comité d’école est énorme. Le président est sollicité de<br />

toutes parts et il se voit souvent dégradé en « bonne à tout faire » qui doit régler tous les problèmes qui se<br />

posent à l’école, quelle que soit leur nature. (relations avec le personnel enseignant, les autorités<br />

communales, le service technique de la commune, l’inspectorat, le concierge de l’école, le MENFP, la CIS, les<br />

organismes extérieurs à l’école proprement dite, etc.)<br />

A cela s’ajoute que la situation est particulièrement difficile pour les présidents de petites écoles étant donné<br />

que les missions qui leur incombent sont sur beaucoup de plans aussi exigeantes et prenantes que celles<br />

revenant aux présidents d’une grande école.<br />

Un minimum de leçons de décharge (socle de base d’heures de décharge) devrait être alloué<br />

au président du comité d’école, indépendamment de la taille de l’école.<br />

Les présidents d’un comité d’école constatent qu’il est de plus en plus difficile de concilier leur tâche de<br />

titulaire de classe avec leur tâche administrative.<br />

En effet, il n’y a plus aucun rapport entre la charge de travail résultant de la présidence du comité d’école et<br />

les décharges accordées pour accomplir ce travail administratif et de gestion exigeant.<br />

Le rôle du président n’est pas clair, son travail n’est pas transparent. Le président ne possède<br />

pas d’attributions hiérarchiques, mais on exige de lui de prendre certaines responsabilités<br />

qui présupposent qu’il puisse exercer un pouvoir hiérarchique sur le personnel<br />

enseignant. Quelles sont les compétences du président par rapport à celles de l’inspecteur?<br />

Le président ne joue-t-il que le rôle d’intermédiaire pour gérer le flux d’informations<br />

entre le MENFP, les communes, l’inspectorat et le personnel enseignant ?<br />

12 sne - école et vie 4/2011


... actualité : réunions régionales<br />

Manque de coordination entre les différents arrondissements d’inspection<br />

L’on constate que l’inspectorat n’adopte pas la même ligne de conduite sur le plan national.<br />

Il n’y a pas de fil conducteur, mais les directives et les interprétations de la loi varient<br />

parfois considérablement d’un arrondissement à un autre de sorte qu’on estime qu’il y ait<br />

un manque de communication entre les différents bureaux régionaux ainsi qu’entre les<br />

bureaux régionaux et le Ministère de l’Education nationale.<br />

L’autonomie des écoles<br />

D’un côté, l’autonomie accordée aux écoles se limite souvent au fait que les équipes pédagogiques doivent<br />

trouver elles-mêmes des solutions aux problèmes qui se posent quotidiennement dans les écoles sans que les<br />

autorités scolaires apportent un véritable soutien aux enseignants. Les enseignants se sentent en effet<br />

souvent délaissés par les supérieurs hiérarchiques et les autorités scolaires en cas de problèmes. D’un autre<br />

côté, un contrôle rigoureux de leur travail est exercé par ces mêmes autorités.<br />

En réalité, l’autonomie des écoles est pratiquement inexistante étant donné que des<br />

restrictions (p. ex. contingent) ainsi que des réglementations rigides de la part du MENFP<br />

ne permettent guère aux écoles de prendre de véritables initiatives « indépendantes ».<br />

Le partenariat avec les parents d’élèves<br />

En général, les présidents d’un comité d’école sont d’avis que le rôle des représentants des parents dans la vie<br />

scolaire doit être clarifié. Quelles sont les compétences des représentants des parents ? Ne devraient-elles<br />

pas être définies de façon claire ? Quel degré de droit de regard, de droit d’intervention à attribuer aux<br />

représentants des parents ?<br />

Les présidents d’un comité d’école estiment que les représentants des parents outrepassent<br />

parfois leurs compétences en s’immisçant trop dans les volets pédagogique et<br />

organisationnel (p. ex. immixtion des représentants des parents lors de l’élaboration du<br />

règlement d’occupation des postes…).<br />

Le mandat des représentants des parents est trop court et ne<br />

permet pas de mettre en œuvre une coopération durable entre<br />

les partenaires scolaires. Faute de continuité, il est impossible<br />

de réaliser un travail constructif à moyen ou à long terme. De<br />

plus, la procédure d’élection des représentants des parents est<br />

trop compliquée et l’organisation de ces élections, qui revient<br />

en fin de compte en grande partie au président du comité<br />

d’école, exige un investissement en temps et ressources beaucoup<br />

trop grand.<br />

se n<br />

La législation concernant le remplacement d’un représentant<br />

des parents démissionnaire devrait être revue et simplifiée.<br />

Selon les présidents d’un comité d’école, il est parfois extrêmement difficile de trouver<br />

une date pour convoquer les représentants des parents, vu l’emploi du temps très chargé<br />

de tout un chacun.<br />

sne - école et vie 4/2011 13


... actualité : réunions régionales<br />

Le contingent<br />

L’application du contingent de leçons a des répercussions plus ou moins importantes sur l’organisation scolaire de<br />

maintes communes et plus spécialement sur l’organisation concrète des différentes écoles.<br />

Après avoir entendu les présidents de comités d’école dans leur rapport,<br />

le <strong>SNE</strong> doit constater que la plupart des écoles vont perdre dans les années à venir des leçons<br />

d’enseignement, voire même des postes entiers suite à l’introduction du contingent qui leur<br />

est alloué. Ainsi pour la rentrée 2011/2012, la grande majorité des écoles perdront encore des<br />

leçons suite à l’application rigoureuse du contingent. Cette perte de leçons, voire de postes<br />

entiers, entraînera dans beaucoup d’écoles la réduction ou l’abolition complète des mesures<br />

d’appui, du travail en team ou d’autres projets pédagogiques nécessitant davantage de ressources.<br />

En effet, les écoles et communes, obligées de faire face à une réduction des leçons d’enseignement et des postes<br />

d’enseignants, se voient forcées de renoncer à des projets et des initiatives pédagogiques concluants que des enseignants<br />

avaient initiés et développés avec engagement et compétence au fil des années dans leurs écoles. Ceci<br />

grignote la motivation des enseignants et ils n’ont plus l’énergie de mettre sur pied des projets s’échelonnant sur<br />

une durée plus longue étant donné qu’ils ne sont plus sûrs que l’application du contingent leur permette de tenir<br />

leur engagement et de conclure leur projet.<br />

Pour l’année scolaire 2011/2012, les écoles de petite et de moyenne tailles sont les plus touchées par les mesures<br />

susmentionnées. Ces dernières n’ont en effet guère de marche de manœuvre pour organiser leurs classes si les<br />

effectifs n’atteignent pas le quorum requis. Même une variation du nombre d’élèves de quelques unités peut avoir<br />

un impact substantiel sur le nombre de leçons attribuées par le contingent. Bon nombre d’écoles se voient contraintes<br />

de supprimer des classes, de regrouper des classes par cycle ou d’en augmenter les effectifs de façon significative<br />

pour pouvoir conserver, du moins partiellement, les mesures d’appui existantes. Pour certaines communes,<br />

le contingent entraîne l’abolition de postes et les enseignants risquent d’être réaffectés d’office dans une autre commune.<br />

De plus, la mise en œuvre du contingent provoque l’incohérence suivante :<br />

D’une part, le nombre d’enfants à besoins spécifiques ou présentant des troubles de comportement<br />

est en croissance constante ces dernières années, alors que, d’autre part, le nombre<br />

de leçons allouées par le contingent est en baisse.<br />

Il reste à relever que le mode actuel de calcul du contingent réagit de façon très sensible et parfois<br />

disproportionnée aux variations, même faibles, du nombre d’élèves.<br />

Au cours des réunions régionales, des propositions de modification du mode de calcul du contingent ont été<br />

présentées et discutées.<br />

Pour le calcul du contingent, un changement des paramètres de base s’impose.<br />

><br />

><br />

><br />

Il faut relever le taux d’encadrement de base ;<br />

Il importe de prendre en compte les chiffres exacts de l’année scolaire en cours et non pas<br />

de se référer aux nombre d’élèves inscrits en décembre de l’année précédente ;<br />

Les enfants de l’enseignement précoce seraient à enlever du calcul pour déterminer le<br />

contingent de leçons attribuées aux communes.<br />

14 sne - école et vie 4/2011


... actualité : réunions régionales<br />

... Le contingent - suite<br />

Dans les localités comprenant plusieurs écoles, la distribution du<br />

contingent de leçons accordées aux communes parmi les différentes<br />

écoles provoque parfois des discussions et détériore le climat<br />

entre le personnel enseignant. Il existe une incertitude de la planification<br />

à moyen et à long terme dans les écoles.<br />

se n<br />

La délégation à la sécurité<br />

Au vu des responsabilités qui lui incombent et au vu des jugements<br />

récents des tribunaux, il devient de plus en plus difficile<br />

de trouver un enseignant qui soit disposé d’assumer la tâche de délégué à la sécurité dans les écoles.<br />

Beaucoup de questions dans ce domaine ne trouvant pas de réponse satisfaisante de la part du MENFP, les<br />

enseignants adoptent la maxime « Chat échaudé craint l’eau froide » et hésitent à assumer cette lourde<br />

responsabilité.<br />

Partant, les enseignants exigent une définition plus concrète des attributions du délégué<br />

à la sécurité ainsi qu’une mise à disposition d’une check-list pour vérifier les points cruciaux de<br />

sécurité dans les bâtiments scolaires<br />

Le fonctionnement de la Commission d’Inclusion scolaire CIS<br />

et des équipes multi-professionnelles<br />

La procédure de prise en charge d’un enfant à besoins spécifiques par la CIS s’avère très compliquée d’un point<br />

de vue administratif. L’établissement et la rédaction des PP, PPC, PPCI engendrent une paperasserie énorme.<br />

Le temps investi pour faire les démarches d’intervention de la CIS pourrait être utilisé de façon plus profitable<br />

dans les classes en travaillant avec les enfants à besoins spécifiques.<br />

Les présidents et membres des comités d’école ont dû constater que jusqu’à ce jour, les<br />

équipes multi-professionnelles ne fonctionnent que rarement à la satisfaction des écoles.<br />

Les équipes susmentionnées souffrent d’un manque chronique de moyens et de personnel spécialisé. Il en<br />

résulte une intervention insatisfaisante sur le terrain. Le temps de réaction pour mettre en place un soutien<br />

efficient est trop long et engendre une inefficience des interventions. A cela s’ajoute une organisation peu<br />

rationnelle (p.ex. : perte de temps énorme pour effectuer les trajets entre les écoles) pour assurer une prise en<br />

charge efficace des élèves nécessitant un encadrement plus individualisé.<br />

Les enseignants se sentent frustrés parce qu’ils doivent évacuer un travail administratif élevé en relation avec<br />

la prise en charge d’élèves à besoins spécifiques (nombreuses réunions, rédaction de plans de prise en charge<br />

individualisé, …) sans que les écoles reçoivent concrètement, sur le terrain, le soutien nécessaire de la part des<br />

équipes multi-professionnelles, faute de ressources disponibles.<br />

D’un côté, le <strong>SNE</strong>/CGFP constate que beaucoup d’écoles doivent réduire leur offre de mesures d’appui suite à<br />

l’application des dispositions restrictives du contingent de leçons attribuées.<br />

D’un autre côté, les équipes multi-professionnelles, qui fréquemment ne fonctionnent pas de façon<br />

sne - école et vie 4/2011 15


... actualité : réunions régionales<br />

... Le fonctionnement de la Commission d’Inclusion scolaire CIS<br />

et des équipes multi-professionnelles - suite<br />

satisfaisante, n’arrivent guère à compenser ces lacunes par leurs interventions au niveau communal. Il en<br />

résulte qu’au bout du compte les écoles disposeront de moins de personnel enseignant pour assurer l’encadrement<br />

et la prise en charge d’enfants à besoins spécifiques.<br />

En général, les enseignants se plaignent d’un manque de soutien en ce qui concerne la<br />

prise en charge des enfants à comportement inadapté. Les enseignants ne disposent que<br />

d’un éventail de mesures très restreint pour endiguer les élèves qui manifestent un comportement<br />

inadapté.<br />

Actuellement, beaucoup de barrières compliquent la coopération avec les équipes multi-professionnelles et la CIS.<br />

Les enseignants réclament plus de flexibilité, moins de bureaucratie et plus d’aide concrète<br />

dans les classes en ce qui concerne leurs relations et le travail avec la CIS.<br />

Les ressources mises à disposition des écoles pour réaliser l’inclusion d’enfants à besoins<br />

spécifiques ou à comportement inadapté sont largement insuffisantes.<br />

En pratique, il s’avère impossible de réaliser une prise en charge individuelle de chaque enfant, de le faire<br />

progresser à son rythme et de l’amener à un socle de compétence prédéfini.<br />

L’appui pédagogique<br />

Beaucoup d’enseignants du premier cycle constatent un surmenage des enfants suite aux heures d’appui pédagogique<br />

qui, dans la plupart des cas, ne peuvent se tenir qu’en dehors de l’horaire normal des classes.<br />

En plus, l’organisation de l’appui pédagogique après les cours s’avère parfois difficile étant donné qu’il interfère avec<br />

la prise en charge des élèves concernés par les structures d’accueil socio-éducatif de jour.<br />

Dans certaines communes, lesdites structures d’accueil ne se montrent guère coopératives en la matière et<br />

refusent tout simplement la prise en charge des élèves en question à la fin de l’appui pédagogique.<br />

Le réajustement de la tâche des enseignants du 1er cycle à celle des enseignants des cycles 2 à<br />

4 permettrait de faciliter l’organisation de l’appui pédagogique.<br />

La formation continue<br />

Considérant que tout effort de formation continue mérite d’être honoré, les présidents d’un comité d’école<br />

estiment qu’il faudrait pouvoir comptabiliser la totalité des formations sans qu’elles perdent leur validité au-delà de<br />

l’actuelle limitation temporelle. Pour ne pas démotiver le personnel à s’engager dans des formations selon leurs<br />

besoins, toutes les formations devraient être considérées, même au-delà de la limite des 3 ans imposée par le<br />

règlement grand-ducal. Les enseignants ne devraient perdre aucune heure de formation.<br />

Dans le même ordre d’idées, il faudrait abroger le classement de l’offre de formation continue<br />

en formations prioritaires et non-prioritaires. Toutes les formations continues devront être<br />

prises en compte dans le cadre des heures de formation obligatoires.<br />

16 sne - école et vie 4/2011


... actualité : réunions régionales<br />

L’allongement de cycle<br />

Actuellement, la décision d’un allongement de cycle se fait au plus tôt après le 4e trimestre d’un cycle.<br />

Les enseignants sont d’avis qu’ils devraient avoir la possibilité de prendre cette décision<br />

d’allongement de cycle plus tôt, c’est-à-dire au cours de la première année du cycle en<br />

question.<br />

Le rôle des instituteurs-ressources<br />

Il nous a été rapporté que dans certains arrondissements d’inspection les instituteurs-ressources exerceraient<br />

un rôle de surveillance et de contrôle sur les enseignants.<br />

Pourtant la législation est bien claire sur ce point. L’article 1er du règlement grand-ducal du 14 mai 2009 fixant<br />

les conditions et les modalités de l’affectation des instituteurs-ressources stipule en effet que ces derniers<br />

peuvent assister l’inspecteur d’arrondissement dans son rôle d’information, de communication et de conseil<br />

auprès des écoles, mais qu’ils ne peuvent pas être tenus à seconder l’inspecteur dans son rôle de surveillance<br />

et de contrôle.<br />

Les enseignants attendent de l’instituteur ressource une aide concrète et tangible pour leur travail quotidien.<br />

Rien ne sert à vouloir obliger les enseignants à assister à davantage de formations abstraites, voire infructueuses,<br />

mais<br />

l’instituteur-ressource doit être une aide véritable pour l’enseignant en le faisant bénéficier<br />

d’un soutien pédagogique, méthodologique et didactique concret sur le terrain.<br />

Le remplacement<br />

En ce qui concerne le remplacement des enseignants malades, les présidents d’un comité d’école constatent que<br />

la situation reste précaire, malgré les efforts déployés par le MENFP.<br />

Le passage primaire post-primaire<br />

Pour l’année 2011-2012, la procédure d’orientation de l’enseignement<br />

primaire vers l’enseignement secondaire reste inchangée.<br />

Une réforme de la procédure est toutefois prévue pour l’année<br />

scolaire 2012-2013. Pour l’instant, aucun détail de cette<br />

nouvelle procédure n’est connu.<br />

se n<br />

Par conséquent, les enseignants qui débutent avec<br />

une classe au cycle 4 en 2011-2012 seront confrontés<br />

à une nouvelle procédure en 2012-2013 sans<br />

connaître les modalités de cette nouvelle législation<br />

au cycle 4.1.<br />

sne - école et vie 4/2011 17


... actualité : réunions régionales<br />

Simplifications sur le plan administratif<br />

Pour ce qui est de l’inscription des élèves au cours d’EMS ou d’IRM, l’on a proposé au cours des réunions une<br />

simplification de la procédure.<br />

Ne pourrait-on pas se limiter à relever les changements d’option d’une année à une autre<br />

au lieu de demander tous les ans une inscription dans l’un ou dans l’autre cours ?<br />

La collaboration entre école et commune<br />

Il convient de relever que cette collaboration ne fonctionne souvent pas à la satisfaction<br />

des comités d’école.<br />

Considérant l’étatisation de l’enseignement fondamental, certaines autorités communales avancent que<br />

l’enseignement au niveau préscolaire et primaire ne fait plus partie de leur champ de compétences. Les comités<br />

d’école rencontrent parfois des difficultés de collaboration avec certains fonctionnaires communaux et se<br />

voient même confrontés à un boycott des présidents à qui on ne fait plus parvenir les informations et<br />

données nécessaires à l’accomplissement de leurs missions.<br />

Le payement des heures supplémentaires<br />

Le payement des heures supplémentaires inscrites dans l’organisation scolaire devra se<br />

faire avec le traitement mensuel sous forme de provision à l’instar de ce qui se pratique<br />

dans l’enseignement secondaire.<br />

Les services du MENFP devraient être en mesure de satisfaire à cette revendication du<br />

<strong>SNE</strong>-CGFP pour la rentrée 2011-2012.<br />

Une infrastructure inadaptée<br />

Par endroits, les infrastructures existantes ne permettent pas la mise en œuvre de nouvelles<br />

méthodes didactiques.<br />

se n<br />

18 sne - école et vie 4/2011


actualité : cahier des charges à l’attention du MENFP<br />

sne - école et vie 4/2011 19


actualité : cahier des charges à l’attention du MENFP<br />

“ Cahier des charges ”<br />

à l’attention du MENFP 2011/2012<br />

Au terme de l’année scolaire 2009-2010, le <strong>SNE</strong>-CGFP avait adressé<br />

au MENFP un cahier des charges qui reprenait ses principales revendications<br />

au sujet de la mise en œuvre de la réforme scolaire (voir le<br />

tableau ci-après : positions 1 à 12).<br />

Bien que le MENFP y ait opéré quelques améliorations partielles, le<br />

<strong>SNE</strong>-CGFP se doit de réitérer la plupart de ses revendications émises à<br />

l’époque.<br />

pos.1<br />

Le travail de l’enseignant:<br />

L’introduction simultanée de l’ensemble des changements<br />

pédagogiques et organisationnels liées à la réforme scolaire<br />

a surchargé outre mesure la tâche de l’instituteur. Les<br />

instituteurs n’ont plus le temps de s’occuper de leur<br />

mission primaire qui est l’enseignement des élèves.<br />

Le <strong>SNE</strong>-CGFP exige<br />

que l’instituteur puisse à nouveau enseigner de façon sereine sans qu’il<br />

soit obligé de gaspiller son énergie et son temps par des travaux qui ne<br />

sont pas d’une grande utilité pour la qualité de son enseignement journalier.<br />

pos.2<br />

Le remplacement du personnel malade:<br />

Bien que le MENFP ait déployé des efforts pour recruter des<br />

remplaçants en nombre suffisant,<br />

le <strong>SNE</strong>-CGFP ne voit pas d’amélioration notable de la situation du<br />

remplacement du personnel malade.<br />

20 sne - école et vie 4/2011


actualité : cahier des charges à l’attention du MENFP<br />

pos.3<br />

Les manuels scolaires:<br />

Le <strong>SNE</strong> salue favorablement que les écoles ont le libre<br />

choix des manuels didactiques et du matériel pédagogique<br />

pourvu qu’ils soient conformes au plan d’études.<br />

Le <strong>SNE</strong>-CGFP insiste sur le fait que l’enseignement par compétences ne<br />

peut se faire sans que l’on enseigne des savoirs aux élèves.<br />

pos.4<br />

Le payement des heures supplémentaires:<br />

En ce qui concerne l’adaptation des modalités de payement<br />

des heures supplémentaires, où le <strong>SNE</strong>-CGFP avait<br />

exigé que la liquidation se fasse avec le traitement<br />

mensuel,<br />

le MENFP n’en est qu’au stade de promesses plutôt vagues et n’a pas<br />

encore soumis de propositions concrètes au <strong>SNE</strong>-CGFP.<br />

pos.5 L’autonomie des écoles :<br />

L’autonomie accordée aux écoles ne permet pas aux<br />

enseignants de résoudre vraiment les problèmes qui se<br />

posent au quotidien dans les écoles étant donné que les<br />

réglementations qui sont imposées aux enseignants par<br />

les supérieurs hiérarchiques sont trop rigoureuses et<br />

restrictives et ne laissent guère de latitude au personnel<br />

enseignant.<br />

Le <strong>SNE</strong>-CGFP s’oppose<br />

avec véhémence à toute mesure de contrôle excessive introduite par les<br />

autorités empêchant l’implantation d’un climat de confiance dans nos<br />

écoles, nécessaire à la création d’une atmosphère de travail sereine.<br />

sne - école et vie 4/2011 21


actualité : cahier des charges à l’attention du MENFP<br />

pos.6<br />

Le plan de réussite scolaire:<br />

Le <strong>SNE</strong>-CGFP conteste<br />

vivement l’établissement trop bureaucratique et trop formalisé du plan<br />

de réussite scolaire.<br />

D’une part, le plan de réussite requiert de la part des<br />

enseignants des investissements en temps et en ressources<br />

considérables, alors que d’autre part, moins de<br />

leçons d’enseignement sont attribuées d’année en année<br />

aux écoles.<br />

Aussi le <strong>SNE</strong>-CGFP doute-t-il sérieusement de l’utilité réelle du plan de<br />

réussite scolaire extrêmement formaliste et dispendieux, alors qu’en<br />

même temps on abolit des postes d’instituteurs dans presque toutes les écoles.<br />

pos.7<br />

Le contingent de leçons attribuées<br />

Le <strong>SNE</strong>-CGFP doit constater que la plupart des écoles<br />

vont perdre, dans les années à venir, des leçons d’enseignement,<br />

voire même des postes entiers, suite au<br />

mode de calcul du contingent. Dans beaucoup de communes,<br />

le contingent entraîne l’abolition de postes et crée<br />

une incertitude pour la planification à moyen et à long<br />

terme.<br />

Partant, le <strong>SNE</strong>-CGFP exige que le MENFP tienne enfin compte des<br />

doléances et des propositions de modification relatives au mode de calcul<br />

du contingent. Pour le <strong>SNE</strong>-CGFP, l’effectif moyen d’une classe ne<br />

devra en aucun cas dépasser 15 élèves, le taux d’encadrement de base se<br />

situant dès lors à environ 1,75 leçon hebdomadaire par élève. Le nombre<br />

de leçons accordées en raison de l’indice social devrait être fixé à un<br />

quart de la somme des leçons attribuées pour l’enseignement de base.<br />

En tenant compte de l’effectif moyen d’élèves par classe susmentionné et<br />

d’une augmentation maximale de 25% en raison de l’indice social, les<br />

écoles pourront disposer d’un encadrement maximal de 2,125 leçons<br />

hebdomadaires par élève.<br />

22 sne - école et vie 4/2011


actualité : cahier des charges à l’attention du MENFP<br />

pos.7<br />

suite<br />

Le <strong>SNE</strong>-CGFP rappelle au MENFP que l’encadrement et l’intégration<br />

des élèves présentant des troubles du comportement nécessitent des<br />

mesures d’aide spéciales, mesures que le contingent ne prend nullement<br />

en considération.<br />

pos.8<br />

Les bilans intermédiaires:<br />

Les revendications du <strong>SNE</strong>-CGFP relatives au travail d’évaluation<br />

des instituteurs ont été partiellement satisfaites<br />

par le MENFP.<br />

Le succès de la démarche de notre syndicat constitue un premier<br />

pas permettant de freiner l’acharnement évaluatif.<br />

Ainsi, à partir de l’année scolaire 2011-2012, le nombre<br />

de bilans intermédiaires par année scolaire sera réduit à<br />

deux. De même, la lisibilité des bilans sera améliorée<br />

grâce à une formulation plus concrète des compétences<br />

dont le nombre total sera également diminué.<br />

Toutefois, on n’a pas encore donné entièrement satisfaction<br />

au <strong>SNE</strong>-CGFP en ce qui concerne les bilans.<br />

Le <strong>SNE</strong>-CGFP exige que le bilan de fin de cycle remplace le dernier<br />

bilan intermédiaire émis au terme du cycle respectif. En effet, l’inscription<br />

des résultats du dernier trimestre pourrait très bien se faire directement<br />

sur le bilan de fin de cycle.<br />

De plus, notre syndicat est d’avis qu’une évaluation par domaines de<br />

compétences dans les branches principales suffira largement pour montrer<br />

la progression de l’enfant.<br />

Pour le <strong>SNE</strong>-CGFP, il est évident qu’au cycle 1, le nombre de bilans intermédiaires<br />

devra également être ramené à 2 par année scolaire. Dans<br />

cet ordre d’idées, il faudra également revoir le contenu et la forme<br />

desdits bilans intermédiaires afin de les adapter à ceux des cycles 2 à 4.<br />

sne - école et vie 4/2011 23


actualité : cahier des charges à l’attention du MENFP<br />

pos.9<br />

Le grade de substitution:<br />

Le <strong>SNE</strong>-CGFP revendique que le grade de substitution soit accordé à<br />

tous les instituteurs exerçant la fonction de président d’un comité<br />

d’école.<br />

pos.10<br />

Les leçons de décharge pour les comités d’école :<br />

Le <strong>SNE</strong>-CGFP exige une augmentation substantielle du nombre des<br />

leçons de décharge pour les présidents et les comités d’école afin de leur<br />

permettre d’accomplir sérieusement et sereinement la totalité du travail<br />

de gestion et d’organisation relatif au bon fonctionnement de<br />

l’école.<br />

pos.11<br />

La formation continue:<br />

Le <strong>SNE</strong>-CGFP considère que tout effort de formation continue<br />

mérite d’être honoré. Partant, il faut valider<br />

toute formation continue sans imposer des limitations<br />

temporelles.<br />

De même, le <strong>SNE</strong>-CGFP s’oppose au classement actuel de l’offre de formation<br />

continue en formations prioritaires et non-prioritaires. Toutes<br />

les formations continues devront être prises en compte dans le cadre des<br />

heures de formation obligatoires.<br />

Le fonctionnement de l’équipe multi-professionnelle<br />

Le <strong>SNE</strong>-CGFP tient à souligner que les ressources mises<br />

à la disposition des écoles pour réaliser l’inclusion<br />

d’enfants à besoins spécifiques ou à comportement inadapté<br />

sont largement insuffisantes. Les équipes multipos.12<br />

24 sne - école et vie 4/2011


ernster<br />

sne - école et vie 4/2011


eedandsimon.com<br />

sne - école et vie 4/2011


ck kieffer<br />

sne - école et vie 4/2011


messagerie du livre<br />

sne - école et vie 4/2011


linster<br />

sne - école et vie 4/2011


concept espace<br />

sne - école et vie 4/2011


hw<br />

sne - école et vie 4/2011


diderich - libo - steinhäuser<br />

S<br />

édi t ions<br />

www.sne.lu<br />

sne - école et vie 4/2011


osy wagner-brauckmann<br />

sne - école et vie 4/2011


tourist center<br />

S<br />

édi t ions<br />

www.sne.lu<br />

sne - école et vie 4/2011


adhésion sne<br />

sne - école et vie 4/2011


actualité : cahier des charges à l’attention du MENFP<br />

pos.12<br />

professionnelles, qui fréquemment ne fonctionnent pas de<br />

façon satisfaisante, n’arrivent guère à compenser ces<br />

lacunes par leurs interventions dans les écoles.<br />

Le <strong>SNE</strong>-CGFP exige<br />

que chaque école dispose de suffisamment d’enseignants pour permettre<br />

une prise en charge efficace des enfants à besoins spécifiques ou présentant<br />

des troubles de comportement.<br />

pos.13<br />

La prise en compte des activités connexes<br />

Le <strong>SNE</strong>-CGFP est d’avis que les activités connexes prestées dans le cadre<br />

de la LASEP, de la MUSEP ou d’Art à l’Ecole doivent être prises en<br />

compte sans décote. La préparation ainsi que la prise en charge des enfants<br />

dans ce cadre équivalent sans aucun doute au travail dispensé dans le<br />

cadre de l’enseignement direct.<br />

pos.14<br />

La coordination entre les différents arrondissements<br />

d’inspection<br />

Il est souhaitable que l’inspectorat et les bureaux régionaux adoptent la<br />

même ligne de conduite au niveau national de façon à ce que les directives,<br />

respectivement leur interprétation ne varie pas d’un arrondissement à<br />

l’autre.<br />

pos.15<br />

Le partenariat avec les parents d’élèves<br />

Le <strong>SNE</strong>-CGFP demande<br />

que le rôle des représentants de parents dans la vie scolaire soit clarifié. Il<br />

reste opposé à une immixtion trop grande des parents dans les volets pédagogique<br />

et organisationnel des écoles.<br />

sne - école et vie 4/2011 25


actualité : cahier des charges à l’attention du MENFP<br />

pos.16<br />

L’appui pédagogique au cycle 1<br />

Le <strong>SNE</strong>-CGFP revendique<br />

que la tâche des enseignants du 1er cycle soit aménagée de façon à ce<br />

que l’appui pédagogique puisse être dispensé à l’intérieur de l’horaire<br />

normal des enfants.<br />

pos.17<br />

La délégation à la sécurité<br />

Le <strong>SNE</strong>-CGFP est d’avis<br />

qu’il faut définir plus clairement les attributions du délégué à la sécurité.<br />

De plus, la mise à disposition d’une « check-list » pour vérifier les<br />

points cruciaux relatifs à la sécurité dans les écoles s’impose.<br />

pos.18<br />

Le fonctionnement de la Commission d’Inclusion scolaire<br />

La procédure de prise en charge d’un enfant à besoins<br />

spécifiques par la CIS s’avère très compliquée et exige<br />

un travail administratif élevé (nombreuses réunions,<br />

rédaction de plans de prise en charge individualisé PP,<br />

PPC, PPCI) sans que les enseignants reçoivent le soutien<br />

nécessaire sur le terrain.<br />

Le <strong>SNE</strong>-CGFP réclame plus de flexibilité, moins de bureaucratie et<br />

plus d’aide concrète dans les classes en ce qui concerne les relations et le<br />

travail des enseignants avec la CIS.<br />

pos.19<br />

L’allongement de cycle<br />

Le <strong>SNE</strong>-CGFP est d’avis qu’il devrait être possible de prendre la décision<br />

d’allongement de cycle au cours de la première année du cycle en<br />

question.<br />

26 sne - école et vie 4/2011


actualité : cahier des charges à l’attention du MENFP<br />

pos...<br />

Remarques :<br />

Le présent cahier des charges a été rédigé et complété<br />

suite aux récentes rencontres avec les présidents<br />

et les membres d’un comité d'école.<br />

Le <strong>SNE</strong> assurera un suivi régulier du cahier des<br />

charges et veillera à ce que les revendications<br />

soient mises en oeuvre le plus vite possible.<br />

Le cahier des charges est sujet à être continuellement<br />

adapté à la situation réelle du terrain et aux<br />

exigences qui en découlent.<br />

Merci aux collègues de nous faire parvenir leurs<br />

doléances à une des adresses suivantes :<br />

Syndicat National des Enseignants<br />

11-13, rue des Ardennes,<br />

L-1133 Luxembourg-Bonnevoie<br />

Syndicat National des Enseignants<br />

BP. 2437,<br />

L-1024 Luxembourg<br />

télécopie 40 73 56<br />

sne @ education.lu<br />

sne @ sne.lu<br />

... suivi du “cahier des charges”<br />

sne - école et vie 4/2011 27


actualité : cahier des charges à l’attention du MENFP<br />

Suivi du “cahier des charges”<br />

rédigé à l’adresse du MENFP :<br />

position degré d’exécution -<br />

pos. 1<br />

pos. 2<br />

travail de<br />

l’enseignant<br />

remplacement du<br />

personnel malade<br />

inexécutée<br />

exécution<br />

insatisfaisante<br />

pos. 3 manuels scolaires inexécutée<br />

pos. 4<br />

payement des heures<br />

promesse d’exécution<br />

supplémentaires<br />

pos. 5<br />

pos. 6<br />

pos. 7<br />

pos. 8<br />

pos. 9<br />

pos.10<br />

autonomie<br />

des écoles<br />

plan de<br />

réussite scolaire<br />

contingent de<br />

leçons attribuées<br />

bilans<br />

intermédiaires<br />

grade<br />

de substitution<br />

leçons de décharge<br />

pour les comités<br />

inexécutée<br />

inexécutée<br />

inexécutée<br />

partiellement exécutée<br />

à partir de l’année<br />

scolaire 2011-2012<br />

inexécutée<br />

inexécutée<br />

pos.11 formation continue inexécutée<br />

pos.12<br />

fonctionnement de<br />

l’équipe multiprofessionnelle<br />

inexécutée<br />

28 sne - école et vie 4/2011


actualité : cahier des charges à l’attention du MENFP<br />

Suite aux réunions régionales avec les présidents et les<br />

membres d’un comité d’école en mai 2011, le <strong>SNE</strong>-CGFP se<br />

voit donc obligé d’étendre le chantier entamé en ajoutant<br />

les positions 13 à 19 :<br />

position degré d’exécution<br />

pos.13<br />

prise en compte des<br />

activités connexes<br />

LASEP, MUSEP, ART à<br />

L’ECOLE sans décote<br />

pos.14<br />

coordination entre<br />

les différents arrondissements<br />

d’inspection<br />

pos.15<br />

partenariat avec les<br />

parents d’élèves<br />

pos.16<br />

pos.17<br />

pos.18<br />

appui pédagogique au<br />

cycle 1<br />

délégation à la<br />

sécurité<br />

fonctionnement de la<br />

CIS<br />

pos.19 allongement de cycle<br />

... à suivre<br />

sne - école et vie 4/2011 29


actualité : cahier des charges à l’attention du MENFP<br />

30 sne - école et vie 4/2011


évaluation<br />

tout faux - tout vrai : compétences !?<br />

sn<br />

...<br />

tout faux - tout vrai !? :<br />

évaluation - compétences !?<br />

tout faux - tout vrai !?<br />

les guygnôles<br />

de l’aide due & collabos<br />

Ouff,<br />

je l ’ai échappé belle !<br />

Heureusement,TNSILRES a omis<br />

de prendre en compte les cahiers des charges<br />

rédigés par le <strong>SNE</strong>/CGFP !<br />

compétences<br />

0706/2011<br />

www.sne.lu<br />

© sne - syndicat national des enseignants<br />

sne - école et vie 4/2011 31


sne - info : bilans intermédiaires<br />

...<br />

Bilans intermédiaires - Cycle 4<br />

Entrevue du 8 juin avec Madame la Ministre<br />

Communiqué commun MENFP - SEW - <strong>SNE</strong>/CGFP<br />

Léif Kolleginnen a Kollegen,<br />

Den 8. Juni 2011 haten déi zwou Gewerkschaen <strong>SNE</strong> an SEW eng Entrevue mat der Madame Delvaux an<br />

de Responsable vum MEN iwwer déi nei « Bilans intermédiaires » fir de Cycle 4.<br />

De Modell vum Tëschebilan am Cycle 4, deen de MEN virgeschloen huet, huet net de Virstellunge vun de<br />

Syndicaten entsprach.<br />

Den <strong>SNE</strong> an den SEW hu sech fir e méi lieserlechen an iwwersiichtleche Bilan agesat, an deem manner Descripteure<br />

schrëlech ze bewäerte sinn.<br />

Opgrond vun den ënnerschiddleche Posiounen tëschent dem MEN an deenen zwou Gewerkschaen ass et<br />

zu folgendem Kompromëss komm :<br />

- De « Bilan intermédiaire » gë nach just 2 mol am Joer (viru Chrëschtdag a virun der grousser Vakanz)<br />

opgestallt,<br />

- Et blei bei den 3 Entrevuë mat den Elteren (viru Chrëschtdag, virun Ouschteren a virun der grousser<br />

Vakanz),<br />

- Descripteuren an de Bilanë gi méi einfach formuléiert,<br />

- An den Haapächer ginn, wéi bis elo, pro Kompetenzberäich 4 Kompetenzen evaluéiert, awer an den<br />

Niewefächer gë nëmme méi eng eenzeg global Bewertung gemeet. Dëse Modell vu «Bilan intermédiaire»<br />

gëllt och fir d’Cyclen 2 an 3.<br />

Dëse Kompromëss ass een éischte Schra, fir dee groussen Opwand un Aarbecht, mat deem eng kompetenzorientéiert<br />

Evaluaoun verbonnen ass, ze reduzéieren.<br />

Dofir setze mir eis nach fir weider Verbesserungen an, déi nach onbedéngt an de Bilanë gemaach gi<br />

mussen:<br />

- Den <strong>SNE</strong> ass der Meenung, da et duer geet, wann d’Kanner an den Haapächer no de grousse Kompetenzberäicher<br />

evaluéiert ginn. Et ass net néideg, fir am Däitschen, Franséischen a Rechnen all Kompetenz<br />

ze bewäerten.<br />

- Den <strong>SNE</strong> verlaangt, da de leschte « Bilan intermédiaire » an engem Cycle duerch de « Bilan de fin de<br />

cycle » ersat gë.<br />

- De « Bilan intermédiaire » soll am Cycle 1 och nach just 2 mol am Schouljoer opgestallt ginn.<br />

- Den <strong>SNE</strong> huet ni gefrot, fir d’Punkten am Fondamental ganz ofzeschafen. Et mécht wéineg Sënn, fir<br />

keng Punkten (virun allem am Cycle 4) méi ze ginn, wann d’Schüler am Secondaire vu 7e un no dem<br />

Punktesystem bewäert ginn.<br />

- Déi verschidden Niveauen, déi Kanner erreeche kënnen, mussen iwwerduecht a méiglecherweis nei<br />

definéiert ginn.<br />

32 sne - école et vie 4/2011


sne - info : bilans intermédiaires<br />

Communiqué commun du ministère de l’Éducaon naonale et de la Formaon professionnelle,<br />

du Syndikat Erzéiung a Wëssenscha (SEW) et du Syndicat naonal des enseignants (<strong>SNE</strong>/CGFP)<br />

10.06.2011<br />

sne - école et vie 4/2011 33


... sne - info : avis sne / cgfp<br />

S<br />

syndicat naonal des enseignants<br />

sne / cgfp<br />

www.sne.lu – sne@sne.lu<br />

11-13, rue des Ardennes<br />

L-1133 Luxembourg-Bonnevoie<br />

Avis <strong>SNE</strong>/CGFP au sujet<br />

du projet de loi portant sur l’exploitation<br />

d’une base de données<br />

à caractère personnel relative aux élèves<br />

et<br />

du projet de règlement grand-ducal pris<br />

en exécution de la loi portant sur l’exploitation<br />

d’une base de données à caractère<br />

personnel relative aux élèves.<br />

Luxembourg, le 30 juin 2011<br />

34 sne - école et vie 4/2011


... sne - info ; avis sne /cgfp<br />

- suite :<br />

sne - école et vie 4/2011 35


art à l’école : sérigraphie éditée à l’occasion du 100e anniversaire<br />

42 36 34 sne - - école et vie 1/2011 4/2011


art à l’école : exposition à l’occasion du 100e anniversaire<br />

sne - école et vie 4/2011 37


tout faux - tout vrai !? : ... formation continue ! ?<br />

n<br />

s<br />

... miss science ? !<br />

...<br />

tout faux - tout vrai !? :<br />

... formation continue RTLesque !?<br />

tout faux :<br />

les guygnôles<br />

de l’aide due & collabos<br />

next time we’ll blow<br />

a ship over the water !!!<br />

Uni’<br />

Berlin<br />

RTL<br />

Pisa<br />

s<br />

R L T<br />

formation<br />

RTLesque !?<br />

638/2011<br />

www.sne.lu<br />

© sne - syndicat national des enseignants<br />

38 sne - école et vie 4/2011


... page pédagogique<br />

...<br />

Sprachenkompetenzen<br />

Bildungsstandards Sprachen<br />

Kompetenzbereiche im Überblick<br />

Elfter und letzter Teil<br />

(6) Lern- und Arbeitstechniken - Fortsetzung<br />

Niveau IV<br />

Der Schüler kennt und beherrscht auf diesem Kompetenzniveau ein differenziertes Set an Lern- und Arbeitstechniken<br />

und kann diese gezielt, selbständig und effektiv für unterrichtliche wie außerunterrichtliche Zwecke einsetzen. Er beherrscht<br />

selbständig unterschiedliche Formen der Selbstevaluation.<br />

Niveau III<br />

Auf dieser Kompetenzstufe realisiert der Schüler die Nützlichkeit und die Wichtigkeit, unterschiedliche Lern- und Arbeitstechniken<br />

für seine Frage- und Aufgabenstellungen einzusetzen. Er kann gezielt Lern- und Arbeitstechniken auswählen<br />

und eigenständig einsetzen. Der Schüler kann dem Lehrer differenzierte Rückmeldungen über den eigenen Lernstand<br />

und –fortschritt geben.<br />

Niveau II<br />

Der Schüler kann auf dieser Kompetenzstufe ihm vertraute und vom Lehrer vorgegebene Lern- und Arbeitstechniken anwenden.<br />

Er beherrscht insbesondere auch solche Techniken, in denen es um Strukturierung, Aufbereitung und Präsentation<br />

geht. Der Schüler kann dem Lehrer auf Aufforderung Rückmeldungen über den eigenen Lernstand und –fortschritt geben.<br />

Niveau I<br />

Auf diesem Kompetenzniveau ist der Schüler in der Lage, vom Lehrer vorgegebene und eingeübte Lern- und Arbeitstechniken<br />

anzuwenden. Es handelt sich dabei um elementare Lern- und Arbeitstechniken, mit deren Hilfe Informationen zusammengetragen<br />

werden oder die sich auf die formale Handhabung von Hilfsmitteln (z. B. im Wörterbuch nachschlagen)<br />

beziehen.Der Schüler bedarf immer noch der Hilfestellungen von Mitschülern oder Lehrern. Der Schüler kann unter Anleitung<br />

und Hilfestellung des Lehrers Rückmeldungen über seine Lernschwierigkeiten<br />

geben.<br />

Die Kompetenzstufungen in den einzelnen Bereichen können ebenfalls in Bezug<br />

auf den jeweiligen Ausbildungszyklus oder die einzelne Schulform spezifiziert und<br />

modifiziert werden. Allerdings ist darauf zu achten, dass die Deskriptoren mit den<br />

vorgegebenen Kompetenzbereichen und den fixierten Kompetenzen kovariieren,<br />

dass der Lernentwicklungsstand der Schüler berücksichtigt wird und dass die schülergemäße<br />

Komplexität von Text, Inhalt und Aufgabenstellungen einbezogen wird.<br />

... Lernund<br />

Arbeitstechniken<br />

sne - école et vie 4/2011 39


... page pédagogique<br />

Die hier vorgestellten Skalierungen der Kompetenzen auf verschiedenen Niveaus in den unterschiedlichen Kompetenzbereichen<br />

haben modellhaften Charakter, denn sie lassen sich für unterschiedliche Zwecke einsetzen:<br />

(a) Evaluation der Schülerkompetenzen in unterschiedlichen Kompetenzbereichen: Was kann der Schüler tatsächlich?<br />

(b) Selbstevaluation der Schülerkompetenzen in den unterschiedlichen Kompetenzbereichen: Was ich gelernt habe und<br />

wo ich mich verbessern kann!<br />

Erwartungen in Form von Sockelkompetenzen festlegen<br />

Diese Funktionszuschreibungen von Kompetenzmodellen finden sich auch im « Gemeinsamen europäischen Referenzrahmen<br />

»: hier werden in Anlehnung an Alderson (1991) unterschieden:<br />

(1) Skalen für Benutzer (benutzerorientierte Skalen) ;<br />

(2) Skalen für Beurteilende (beurteilungsorientierte Skalen) sowie<br />

(3) Skalen für Testautoren (aufgabenorientierte Skalen).<br />

Damit ergibt sich auch die Möglichkeit, das vorliegende Dokument mit dem Portfolio-Prinzip zu verbinden, um den Lernprozess<br />

und / oder die Lernbiografie in verschiedenen Kompetenzbereichen differenziert zu dokumentieren und zu beschreiben<br />

– besonders auch im Sinne des « portfolio-assessments ».<br />

(c) Zuerkennung von Schwierigkeitsgraden für Aufgaben und Tests: Welches Schwierigkeitesniveau hat die Aufgabe?<br />

(d) Festlegung von Standards (Mindest-, Regel-, Maximalstandard): Was der Schüler mindestens erreichen soll! Was<br />

der Schüler in der Regel erreichen soll! Was der Schüler im Idealfall erreichen kann!<br />

Damit ließen sich die vorgestellten Differenzierungen auch nutzen, um für die einzelnen Sprachenfächer in den unterschiedlichen<br />

Kompetenzbereichen Erwartungen in Form von Sockelkompetenzen festzulegen.<br />

Diese Festlegungen könnten verbindlich gemacht werden für das Fortschreiten von einem Ausbildungszyklus in den<br />

nächsten (z. B. innerhalb der Grundschule) sowie für den Übergang von einer Schulklasse in die nächste (z. B. Wechsel<br />

von der 6. Klasse, also Zyklus 4.2 in den klassischen Sekundarunterricht oder in den technischen Sekundarunterricht.<br />

Hierzu zwei hypothetische Beispiele:<br />

Schüler A<br />

Leseverstehen : Niveau III<br />

Hörverstehen : Niveau III<br />

Sprechen, Reden und Zuhören : Niveau IV<br />

Texte schreiben : Niveau III<br />

Sprache gebrauchen und Sprachgebrauch untersuchen : Niveau II<br />

Lern- und Arbeitstechniken : Niveau II<br />

Schüler B<br />

Leseverstehen : Niveau II<br />

Hörverstehen : Niveau III<br />

Sprechen, Reden und Zuhören : Niveau IV<br />

Texte schreiben : Niveau II<br />

Sprache gebrauchen und Sprachgebrauchuntersuchen : Niveau III<br />

Lern- und Arbeitstechniken : Niveau II<br />

Schüler B hat die für diese Schulform / diesen Ausbildungszyklus vereinbarten Sockelkompetenzen in den Bereichen<br />

„Hörverstehen“, „Sprache gebrauchen und Sprachgebrauch untersuchen“ sowie „Lern- und Arbeitstechniken“ erreicht, im<br />

Bereich „Sprechen, Reden und Zuhören“ sogar übertroffen, liegt jedoch beim „Leseverstehen“ und beim „Texte<br />

schreiben“ deutlich unter dem erforderten Kompetenzsockel.<br />

Schüler B hat die Mindestanforderungen lediglich teilweise erreicht.<br />

In den Kompetenzmodellen und -beschreibungen der einzelnen Schulformen und Ausbildungszyklen muss festgelegt<br />

40 sne - école et vie 4/2011


... page pédagogique<br />

werden, wie im Falle des Schülers B zu verfahren ist: ob es z. B. beim Nichterreichen eines Kompetenzsockels Ausgleichsmöglichkeiten<br />

gibt, und welche Ausgleichsmöglichkeiten bestehen, oder ob nicht erreichte Kompetenzen bzw.<br />

Kompetenzstufen in den nächsten Ausbildungsabschnitt „mitgenommen“ werden und dort ausgeglichen werden können<br />

und bei welchen Kompetenzen dies möglich ist.<br />

Das vorliegende Evaluationsmodell bietet zudem die Chance, solche Ausgleichsmöglichkeiten auch zwischen den Sprachenfächern<br />

Deutsch und Französisch festzulegen - vor allem deshalb, weil die Sprachleistungen nicht mehr über eine<br />

Einheitsnote, sondern über eine differenzierte Kompetenzevaluation möglich ist.<br />

Die hier beschriebenen und fixierten Kompetenzniveaus in den einzelnen Kompetenzbereichen sind auf die Lehr- und<br />

Lernbedürfnisse der Schule bezogen.<br />

Über entsprechende Evaluationen ließen sich die Schülerleistungen im ganzen Lande in Bezug auf die jeweilige Schulform<br />

und den entsprechenden Ausbildungszyklus, aber auch schul- und klassenbezogen sowie schülerindividuell für die<br />

verschiedenen Sprachen bestimmen.<br />

Im Interesse einer landesübergreifenden Standortbestimmung der evaluierten Leistungen sollte angedacht werden, die<br />

Schülerleistungen in den hier festgeschriebenen Kompetenzbereichen und –niveaus mit Zertifizierungssystemen und<br />

–skalen vergleichen zu lassen, wie sie im europäischen Sprachenkontext üblich sind (z. B. Bewertung nach dem « Gemeinsamen<br />

europäischen Referenzrahmen » oder DELF- / DALFProgramm).<br />

Dabei muss jedoch ein Kompetenzmodell für curriculare Zwecke angelegt werden, das konsequent auf die Lehr- und<br />

Lernsituation sowie auf die Lernbedürfnisse der Schule ausgerichtet ist.<br />

Luxemburgische Studenten sind in der Bundesrepublik Deutschland auf Grund ihres Deutschunterrichts von der sprachlichen Zugangsprüfung<br />

zu einer deutschen Universität („Deutsche Sprachprüfung für den Zugang ausländischer Studienbewerber (DSH)“) befreit.<br />

(7) Literaturverzeichnis<br />

Alderson, J.Charles (1991): Bands and Scores. In: J.Charles Alderson und Brain<br />

North (Hrsg.): Language Testing in the 1990s. London: British Council, 71-86<br />

Anderson, Lorin W., David R. Krathwohl, Peter W. Airasian (2001): A Taxonomy for Learning<br />

Teaching and Assessing. A Revision of Bloom’s Taxonomy of Educational Objectives. New York: Longman.<br />

Artelt, Claudia, Petra Stanat, Wolfgang Schneider, Ulrich Schiefele (2001): Lesekompetenz: Testkonzeption und Ergebnisse.<br />

In: Jürgen Baumert, Eckhard Klieme, Michael Neubrand, Manfred Prenzel, Ulrich Schiefele, Wolfgang Schneider,<br />

Petra Stanat, Klaus-Jürgen Tillmann, Manfred Weiß (Hrsg.): PISA 2000. Basiskompetenzen von Schülerinnen und Schülern<br />

im internationalen Vergleich. Opladen, Leske + Budrich, 69-137<br />

Berg, Charles, Wilfried Bos, Sabine Hornberg, Peter Kühn, Pierre Reding, Renate Valtin (Hrsg.) (2007): Lesekompetenzen<br />

Luxemburger Schülerinnen und Schüler auf dem Prüfstand. PIRLS 2006. Ergebnisse, Analysen und Perspektiven zu PIRLS 2006.<br />

Münster: Waxmann<br />

Berg, Charles, Christiane Weis (2005): Sociologie de l’enseignement des langues dans un environnement multilingue: rapport national<br />

en vue de l’élaboration du profil des politiques linguistiques éducatives luxembourgeoises. Luxemburg: MENFP<br />

Berg, Charles, Christiane Weis (2007): Réajustement de l’enseignement des langues. Plan d’action 2007–<br />

2009. Luxemburg: Éditions du CESIJE.<br />

sne - école et vie 4/2011 41


... page pédagogique<br />

Berg, Guy (1993): „Mir wëlle bleiwe, wat mir sin“. Soziolinguistische und sprachtypologische Betrachtungen zur luxemburgischen<br />

Mehrsprachigkeit. Tübingen: Niemeyer<br />

PISA (2007): PISA 2006. Nationaler Bericht. Von Jos Bertemes, Iris Blanke, Bettina Boehm, Martin Brunner, Reginald<br />

Burton, Théid Faber, Ulrich Keller, Michel Lanners, Romain Martin, Monique Reichert, Edouard Ries, Claude Schock. Nationaler<br />

Bericht Luxemburg. Luxembourg: MEN/SCRIPT.<br />

Bos, Wilfried, Peter Kühn, Pierre Reding, Renate Valtin (2007): Konzepte der Lesekompetenz. In: Charles Berg, Wilfried<br />

Bos, Sabine Hornberg u.a. (Hrsg.), 97-125.<br />

Bos, Wilfried, Renate Valtin, Andreas Voss, Sabine Hornberg, Eva-Maria Lankes (2007): Konzepte der Lesekompetenz in<br />

IGLU 2006. In: Wilfried Bos, Sabine Hornberg, Karl- Heinz Arnold, Gabriele Faust, Lilian Fried, Eva-Maria Lankes, Knut<br />

Schwippert, Renate Valtin (Hrsg.): IGLU 2006. Lesekompetenzen von Grundschulkindern in Deutschland im internationalen<br />

Vergleich. Münster: Waxmann, 81-107<br />

Bremerich-Vos, Albert (2008): Benjamin S. Bloom (und andere) revisited. In: Bremerich-Vos/ Granzer/Köller (Hrsg.), 29-49<br />

Bremerich-Vos, Albert, Dietlinde Granzer, Olaf Köller (Hrsg.) (2008): Lernstandsbestimmung im Fach Deutsch. Gute Aufgaben<br />

für den Unterricht. Weinheim, Basel: Beltz<br />

Buscha, Joachim, Renate Freudenberg-Findeisen, Eike Forstreuter, Hermann Koch, Lutz Kuntzsch (2002): Grammatik in<br />

Feldern. Ein Lehr- und Übungsbuch für Fortgeschrittene. München: Hueber.<br />

Deutsch (2005a): Die standardisierten Prüfungen zum Abschluss der Primärschule. Von Irmgard Honnef Becker, Peter<br />

Kühn, Fernand Melan, Pierre Reding. 2. Auflage. Luxembourg: Education nationale. [1. Auflage 2003]<br />

Deutsch (2005b): Sprachkompetenztests zum Abschluss des 2., 4., 6. und 9. Schuljahres. Von Irmgard Honnef-Becker,<br />

Peter Kühn, Fernand Melan, Pierre Reding. Luxembourg: Education nationale<br />

Diehl, Erika, Helen Christen, Sandra Leuenberger, Isabelle Pelvat, Thérèse Studer (2000): Grammatikunterricht: Alles für<br />

der Katz? Untersuchungen zum Zweitsprachenerwerb Deutsch. Tübingen: Niemeyer<br />

Duden-Grammatik (2006): Die Grammatik. Unentbehrlich für richtiges Deutsch. Hrsg. Von der Dudenredaktion. Nach den<br />

Regeln der neuen deutschen Rechtschreibung 2006. Überarbeiteter Neudruck der 7., völlig neu erarbeiteten und erweiterten<br />

Auflage. Mannheim, Leipzig, Wien: Bibliographisches Institut<br />

Ehrhart, Sabine (2003): Forschungsprojekt Frühfranzösisch an der Universität des Saarlandes. In: Zeitschrift für Angewandte<br />

Linguistik 39, 75-86<br />

Engel, Ulrich (1996): Deutsche Grammatik. 3., korrigierte Auflage. Heidelberg: Groos.<br />

Fehlen, Fernand (2007): Der geheime Lehrplan des Luxemburger Sprachenunterrichts. In: Forum, 3 / 264, 33–37<br />

Freiberg, Martin, Sabine Hornberg, Peter Kühn (2007): Mehrsprachigkeit, Migration und soziale Heterogenität im Spiegel<br />

der Lesekompetenzen. In: Charles Berg, Wilfried Bos, Sabine Hornberg u.a. (Hrsg.), 169-218<br />

Gilles, Peter, Claudine Moulin (2003). Luxembourgish. In: Ana Deumert, Wim Vandenbussche (Hrsg.): Germanic Standardizations.<br />

Past to Present. Amsterdam: John Benjamins, 303–329<br />

GER/CADRE (2001/2000): Gemeinsamer europäischer Referenzrahmen für Sprachen: lernen, lehren, beurteilen. Von<br />

42 sne - école et vie 4/2011


... page pédagogique<br />

John Trim, Brian North und Daniel Coste in Zusammenarbeit mit Joseph Sheils. Übersetzung von Jürgen Quetz. Straßburg:<br />

Europarat<br />

Un cadre européen commun de référence pour les langues: apprendre, enseigner, évaluer. Strasbourg: Conseil de L'Europe<br />

Goullier, Francis, Marisa Cavalli, Oliver Maradan, Carmen Perez, Philia Thalgott (2006): Profil de la politique linguistique<br />

éducative. Grand-Duché de Luxembourg. Strasburg / Luxemburg: Conseil national de littérature<br />

Grammatik-Bausteine (2000/2001): Grammatik-Bausteine 5. / 6. Schuljahr. Übungsbuch für Schüler. Erarbeitet von Peter<br />

Kühn und Irmgard Honnef Becker. Luxembourg: Education nationale<br />

Heringer, Hans Jürgen (1987): Wege zum verstehenden Lesen. Lesegrammatik für Deutsch als Fremdsprache.<br />

München: Hueber<br />

Heringer, Hans Jürgen (1988): Lesen, lehren, lernen: Eine rezeptive Grammatik des Deutschen. Tübingen: Niemeyer<br />

Honnef-Becker, Irmgard, Peter Kühn (2000): Mit Hörtexten arbeiten. Ein Lehrprogramm für fortgeschrittene Deutschlernende.<br />

3., neu bearbeitete und erweiterte Auflage. Bonn: Inter Nationes<br />

Horner, Kristine, Jean-Jacques Weber (2002): J’accuse! Oder: die Wahrheit über den Sprachunterricht in Luxemburg.<br />

Praxis des neusprachlichen Unterrichts 1 / 49, 94- 98<br />

Huneke, Hans-Werner, Wolfgang Steinig (200/): Sprachdidaktik Deutsch. Eine Einführung. 3., neu bearbeitete und erweiterte<br />

Auflage. Berlin: Erich Schmidt<br />

Klieme-Expertise (2007): Zur Entwicklung nationaler Bildungsstandards. Eine Expertise. Von Eckhard Klieme, Hermann<br />

Avenarius, Werner Blum, Peter Döbrich, Hans Gruber, Manfred Prenzel, Kristina Reiss, Kurt Riquarts, Jürgen Rost,<br />

Heinz-Elmar Tenorth, Helmut J. Vollmer. Bonn: MMBF<br />

Knowles, Jane (1980): Multilingualism in Luxembourg. In: Hans Peter Nelde (Hrsg.): Sprachkontakt und Sprachkonflikt.<br />

Wiesbaden: Steiner, 355-361<br />

Koch, Peter, Wulf Oesterreicher (1994): Schriftlichkeit und Sprache. In: Hartmut<br />

Günther, Otto Ludwig (Hrsg.): Schrift und Schriftlichkeit. Ein interdisziplinäres<br />

Handbuch internationaler Forschung. An Interdisciplinary Handbook of International<br />

Research. 1. Halbband, Berlin; New York: de Gruyter, 587-604<br />

Kühn, Peter (2003): Leseverstehen und Lesekompetenz: Verstehenstheoretische<br />

Konzepte und didaktische Folgerungen. In: Honnef Becker / Kühn / Melan / Reding<br />

(2003), 8-40<br />

Kühn, Peter (Hrsg.) (2004): Übungsgrammatiken Deutsch als Fremdsprache. Linguistische Analysen und didaktische<br />

Konzepte. Regensburg: FaDaF<br />

Kühn, Peter (2005): Die Stellung der deutschen Sprache in der luxemburgischen Mehrsprachigkeit. In Ministère de l’Education<br />

nationale et de la Formation professionnelle (Hrsg.) Culture Luxembourgeoise. Luxemburg: MENFPS, 3-23<br />

Kühn, Peter (2005): Perspektiven der Deutschdidaktik. Sprachkompetenztests im Kontext von Bildungsstandards und<br />

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sne - école et vie 4/2011 43


... page pédagogique<br />

Kühn, Peter (2008): „Gute Aufgaben“ zur Lernstandsbestimmung im Kompetenzbereich „Sprache und Sprachgebrauch<br />

untersuchen“. In: Bremerich-Vos / Granzer / Köller (Hrsg.), 196-212<br />

Kühn, Peter, Pierre Reding (2006): Schriftspracherwerb und Rechtschreibung. Sprachkompetenzanalysen am Ende des<br />

ersten Zyklus der Primäschule. Luxemburg: MENFP<br />

Kühn, Peter, Pierre Reding (2007): Lern- und Lehrbedingungen in der Luxemburger Mehrsprachigkeit. In: Charles Berg,<br />

Wilfried Bos, Sabine Hornberg u.a. (Hrsg.), 13-41<br />

Lanners, Michel (2007): Die Steuerung des Luxemburger Schulwesens. Luxembourg: SCRIPT<br />

Le Boterf, Guy (1994): De la compétence. Essai sur un attracteur étrange. Paris: Les éditions d'organisation<br />

Les socles de compétences (2006): Erarbeitet von Jos. Bertemes, Edmée Besch, Marie Boisseau, Sandra da Silva,<br />

Diane Dhur, Maggy Dockendorf- Kemp, Mike Engel, Suzette Everling, Pierre Hornick, Michel Lanners, Jeanne Letsch,<br />

Jean Losch, Marguerite Mertens, Marie-Paule Origer-Eresch, Andreas Paschon, Pierre Reding, Marc Schmidt-Lorang,<br />

Manon Simon, Nicole Simon-Pirsch, Laurence Tock, Francine Vanolst, Marc Weydert, Nico Wirth.<br />

Document provisoire du 15 septembre 2006. Luxembourg: MENFP.<br />

Martin, Romain, Claude Houssemand (2003): Un système éducatif plurilingue peut-il être efficace? In: Cahiers du Service<br />

de Pédagogie expérimentale, 15 / 16, 157–164<br />

Maurer-Hetto, Marie-Paule, Marcel Bamberg, Lucien Kerger (Hrsg.) (1993): Die Luxemburgischkenntnisse portugiesischer<br />

Kinder im schulischen Kontext. Eine explorative Untersuchung in der Vorschule und im ersten Schuljahr. Walferdange:<br />

ISERP<br />

Maurer-Hetto, Marie-Paule, Aloyse Wirth, Réginald Burton, Simone Heinen, Paul Mertens, Evelyne Roth Dury, Georges<br />

Steffgen (2003): LU – Description et évaluation de la lecture à la fin de l’enseignement primaire. Luxemburg: MENFPS /<br />

SCRIPT / ISERP<br />

Plan d’Etudes (Allemand) (1989): Enseignement primaire. Plan d’Etudes (Version provisoire). Luxembourg: MEN<br />

Tardif, Jacques (2006): L'évaluation des compétences. Documenter le parcours de développement. Montréal: Chenelière Education<br />

Weinert, Franz Emanuel (2001a): Conccept of competence: a conceptual clarification. In: Dominique Simone Rychen,<br />

Laura Hersh Salganik (Hrsg.): Defining and selecting key competencies: theoretical and conceptual foundations. Göttingen:<br />

Hogrefe & Huber, 45-66<br />

Weinert, Franz Emanuel (2001b): Vergleichende Leistungsmessung in Schulen – eine umstrittene Selbstverständlichkeit.<br />

In: Franz E. Weinert (Hrsg.): Leistungsmessung in Schulen. Weinheim, Basel: Beltz, 17- 31<br />

Weinrich, Harald (2003): Textgrammatik der deutschen Sprache. Unter Mitarbeit von Maria Thurmair, Eva Breindl und<br />

Eva-Maria Willkop. 2., revidierte Auflage. Hildesheim, Zürich, New York: Olms<br />

Wirtgen, Georges (2005): D’Geschicht vun der Lëtzebuerger Sprooch an hir Bedeitung an eiser Gesellschaft. In Ministère<br />

de l’Education nationale et de la Formation professionnelle (Hrsg.): Culture luxembourgeoise. Luxemburg: MENFP, 41-50<br />

Wode, Henning (1995): Lernen in der Fremdsprache. Grundzüge von Immersion und bilingualem Unterricht. Ismaning:<br />

Hueber<br />

44 sne - école et vie 4/2011


... page pédagogique<br />

Schlussbemerkung<br />

Mit diesem umfassenden Literaturverzeichnis haben wir eine lange Serie zum Thema « Bildungsstandards Sprachen –<br />

Leitfaden für den kompetenzorientierten Sprachenunterricht in Luxemburg » abgeschlossen, ein tiefschürendes Dokument,<br />

das im Jahre 2008 unter der Verantwortung des « Ministère de l’Education nationale et de la Formation professionnelle<br />

» von einer Expertengruppe ausgearbeitet wurde.<br />

Das Dokument enthält eine Fülle von Bestandsaufnahmen, Hinweisen und Anregungen, die auf Grund der vorrangigen<br />

Bedeutung des Sprachenunterrichts an den luxemburgischen Schulen ge- und benutzt werden können.<br />

Außerdem bietet der weit gefächerte Literaturverzeichnis zahlreiche Möglichkeiten zur Vertiefung des Themas.<br />

Das Hauptanliegen des vorliegenden Dokumentes ist die Beschreibung von Bildungsstandards als Ziele des Sprachenunterrichts<br />

in Luxemburg.<br />

Die « Bildungsstandards Sprachen » konkretisieren diese Ziele des Sprachenunterrichts in Form von Kompetenzbeschreibungen<br />

und formulieren damit Anforderungen an das Lernen und Lehren von Sprachen in der luxemburgischen<br />

Schule.<br />

Die « Bildungsstandards Sprachen » haben damit in erster Linie eine programmatische Funktion.<br />

Darüber hinaus kann das Dokument als Leitfaden und als Orientierung genutzt werden:<br />

• für die Lehrer, Eltern und Schüler in den unterschiedlichen Schulformen als Orientierung für einen kompetenzorientierten<br />

Sprachenunterricht ;<br />

• für die Arbeitsgruppen, die schulformspezifische Sockelkompetenzen im Enseignement fondamental bzw. im Enseignement<br />

secondaire ausarbeiten ;<br />

• für die Programmkommissionen, die schulformspezifische bzw. Ausbildungszyklenbezogene Lern- und Lehrprogramme<br />

festlegen ;<br />

• für Lehrer und Arbeitsgruppen, die kompetenzorientierte didaktische Lernmaterialien erarbeiten :<br />

• zur formativen schülerindividuellen oder klassenbezogenen Sprachkompetenzdiagnose<br />

;<br />

• zur Erarbeitung und zur Aufstellung summativer Sprachkompetenztests.<br />

Die « Bildungsstandards Sprachen » konzipieren den Sprachenunterricht an luxemburgischen<br />

Schulen kompetenzorientiert und folgen damit internationalen bildungspolitischen<br />

Perspektiven, wie sie beispielsweise durch die internationalen<br />

Leseuntersuchungen PISA und PIRLS sowie im « Gemeinsamen europäischen<br />

Referenzrahmen » für Sprachen gefordert werden.<br />

...<br />

Schlussbemerkung<br />

Die vorliegenden Bildungsstandards sind dabei als Orientierungen zu verstehen, die einen aufeinander aufbauenden,<br />

stringenten und nachhaltigen kompetenzorientierten Sprachenunterricht über alle Schulformen und Ausbildungszyklen<br />

sichern helfen.<br />

sne - école et vie 4/2011 45


... Treffpunkt ADHS - awarenessweek AHDH - europe 2011<br />

...<br />

AWARENESSWEEK ADHD<br />

EUROPE 2011<br />

Treffpunkt ADHS a.s.b.l.<br />

www.treffadhs.lu<br />

Pavillon Hueflach Rue du cimetière, 11 Strassen<br />

Aufmerksamkeitsstörung<br />

als Folge der Definition einer Hyperreaktion<br />

der Sicherheitsorganisation<br />

im menschlichen Gehirn durch Genetik und Prägung.<br />

Die grundlegend neue Theorie von Dr. Karsten Dietrich<br />

Jeudi, le 29 septembre 2011 de 14:45 à 17:00<br />

au Centre de Logopédie :<br />

Conférence en allemand<br />

par le Docteur Karsten DIETRICH<br />

“ Die Entwicklung der ADHS beim Kind -<br />

Was Eltern und Pädagogen wissen müssen. “<br />

(Psychoedukation der Eltern durch Pädagogen)<br />

Formation pédagogique commune et interne<br />

du Centre de Logopédie et<br />

du Service de Consultation et d’Aide pour troubles<br />

de l’Attention, de la Perception et du<br />

développement Psychomoteur.<br />

La formation est éligible et se fera gratuitement par<br />

le site du SCRIPT :<br />

http://focoweb.script.lu:8080/script/ScriptServlet/Catalogue<br />

?id=result&formID=9993<br />

46 sne - école et vie 4/2011


... Treffpunkt ADHS - awarenessweek AHDH - europe 2011<br />

Jeudi, le 29 septembre 2011 à 19:30<br />

à l’Hôtel Parc Belle-Vue, 5 avenue Marie-Thérèse :<br />

Conférence en allemand<br />

par le Docteur Karsten DIETRICH<br />

“ Un système de sécurité hypersensitif comme origine du TDAH? “<br />

“ Eine überempfindliche Sicherheitswahrnehmung als Ursache der ADHS? “<br />

Dr Dietrich est l’auteur du livre “Aufmerksamkeitsdefizitsyndrom - ADHS: die<br />

Einsamkeit in unserer Mitte“ (Stuttgart: Schattauer<br />

Verlag, 2011) dans lequel il propose une nouvelle théorie<br />

cohérente sur les origines du TDAH chez l’enfant et sa persistance<br />

chez l’adulte. Cette théorie est d’une importance<br />

évidente pour la prévention des suites néfastes du TDAH<br />

et pour la psychoéducation des parents et personnes<br />

atteintes ou concernées. L’auteur signera son livre après<br />

la conférence. Entrée libre.<br />

Samedi, le 1er octobre 2011 de 9-12 et de 13-16 heures<br />

salle Audimax, Campus Walferdange :<br />

Conférence en allemand<br />

par le Pr. Dr. hc Hans Biegert,<br />

Schulträger und Schulleiter der Hebo-Schule in Bonn<br />

“ Impulsiv und unaufmerksam: ADHS & CO im Klassenzimmer. “<br />

“Lehrer, Pädagogen, Schulsozialarbeiter ohne Chance? “<br />

“Wirksame pädagogische Hilfen für Lehrer und Schulbedienstete im Sinne<br />

eines konstruktiven Umgangs mit ADHS-typischen Unterrichtsstörungen.”<br />

Journée pédagogique pour l’Enseignement fondamental<br />

et l’Enseignement secondaire.<br />

Cette journée pédagogique est organisée par le<br />

Treffpunkt ADHS en collaboration avec le SCRIPT et de<br />

l’Université du Luxembourg<br />

L’inscription se fera gratuitement par le site du SCRIPT :<br />

http://focoweb.script.lu:8080/script/ScriptServlet/<br />

Catalogue?id=result&formID=9685<br />

sne - école et vie 4/2011 47


... adhésion sne<br />

... hear us<br />

... read us<br />

... join us !<br />

mat Iech<br />

S<br />

... méi staark,<br />

fir Iech!<br />

www.sne.lu<br />

> adhésion sne<br />

48 sne - école et vie 4/2011


Quand je me suis connectée pour la première fois, je ne savais pas trop à<br />

quoi m’attendre. Depuis, mes habitudes ont changé. Aujourd’hui, je consulte<br />

régulièrement mes comptes, j’effectue mes virements, j’imprime mes extraits,...<br />

le tout via S-net !<br />

La facilité d’usage et les standards de sécurité élevés de la solution internet<br />

banking de la BCEE m’ont convaincue. Et grâce à S-net, j’ai plus de temps<br />

pour les choses qui comptent vraiment...<br />

Banque et Caisse d'Epargne de l'Etat, Luxembourg, établissement public autonome,<br />

1, Place de Metz, L-2954 Luxembourg, R.C.S. Luxembourg B 30775<br />

www.bcee.lu. tél. : (+352) 4015-1

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