07.03.2015 Views

Bourses d'excellence Bourses d'excellence - Le Billet Bleu - Collège ...

Bourses d'excellence Bourses d'excellence - Le Billet Bleu - Collège ...

Bourses d'excellence Bourses d'excellence - Le Billet Bleu - Collège ...

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

Bulletin d’informations des anciennes élèves du CMI<br />

FÉVRIER 2007 · Volume 6, numéro 1<br />

<strong>Bourses</strong><br />

d’excellence<br />

Photographie: Daniel Jalbert<br />

• Gala Radisson<br />

• Hommage aux Dames


|| D e sé l è v e s · qui se distinguent ||<br />

Pour une deuxième année consécutive,<br />

le Collège Marie-de-l’Incarnation a remis<br />

des bourses d’excellence de la Fondation<br />

à des élèves ayant su se distinguer par<br />

leur implication dans les activités du<br />

Collège, leur engagement personnel et<br />

social au sein de la classe et de l’école et<br />

leur application au travail.<br />

<strong>Le</strong>s bourses d’excellence 2006, au montant<br />

de 225 $, ont été remises à deux<br />

élèves par niveau, de la 1 re année du<br />

primaire à la 5 e année du secondaire.<br />

Elles étaient au nombre de 22 et totalisaient<br />

un montant de 4 950 $, gracieusement<br />

offert par la Fondation Collège<br />

Marie-de-l’Incarnation.<br />

Étaient éligibles au prix d’excellence<br />

les élèves de l’année en cours qui ont<br />

fréquenté le Collège l’année antérieure<br />

à la date de la remise des prix. <strong>Le</strong>s candidatures<br />

ont été proposées par les<br />

différents éducateurs des élèves :<br />

enseignants, éducateurs, spécialistes,<br />

animatrices à la vie étudiante, professionnels<br />

non enseignants et directrices<br />

des services éducatifs. <strong>Le</strong> choix des<br />

récipiendaires a été fait par un comité<br />

de sélection formé par la direction du<br />

Collège. Il est à noter qu’une élève ne<br />

peut recevoir une bourse d’excellence<br />

deux années scolaires consécutives.<br />

<strong>Le</strong>s récipiendaires 2006 sont :<br />

Virginie Bélisle, Jade Poussard,<br />

Laurence Bastarache, Sandy Sirois,<br />

Joannie P. Bournival, Carolane Viau,<br />

Sabrina Désilets, Sarah-Ève <strong>Le</strong>mieux,<br />

Isabelle Vallerand, Émilie Grignon,<br />

Maude Vandenheede, Shirine Bessette,<br />

Karolane <strong>Le</strong>mieux, Marguerite Michaud,<br />

Olivia Hébert, Lydia Ernst-Marchand,<br />

Virginie Faucher, Audrey-Ann Bastarache,<br />

Marie Darveau, Émilie Dufour, Élisabeth<br />

Deshaies, Audrey Brunelle-Boucher.<br />

<strong>Le</strong>s élèves sont accompagnées par Michel Boucher,<br />

directeur général du CMI et Monique Laliberté de<br />

la Fondation Collège Marie-de-l’Incarnation.<br />

<strong>Le</strong> BILLET BLEU<br />

Rédaction<br />

Sr Louise-Hélène Albert, o.s.u.<br />

Lucie Jeffrey, ’76<br />

Michel Boucher - CMI<br />

Jean-Paul Belleville - FCMI<br />

Corrections<br />

Yolande Beaumier ’59<br />

Anne-Marie Gabias ’79<br />

Modifications au fichier des anciennes élèves<br />

Lyne Montambeault ’83<br />

La Fondation du CMI vous présente les membres du conseil d’administration :<br />

Julie Rousseau, présidente; Louise Pagé, présidente sortante; Michel Boucher, administrateur et<br />

représentant du CA du CMI; Marielle Fortier-Landry, vice-présidente; Monique Laliberté, secrétaire;<br />

Gertrude Dupont, trésorière; Sylvain Sirois, représentant des parents; Louise Gosselin, représentante<br />

du personnel du CMI; Louis Hamel représentant du milieu socio-économique.<br />

Dans ce numéro…<br />

Bourse d’excellence. . . . . . . . . . . . . . . . . . 2<br />

Gala Radisson . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3<br />

Hommage aux Dames . . . . . . . . . . . . . 4-5<br />

Une femme libre . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6-7<br />

Exposition du musée . . . . . . . . . . . . . . . . . 7<br />

Que font-ils sans nous. . . . . . . . . . . . . . . 8<br />

Nouvelles brèves. . . . . . . . . . . . . . . . . . 9-10<br />

<strong>Le</strong>s équipes sportives gagnantes . . . . . . . 10<br />

La ferveur d’une Italienne . . . . . . . . . . 11<br />

Lumineuse Catherine Sénart . . . . . . . . . 12<br />

<strong>Le</strong> Key Club plus vivant que jamais. . . . . 13<br />

In memoriam . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13<br />

<strong>Le</strong>s conventum. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14-15<br />

Nouveaux profils au CMI . . . . . . . . . . . . . 16<br />

<strong>Le</strong> <strong>Billet</strong> <strong>Bleu</strong><br />

725, rue Hart, Trois-Rivières, Qc G9A 5S3<br />

Courriel : billetbleu@cmitr.qc.ca<br />

Téléphone : 819-379-3223<br />

Télécopieur : 819-379-3226<br />

<strong>Le</strong> contenu rédactionnel du <strong>Billet</strong> bleu<br />

est sous la responsabilité du<br />

Collège Marie-de-l’Incarnation.<br />

L’impression et l’expédition du <strong>Billet</strong> bleu<br />

sont défrayées par :<br />

La Fondation Collège Marie-de-l’Incarnation.<br />

Parution du <strong>Billet</strong> bleu :<br />

Septembre et Février<br />

Date de tombée : 10/08/07 et 10/01/08<br />

Tirage : 4 700 exemplaires<br />

Dépôt légal : Bibliothèque et<br />

Archives nationales du Québec<br />

Bibliothèque et Archives du Canada<br />

ISSN 1708-2315 <strong>Le</strong> <strong>Billet</strong> bleu<br />

<strong>Le</strong> <strong>Billet</strong> bleu est aussi disponible<br />

sur Internet : http://billetbleu.cmitr.qc.ca<br />

2· <strong>Le</strong> <strong>Billet</strong> <strong>Bleu</strong>, Février 2007


|| G a l a · Radisson ||<br />

Dans le cadre des fêtes du 125 e anniversaire<br />

de la Chambre de commerce<br />

de Trois-Rivières, celle-ci a présenté,<br />

le 17 novembre dernier, un Gala<br />

Radisson destiné à rendre un hommage<br />

bien mérité à des individus et<br />

à des entreprises qui contribuent de<br />

façon remarquable au dynamisme de<br />

la vie économique du milieu trifluvien.<br />

<strong>Le</strong> Gala Radisson de novembre 2006<br />

fut spécialement créé pour souligner<br />

l’apport exceptionnel des individus<br />

et des entreprises qui ont participé,<br />

au fil des années, au développement<br />

économique et social de la ville de<br />

Trois-Rivières. <strong>Le</strong> CMI s’est ainsi vu<br />

décerner le Radisson « Entreprise de<br />

services à la communauté ». Ce Radisson<br />

s’adressait à toutes les entreprises<br />

offrant des services destinés à la communauté<br />

: services éducatifs, services<br />

hospitaliers, services publics, services<br />

communautaires. L’œuvre des Ursulines<br />

en terre trifluvienne depuis 1697 et<br />

l’apport indéniable du CMI dans le<br />

paysage éducatif de Trois-Rivières ont<br />

donc été soulignés avec l’obtention de<br />

ce convoité prix Radisson.<br />

À la suite de l’obtention du prix « Entreprise<br />

de services à la communauté » par<br />

le Collège Marie-de-l’Incarnation lors<br />

du dernier Gala Radisson, nous vous<br />

présentons des extraits de témoignages<br />

de félicitations obtenus par la grande<br />

équipe du CMI.<br />

<strong>Le</strong> député de Trois-Rivières, Monsieur André Gabias,<br />

Sœur Yvette Isabelle et monsieur Michel Boucher,<br />

directeur du CMI.<br />

D’avoir mérité un prix de cette envergure<br />

honore toute la Mauricie et votre implication<br />

de chaque jour contribue sûrement<br />

au succès de toute votre équipe.<br />

Pagé, Matteau et asssociés inc. Ultima<br />

En tant que députée fédérale de Trois-<br />

Rivières, permettez-moi de vous féliciter<br />

chaleureusement pour cette reconnaissance,<br />

pour vous personnellement et<br />

pour toute l’équipe qui vous entoure.<br />

Paule Brunelle, députée fédérale de Trois-Rivières<br />

Nous sommes toujours très fiers de<br />

constater que les efforts déployés par<br />

des personnes telles que vous se<br />

voient pleinement récompensés.<br />

Pierre Béliveau-Benoit Marquette-Jean Poliquin<br />

financière Banque Nationale<br />

<strong>Le</strong> Gala Radisson 2006 a reconnu votre<br />

contribution à notre développement<br />

collectif et permettez-moi de vous<br />

en féliciter.<br />

André Gabias, député de Trois-Rivières et adjoint<br />

parlementaire au ministre du Développement<br />

économique, de l’Innovation et de l’Exportation<br />

<strong>Le</strong> CMI a réussi à se démarquer<br />

parmi toutes les entreprises<br />

offrant des services destinés<br />

à la communauté grâce à la qualité<br />

de l’éducation prodiguée et à la compétence<br />

de ses employés.<br />

Stéphane Boileau, directeur général,<br />

Kathy Béliveau, directrice des communications,<br />

International de l’art vocal<br />

L’hommage qui a été rendu à votre<br />

collège n’était pas pour moi une surprise<br />

… depuis des décennies ses états de<br />

service et sa prospérité étant un modèle<br />

pour l’ensemble de notre communauté.<br />

Yves Lévesque, maire de Trois-Rivières<br />

Félicitations pour les honneurs que vous<br />

avez reçus lors du Gala Radisson pour le<br />

prix « Services à la communauté ».<br />

Dessureault, <strong>Le</strong>blanc, <strong>Le</strong>febvre, CA<br />

Cette récompense est le fruit de<br />

votre détermination, de votre travail<br />

rigoureux et de vos efforts soutenus.<br />

Julie Boulet, députée de Laviolette, ministre déléguée<br />

aux Transports, ministre responsable de la<br />

région de la Mauricie<br />

Nous sommes persuadés que cette distinction<br />

est proportionnelle aux efforts<br />

que vous et les membres de votre équipe<br />

avez investis afin d’amener votre entreprise<br />

à cette reconnaissance concernant<br />

les « Services à la communauté ».<br />

Karyne Beaulieu, Desjardins<br />

Centre financier aux entreprises de Trois-Rivières<br />

Toute l’équipe de Heenan Blaikie tient à<br />

vous saluer chaleureusement pour le prix<br />

Entreprise de services à la communauté.<br />

Jean Boulet, Heenan Blaikie<br />

Cet honneur reconnaît le dynamisme<br />

et l’excellence de votre entreprise au<br />

sein de la communauté.<br />

Équipe de Samson Bélair/Deloitte & Touche<br />

Des Prix Radisson pour des<br />

anciennes du CMI<br />

Outre le Radisson « Entreprise de services<br />

» à la communauté remporté par<br />

le CMI lors du dernier Gala Radisson,<br />

trois anciennes élèves du CMI se sont<br />

distinguées en obtenant un prix.<br />

Annie Pellerin de Marmen a mérité le<br />

Radisson « Formation de la maind’œuvre<br />

» et Julie Rousseau du Centre<br />

funéraire Rousseau, le Radisson<br />

« Coup de cœur Réal Proulx ».<br />

Nicole Poirier de la Maison Carpe Diem<br />

a eu l’honneur de remporter le prestigieux<br />

Radisson de la « Personnalité<br />

féminine de l’année ».<br />

Février 2007, <strong>Le</strong> <strong>Billet</strong> <strong>Bleu</strong> · 3


||Hommage aux Dames · 2007 ||<br />

Présidence d’honneur<br />

C’est toujours avec beaucoup d’admiration que nous prenons connaissance<br />

des parcours divers et des talents variés de ces dames qui, dans une période<br />

plus ou moins éloignée, parcouraient encore les couloirs du Collège Mariede-l’Incarnation.<br />

Mais trente-deux ans d’une vie consacrée à permettre<br />

l’éclosion de tant de talents cachés est un fait qui mérite un semblable<br />

hommage. C’est pourquoi nous avons demandé à M me Thérèse Bergeron,<br />

professeur au C.M.I. de 1966 à 1991 et directrice des services pédagogiques<br />

et de la vie scolaire au Primaire jusqu’en 1997, de bien vouloir présider la<br />

soirée d’hommage à ces dames dont elle a, peut-être, imperceptiblement,<br />

dirigé les destinées. Nous la remercions d’avoir accepté la présidence de<br />

cette 6 e édition de la soirée « Hommage aux Dames 2007 ».<br />

Thérèse Bergeron<br />

Hautboïste et chambriste<br />

de carrière<br />

Artiste d’une grande sensibilité,<br />

Louise Pellerin<br />

partage son enthousiasme<br />

et son amour<br />

de la musique par<br />

une richesse de<br />

sonorité expressive<br />

et colorée.<br />

‘75<br />

Louise Pellerin<br />

La hautboïste<br />

d’origine canadienne,<br />

habite en<br />

Suisse d’où elle mène<br />

une carrière de soliste<br />

et chambriste intensive. Son<br />

répertoire va du baroque au contemporain<br />

et elle affectionne tout particulièrement<br />

le cor anglais et le hautbois<br />

d’amour.<br />

Professeur de hautbois et de musique<br />

de chambre à la HMT Zurich, elle<br />

donne des classes de maître au Canada,<br />

en France, en Allemagne et en Suisse<br />

ainsi qu’au Vénézuela et est membre de<br />

jury de concours internationaux.<br />

Louise Pellerin a obtenu les 1 er Prix de<br />

hautbois et de musique de chambre du<br />

Conservatoire de Musique de Montréal<br />

avant de mériter le diplôme de soliste<br />

avec grande distinction de la MHS<br />

Freiburg im Breisgau ( Allemagne ).<br />

Boursière du Conseil des Arts du<br />

Canada, des Jeunesses Musicales<br />

et du Gouvernement du Québec,<br />

elle est aussi lauréate des<br />

concours de l’OSM.<br />

Se ressourçant au Québec, elle<br />

joue régulièrement avec des partenaires<br />

tels Dom André Laberge,<br />

Luc Beauséjour, Robert Langevin, etc.<br />

On trouve ses enregistrements chez<br />

Atma, Decca, Denon, DGG, Novalis,<br />

Philips, Radio-Canada et WDR.<br />

Annonceure météo, TVA<br />

Après ses études au CMI,<br />

Colette Provencher a suivi des<br />

cours dans le cadre du BAC en<br />

Administration des affaires à<br />

l’UQTR, puis des cours en<br />

météorologie d’Environnement<br />

Canada ainsi que des cours de<br />

diction et de pose de voix.<br />

Colette Provencher œuvre au sein du<br />

milieu artistique depuis 1980 alors<br />

qu’elle débutait sa carrière en tant<br />

qu’annonceure météo pour la station<br />

de télévision CHEM à Trois-Rivières.<br />

Après quoi, elle fit un saut à Montréal,<br />

plus précisément à Télé-Métropole où<br />

elle a été annonceure météo pour le<br />

bulletin de nouvelles de 18 heures.<br />

À partir de 1984, Colette Provencher<br />

a fait une incursion dans le monde<br />

de la radio - pour Radiomutuel, puis<br />

a accepté de devenir animatriceinterviewer<br />

pour l’émission <strong>Le</strong>s<br />

Couleurs du jour, à TQS.<br />

Depuis 1993, elle est<br />

annonceure météo pour<br />

les bulletins de 17 h et<br />

22 h au Réseau TVA.<br />

Colette Provencher,<br />

Parmi ses activités,<br />

Colette Provencher<br />

anime souvent des<br />

galas de mode, des<br />

événements spéciaux,<br />

des activités philanthropiques,<br />

en plus de<br />

participer à différentes<br />

publicités.<br />

‘78<br />

4· <strong>Le</strong> <strong>Billet</strong> <strong>Bleu</strong>, Février 2007


|| Hommage aux Dames · 2007 || (s uite)<br />

‘73<br />

Juge à la cour supérieure<br />

du Québec à<br />

Montréal<br />

Après avoir obtenu<br />

son diplôme d’études<br />

secondaires<br />

au CMI, en 1973,<br />

Lise Matteau étudie<br />

au Collège<br />

Laflèche de Trois-<br />

Rivières, obtient<br />

en 1978, un baccalauréat<br />

en droit de<br />

l’Université Laval et<br />

est admise au Barreau<br />

de Québec en 1979.<br />

L’honorable Lise Matteau,<br />

Avocate œuvrant principalement<br />

dans les domaines du droit familial<br />

et du droit civil général, elle<br />

commence à exercer le droit dans le<br />

cabinet Pinsonnault Roy Lambert et<br />

Associés à Cap-de-la-Madeleine.<br />

En 1986 M e Matteau entre au service<br />

du contentieux de la Commission de<br />

la santé et de la sécurité du travail à<br />

Trois-Rivières. Elle a plaidé devant<br />

tous les niveaux des cours au Québec<br />

ainsi que devant plusieurs tribunaux<br />

administratifs. Elle fut administratrice<br />

et conseillère auprès du Barreau<br />

de la Mauricie. Elle a également été<br />

chargée de cours à l’Université du<br />

Québec à Trois-Rivières, dans le<br />

domaine du droit des affaires et de la<br />

législation, en matière de santé et de<br />

sécurité du travail, et dans d’autres<br />

domaines liés à son expertise.<br />

Outre ces multiples fonctions, M e<br />

Matteau accepte de prendre part à plusieurs<br />

activités para-professionnelles :<br />

membre de Chambres de commerce,<br />

membre de Conseils d’administration,<br />

conférencière auprès de divers organismes<br />

et enfin présidente du Conseil<br />

d’administration de son ancien alma<br />

mater, le CMI.<br />

‘53<br />

En 2002, M e Matteau reçoit le grand<br />

honneur d’être nommée juge à la Cour<br />

supérieure du Québec à Montréal.<br />

C’est avec une feuille de route déjà très<br />

impressionnante que l’Honorable Lise<br />

Matteau répond à ce nouveau défi<br />

qu’elle est toute prête à relever.<br />

Travailleuse sociale<br />

Ayant terminé ses études classiques et<br />

obtenu un baccalauréat èsarts<br />

en 1953, au CMI,<br />

Françoise Rousseau<br />

se dirige vers les<br />

sciences sociales, à<br />

l’Université Laval,<br />

où elle obtient une<br />

maîtrise en 1957.<br />

Françoise Rousseau,<br />

Après deux ans de<br />

travail à Québec,<br />

Françoise Rousseau<br />

revient à Trois-Rivières<br />

où elle est sollicitée pour<br />

occuper le premier poste<br />

en service social au sein d’une équipe<br />

multidisciplinaire que le Centre de<br />

réhabilitation de la Vallée du St-Maurice<br />

s’efforçait de mettre sur pied, afin de<br />

répondre aux besoins des enfants ayant<br />

une déficience motrice et de leurs<br />

parents. En même temps, elle supervise<br />

les stagiaires en service social, pour<br />

l’Université Laval. De 1962 à 1966, elle<br />

implante, avec des collègues, ce qui est<br />

devenu aujourd’hui l’Ordre professionnel<br />

des travailleurs sociaux du Québec<br />

et devient membre du Conseil d’administration.<br />

« Françoise Rousseau a suivi pendant<br />

près de quarante ans un fil conducteur<br />

constant où les principes d’intégration<br />

sociale, de respect et d’autodétermination<br />

ont guidé ses interventions,<br />

ses actions et ses réflexions. » ( 1 ) Elle<br />

a laissé de nombreux articles ou textes<br />

inédits ainsi qu’un livre intitulé :<br />

« Au fil des ans ... » Editions du Bien<br />

Public, 2005, 122 p.<br />

(1) Lorraine Defoy Pacciolla.<br />

Chercheure<br />

scientifique<br />

Caroline Lupien<br />

terminait ses études<br />

secondaires<br />

au CMI en 1992.<br />

Elle entreprend<br />

alors des études<br />

dans le domaine<br />

des sciences, à<br />

l’Université du Québec<br />

à Trois-Rivières. Au printemps<br />

1997, en possession d’un<br />

baccalauréat en sciences biochimie,<br />

Caroline Lupien opte pour l’obtention<br />

d’une maîtrise en Biophysique et<br />

Biologie cellulaire qu’elle obtient à<br />

l’automne 2000. Très attirée par la<br />

recherche, elle continue ses études<br />

jusqu’en 2005 à l’Université Laval où<br />

elle reçoit un doctorat en Biologie<br />

cellulaire et moléculaire, ce qui la<br />

conduit à l’Université de Washington,<br />

à Seattle, U.S.A. pour des études postdoctorales<br />

Elle est associée à la recherche<br />

à l’Unité de recherche en ophtalmologie<br />

en vue d’étudier le rôle des cellules<br />

gliales de la rétine dans le développement<br />

du glaucome.<br />

‘92<br />

Caroline Lupien est récipiendaire de<br />

plusieurs prix. Entre autres, le Département<br />

d’ophtalmologie de l’Université<br />

de Montréal, en 1999, et le Réseau de<br />

recherche en santé de la vision du<br />

FRSQ, en 2003, lui octroient un prix<br />

pour la meilleure communication orale.<br />

Récompensée pour la qualité de sa<br />

recherche, Caroline Lupien contribue<br />

au développement de la science par de<br />

nombreuses publications et communications<br />

lors de congrès nationaux<br />

ou internationaux.<br />

Caroline Lupien,<br />

Février 2007, <strong>Le</strong> <strong>Billet</strong> <strong>Bleu</strong> · 5


||Une femme · Libre ||<br />

Par Lucie Jeffrey<br />

La vie des grandes personnalités de<br />

notre histoire permet de réfléchir sur<br />

le degré d’indépendance<br />

de chacune d’entre nous.<br />

Pour ma part, c’est Marie<br />

Guyart de l’Incarnation,<br />

fondatrice des Ursulines<br />

en Nouvelle-France et de<br />

la première école française permanente<br />

pour femmes en Amérique, qui<br />

a suscité mon intérêt de par son<br />

incroyable capacité à se servir de tout<br />

son potentiel pour faire ses propres<br />

choix de vie.<br />

Je n’esquisserai ici qu’un portrait succinct<br />

de sa forte personnalité trop<br />

méconnue qui, à l’instar des Simone<br />

Monet-Chartrand, Madeleine Parent<br />

et Thérèse Casgrain et de toutes nos<br />

autres grandes têtues du pays, est un<br />

exemple de femme qui n’a pas attendu<br />

qu’on lui donne son indépendance.<br />

Elle l’a agrippée et assumée ! C’est<br />

l’une de ces grandes Québécoises,<br />

Marcelle Ferron, qui me fit découvrir<br />

les écrits de l’Ursuline. La signataire<br />

du Refus global exposait ses œuvres à<br />

la galerie d’art <strong>Le</strong> Réfectoire du<br />

monastère des Ursulines de Trois-<br />

Rivières. Connaissant alors à peine<br />

Marie Guyart, je me demandai quel<br />

lien pouvait-il y avoir entre ces deux<br />

femmes. La réponse est venue en m’attardant<br />

sur la vie de l’Ursuline lors de<br />

la rédaction de ma thèse de maîtrise :<br />

les deux femmes possédaient une hardiesse<br />

commune. Ferron, ça tient tête,<br />

ça fracasse. Guyart aussi !<br />

Chercher l’indépendance<br />

Devenue veuve et femme monoparentale<br />

à l’âge de 19 ans, Marie Guyart<br />

s’occupe de son fils tout en travaillant<br />

à rebâtir l’entreprise de transports de<br />

son beau-frère. Cette femme d’affaires<br />

réussira alors à diriger de main de maître<br />

« Marie Guyart est un exemple de<br />

femme qui n’a pas attendu qu’on<br />

lui donne son indépendance. Elle<br />

l’a agrippée et assumée ! »<br />

employés et finances. Marie mène cette<br />

vie durant près de dix ans en gardant en<br />

tête son rêve de toujours : devenir religieuse.<br />

Elle attendra que son fils atteigne<br />

l’âge de 12 ans pour réaliser ce grand<br />

désir. Son beau-frère est furieux. Il<br />

aurait voulu continuer à profiter des<br />

talents de femme d’affaires de sa bellesœur.<br />

Mais Marie sait ce qu’elle veut<br />

et personne ne se mettra en travers de<br />

sa route.<br />

Marie de l’Incarnation<br />

Marie Guyart à l’âge de 40 ans<br />

<strong>Le</strong> 25 janvier 1631, au désespoir de<br />

sa famille, elle entre en communauté,<br />

chez les Ursulines de Tours. Elle<br />

prendra alors le nom de Marie de<br />

l’Incarnation. Cette femme avait cherché<br />

l’indépendance depuis le début<br />

de sa vie. Elle venait de la trouver!<br />

Suite à la page 7...<br />

6· <strong>Le</strong> <strong>Billet</strong> <strong>Bleu</strong>, Février 2007


||Une femme · Libre || (s uite)<br />

...<br />

Détenir l’indépendance<br />

Mais acquérir l’indépendance<br />

suppose aussi de la<br />

vivre pleinement, surtout<br />

pour cette femme qui a<br />

toujours voulu aller au bout de ses<br />

convictions. L’Ursuline n’était pas née<br />

pour un petit pain ! Elle décide donc de<br />

tenter l’impossible : aller en Nouvelle-<br />

France pour y fonder une école ainsi<br />

que le premier monastère d’Ursulines<br />

en Amérique. Aucune religieuse cloîtrée<br />

n’avait jusqu’alors traversé<br />

l’Atlantique. N’oubliez pas que nous<br />

sommes au XVII e siècle. Une femme<br />

devait alors obéir … La gent masculine<br />

n’était pas chaude à l’idée de voir de faibles<br />

créatures entreprendre un tel défi<br />

dans un pays presqu’inconnu. Tant<br />

pis! Marie fonce, se bat et gagne!<br />

Grâce à sa décision de ne pas suivre les<br />

règles imposées aux femmes de l’époque,<br />

l’Ursuline part pour la Nouvelle-France le<br />

4 mai 1639, avec deux de ses compagnes.<br />

Après trois longs mois en mer, elle arrive<br />

à Québec. Elle a 40 ans. Une nouvelle vie<br />

commence !<br />

Assumer l’indépendance<br />

Avec sa détermination habituelle, notre<br />

Ursuline nationale prend les choses en<br />

main en arrivant dans son pays<br />

d’adoption. Mais de nombreux obstacles<br />

l’attendent : l’hiver, le manque de<br />

matières premières, les guerres, les épidémies,<br />

l’apprentissage des langues<br />

amérindiennes, sans oublier les tracas<br />

administratifs. Même Monseigneur de<br />

Laval lui donne du fil à retordre. Il veut<br />

imposer aux Ursulines des règlements<br />

qu’elle n’aime pas. <strong>Le</strong> prélat goûtera à<br />

la médecine de Marie de l’Incarnation.<br />

Elle lui tient tête. Devinez qui gagnera ?<br />

Une autre victoire pour Mère Marie !<br />

Toute sa vie sera parsemée de batailles<br />

pour défendre son indépendance et<br />

celle de tous<br />

ces enfants et<br />

habitants du<br />

« L’Ursuline n’était pas<br />

née pour un petit pain ! »<br />

pays qu’elle<br />

connaît par<br />

cœur. Que<br />

nous dirait-elle aujourd’hui lorsque<br />

nous avons envie de baisser les bras ?<br />

Peut-être ces mots qu’elle écrivait à<br />

son fils Claude, le 22 octobre 1649 :<br />

« On tombe, on se relève : c’est comme<br />

si vous disiez qu’il s’élève de petites<br />

nuées sur le soleil qui font de demiombres,<br />

qui passent et repassent vite.<br />

En tombant on se relève […]».<br />

« Grâce à sa décision de ne pas<br />

suivre les règles imposées aux<br />

femmes de l’époque, l’Ursuline<br />

part pour la Nouvelle-France le<br />

4 mai 1639, avec deux de ses<br />

compagnes. Après trois longs<br />

mois en mer, elle arrive à<br />

Québec. Elle a 40 ans. Une<br />

nouvelle vie commence ! »<br />

Pour celles qui désirent découvrir plus<br />

en détail la vie de l’Ursuline, je vous<br />

suggère la biographie suivante :<br />

Françoise Deroy-Pineau, Marie Guyart,<br />

femme d’affaires, mystique, mère de la<br />

Nouvelle-France, Tours 1599, Québec<br />

1672, Montréal, fides, 1999, 295 p.<br />

Exposition · Musée<br />

Quand la science se multiplie<br />

Qu’enseignait-on aux jeunes filles dans<br />

la deuxième partie du 19 e siècle ? <strong>Le</strong><br />

français, les mathématiques, la couture,<br />

le dessin mais également les « petites<br />

sciences » qui étaient l’astronomie, la<br />

botanique, la biologie, la chimie et la<br />

physique. On s’attendait donc de ces<br />

jeunes filles qu’elles sachent tenir maison<br />

mais qu’elles puissent également<br />

soutenir une conversation sur n’importe<br />

quel sujet tout en gardant une certaine<br />

retenue et en camouflant ce trop grand<br />

savoir. L’exposition<br />

Quand la science se<br />

multiplie présentera<br />

les différents<br />

objets, instruments<br />

utilisés pour l’enseignement<br />

des « petites<br />

sciences » chez<br />

les Ursulines, entre<br />

1850 et 1950.<br />

Musée des Ursulines<br />

734, rue des Ursulines<br />

Trois-Rivières<br />

Tél. : 819-375-7922<br />

www.musee-ursulines.qc.ca<br />

Bienvenue à tous !<br />

Horaire<br />

Mars et avril :<br />

mercredi au dimanche de 13 h à 17 h<br />

1 er mai au 28 octobre :<br />

mardi au dimanche de 10 h à 17 h<br />

Frais d’entrée<br />

Adulte : 3.50 $<br />

âge d’or et étudiant : 2.50 $<br />

gratuit pour les enfants<br />

Février 2007, <strong>Le</strong> <strong>Billet</strong> <strong>Bleu</strong> · 7


||Que font-ils · sans nous ? ||<br />

« Brigitte Gagnon,<br />

une dame d’exception ! »<br />

Par Francine Quevillon<br />

Native de St-Paulin, M me Gagnon est la<br />

cinquième d’une famille de dix enfants.<br />

Ses trois sœurs étant les aînées du<br />

groupe, c’est surtout avec ses frères<br />

qu’elle a réalisé ses bons et mauvais<br />

coups de jeunesse. Parions que ceux-ci<br />

étaient majoritairement bons !<br />

Obtenant son brevet d’enseignement<br />

en 1962, elle débute sa carrière à<br />

Montréal rejoignant ainsi ses sœurs<br />

qui œuvrent dans le même domaine.<br />

C’est en 1966 qu’elle unit sa destinée à<br />

Maurice Ladouceur. De cette union<br />

naquirent deux jolies filles prénommées<br />

Nancy et Ingrid. M me Gagnon<br />

quitte alors l’enseignement le temps de<br />

s’occuper de sa petite marmaille.<br />

C’est en 1979 que Brigitte Gagnon fait<br />

officiellement son entrée au CMI.<br />

Pendant de nombreuses années, elle<br />

enseigne l’économie familiale, le<br />

français et la géographie. Son plaisir de<br />

communiquer, d’être à l’écoute et de<br />

partager ses connaissances font d’elle<br />

une éducatrice aimée et respectée des<br />

élèves. Plus souvent qu’autrement, les<br />

étudiantes se confient et se sentent à<br />

l’aise en sa présence.<br />

Un nouveau défi se présente pour<br />

Madame Gagnon. En 1993, elle accepte<br />

d’occuper le poste de directrice à la<br />

«Vie Étudiante» du secondaire. De<br />

nombreux objectifs sont à relever et le<br />

goût du dépassement amène Brigitte à<br />

vivre une expérience enrichissante en<br />

compagnie des étudiantes ainsi que du<br />

corps professoral. L’heure de la retraite<br />

sonne en 1999 et sans contredit, son<br />

passage au secondaire ne passe pas<br />

inaperçu. Elle quitte avec le sentiment<br />

du devoir accompli et laisse en héritage<br />

des valeurs inestimables d’Angèle<br />

Merici : le don de soi, l’écoute, et<br />

l’importance de considérer chaque<br />

fille comme un être à part entière. Sa<br />

mission éducative maintenant terminée<br />

et l’occasion s’y prêtant, elle fait l’acquisition<br />

d’une demeure dans son village<br />

natal de St-Paulin. Tous ceux qui<br />

connaissent Brigitte savent que son<br />

implication auprès des jeunes n’est pas<br />

l’effet du hasard. Son apport au sein de<br />

la communauté ne date pas d’hier non<br />

plus. Disposant dorénavant de plus de<br />

temps, elle se tourne vers la politique,<br />

motivée par un rêve de jeunesse d’occuper<br />

un jour un poste d’élu au conseil<br />

municipal. Avant d’effectuer ce virage<br />

professionnel, notre retraitée, pour le<br />

moins active, participe à une kyrielle<br />

d’activités bénévoles lui conférant des<br />

responsabilités intéressantes :<br />

* Responsable du volet « Vie<br />

scolaire » du 150 e anniversaire<br />

de St-Paulin.<br />

* Organisatrice dans le cadre<br />

des 103 ans des Sœurs de<br />

l’Assomption de St-Paulin.<br />

* Représentante de la communauté<br />

paroissiale et participante<br />

au sein du Conseil<br />

d’établissement de l’École<br />

institutionnelle.<br />

* Impliquée au niveau de la<br />

Pastorale dans sa paroisse.<br />

L’année 2003 représente une période<br />

d’élection à St-Paulin. Déterminée,<br />

Brigitte décide de se présenter à la<br />

mairie. Avec un engouement peu commun<br />

et l’intention de servir au meilleur<br />

d’elle-même la population, elle se<br />

voit propulsée à l’avant-scène de la<br />

politique municipale. La voilà nommée<br />

« Mairesse de St-Paulin » par ses concitoyens.<br />

Pour que son village progresse,<br />

il faut que les dossiers avancent.<br />

Et pour que les dossiers avancent, il<br />

faut sans cesse relancer et multiplier<br />

les démarches, lesquelles sont souvent<br />

reliées au niveau provincial. Il ne manque<br />

pas de travail pour cette dame qui aime<br />

les défis. Sa nouvelle vie de politicienne<br />

lui procure beaucoup de satisfaction.<br />

Lors des élections de 2005, elle a été<br />

réélue par acclamation. Il faut considérer<br />

et interpréter ce geste comme une<br />

marque évidente de confiance des<br />

électeurs à son égard.<br />

Membre de l’âge d’or de St-Paulin,<br />

encore « connectée » au monde de l’enseignement<br />

en faisant partie de<br />

« l’Association des retraités de l’enseignement<br />

du Québec ( AREQ ) », passionnée<br />

en généalogie, socialement<br />

impliquée dans le « Club Horticole <strong>Le</strong><br />

Tournesol », tout semble sourire à<br />

cette grande dame. Elle se garde du<br />

temps pour profiter de la présence de<br />

ses trois petits-enfants qu’elle aime<br />

profondément. Et dire qu’aux yeux de<br />

plusieurs, la retraite est synonyme de<br />

repos et de quiétude…<br />

Sans l’ombre d’un doute, Brigitte<br />

Gagnon fait partie des exceptions, elle<br />

continue de servir la population et<br />

demeure une retraitée extrêmement<br />

active. Chapeau à une dame aussi<br />

dévouée pour sa communauté !<br />

Brigitte Gagnon<br />

8· <strong>Le</strong> <strong>Billet</strong> <strong>Bleu</strong>, Février 2007


||Nouvelles · brèves ||<br />

Par Lucie Jeffrey<br />

À surveiller dans le<br />

prochain <strong>Billet</strong> <strong>Bleu</strong><br />

<strong>Le</strong>s Ursulines célèbrent cette année le<br />

310 e anniversaire de leur arrivée à<br />

Trois-Rivières. <strong>Le</strong> 10 et le 23 octobre<br />

1697 s’amenaient cinq femmes qui<br />

avaient alors décidé de faire de la cité<br />

de Laviolette, leur port d’attache : Mère<br />

Marie de Jésus Drouet, supérieure,<br />

Mère Marie de Sainte-Cécile <strong>Le</strong><br />

Vaillant, assistante, Mère Françoise de<br />

Sainte-Anne Gravel, Mère Marie de<br />

la Conception Amyot et Mère Marie de<br />

Saint-Michel Drouard. Elles avaient<br />

pour mission d’ouvrir une école et un<br />

hôpital dans la même maison. <strong>Le</strong>s<br />

Ursulines souligneront cet événement<br />

par des activités spéciales qui seront<br />

dévoilées dans le prochain <strong>Billet</strong> <strong>Bleu</strong>.<br />

Anne Morin ‘89<br />

Anne vient d’accéder au Club Sélect de<br />

la Banque Laurentienne, ce qui représente<br />

la plus haute distinction décernée<br />

au niveau provincial dans la catégorie<br />

Services financiers aux particuliers. Elle<br />

compte 26 ans d’expérience en tant que<br />

représentante.<br />

Fabiola Toupin ‘92<br />

La chanteuse Fabiola Toupin a présenté<br />

son spectacle Revenance au<br />

profit de la Fondation Québécoise<br />

pour l’enfance en novembre dernier.<br />

Fabiola était accompagnée par Pierre<br />

Verville au piano, Réjean Bouchard à la<br />

guitare et David Robert aux percussions.<br />

À surveiller le lancement de son tout<br />

premier album prévu pour mai 2007.<br />

Cet album comprendra 13 pièces dont<br />

11 musiques signées Manu.<br />

Marie Auger ‘81<br />

Marie a eu le plaisir de présenter ses<br />

tricots de mohair au Centre d’exposition<br />

Raymond-Lasnier dans le cadre du Salon<br />

des métiers d’art de la Mauricie de 2006.<br />

Marielle Fortier-Landry ‘72<br />

et Claire Tremblay ‘72<br />

L’Orphéon de Trois-Rivières a présenté<br />

Allons tous à Bethléem en décembre<br />

2006. <strong>Le</strong>s artistes invitées étaient la<br />

soprano Marielle Fortier-Landry et la<br />

hautboïste Claire Tremblay. Gilles Rioux<br />

assurait la direction musicale.<br />

Nicole Poirier ‘80<br />

La fondatrice et directrice de la Maison<br />

Carpe Diem, nommée Personnalité<br />

féminine de l’année au Gala Radisson<br />

2006, poursuit sa bataille afin de faire<br />

accepter par le gouvernement du Québec<br />

son projet pilote visant la construction<br />

d’une maison jumelée derrière les installations<br />

de Carpe Diem. Ce projet vise<br />

à prolonger les soins aux personnes<br />

atteintes d’Alzheimer jusqu’à la fin de<br />

leur vie. Présentement, Carpe Diem doit<br />

laisser partir ses résidents lorsque<br />

ceux-ci ne peuvent plus être autonomes.<br />

La popularité de la méthode de Carpe<br />

Diem ne cesse de prendre de l’ampleur<br />

dans le monde, depuis la diffusion en<br />

Europe du documentaire « Alzheimer,<br />

jusqu’au bout de la vie » de la réalisatrice<br />

française Laurence Serfaty. Ce<br />

documentaire, présenté à la Salle Léo-<br />

Cloutier en septembre dernier, présente<br />

la philosophie de Carpe Diem qui est<br />

déjà bien implantée à Trois-Rivières<br />

depuis dix ans. Une philosophie qui se<br />

base notamment sur la création d’un<br />

cadre d’entraide, la participation à la<br />

préparation des repas, le dialogue et<br />

sur l’importance vitale donnée aux<br />

gestes d’affection et de respect.<br />

Murielle Bruneau ‘74<br />

La contrebassiste Murielle Bruneau a eu<br />

l’occasion de se produire sur la scène de la<br />

salle J.-Antonio-Thompson en novembre<br />

dernier en compagnie de l’Orchestre du<br />

Centre National des arts. Poursuivant une<br />

carrière devenue internationale, Murielle<br />

a joint les rangs de l’OCNA il y a 17 ans.<br />

Elle a de plus été contrebasse solo pendant<br />

12 années avec l’Orchestre de chambre de<br />

McGill. Lorsque son horaire le lui permet,<br />

elle évolue avec l’ensemble La Pieta. Cette<br />

contrebassiste de renom a enseigné pendant<br />

près de neuf ans au Conservatoire de<br />

musique de Trois-Rivières.<br />

Céline Tessier ‘65<br />

Coordonnatrice des bénévoles à l’unité<br />

des soins palliatifs du CHRTR depuis<br />

5 ans, Céline Tessier se démarque par son<br />

désir constant de faire progresser les soins<br />

donnés aux gens en phase terminale.<br />

Nommée Tête d’affiche du Nouvelliste en<br />

octobre 2006, Céline a également œuvré<br />

durant quelques années dans l’équipe<br />

d’accompagnateurs de la Maison Albatros.<br />

En janvier 2006, elle a débuté la rédaction<br />

d’un livre qui racontera son expérience<br />

d’accompagnatrice et l’histoire de départs<br />

qui furent parfois difficiles, tantôt imprégnés<br />

de douceur.<br />

Marielle Fortier-Landry ‘72<br />

<strong>Le</strong> 3 janvier dernier, Marielle Fortier-<br />

Landry a été nommée Tête d’affiche du<br />

quotidien <strong>Le</strong> Nouvelliste. Surnommée la<br />

« diva de la Mauricie », cette grande<br />

soprano canadienne a reçu sa formation<br />

auprès de sommités canadiennes, européennes<br />

et américaines. À l’automne<br />

2006, M me Fortier-Landry a offert une<br />

prestation dans une cathédrale de la<br />

République Tchèque ainsi qu’en Autriche.<br />

Honorée « Grande Dame » par le CMI<br />

en 2005, elle vient d’être nommée<br />

« Gouverneur à vie » par le CMI.<br />

Février 2007, <strong>Le</strong> <strong>Billet</strong> <strong>Bleu</strong> · 9


||Nouvelles · brèves || (s uite)<br />

Anne Dorval ‘77<br />

L’interprète de Criquette et d’Ashley dans « <strong>Le</strong> cœur a ses raisons<br />

» a joué, l’été dernier, dans la pièce « Un monde merveilleux<br />

» mise en scène par René Richard Cyr au Monument-<br />

National.<br />

Marie Capone ‘44<br />

L’équipe du <strong>Billet</strong> <strong>Bleu</strong> et du Collège tiennent à saluer de<br />

façon toute spéciale une des plus fidèles lectrices du <strong>Billet</strong><br />

<strong>Bleu</strong>, madame Marie Capone, qui vit maintenant à Albany<br />

dans l’état de New-York.<br />

Sylvie Gélinas ‘81, Valérie Gélinas ‘92<br />

<strong>Le</strong>s sœurs Gélinas sont grandement impliquées dans le milieu<br />

économique trifluvien. Sylvie est pharmacienne-propriétaire<br />

des Jean Coutu des boulevards des Récollets et Des Forges<br />

alors que Valérie est propriétaire associée de cafés Morgane.<br />

Finale régionale<br />

Mauricie, Centre-du-Québec<br />

Du 23 au 25 mars<br />

Collège Marie-de-l'Incarnation<br />

725, rue Hart<br />

Trois-Rivières<br />

Heures d'ouverture<br />

Vendredi 23 mars<br />

9h30à12het19hà21h<br />

Samedi 24 mars<br />

13hà16h30et19hà20h30<br />

Dimanche 25 mars<br />

9h30à12het13hà14h45<br />

www.exposciencesbell.qc.ca<br />

||<strong>Le</strong>s équipes sportives · gagnantes ||<br />

L’Équipe juvénile AA du collège Mariede-l’Incarnation<br />

a remporté pour une<br />

2 e année consécutive le tournoi de flagfootball<br />

au collège Maisonneuve à<br />

Montréal par la marque de 30 à 0 le 6<br />

janvier 2007. Durant leur tournoi,<br />

l’Équipe de David Clément et Geneviève<br />

Gagnon n’a accordé qu’un toucher. Bravo<br />

à nos juvéniles AA pour votre 5 e bannière<br />

depuis le début de l’année scolaire!<br />

Dans l’ordre : Geneviève Gagnon entraineur,<br />

Suzie Bilodeau, Claudine Boisvert,<br />

Maude Dusseault, Andréane Cossette,<br />

Sabrina Gervais, Laurence Trahan,<br />

Laurence Bastarache et David Clément,<br />

entraîneur. À l’avant Laurence Hamel.<br />

<strong>Le</strong>s juvéniles AA dominent<br />

au tournoi du STR<br />

Pour une 4 e fois cette saison, les juvéniles<br />

AA du C.M.I. ont remporté les<br />

grands honneurs à leur dernière sortie<br />

en tournoi. Cette fois-ci c’était au<br />

Tournoi du STR. <strong>Le</strong>s protégées de<br />

Glenn Marsh ont vaincu Bato 81-14,<br />

Marie-Rivier 79-23. En demi-finale,<br />

elles ont battu les Cadettes AAA du<br />

STR 64-31 pour finalement se rendre<br />

en finale contre Amqui et gagner facilement<br />

par la marque de 67-44.<br />

Félicitations !<br />

10 · <strong>Le</strong> <strong>Billet</strong> <strong>Bleu</strong>, Février 2007


|| L af e rv e u r · d’une Italienne||<br />

Par Lucie Jeffrey<br />

« Si vous aimez nos chères<br />

enfants avec une charité vive et<br />

passionnée, il vous sera impossible<br />

de ne pas les voir toutes imprimées<br />

dans votre mémoire et dans votre cœur,<br />

chacune en particulier. » Angèle Mérici,<br />

née en Italie du Nord, à Desenzano en<br />

1474, décédée à Brescia en 1540.<br />

2007 est une année de célébrations pour<br />

les Ursulines. Il y a d’abord, en octobre,<br />

le 310 e anniversaire de l’arrivée des<br />

Ursulines à Trois-Rivières et, le 24 mai,<br />

le 200 e anniversaire de canonisation de<br />

leur fondatrice, Angèle Mérici, une<br />

femme visionnaire possédant cran et<br />

audace. Si Marie de l’Incarnation fut<br />

celle qui a implanté les Ursulines en<br />

Nouvelle-France, Angèle fut celle par qui<br />

tout a commencé. <strong>Le</strong>s Ursulines, de leur<br />

première appellation « la Compagnie de<br />

« Angèle Mérici, une femme visionnaire<br />

possédant cran et audace. »<br />

Sainte-Ursule », sont fondées<br />

en 1535 à Brescia, en Italie,<br />

par Angèle Mérici. Cette compagnie,<br />

consacrée à l’éducation,<br />

est mise sous la protection de<br />

Sainte Ursule. L’Italienne donne alors<br />

un élan nouveau aux femmes qui ne<br />

veulent ni se marier ni entrer au cloître,<br />

mais désirent une consécration vécue<br />

dans le monde. La règle qu’Angèle propose<br />

aux membres comporte alors douze<br />

chapitres et présente plusieurs traits<br />

originaux dont celui du gouvernement<br />

de la compagnie disant que l’exercice de<br />

l’autorité est remis entre les mains de<br />

femmes à la tête desquelles est placée la<br />

« Mère principale ».<br />

<strong>Le</strong> contexte de l’époque précipite<br />

toutefois les événements.<br />

Dès qu’il fut évêque de Milan,<br />

Charles Borromée introduit la<br />

Compagnie de Sainte-Ursule<br />

dans son diocèse, puis il en<br />

recommande la fondation aux<br />

autres évêques. En 1581, en<br />

visite à Brescia, il fait remanier<br />

la Règle qu’Angèle avait pourtant<br />

vivement défendue. <strong>Le</strong> douzième<br />

chapitre, concernant le gouvernement,<br />

est complètement<br />

changé : l’autorité est passée au<br />

« Père supérieur » … <strong>Le</strong>s décrets<br />

du Concile de Trente et l’opinion<br />

publique conduisent les Ursulines<br />

à se cloîtrer. L’Ordre de Sainte-<br />

Ursule, o.s.u., venait de naître.<br />

Elles demeureront cloîtrées<br />

jusqu’en 1965.<br />

<strong>Le</strong>s Ursulines seront le premier<br />

ordre enseignant pour les femmes<br />

dans l’Église. L’Ordre de<br />

Sainte-Ursule s’est rapidement<br />

développé. Avant la Révolution, vers<br />

1768, il y avait en France 350 monastères<br />

d’Ursulines, comptant 9 000<br />

« Aujourd’hui, il y a à travers le monde<br />

environ 8 750 Ursulines des<br />

Congrégations de Sainte-Angèle. »<br />

religieuses, qui instruisent la très<br />

grande majorité des jeunes filles.<br />

Aujourd’hui, il y a à travers le monde<br />

environ 8 750 Ursulines des Congrégations<br />

de Sainte-Angèle. Au Québec,<br />

elles sont plus de 335 Ursulines de<br />

l’Union canadienne demeurant toujours<br />

les dignes et fidèles héritières de<br />

la «pédagogie» d’Angèle Mérici, une<br />

Italienne qui a su ouvrir le chemin aux<br />

femmes des quatre coins du monde.<br />

« Maintenant donc de grâce soyez attentives,<br />

le cœur large et plein de désir. »<br />

Angèle Merici<br />

Références bibliographiques : site internet<br />

du Musée des Ursulines de Trois-Rivières<br />

et de l’Union canadienne des Ursulines.<br />

Merci à Sœur Giselle Marchand et à Sœur<br />

Armida Veglio pour l’information fournie.<br />

Février 2007, <strong>Le</strong> <strong>Billet</strong> <strong>Bleu</strong> · 11


||Lumineuse · Catherine Sénart||<br />

Par Lucie Jeffrey<br />

<strong>Le</strong>s yeux ne savent mentir. Dès mon<br />

premier contact avec la comédienne<br />

Catherine Sénart, je sais que la superficialité<br />

ne sera pas au rendez-vous.<br />

Regard franc, pas de faux-semblant.<br />

Notre entretien confirmera ma première<br />

impression. <strong>Le</strong>s élèves et enseignants du<br />

Collège Marie-de-l’Incarnation ont également<br />

eu le privilège de la rencontrer<br />

le 17 octobre dernier lors de sa visite<br />

en nos murs. Cette ancienne élève du<br />

CMI (‘87) figure parmi nos grandes<br />

comédiennes et fait partie d’une famille<br />

d’artistes exceptionnels. Sa mère,<br />

Céline Dussault, est chanteuse d’opéra,<br />

son oncle Michel Dussault, pianiste de<br />

renommée internationale. Et celles qui<br />

ont mon âge se souviendront de cette<br />

comptine qui nous rendait si heureuses :<br />

10 moutons, neuf moineaux, huit<br />

marmottes, 7 lapins…Eh bien la<br />

Souris Verte (Louisette Dussault) est<br />

la tante de Catherine !<br />

Depuis sa graduation de l’École nationale<br />

de théâtre du Canada en 1991,<br />

Catherine Sénart a performé dans<br />

plusieurs productions théâtrales et<br />

cinématographiques, ainsi que dans<br />

des téléséries et téléromans québécois<br />

(La Promesse, Casino, L’héritière de<br />

Grande Ourse, <strong>Le</strong>s héritiers Duval,<br />

Watatatow). Elle s’est d’abord fait<br />

connaître du public par son interprétation<br />

de Marguerite Volant dans la<br />

télésérie du même nom en 1995-1996,<br />

pour laquelle elle a d’ailleurs mérité<br />

le Métrostar de la meilleur actrice en<br />

1997. Elle a joué dans plusieurs classiques,<br />

entre autres au Théâtre du<br />

Rideau Vert dans L’Heureux stratagème<br />

de Marivaux (2000), Hamlet de<br />

Shakespeare (1998), <strong>Le</strong>s femmes<br />

savantes de Molière (1997), au<br />

Théâtre du Nouveau Monde dans<br />

Macbeth de Shakespeare (2001),<br />

Tartuffe de Molière (1996-1997), <strong>Le</strong><br />

marchand de Venise de Shakespeare<br />

(1993) et <strong>Le</strong> misanthrope de Molière<br />

(1992), ainsi que dans plusieurs autres<br />

pièces telles qu’Un carré de ciel<br />

(Théâtre d’Aujourd’hui, 2004), Tête<br />

d’or (Espace Go, 1994) et Antigone<br />

(NCT, 1992). Elle a dernièrement tenu<br />

le rôle d’Eliza Doolittle, le personnage<br />

principal de la pièce My Fair Lady,<br />

mise en scène par Denise Filiatrault.<br />

Malgré tout ce trajet professionnel,<br />

Catherine n’a pas oublié ses années<br />

d’études au Collège et en garde un<br />

merveilleux souvenir. Elle se rappelle<br />

notamment de la qualité exceptionnelle<br />

des enseignants. <strong>Le</strong> plaisir de faire<br />

partie d’un réseau d’amies particulièrement<br />

solide lui vient également en<br />

mémoire. En secondaire IV, Catherine<br />

a fait partie d’une troupe de ballet<br />

jazz et d’une comédie musicale dans<br />

laquelle elle devait interpréter quelques<br />

chansons. Dès ce moment, elle a<br />

su qu’elle deviendrait comédienne.<br />

Celle qui a interprété de façon magistrale<br />

le rôle de Marguerite Volant parle<br />

avec émotion de ce qu’elle considère<br />

comme étant la plus grande qualité que<br />

tout comédien devrait posséder, la<br />

générosité : « Pour pouvoir parler de la<br />

nature humaine sur scène, le don de<br />

soi et la générosité sont absolument<br />

essentiels. » Elle poursuit dans la même<br />

veine lorsque je lui demande quels<br />

conseils a-t-elle à donner aux élèves<br />

désireuses de se lancer dans ce métier :<br />

« La profondeur d’une interprétation<br />

passe par le don de soi. Cherchez la<br />

vérité, ne fabriquez pas des émotions.<br />

Demeurez proche de vous, de votre<br />

être profond. Faites place à l’authenticité.<br />

<strong>Le</strong>s choses passent par la vérité.<br />

Fuyez le superficiel. »<br />

Aimerait-elle un jour faire de la mise en<br />

scène ? « Sûrement. » Projets d’écriture ?<br />

Catherine est déjà à l’écriture d’une<br />

pièce de théâtre. Et si un jour on lui<br />

demandait d’interpréter le rôle de<br />

Marie de l’Incarnation ? Réaction positive<br />

de la comédienne : « La vie de<br />

Marie de l’Incarnation permet de<br />

toucher à la profondeur des sentiments,<br />

aller à l’encontre des valeurs<br />

superficielles. » Pour notre plus<br />

grand bonheur, souhaitons que ce<br />

personnage grandiose revive sur<br />

scène avec Catherine. <strong>Le</strong> rôle de<br />

l’Ursuline serait alors entre les mains<br />

d’une bien belle âme.<br />

Catherine Sénart<br />

photo Isabel Zimmer<br />

Catherine a rencontré les élèves participant à la<br />

comédie musicale.<br />

12 · <strong>Le</strong> <strong>Billet</strong> <strong>Bleu</strong>, Février 2007


||<strong>Le</strong> Key Club du CMI · plus dynamique que jamais||<br />

<strong>Le</strong>s 7, 8 et 9 avril 2006, les filles du Key<br />

Club du CMI ont participé au 59 e congrès<br />

annuel du District de l’est du Canada qui<br />

a eu lieu, cette année, à Ottawa. Ce club<br />

est revenu avec de nombreux prix : projet<br />

de service du district : diabètes juvéniles ;<br />

Lt. Gouverneure distinguée : Audrey<br />

Dufresne; concours d’affiche : 2 e position<br />

Naomie Lyonnais ; concours de t-shirt :<br />

2 e position Naomie Lyonnais; concours<br />

de vidéo : 2 e position; concours écrit :<br />

2 e position Caroline Veilleux ; concours<br />

écrit : pour la 3 e année consécutive<br />

1 ere position : Laurie L. Damphousse ; le<br />

rapport annuel : 2 e position ; présidente<br />

distinguée : Laurie L. Damphousse ;<br />

secrétaire distinguée : Julie-Christine<br />

Lamy ; membre distinguée : Gabrielle L.<br />

Saulniers ; projet majeure : la sécurité des<br />

enfants 1 ere position ; projet du gouverneur<br />

: l’environnement ; International<br />

Early Bird : cotisations ; cotisations au<br />

niveau du district ; Club distingué ; l’album<br />

souvenir : 2 e position Joanie P.<br />

Bournival. La gouverneure du district<br />

venait du CMI. : Janie C.Lafleur.<br />

Parmi les activités annuelles, les<br />

membres du Key Club du CMI ont<br />

sensibilisé les filles du primaire sur la<br />

sécurité autour d’une piscine ainsi<br />

qu’en bicyclette. Elles ont vendu des<br />

billets pour <strong>Le</strong> Noël du Pauvre et elles<br />

font annuellement des activités pour<br />

Opération Enfant-Soleil. Elles ont<br />

également envoyé de l’argent à <strong>Le</strong>soto<br />

en Afrique pour aider les orphelins du<br />

SIDA. Parmi les anciennes membres<br />

du Key Club du CMI, nous retrouvons<br />

entre autres Madeleine Fugère, Anne-<br />

Marie Lamy, Dominique Lajoie,<br />

Marie-Eve Girard, Elisabeth Cloutier<br />

( qui continue à aider les autres en<br />

travaillant pour combattre le SIDA en<br />

Afrique ), Laurie L.Damphousse, Janie<br />

C.Lafleur ( ancienne gouverneure du district<br />

), Catherine Bergeron ( ancienne<br />

gouverneure du district ), Catherine L.<br />

Saulniers, Gabrielle L.Saulniers, Emilie<br />

Marchand, Catherine Vézina, Sophie<br />

Mathieu, Catherine Bergeron, Marie-<br />

Josée R.Bouchard, Irénidice Morin,<br />

Véronique Dionne, Audrey Pellerin,<br />

Edith Massicotte et tant d’autres qui<br />

ont collaboré à ce gigantesque travail<br />

d’entraide.<br />

Un merci tout spécial à Vickie<br />

Schnieders, conseillère scolaire du<br />

Key Club CMI, pour son implication<br />

et son précieux travail.<br />

In memoriam<br />

Des anciennes nous ont quittés au cours des derniers mois. <strong>Le</strong> Collège tient à offrir ses<br />

condoléances aux familles ainsi qu’aux consœurs des défuntes.<br />

Décès de la doyenne des anciennes<br />

du CMI, à l’âge de 104 ans.<br />

Georgette Méthot, doyenne<br />

des anciennes du CMI, épouse<br />

de feu Charles Marchildon, est<br />

décédée à Trois-Rivières le<br />

16 janvier 2007 à l’âge de 104<br />

ans. Elle avait étudié à l’École<br />

normale des Ursulines dans les<br />

années 1920. Elle était la mère de Claire<br />

Marchildon Dufresne, rhétorique ’48 et la<br />

sœur de Suzanne Méthot, o.s.u ( Sœur<br />

Marie auxiliatrice ). La mère de Georgette<br />

Méthot Marchildon, Mina Rousseau,<br />

avait également fait ses études chez les<br />

Ursulines.<br />

Louise Laflamme, épouse de<br />

William Slater, est décédée à<br />

Trois-Rivières le 5 octobre<br />

2006 à l’âge de 70 ans et<br />

2 mois. Elle était la sœur de<br />

Yolande ‘53, Andrée ‘49, et<br />

Jaqueline ‘56.<br />

Louise Beaudet ‘58 est<br />

décédée à Trois-Rivières<br />

le 12 novembre 2006 à<br />

l’âge de 67 ans. Elle<br />

laisse dans le deuil sa<br />

sœur Hélène ‘60.<br />

Paule Neveu est décédée<br />

au Manoir Pierrefonds le<br />

22 septembre 2006. Elle<br />

était l’épouse du professeur<br />

Antonio Longo.<br />

Elle était la sœur de<br />

Marie ‘55 et de Angèle<br />

‘56. Paule a obtenu son diplôme du<br />

Collège en 1945. Elle fut récipiendaire de<br />

la médaille du Lieutenant-gouverneur.<br />

Sœur Yolande Laflèche,<br />

o.s.u. Au monastère des<br />

Ursulines, le vendredi<br />

1 er décembre 2006, est<br />

décédée Sœur Yolande<br />

Laflèche ( Sœur Saint-Augustin ). Elle<br />

était née à Sainte-Anne de la Pérade en<br />

1922. Sœur Yolande œuvra dans<br />

l’enseignement de 1946 jusqu’en 1974.<br />

Elle enseigna au Primaire de l’externat<br />

Saint-Joseph, au Cours classique du<br />

CMI, à l’École normale Christ-Roi, à<br />

l’École normale Duplessis, au Centre des<br />

Études universitaires de Trois-Rivières.<br />

Prioritairement et à différents niveaux,<br />

elle a enseigné : français, anglais, latin,<br />

histoire du Canada, histoire générale,<br />

histoire littéraire, histoire de l’Art,<br />

géographie, botanique, dessin, arts<br />

plastiques, piano, orgue, etc. En 1979,<br />

on lui confia le mandat d’inventorier le<br />

patrimoine mobilier des Ursulines et<br />

en mai 1982, elle procédait à l’ouverture<br />

du Musée des Ursulines. Elle fut<br />

la directrice et l’âme de ce musée<br />

jusqu’en 1998.<br />

Février 2007, <strong>Le</strong> <strong>Billet</strong> <strong>Bleu</strong> · 13


|| U ncon v e n t u m · émouvant !||<br />

Extrait du texte de Monique Valois-<br />

Beauséjour, finissante 1951<br />

<strong>Le</strong> 17 août 2006, les finissantes de 1951<br />

se réunissaient à l’Hôtel des Gouverneurs<br />

pour célébrer le 55e anniversaire de leur<br />

graduation. Plus d’un demi-siècle, c’est<br />

presqu’une vie ! En 1951, nous étions<br />

avenirs, nous voilà devenues mémoires.<br />

Effusions de souvenirs et accolades : la<br />

joie de ces retrouvailles se lisait sur tous<br />

les visages. Au dîner, chaque place était<br />

marquée d’une magnifique rose toute<br />

fraîche, délicate pensée de notre présidente,<br />

Céline Lamothe-Pellerin. Nous<br />

regrettons l’absence de Lucie Massicotte<br />

p.s.m., de la Communauté Myriam de la<br />

Miséricorde, retenue par ses obligations.<br />

Elle nous assure de ses prières. On se<br />

rappelle avec affection de nos amies<br />

décédées : Louise Millette-Cormier et<br />

Huguette Ricard-Dumas.<br />

<strong>Le</strong> point d’orgue de cette journée est<br />

une visite à notre Alma Mater en<br />

compagnie de Mère St-Jean-Bosco<br />

( Sœur Aline Tessier ). Reconnaîtra-telle<br />

ses étudiantes d’il y a 55 ans ? De<br />

cette ursuline, nous conservons l’image<br />

d’une femme grande et vive, à peine<br />

plus âgée que nous, le sourire facile ;<br />

une religieuse indulgente devant nos<br />

impertinences désinvoltes et nos<br />

légères dissidences… Avec émotion,<br />

nous poussons la lourde porte du<br />

Monastère et nous la réclamons au<br />

parloir. «La voilà, c’est elle!» s’exclame<br />

Céline. Très droite malgré ses 83 ans, la<br />

démarche aisée, elle s’avance lentement<br />

pour se donner le temps de reconnaître<br />

certains visages. Souriante et chaleureuse,<br />

elle s’intéresse à chacune de<br />

nous. […]<br />

Notre tournée nous amène à la salle de<br />

réception où toutes les étudiantes se<br />

réunissaient lors de grandes circonstances<br />

: fête de la Mère Supérieure,<br />

collation des diplômes, visite de Mgr<br />

G.-Léon Pelletier, évêque du diocèse<br />

dans les années 50, sans oublier celle<br />

du Premier Ministre<br />

Maurice Duplessis. Pour<br />

honorer tous ces hauts<br />

personnages, la chorale<br />

dirigée par Mère Marie<br />

Fidèle ( Sœur Alexandra<br />

Proulx ) prenait place dans<br />

les gradins et s’exécutait<br />

avec brio, c’est sûr ! Je<br />

conserve précieusement<br />

un 78 tours enregistré<br />

en 1951. […]<br />

À notre demande, Mère<br />

St-Jean-Bosco nous<br />

conduit au cimetière des religieuses. À<br />

travers les étroites allées, nous repérons<br />

des noms connus. L’on ressent<br />

vraiment quelque chose de l’âme de celles<br />

qui reposent là. […] L’après-midi<br />

s’achève… Nous devons nous quitter.<br />

Merci Mère St-Jean-Bosco pour les<br />

moments partagés. Dehors, le jour est<br />

encore doux. On s’attarde … Un dernier<br />

regard aux vieux murs trois fois séculaires<br />

; le gros cadran solaire est toujours<br />

là avec son inscription : « Comme l’ombre<br />

les jours s’enfuient ». Alors d’un commun<br />

accord, nous nous promettons d’autres<br />

retrouvailles avant le bout de nos âges.<br />

Nous nous sentons pacifiées après ce<br />

court pèlerinage à notre Alma Mater.<br />

1951<br />

|| C on v e n t u m ·1980-1981 ||<br />

Étaient présentes au souper mesdames Monique Lajoie, Céline Lamothe, Andrée<br />

Laforest, Jeanne Poliquin, Aline Nobert, Monique Valois, Céline Gagnon et<br />

Ginette Tremblay.<br />

Quand ESPOIR rime<br />

avec POUVOIR !<br />

Par<br />

Par Louise Parent, finissante 1981<br />

<strong>Le</strong> 14 octobre 2006, date du conventum,<br />

déjà 25 ans ! Ce fut une journée<br />

qui, pour quelques-unes d’entre nous,<br />

débuta très tôt avec une Méga vente de<br />

garage au profit de la Sclérose en<br />

plaques. Une très belle histoire d’amitié<br />

qui dure depuis nos belles années au<br />

Collège entre Helen Fréchette, Marie-<br />

Josée Carignan, Nathalie Poirier, Louise<br />

Parent, Sylvie Gélinas, Dominique<br />

<strong>Le</strong>mire et Sylvie Cossette.<br />

Notre amie Sylvie Cossette est atteinte<br />

de sclérose en plaques depuis plusieurs<br />

années. Cette maladie dégénérative est<br />

sans pitié. Sylvie n’est pas du genre à<br />

s’apitoyer. Elle est d’une ténacité et d’un<br />

courage exemplaire mais, malheureusement,<br />

la maladie limite souvent ses<br />

activités. Nous sommes bien impuissantes<br />

face à son épreuve. Cependant,<br />

ce matin du 14 octobre, enfants,<br />

parents et amis travaillent pour la vente<br />

de garage ou viennent nous encourager.<br />

Quelle ambiance ! Enfin, nous avions le<br />

sentiment de POUVOIR faire quelque<br />

chose en amassant des dons destinés à<br />

la recherche pour contrer cette maladie<br />

et découvrir de nouvelles médications<br />

14 · <strong>Le</strong> <strong>Billet</strong> <strong>Bleu</strong>, Février 2007


pour la soulager. Bilan de la vente :<br />

$ 2,800.00 ! Notre amie Dominique, qui<br />

habitait au Texas, a participé à une<br />

course de vélo : plus de 150 km en<br />

3 jours au profit de la SP. Ce beau<br />

mouvement de solidarité permet à<br />

Sylvie de sentir qu’elle n’est pas seule<br />

dans ce long combat et ravive l’ESPOIR.<br />

Notre belle amitié, quant à elle, prend<br />

une dimension encore plus sincère et<br />

profonde.<br />

Cette merveilleuse journée s’est clôturée<br />

avec notre soirée de conventum organisée<br />

par Danièle Tapps, Marie Martel,<br />

Josée Buist et Annie Bastarache. Au programme,<br />

cocktails au Grand salon, visite<br />

du Collège, un bon souper, mais surtout<br />

beaucoup de choses à se remémorer.<br />

L’ambiance plus intime nous a permis<br />

d’éplucher ensemble le journal des finissantes<br />

80-81. Quels beaux souvenirs !<br />

Notre belle histoire de solidarité ne<br />

s’arrête pas là et vous pourriez en faire<br />

partie. <strong>Le</strong> 29 avril 2007, nous participerons<br />

à la Grande Marche de l’Espoir<br />

au profit de la Sclérose en plaques.<br />

Grâce au site Internet<br />

www.marchedelespoir.com,<br />

sous l’équipe « <strong>Le</strong>s Franfreluches<br />

Viriles » fondée il y a 3 ans par Olivier,<br />

le fils de Sylvie, vous pouvez effectuer<br />

vos dons en ligne. Parallèlement, nous<br />

continuons d’amasser des articles en vue<br />

de notre vente de garage automnale,<br />

2 e édition. Vous n’avez qu’à appeler<br />

Helen Fréchette au 819.373.7041 pour<br />

prendre une entente. Ainsi, vous aurez<br />

le POUVOIR de redonner l’ESPOIR.<br />

La marche de l’espoir<br />

|| C on v e n t u m · 1996-2006 ||<br />

Une journée remplie<br />

de souvenirs<br />

Par Magalie Provost<br />

C’est avec beaucoup d’émotion que la<br />

promotion 1996-2006 s’est réunie au<br />

Collège le 11 novembre dernier. Quatrevingt<br />

filles étaient présentes pour se<br />

remémorer d’excellents souvenirs de leur<br />

passage au CMI. Un cocktail était servi à<br />

la salle de réception où des photos et un<br />

vidéo nous donnaient un prétexte pour<br />

rire de nos travers d’antan. Nous étions<br />

bien contentes de nous retrouver. La<br />

chimie entre les groupes d’amies a opéré<br />

et ce, malgré le temps qui passe. Toutes<br />

étaient d’avis pour dire que nous avions<br />

l’impression de s’être quittées la semaine<br />

précédente. Sœur Céline Bergeron nous<br />

a accueillies chaleureusement et nous a<br />

ensuite permis de visiter librement les<br />

locaux du Collège où nous avons vécu<br />

des moments mémorables et souvent<br />

cocasses. Certaines ont raconté des<br />

anecdotes qui nous permettaient de<br />

comprendre à quel point le CMI avait été<br />

un point tournant de leur vie. <strong>Le</strong>s<br />

projets de famille et d’emploi étaient<br />

aussi au cœur des discussions. Difficile<br />

d’arrêter un groupe de quatre-vingt filles<br />

de placoter… Nous avons dû repousser<br />

la réservation au restaurant, c’est bien là<br />

une caractéristique des filles ! Nous sommes<br />

donc aller manger au Dalton au centre-ville<br />

de Trois-Rivières où nous avons<br />

dégusté un excellent repas. Croyez-le<br />

ou non, certains serveurs avaient<br />

demandé à travailler expressément ce<br />

soir-là. <strong>Le</strong> restaurant rempli de filles,<br />

ils n’allaient certainement pas manquer<br />

ça ! Plusieurs ont ensuite poursuivi la<br />

soirée à fêter les retrouvailles. Nous<br />

tenons à remercier chacune d’entre<br />

vous qui avez participé à cette soirée.<br />

Un gros merci au comité organisateur<br />

qui, malgré la distance, a réussi à faire<br />

de cette journée une réussite. <strong>Le</strong><br />

comité organisateur était composé de :<br />

Geneviève Alarie, Judith Caron, Marie-<br />

France Champigny, Jasmine Gélinas,<br />

Jennie <strong>Le</strong>clerc, Dominique Légaré,<br />

Michelle Manseau, Andrée Paquin,<br />

Magalie Provost.<br />

Février 2007, <strong>Le</strong> <strong>Billet</strong> <strong>Bleu</strong> · 15


CET EXEMPLAIRE<br />

EST DESTINÉ À<br />

Postes-Canada - Publication<br />

No de convention : 40601057

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!