Parlement VD 6 août 2011 décès J -C Mermoud _2_ - 24 Heures

Seul le texte prononcé fait foi
Parlement Vaudois 6 août 201
Intervention de
Pascal Broulis
Monsieur le Président du Grand Conseil,
Madame la Présidente du Tribunal cantonal,
Mesdames et Messieurs les députés,
Mesdames Messieurs,
Chers collègues
Je dois vous annoncer une bien triste nouvelle.
Décès de M. Jean-Claude Mermoud
Ce matin, le Canton de Vaud est en deuil. Les drapeaux seront en
berne ces trois prochains jours.
Atteint dans sa santé depuis quelques jours, notre Collègue et ami, M.
Jean-Claude Mermoud, chef du Département de l’économie est décédé
cette nuit.
Il s’est éteint malgré une prise en charge rapide et attentive et malgré
tous les soins qui lui ont été prodigués.
Merci à tout le corps médical, merci à tous ceux qui l’ont accompagné
dans ses derniers instants tôt ce matin.
C’est avec une grande émotion et une peine profonde que le Conseil
d’Etat a appris sa disparition.
Ainsi que la Chancellerie, emmenée par le Chancelier, toute
l’administration, et le Tribunal cantonal qui s’associent à mes propos
Nous sommes sous le choc.
Jean-Claude Mermoud notre doyen du gouvernement vaudois, homme
d’écoute, chaleureux, qui savait à l’occasion amener un éclairage à une
prise de bec parfois, au sein du Collège, savait pacifier.

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Disponible tard, très tard le soir et très tôt le matin, homme
d’engagement, homme d’institution, respectueux des usages de notre
suisse que nous aimons, cette Suisse fédéraliste où l’esprit collégial doit
régner sur les travaux d’un gouvernement.
Nous garderons de Jean-Claude Mermoud un très bon souvenir.
Il appartient maintenant à sa famille de fixer la période de deuil, le
protocole vaudois le prévoit ainsi.
Le gouvernement vaudois dans son ensemble, la Chancellerie et
l’administration s’en remettent maintenant à la famille pour fixer les
usages.
Au sein du gouvernement, nous allons nous organiser, le protocole le
prévoit aussi, pour la répartition des compétences.
Ce gouvernement, vous le savez, a trouvé depuis de nombreuses
années des équilibres, il travaille pour le bien commun.
Nous avons perdu aujourd’hui un de nos membres.
Nous en sommes profondément attristés, mais nous devons faire face.
La vie continue, les compétences de l’Etat seront assumées au plus
près, comme le prévoit la loi.
Voilà, Mesdames et Messieurs le message que nous souhaitions vous
apporter au nom du Collège.
Pascal Broulis