Les allocations familiales d'orphelin - UCM
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Caisse d’<strong>allocations</strong> <strong>familiales</strong> <strong>UCM</strong><br />
Caisse wallonne d’<strong>allocations</strong> <strong>familiales</strong><br />
Nos points de contact sur www.<strong>allocations</strong><strong>familiales</strong>.be<br />
caf@ucm.be<br />
<strong>Les</strong> <strong>allocations</strong> <strong>familiales</strong> en<br />
faveur d’un orphelin<br />
Lors du décès d’un parent, le bénéficiaire a droit à des <strong>allocations</strong> <strong>familiales</strong> d’orphelin payées soit au<br />
taux majoré, soit au taux ordinaire.<br />
Comment établir un droit aux <strong>allocations</strong> <strong>familiales</strong> d’orphelin ?<br />
Le droit aux <strong>allocations</strong> <strong>familiales</strong> d’orphelin peut être établi lors du décès de l’un des parents légaux de l’enfant<br />
bénéficiaire. Contrairement à toutes les autres situations permettant l’octroi des <strong>allocations</strong> <strong>familiales</strong>, l’orphelin<br />
(c’est-à-dire l’enfant bénéficiaire) est son propre attributaire1. Cependant, la Caisse appelée à octroyer les<br />
<strong>allocations</strong> <strong>familiales</strong> d’orphelin sera celle compétente en fonction de la dernière situation professionnelle du parent<br />
décédé ou, à défaut, du parent survivant ou, à défaut encore, de l’attributaire potentiel qui les remplace.<br />
Quelles sont les conditions à respecter ?<br />
Le parent décédé ou, à défaut, le parent survivant doit pouvoir prétendre à la qualité d’attributaire potentiel<br />
durant au moins 6 au cours de l’année qui précède le décès.<br />
Cela ne signifie pas avoir travaillé au moins six mois mais s’être trouvé dans une situation autorisant l’octroi des<br />
<strong>allocations</strong> <strong>familiales</strong> durant six mois au moins.<br />
Si le parent décédé ou le parent survivant ne peut remplir cette condition, une dérogation leur est accordée pour<br />
autant que l’un d’entre eux puisse prétendre à la même qualité d’attributaire potentiel durant au moins 24 mois<br />
dans les cinq ans qui précèdent le décès.<br />
Si le parent décédé et le parent survivant ne remplissent pas les conditions, le droit peut être ouvert par tout autre<br />
attributaire potentiel pour autant qu’il puisse justifier au moins 6 <strong>allocations</strong> forfaitaires mensuelles dans l’année qui<br />
précède le décès.<br />
Si plusieurs attributaires potentiels remplissent les conditions pour ouvrir le droit aux <strong>allocations</strong> d’orphelins, l’ordre de<br />
priorité prévu à l’article 64§2 sera appliqué : beau-père, belle-mère et ensuite le plus âgé.<br />
Quelles sont les activités prises en considération ?<br />
Pour obtenir la qualité d’attributaire potentiel, toute situation professionnelle (salariée ou indépendante) permettant<br />
l’ouverture ou le maintien d’un droit aux <strong>allocations</strong> <strong>familiales</strong> à charge d’un régime belge est prise en<br />
considération.<br />
L’activité professionnelle exercée dans un des pays de l’Espace économique européen et en Croatie peut être<br />
également comptabilisée.<br />
1<br />
L’attributaire est la personne qui ouvre le droit aux <strong>allocations</strong> <strong>familiales</strong>.<br />
www.<strong>allocations</strong><strong>familiales</strong>.be 03/2013 1/2
Taux majoré ou taux ordinaire ?<br />
<strong>Les</strong> <strong>allocations</strong> <strong>familiales</strong> seront payées au taux majoré sauf si le parent survivant est (re)marié ou s’il forme un<br />
ménage de fait avec une ou plusieurs autres personnes avec lesquelles il n’est pas parent ou allié jusqu’au troisième<br />
degré.<br />
L’octroi du taux majoré peut être restauré si le parent survivant :<br />
<br />
<br />
<br />
se sépare de son conjoint. La séparation peut être prouvée par un domicile distinct ou par un document officiel<br />
comme un Modèle 2 de l’administration communale, une attestation de police. Attention toutefois, si le parent<br />
survivant remarié n’a jamais cohabité avec son nouveau conjoint, il ne peut pas bénéficier du taux majoré ;<br />
met fin à la formation de ménage de fait. La preuve peut être apportée de la même façon que pour le<br />
mariage ;<br />
prouve qu’il ne forme pas un ménage de fait avec la personne avec laquelle il n’est ni parent ni allié jusqu’au 3 e<br />
degré. Pour apporter cette preuve, il peut fournir :<br />
la copie d’un contrat de louage de services (copie d’un contrat de travail qui les lie) ;<br />
la copie d’un contrat de location ;<br />
une déclaration précisant qu’il s’agit de personnes mariées ou cohabitantes avec lesquelles le parent<br />
survivant ne forme pas ménage (la déclaration sur l’honneur doit être rédigée et signée par toutes les<br />
personnes concernées) ;<br />
une déclaration de l’autre personne dans laquelle celle-ci déclare former un ménage de fait avec un des<br />
enfants bénéficiaires ;<br />
un document attestant que l’autre personne bénéficie encore d’<strong>allocations</strong> <strong>familiales</strong>.<br />
Deux cas particuliers :<br />
l’orphelin de père et de mère bénéficie d’office des <strong>allocations</strong> <strong>familiales</strong> au taux majoré ;<br />
l’orphelin abandonné par le parent survivant peut bénéficier du taux majoré quelle que soit la situation familiale<br />
de ce dernier. Un orphelin est abandonné quand il n’entretient plus de relation avec son parent survivant et si ce<br />
dernier n’intervient plus financièrement dans ses frais d’entretien. <strong>Les</strong> rapports épistolaires, les visites purement<br />
protocolaires et toute contribution financière forcée ne dépassant pas la différence entre le taux majoré et le<br />
taux ordinaire des <strong>allocations</strong> <strong>familiales</strong> ne suffisent pas à réfuter l’abandon de l’enfant.<br />
Quels sont les documents utiles ?<br />
Pour établir le droit aux <strong>allocations</strong> <strong>familiales</strong> d’orphelin, la Caisse doit disposer de :<br />
la preuve officielle du décès du parent. Si ce n’est pas possible, la « déclaration d’absence » peut la remplacer.<br />
Cette déclaration ne pourra être prononcée par le Tribunal de 1 e Instance au plus tôt 5 ans après la disparition<br />
et n’aura pas d’effet rétroactif ;<br />
la preuve officielle du lien de parenté entre la personne décédée et les enfants bénéficiaires ;<br />
la preuve du statut professionnel.<br />
En cas d’abandon de l’orphelin par son parent survivant, la personne qui perçoit les <strong>allocations</strong> <strong>familiales</strong> doit<br />
compléter et signer un formulaire P16com.<br />
Des questions ?<br />
Nos services restent à votre disposition pour répondre à vos questions.<br />
Retrouvez les coordonnées de nos bureaux sur www.<strong>allocations</strong><strong>familiales</strong>.be<br />
Vos enfants, notre engagement<br />
Afin d'éviter tout paiement indu, nous vous invitons à nous informer de tout changement de situation familiale, professionnelle ou<br />
scolaire des personnes concernées par le droit aux prestations <strong>familiales</strong>.<br />
www.<strong>allocations</strong><strong>familiales</strong>.be 03/2013 2/2