Le Bienheureux Père Jacques-Désiré Laval - Diocèse d'Evreux

Mensuel de l’Église catholique de l’Eure
n° 8 - Septembre 2012
DOSSIER
Le Bienheureux Père
Jacques-Désiré Laval
› page 12
vie dU diocèse
Ordination de
Christophe Roure
› page 4
EGLISE UNIVERSELLE
Voyage en pays
Manjak
› page 15
VIE DES
COMMUNAUTÉS
Jubilé des Sœurs
de Jésus au Temple
› page 19
VIE DES MOUVEMENTS
Le Carrefour des Cités
› page 30

sommaire
ÉDITORIAL
››
Croire pour comprendre... 3
VIE DU DIOCÈSE
››
Ordination de Christophe Roure 4
››
Nominations 5
››
Retraite à La Trappe de Soligny 6
››
Avec les prêtres aînés 7
››
Consécration au Sacré-Cœur 8
ÉGLISE UNIVERSELLE
››
Congrès Eucharistique de Dublin 14
››
Voyage en pays Manjak 15
VIE DES COMMUNAUTÉS
››
La Vie Consacrée à Veules-les-Roses 17
››
La Trinité sur Risle : nouvelle EAP 18
››
Jubilé des Sœurs de Jésus au Temple 19
››
Gaillon : un pèlerinage à Ars 20
››
Catéchèse : Conduire le Mystère 21
VIE DES MOUVEMENTS
››
Retour sur la Nuit des Veilleurs 29
››
Le Carrefour des Cités 30
››
Assemblée de clôture du CCFD 31
SPÉCIAL JEUNES
››
Hosanna : Nouveau spectacle 33
RECENSION
››
Revue de presse 34
››
Faites le plongeon 35
››
Journée européenne du patrimoine 36
››
Site internet 37
DOSSIERS
››
Le Bienheureux Père Laval 10
››
Le service de Formation Permanente 22
BILLETS
››
Orthodoxes et catholiques 16
››
La participation active des fidèles 27
››
Question mal posée... 32
2 - Église d’Évreux septembre 2012

éditorial
« Croire pour comprendre,
comprendre pour croire »
Qui est ce Dieu qui désire au plus haut point
faire alliance avec nous ?
Qui est ce Dieu dont la seule photographie que
nous ayons de lui est celle d’un homme mis à
mort comme un bandit ?
Qui est ce Dieu qui se dit en trois personnes ?
Finalement, qui est ce Dieu qui se fait connaître
en contredisant tout ce que nous avions imaginé
de lui ?
N’est-ce pas un Dieu incompréhensible, inaccessible
? Ne faut-il pas renoncer à chercher qui il
est ? C’est un mystère et puis c’est tout !
Mais pour reconnaître les traces de Dieu dans
nos vies, nommer l’expérience que nous faisons
de lui, témoigner combien il nous fait vivre, il
nous faut consentir à le chercher, essayer de
comprendre quelle relation il souhaite établir
avec nous, apprendre à le connaître tel qu’il est
et non tel que nous voudrions qu’il soit.
Se former se révèle ainsi une tâche essentielle
et nécessaire. Pour ce faire, nous avons à notre
disposition plusieurs sources :
Les Ecritures, témoignage inspiré d’innombrables
personnes qui ont cru avant nous, Parole de Dieu.
Des ateliers bibliques existent dans de nombreux
lieux du diocèse ainsi qu’une formation
diocésaine « Aujourd’hui la Bible ». Ils proposent
d’entrer dans les textes bibliques pour découvrir
qui est ce Dieu auquel nous croyons.
Les textes officiels de l’Eglise, qui définissent un
contenu objectif de la foi.
C’est cette année le cinquantième anniversaire
de l’ouverture du concile Vatican II. Une belle
occasion de « redécouvrir le chemin de la foi »
comme le souligne Benoît XVI dans sa lettre
apostolique « Porta fidei ». Plusieurs parcours
sont proposés dans notre diocèse pour nous
approprier les principaux textes conciliaires.
Mme Marie-Hélène Lozay
Responsable Diocésaine
Service de la Formation Permanente
Le travail de réflexion, d’élaboration et d’actualisation
des théologiens depuis les Pères de
l’Eglise jusqu’aux théologiens contemporains.
En d’autres termes, la tradition de l’Eglise.
Un parcours théologique diocésain « Aujourd’hui
la foi », ainsi que « l’Ecole des Ministères » nous
invitent à comprendre le donné de la foi dans les
termes d’aujourd’hui pour trouver nos propres
mots pour dire la foi qui nous porte.
Nous avons aussi un milieu propice pour apprendre
à connaître Dieu : l’Eglise.
Car c’est ensemble, dans ce milieu ecclésial,
par la réflexion commune, mais aussi la prière
et la liturgie, ainsi qu’une vie au service de nos
contemporains, que nous pouvons approcher
ce mystère que nous nommons Dieu, trouver
les mots pour dire l’expérience que nous faisons
de lui, donner le goût à d’autres d’entrer dans
l’aventure chrétienne.
« Croire pour comprendre et comprendre pour
croire » nous dit St Augustin.
3

VIE DU DIOCèSE
Agenda de l’évêque
3 au 5 septembre
Session de rentrée du Conseil
Episcopal
6 septembre
Rencontre Pastorale Santé
7 septembre
Conseil Episcopal
9 septembre
Pèlerinage du Bienheureux Père
Jacques Désiré Laval à Pinterville
14 septembre
Conseil Episcopal élargi
15 septembre
Journée de rentrée de la Mission
Ouvrière
16 septembre
Messe de clôture de l’année
jubilaire des Sœurs de Jésus au
Temple et vœux perpétuels à
Vernon
20 au 29 septembre
Visite ad limina à Rome
4 - Église d’Évreux septembre 2012
Ordination de
Christophe Roure :
Le 1er juillet, à 15h30 à la Cathédrale, Christophe Roure
était ordonné prêtre. C’était un moment fort pour tous, sa
famille, les membres de la communauté paroissiale de Saint
Pierre des Deux Rives. Voici quelques extraits de l’homélie de
Monseigneur Nourrichard.
Christophe,
Durant la semaine qui vient de s’écouler, tu as participé à la retraite
des prêtres du diocèse, à l’abbaye de la Trappe à Soligny : c’est
pour eux ainsi que pour toi, une joie de s’être mis ensemble sous
le regard de Dieu, en méditant son amour pour nous.
Vivre ce temps fort spirituel avec nous t’a permis d’entrer en pleine
communion avec Celui qui nous a appelés pour notre bonheur à
rendre gloire au Père et à évangéliser avec la grâce de l’Esprit Saint.
A l’exemple de Jésus et de ses disciples, il nous est salutaire de
nous retirer pour quelque temps de ce monde pour être totalement
donnés et offerts à Dieu, unis à Jésus.
Nous avons médité et vécu cette exhortation de St Paul aux Ephésiens
: « en tout temps, en tout lieu, rendez grâce à Dieu » (Ep 5, 20).
Par l’imposition des mains et le don de l’Esprit Saint, par l’onction
du St Chrême, tout ton être, Christophe, va être configuré au
Christ : le seul et unique prêtre.
Désormais, tu vas partager avec nous cette belle mission d’offrir l’unique sacrifice
du Christ dans l’Eucharistie et d’être le pasteur du service du peuple
auquel tu es envoyé.
Christophe, tu reçois la charge de nourrir et de guider au nom du Christ le
peuple qui t’est confié.
Le souci de la Communauté chrétienne à laquelle tu es envoyé ne doit pas
restreindre ton champ missionnaire.
Dans l’évangile, Jésus recommande à ses disciples de rester en tenue de service,
de veiller en attendant le maître à son retour des noces.
La mission de veille du prêtre s’opère dans le discernement qu’il effectue pour
lui-même et pour ses frères en étant réceptif et docile à l’Esprit Saint.
Tu es le bienvenu parmi nous. Amen
D’après l’homélie de Monseigneur Nourrichard.
Vous pouvez retrouver l’intégralité du texte sur le site internet du diocèse :
http://www.evreux.catholique.fr
« Au cours de ces années de formation au séminaire, de nombreuses personnes
m’on soutenu par leur prière : famille, amis, fidèles de Lyon et d’Evreux. Merci en
particulier au Monastère Invisible de notre diocèse. » -Christophe Roure.

VIE DU DIOCèSE
Agenda
Présentation des
nouveaux Curés
par le Vicaire Général
Samedi 1er septembre
Père Roland Frat
Paroisse Saint Nicaise du Vexin
Normand
Dimanche 2 septembre
Père Julien Palcoux
Paroisse Sainte Marie Pays de
Verneuil
Dimanche 9 septembre
Père Jean-Claude Vinet
Paroisse Notre-Dame du Roumois
Dimanche 23 septembre
Père René Diouf
Paroisse du Pays de Conches
Nominations
Par décision de l’Evêque d’Evreux, Monseigneur Christian Nourrichard, sont nommés :
Secteur Centre :
Père Omer Khiendo Mbambi : prêtre coopérateur à la Paroisse La Madeleine Nétreville, pour un mandat
de trois ans, à compter du 1er septembre 2012
Aumônerie :
Monsieur Philippe Feuilleux : aumônier de la Maison de retraite de St Michel
Equipes d’Animation Pastorale :
Au service de la paroisse La Trinité sur Risle, sous la responsabilité du curé, le Père Jean-Serge MASSAMBA,
› Monsieur Joël Descamps, pour 3 ans,
› Monsieur Hervé Grard, pour 3 ans,
› Madame Marie-Laure Hervieu, pour un deuxième mandat de 3 ans,
membres de l’Equipe d’Animation Pastorale jusqu’au 11 juin 2015.
5

VIE DU DIOCèSE
Retraite des prêtres
à La Trappe de Soligny
Comme tous les ans à la fin juin, une vingtaine de prêtres du diocèse se retrouvaient à
l’abbaye de La Trappe de Soligny pour un temps de retraite spirituelle. C’est le père Charles
Bonnet p.s.s. qui en était le prédicateur. Il est bien connu des plus jeunes parmi nous, puisqu’il
a assuré la fonction de Supérieur du Séminaire Interdiocésain d’Issy les Moulineaux.
Commencée au soir de la solennité de la nativité
de saint Jean-Baptiste, notre retraite se terminera
en la solennité des saints apôtres Pierre et
Paul. Le thème donne au père Charles Bonnet,
prédicateur, l’occasion d’une préparation immédiate
à la célébration de son jubilé d’or d’ordination
presbytérale (le 30/6/1962). L’occasion est
aussi favorable à chacun de nous prêtres retraitants
et Christophe Roure, diacre, de rendre
grâces en relisant, sinon ses années de vie et/ou
de ministère presbytéral, au moins le vécu de
cette année pastorale ou académique crépusculaire
2011/2012.
Avec deux entretiens par jour et un court commentaire
d’Evangile à la messe (silence et temps
personnels étant privilégiés) le père Bonnet,
avec beaucoup d’humour et de joyeuse simplicité,
a su nous injecter une « bonne piqûre de
rappel » contre l’oubli de ce que nous sommes.
Oui nous devrions toujours et partout bénir le
Seigneur. Mais de quoi donc rendre grâces à
Dieu ?
Nous rendons grâce à Dieu de ce qu’Il existe.
Dans son amour Il créa l’homme. À son image,
libre, aimant, intelligent, Il le fit. Il donne à
l’homme de pouvoir partager son propre mode
d’existence.
Rendre grâce, c’est réapprendre à s’étonner de
Dieu : l’homme s’est détourné de Lui mais Dieu
va le chercher, Il se fait « Emmanuel ».
Nous rendons grâce à Dieu d’être chrétiens et
vivre notre ministère de prêtres en chrétiens qui
croient, qui aiment et qui prient.
Nous rendons grâce à Dieu pour l’Eglise qui est
un risque en même temps et une chance. Un
risque de vouloir réunir des gens, de cultures
si différentes. Un risque qui peut devenir une
chance si la différence est vécue dans un corps
(ecclésial). (1 Co. 12, 12 sq.)
Enfin, nous bénissons Dieu pour la grâce d’avoir
été choisis comme prêtres pour prendre part
au ministère même du Christ Pasteur. Le prêtre
est appelé à être témoin de la charité même du
Christ auprès de tous. Il est ministre du sacrement
de l’action de grâces, l’eucharistie. L’action
de grâce se termine par l’offrande. Béni soit
Dieu. AMEN.
Abbé Denis Hamad Diouf
6 - Église d’Évreux septembre 2012

VIE DU DIOCèSE
Avec les prêtres aînés
Jeudi 31 mai, comme chaque année, St Sébastien de Morsent accueillait
les prêtres de 75 ans et plus, à l’invitation de Mgr Nourrichard, de
Michel Daubanes, de Roland Chesne et du Dr Claudine Onfray.
Accueil très chaleureux des paroissiens pour qui, selon leur parole,
c’est un vrai plaisir.
Tous n’ont pas pu venir ; déplacement trop difficile ou état de santé
déficient. Nous étions une quinzaine à nous retrouver.
Un DVD fort intéressant sur la genèse et le déroulement du Concile
Vatican II nous a été présenté. C’était alors le temps des premières
années de ministère pour les moins âgés et le temps de la maturité
pour les autres. Chacun aura pu mesurer le chemin parcouru depuis
cette époque et l’apprécier en fonction de sa sensibilité et de son expérience
personnelle.
Nous avons pu dialoguer sur toutes les questions qui nous préoccupent
en ce qui concerne les situations de santé, d’âge et de logement.
En fin de matinée nous avons concélébré à l’église avec la participation
de quelques paroissiens.
Puis ce fut le repas servi par nos hôtes avec toute la gentillesse imaginable.
Quelques questions parmi d’autres :
À échéance, l’accueil du Manoir Saint Joseph sera transféré à Harcourt.
La Providence offre des possibilités d’accueil.
Où en sommes-nous de la cotisation maladie à la CAVIMAC ?
Si nous ne cotisons pas, il n’y a pas de prise en charge. Il est possible
de se renseigner auprès de la CAVIMAC elle-même.
Nous sommes repartis satisfaits de cette journée. Merci encore à ceux
qui nous ont accueillis, à notre évêque et Michel Daubanes de nous
l’avoir consacrée.
Père Gabriel Mainbourg
Agenda
Du 20 au 23 septembre :
Session « Cantus
Verbie »
Monastère Saint Françoise
Romaine
Ecoute commentée de pièces
musicales en lien avec la Parole
de Dieu.
Contact : Sr Hotelière 02 32
47 31 95 bec.sœurs.accueil@
orange.fr
Samedi 8 septembre 10h30à
18h
Récollection des catéchistes
du diocèse
A l’Abbaye du Bec Hellouin
Commencer l’année par un
temps spirituel
Contact : Béatrice Durand
02 32 62 19 94 catechese@
evreux.catholique.fr
19 et 21 septembre
Aujourd’hui la Bible
Découvrir et explorer des
textes bibliques regroupés
par thèmes et acquérir une
méthode de lecture active de
ces textes pour s’engager ou
nourrir ses engagements pastoraux
et devenir des proposants
de la foi par la Bible.
Contact : 02 32 62 82 34
formationpermanente@
evreux.catholique.fr
Vendredi 14 septembre 9h15
à 16h
Aller à la rencontre
de l’autre qui est
étranger pour moi
Formation proposée par le
Secours Catholique
Au Centre St Jean à Evreux
Inscription indispensable
Contact : Christiane Dalion
02 32 33 05 90 c.dalion@
orange.fr
7

VIE DU DIOCèSE
Consécration au Sacré-Cœur
« Je confie notre diocèse et tous ses habitants au Sacré-Cœur de Jésus. » C’est par ces mots
que notre évêque, Mgr Nourrichard, à la fin de la messe, en ce dimanche ensoleillé du 17
juin, a conclu ce temps fort spirituel dans notre diocèse.
Cela a débuté le vendredi en la Solennité du
Sacré-Cœur avec la messe qu’il a présidée à la
cathédrale avec nombre de prêtres et diacres
du diocèse. Ensuite, nous nous sommes dirigés
en procession derrière le Saint-Sacrement vers
la chapelle de la Mère de Dieu où Il fut exposé
pendant 40 heures.
Consécration du Diocèse d’Evreux
au Sacré-Cœur de Jésus
en la cathédrale Notre-Dame
par Mgr Christian Nourrichard
Dimanche 17 juin 2012
« J’ai soif, une soif ardente d’être aimé des
hommes au Saint-Sacrement » dit Jésus à Ste
Marguerite-Marie. Nombre de personnes, y
compris la nuit, ont répondu à ce désir de notre
Seigneur, dans un silence recueilli et rempli de
Sa Présence, pour vivre ce cœur à Cœur.
Notre évêque nous avait demandé que ce soit
l’occasion de rendre grâce pour l’Amour de
Dieu pour chacun de nous, de prier pour les
vocations, pour confier notre diocèse au Sacré-
Cœur. « D’un seul cœur, ils participaient fidèlement
à la prière » (Ac 1,14). C’est ce qui s’est
vécu dans tout notre diocèse à travers toutes les
personnes qui, ne pouvant se déplacer, ont prié
à partir de leurs lieux de vie, paroisses, communautés
religieuses.
Ces 40 heures nous ont menés au dimanche matin
où, au cours de la Messe, Mgr Nourrichard
nous rappela qu’en octobre 1942, Mgr Gaudron
consacra notre diocèse au Sacré-Cœur de Jésus.
Presque 70 ans après, c’est donc un renouvellement
que nous venons de vivre. Après avoir
confié notre diocèse et tous ses habitants au
Sacré-Cœur, Mgr Nourrichard nous propose, de
poser, chaque vendredi, un acte de foi qui plaise
à Dieu en hommage au Sacré-Cœur et ce, de
façons variées : communion, temps de prière,
lecture de la Parole, service…, que ce soit dans
notre famille, notre travail, nos engagements…
« Notre Seigneur m’a fait connaître à l’oraison
qu’Il voulait être connu, aimé et adoré des
hommes ; que, pour cela, Il leur communiquerait
beaucoup de grâces lorsqu’ils se seraient
consacrés à la dévotion et à l’amour de Son
Sacré Cœur. » (Ste Marguerite-Marie Alacoque).
Qu’ainsi, notre Seigneur accorde Ses grâces
à chacun et chacune, et en particulier à notre
évêque qui nous a permis de vivre ce temps spirituel
avec tant de force.
Sr. Marie-Dominique, f.l.
8 - Église d’Évreux septembre 2012

La vie du Bienheureux
Père Jacques-Désiré Laval
Le 9 septembre, va avoir lieu le pèlerinage traditionnel des Mauriciens à Pinterville.
Une fête haute en couleur, à laquelle tout le monde est invité à participer !
Voici quelques éléments de la vie du Bienheureux, d’après le livre de Bernard Bocage :
« Un saint de chez nous ».
Né en 1803 dans une famille nombreuse à Croth
( Eure) de parents fermiers aisés, appréciés dans
le village pour leur ordre et leur accueil, sous la
houlette d’un oncle prêtre, il suit des études à
Paris et après un baccalauréat de lettres et de
sciences, s’oriente vers la médecine. Il exerça à
St André puis Ivry la Bataille et après un temps
de « résistance à Dieu » suivant ses mots, chrétien
pratiquant, il soigna les pauvres avec une
attention privilégiée. Une
chute de cheval qui aurait
pu être mortelle sera le déclic
: Dieu l’appelle ailleurs.
En 1835, étant donnés ses
études de médecine et son
âge (32 ans), son oncle abbé
fait la demande pour qu’il soit
accueilli au séminaire d’Issy
les Moulineaux. Là deux séminaristes
lui parleront des
esclaves noirs nouvellement
affranchis qui se laissent aller
à différents désordres. Cet
appel restera dans son cœur.
L’abbé Jacques Laval,
curé de Pinterville
Nommé à la cure de Pinterville ( 450 habitants)
il veut être l’homme de la prière, le secours des
déshérités et le soutien des malades. Ce qu’il
sera. Sa vie ascétique rejoint celle du curé d’Ars.
Il assurera des cours aux enfants privés d’école,
éclairera les consciences et apportera son aide
au hasard des rencontres. Tous ceux qui l’ont
approché, paroissiens, visiteurs, prêtres sont
unanimes pour parler de la bonté et de la sainteté
de ce prêtre qui « habitait » son église.
10 - Église d’Évreux septembre 2012
En 1840, le vicaire apostolique responsable
de l’île Maurice vient demander deux prêtres
français au séminaire d’Issy les Moulineaux ; un
appel officiel sera fait au curé de Pinterville pour
l’évangélisation des noirs. L’abbé Laval est plein
de joie. Mais la confiance du village envers son
dévoué pasteur a soudé les paroissiens à leur
curé et l’abbé Laval fait des adieux émouvants
à Pinterville où il sera resté de février 1839 à
février 1841 et les habitants
de Pinterville diront : « oui,
c’était un saint que nous possédions
dans ce temps-là au
milieu de nous ».
L’île Maurice
Affranchis en 1839, les esclaves
noirs ne voulaient plus
travailler aux plantations de
canne à sucre, souvenir de
leur servitude. Libres mais
sans travail, noirs et créoles
se laissent aller à la boisson,
au jeu, aux rixes…
Quatre ecclésiastiques débarquent
donc le 13 septembre
1841, dont le père Laval qui fait partie de
l’ Œuvre des Noirs et de la congrégation du Saint
Cœur de Marie nouvellement fondée et dont sa
dévotion mariale lui fera toujours respecter les
exigences spirituelles. Il sera exclusivement au
service des noirs. Sa situation lui donne toute
liberté pour accueillir, écouter, visiter… Cinq
convertis la première année dont il teste la
fidélité avant de les admettre aux sacrements.
Puis c’est l’inauguration d’une messe des noirs ;
bientôt, ils rempliront la cathédrale St Louis. Un

Le Bienheureux pÈre laval
travail supplémentaire : l’aumônerie des prisons
où son cœur aimant désarme les condamnés de
leur rancœur contre la société. Pour ceux qui
purgent une peine de quelques années, il prend
l’initiative de leur trouver un parrain ou une marraine
qui aidera leur réinsertion sociale. S’ajoute
le ministère près des malades de l’hôpital et une
bonne dizaine d’heures par semaine au confessionnal.
Après trois ans de mission, environ 250
baptêmes, 350 mariages , 320 communions…
« Il me semble qu’il faut prendre bien des précautions
pour tâcher d’assurer la persévérance… ».
Mais l’ironie et la suspicion menacent le père
Laval et après plusieurs agressions, sa grandeur
d’âme, son esprit de pénitence et de prière susciteront
la vénération parmi la population.
Il a formé une petite équipe de catéchistes,
hommes et femmes qui assurent des relais dans
de petites chapelles autour de la capitale. Les
noirs sont évangélisés par les noirs.
1847 : communauté des Pères du Saint Esprit
Plusieurs prêtres missionnaires viennent aider
le père Laval à Maurice. Des bonnes volontés
édifient des centres de prière avec les moyens
du bord. Et Rome décide la fusion de la congrégation
du St Cœur de Marie avec la congrégation
du Saint Esprit. La mission continue à se
développer. L’église Sainte Croix se construit…
les conseillers et catéchistes rendent compte
chaque semaine de leur travail au père qui fait
montre de son charisme de réconciliateur dans
les difficultés. Pour assurer la persévérance de
la pratique chrétienne, il propose des congrégations
pour les filles et des confréries pour les
garçons. Il crée pour toute l’île une mutuelle
gérée par un bureau de laïcs pour soulager les
déshérités. En 1854, c’est toujours sans compter
qu’il se dépensera avec ses acolytes pour organiser
la lutte contre des épidémies de choléra et
de variole.
Le 2 mai, une attaque à son confessionnal traduit
son épuisement. Mais les fruits de son travail
explosent de toutes parts : en suivant ses
conseils, des Conférences de St Vincent de Paul
voient le jour, les frères de St Jean Baptiste de
la Salle prennent en charge des écoles pour les
enfants pauvres, les sœurs de Charité fondent
leur hôpital, ouvrent une école de filles…
La communauté chrétienne s’homogénéise depuis
que la pratique religieuse des créoles est un
exemple pour tous.
Les nombreux malaises dont il est victime lui
font donner sa démission de supérieur et au
presbytère de St Louis, il terminera sa vie dans
la prière, le conseil, l’accueil et l’adoration. Le
9 septembre 1864, il part vers l’éternité dans
la joie. Ce fut alors dans la chapelle ardente
un défilé ininterrompu de toutes les classes
de la société et de toutes les religions et c’est
40.000 noirs qui l’accompagneront à sa dernière
demeure après 23 ans de mission. 125 ans
après, des dizaines de milliers de mauriciens et
de pèlerins viennent à son tombeau les 8 et 9
septembre.
La béatification
Dès 1893, Rome demande au diocèse de Port-
Louis de réunir des documents et témoignages
pour juger de la justesse d’un procès en vue de
béatification, mais l’enquête piétine. De son
vivant, plusieurs cas de guérisons faisaient déjà
11

éfléchir son entourage mais deux guérisons miraculeuses
survenues après prières au père Laval
dans son tombeau étayées par des témoins
font que le pape Paul VI estime que miracle et
dévotion persistante au père Laval répondent
aux exigences demandées pour la béatification.
À Rome, le 29 avril 1979, c’est le pape Jean-Paul
II qui aura la joie de proclamer Bienheureux le
père Jacques Laval. Il dira : « son souci éducatif
était très inséré dans la vie…il s’adjoignait des
collaborateurs…des pauvres évangélisateurs de
pauvres… Tout le temps qu’il ne consacrait pas
à l’apostolat direct, il le passait à prier, surtout
devant le Saint Sacrement…»
À Pinterville, les 5 et 6 mai
1979, hommage fut rendu au
père Laval. C’est un millier de
Mauriciens et 4000 pèlerins
du diocèse et d’ailleurs qui
écoutèrent le cardinal Marty,
entourés de Mgr Honoré,
évêque d’Évreux, des évêques
de Bayeux, Haute-Normandie,
Maurice et la Réunion où le
père Laval vint par deux fois
prendre un peu de repos.
Le cardinal Marty évoquera
les risques continuels que le
père Laval a pris dans la dure
vie qu’il a menée mais qu’il a
menée avec Dieu.
À Maurice, le 19 mai 1979, fut déclaré jour férié
par le gouvernement. Toutes les paroisses,
toutes les ethnies, les dignitaires des diverses
religions, tous voulaient fêter le bienheureux.
Au moins 150 000 personnes sont là, 50 prêtres,
9 évêques…Action de grâce fut rendue par les
représentants de toutes les religions.
Liens du diocèse d’Évreux et de l’île Maurice :
3 prêtres ordonnés en 1839, 1880 et 1895 dans
le diocèse d’Évreux rejoindront l’île Maurice
pour un temps.
Association Père Laval
Si vous obtenez une grâce importante par le
bienheureux père Laval, vous pouvez demander
à faire partie de l’association Père Laval déclarée
à la préfecture de l’Eure le 17 novembre 1987
pour favoriser les relations entre les Mauriciens
et les Amis du père Laval à l’occasion du
pèlerinage annuel de Pinterville du deuxième
dimanche de septembre.
Et c’est sous le patronage du père Laval que s’est
ouvert le synode diocésain de l’Eure en 1988, et
l’évêque d’alors, Mgr Gaillot dira : « L’amour des
pauvres, des noirs pauvres a fait de lui un frère
universel, aimé autant des
musulmans, des hindis et des
tamouls ou des bouddhistes
que des catholiques »
Marie-Hélène Le Masson
Un pèlerinage à l’Île
Maurice
Tous, nous sommes partis
en pélerins ambassadeurs
de notre communauté Père
Laval, à la rencontre des
descendants d’esclaves, des
hommes et femmes évangélisés
par notre compatriote et
vivant encore de son exemple
et de ses enseignements.
Nous sommes partis, pour établir un pont entre
nos deux communautés, manifester notre solidarité
entre les Mauriciens de France et de l’Ile.
Faire oeuvre durable. C’est du moins, ce que je
pense avoir compris avant que l’on ne parte.
Nicolas, sans nommer Martine ni oublier
Marie-Claude, nous ont concocté un périple
enrichi par l’expérience du Père Bernard Hym.
Nous avons apprécié les réunions d’information
et déjà le désir d’être pèlerins par la prière.
Vingt-neuf participants.
12 - Église d’Évreux septembre 2012

Le Bienheureux pÈre laval
Un groupe à échelle humaine. Un groupe hétérogène
: sexe, âge, couleur, origine, pratique
religieuse, état de vie, profession... qui a su faire
Eglise et découvrir toutes les facettes du vouloir
vivre ensemble. Et ce fut méritoire d’avoir obtenu
pendant trois semaines une harmonie dans
les rapports qu’ils soient personnels ou communautaires.
Cela n’empêchait pas les personnalités
de s’exprimer selon les tempéraments et
de supporter la promiscuité des chambres, des
douches, du car. Beaucoup de car, une ambiance
bon enfant sans faire colonie de vacances. Le car
fatigue et bringuebale. Le Père Laval s’est beaucoup
déplacé alors pour aller à sa rencontre : lui
le bourricot, nous, le car. Confort convenable,
accueil excellent. La nourriture bonne, originale,
copieuse et bien présentée. Locaux propres,
cuisine aux normes et accueil chaleureux. Nous
avons beaucoup apprécié les plaques antimoustiques.
La propriété agréable avec possibilité de s’isoler
ou de se rassembler. Jacqueline et moi, fûmes
dépaysés. Brièvement, si je le peux, j’aimerai
dire ce qui nous a frappés, émus, émerveillés,
interrogés, sensibilisés :
La vie du Père Laval, son approche auprès des
créoles, son humilité et son savoir (c’est beau de
savoir allier les deux), sa vie de prière et de foi,
sa configuration à Jésus et son humour en plus ;
le père Bernard nous l’a rappelé.
L’histoire, la vie, l’oeuvre des conseillers et
conseillères et leur milieu de vie.
Les lieux de vie du Père. La prison, Ste Croix...
Mettre ses pas dans les siens. Trop à dire et il y
a les photos pour évoquer le souvenir et revivre
l’émotion.
La composition de la population et ses différentes
cultures. Nous avons apprécié la pédagogie
avec laquelle le Père nous a fait pénétrer
auprès de gens de races, cultures, de religions
différentes.
Emotion et étonnement à la vue de la châsse du
Saint. Il rassemble tout le monde. Nous avons
apprécié du fond de l’âme l’Eucharistie toute
simple à la chapelle, plus solennelle ailleurs.
Nous avons aimé les messes créoles, l’atmosphère
de joie, de paix, de sérénité, de prière.
Nous avons aussi apprécié les promenades, les
paysages, l’océan, le repas Tamoul et le spectacle
des chinois, les magasins, pouvoir rire et
prier, regarder l’autre ( celui de Louviers et celui
de Maurice ) en frère.
Un pèlerinage à Pinterville
Jacqueline et Michel Lebas
Comme chaque année, le deuxième dimanche
de septembre, la Paroisse de Louviers Boucle de
Seine reçoit à Pinterville plus de 1.500 Mauriciens
pour honorer et prier le Bienheureux Père
Jacques-Désiré Laval.
Voici le déroulement de ce pèlerinage pour
cette année 2012 :
À partir de 9h : Arrivée des pèlerins à Pinterville.
10h15 : Procession jusqu’à l’église.
10h30 : Messe présidée par notre Evêque et
exposition du Saint Sacrement après la messe.
12h : Repas (pique-nique sorti du panier).
14h : Animation et chants par les Mauriciens.
16h : Clôture de l’adoration du Saint Sacrement.
16h30 : Vêpres.
17h : Fin de la journée.
Dominique Masson
13

ÉGLISE UNIVERSELLE
Congrès Eucharistique de Dublin
Quelques 12.500 pèlerins du monde entier se sont rassemblés à Dublin le dimanche 10 juin
pour l’ouverture du 50ème Congrès eucharistique international, en la solennité du Saint-
Sacrement : ils ont fait l’expérience que l’Eucharistie est la joie de l’Eglise.
Depuis les premiers temps, a expliqué le pape
Benoît XVI, la notion de « Koinonia » ou « Communio
» a été au cœur de la compréhension que
l’Eglise avait d’elle-même, de sa relation avec le
Christ, son fondateur, et des sacrements qu’elle
célèbre, l’Eucharistie avant tout. Par notre baptême,
nous sommes incorporés dans la mort du
Christ, nous renaissons dans la grande famille
des frères et sœurs de Jésus-Christ. A travers la
Confirmation, nous recevons
le sceau de l’Esprit
Saint, et par notre
participation à l’Eucharistie,
nous entrons en
communion avec le
Christ, mais aussi les
uns avec les autres ici
sur terre. Nous recevons
également la promesse
de la vie éternelle
à venir.
Selon Benoît XVI, « Le Congrès se déroule à un
moment où l’Eglise entière se prépare à l’Année
de la foi, qui marquera le 50ème anniversaire de
l’ouverture du Concile Vatican II, un évènement
qui lança la plus vaste réforme du rite romain.
Se fondant sur une profonde évaluation des
sources de la liturgie, le Concile a encouragé la
participation pleine et active des fidèles au sacrifice
eucharistique. Aujourd’hui, avec le recul
du temps, face aux désirs exprimés par les Pères
conciliaires en matière de renouveau liturgique
et, à la lumière de l’expérience de l’Eglise universelle
de ce demi siècle, il est clair qu’une grande
transformation a été opérée, mais aussi que de
nombreuses incompréhensions et irrégularités
se sont vérifiées. Le renouvellement des formes
extérieures, souhaité par les Pères, avait pour
but de faciliter une pénétration dans la profondeur
du mystère. Son véritable objectif était de
guider les personnes vers une rencontre personnelle
avec le Seigneur, présent dans l’Eucharistie,
et donc avec le Dieu vivant, de sorte qu’au
contact de l’amour du Christ, leur amour des
frères et sœurs les uns pour les autres devait
aussi grandir.
L’eucharistie existe pour
être célébrée avec
beaucoup de joie et de
simplicité, mais aussi
avec toute la dignité
et la révérence possible.
Elle nous invite
à nous repentir de nos
péchés, mais aussi à
pardonner à nos frères
et sœurs.
Chers frères et sœurs, je
prie pour que le Congrès soit pour chacun de
vous une fructueuse expérience de communion
spirituelle avec le Christ et son Eglise. En même
temps, je voudrais vous inviter à vous joindre à
moi pour invoquer la bénédiction de Dieu sur le
prochain Congrès eucharistique international,
qui se déroulera en 2016 dans la ville de Cebu.
J’adresse au peuple philippin mes vœux chaleureux,
l’assurant de ma proximité dans la prière
durant la période de préparation de ce grand
rassemblement ecclésial.»
Extrait de Vatican Information Service
À consulter sur le site internet de la CEF à
l’adresse http://www.eglise.catholique.fr
14 - Église d’Évreux septembre 2012

Voyage en pays manjak
Il y a longtemps qu’elle en rêvait : après y avoir initié ses enfants, Irène voulait faire avec
des amis le chemin qu’elle avait fait il y a trente ans en sens inverse, afin que nous puissions
mieux nous connaître et comprendre les racines des Manjaks que nous côtoyons à Vernon
et dans notre diocèse.
Refaire le chemin des Manjaks de Vernon, cela
supposait, une fois arrivés à Dakar, de partir vers
la Casamance et la Guinée-Bissau, berceau des
familles Mendy, Gomis, etc.
Sous la houlette de notre chef de village
Auguste Oukaff Mendy, nous sommes partis
pour Ziguinchor, capitale de la Casamance,
située au Sud du Sénégal, de l’autre côté de la
Gambie. Nous avons pris pour cela le bateau
qui a remplacé le Joola qui avait coulé le 26
septembre 2002 faisant près de 2000 morts.
Beaucoup de familles qui vivent en France et en
particulier dans notre diocèse ont été touchées
par cette catastrophe qui reste vive dans les
mémoires.
C’est par la route ensuite que nous avons traversé
la Guinée Bissau où nous avons pu visiter les
villages dont sont originaires Irène et sa famille.
Notre séjour sera très marqué aussi par la rencontre
de plusieurs prêtres de la famille d’Irène dont le
père Camille Joseph que beaucoup connaissent ici
et des communautés de base très vivantes, dynamiques
où les jeunes sont nombreux et animent
des célébrations joyeuses et recueillies.
ÉGLISE UNIVERSELLE
Au Sénégal, les chrétiens représentent
environ 7% de la population.
Nous garderons du Sénégal l’image d’un peuple
où se côtoient et vivent ensemble musulmans
et chrétiens dans le plus grand respect et même
soutien : des musulmans ont aidé au financement
d’une croix dans un cimetière commun
aux deux communautés dans l’île de Fadiouth
où là le rapport est inversé et où on compte neuf
chrétiens pour un musulman.
Nous avons été très intéressés par la matinée
passée à Dakar avec la directrice d’un centre qui,
outre une spécialité en ophtalmologie, s’occupe
de la réinsertion des jeunes des rues par le basket.
Suite à l’exode rural dû à la pauvreté, de
nombreux jeunes sont à la rue avec tous les problèmes
qui en découlent. Ce centre, non seulement
les initie au basket ou à la lutte, spécialité
sénégalaise, et forme des champions, mais a
aussi le souci de leur éducation, de leur avenir
professionnel et fait un travail remarquable.
Toutes ces valeurs positives ne peuvent nous
faire oublier que plus d’un jeune sur deux est au
chômage et que l’avenir est pour eux plus qu’incertain,
ce qui implique qu’ils puissent être tentés
par l’émigration, souvent au péril de leur vie.
Nous sommes encore plus convaincus de la nécessité
d’une coopération constructive avec ces
habitants en les laissant acteurs de leur avenir.
D’après le compte rendu de
Roger Plançon, diacre permanent
15

ŒcumEnisme
« Profonde fraternité »
entre orthodoxes et catholiques
Le Pape reçoit au Vatican une délégation du Patriarcat œcuménique de Constantinople, venue
traditionnellement s’unir aux célébrations de la fête des saints apôtres Pierre et Paul (29 juin).
Parmi les membres de la délégation, envoyée par le patriarche Bartoloméos Ier, étaient présents
Mgr Emmanuel Adamakis, métropolite de France, directeur de l’Office de l’Eglise orthodoxe auprès
de l’Union européenne et Mgr Ilias Katre, évêque de Philomelion aux Etats-Unis.
Profonde fraternité
Benoît XVI a évoqué le cinquantième anniversaire
de l’ouverture du Concile Vatican II, (qui
sera fêtée le 11 octobre 2012). Ce Concile, a-til
rappelé, auquel étaient présents des représentants
du Patriarcat œcuménique, signa les
débuts d’« une nouvelle phase importante »
des relations entre les deux Églises.
Depuis, la Commission mixte internationale
pour le dialogue théologique entre l’Église
catholique et l’Église orthodoxe a approfondi
les relations mutuelles.
C’est pourquoi Benoît XVI a rendu grâce pour la « redécouverte de la profonde fraternité » qui lie les
deux Eglises, et pour « le chemin parcouru » ensemble. Il a souhaité également que « des progrès
puissent se réaliser aussi dans la phase actuelle ».
Le pape a fait mémoire à ce sujet de « l’inoubliable Patriarche œcuménique Athénagoras », décédé
en 1972. Il a cité son successeur Dimitrios. Avec le Bienheureux Jean XXIII et Paul VI, ils étaient, a-til
ajouté, « animés par cette passion pour l’unité de l’Église qui jaillit de la foi au Christ Seigneur ».
Ils se firent les promoteurs d’initiatives courageuses.
Le patriarche Bartholoméos Ier suit ce chemin « avec une fidélité renouvelée et une créativité féconde
», a constaté Benoît XVI, se réjouissant de son « ouverture au dialogue entre les chrétiens » et
de son engagement « au service de l’annonce de l’Évangile dans le monde contemporain ».
Racines de la communion
Revenant par ailleurs sur la fête liturgique des saints Pierre et Paul, le pape a déclaré que « leur
prédication, scellée par le témoignage du martyre », est le « fondement solide et pérenne sur lequel
s’édifie l’Église ».
Ainsi, dans la « fidélité au dépôt de la foi transmis par eux », a-t-il estimé, « nous trouvons les
racines de la communion dont nous faisons déjà l’expérience entre nous ».
Benoît XVI a souhaité « le don d’une communion toujours plus pleine », attendant « le jour béni »
où les deux Eglises pourront partager la même « table eucharistique ».
Anne Kurian
Rome, jeudi 28 juin 2012 ( ZENIT.org )
16 - Église d’Évreux septembre 2012

VIE Des communautÉs
La Vie Consacrée
à Veules-les-Roses
Lundi 14 juin 2012, environ 45 membres des différents Instituts
de Vie Consacrée du Diocèse ont pris la route direction Veules-les-
Roses, pour une journée de rencontres fraternelles et conviviales,
autour de notre Evêque.
Nous nous sommes
retrouvés dans les
bâtiments de la
Colonie Ste Marie
pour la troisième
année consécutive.
Vers 11h, nous
sommes partis à
l’église du village
(sous le vocable
de St Martin),
pour la messe.
Quelques paroissiens
étaient présents. Contrairement à l’année passée, le temps
était de la partie, si bien qu’à midi, nous avons partagé un piquenique
fraternel et chaleureux à l’extérieur.
Vers le milieu de l’après-midi, nous avons pu visiter le moulin des
aïeux le long de la Veules (le plus petit fleuve de France : 1194 m), qui
est en état de fonctionnement. Les propriétaires, M. et Mme Berville
nous ont expliqué par le menu son fonctionnement. Quelques
frères et sœurs se sont rendus sur la plage de Veules et certains en
ont profité pour se rafraichir les pieds dans la mer (15°c).
Retour à la colonie pour un temps de détente (chants, danse, jeux
de société). Puis office de Vêpres, suivi d’un dîner, avec les bons
restes du repas de midi. Nous avons témoigné notre reconnaissance
à Sr Marie-Pierre pour sa présence cette année au Bureau
de l’Atelier, en remplacement de Sr Scolastique ; c’est Sr Anne-Marie
qui la remplace à partir de septembre prochain.
Le temps est passé trop vite, il est temps pour chacun de songer
à rentrer dans sa communauté, dans la joie d’une journée exceptionnelle,
et dans le désir de poursuivre ce type de rencontre l’année
prochaine, le 13 juin 2013, toujours avec notre Evêque.
Sr Marie-Pierre, Sr Anne-Véronique, Fr. Samuel
Agenda
Lundi 17 septembre 17h-19h
Le Livre de Jérémie
Paroisse Notre Dame des
Bois Pays de Louviers
Au Prieuré Notre Dame
des Bois Les Landes
Canappeville
Contact : Mme Francine
Sutter 02 32 50 40 95 ou
01 44 33 44 54
Béatrice Herpin au
02 32 50 25 46
Mercredi 19 septembre
20h30
Ecole d’Oraison
Pour des adultes voulant
découvrir ou approfondir la
pratique de l’oraison.
A St Michel - Evreux
Contact : 02 32 33 70 64
Vendredi 28 septembre 2012 :
9h15 - 11h15
ou 20h30 - 22h30
Itinéraire spirituel
avec Christian de Chergé.
St Jean Baptiste à Gamilly,
Paroisse St Louis Pays de
Vernon
Pour catéchistes, équipes
préparation, baptême,
mariage, funérailles…
Contact : Odile Isambert
06 11 55 64 07
Ou le Père J.F. BERJONNEAU
06 20 61 22 37
17

VIE Des communautÉs
La Trinité sur Risle :
renouvellement de l’EAP
Le mandat des membres de l’EAP de la paroisse de la Trinité sur Risle vient d’arriver à
expiration. L’installation de la nouvelle équipe a eu lieu au cours de la messe dominicale du
24 Juin en l’église de Beaumont le Roger.
Le mandat des membres de l’EAP de la paroisse
de la Trinité sur Risle vient d’arriver à expiration
(durée de trois ans).
L’installation de la nouvelle Equipe d’Animation
Pastorale a eu lieu au cours de la messe dominicale
du 24 Juin en l’église de Beaumont le Roger.
Le Père Michel Daubanes, vicaire général, assisté
du Père J.P. Decraene et du Père Jean-Serge
Massamba notre curé, préside la cérémonie.
Les anciens et les nouveaux membres de l’EAP
remontent l’allée centrale en procession, entre
les enfants de chœur et les prêtres qui vont
concélébrer la messe.
Après le chant d’entrée
invoquant le Saint Esprit
(« Souffle imprévisible »),
le Père Jean-Serge Massamba
fait l’accueil et
souhaite la bienvenue
aux trois personnes qui
ont accepté d’assumer
avec lui la responsabilité
de la Paroisse,
dans sa triple fonction :
annonce de la Bonne
Nouvelle, gouvernement
de la Paroisse et sanctification des fidèles
laïcs.
Les nouveaux membres, en l’occurrence : Marie-
Laure Hervieu, Hervé Grard, et Joël Descamps
sont « appelés » par le Père Daubanes qui remet
à chacun une lettre de mission. Celles-ci sont
tour à tour lues devant l’assemblée.
Puis la messe se déroule, accompagnée de
chants repris par tous les fidèles.
La prière universelle est axée sur l’EAP nouvellement
choisie, sur son action, c’est-à-dire sa participation
à l’annonce de la foi, sur notre communauté
paroissiale, souhaitant que celle-ci
soit rejointe par de nombreuses personnes qui
désirent prendre des responsabilités au sein de
la paroisse. Il y a de la place pour tous…
A la fin de la messe, le Père Daubanes envoie en
mission les nouveaux membres de l’EAP.
Après la bénédiction solennelle et le « Laudate
Dominum » repris par tous, l’Ave Maria
de Cacccini résonne sous la voûte, chanté par
Dominique Wilkie, dont la belle voix de soprano
lyrique, accompagnée à l’orgue par Nicole
Bruyère, fait vibrer
l’assemblée, l’invitant
à l’action de grâce.
L’ancienne EAP était
constituée de : Catherine
Melard, M.L. Hervieu
(qui renouvelle
son mandat) et Ph.
Mathière. Que ceux-ci
soient remerciés d’avoir
assumé cette charge
durant trois ans.
Courage « aux nouveaux » qui ne pourront assurer
pleinement leur mission que soutenus par
la prière de chacun et celles de tous les paroissiens.
Un verre de l’amitié termine cette cérémonie,
favorisant un échange très amical , et chacun repart
en remerciant le Seigneur de cette grande
grâce reçue ce jour-là.
Béatrix de Boisseguin
18 - Église d’Évreux septembre 2012

Soeurs de Jésus au Temple
Le 16 septembre 2012 sera un grand jour pour les Sœurs de Jésus au Temple et la paroisse
Saint Louis Pays de Vernon. Ce sera à 10h à la collégiale Notre-Dame de Vernon le 150ème
anniversaire de la fondation de la Congrégation, présidé par Monseigneur Nourrichard.
Cette Année Jubilaire n’est pas d’abord un acte
commémoratif, mais bien l’occasion de nous laisser
visiter par la grâce, de relire notre histoire, en
Congrégation, mais aussi avec toute l’Eglise.
La Congrégation a été fondée en Angleterre, à
Londres, le 15 Août 1862, par le Cardinal Nicholas
Wiseman, Archevêque de Westminster et Sœur
Marie-Madeleine Lefèvre, religieuse française
de la Miséricorde de Sées.
Nous nous sommes implantées à Londres, à Bristol,
mais aussi en France.
Le 3 Juin 1866, ce fut la
Fondation à Vernon, au
Diocèse d’Evreux.
En Afrique :
Côte d’Ivoire : Monseigneur
Alexandre Kwaku,
jeune Evêque d’Abengourou,
s’étant lié
d’amitié avec Monseigneur
Antony CAILLOT,
Evêque d’Evreux, cherchait
des religieuses
pour son diocèse.
En 1966, répondant à l’appel de l’Encyclique
« Fidei Donum », nous fondons une première
Communauté en Côte d’Ivoire, à Abengourou
le 18 Octobre 1966. Puis une nouvelle fondation
en 1971 à Bondoukou, proche du Ghana.
En 1986, c’est l’ouverture du Noviciat, maison
de formation des jeunes se préparant à la vie
religieuse.
En 2005, les Sœurs y ouvrent un centre de soins,
afin de répondre aux besoins de la population
locale.
La seconde Communauté sur Bondoukou est
ouverte en Septembre 2006, et enfin Tanda le
18 Octobre 2002.
Au Burkina Faso (Haute Volta) : En 1993, la
Congrégation y est implantée.
> Au Diocèse de Kaya, à Pissila, où les
Sœurs travaillent dans un Centre de récupération
nutritionnelle pour les enfants malnutris et
la promotion féminine. Sur ce même lieu, une
maternité va s’ouvrir prochainement.
> A Ouagadougou, une communauté
de formation pour les Sœurs étudiantes et les
jeunes postulantes est fondée en 1999. En 2009,
nous répondons à l’appel
de l’Evêque du lieu,
pour prendre soin des
prêtres âgés et malades
de son Diocèse.
Vie Fraternelle :
VIE Des communautÉs
Spiritualité :
La spiritualité de la
Congrégation s’appuie
sur l’épisode évangélique
de Jésus au
Temple à l’âge de douze
ans. (Luc 2, 41-52).
Il quitte ses parents
pour rester au Temple
de Jérusalem.
Les Sœurs vivent en Communauté fraternelle
pour travailler à la mission reçue de la Supérieure
Générale, Sœur Marie-Louise.
« Nous ne pouvons avancer seules à la rencontre
de Jésus. Nous avons besoin les unes des
autres pour stimuler notre engagement et notre
marche, à la suite du Christ ». (Acte du Chapitre
2011)
A Vernon, afin de favoriser une plus grande visibilité
de la vie religieuse, nous sommes implantées
en cinq lieux différents.
Sœur Marie-Louise, Sœur Patricia
19

VIE Des communautÉs
Gaillon : un pèlerinage à Ars
C’est à Ars que 34 paroissiens de Gaillon, accompagnés du curé Nicolas Le Bas, se sont
rendus en pèlerinage. Leur périple les a menés d’Ars à Lyon, Cluny, Paray le Monial, pour
terminer par Vézelay.
Ils ont été accueillis à Ars-en-Formans, au cœur de
la région de la Dombes, dans l’Ain, par les sœurs
Travailleuses Missionnaires à la Providence ; ce
sera leur lieu de résidence pendant les quatre
jours.
Ce village attirait des milliers de pèlerins du vivant
du Saint Curé. Il fallait attendre jusqu’à quatre
jours pour recevoir le sacrement de réconciliation.
Aujourd’hui, ce sont plus de 500.000 personnes
qui viennent chaque année du monde entier,
pour prier devant la châsse où repose le Saint Curé
dans la basilique. Tous
peuvent visiter le presbytère
où vécut Jean-Marie
Vianney pendant les 41
années de son apostolat
à Ars. Une chapelle
contenant la relique de
son cœur a été construite
en 1930, lorsque le Curé
a été déclaré Patron de
tous les curés de l’univers,
par le Pape Pie XI.
En 1986, Jean-Paul II, lors
de sa visite à Ars, a proclamé Jean-Marie Vianney
Patron des prêtres de France.
C’est au confessionnal que le Saint Curé a accompli
l’essentiel de sa mission ; c’est là qu’il passait
jusqu’à 17 heures par jour pour, inlassablement
ramener des âmes à Dieu.
À Lyon, après la visite de la Primatiale St-Jean et
un rapide déjeuner dans un petit « bouchon Lyonnais
», ce fut la montée vers la Basilique Notre-
Dame de Fourvière, que certains ont courageusement
faite à pied. C’est dans la chapelle de la
Vierge que le père Nicolas a célébré la messe pour
notre groupe de pèlerins.
Ce fût pour notre curé, l’occasion de nous parler
des martyrs de Lyon : St Pothin, Ste Blandine et
leurs compagnons, martyrisés et mis à mort en
177, sous le règne de Marc-Aurèle.
Sur la route de Paray-le-Monial, une halte à l’abbaye
de Cluny a permis de découvrir l’historique
des moines de France, du Xème au XIIIème siècle.
Paray le Monial a fait découvrir aux pèlerins
l’origine de la dévotion au Sacré Cœur de Jésus,
révélée à Sainte Marguerite-Marie Alacoque, au
cours des trois principales apparitions du Christ
lui-même, en 1673, 1674 et
1675. C’est Claude Colombière,
jeune jésuite de 35
ans, qui a été chargé par
Marguerite-Marie de répandre
ces messages, entre
autres :
« Le Sacré Cœur n’est-il pas
le trône de la Miséricorde,
où les plus misérables sont
les mieux reçus, pourvu que
l’amour les présente dans
l’abîme de leur misère ? »
Nous avons terminé notre voyage, par la visite
de la basilique de Vézelay située sur le chemin de
Compostelle, dont la crypte renferme des reliques
de Sainte Marie-Madeleine, première témoin de
la résurrection du Christ.
Ce lieu est animé par une communauté de moines
et moniales de Jérusalem. Cette visite a pu donner
à certain l’envie d’effectuer le « grand pèlerinage »
vers St-Jacques.
Françoise Vincent
20 - Église d’Évreux septembre 2012

« Conduire vers le Mystère »
Le 7 juin, une rencontre diocésaine de catéchistes clôturait l’année pastorale. C’était au
Centre Diocésain Saint Jean, à Evreux.
Pour la troisième fois dans l’année, ce jeudi 7
juin les animateurs relais ont rendez-vous avec
l’équipe du Service Diocésain de la Catéchèse au
Centre Saint Jean.
Le programme de la rencontre, annoncé par courrier,
est organisé autour de la « mystagogie »…
Une réalité que nous allons prendre le temps
d’expérimenter et de mieux connaître.
Pour l’heure, les participants se saluent en arrivant
des divers secteurs du diocèse, et sont invités
à se rassembler dans l’oratoire où les attend
une célébration festive de la Parole de Dieu.
Le père Guénolé Feugang, prêtre accompagnateur
de la catéchèse, ouvre ce temps par un signe
de croix dont chacun accompagne le geste par les
paroles chantées ensemble : « Peuple de baptisés,
rendons gloire et louange à notre Père, à Jésus
Christ qui rachète les hommes, à l’Esprit qui habite
dans nos cœurs, aujourd’hui, pour toujours et dans
les siècles. Le Christ est ressuscité, Alléluia ! »
La grande croix de bois murale est ornée de
feuillages, arbre de vie où de fraîches roses de
jardin figurent l’aurore pascale. Sur l’autel brille
la flamme…
Nous étant signés sur le front, sur les lèvres, et
sur le cœur, nous écoutons la proclamation de
l’évangile du jour, et partageons librement ce
que chacun a entendu. Le Notre Père puis la
bénédiction concluent joyeusement la prière.
Nous sommes alors invités à nous asseoir, et
Sœur Nicole prend la parole. Elle nous fait revenir
sur les gestes et les paroles qui ont été les
nôtres, la croix tracée sur nous à plusieurs reprises.
Elle nous introduit au mystère de la foi
que ces rites ont exprimé « pour toi », au sens
qu’ils ont imprimé « en toi ». C’est le temps de
la Mystagogie.
VIE Des communautÉs
Après l’expérience, vient le temps de réfléchir,
de comprendre, d’apprendre. Ce sera le travail
en groupes jusqu’au repas tiré du sac. L’aprèsmidi,
la lecture discutée de la revue « Ecclésia
» nous permet de faire le lien avec le Texte
National pour l’Orientation de la Catéchèse en
France. L’article du Frère Patrick Prétot fait le
point en spécialiste de la liturgie. Celui du père
Philippe Marxer nous aide à situer la démarche
mystagogique dans le panorama des pratiques
pastorales. Nous sollicitons aussi le témoignage
de Sœur Nicole qui s’est déjà lancée dans l’aventure,
en particulier lors de la grande célébration
diocésaine de Pentecôte 2012.
Même si nous sentons qu’il faudra du temps et
du travail pour oser s’y mettre en Église, nous
sommes heureux de cette journée. Nous reprenons
la route, conscients d’avoir approché une
réalité forte et nourrissante pour la foi.
Nous nous donnons rendez-vous après l’été.
Bonnes vacances … !
Béatrice Durand
Service diocésain de la Catéchèse
21

Diocèse d’Evreux :
Le service de Formation Permanente
Le service diocésain de formation permanente est un des services qui permet à l’évêque
de mettre en œuvre l’une des trois fonctions de sa charge pastorale, celle d’enseignement
(tout ce qui tourne autour de la transmission de la foi).
Quelle est sa mission ?
Le service de formation permanente est chargé
de former, en premier lieu, les chrétiens du diocèse.
Les formations issues de ce service s’adressent
aux adultes.
Quel est son but ?
Les formations organisées par ce service ont
comme horizon commun la proposition de la
foi.
Pour pouvoir proposer l’expérience chrétienne,
il est nécessaire que notre foi personnelle se
construise, s’approfondisse, se nourrisse au
contact d’autres et en regard du contenu élaboré
au fil des siècles par l’Eglise. Les parcours de
formation offrent cette possibilité.
Ce service est-il seul à organiser et animer
ces formations ?
Non. Bon nombre de formations sont le résultat
d’un partenariat entre plusieurs services car ils
ont les mêmes enjeux pastoraux et les besoins
des personnes sont les mêmes.
Quelles sont les formations proposées ?
Vous les trouverez dans le livret de formations
du diocèse.
Qui compose ce service du diocèse
d’Evreux ?
> Trois responsables, que l’on appelle
« le trio » :
Elisabeth Erard (bénévole participant pour un
quart temps aux activités du service), Guénolé
Feugang (prêtre lazariste participant pour
un mi-temps aux activités des services de la
catéchèse, du catéchuménat, de la formation
permanente), Marie-Hélène Lozay (permanente
salariée à plein temps pour le service).
Ce trio décide, organise, anime et coordonne
les différentes actions de formation.
Ces actions de formation peuvent résulter d’une
commande épiscopale, de demandes paroissiales
ou de groupes particuliers, de besoins évalués par
le service de formation permanente en concertation
avec d’autres.
Le trio rend compte de ses activités et des ses préoccupations
à l’évêque et son conseil.
> Une équipe diocésaine :
Elle est composée de trois prêtres, dont un
bibliste, une religieuse, un diacre, un membre
de l’école des ministères, un membre issu de la
solidarité, un philosophe, et les deux femmes du
trio.
Cette équipe vérifie la validité, le bien fondé des
projets de formation et ses réalisations par rapport
à la situation du diocèse.
Elle mène une réflexion théologique et ecclésiologique
à partir de l’évaluation des réalités diocésaines.
Elle suggère de nouveaux domaines de formation
en fonction des réalités perçues.
> Une secrétaire :
Marie-Mag Lisneuf, (salariée du diocèse, travaillant
une dizaine d’heures/semaine pour le service
de formation permanente). Vous pouvez la
contacter par téléphone au 02.32.62.82.34, ou
par mail à secretariatfp@evreux.catholique.fr.
Marie-Hélène Lozay
22 - Église d’Évreux septembre 2012

la formation permanente
Témoignages...
Ephata, une aventure entre croyants et
non-croyants en Dieu.
Lorsqu’il nous a été proposé ces soirées de
réflexion, nous avons « sauté » sur l’occasion.
En effet, à quel moment ce type de rencontre
se produit-il ? Où les échanges tels que ceux-là
sont-ils possibles ?...
Evidemment, les discussions sur les sujets religieux,
de n’importe quels types qu’ils soient,
existent. Mais sur une base, à partir de supports,
nous n’en avions jamais entendu parler.
Ces moments nous apportent, avant toute chose,
la connaissance des textes puisque dans ce groupe,
nous avons le rôle de candides ; et cela nous
convient.
Ensuite, la réflexion menée sur la base des textes
qui nous sont proposés, nous permettent
d’avoir une autre « vue » que la nôtre, de mieux
cerner la réflexion de personnes impliquées
dans la religion.
C’est là qu’intervient l’échange.
C’est, à notre avis, cet échange qui est l’apport
le plus significatif de ces rencontres. Nous ne
sommes pas croyants, de ce fait, deux parties
se retrouvent autour d’une table et pourtant
il ne s’agit pas d’un débat où l’une essaie de
convaincre l’autre. Nous exposons, factuellement,
sans jugement, sans contrainte, et en
toute objectivité nos points de vue, nos avis et
ce qui fait nos convictions.
En effet, plus qu’une réflexion, ces rencontres
sont fondées sur l’échange. Même s’il ne s’agissait
pas du but premier de ces réunions, il l’est
devenu, au fur et à mesure, lentement.
C’est ce qui fait l’importance de ces moments
car ils sont rares.
Cet échange qui doit être et qui est basé sur la
transparence de chacun, l’honnêteté et l’écoute
apporte nécessairement une connaissance et
une compréhension sur les différentes façons
d’approcher et de voir l’autre, les différentes
façons de penser, d’apprécier, d’interpréter.
Et comprendre l’autre n’est-il pas le début de
l’acceptation ?
Hervé, de Vernon
Animer la formation Aujourd’hui La Bible.
C’était la fin de la formation Ephata.
« ALB 3 va commencer en septembre et nous
avons besoin d’une animatrice me dit on. C’est
une fois par mois, à Evreux, en journée, avec
une réunion de préparation avant. »
Les formations, pour le moment, je les avais suivies
pour être plus à l’aise en paroisse :
Aujourd’hui La Foi, Aujourd’hui La Bible, puis
Ephata. Je connaissais et appréciais les « formateurs
».
J’animais en duo un groupe Aujourd’hui La Foi
local. Mais de là à animer au niveau diocésain
de la formation permanente, je me sentais un
peu petite.
Je le suis toujours, mais je suis heureuse d’avoir
accepté cette proposition.
23

L’équipe diocésaine d’Aujourd’hui La Bible est
sympathique, bien rodée et m’a fait profiter de
son expérience, de tout ce qu’elle avait préparé.
J’ai apprécié de ne pas avoir à m’occuper des
papiers et de l’intendance en général, de n’avoir
jamais de réflexions critiques seulement des
réponses à mes éventuelles questions.
Le groupe qui m’a été confié était compréhensif
et très participant. Ensemble nous avons
découvert la violence dans la
Bible et celle qui nous habite,
la confiance que Dieu
nous fait et que nous nous
donnons les uns aux autres.
A travers nos échanges à propos
de textes bibliques, nous
nous sommes aidés à vivre
en vérité, nous nous sommes
mis sur le chemin du salut.
Cela m’a confirmé que le
plus important est d’écouter
dans le respect et de reformuler
pour s’assurer qu’on a
soi même bien compris et le
groupe aussi.
Brigitte Demonchy
Une proposition, un chemin, de l’audace
pour témoigner…
En février 2000, à l’occasion de la visite pastorale,
une rencontre…avec Jacques David et
Béatrix Joly, alors responsable diocésaine de la
catéchèse. Une rencontre de celles qui changent
votre vie, mais vous ne le savez pas encore !
Je suis arrivée dans le Vexin trois ans auparavant,
je me suis engagée au niveau du caté dans
ma paroisse depuis la rentrée scolaire précédente,
j’ai 34 ans et la passion au cœur.
Rapidement, la proposition de formation vient
comme une nécessité, une évidence. Curieuse
de nature, je me laisse « embarquer »,
« séduire »,pour apprendre ce qui me permettra
de comprendre.
En septembre 2000, je rejoins un relais biblique
pas très loin de chez moi et, parallèlement, je
prends le chemin du diocèse. En effet, la formation
permanente lance « Aujourd’hui la Foi »
sous la responsabilité d’André Lalier (théologien).
Au-delà du dépliant de présentation, je
percevais que le contenu pouvait être fort intéressant.
A quelques jours d’intervalle, j’entame les deux
formations. Très vite, je saisis
comment tout ce que je découvre
de la Bible, lui donne
crédit à mes yeux. Ce n’est
pas une vérité de ce qu’il faut
croire, mais une écoute des
croyants d’hier pour que nous
cherchions aujourd’hui.
Puis, pendant le 1er trimestre
d’Aujourd’hui la foi… faisant
route avec ma copine Véro,
nous nous disons, sur les chemins
de retour comment nous
sommes bousculées. Nous
résistons, mais…nous savons
que nous allons lâcher prise.
Je découvrais ce langage,
c’était une proposition. Et cela
était pour moi un vrai cadeau. Je me sentais
libre de me laisser façonner, de cheminer à mon
rythme. Il fallait bosser, cogiter en fournissant
un gros travail personnel…et là, je faisais un peu
ma mauvaise élève ! Mais, bizarrement, plus les
sessions se succédaient, plus j’avais l’impression
que tout devenait clair comme de l’eau de
roche. Je me laissais imprégner par la Parole.
L’exigence de l’Evangile, source intarissable, me
plaisait, me convenait.
Puis cela est devenu une gourmandise…trois
ans d’ « Aujourd’hui la foi », sept ans de relais
bibliques, trois ans d’ « Aujourd’hui la Bible »….
Je me sentais pousser des ailes. Ces formations
étaient des caisses à outils qui me donnaient des
chemins pour découvrir le Dieu de Jésus dans la
confiance. J’y ai acquis une aisance, toujours en
évolution, pour témoigner de ma foi.
24 - Église d’Évreux septembre 2012

la formation permanente
Cela m’a donné de l’audace pour mon engagement
pastoral en paroisse. J’accueille humblement
les missions qui me sont confiées,
consciente de ne pas en être propriétaire, profondément
heureuse d’être au service dans la
joie et la bonne humeur…
L’an dernier, lorsque qu’André nous a quittés,
j’avais écrit ceci :
« Quand je pense à André, il y a une chose très
forte qui me revient. C’était dans les débuts de
ma formation Aujourd’hui La Foi, l’année « Dieu »…
en 2000/2001 je crois. Moi, petite (re)commençante,
curieuse et avide de goûter la Parole, de
partager mes interrogations. Une phrase d’André
m’a littéralement scotchée… elle m’a fait
complètement changer ma manière de croire,
elle a révolutionné ma foi.
Elle était percutante, provocante, bousculante…
un boomerang, une phrase choc : « Où est Dieu
quand l’homme meurt ?... Dieu meurt avec lui ».
Spontanément dans l’action de grâce, avec cette
phrase d’André, j’expérimente de manière plus
consciente, tous les jours davantage, que Dieu
est à mes côtés, discret mais fidèle. Je ne lui
demande jamais où Il est, je ne me sens jamais
seule.
D’autres rencontres, d’autres paroles m’ont
fait et me font cheminer, m’ont portée et me
portent encore. Des visages, des regards qui me
témoignent la présence, la tendresse de Dieu vivant
aujourd’hui, dans ma vie….Ben çà je l’aurai
bien laissé…tu vois
Cela n’enlève pas les butées, les découragements,
les doutes, les déprimes, les colères.
Cela n’enlève pas mon humanité, cela me la
révèle encore plus.
Véronique Dru
S’aventurer dans ALB3.
Lorsqu’en fin de parcours d’ALB2, on m’a demandé
de rejoindre l’équipe d’animation, j’acceptais
volontiers de me joindre au travail de préparation
d’ALB3.
L’année 2010-2011, a été éprouvante pour
l’équipe de formation permanente : le décès
d’André Lalier, et la maladie de Marie-Hélène.
C’est pourquoi j’ai finalement fait un pas de
plus, en acceptant de prendre l’animation d’un
atelier, avançant « à l’obscur et en assurance »
comme dit St Jean de la Croix. « Entrer dans la
confiance » était le thème d’un trimestre.
J’ai été rassurée par le sérieux des préparations
en équipe. Il m’a fallu aussi beaucoup préparer,
et... faire confiance. Le travail en atelier d’une
dizaine de personnes nous a permis au fil des
mois, de découvrir et d’explorer un texte biblique
; d’accepter de nous laisser surprendre,
d’être déstabilisés parfois, ou bouleversés par la
force de la Parole. Nous étions en chemin.
Et voici ce qu’à la fin de l’année, j’écrivais à « mon
groupe » :
« Tout d’abord, je tiens à vous remercier pour
cette année partagée, où nous sommes passés,
ensemble, de la confiance à une forme d’alliance,
alliance tissée par l’exploration de la Parole,
pour en vivre, un peu plus... en petits pas.
Merci de la compréhension que vous avez manifestée,
lors de ces premiers pas d’animation, que
je faisais. Des pas souvent un peu tremblants, un
peu en équilibre... mais la marche n’est-elle pas
un constant déséquilibre d’un pied sur l’autre ?
Aujourd’hui, je retiens seulement, les pas que
vous m’avez permis de faire, les pas que nous
avons fait ensemble. »
Voici l’une des réponses :
« J’aime cette approche des textes, où il nous est
donné de nous approcher les uns des autres...
mais toujours dans le respect. »
Ce fut, je crois, une bonne année.
Brigitte Bories
25

A comprendre
La participation active des fidèles
La Constitution sur la Sainte Liturgie du Concile Vatican II, Sacrosanctum Concilium (SC) au
n° 55, dit que la parfaite participation à la messe est la communion sacramentelle. Si cette
participation n’est pas restrictive, elle oriente néanmoins le but ultime de la coopération des
fidèles à la liturgie : l’union à Dieu.
Depuis le Concile de Trente et plus encore
avec le Pape Pie X, la question de la
participation des fidèles est centrale. SC
n°11 qualifie de trois adjectifs cette dernière
qui doit être consciente, active et
fructueuse. Il faut tenir ces trois termes
ensemble, alors que nous avons eu tendance
à mettre en exergue uniquement
le terme actif dans un sens très matériel.
En réalité, la participation active souhaitée
par le Concile doit être comprise en
termes plus substantiels, à partir d’une
plus grande conscience du mystère qui
est célébré et de sa relation avec l’existence
quotidienne (Sacramentum Caritatis n° 52).
Pour éclairer le sens de cette participation, SC n°19 rappelle aux pasteurs l’importance de la formation
des fidèles à la participation intérieure et extérieure. Ici se trouve la juste compréhension
de l’actuosa participatio. Il s’agit d’être et non de faire. Tout doit nous amener à participer de façon
plus profonde à l’œuvre du Christ, à son mystère pascal rendu présent dans la liturgie.
Avant d’ajouter des gestes qui peuvent venir parasiter les signes efficaces que la liturgie nous donne
déjà, nous pouvons travailler à leur qualité et à leur justesse. Citons quatre exemples : le chant, les
paroles sont-elles bibliques ? La qualité du silence nous amène-t-elle à plus d’intériorité en favorisant
la rencontre avec le Seigneur ? Les positions corporelles : la station debout n’est pas la seule ;
l’agenouillement, l’inclinaison profonde, la génuflexion, les mains sont également, entre autres, à
employer. Enfin, qu’en est-il de la qualité de la proclamation des lectures ?
Tout ceci est un travail communautaire. C’est aussi un travail personnel. L’un amenant à l’autre.
Pour que notre participation soit consciente, active et fructueuse, toute notre personne doit être
engagée dans un désir de conversion personnelle, de réconciliation avec Dieu et d’une participation
active à la vie ecclésiale comprenant un engagement missionnaire réel.
Concluons par une citation biblique pour nous guider : « Là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur »,
Mt 6, 19.
Père Eric Pichard
27

VIE DES MOUVEMENTS
La Nuit des Veilleurs 2012
« Car là où deux ou trois sont rassemblés pour mon nom, je suis au milieu d’eux » dit Jésus
(Matthieu XVIII, 20). Ainsi se sont rassemblés plusieurs chrétiens dans la nuit du 23 au 24
juin en l’église Sainte Thérèse de Netreville (Evreux) et dans le monde entier pour la Nuit des
Veilleurs organisée par l’ACAT (Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture).
« Une voix dans le silence » d’après 1 Rois 19, 11 – 14 était le thème de l’année 2012. Ce texte
biblique lu, suivi d’une méditation, relate l’expérience du prophète Elie et nous montre clairement
la manière dont Dieu passe et dit sa présence dans nos vies. Mais Dieu est tellement discret et
silencieux qu’il peut sembler absent de notre histoire. Et comme Elie, il nous arrive de nous décourager,
de penser que nos efforts sont vains. C’est bien par la prière, par ce murmure du fond de
notre cœur, que nous reconnaissons la présence continue de Dieu et que l’ACAT trouve la force de
poursuivre sa mission.
C’est aussi ce que vivent les victimes de la torture, souvent à bout de ressources et d’espoir, combien
éprouvent le besoin d’entrer en relation avec Dieu dans le murmure d’une brise légère pour
sublimer toute cette violence qui leur est infligée.
Ce samedi 23 juin, en communion avec douze victimes dont les droits ont été bafoués, qui ont été
torturés, qui sont emprisonnés ou menacés, chaque veilleur a été invité à prier.
Autour de la croix et une carte géographique du monde sur laquelle nous avons pu situer et éclairer
symboliquement par une bougie le pays d’origine de chaque victime, les prières et les chants se
sont élevés vers le ciel.
Les membres de l’ACAT - Evreux
29

VIE DES MOUVEMENTS
Le Carrefour des Cités
Depuis 1999, le mouvement Carrefour des Cités s’est implanté dans notre diocèse et Vernon
en a été la ville pilote.
Tout est donc parti de Vernon où le quartier des
Valmeux a eu le privilège d’organiser les premières
réunions.
Des rencontres ont même été organisées avec
des musulmans des quartiers des Valmeux et
Boutardes et les échanges ont été cordiaux,
chaleureux et enrichissants.
On a vu un afflux des
jeunes et des adultes
(hommes et femmes)
qui ont tous activement
participé aux
débats sur différents
sujets de société :
culture, religion, éducation.
Partie des Valmeux,
l’organisation a rejoint
les Boutardes, Gamilly
et petit à petit, elle a
gagné tous les quartiers
de la paroisse Saint-Louis Pays de Vernon.
Comment se déroulent ces rencontres ?
Les rencontres débutent toujours par le mot
d’accueil de la personne qui reçoit suivi d’une
présentation personnelle de chaque participant
selon l’inspiration de chacun. Ce qui installe un
climat de confiance, tant des personnes qui ne
se connaissaient pas vraiment ou qui se regardaient
de loin, se sentent finalement rapprochées.
Il s’ensuit la lecture du texte d’Evangile, puis un
temps de silence pour méditer sur ce texte.
Puis le partage en deux temps : chacun réagit
sur les passages qui le touchent ou l’interpellent
personnellement, ensuite l’animateur pose des
questions qui permettent de bien pénétrer le
texte pour une bonne compréhension.
Ce questionnement finit par le lien de ce texte
d’Evangile avec notre vie chrétienne et des témoignages
se font toujours vifs.
Comment les participants apprécient-ils
ces rencontres ?
En dépit des difficultés
liées aux emplois du
temps des uns et des
autres, c’est toujours
avec enthousiasme
que les participants apprécient
les partages.
On a pu entendre :
« On se sent proche
avec ces rencontres,
elles nous permettent
de briser les barrières
qui nous séparent et
de connaître véritablement
les gens qui nous entourent ou que nous
voyons ici ou là sans pour autant chercher à les
connaître » ;
« Ces partages nous permettent de bien comprendre
et de mieux connaître la Parole de Dieu
en écoutant la compréhension et les témoignages
de chacun » ;
« En écoutant les expériences de vie des autres,
leurs difficultés et en mesurant la foi et la joie
qu’ils puisent dans le Christ et qui les font tenir
bon, cela me réconforte et conforte ma propre
foi ».
À travers ces petites communautés de base regroupées
autour de la Parole de Dieu, c’est un
nouveau visage d’Église qui se dessine.
D’après le compte rendu de Marius Besson
(Carrefour des Cités)
30 - Église d’Évreux septembre 2012

VIE DES MOUVEMENTS
CCFD Terre Solidaire :
Assemblée Diocésaine
de Clôture
Le 19 juin 2012 l’équipe d’animation diocésaine du CCFD-Terre
Solidaire invitait à son assemblée de clôture les membres des
équipes locales, les adhérents, les représentants des MSE
(mouvements et services d’Eglise membres de la collégialité),
le père Sébastien Jean représentant l’évêque et le père Denis
Chautard du Conseil de la Solidarité.
Un bilan des actions de l’année écoulée
a été présenté faisant suite à une
année très riche qui a vu la célébration
du 50ème anniversaire de l’association.
Les équipes se sont engagées
dans l’organisation de « Bouge ta planète
», de rencontres lors de la campagne
de carême avec la partenaire
du Togo. Un « Dimanche autrement
» avec la partenaire a remporté un
vif succès et les jeunes d’Act’Eure se
sont engagés dans une action de rue
« Solisphère » à Louviers sur le thème
« Libérons les élections ».
Une initiative du CCFD de la région
Normandie a été présentée sous l’intitulé « immersion Normandies
– Bénin/Togo ». Ce projet va dans la continuation du partenariat
privilégié avec le Togo et le Bénin qui arrive à échéance
après quatre ans de coopération. L’immersion de douze Togolais et
Béninois, accompagnés de douze normands s’effectuera pendant
quinze jours en novembre prochain dans deux lieux de vie : Vire
(14) et les Essarts (76). Les thématiques suivantes seront abordées :
souveraineté alimentaire, zones franches, économie solidaire et
égalité hommes/femmes. Les objectifs de ce projet sont la rencontre
interne entre les groupes et la découverte des thèmes.
Lors de la partie statutaire de l’assemblée un nouveau président
Jean-Pierre Riquois a été élu à la tête de la délégation diocésaine
de l’Eure ; Yves Dionisi a été élu au poste de trésorier.
L’année 2011 a vu l’arrivée de quatre nouveaux membres à la collégialité
du CCFD-Terre Solidaire : la Pastorale des Migrants, l’IRSI*, la
DCC* et CVX*. S. Miret représentante de ce dernier est venue nous
présenter son mouvement.
Monique Ptak
Agenda
Samedi 22 septembre
Pax Christi :
Neuvième édition de
la Marche pour la Paix.
« Bienheureux les artisans
de paix, ils seront appelés
fils de Dieu »
Merci de réserver cette
date, de la communiquer
autour de vous et de
participer à cet événement.
Contact :
Max et Geneviève Dubois
02.32.37.96.28
gmdubois@infonie.fr
* Notes :
IRSI : Institut Religieux de la Solidarité
Internationale
DCC : Délégation Catholique pour
la Coopération
CVX : Communauté de Vie Chrétienne
31

Billet d’HUMEUR
Question mal posée, réponse boiteuse
« Le mariage pour tous, avec ce que cela ouvre comme droit en matière d’adoption, c’est
déjà une avancée considérable », vient de déclarer Dominique Bertinotti, ministre déléguée
à la famille. Sur un sujet de cette gravité, je trouve très courte la réflexion...
Aussi courte que celle, récente, d’un de nos philosophes
estimant que tous les pays occidentaux
en venant à reconnaître et à légaliser le mariage
homosexuel, ce serait faire preuve d’obscurantisme
que de s’opposer à cette évolution.
Question mal posée, oui ! Le mot mariage a le
sens précis d’union légitime d’un homme et
d’une femme. Prétexter l’égalité des droits pour
aligner le statut
des pacsés sur
celui des mariés,
c’est jouer avec
la notion d’égalité
qui n’a jamais
voulu dire uniformité.
Sinon, c’est
la porte ouverte à
toutes les revendications
possibles,
depuis l’équivalence
des salaires
dans la fonction
publique, jusqu’à
la parité de traitement, dans le privé, entre un
diplômé d’HEC et le titulaire d’un BEP de commerce.
De plus, jusqu’où peut-on invoquer le
« droit à », sans l’assortir d’un « devoir de » ? Or,
ce n’est pas tant « moi » qui ai le droit d’avoir
un enfant, ou « nous », mais l’enfant qui a le
droit d’être accueilli dans une famille. L’aide à
l’adoption est très attentive, aujourd’hui, à ce
retournement de perspective. Il est étonnant
qu’avec les avancées notables de la pédo-psychiatrie,
on en soit encore à utiliser les enfants
pour satisfaire un besoin, légitime en soi, mais
pas suffisant. Ne pas être favorable au mariage
gay n’est en rien synonyme de discrimination,
encore moins d’arriérisme ; et ce ne sont pas
les sondages d’opinion qui doivent décider de la
loi, car nous sommes ici devant des questions
d’humanité, pas de société.
Je ne prétends pas
traiter ce problème
en vingt lignes ; ma
pensée personnelle
est même encore
tâtonnante. Ce que
j’aimerais dire, c’est
que si l’écologie, au
sens le plus global,
a fait des bonds
en avant dans des
domaines aussi
divers que sont
l’environnement,
la culture des sols,
les relations humaines, elle a encore beaucoup
à faire dans celui de la famille, de la procréation,
de l’éducation. Je crains qu’ici comme ailleurs,
notre société, cherchant à maîtriser la « production
» et visant des « rendements » compétitifs,
entretient les gens dans le fantasme d’un bonheur
à bon marché, sans voir qu’au terme, elle
déshumanise la personne et tarit sa capacité de
création.
Frère Paul Emmanuel
32 - Église d’Évreux septembre 2012

Hosanna :
Nouveau spectacle
« Vous êtes restés assez longtemps au pied de cette montagne.
Maintenant, reprenez la route. » Dt 1, 6-7
Cette invitation du Seigneur
à Moïse, nous la prenons à
notre compte aujourd’hui.
Hosanna achève, en effet,
son année sabbatique :
année de prière, année de
vie fraternelle mais année
sans préparation de projet
artistique. En septembre,
l’association se remet en
route pour préparer durant
plusieurs mois un nouveau
spectacle autour du personnage de Moïse.
A travers ce nouveau projet, nous voulons permettre à chacun de
découvrir des styles de musique chrétienne différents. Ce moyen
actuel pour évangéliser les jeunes et les moins jeunes est pour
nous l’occasion de préparer des scènes diverses et variées tout
au long de ce spectacle. De plus, nous avons fait appel à divers
intervenants pour porter ensemble la réalisation de cette création
artistique. Une école de percussions africaines, par exemple, interviendra
à différents moments en utilisant des instruments variés.
Certaines personnes de la paroisse Saint Jean-Baptiste du Val Iton
se sont déjà jointes à l’association Hosanna pour organiser et préparer
cette aventure artistique. Par la suite, d’autres adultes et
enfants seront invités à participer à certaines scènes du spectacle.
Ainsi, nous souhaitons que chacun, acteurs, et plus tard, spectateurs,
puisse à travers le parcours de Moïse dans le désert, avancer
sur le chemin de la foi. Ainsi, nous espérons que nous serons
nombreux à pourvoir proclamer avec force et avec joie notre foi en
Jésus grâce à l’expérience du peuple d’Israël. Marchons à sa suite !
« Reconnaissez donc aujourd’hui et garder dans votre cœur cette
vérité : c’est le Seigneur qui est Dieu, là-haut dans le ciel et en
bas sur la terre… Respectez ses lois et ses commandements que
je vous donne aujourd’hui. Alors vous et vos enfants, vous serez
heureux. » Dt 4, 39-40
Marie Bories
spÉcial Jeunes
Agenda
Samedi 13 octobre
Fais Briller ta vie 2
Le rassemblement de tous
les collégiens en 5è/4è/3è
du diocèse à Evreux.
Contact :
Service diocésain de
l’Enseignement Catholique :
02 32 33 05 73
Aumônerie de
l’Enseignement Public :
02 32 62 82 31
samedi 17 novembre
Journée des animateurs
des groupes
d’aumônerie
L’aumônerie de
l’enseignement public
invite les animateurs des
groupes de
6è/ 5è/4è/3è/lycée à
vivre une journée pour
se rencontrer les uns les
autres, célébrer ensemble,
et s’enrichir.
Contact :
Isabelle Dutertre,
06.75.37.10.09,
aep27@evreux.catholique.fr
33

Revue de presse
À Gaillon :
Parcours d’un médecin de famille.
Que se passe-t-il derrière la porte close du cabinet médical ?
Qui accompagne les patients en fin de vie,
assure les soins de premier recours ? Quelle est
la place du spécialiste en soins primaires dans
le système de santé ?
Entre cris d’amour et
coups de gueule, ce
sont quarante ans de
vie commune avec la
médecine du cœur de
la cité qui se dévoilent
au travers de l’ouvrage
de Jean Van Elslande.
« J’ai toujours écrit, le
plus souvent des cours
pour médecins ou infirmières, des sujets en
rapport avec la santé en Afrique où j’ai passé trois
ans de ma vie à consulter, dépister, enseigner,
vacciner dans des missions de soignant, toujours
en milieu rural ; j’ai créé des outils pédagogiques
34 - Église d’Évreux septembre 2012
à destination d’associations de type « Médecins
sans frontières » explique Jean Van Elslande.
Durant trente-deux ans, il a exercé la médecine
générale en France, après
sept ans d’exercice hospitalier
en France et en Afrique. «
C’est la phase de ma vie où
je me suis le plus investi. J’ai
estimé que cette expérience
méritait un rapport, un
récit, afin de faire partager
la pratique d’un médecin
de base, son quotidien,
évoquant les consultations,
les problèmes posés ; aussi parler des difficultés
du métier, qu’il s’agisse des patients difficiles à
gérer, ou des situations cocasses… » précise-t-il.
Extrait du journal Paris Normandie 16 juin 2012
À Chambray :
Les Scouts au château.
Le groupe des scouts et guides de France de Pacy Vallée d’Eure a fêté une année de scoutisme.
Toutes les unités se sont rassemblées sur le thème du western, déguisées pour l’occasion.
« Ce sont des enfants et ados de 6 à 17 ans, en
tout une cinquantaine de participants en comptant
les accompagnateurs. Pour nous rendre sur
notre lieu de camp, nous avons emprunté le
train western, organisé par le Chemin de Fer de
la Vallée de l’Eure. » souligne la responsable de
la section locale.
Dimanche après-midi, après plusieurs animations
dont la traditionnelle veillée sous un temps
automnal, les différentes unités ont assisté,
dans la chapelle du château, à une célébration
religieuse présidée par le Père Eric, curé de la
paroisse de Pacy.
Extrait de la Dépêche 15 juin 2012

Recension
Faites le plongeon.
« Le christianisme sera florissant au 21ème siècle si nous
saisissons bien que l’Eglise est avant tout la communauté des
baptisés ».
C’est sur cette phrase, grosse d’exigences et
de promesses, que s’ouvre le dernier livre de
l’ancien grand maître de l’ordre dominicain.
Tout un livre sur le baptême ! Chaque chapitre
développe les paroles et les gestes qui ponctuent
la célébration du baptême, en commençant
par l’importance du prénom. Pour finir
par la confirmation et le chrétien confronté
dans la durée aux tentations éprouvées par le
Christ au désert.
Mais que le lecteur se rassure : cela ne ressemble ni à un catéchisme
ni à un cours de théologie ! C’est du Radcliffe. C’est-à-dire
d’abord une plongée en humanité, un livre de vie, plein d’anecdotes
personnelles, d’incursions bibliques et historiques, sans se
départir de ce brin d’humour… anglais. L’illustre dominicain aime
la vie et les gens. C’est un « amoureux » et un grand spirituel. Ce
qu’il donne en nourriture est « solide » et savoureux à la fois.
Qu’est-ce qui se joue dans le rituel du baptême ? Timothy Radcliffe
résume : choisir Dieu plutôt que Satan, de voir l’histoire de l’humanité
comme une histoire d’amour, accepter d’être aimés comme
nous sommes et de faire ce plongeon qui nous délivre du pouvoir
de la mort.
Ce livre a bien sa place dans ce numéro qui traite de la formation,
et il faudrait l’offrir à toutes les personnes engagées dans la pastorale
du baptême car leur regard en sera vivifié et renouvelé. Oui,
si nous vivons vraiment notre baptême, l’Eglise sera florissante !
Faites le plongeon, Daniel Radcliffe, Éditions du Cerf.
Monique Hébrard
Médiathèque
Paroles de Pélerins
de Christophe Henning
Ed.Bayard - Livre
Depuis 150 ans, tout un
chemin personnel conduit
des foules à Lourdes sur
les traces de Bernadette.
Ce livre sort de l’oubli
leurs carnets de voyage,
leurs correspondances,
leurs témoignages de
changements intérieurs.
Il livre les récits inédits de
miraculés ou de médecins.
De la pitié populaire à la
quête intérieure, ces pépites
spirituelles dessinent un
portrait sensible du pèlerin
à travers les époques.
Foi dite en passant
Carnet de route d’un
pelerin ordinaire
de Luc ADRIAN - Livre
De Sainte-Anne-d’Auray à
Lourdes, mille bornes qui
ne sont pas un jeu, mais
un chemin de croix passé à
égrener les « ave » et les
considérations sur les paysages
et les êtres…
Adrian a l’humeur volontiers
calembourgeoise. Il instruit
en amusant et ressuscite
une espèce disparue :
« celle des écrivains qui
marchent. Le lecteur aussi,
d’ailleurs. C’est l’essentiel ».
Médiathèque diocésaine
Centre St Jean - 11bis rue J. Bart
Évreux - 02.32.62.82.35
35

PATRIMOINE
Journées Européennes
du Patrimoine
Les samedi 15 et dimanche 16 septembre 2012 auront lieu les Journées Européennes du
Patrimoine.
Les Journées européennes du Patrimoine sont
des manifestations européennes annuelles,
instaurées en 1991 par le Conseil de l’Europe
(avec le soutien de l’Union Européenne) sur
le modèle des « Journées Portes ouvertes des
monuments historiques » créées en 1984 par
le ministère de la culture française.
Organisées aujourd’hui dans plus d’une cinquantaine
de pays et régions d’Europe, les
manifestations locales dont les dates s’étalent
de fin août à début novembre, permettent la
découverte de nombreux édifices et autres
lieux souvent ouverts exceptionnellement au
public, ou de musées dont l’accès est gratuit
ou à prix réduit.
Ces journées sont l’occasion d’entrevoir l’unité
et la diversité du patrimoine culturel commun
à l’Europe.
Cette année, elles auront lieu le samedi 15 et
dimanche 16 septembre 2012.
Sur le thème « Les patrimoines cachés » : c’est
l’occasion de sortir de nos sacristies tout ce
patrimoine caché que sont :
> les vêtements liturgiques (amict, aube, cordon, manipule, étole, dalmatique, tunique, surplis)
> les objets liturgiques : vases sacrés , vases bénits, les vases aux saintes huiles...
> les linges liturgiques : corporal
> les habits de charitons
Ce programme ne peut être possible qu’avec le concours de la commission de la Pastorale Liturgique
et Sacramentelle et de la commission sous-jacente d’Art Sacré.
D’après les notes de José Gernigon
36 - Église d’Évreux septembre 2012

site internet
Le Père Jacques Laval
En ce mois de septembre, le site internet invite à découvrir ou
redécouvrir le Père Laval dont le pèlerinage le 9 septembre
attire de nombreuses personnes chaque année.
Année après année, normands et mauriciens, chrétiens, musulmans,
indous se retrouvent à Pinterville pour fêter et prier le Bienheureux
Jacques Désiré Laval, surnommé l’Apôtre des pauvres par
les Mauriciens, né au village de Croth dans la Vallée de l’Eure.
Jacques Laval devint médecin en août 1830 et exerça avec dévouement
et générosité à Saint-André-de-l’Eure et surtout à Ivry-la-Bataille.
Puis il entra au séminaire de Saint-Sulpice
à Paris et fut ordonné prêtre le 22
décembre 1838 puis se retrouva curé
à Pinterville durant deux ans. Il se fit
ensuite religieux dans la Congrégation
du Saint-Esprit et ce fut l’île Maurice,
dans l’Océan Indien, qui l’accueillit en
septembre 1841. Peu à peu, l’humble
missionnaire devient l’Apôtre des
Mauriciens sans différence pour les
races et les religions si diverses en
cette île.
Jacques LAVAL est toujours vénéré à l’Ile Maurice et ceux de là-bas,
actuellement en France, se réunissent chaque année à Pinterville
avec des chrétiens normands pour le prier et demander son intercession.
Jacotte Faivre du Paigre
Fondée le 22 mars 1879
Journal Église d’Évreux
Association diocésaine
Bulletin mensuel du diocèse d’Évreux
Directeur de la Publication :
Père Michel Daubanes
Rédaction :
Mme Yvette Delacour
Mise en page :
M Guillaume Leandri
Centre diocésain St Jean
11 bis rue J. Bart - BP 165
27001 Évreux cedex
02.32.62.82.30
CPPAP : 1213 l 84070
ISSN : 0295-1282
Dépôt légal n° 18471
3 ème trimestre 2012
Imprimerie :
Vert Village - 27000 Évreux
Couverture :
Ordination Christophe Roure 2012
©Pascal Disma
Photos :
©EE : p.7, 13, 27, 36, 40
©P. Roland Frat : p. 6
©Pascal Disma : p. 4 et 5
©Etienne Lozay : p. 3, 23, 24
©Frère Samuel : p. 17
©Roger Plançon : p. 15
©Paroisse ND Bonne Espérance : p. 20
©Paroisse P.Laval : p. 10 à 12
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n° 9 - octobre : 4 septembre
n° 10 - novembre : 2 octobre
Pour le numéro 9,
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pour le 2 septembre au plus tard :
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Comme Jésus a appelé ses apôtres,
L’Eglise appelle aujourd’hui les catéchistes
Qui accompagneront les enfants cette année.
Regarde, Seigneur, ces femmes et ces hommes
Qui, tout au long de l’année, vont assurer la catéchèse ;
Par ta bénédiction, ouvre leur cœur et leur esprit.
Donne-leur le désir de méditer ta Parole,
D’annoncer la Bonne Nouvelle,
De tenir compte du rythme dont chaque enfant a besoin
Pour parvenir jusqu’à Toi.
Dieu a manifesté dans le Christ son amour et sa vérité.
Qu’il fasse de vous les témoins de son Evangile.
Le Seigneur a promis à son Eglise sa présence
Jusqu’à la fin des temps.
Qu’il confirme vos actes et vos paroles.
Que l’Esprit du Seigneur soit sur vous
Pour que vous sachiez travailler en équipe,
Avec les prêtres, les diacres et les responsables
De la catéchèse.
Et vous tous rassemblés,
Que le Seigneur tout-puissant vous bénisse,
Le Père, le Fils et le Saint-Esprit.
AMEN
Prière extraite de la revue KT 49