Compte-rendu - CETE Nord-Picardie

À destination des
membres de
FACES
Compte-rendu de la réunion
FACES
du 1er juin 2012

Ministère
de l’Écologie, du
Développement
durable et
bioénergie
Compte rendu
FACES Nord Pas de Calais
Picardie
Lille, le 8 juin 2012
Référence : CD/AF/n°2012.01
affaire suivie p Affaire suivie par : Catherine DEROO
tél.: 03 20 49 60 98 Fax: 03 20 49 60 94
Centre
d’Études
Techniques
de l’Équipement
CETE
Nord Picardie
S.S.A.
Courriel : catherine.deroo@developpement-durable.gouv.fr
PJ :
Programme de la réunion – C. Deroo
Accidentologie des usagers les plus vulnérables – A. Flagollet
Film : "Accident de trajet scolaire"
Âge et vulnérabilité - J-P. Delobel
Projet vélo - DDTM59 - B. Deboudt et B. Lantoine
Action vélo à l'école maternelle - D. Soyer
Etude 2RM dans le Nord - L. Monfront
Etude 2RM à la LMCU - M. Pouchain
Etudes cyclistes et aménagements cyclables à la LMCU - M. Pouchain
Politique cyclable - B. Deboudt
Urbanisme et sécurité routière - N. Boulet
Documents d'urbanisme et sécurité routière - A. Machu
Objet : Club FACES
Réunion du 1er juin 2012 au CVRH d'Arras
N.B. :
Autres documents joints :
SR Motards - chiffres clés
SR Motards - Fiche techniques
SR ONISR - Point presse
Circulation des documents suivants :
Revue de presse
P.M.
Adresse électronique de la revue de presse :
http://intra.cete-np.i2/article.php3?id_article=7266
2/26

Animatrice : Catherine DEROO
Personnes présentes :
BOULET Nicolas DDTM 59 MAIRE Joëlle DDT 02
BURIE Emmanuelle CG 59 MONFRONT Laurent CETE NP
DEBOUDT Bertrand CETE NP NONCE Jean-Michel DDT 02
DELOBEL Jean-Pierre
CMSR
DREAL N/PdC
NORMAND Serge CG 80
DEMEESTER Alexandre LMCU OTURBON Christophe CG 62
DUC Valérie LMCU POUCHAIN Marc LMCU
FLAGOLLET Anne CETE NP PROUFF Alain CETE NP
HERAULT Evelyne CVRH RENOUX Pierre DDTM 62
LANTOINE Bruno DDTM 59 THELLIER Séverine DDTM 62
LEVASSEUR Cathie CG 80 THULLIER Nicolas CG 59
LOOF Thierry DDT 60 VARIN Philippe CG 59
LOPEZ Stéphane DDTM 59 VICENTE Edouard CG 60
MACHU Alain CG 80
Personnes excusées :
CARRE Jean-Philippe DDTM 59 MINETTE Gérard DDTM 80
DELEBECQ Yves DIR N PETIT Lætitia DDTM 80
DELEBECQUE Patrick CMSR DREAL NP PICAVET Catherine CVRH 62
DUPUIS Sandrine CG 80 QUENY Stéphane DDTM 59
LADREYT Karine
DREAL NP
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Sommaire
Ouverture par Catherine Deroo............................................................5
Accueil.............................................................................................................................6
Présentation de la journée.............................................................................................6
Tour de table de l'actualité des services.............................................7
Actualités dans la zone d'action du CETE NP.............................................................7
Actualité du groupe de travail "arrêts de cars".........................................................13
Accidentologie des usagers les plus vulnérables - Préambule......15
Chiffres de l'accidentologie des usagers vulnérables - Anne FLAGOLLET..........15
Présentation d'un film - Marc POUCHAIN..................................................................16
Âge et vulnérabilité.............................................................................17
Âge et vulnérabilité - Jean-Pierre DELOBEL.............................................................17
Attestation Première Education à la Route - Vélo............................18
Présentation d'un guide sur l'APER à destination des enseignants - Bruno
LANTOINE, Bertrand DEBOUDT..................................................................................18
Informations diverses.........................................................................19
Action vélo à l'école maternelle - Didier SOYER.......................................................19
Étude sur les 2 roues motorisés de 2005 à 2009 - département du
nord......................................................................................................20
Présentation d'une étude sur les 2RM réalisée par le CETE NP - Laurent
MONFRONT...................................................................................................................20
Etude sur les 2 roues motorisés à la LMCU......................................21
Présentation d'une étude sur les 2RM réalisée par la LMCU - Marc POUCHAIN. 21
Etudes cyclistes et aménagements cyclables à la LMCU...............22
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Analyse de l'insécurité des cyclistes dans la métropole lilloise – Marc POUCHAIN
- 1er exposé...................................................................................................................22
Accidentalité sur aménagements cyclables à la LMCU- Marc POUCHAIN - 2ème
exposé............................................................................................................................23
Politique cyclable en milieu urbain et inter-urbain..........................24
Politique cyclable - Bertrand DEBOUDT....................................................................24
Porter à connaissance - le volet Sécurité Routière dans les
documents d'urbanisme.....................................................................25
Urbanisme et sécurité routière, point de vue d'une DDTM - Nicolas BOULET......25
Les documents d'urbanisme et la sécurité routière, point de vue d'un CG - Alain
MACHU...........................................................................................................................26
Conclusion...........................................................................................27
Remerciements et thèmes à retenir - Catherine DEROO.........................................27
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Ouverture par Catherine Deroo
Accueil
Accueil
C. DEROO remercie Evelyne HERAULT pour son accueil dans les locaux du
CVRH d'Arras.
C. DEROO accueille Emmanuelle BURIE et Nicolas THULLIER du CG59, ainsi
que Valérie DUC de la LMCU.
Présentation de la journée
Présentation du
programme
C. DEROO présente le programme. Celui-ci commence par le traditionnel tour de
table des actualités pour étudier ensuite la thématique de la journée :
l'accidentologie des usagers les plus vulnérables. Ce thème majeur débute par le
visionnage d'un film court "Accident de trajet scolaire" qui constitue une entrée
en matière pour la présentation de Jean-Pierre DELOBEL sur l'âge et la
vulnérabilité (notamment les enfants et les seniors). La présentation suivante
(Bruno LANTOINE et Bertrand DEBOUDT) relative à l'action initiée par la
DDTM 59 et relative à l'Attestation de Première Éducation à la Route, vélo,
illustre l'une des pistes pour remédier à cette vulnérabilité. S'ensuit une autre
illustration, en fin de matinée, sur une action de sécurité routière à l'école
maternelle présentée par Didier SOYER. L'après-midi reprend avec 2 études sur
les 2 roues motorisés, une autre catégorie d'usagers vulnérables, exposées par
Laurent MONFRONT puis Marc POUCHAIN. Une autre catégorie d'usagers
vulnérables pour laquelle la mortalité a encore augmenté de 10 % en 2011.
Une nouvelle campagne de sensibilisation à destination des motards a été réalisée
et est diffusée à la télévision et sur le site de la sécurité routière :
http://www.securite-routiere.gouv.fr
Le sujet se clôture par une présentation de Bertrand DEBOUDT sur la politique
cyclable dans le cadre des trois journées organisées par le CETE NP sur cette
thématique 2012.
La journée se termine par un tout autre thème, inscrit au programme de travail
du club et réclamé par les membres, celui de l'intégration du volet sécurité
routière dans le "Porter à connaissance et les documents d'urbanisme", avec les
exposés de Nicolas BOULET et Alain MACHU.
6/26

Tour de table de l'actualité des services
Actualités dans la zone d'action du CETE NP
CG 62 Christophe OTURBON expose :
• la création en fin d'année d'une mission de sécurité de la route : analyse des
accidents, études d'itinéraires, dispositifs de retenue et signalisations,
• l'étude de pose d'un radar pédagogique sur RD 928 (pose en septembre),
• le suivi à plusieurs accidents mortels contre les arbres, étude sur la
problématique des arbres en alignements le long des RD (abattage, protection,
réduction de vitesse ?),
• la participation aux commissions consultatives d' usagers pour la signalisation
routière (CCUSR) mises en place par le Préfet par arrondissement.
CG 80 Serge NORMAND met en évidence 2 actions particulières :
Activités • l'avancement du protocole concernant la sécurité des passages à niveau. Ce
protocole à signer entre l’État, RFF et le département de la Somme est au
stade de la validation finale avant mise à la signature.
• Présentation par Cathie Levasseur : le département de la Somme s'est engagé
au 1er semestre 2012 dans la mise en place de 9 formations/ mises à niveau
des conducteurs "séniors" avec la collaboration de la Prévention Routière qui
est subventionnée par le département de la Somme. Les sessions d'une demijournée
se sont déroulées dans des locaux du département de la Somme
répartis sur l'ensemble du territoire. L'information sur les sessions a été
assurée par le service "Sécurité Routière" avec l'aide du service
"Communication". Le bilan a révélé la lourdeur de la tâche et que, sur certains
sites, il y a eu très peu d'inscriptions. Le département de la Somme souhaitait
connaître l'engagement des autres départements sur ce genre d'actions.
Réponse de
Christophe OTURBON
Christophe OTURBON rappelle qu'en début d'année, la catégorie des séniors
avait été un axe retenu. Des approches séniors / piétons, ainsi que les conditions
de conduite des séniors ont été envisagées, mais comment faire ? Rien n'est
encore abouti. Une des pistes : passer par les jeunes pour la sensibilisation des
séniors. Une autre piste : donner un cabas sécurité routière aux séniors.
ORSR Picardie Didier SOYER :
Le rôle de l'état est de financer les actions. En Picardie, une association a
organisé un code de la route séniors qui a réuni 80 personnes dans une salle. Un
peu plus tard, elle a pu réunir 40 à 50 personnes !
7/26

CG 60 Edouard VICENTE :
• en début de semestre, le pôle a été réorganisé et notre direction a été scindée
en trois directions. La sécurité routière reste rattachée à la direction des
infrastructures routière et des transports (service gestion du réseau),
• dans ce service, un bureau des systèmes d'information routes (BSIR) est
désormais opérationnel. Nous concernant plus précisément, il a pour mission
d'étudier la mise en place d'un module sécurité routière afin de préparer, à
terme, la séparation de CONCERTO,
• projet en cours en collaboration avec le BSIR : classement de la dangerosité
des RD en fonction de la catégorie (taux d'accident au km). Réalisation par la
suite d'études de sécurité routière d'itinéraires,
• rappel de la célébration du bicentenaire des RD par le CG de l'Oise (portes
ouvertes, expositions).
8/26

LMCU
Valérie DUC, Responsable de l'unité sécurité (CSPS SR ACMO) à la direction
Espace Public et Voirie :
• objectif : renforcer la communication technique. LMCU veut déployer un kit
sécurité routière, à destination de publics divers, répertoriant différents
scenarii d'accidents tel que : réalisation d'affiches pour répertorier les
scénarios d'accidents récurrents pour un public profane, élaboration de petits
guides et des documents de communication à destination de différentes
catégories d'usagers (public scolaire, usagers vulnérables,...) pour les
sensibiliser à des scenarii d'accidents récurrents...
• travail avec la DDTM 59 sur l'opération "Motard d'un jour", prévue le 18
septembre 2012, objectif : sensibiliser les élus et techniciens en charges des
aménagements routiers aux problèmes des deux-roues motorisés,
• étude en relation avec l'Institut Français des Sciences et Technologies des
Transports, de l’Aménagement et des Réseaux (IFSTTAR) sur la mobilité des
séniors en milieu urbain,
• déploiement des évaluations d'aménagements amont et a posteriori,
• projet d'étude sur les accidents piétons, est notée une recrudescence aux arrêts
de bus,
• LMCU va prochainement tester CONCERTO urbain,
• collaboration avec le CG 59, la DDTM 59, la CUD (Communauté Urbaine de
Dunkerque) et LMCU, dans le cadre du Plan ORSEC, pour les échanges de
données SR, BRUIT,...
• réforme sur les études d'impact : volonté de développer un item sur la sécurité
routière dans les études d'impact (prémices).
Marc POUCHAIN :
• collabore avec 3 psychologues de l'IFSTTAR sur des scénarios de traversée
des personnes âgées,
• collabore dans le cadre d'un programme de recherche et d'innovation dans les
transports terrestres (PREDIT) appelé « PREDIT critère » pour la
visualisation graphique sur les coupures urbaines,
• recherche sur la notion de zone urbaine : qu'est-ce que la ville ? Qu'est-ce que
la campagne ?
• détermine les zones dangereuses pour les personnes les plus vulnérables.
• LMCU s' intéresse au programme SVRAI et s'oriente avec le CERTU sur une
prémice d'expérimentation.
CG 59 Philippe VARIN :
• la sécurité routière a été intégrée au projet de mandat du président. Le préfet
doit passer une convention cadre entre l'état et les conseils généraux, afin de
contractualiser les actions,
• accidentologie : la démarche qualité a été mise en oeuvre et est certifiée au 1er
stade du processus en ce qui concerne la connaissance des accidents et le
risque routier,
• programme d'installation de radars pédagogiques à l'étude.
9/26

DDTM 59 Bruno LANTOINE :
Mise en place de
vitesse différenciée
PL PV
La mise en place de vitesse différenciée PL / PV :
Le plan de déplacements urbains (PDU) de Lille Métropole élaboré en
application de la loi sur l'Air et l'Utilisation Rationnelle de l'Énergie (LAURE), et
la loi Solidarité et Renouvellement Urbains (SRU) et, plus récemment, la loi
Grenelle en faveur de l'environnement, prévoyait la réduction des vitesses en
cœur d'agglomération permettant ainsi d'améliorer la sécurité des usagers et de
limiter les nuisances environnementales induites par le trafic (bruit, pollutions
atmosphériques...).
A l'issue d'un travail partenarial, le 13 juillet 2011, un arrêté a été pris fixant de
nouvelles limitations de vitesse sur le réseau d'autoroutes et de voies rapides de
l'agglomération lilloise : 90 km/h sur la partie centrale du réseau, 110 km/h en
approche des zones urbaines centrales.
Depuis, il est apparu nécessaire de compléter le dispositif par une différenciation
des vitesses autorisées par les poids lourds et les véhicules légers, il est donc
envisagé dans les zones centrales où la vitesse est actuellement limitée à 90 km/h
pour tous les usagers d'abaisser la limitation de vitesse pour les PL à 80 km/h.
Cependant pour être efficace cette mesure doit pouvoir être accompagnée de
contrôles, il serait nécessaire de remplacer les radars automatisés actuellement en
place sur le réseau de l'agglomération lilloise par des radars discriminants.
Afin que le dispositif puisse être opérationnel au 1 er janvier 2013 ; une étude est
en cours pour identifier les modifications et/ou compléments à apporter aux
dispositifs de contrôle sanction automatisé.
10/26

Formation en milieu
scolaire
La formation en milieu scolaire
Au sein du volet prévention de la politique locale de sécurité routière, le
continuum éducatif en milieu scolaire occupe une place prééminente. Non
seulement, il est un levier déterminant pour agir sur la classe d'âge 18-24 ans, qui
est la plus impactée par l'insécurité routière, mais il permet de travailler sur les
attitudes et les comportements, notamment la notion de partage de la route, alors
que, par la suite, lors des étapes d'apprentissage de la conduite des engins
motorisés, l'accent est plus mis sur la maîtrise et sur la règle.
Le travail en milieu scolaire doit être cohérent avec l'ensemble des objectifs, à ses
différents stades, et avec les acteurs impliqués afin de s'assurer que tous seront
traités et atteints. Pour cela, il est apparu indispensable de former tous les
référents de l'éducation nationale, les élus correspondants « sécurité routière »
des communes ainsi-que l'ensemble des intervenants en milieu scolaire (forces de
l'ordre, associations). Afin, d'une part, de donner à tous un socle commun de
connaissances, d'autre part, de valider les capacités de pédagogie de chaque
intervenant et, enfin, de rappeler la nécessaire symbiose entre une intervention en
milieu scolaire et le continuum éducatif.
La DDTM 59 et l'Inspection d'Académie (IA) ont donc mis en place une
formation destinée aux personnes intervenant sur le sujet de la sécurité routière
en milieu scolaire. Cette formation avait un double objectif : permettre à chaque
intervenant d'avoir un socle commun en matière d'organisation de la sécurité
routière, du continuum éducatif et de psychologie de l'enfant et de l'adolescent et
valider l'agrément des formateurs en milieu scolaire ; cette formation est assurée
par le GRETA Nord-Pas-de-Calais et rétribuée grâce au Plan Départemental
d'Actions de Sécurité Routière (PDASR).
Les objectifs de la formation :
• une information de base sur l'organisation de la sécurité routière,
• le continuum éducatif,
• la psychologie de l'enfant et de l'adolescent afin de donner à chaque
intervenant un socle commun de connaissances.
Le public visé:
• Les référents milieu scolaire : rares sont les véritables projets éducatifs,
établis autour du continuum éducatif, et trop nombreux sont ceux qui ne
reposent que sur la volonté d'une personne. Il est important d'ancrer les projets
dans le temps. Il est donc apparu essentiel de nommer un référent « sécurité
routière » dans chaque établissement dont le rôle sera de fédérer l'ensemble de
l'équipe éducative autour du projet mis en place et d'être l'unique porte
d'entrée pour les intervenants extérieurs. Ces référents sont au nombre de 60
en primaire (conseillers pédagogiques de circonscription), 200 au collège et
100 dans les lycées.
• les intervenants en milieu scolaire : ce terme regroupe les intervenants
extérieurs au monde de l'éducation nationale, à savoir : les forces de l'ordre
(polices nationale et municipale, gendarmerie nationale, compagnie
républicaine de sécurité) et les associations. L' Inspection Académique du
Nord a réalisé un recensement auprès des établissements scolaires afin d'avoir
une idée du nombre d'intervenants extérieurs déjà connus. Le format de cette
population a été précisé à environ 200 intervenants.
A l'issue de la formation, les participants seront capables de concevoir et de
réaliser une intervention s'intégrant au projet pédagogique de l'établissement, sur
la base d'une commande de celui-ci. L'établissement peut être une école, un
collège ou un lycée.
11/26

DDTM 62 Pierre RENOUX :
• un nouvel enjeux apparaît : les séniors avec une augmentation des tués séniors
en 2011 (surtout les piétons). C'est une priorité du PDASR 2012.
• CCUSR : ces commissions consultatives ont été crées dans le Pas-de-Calais et
sont mises sous la responsabilité des sous-préfets d'arrondissement (7) ; le lien
avec les élus et le terrain est plus "proche".
• problème des 4 stops : il y a un très gros travail sur les priorités aux carrefours
à feux à faire - prochain sujet envisagé au club FACES qui serait présenté par
Thierry LOOF (DDT60).
DDT 02 Joëlle MAIRE :
• nomination d'un nouveau directeur de cabinet
• la CCUSR a été créée et s'est réunie 3 fois sur :
- la cohérence du réseau national,
- les autoroutes,
- certaines RD importantes avec un partenariat large (représentants CG,
DIR, mairies, ...).
• taux élevé de tués dans le département (14/16%),
- Remarque de Laurent MONFRONT : il existera prochainement des
familles de départements définies qui permettront des comparaisons plus
adaptées.
• mise en place des radars pédagogiques,
• déploiement des radars sanctions : en suspend, faute de crédit,
• beaucoup de dérogations poids-lourds sur autoroutes suite aux nouveaux
textes (pouvoir d'autorisation). Jean-Michel NONCE et Thierry LOOF dans
l'Oise traitent ces dérogations, mais ils rencontrent beaucoup de problèmes.
• passages à niveaux : une journée nationale relative aux passages à niveaux a
eu lieu en juin 2012 dans le cadre de la COTITA de Nantes.
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Actualité du groupe de travail "arrêts de cars"
Proposition de
création d'un groupe
de travail
Catherine DEROO propose aux membres de Faces qui le souhaitent de créer en
interne à FACES un groupe de travail autour de la thématique de la sécurité aux
arrêts de car, pour faire suite au dossier étudié lors d'une précédente réunion
FACES en décembre 2011 sur l'accessibilité aux cars. Xavier DEWAELE,
intervenu sur le sujet à cette réunion, technicien en accessibilité, service Etudes
et Développement du CG 59, reste à notre disposition pour participer à ce groupe
de travail.
Groupe de travail
porté par un CG
Pistes de réflexion
Appel à candidatures
Elle s'est rapprochée du CETE Méditerranée qui a indiqué que le GT doit être
porté par un CG et comprendre au moins un représentant « déplacements » CG.
Le CETE Méditerranée a également transmis les CR de leurs réunions.
A partir de ces éléments, nous avons recensé les pistes sur lesquelles ils ont
travaillé :
• évaluation des points d'arrêt existants au regard de la réglementation,
• définition d'une politique de sécurité pour concilier au maximum demandes
des usagers et contraintes techniques et financières,
- organisation de concertations décideurs, usagers, opérateurs, élus
- connaissance des usagers
• connaissance du niveau de responsabilité des accidents à proximité des points
d'arrêt,
• évaluation du nombre d'accidents à proximité des points d'arrêt. Évaluer la
sécurité.
Catherine DEROO lance un appel à candidatures pour la constitution de ce
groupe de travail, qui, peut-être d'une durée relativement courte, le temps
d'étudier tous les points sur lesquels les collectivités locales et leurs services
(sécurité routière et déplacements) souhaitent échanger pour apporter justement
des solutions à leurs problématiques locales et respectives et les partager
ensemble pour des réponses en commun... Tout est ouvert, restent maintenant les
bonnes volontés à se manifester !
Réflexion des
membres FACES
Quelques réflexions :
• Christophe OTURBON : un schéma directeur de mobilité vient d'être écrit ; le
référent est Pierre NICOLLE.
• Serge NORMAND : un service de déplacement scolaire travaille sur le thème,
Pascal JACQUET pourrait intervenir sur le sujet.
• Cathie LEVASSEUR : ce sujet ne représente pas un enjeu fort pour le CG 80,
• A noter aussi que Valérie DUC est intéressée par le sujet concernant la
problématique des accidents piétons près des arrêts de bus en milieu urbain.
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Accidentologie des usagers les plus vulnérables -
Préambule
Chiffres de l'accidentologie des usagers vulnérables - Anne
FLAGOLLET
Présentation de
quelques chiffres
Définition de l'usager
vulnérable
Quelques chiffres
révélateurs
Sont définis comme usagers vulnérables, les usagers mal protégés, c'est à dire
démunis de protection extérieure et souvent difficilement perçus par les autres
usagers de la route. Selon cette définition, sont définis comme usagers
vulnérables, les piétons, les cyclistes et les 2 roues motorisés.
Une définition plus large fait référence aux incapacités physiques ou cognitives
tells que :
• l'âge (personnes âgées, adolescents, enfants),
• les handicaps,
• les décalages de situations particulières ou inhabituelles (liés au lieu, au
mode, au moment, ...).
Les chiffres donnés sont ceux fournis par l'ONISR et correspondent à l'année
2010 pour la France entière.
Nombre de personnes tuées Pourcentage
Total personnes tuées 3992 100%
Piétons 485 12,1%
Cyclistes 147 3,7%
Usagers 2RM 952 23,8%
0/14 ans 130 3,3%
+ de 65 ans 765 19,2%
Accidentologie en France en 2010
Annexe
Les chiffres ci-dessus sont pris au niveau national, mais ils reflètent ce qui se
passe au niveau de la zone d'action du CETE NP. Pour les données au niveau de
la zone d'action du CETE NP, se référer au document mis en annexe.
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Présentation d'un film - Marc POUCHAIN
Présentation du film
"Accident de trajet
scolaire"
Marc POUCHAIN introduit le film "Accident de trajet scolaire". Ce film,
présenté par l’IFSTTAR lors de sciences en fête à salon de Provence en 2010, est
la reconstitution d’un accident se déroulant sur le trajet de l’école. Le but était
que le public fasse une mini enquête sur l’accident et de découvrir tous les
facteurs (accidentogènes, aggravants et explicatifs). Le scénario est le suivant :
une maman appelle son fils de 10 ans sur le trottoir d’en face. L’enfant traverse
sur le passage piéton sans faire attention. Il surprend le conducteur d’une PANDA
(le capot droit est plus traumatisant en cas de choc contre un usager vulnérable)
qui ne le voit pas arriver car il existe un masque visuel causé par le
stationnement. Le choc se produit à 28 km/h, l'enfant est hospitalisé avec
perforation du poumon, fracture du fémur et traumatisme crânien.
15/26

Âge et vulnérabilité
Âge et vulnérabilité - Jean-Pierre DELOBEL
Catégories
particulières
d'usagers de la route
Les données accidentologiques confirment le ressenti général : certaines
catégories d’usagers de la route présentent un sur-risque évident. Les victimes
sont alors identifiées comme plus particulièrement vulnérables. De nombreuses
études tentent de trouver des explications à ce constat afin d’imaginer et mettre
en œuvre des parades. Le critère de l’âge est alors avancé.
Parmi ces victimes d’accidents, deux catégories apparaissent, en effet,
surexposées avec des problématiques communes : les enfants et les seniors.
Mise en évidence de
facteur de sur-risque
chez ses personnes
L’exposé élaboré et présenté par Jean-Pierre DELOBEL, Chargé de Mission
Sécurité Routière pour la DREAL Nord – Pas-de-Calais, met en évidence les
troublantes convergences de facteurs expliquant ce sur-risque. Ces facteurs
résident le plus souvent dans les déficits sensoriel, physiologique, psychologique
et/ou physique dont sont affectés les plus jeunes comme les plus âgés : vision,
audition, vigilance, critères biomécaniques mais aussi carences dans les savoirs et
savoir-faire nécessaires dans le partage de l’espace routier. Le renforcement de la
formation et peut-être aussi de l’évaluation à tous les stades de la vie apparaît
plus que jamais une voie de progrès vers une accidentalité réduite de ces
populations.
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Attestation Première Education à la Route - Vélo
Présentation d'un guide sur l'APER à destination des
enseignants - Bruno LANTOINE, Bertrand DEBOUDT
Présentation de
l'APER
L’Attestation de Première Education à la Route (APER) fait désormais partie du
livret personnel de compétences, et sa validation constitue une obligation pour
tous les élèves sortant de l’école primaire. Elle est aussi un premier élément d’un
continuum éducatif qui se poursuivra en particulier au collège au travers des
attestations scolaires de sécurité routière (ASSR 1 et 2).
Sensibilisation du
rouleur
S’il est relativement facile de sensibiliser les enfants aux dangers de la route en
tant que passager de véhicule ou en tant que piéton, le domaine de compétence de
« rouleur » et en particulier de cycliste pose le problème de la maîtrise de l’engin
et de la circulation en milieu réel.
C'est la raison pour laquelle la Préfecture du Nord et l'Inspection Académique ont
souhaité réaliser un guide pour aider les enseignants dans leur tache .
Objectif du guide du
guide
Tel est le but de ce guide : proposer un ensemble de ressources pour aider les
directeurs d’école et les enseignants à mettre en place les situations susceptibles
d’éduquer leurs élèves à la maîtrise du vélo et aux dangers de la route pour les
rendre autonomes et leur permettre de valider les compétences de l’APER
relatives à la rubrique « quand je roule… »
Collaboration
Ce document est le résultat d'une collaboration efficace entre les divers
partenaires (association, assurance, forces de l'ordre, administrations...). La
DDTM du Nord a confié au CETE Nord -Picardie le pilotage de ce groupe de
travail qui s'est réuni tout au long de l'année 2011 .
Financement
Ce guide a été financé d'une part, au titre du PDASR et d'autre part, grâce à la
Mutuelle d'Assurance des Instituteurs de France (MAIF) Prévention. Il a été mis
à disposition de l'ensemble des écoles primaires du département du Nord afin de
permettre aux enseignants de se doter des outils et informations nécessaires pour
"travailler" et "valider" les compétences de l'APER .
Contenu du guide
Le guide contient de la documentation, des fiches d'exercices ainsi que des
propositions de tracés de pistes permettant de mettre en adéquation la formation
dispensée avec les compétences nécessaires à la délivrance de l'attestation.
Téléchargement du
guide
Ce guide est téléchargeable à l'adresse suivante : http://www.nord-msr.fr
17/26

Informations diverses
Action vélo à l'école maternelle - Didier SOYER
Exemple de projet
d'école
Didier Soyer (président d'un comité de quartier d'Amiens) présente un projet
d'action vélo pour les enfants de l'école maternelle. Il s'agit d'un programme
sécurité routière lié au programme de l’Éducation Nationale. Le montage du
projet a duré 18 mois. Le projet a été lancé en 2010 pendant la semaine de
sécurité routière. L'action dure une année scolaire reconductible. L'action englobe
la projection d'un film : "Max dans la rue", la création d'un circuit sécurité
routière qui s'adapte à la cour de l'école (1 voie doit correspondre à 1m. de large).
Pour les écoles maternelles d'Amiens, la ville a construit 3 circuits (1 dans
chaque école).
Les supports sont :
• un jeu de loto,
• une série de 35 films de 2mn30,
• un circuit routier,
• des dépliants,
• des vélos.
La réalisation a été, en partie, financée par le PDASR .
Le projet aboutit à la remise d'un permis à chaque enfant, ainsi qu'à la
distribution aux parents de supports d'information sur la sécurité routière.
Pour plus d'informations sur le sujet, se référer au document en pièce jointe :
"action vélo à l'école maternelle".
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Étude sur les 2 roues motorisés de 2005 à 2009 -
département du nord
Présentation d'une étude sur les 2RM réalisée par le CETE NP
- Laurent MONFRONT
2RM : enjeu
important pour dpt59
L'accidentalité des 2 roues motorisés représente un enjeu important dans le
département du Nord. Les 2 roues motorisés représentent en effet un peu plus de
30% des accidents et un peu moins de 30% des tués. Pour cette raison l'ODSR a
demandé de réaliser une étude sur ce thème au CETE Nord Picardie.
Définition de l'étude
Cette étude porte sur les accidents de 2005 à 2009 . Elle est relative aux
cyclomoteurs et aux motocyclettes dans un premier temps puis aux motocyclettes
légères et aux motocyclettes lourdes dans un deuxième temps. Il y a 2 phases :
une phase d'analyse du BAAC et une phase d'analyse de PV.
Conclusions de
l'étude
Il en ressort un certain nombre de données difficiles à résumer en quelques
lignes. On peut cependant affirmer que les cyclomotoristes sont plutôt des
hommes de 15 à 20 ans et les motocyclistes des hommes de 20 à 35 ans. On peut,
de plus, insister sur le fait que, globalement, le sérieux dans la prise en main du
2RM s'accroit avec l'importance de la cylindrée.
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Etude sur les 2 roues motorisés à la LMCU
Présentation d'une étude sur les 2RM réalisée par la LMCU -
Marc POUCHAIN
Chiffres révélateurs Quelques indications :
• 90% des accidents se produisent en agglomération,
• 6% des accidents se situent en dehors de Lille, Roubaix, Tourcoing,
• 50% des accidents sont dans des espaces résidentiels,
• concentration des accidents aux heures de pointe,
• le taux de gravité est d'autant plus important que le 2RM est présumé
responsable,
• près de 50% des accidents se produisent en intersection.
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Etudes cyclistes et aménagements cyclables à la
LMCU
Analyse de l'insécurité des cyclistes dans la métropole lilloise
– Marc POUCHAIN - 1er exposé
Principaux résultats
INRETS
Les principaux résultats de la recherche réalisée par l'INRETS sur la sécurité des
cyclistes dans LMCU montrent que les accidents cyclistes sont un fait urbain :
95% en milieu urbain, 5% en milieu rural. La densité des accidents et leur gravité
sont proportionnelles à la densité du tissu urbain. 18% des accidents cyclistes se
produisent à proximité d’un aménagement cyclable. Le taux de gravité y est
moindre. Les mois de juin, de juillet et de septembre sont les mois les plus
accidentés. Il y a moins d’accidents le week-end. Les usagers sont plutôt des
hommes jeunes (scolaires, ouvriers ou employés). L’âge est un facteur de gravité.
Les conflits poids lourds / cyclistes sont 3 fois plus importants sur le territoire de
Lille que sur les agglomérations de même taille. Il n'y a pas d’accident au
« tourne à droite au feu » et les double-sens cyclables ne sont pas un enjeu de
sécurité.
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Accidentalité sur aménagements cyclables à la LMCU- Marc
POUCHAIN - 2ème exposé
Eléments de
contexte
10% du réseau de LMCU est équipé d'aménagements en faveur des vélos.
La progression depuis 2004 est constante.
Aujourd'hui, le réseau comprend notamment 185 km de bandes cyclables.
Accidents et type
d'aménagement
cyclable
Bandes cyclables Bandes cyclables : 56% de la longueur du réseau aménagé et 300 des 422
accidents. Les 2/3 se produisent en carrefour et se déroulent selon les deux
principaux scénarios en intersection : « un véhicule tourne à droite et heurte un
deux-roues qui circule sur la bande » (25%) et « un véhicule tourne à gauche et
heurte un deux-roues qui arrive de face sur la bande » (12%).
Pistes cyclables
Couloirs bus
Double sens cyclistes
Nota Bene
Pistes cyclables : 26% de la longueur du réseau aménagé et 14% des accidents.
La moitié se produit en carrefour. Le scénario le plus grave est : « un choc de
face sur une piste bidirectionnelle où un deux-roues motorisé est impliqué ».
Couloirs bus : ceux-ci présentent la densité linéaire d’accidents la plus
importante. Il est cependant à noter qu’aucun accident entre un cycliste et un bus
n’est à déplorer.
Double-sens cyclistes : aménagement le plus décrié mais celui sur lequel il y a le
moins d’accidents. Les accidents se sont produits, pour la plupart, lors de la mise
en place des premiers aménagements de ce type.
En 2008, c’est l’aménagement qui présente la densité linéaire la plus faible des
accidents cyclistes.
Les 2 roues motorisés utilisent l'aménagement cyclable bien que cet
aménagement leur soit interdit et sont fortement impliqués dans les accidents.
Le conflit voiture/deux-roues motorisés représente 50 % des accidents.
75 % des accidents se produisent dans les 5 plus grandes villes de LMCU dont
40% à LILLE.
3 accidents cyclistes mortels impliquent un poids-lourd.
Partie rédigée par Marc POUCHAIN
Questions Réponses aux questions :
• pas d'enjeu de sécurité routière sur les double- sens cyclables (question de
Bertrand DEBOUDT),
• aucun accident n'est à déplorer sur les voies bus (question de Séverine
THELLIER),
• accidents sur bandes cyclables : autant d'accidents côté chauffeur que côté
passager (30 ouvertures de portière depuis 2005, 300 accidents sur bande
cyclable),
• le vendredi est le jour le plus accidenté, ainsi que les mois de juin, juillet et
septembre,
• l'agglomération lilloise dénombre 3 fois plus d'accidents PL/vélo que les
autres communautés urbaines semblables.
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Politique cyclable en milieu urbain et inter-urbain
Politique cyclable - Bertrand DEBOUDT
Actualités de la
politique cyclable
Journée du 23 mai
Prochaine journée
technique COTITA
Sujets à développer
Évolutions
réglementaires
Bertrand DEBOUDT fait un point de ce qui se fait en matière de politique
cyclable tant en milieu urbain, qu'en inter-urbain.
Le 23 mai 2012 s'est déroulée au CETE Nord Picardie une journée de travail
restreinte et orientée vers les politiques cyclables en interurbain et en urbain
réunissant les différentes collectivités de l'inter-région. L'objectif était de
privilégier un temps d'échanges sur les pratiques des uns et des autres, mettre en
commun les questionnements et les idées, etc. Les thèmes abordés lors de cette
journée : schéma de mobilité et plan cyclable, rôle des infrastructures ferroviaires
et voie d'eau, articulation des schémas cyclables dans l'urbanisme, gouvernance et
conventions de gestion avec d'autres acteurs, cartographie commune...
Une présentation est faite de la journée technique COTITA qui se déroulera le 6
septembre 2012 au CVRH d' Arras « Politique globale de déplacement et
politique cyclable : enjeux, méthodes et outils de diagnostics » avec pour
objectifs : d'établir les enjeux du développement massif des pratiques cyclables,
de présenter l'histoire du vélo urbain en Europe dans l’évolution d’ensemble de la
mobilité, de faire connaître, par le biais de présentations de résultats d'un
programme de recherche et de témoignages exposés par des acteurs en situation,
des méthodes et des outils permettant d’estimer le potentiel cyclable d’un
territoire.
Enfin, en vue de la préparation d'une journée technique COTITA FACES plus
axée sur les aménagements cyclables qui se déroulera en fin d'année, un débat
entre les participants a permis de dégager plusieurs sujets susceptibles d'être
évoqués :
• la traversée des aménagements cyclables,
• les conventions d'entretien,
• le jalonnement,
• la prise en compte des modes doux au niveau des OA,
• les revêtements cyclables,
• le traitement des coupures...
Cette présentation se termine par un point d'information sur les récentes
évolutions réglementaires, notamment la nouvelle signalisation aux feux
tricolores.
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Porter à connaissance - le volet Sécurité Routière
dans les documents d'urbanisme
Urbanisme et sécurité routière, point de vue d'une DDTM -
Nicolas BOULET
Lien SR et
urbanisme
Un lien existe entre la sécurité routière et l'urbanisme. Les bureaux d'étude
commencent à prendre en compte la sécurité routière dans la réalisation de
documents d'urbanisme.
Présentation globale
3 documents de
planification
Présentation des documents d'urbanisme concernant la sécurité routière
3 documents de planification principaux :
• les schémas de cohérence territoriale (SCOT),
• les plans locaux d'urbanisme (PLU),
• les cartes communales, initiées par la loi SRU.
Projets de territoire Projets de territoire :
• le SCOT concerne un territoire à l'échelle intercommunale (15 à 20 communes
minimum),
• le PLU, à l'échelle de rue, concerne, pour le département du Nord, les
communautés urbaines de Dunkerque et de Lille. Le PLU doit être compatible
avec le SCOT,
• la carte communale concerne les petits villages, dans lesquels il n'y a pas de
réflexion « déplacements » .
Objectif
Remarque
L'objectif est de donner des informations sur les risques, notamment en sécurité
routière. Il s'agit notamment d'apporter la «bonne » connaissance et les maires ont
la connaissance des accidents mortels.
Pour le département du Nord, la DDTM réalise une note d'enjeu, avant
l'élaboration du porter à connaissance (PAC), laquelle explique à la commune les
grands enjeux de son territoire. En ce qui concerne la sécurité routière, les
données accidentologiques sur les 5 dernières années pour les accidents mortels
ou très graves sont à donner avec l'infrastructure mise en cause.
Pierre RENOUX fait remarquer que les avis en ce qui concerne la sécurité
routière ne sont pas toujours repris par ceux qui font les porter à connaissance
pour les PLU. Jean-Michel NONCE précise que la traversée des axes est à
prendre en compte dans le PAC.
Valérie DUC considère qu'il serait également intéressant d'aller plus loin dans les
études d'impact notamment par rapport à la signalisation.
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Les documents d'urbanisme et la sécurité routière, point de
vue d'un CG - Alain MACHU
Rôle du département
Le rôle des départements pour la prise en compte de la sécurité routière dans les
documents d’urbanisme est important pour que cet enjeu soit pris en compte le
plus tôt possible dans les perspectives de développement des communes.
Les leviers d’actions réglementaires se font au travers du porter à connaissance et
de l’arrêt projet.
1ère étape
Le premier en amont des réflexions consiste à faire un état des lieux des
infrastructures dans le cadre du point n° 5 du porter à connaissance portant sur
les déplacements.
Ce porter à connaissance permet d’informer les communes et les bureaux
d’études, en charge de l’élaboration du document d’urbanisme, du statut des
voies, le trafic, des accidents, des contraintes d’accès et de circulation.
Il comporte également un rappel des différentes réglementations : constructibilité
le long des voies à grande circulation (Amendement Dupont), bruit des
infrastructures.
Il peut également être le moyen de donner des informations complémentaires
comme le trafic des convois exceptionnels, les plans d’alignements.
2ème étape
Le second levier, les départements interviennent comme Personnes Publiques
Associées (PPA). Il permet de donner un avis sur les projets communaux et de
formuler des observations sur ces derniers en matière d’accès de traitement
d’entrée d’agglomération de gestion des carrefours et de sécurisation des
déplacements.
Cet exercice a ces limites, car un avis en fin de projet n’est pas obligatoirement
pris en compte et il n’est pas certain que celui-ci soit repris dans le document
définitif.
Retour d'expérience
Le retour d’expérience montre que la notion de sécurité routière n’est pas encore
complément intégré dans les différentes pièces constituant les documents
d’urbanisme (PADD, rapport de présentation, règlement, orientation
d’aménagement…), même s’il y a des progrès dans ce sens.
Il montre également qu’il est indispensable d’avoir une coordination et une
procédure définie entre les services de l’État et ceux des départements afin
d’assurer un suivi des dossiers.
Il est nécessaire que les interventions des départements ne se limitent pas aux
deux seules actions réglementaires, mais que leur association soit plus forte lors
de l’élaboration des documents pour intégrer et concevoir un projet urbain
cohérent et intégrant dès l’origine les enjeux de sécurité routière.
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Conclusion
Remerciements et thèmes à retenir - Catherine DEROO
Remerciements
Catherine DEROO remercie chaleureusement le CVRH pour son accueil. Elle se
félicite des échanges d'informations que peuvent engendrer les réunion FACES.
Prochaines
réunions FACES
Sujets à traiter
Catherine DEROO propose aux membres de se retrouver lors de la prochaine
réunion qui devrait se tenir semaine 48 ou semaine 49.
Catherine DEROO dresse la liste des sujets évoqués lors des dernières réunions
et non encore traités :
• pratiques et méthodes mises en oeuvre en matière d'analyse des accidents
mortels.
• ISRI,
• retours d'expérience sur les diagnostics de sécurité routière des passages à
niveau, sur l'application de la circulaire relative à la mise en cohérence des
vitesses,
• circulaire du 28 décembre 2011 relative à la gestion de la circulation routière :
préparation et gestion des situations de crise routière,
• routes à 4 stops ou l'inversion de priorités : sujet évoqué en séance, proposé à
plusieurs reprises par différents partenaires (bureau de la CoTITA, DDT 60 -
ci-dessus cf « tour de l'actualité des services - DDTM 62 »),...
• une thématique intéressante, pour la prochaine fois, pourrait se dessiner
autour de la signalisation avec, entre autres choses, les nouveaux panneaux,
les équipements de la route, la signalisation sur les aménagements
cyclables, ...
• une seconde thématique pourrait également être traitée autour des
équipements d'autoroutes avec, notamment, les dispositifs d'alerte sonore en
rive de chaussée, puis la normalisation européenne des dispositifs de retenue
(sujets proposés par la DIRN),...
Bel été à toutes et à tous !
N'oubliez pas vos éthylotests dans vos véhicules terrestres à moteur !
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