PACCEM ( Projet d'Appui à la Commercialisation - on-mali.org

MALI
Au Mali, j'ai eu <strong>à</strong> choisir entre les régions de Ségou et de Mopti, qui présentaient toutes deux un
intérêt pour l'étude. J'ai finalement décidé d'accorder plus de temps <strong>à</strong> <strong>la</strong> région de Mopti car une
plus grande diversité d'acteurs bretons y intervient (Agronomes Sans Frontières, les villes de Rennes
et de Vitré, le conseil général d'Ille et Vi<strong>la</strong>ine, le réseau des Maisons Familiales et Rurales, et
diverses autres associations. Je ne me suis donc arrêté <strong>à</strong> Ségou que pour trois jours, pour y
rencontrer les partenaires d'AFDI Bretagne.
Région de Ségou
J'y ai été accueilli par l'AOPP régionale (Association des Organisations Professionnelles Paysannes)
régionale, partenaire local d’AFDI Bretagne.
Liste des structures rencontrées
Sur Ségou
• L'AOPP régionale : Le 2e adjoint, un membre et l’animateur. L'AOPP régionale regroupe 30
associations, coopératives et syndicats d'envergure régionale, ce qui représente de l'ordre
de 74 000 producteurs ( riziculteurs, producteurs de céréales sèches, cotonculteurs,
forestiers, pêcheurs et 3 associations féminines). Elle a été créée récemment, comme les
autres AOPP régionale, d'après <strong>la</strong> décision de l'AOPP nationale de se rapprocher des OP de
base. Elle comprend deux commissions (céréales et élevage) qui réunissent les acteurs
locaux de ces secteurs pour travailler ensemble <strong>à</strong> l'échelon régional. Notamment, <strong>la</strong>
commission céréales est d'envergure nationale, car son président est également <strong>à</strong> <strong>la</strong> tête de
<strong>la</strong> commission céréalière nationale. Pendant mon séjour, cette commission s'est réuni : le
compte-rendu devrait être adressé sous peu <strong>à</strong> AFDI Bretagne.
• La p<strong>la</strong>teforme Riz : l’animateur pour les zones de Ségou, Sikasso et Koulikoro. Cette
p<strong>la</strong>teforme vient tout juste d'être créée dans toutes les régions par les AOPP, dans l'objectif
de sensibiliser les producteurs sur les enjeux de cette filière, accompagner leur organisation
et renforcer leurs capacités. Cette p<strong>la</strong>teforme a été montée en réponse aux difficultés
rencontrées par l'Etat en 2008 dans <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce de son « initiative riz », qui visait <strong>à</strong>
accroitre <strong>la</strong> production nationale de riz et <strong>à</strong> mieux satisfaire <strong>la</strong> consommation du Mali. Une
rencontre a été organisé les 6 et 7 juillet, qui a réuni les acteurs de l'inter-profession : une
commission a été créée, composée de 2 représentants de chaque groupe d'acteurs. Elle
devrait se réunir sous peu (initialement prévu en aout) : se renseigner auprès de <strong>la</strong> CNOP
(Coordination Nationale des Organisations Paysannes).
• <strong>PACCEM</strong> ( <strong>Projet</strong> <strong>d'Appui</strong> <strong>à</strong> <strong>la</strong> <strong>Commercialisation</strong> des Céréales au Mali) : le coordinateur. Ce
projet est terminé depuis peu. Il a été porté par <strong>la</strong> coopération canadienne et a
accompagné <strong>la</strong> création de l'union de coopératives agricoles Faso Jigi. Le coordinateur
actuel, chargé de <strong>la</strong> clôture du projet, m'a fourni quelques données, mais il faudra
contacter <strong>la</strong> coopération canadienne pour plus d'informations.
• Faso jigi : le responsable de <strong>la</strong> commercialisation. Cette structure regroupe plus de 200
coopératives agricoles, représentant de l'ordre de 5000 membres. Elle organise <strong>la</strong> mise en
marché des excédents de productions de riz local et d'échalotte en zone Office du Niger et
des céréales sèches (mil, sorgho, maïs) dans les cercles de Ségou et B<strong>la</strong>. Afin de sécuriser <strong>la</strong>
production, Faso Jigi organise l'approvisionnement en intrants de ses membres, notamment
en les mettant en re<strong>la</strong>tion avec les organismes de micro finance et en préfinançant les
récoltes. De plus, Faso Jigi gère le stockage des excédents afin d'en tirer le meilleur parti.
• La direction régionale de l'agriculture de Ségou : le chef de <strong>la</strong> division « promotion et
valorisation des cultures et produits végétaux ». Cette division de <strong>la</strong> DRA intervient dans
quatre domaines : les cultures irriguées et sèches ; les cultures de rente et <strong>la</strong> cueillette ; le
crédit et <strong>la</strong> commercialisation ; <strong>la</strong> conservation et <strong>la</strong> transformation. Elle suit
particulièrement certaines filières : le mil, le sésame, <strong>la</strong> pomme de terre, le niébé. Le
travail sur <strong>la</strong> transformation vise <strong>à</strong> améliorer les revenus des femmes.

• J'avais également un RDV avec <strong>la</strong> Chambre Régionale d'Agriculture, mais il a été annulé au
dernier moment et je n'ai donc pas pu les rencontrer.
Dans <strong>la</strong> zone Office du Niger
La zone Office du Niger est une zone unique en Afrique de l'Ouest : c'est un delta mort du Niger qui
a été aménagé pour l'irrigation pendant <strong>la</strong> période coloniale. Prêt de 100 000 ha sont actuellement
aménagés (pour un potentiel irrigable estimé <strong>à</strong> 1 million d'ha) , divisés en six zones pour en faciliter
<strong>la</strong> gestion. Si l'objectif des colons était initialement de produire du coton pour <strong>la</strong> France et du riz
pour les colonies, <strong>la</strong> culture du coton a été abandonnée dans les années 70 et le riz est maintenant
<strong>la</strong> culture <strong>la</strong>rgement majoritaire sur cette zone. Je me suis rendu <strong>à</strong> Niono, zone <strong>la</strong> plus proche de
Ségou, où j'ai pu rencontrer :
• Faranfasi So, organisation paysanne faîtière créé en 2001, qui compte actuellement de
l'ordre de 11 000 adhérents auxquels elle offre un appui en comptabilité et gestion, ainsi
que sur les aspects juridiques.
• Sexagon, Syndicat des Exploitants Agricoles de l’Office du Niger, un des trois syndicats de
l’office, mais de loin le plus important. Ce syndicat a été créé en 1997 pour défendre les
intérêts des producteurs de l'Office du Niger, notamment en ce qui concerne <strong>la</strong> sécurisation
du foncier. En effet, les paysans souhaitent que les terres restent <strong>à</strong> leur disposition, alors
que l'État semble promouvoir <strong>la</strong> voie des investisseurs privés. À titre d'exemple, <strong>la</strong> Libye
s'est vue attribuer l'aménagement de 100 000 ha supplémentaires tandis que des Chinois et
des Américains aménagent des parcelles de 10 <strong>à</strong> 15 000 ha, pour <strong>la</strong> culture de <strong>la</strong> canne <strong>à</strong>
sucre entre autres. Le Sexagon organise également l'approvisionnement en intrants des
producteurs.
• La représentation de l'Office du Niger <strong>à</strong> Niono : son directeur. Cette structure est chargée
de l'entretien et de <strong>la</strong> gestion de <strong>la</strong> zone de Niono. Les principales difficultés qu'elle
rencontre sont liées <strong>à</strong> l'entretien du réseau d'irrigation : en effet, l'entretien des canaux
primaires et secondaires est coûteux et une algue prolifère, bouchant les canaux et rendant
difficile l'acheminement de l'eau jusqu'aux parcelles. De plus, cette structure reçoit de
nombreuses demandes d'attribution de parcelles, qu'elle ne peut pas satisfaire.
Principales pistes d'intervention
Étant donné le peu de temps que j'ai passé dans cette région, les pistes proposées pour cette zone
sont plus des pistes de réflexions que d'action :
Dans <strong>la</strong> zone Office du Niger, de nombreux acteurs interviennent déj<strong>à</strong> auprès des
producteurs, sur les aspects re<strong>la</strong>tifs <strong>à</strong> <strong>la</strong> production du riz et du maraîchage. Il me semble
donc intéressant de concentrer notre attention sur les aspects transformation stockage et
commercialisations de ses produits, afin d'aider les producteurs <strong>à</strong> rembourser les intrants,
mais aussi et surtout pour leur permettre d'approvisionner au mieux le marché intérieur
malien, voire le marché régional. L'Office du Niger est en effet souvent présenté comme le
« grenier <strong>à</strong> riz de l'Afrique »...
En dehors de <strong>la</strong> zone Office du Niger, les problématiques de développement semblent
proches de celles de <strong>la</strong> zone du Sahel. Il serait intéressant de soutenir les cultures sèches
appuyées par <strong>la</strong> DRA. Entre autres, <strong>la</strong> culture de l'échalote et de l'oignon permettent déj<strong>à</strong>
aux femmes d'augmenter leurs revenus, ce qui pourrait être appuyé.
A Mopti
J'ai été accueilli dans <strong>la</strong> région de Mopti par l’équipe du Conseil général d’Ille et Vi<strong>la</strong>ine, qui
travaille auprès de l'assemblée régionale.
Liste des structures rencontrées
A Djenné
• J'ai été accueilli par le coordinateur du jume<strong>la</strong>ge Vitré-Djenné, qui m'a permis de
rencontrer le groupement de maraîchères <strong>à</strong> Djenné. Ces maraichères sont entre autres

appuyées par <strong>la</strong> ville de Vitré et Agronomes Sans Frontières. Elles sont constituées en un
réseau de 7 associations, gérant chacune leur périmètre maraicher (délimité par des
gril<strong>la</strong>ges et équipés de puits). Les productions sont très diversifiées. Les principales
difficultés qu'elles rencontrent concernent <strong>la</strong> lutte contre les ravageurs, <strong>la</strong> qualité des
semences et l'entretien des périmètres, qui sont noyés plusieurs mois par an. En année
normale, je n'aurais pas du pouvoir me rendre sur leurs parcelles, car Djenné se situe en
zone inondée et que les périmètres maraichers ne sont normalement utilisables qu'en saison
sèche.
Sur Mopti - Sévaré
• La DRPIA (Direction Régionale des Productions de l’Industrie Animale) : le directeur
• Le PASAM (Programme d’Appui au Secteur Agricole Malien), représentation régionale
• La DRA (Direction Régionale de l’Agriculture) : le directeur intérimaire
• Le réseau des femmes transformatrices. Ce réseau regroupe quatre associations qui
transforment une grande variété de produits (oléagineux, viandes, fruits, légumes, céréales,
poissons, miel…). Elles transforment généralement chez elles, mais se regroupent pour
certains approvisionnement, pour se partager de grosses commandes et ont un point de
vente en commun. Le réseau leur permet également d'échanger leurs expériences et de
financer des campagnes de publicité occasionnelle. Le CG 35 les accompagne pour <strong>la</strong>
construction d'un nouveau point de vente, plus visible et mieux organisé. Parmi les
difficultés qu'elles rencontrent, les femmes soulignent les problèmes du prix et de <strong>la</strong>
disponibilité d’embal<strong>la</strong>ges et d’étiquettes de qualité.
• FED-VRES (Valorisation des eaux de surface). Ce programme est terminé, mais il a été le
principal <strong>à</strong> intervenir sur l'aménagement de petits périmètres irrigués vil<strong>la</strong>geois en zone
ionondée, raison pour <strong>la</strong>quelle j'ai rencontré un ancien membre.
• PACR (Programme d’Appui aux Communautés Rurales). C'est un bailleur de fonds avec un
guichet « micro-projets » des communautés de base, et un guichet « micro-projets privés »
• Laiterie Suudubaaba. Cette mini<strong>la</strong>iterie est tenue par des Peuls et semble bien fonctionner,
alors que d'autres projets de <strong>la</strong>iteries ont échoué auparavant. L'unité produit
essentiellement du <strong>la</strong>it pasteurisé caillé et du yaourt et s'appuient sur un réseau
d'approvisionnement complexe, qui prend en compte <strong>la</strong> diversité des éleveurs
(transhumants et sédentaires). Le principal enjeu actuel est de développer ce réseau de
collecte par <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce de points de collectes adaptés <strong>à</strong> chaque zone. Le CG 35 les
suit sur cet aspect. Les autres enjeux évoqués concernent l'alimentation des troupeaux
(pâtures et aliment du bétail) et leur abreuvement.
• L'Assemblée Régionale de Mopti : un conseiller technique. C'est le partenaire du CG 35, avec
qui une convention a été signée. L'assemblée régionale est actuellement dans une démarche
de définition d'un « p<strong>la</strong>n d'actions » en s'appuyant sur les tentatives précédentes de
définition d'un p<strong>la</strong>n de développement puis d'un p<strong>la</strong>n stratégique. L'assemblée est entre
autres en charge de <strong>la</strong> promotion du secteur privé, avec <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce de guichets public
et privé, pour développer les capacités de transformation et de commercialisation des PME.
• La CRA de Mopti (Chambre Régionale d’Agriculture). Dans le cadre du PASAM, <strong>la</strong> CRA
travaille <strong>à</strong> l'appui et au renforcement des capacités des Organisations Professionnelles
Agricoles et soutien des filières agricoles (formations techniques, infrastructures) dans 4
cercles 1 de <strong>la</strong> région. En dehors de ce projet, <strong>la</strong> CRA souhaitent promouvoir des filières <strong>à</strong>
l'échelle régionale : le <strong>la</strong>it (amélioration du cheptel), l’échalote, le sésame, le riz et <strong>la</strong>
viande.
• La FRMFR Fédération Régionale des Maisons Familiales Rurales. Cette fédération est
appuyée depuis le début par le réseau des MFR et constitue un exemple unique au Mali. Le
modèle de formation proposé par les MFR intéresse particulièrement les popu<strong>la</strong>tion, car
elles sont <strong>à</strong> <strong>la</strong> base de <strong>la</strong> définition des besoins de formation et de l'animation de <strong>la</strong>
structure. De plus, les MFR proposent des formations en alternance (1 semaine de
formation, 3 semaines en milieu de vie) avec un réel suivi sur le terrain. C'est donc un mode
de formation qu'il serait intéressant de valoriser au profit d'autres zones. Les difficultés
actuelles portent sur les capacités d'autofinancement. LA FRMFR souhaiterait définir
comment accompagner l'instal<strong>la</strong>tion des sortants et comment valoriser le réseau
d' « anciens ».
1 Le cercle est l' »équivalent » de l'échelon départemental

Sur le p<strong>la</strong>teau dogon
• ONG YA-G-TU, pour <strong>la</strong> promotion de <strong>la</strong> femme : <strong>la</strong> présidente. Cette association a été
fondée dans l'objectif de développer les activités génératrices de revenus pour les femmes.
Elle s'est ensuite ouverte au public masculin et mène maintenant des activités variées. Dans
le domaine de <strong>la</strong> sécurité alimentaire, un des enjeux principaux semble être le
développement de <strong>la</strong> culture de <strong>la</strong> pomme de terre, sur <strong>la</strong>quelle intervient ASF et <strong>la</strong> société
Germicopa.
• PRBP (Programme de Restauration des Barrages et Pistes). Ce projet est financé par <strong>la</strong>
coopération allemande. Après plusieurs années d'activités, il diversifie ses appuis et
souhaite développer l'appui <strong>à</strong> <strong>la</strong> valorisation des produits du maraichage autour des retenues
d'eau.
• L’AJCRPD (Association de Jume<strong>la</strong>ge Rennes P<strong>la</strong>teau Dogon) : le coordinateur. C'est <strong>la</strong>
fédération des associations bretonnes intervenant sur le p<strong>la</strong>teau dogon, créée en 1997. Les
domaines d'intervention sont très variés : maraichage, santé, petite hydraulique,
alphabétisation fonctionnelle, formation d'élus, construction d'écoles. L'agriculture est
actuellement l'axe majeur d'intervention, principalement avec un appui <strong>à</strong> <strong>la</strong> filière pomme
de terre.
Les différentes zones de <strong>la</strong> région de Mopti
La région de Mopti peut être grossièrement découpée en quelques zones.
• À l'ouest du fleuve Niger, une zone inondée en saison des pluies dans <strong>la</strong>quelle se situe <strong>la</strong>
ville de Djenné. Les vil<strong>la</strong>ges y sont très isolés pendant l'hivernage. Les principales activités
sont <strong>la</strong> riziculture et l'élevage, bien que les bêtes transhument vers les zones exondées en
saison pluvieuse.
À l'est du fleuve, une zone exondée, qui comprend :
• Le p<strong>la</strong>teau dogon, où se situe <strong>la</strong> ville de Bandiagara : les terres <strong>à</strong> potentiel agricole sont très
rares (de l'ordre de 10% de <strong>la</strong> superficie totale) et se concentrent autour des cours d'eau.
Les principales productions sont maraichères, avec notamment l'échalote et <strong>la</strong> pomme de
terre.
• Au sud du p<strong>la</strong>teau, une zone de terres fertiles (sols dunaires) sur lesquelles sont produites
des céréales sèches (mil, sorgho principalement) en quantité,
• Au nord du p<strong>la</strong>teau dogon, une zone très sèche où l'agriculture est quasi inexistante et où
l'élevage domine.
Pistes d'intervention
Dans <strong>la</strong> zone inondée
• l'aménagement de petits périmètres irrigués vil<strong>la</strong>geois apporte beaucoup en terme de
sécurisation de <strong>la</strong> production du riz. Plusieurs structures ont des expertises importantes
dans ce domaine et il serait intéressant de les appuyer, dans l'esprit de ce que fait le CG 35,
• l'expérience de <strong>la</strong> mini-<strong>la</strong>iterie suudu baaba paraît prendre <strong>la</strong> bonne voie dans un domaine
où plusieurs projets ont déj<strong>à</strong> échoué. De nombreuses pistes peuvent être envisagées :
améliorer et faire <strong>la</strong> promotion de <strong>la</strong> race locale (zébu du Macina), particulièrement adapté
aux inondations, accompagner le développement du circuit d'approvisionnement et le petit
équipement de certains points de collecte de <strong>la</strong>it, sécuriser l'alimentation des bovins,...
• enfin, <strong>la</strong> culture du bourgou comme p<strong>la</strong>nte fourragère semble présenter un intérêt pour
valoriser les <strong>la</strong>rges étendues d'eau : cette culture a été étudiée depuis de nombreuses
années, mais je n'ai malheureusement pas pu rencontrer les structures qui s'en sont chargé.
Il faudrait donc dans un premier temps se renseigner sur l'état actuel des connaissances sur
cette culture, avant d'envisager sa promotion.
Sur le p<strong>la</strong>teau Dogon, il s'agit principalement d'aider les popu<strong>la</strong>tions <strong>à</strong> dégager des revenus pour
acheter les céréales qu'ils ne peuvent pas produire : en ce sens, l'échalotte preséente d'ores et déj<strong>à</strong>
un fort intérêt et fait <strong>la</strong> renommée du p<strong>la</strong>teau. Cependant, il faudrait aussi accompagner et
promouvoir le développement d'autres cultures maraichère, principalement <strong>la</strong> pomme de terre,
dont <strong>la</strong> culture se développe fortement depuis sa « récente » introduction.

Au sud du p<strong>la</strong>teau dogon : je n'ai pas pu me rendre sur cette zone par manque de temps, mais il
sera intéressant d'accompagner les productions céréalières, qui concernent l'ensemble de <strong>la</strong> région.
Sur cette région, il existe une véritable complémentarité des différentes zones en terme de sécurité
alimentaire. Étant donnée <strong>la</strong> diversité des acteurs bretons qui y interviennent déj<strong>à</strong>, il apparaît
important d'étudier les échanges agricoles au sein de <strong>la</strong> région, afin de pouvoir les soutenir.