Peeping Tom - frans brood productions
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<strong>Peeping</strong> <strong>Tom</strong><br />
« 32 rue Vandenbranden »<br />
(‘Scism Road’, huile sur toile de Joel Griffith)
<strong>Peeping</strong> <strong>Tom</strong><br />
« 32 rue Vandenbranden »<br />
Crédits<br />
Conception & mise en scène<br />
Danse & Création<br />
Dramaturgie<br />
Assistance aux répétitions<br />
Composition sonore<br />
Conception des décors<br />
Exécution des décors<br />
Conception lumière<br />
Costumes<br />
Direction technique<br />
Photos<br />
Gabriela Carrizo<br />
Franck Chartier<br />
Seoljin Kim<br />
Hun-Mok Jung<br />
Marie Gyselbrecht<br />
Jos Baker<br />
Sabine Molenaar<br />
Eurudike De Beul<br />
Nico Leunen, Hildegard De Vuyst<br />
Diane Fourdrignier<br />
Juan Carlos Tolosa, Glenn Vervliet<br />
<strong>Peeping</strong> <strong>Tom</strong>, Nele Dirckx, Yves Leirs,<br />
Frederik Liekens<br />
Atelier du KVS, Frederik Liekens<br />
Filip Timmerman, Yves Leirs<br />
Diane Fourdrignier, Hyo Jung Jang<br />
Frederik Liekens<br />
Herman Sorgeloos, Maarten Vanden<br />
Abeele
Production<br />
Coproduction<br />
Remerciements à<br />
<strong>Peeping</strong> <strong>Tom</strong><br />
Sandra Fol, administration<br />
Laura Smolders, production et direction<br />
de tournée<br />
● KVS, Bruxelles<br />
● Künstlerhaus Mousonturm, Francfort<br />
● Le Rive Gauche, Saint-Etienne-du-<br />
Rouvray<br />
● La Rose des Vents, Villeneuve d’Ascq<br />
● Theaterfestival Boulevard in<br />
samenwerking met Theater aan de Parade<br />
en de Verkadefabriek ’s-Hertogenbosch<br />
● Theaterhaus Gessnerallee, Zurich<br />
● Cankarjev Dom, Ljubljana<br />
● Charleroi/Danses, Charleroi<br />
Maria Otal, Caroline Wagner, Samuel<br />
Lefeuvre, Nicolas Olivier, Alain Szlendak,<br />
André De Tremerie, Christophe De<br />
Tremerie, Pol Heyvaert, Gregory<br />
Grosjean, Théâtre de la Ville-Paris, Les<br />
Brigittines, Joel Griffith<br />
Avec le soutien de<br />
Vente & distribution<br />
la Communauté flamande<br />
Frans Brood Productions<br />
Land Van Waaslaan 82<br />
BE - 9040 Gand<br />
Tél. +32 (0)9 234 12 12<br />
info@<strong>frans</strong><strong>brood</strong>.com<br />
www.<strong>frans</strong><strong>brood</strong>.com<br />
Remarque importante<br />
Afin d'éviter tout malentendu, nous vous prions de n'utiliser aucun extrait de<br />
ce texte dans vos publications sans concertation préalable avec Sandra Fol<br />
(sandra@peepingtom.be) ou Laura Smolders (laura@peepingtom.be).<br />
Merci de votre compréhension et de votre coopération.
<strong>Peeping</strong> <strong>Tom</strong><br />
32 rue Vandenbranden<br />
La trilogie « Le Jardin », « Le Salon » et « Le Sous-sol » a connu 350<br />
représentations dans le monde entier, qui lui ont valu un grand succès.<br />
<strong>Peeping</strong> <strong>Tom</strong> a également reçu plusieurs récompenses importantes, dont le<br />
« Prix du meilleur spectacle de danse de l'année 2005 » en France, le<br />
« Young Directors Award 2007 » au festival de Salzbourg 2007 et une<br />
nomination au Theaterfestival 2007 à Bruxelles. En 2009, <strong>Peeping</strong> <strong>Tom</strong> a<br />
présenté une dernière série de représentations de la trilogie lors du<br />
Melbourne International Arts Festival, où la compagnie a remporté le<br />
« Patrons Circle Award ».<br />
Dans des environnements très marqués, la trilogie Le Jardin/Le Salon/Le<br />
Sous-sol présente un portrait intimiste de quatre générations d'une même<br />
famille. Ils sont confrontés à une succession d'événements fortuits qui<br />
déterminent leur comportement ; aucun des personnages n'a prise sur ses<br />
actions personnelles, ni sur les attitudes collectives. Les circonstances
paralysantes et une destinée inéluctable condamnent ces quatre générations<br />
à une lutte sans issue.<br />
« Tout est vrai, interprété avec justesse et brio »<br />
(Libération)<br />
« Une pièce de théâtre dansé captivante »<br />
(De Morgen)<br />
« Le Sous-sol » hésite entre la farce et le cauchemar, le naturalisme et le<br />
rêve. Leur danse est spectaculaire et acrobatique »<br />
(La Libre Belgique)<br />
• « 32 rue Vandenbranden »<br />
Chaque nouvelle création de <strong>Peeping</strong> <strong>Tom</strong> commence par la conception du<br />
décor, qui définit en grande partie l'évolution de la pièce et les interactions<br />
entre les personnages placés dans un environnement déterminé. Mais pour<br />
ce spectacle, <strong>Peeping</strong> <strong>Tom</strong> laisse ouvertes toutes les possibilités en optant<br />
pour un environnement sans limites précises. « 32 rue Vandenbranden » se<br />
déroule en plein air. Un immense cyclorama de 30 mètres sur 8 représente<br />
un ciel d'une profondeur infinie sous lequel s'étend un massif montagneux.<br />
Dans ce paysage accidenté, froid et venteux, sont disséminés des caravanes<br />
délabrées et des abris de fortune.<br />
Si l'environnement de la trilogie Jardin/Salon/Sous-sol était clos et<br />
intérieur/intime, cette production de <strong>Peeping</strong> <strong>Tom</strong> semble plutôt « extime »<br />
(d'après l'« extimité » de Lacan, opposée à l'intimité). Nous découvrons une<br />
petite communauté isolée, où les rapports entre les individus sont<br />
déterminés par la solitude de chacun. La pièce examine les forces intérieures<br />
qui sont à l'origine des réactions de ces personnages. Dans l'espace mental<br />
où ils évoluent, les barrières entre la réalité et leur perception personnelle<br />
s'estompent. Ils se perdent, car ce qui leur fait peur s'avère se trouver au<br />
fond d'eux-mêmes, ce qui les enferme dans leur isolement.<br />
Pour cette pièce, Gabriela Carrizo et Franck Chartier ont puisé leur<br />
inspiration dans un film de Shohei Imamura, « La Ballade de Narayama ». En<br />
effet, « 32 rue Vandenbranden » évoque également une communauté isolée,<br />
vivant selon ses propres règles et coutumes dans une région montagneuse.
Dans « 32 rue Vandenbranden », Carrizo et Chartier plongent dans le bagage<br />
psychologique qui accable parfois les jeunes, même ceux qui s'éloignent<br />
allègrement et en toute liberté de leurs racines, leur famille ou leur culture.<br />
Dans le décor, une vallée attend dans le lointain, mais aucun des<br />
protagonistes ne semble capable de l'atteindre. À une exception près… ?<br />
• Distribution<br />
<strong>Peeping</strong> <strong>Tom</strong> a engagé cinq nouveaux interprètes pour « 32 rue<br />
Vandenbranden ». Lors des auditions à Bruxelles, Gabriela Carrizo et Franck<br />
Chartier ont découvert trois jeunes danseurs : la Néerlandaise Sabine<br />
Molenaar, la Belge Marie Gyselbrecht et le Britannique Jos Baker. À l'audition<br />
organisée lors du festival Impulstanz à Vienne, ils ont rencontré deux Sud-<br />
Coréens, Seoljin Kim et Hun-Mok Jung. La mezzo-soprano Eurudike De Beul<br />
fait aussi partie de la distribution. Quant à la danseuse et comédienne Maria<br />
Otal, exceptionnelle dans « Le Sous-sol » malgré son grand âge, elle a<br />
également collaboré à la pièce, mais dix jours avant la création elle est<br />
décédée inopinément à Bruxelles.<br />
<strong>Peeping</strong> <strong>Tom</strong> lui dédie ce spectacle.<br />
• Musique<br />
Pour « 32 rue Vandenbranden », le choix musical s'est porté sur la berceuse<br />
extraite de l'« Oiseau de Feu » de Stravinsky. Elle est jouée au thérémine,<br />
un instrument qui exprime parfaitement l'univers mélancolique et troublant<br />
cher à <strong>Peeping</strong> <strong>Tom</strong>. La dramaturgie musicale évoque l'effet des éléments<br />
naturels dans un paysage montagneux. Le système de sonorisation Surround
5.1, utilisé dans les salles de cinéma et certains théâtres, crée des images<br />
sonores hypnotiques, entraînant le public vers le monde de l'inconscient. Le<br />
spectateur se sent immergé dans un univers glacial de vents et de tempêtes,<br />
dans un monde onirique qui, pourtant, semble en même temps tout à fait<br />
réaliste.<br />
De nombreux passages ont été arrangés ou écrits par Juan Carlos Tolosa et<br />
Glenn Vervliet. Les thèmes musicaux se répètent sans cesse, à chaque fois<br />
individualisés en fonction des personnages, de leur jeunesse, leurs rêves,<br />
angoisses et désirs, leur éternelle incertitude…<br />
Biographies<br />
Gabriela Carrizo<br />
(née en 1970 – Argentine)<br />
Gabriela Carrizo commence la danse à l'âge de dix ans, alors qu'elle<br />
fréquente une école multidisciplinaire. À 19 ans, elle crée et danse ses<br />
premières pièces avec le Ballet de l'Université de Córdoba. Elle part travailler<br />
avec Caroline Marcadé à Bruxelles, puis consacre quatre ans à diverses<br />
initiatives à Bruxelles et Paris. En 1994, elle se lance dans une carrière solo<br />
avec « et tutto sara d'ombra et di caline », et à partir de 1995 elle collabore<br />
avec Alain Platel pour « La Tristeza Complice » et « Iets op Bach ».<br />
En 2000 elle fonde la compagnie de danse <strong>Peeping</strong> <strong>Tom</strong> avec Franck Chartier<br />
et crée « Caravana » et « Une Vie Inutile ». Elle travaille avec Needcompany<br />
pour « Images of Affection », et elle signe la chorégraphie de l'opéra<br />
« Wolf » avec Alain Platel. Entre 2002 et 2007 elle crée avec <strong>Peeping</strong> <strong>Tom</strong> la<br />
trilogie « Le Jardin, Le Salon, Le Sous-sol ». En 2009 elle met en scène et<br />
crée « 32 rue Vandenbranden ».<br />
Franck Chartier<br />
(né en 1967 – France)<br />
Franck Chartier danse depuis qu'il a onze ans. Sa mère l'envoie à l'école de<br />
Rosella Hightower à Cannes pour y apprendre la danse classique. En 1986,<br />
alors qu'il a 19 ans, Franck Chartier intègre le Ballet du XX e Siècle de Maurice<br />
Béjart à Bruxelles. Il suit la compagnie en Suisse, où il reste jusqu'en 1989.<br />
Il travaille trois ans avec Angelin Preljocaj et crée « Le Spectre de la Rose »<br />
à l'Opéra de Paris. En 1994, il arrive à Bruxelles pour y danser avec Rosas.<br />
C'est là qu'il découvre Needcompany et tout l'univers artistique flamand. Il<br />
crée « Iets op Bach » avec Alain Platel, puis continue sur cet élan pour<br />
réaliser ses propres chorégraphies.<br />
En 2000 commence l'aventure de <strong>Peeping</strong> <strong>Tom</strong> avec Gabriela Carrizo. La<br />
compagnie crée « Caravana » et « Une Vie Inutile », puis, de 2002 à 2007,<br />
la trilogie « Le Jardin, Le Salon, Le Sous-sol ». En 2009, Franck Chartier met<br />
en scène et crée « 32 rue Vandenbranden » avec Gabriela Carrizo.
Seoljin Kim<br />
(né en 1981 – Corée)<br />
Seoljin Kim, né dans l'île de Jeju, étudie la danse à l'Institut des Arts de<br />
Séoul, puis la chorégraphie à l'Université nationale coréenne des Arts. De<br />
2000 à 2008, il se produit dans plus de 20 spectacles, tout en créant de<br />
nombreuses pièces personnelles. Ayant découvert <strong>Peeping</strong> <strong>Tom</strong> au festival<br />
MODAFE (International Modern Dance Festival) à Séoul en 2006, il participe<br />
à une audition de la compagnie lors du festival Impulstanz à Vienne au cours<br />
de l'été 2008.<br />
Hun-Mok Jung<br />
(né en 1978 – Corée)
Hun-Mok Jung remporte en 2001 et en 2002 le Premier Prix du Festival de<br />
Danse coréen. Il obtient en 2004 son diplôme de l'université Dankook, puis il<br />
crée sa compagnie de danse, JUMOK. En 2006, il remporte le prix de la<br />
meilleure chorégraphie avec « Ring Wanderung ». Le festival MODAFE<br />
(International Modern Dance Festival) l'invite à présenter ce spectacle. En<br />
2008 le Conseil des Arts coréen le sélectionne en tant qu'« artiste<br />
prometteur ». Pendant l'été 2008, au festival Impulstanz à Vienne, il<br />
participe aux auditions pour « 32 rue Vandenbranden ».<br />
Marie Gyselbrecht<br />
(née en 1983 – Belgique)<br />
Marie Gyselbrecht étudie à la SEAD (Salzburg Experimental Academy of<br />
Dance) à Salzbourg, en Autriche. Adolescente, elle se produit dans « Tous<br />
des Indiens » d'Alain Platel et Arne Sierens. En 2004 elle est cofondatrice de<br />
la compagnie Collectiv.At, avec laquelle elle effectue des tournées<br />
internationales. Son premier spectacle, « Quien soy es », remporte le<br />
Premier Prix du concours « Jovenes Artistas » en Espagne.<br />
Jos Baker<br />
(né en 1985 – Grande-Bretagne)
Jos Baker commence la danse à sept ans avec Oxford Youth Dance. Il se<br />
forme au Trinity-Laban Conservatory for Music and Dance à Londres et se<br />
perfectionne à P.A.R.T.S. (Performing Arts Research and Training Studios) à<br />
Bruxelles. Ses chorégraphies comprennent la commande « Creature, man<br />
don't tell me » (2008) et un duo avec son père, « Feedback » (2009). Il est<br />
l'un des interprètes de « In the process of… » (Zoi Dimitroi, 2009). Jos Baker<br />
est également professeur invité au Trinity-Laban Conservatory.<br />
Sabine Molenaar<br />
(née en 1985 – Pays-Bas)<br />
Sabine Molenaar étudie la danse à la Fontysacademy à Tilburg et la danse<br />
théâtrale contemporaine au Amsterdamse Hogeschool voor de Kunsten. En<br />
2006 elle travaille avec Ann Van den Broek pour la performance « E19 the<br />
way to San José », de 2006 à 2008 elle fait partie de la compagnie<br />
néerlandaise « Instant Collective ».
Eurudike De Beul<br />
(née en 1964 – Belgique)<br />
Après une formation biomédicale, Eurudike De Beul remporte le Premier Prix<br />
d'opéra et le diplôme supérieur avec les félicitations du jury aux<br />
conservatoires de Liège et de Mons (Belgique). Elle chante d'abord le<br />
répertoire baroque et des oratorios en tant que soprano légère. Grâce à des<br />
recherches vocales et corporelles intensives, elle acquiert une couleur vocale<br />
lui permettant de chanter Mahler et les grands rôles de mezzo. Elle intègre<br />
les chœurs du festival de Bayreuth, puis chante des rôles verdiens (Azucena,<br />
Mrs Quickly, Giovanna, Maddalena), ainsi que Clytemnestre, Didon et la<br />
Messaghiera.<br />
Depuis plusieurs années, elle participe aux tournées internationales de<br />
compagnies de théâtre et de danse contemporains tels que Les Ballets C de<br />
la B, <strong>Peeping</strong> <strong>Tom</strong>, Theatre Cryptic, Theatercompagnie Amsterdam,<br />
Transparant, Viktoria, Muziektheater Lod, Theater Zwarte Sneeuw et Blauw.<br />
Elle est artiste en résidence auprès de la compagnie Walpurgis et la ville de<br />
Saint-Nicolas, où elle réalise des projets multimédias personnels et des<br />
œuvres vocales expérimentales avec sa compagnie KoudVuur (« Liederen<br />
van de Dood », « Penelope », « Till we meet again, Mother »).<br />
Eurudike De Beul propose un coaching vocal et corporel dynamique à des<br />
chanteurs et interprètes de toute l'Europe. Elle travaille comme coach vocal à<br />
l'académie de Woluwe-Saint-Pierre et au RITS à Bruxelles.