Une expérience immersive - Musée de la civilisation
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une œuvreen3dimensions
Champ<strong>la</strong>in retracé, une œuvre en 3 dimensions<br />
UNE EXPÉRIENCE IMMERSIVE<br />
L’œuvre<br />
PREMIÈRE DIMENSION :<br />
UNE CÉLÉBRATION HISTORIQUE.<br />
DEUX INSTITUTIONS. UN LEGS<br />
PATRIMONIAL.<br />
Québec célèbre son 400 e anniversaire et, par le fait<br />
même, son fondateur : Samuel <strong>de</strong> Champ<strong>la</strong>in. Pour<br />
commémorer le fait historique et pour souligner l’apport<br />
<strong>de</strong> l’explorateur français, le <strong>Musée</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>civilisation</strong> du<br />
Québec déci<strong>de</strong> <strong>de</strong> concevoir en ses murs une exposition<br />
permanente portant sur Samuel <strong>de</strong> Champ<strong>la</strong>in.<br />
C’est alors que le <strong>Musée</strong> et l’Office national du film du<br />
Canada (ONF) unissent à nouveau leurs visions dans le<br />
but <strong>de</strong> doter l’exposition permanente d’une œuvre<br />
cinématographique novatrice, un legs à valeur muséale<br />
et patrimoniale.<br />
Écrits, cartes, <strong>de</strong>ssins, gravures… quelques artefacts,<br />
<strong>de</strong>s faits et dates historiques attestés ou non. Évi<strong>de</strong>mment<br />
l’homme : Samuel <strong>de</strong> Champ<strong>la</strong>in, le fondateur,<br />
l’explorateur, <strong>de</strong> surcroît <strong>de</strong>ssinateur et cartographe<br />
émérite… tiens, voilà qui inspire! Puis, cette toile, sur<br />
<strong>la</strong>quelle on prétend avoir représenté le visage, les traits<br />
du fondateur.<br />
Voilà les matériaux bruts servant à cerner le sujet.<br />
DEUXIÈME DIMENSION :<br />
CHAMPLAIN. L’HISTOIRE. UN<br />
SYNOPSIS.<br />
<strong>Une</strong> artiste peintre, Mélissa Hébert, <strong>de</strong>scendante fictive<br />
<strong>de</strong> Louis Hébert, premier colon <strong>de</strong> Nouvelle-France,<br />
reçoit d’un grand musée <strong>la</strong> comman<strong>de</strong> d’un portrait <strong>de</strong><br />
Samuel <strong>de</strong> Champ<strong>la</strong>in. Commence alors un intense et<br />
houleux périple historique et artistique où <strong>la</strong> profon<strong>de</strong><br />
quête d’authenticité <strong>de</strong> l’artiste se heurte à l’imagerie<br />
popu<strong>la</strong>ire et souvent fausse entourant les présumés faits<br />
historiques reliés au fondateur <strong>de</strong> Québec.<br />
Dans le huis clos <strong>de</strong> son atelier surplombant le<br />
Vieux-Québec, tentant <strong>de</strong> saisir les traits essentiels <strong>de</strong><br />
l’homme, voilà qu’un geste <strong>de</strong> colère lui permet <strong>de</strong><br />
déjouer <strong>la</strong> perspective. « À quoi ressemb<strong>la</strong>it Champ<strong>la</strong>in? »<br />
fait soudain p<strong>la</strong>ce à « Que voyait Champ<strong>la</strong>in? »<br />
Du coup, l’étanchéité entre les mon<strong>de</strong>s, les sens, les<br />
dimensions, n’est plus tout à fait scellée. Sa perspective<br />
s’étant dép<strong>la</strong>cée, l’artiste passe alors <strong>de</strong>rrière le<br />
tableau, <strong>de</strong>rrière l’écran, par <strong>la</strong> brèche, par l’accroc fait<br />
sur <strong>la</strong> toile. Elle plonge alors dans l’univers démesuré <strong>de</strong><br />
cet explorateur visionnaire. Elle passe dans <strong>la</strong> troisième<br />
dimension. Elle entre dans un mon<strong>de</strong> inexploré, un<br />
mon<strong>de</strong> à découvrir, à <strong>de</strong>ssiner, à cartographier… et, bien<br />
sûr, à animer. Elle entre dans le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’<strong>expérience</strong>,<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> vision créatrice.<br />
La vision créatrice n’est-elle pas le trait essentiel <strong>de</strong><br />
l’homme?<br />
1<br />
TROISIÈME DIMENSION :<br />
DES CRÉATEURS. DES EXPERTISES.<br />
UNE EXPÉRIENCE IMMERSIVE AU<br />
CŒUR DE LA CRÉATION.<br />
Réunissant les expertises parmi les plus pointues au<br />
pays en matière <strong>de</strong> cinéma tridimensionnel, l’ONF<br />
propose une plongée vertigineuse dans l’<strong>expérience</strong><br />
cinématographique en 3D filmée en stéréoscopie.<br />
Jean-François Pouliot, scénariste et réalisateur <strong>de</strong><br />
Champ<strong>la</strong>in retracé, une œuvre en 3 dimensions, ainsi<br />
que tous les créateurs — ceux <strong>de</strong> l’équipe <strong>de</strong> prise <strong>de</strong><br />
vue réelle comme les animateurs <strong>de</strong>s studios<br />
d’animation <strong>de</strong> l’ONF — ont su découvrir <strong>de</strong>s contrées<br />
technologiques encore inexplorées. Plus encore, ils ont<br />
littéralement fait exploser les cadres théoriques<br />
c<strong>la</strong>ssiques du cinéma stéréoscopique en 3D (qui utilise<br />
les lunettes po<strong>la</strong>risées), réinventant pour l’occasion <strong>la</strong><br />
grammaire même <strong>de</strong> cette forme d’art.<br />
La réalisation <strong>de</strong> cette œuvre en 3D constitue un<br />
exemple concret <strong>de</strong> <strong>la</strong> mission <strong>de</strong> l'ONF, qui consiste à<br />
produire et réaliser <strong>de</strong>s œuvres originales et innovatrices,<br />
et à expérimenter <strong>de</strong> nouveaux mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong><br />
production et <strong>de</strong> nouvelles technologies.<br />
« Rares sont les films en 3D qui racontent<br />
une histoire. Or, notre plus belle réussite est<br />
justement d’offrir au public une œuvre<br />
poétique qui raconte <strong>la</strong> plus gran<strong>de</strong> <strong>de</strong>s<br />
explorations : celle <strong>de</strong> l’esprit créateur ! »<br />
Jean-Francois Pouliot
Les techniques<br />
À l’instar <strong>de</strong>s grands explorateurs, tel Samuel <strong>de</strong><br />
Champ<strong>la</strong>in, Champ<strong>la</strong>in retracé, une œuvre en 3<br />
dimensions a permis <strong>de</strong> repousser l’exploration<br />
créatrice jusqu’au décloisonnement total <strong>de</strong>s<br />
genres, <strong>de</strong>s techniques et <strong>de</strong>s pratiques. Le travail<br />
<strong>de</strong>s créateurs a ainsi ouvert <strong>la</strong> voie à l’émergence<br />
<strong>de</strong> nouvelles signatures artistiques, permettant <strong>de</strong><br />
former au passage une relève précieuse en cinéma<br />
d’animation.<br />
Re<strong>de</strong>ssinant les frontières pour faire naître <strong>de</strong>s<br />
techniques hybri<strong>de</strong>s, métissant prise <strong>de</strong> vue réelle<br />
et animation, amalgamant savamment les<br />
techniques d’animation les unes aux autres —<br />
combinaison d’animations traditionnelles<br />
<strong>de</strong>ssinées ou peintes à <strong>la</strong> main, illustrations<br />
traitées en 3D, rotoscopie, découpes, composition<br />
d’images —, l’équipe <strong>de</strong> production a fait preuve <strong>de</strong><br />
créativité et <strong>de</strong> savoir-faire afin <strong>de</strong> faire naître une<br />
œuvre <strong>de</strong> fiction empreinte <strong>de</strong> poésie, dont le<br />
thème ultime est <strong>la</strong> naissance d’une œuvre.<br />
QUELQUES MOTS SUR LA PRISE DE<br />
VUE RÉELLE EN STÉRÉOSCOPIE<br />
Tourner <strong>de</strong>s images en prise <strong>de</strong> vue réelle avec une<br />
caméra stéréoscopique implique nécessairement<br />
une redéfinition <strong>de</strong>s notions élémentaires <strong>de</strong><br />
cinéma. Tout réalisateur, aussi talentueux soit-il,<br />
doit réapprendre son métier, refaire ses c<strong>la</strong>sses.<br />
Il faut apprendre à contrôler les effets <strong>de</strong><br />
jaillissement qui donnent les résultats spectacu<strong>la</strong>ires<br />
du tridimensionnel, revoir les focales et <strong>la</strong><br />
composition <strong>de</strong> l’image. Sans oublier les<br />
techniques <strong>de</strong> montage… Bref, il faut refaire ses<br />
gammes! Un défi qui fut d’ailleurs relevé par toute<br />
l’équipe <strong>de</strong> production.<br />
2
L’équipe<br />
L’<strong>expérience</strong> <strong>immersive</strong> <strong>de</strong> Champ<strong>la</strong>in retracé, une<br />
œuvre en 3 dimensions a permis <strong>de</strong> mettre à profit,<br />
plus que jamais, l’extraordinaire synergie <strong>de</strong>s<br />
expertises <strong>de</strong> chacun <strong>de</strong>s membres <strong>de</strong> l’équipe réunie<br />
par l’Office national du film. Tous ces professionnels<br />
sont allés <strong>de</strong> dépassement en dépassement dans<br />
cette spectacu<strong>la</strong>ire aventure, afin <strong>de</strong> proposer au<br />
spectateur un voyage poétique au cœur même <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
création.<br />
JEAN-FRANÇOIS POULIOT<br />
Scénariste et réalisateur<br />
« J’avais confiance en Jean-François<br />
Pouliot. Je savais qu’il était <strong>de</strong> ces<br />
réalisateurs capables <strong>de</strong> marier<br />
savamment haute voltige technologique,<br />
imaginaire et poésie. »<br />
René Chénier <br />
Le réalisateur Jean-François Pouliot est né à Montréal<br />
en 1957. Après avoir obtenu un B.A. en arts <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
communication et une mineure en philosophie <strong>de</strong><br />
l’Université Concordia, il travaille à Montréal comme<br />
assistant à <strong>la</strong> caméra sur <strong>de</strong>s films québécois et<br />
étrangers, dont Il était une fois en Amérique, <strong>de</strong> Sergio<br />
Leone, et Hôtel New Hampshire, <strong>de</strong> Tony Richardson.<br />
Pendant cette pério<strong>de</strong>, il scénarise et réalise avec<br />
Robert Bélisle <strong>de</strong>s courts métrages d’animation pour<br />
l’ONF, notamment Canada vignettes : l’œuf.<br />
En 1982, Jean-François Pouliot se joint à Cossette<br />
Communication Marketing, <strong>la</strong> plus importante agence<br />
<strong>de</strong> publicité canadienne, à titre <strong>de</strong> rédacteurconcepteur.<br />
Rapi<strong>de</strong>ment promu chef <strong>de</strong> <strong>la</strong> création, il<br />
remporte <strong>de</strong>ux fois le Grand Prix du Mondial <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
publicité francophone.<br />
En 1988, il déci<strong>de</strong> <strong>de</strong> retourner au cinéma. Il est alors<br />
engagé par <strong>la</strong> Fabrique d'images, l’une <strong>de</strong>s plus<br />
importantes maisons <strong>de</strong> production <strong>de</strong> films publicitaires<br />
canadiennes, où il réalise notamment une<br />
publicité pour Loto-Québec qui lui vaut un Lion d’or à<br />
Cannes, ainsi que <strong>de</strong>s publicités <strong>de</strong> Monsieur B.<br />
(Benoît Brière) pour Bell Canada. Réalisateur émérite<br />
comptant plus <strong>de</strong> 500 publicités à son actif,<br />
Jean-François Pouliot réalise La gran<strong>de</strong> séduction et<br />
Gui<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> petite vengeance d’après <strong>de</strong>s scénarios <strong>de</strong><br />
Ken Scott.<br />
PASCALE MONTPETIT<br />
Comédienne<br />
Photo : Jean-Marie Comeau<br />
« Quel bonheur <strong>de</strong> travailler avec Pascale<br />
Montpetit… en plus d’être une comédienne<br />
sublime, nous étions comblés lorsque nous<br />
avons constaté qu’elle avait déjà étudié en<br />
arts visuels… sa gestuelle lorsqu’elle peint<br />
est si véridique! »<br />
Jean-François Pouliot<br />
Depuis ses débuts, Pascale Montpetit joue avec brio<br />
au théâtre, au cinéma et à <strong>la</strong> télévision. Au théâtre, elle<br />
a travaillé entre autres avec Carl Béchard (Le ma<strong>la</strong><strong>de</strong><br />
imaginaire), Denis Marleau (Quelqu'un va venir,<br />
Roberto Zucco), Brigitte Haentjens (Marie Stuart),<br />
Lorraine Pintal (Les oranges sont vertes, Ines Pérée et<br />
Inat Tendu) et André Brassard (La mouette, Le temps<br />
<strong>de</strong>s li<strong>la</strong>s).<br />
Au cinéma, elle a tourné dans une quinzaine <strong>de</strong> films,<br />
dont Savage Messiah (M. Azzopardi), L'invention <strong>de</strong><br />
l'amour (C. Demers), Jackpot (John Smith) et, <strong>de</strong><br />
Charles Binamé, La beauté <strong>de</strong> Pandore, Le cœur au<br />
poing et Eldorado. À <strong>la</strong> télévision, elle fait partie <strong>de</strong>s<br />
distributions <strong>de</strong> Destinées, Histoires <strong>de</strong> filles, Pure<br />
<strong>la</strong>ine, Mon meilleur ennemi, Réseaux, Diva, Maman<br />
chérie, Sous un ciel variable et B<strong>la</strong>nche. Elle<br />
collectionne les prix d'interprétation (Gascon-Roux,<br />
Jutra, Gémeaux, Génie et MetroStar).<br />
Photo : Jean-Marie Comeau<br />
3
Champ<strong>la</strong>in retracé, une œuvre en 3 dimensions<br />
UNE EXPÉRIENCE IMMERSIVE<br />
MUNRO FERGUSON<br />
Direction <strong>de</strong> l’animation<br />
« Sa maîtrise <strong>de</strong> <strong>la</strong> technique d’animation nous a été <strong>de</strong>s plus précieuses. Il est une<br />
source d’inspiration pour <strong>la</strong> relève, qu’il contribue d’ailleurs gran<strong>de</strong>ment à former. »<br />
David Verrall<br />
THÉODORE USHEV<br />
Animateur principal et artiste peintre<br />
« L’artiste, le maître! Il est un fin architecte<br />
<strong>de</strong>s techniques d’animation. »<br />
Marc Bertrand<br />
Né à New York en 1960, Munro Ferguson s’intéresse<br />
très tôt au <strong>de</strong>ssin animé. Dès l’âge <strong>de</strong> sept ans, il<br />
tourne son premier film, When I Get Ol<strong>de</strong>r. Il étudie <strong>la</strong><br />
peinture et le <strong>de</strong>ssin au Banff Center, puis il obtient un<br />
bacca<strong>la</strong>uréat en philosophie <strong>de</strong> l’Université <strong>de</strong> Toronto.<br />
Parallèlement à ses étu<strong>de</strong>s, il <strong>de</strong>vient l’un <strong>de</strong>s pivots<br />
du Funnel Film Group en 1980. Sa ban<strong>de</strong> <strong>de</strong>ssinée à<br />
caractère scientifique, intitulée Eureka, est publiée<br />
dans plus <strong>de</strong> trente journaux <strong>de</strong>s quatre coins <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
p<strong>la</strong>nète.<br />
En 1992, Munro Ferguson conçoit le graphisme du film<br />
Passing Through, d’Atom Egoyan, et les personnages<br />
du film d’animation IMAX MD Journey to the P<strong>la</strong>nets. En<br />
1994, il fait son entrée au Studio Animation du<br />
Programme ang<strong>la</strong>is <strong>de</strong> l’ONF, où il écrit, réalise et<br />
anime Le vol <strong>de</strong>s dinosaures (1995), qui détient le<br />
record du plus vaste auditoire parmi tous les courts<br />
métrages <strong>de</strong> l’ONF. Puis, en 1995, il entre au service du<br />
légendaire Roman Kroitor d’IMAX MD , où il écrit, anime<br />
et agit à titre <strong>de</strong> conseiller pour <strong>la</strong> mise au point du<br />
système SANDDE MD . En 1998, il revient à l’ONF et<br />
contribue à former d’autres animateurs à l’utilisation<br />
<strong>de</strong> ce système innovateur.<br />
Munro Ferguson a créé <strong>de</strong>ux animations<br />
stéréoscopiques au moyen du système SANDDE MD :<br />
Falling in Love Again, couronné du Génie du meilleur<br />
court métrage d’animation en 2004, et June (2003),<br />
un hommage à l’artiste Joyce June Wie<strong>la</strong>nd (1930-<br />
1998), son amie et mentor. L’instal<strong>la</strong>tion a été présentée<br />
en première au <strong>Musée</strong> <strong>de</strong>s beaux-arts <strong>de</strong> l’Ontario<br />
et dans <strong>de</strong> nombreuses expositions internationales<br />
spécialisées, dont SIGGRAPH.<br />
Munro Ferguson travaille actuellement à l’é<strong>la</strong>boration<br />
d’un long métrage d’animation stéréoscopique sur<br />
SANDDE MD . Intitulé Everything, le film se penche sur<br />
une question qui alimente les débats <strong>de</strong>puis <strong>de</strong>s<br />
millénaires : « Qu’est-ce que l’univers? »<br />
Né en Bulgarie en 1968, Théodore Ushev étudie<br />
d’abord les arts graphiques. Il <strong>de</strong>ssine <strong>de</strong>s affiches<br />
publicitaires, signe <strong>la</strong> direction artistique <strong>de</strong><br />
magazines et se consacre à l’enseignement. En 1999,<br />
il s’installe à Montréal et explore le <strong>de</strong>sign appliqué<br />
aux nouveaux médias. Son intérêt pour le graphisme le<br />
mène fructueusement vers l’animation. Rapi<strong>de</strong>ment,<br />
les festivals d’Annecy, d’Ottawa, <strong>de</strong> Sundance, <strong>de</strong> Rio<br />
et <strong>de</strong> Leipzig sélectionnent ses films tournés sur<br />
support numérique.<br />
En 2003, BOF (Walking On By) reçoit le Prix du public<br />
à Séoul et à Barbizon. Dans le cadre du concours<br />
Cinéweb, Théodore Ushev réalise Vertical à l’ONF. Il<br />
crée ensuite le <strong>de</strong>sign et l’animation du site Internet<br />
Engrenage (Grand Prix Boomerang toutes catégories<br />
en 2004) et le site rattaché au concours d’animation<br />
In vivo, organisé pour l’Exposition universelle d’Aichi en<br />
2005.<br />
Cinéaste prolifique, Théodore Ushev termine trois<br />
autres films en 2005-2006 : Tower Bawher, Tzaritza et<br />
L’homme qui attendait.<br />
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Champ<strong>la</strong>in retracé, une œuvre en 3 dimensions<br />
UNE EXPÉRIENCE IMMERSIVE<br />
PIERRE PLOUFFE<br />
Direction <strong>de</strong>s effets numériques<br />
« Nous n’y serions jamais arrivés sans les<br />
connaissances <strong>de</strong> Pierre en matière<br />
d’imagerie numérique. Son apport est à <strong>la</strong><br />
fois technique et créatif. »<br />
David Verrall<br />
Pierre Plouffe possè<strong>de</strong> une formation en arts<br />
graphiques et en imagerie numérique (Sheridan<br />
College, Université Laval, cégep <strong>de</strong> Sainte-Foy).<br />
Maîtrisant <strong>de</strong> nombreux logiciels <strong>de</strong> manipu<strong>la</strong>tion<br />
d’images numériques en milieu cinématographique,<br />
<strong>de</strong> composition d’images, <strong>de</strong> montage et d’animation,<br />
il travaille à l’ONF <strong>de</strong>puis 1996.<br />
À titre d’infographiste, <strong>de</strong> spécialiste en imagerie<br />
numérique ou en tant que créateur d’effets spéciaux,<br />
sa feuille <strong>de</strong> route compte plus <strong>de</strong> 50 productions,<br />
dont plusieurs ont été primées internationalement :<br />
Madame Tutli-Putli <strong>de</strong> Chris Lavis et Maciek Szczerbowski,<br />
Isabelle au bois dormant <strong>de</strong> C<strong>la</strong>u<strong>de</strong> Cloutier,<br />
Dehors novembre et Les ramoneurs cérébraux <strong>de</strong><br />
Patrick Bouchard, Les voleurs d’enfance <strong>de</strong> Paul<br />
Arcand, Histoire <strong>de</strong> famille <strong>de</strong> Michel Poulette… pour<br />
n’en nommer que quelques-unes.<br />
Pierre Plouffe fut également responsable <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
restauration numérique <strong>de</strong> Norman McLaren-<br />
L’intégrale (The Master Edition), une compi<strong>la</strong>tion <strong>de</strong><br />
sept DVD <strong>de</strong> l'œuvre complète <strong>de</strong> Norman McLaren,<br />
qui a remporté en 2007 le Focal International Award<br />
pour l'excellence <strong>de</strong> sa restauration.<br />
DAVID VERRALL<br />
Producteur et producteur exécutif, Studio Animation,<br />
Programme ang<strong>la</strong>is, Office national du film du Canada<br />
« Quelle expertise! Ses connaissances <strong>de</strong><br />
<strong>la</strong> production en stéréoscopie font école<br />
au Canada. Et quelle passion! »<br />
Marc Bertrand<br />
David Verrall a entrepris sa carrière à l’ONF en 1977.<br />
Depuis, il a produit plus <strong>de</strong> 60 films, dont le court<br />
métrage gagnant d’un Oscar® L’anniversaire <strong>de</strong> Bob<br />
(1993) d’Alison Snow<strong>de</strong>n, ainsi que Cor<strong>de</strong>s/Strings<br />
(1991) <strong>de</strong> Wendy Tilby, et When the Day Breaks<br />
(2000) <strong>de</strong> Wendy Tilby et Amanda Forbis, <strong>de</strong>ux productions<br />
sélectionnées pour un Oscar® dans <strong>la</strong> catégorie<br />
Meilleur court métrage d’animation.<br />
David Verrall a signé <strong>la</strong> production <strong>de</strong><br />
Narcisse/Narcissus (1983), film primé <strong>de</strong> Norman<br />
McLaren, et par <strong>la</strong> suite celle du film Le génie créateur :<br />
Norman McLaren (1990), long métrage documentaire<br />
sur le légendaire pionnier <strong>de</strong> l’animation réalisé par<br />
Donald McWilliams. David a également produit La<br />
valse du maître draveur (1979), <strong>de</strong> John Weldon, et<br />
monté et coproduit Le chandail (1980), réalisé par<br />
Sheldon Cohen d’après une histoire <strong>de</strong> Roch Carrier<br />
sur <strong>la</strong> passion d’un jeune garçon pour le hockey.<br />
Producteur exécutif du Studio Animation et Jeunesse<br />
<strong>de</strong>puis 1996, David a contribué à plusieurs succès,<br />
notamment <strong>la</strong> coproduction oscarisée Ryan (2004), <strong>de</strong><br />
Chris Landreth, ainsi que <strong>de</strong>ux autres films sélectionnés<br />
pour un Oscar®: Ma grand-mère repassait les<br />
chemises du roi (2000), <strong>de</strong> Torill Kove, et Le jour se<br />
lève sur <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ce Tienanmen, <strong>de</strong> Shuibo Wang.<br />
Le nom <strong>de</strong> David Verrall figure au générique <strong>de</strong><br />
nombreux films d’animation stéréoscopique, dont<br />
Falling in Love Again (2003) et June (2004), <strong>de</strong> Munro<br />
Ferguson, puis Moon Man (2004), <strong>de</strong> Paul Morstad. Il<br />
est également producteur exécutif <strong>de</strong> <strong>la</strong> série Les<br />
petits conteurs et <strong>la</strong> série AnimaPaix sur <strong>la</strong> résolution<br />
<strong>de</strong> conflits.<br />
RENÉ CHÉNIER<br />
Producteur et producteur exécutif, Studio Animation et<br />
Jeunesse, Programme français, Office national du film<br />
du Canada<br />
« Son <strong>expérience</strong> <strong>de</strong>s p<strong>la</strong>teaux en prise <strong>de</strong><br />
vue réelle nous a gran<strong>de</strong>ment servi. Et que<br />
dire <strong>de</strong> cette caméra stéréoscopique qu’il<br />
nous a trouvée à l’autre bout du continent! »<br />
Jean-François Pouliot<br />
René Chénier est diplômé en communication et arts<br />
<strong>de</strong> l’Université Concordia. Homme <strong>de</strong> cinéma<br />
(régisseur, directeur <strong>de</strong> production, producteur<br />
délégué et producteur), il a dirigé sa propre maison <strong>de</strong><br />
production, Arico Film Communication, avant <strong>de</strong><br />
joindre le Studio Animation et Jeunesse <strong>de</strong> l’ONF en<br />
2006.<br />
Comme producteur indépendant, René Chénier a<br />
notamment signé le réputé conte musical Hugo et le<br />
Dragon, <strong>de</strong> Philippe Bay<strong>la</strong>ucq, qui a remporté plusieurs<br />
prix dont celui <strong>de</strong> <strong>la</strong> meilleure production francophone<br />
indépendante au Canada (Prix Téléfilm Canada –<br />
Festival <strong>de</strong> télévision <strong>de</strong> Banff 2002) et le prix<br />
Gémeaux pour <strong>la</strong> meilleure réalisation – émission ou<br />
série jeunesse, en 2002.<br />
5
Photo : Jean-Marie Comeau<br />
Il a été producteur <strong>de</strong> <strong>la</strong> série Et Dieu créa Laf<strong>la</strong>que,<br />
un concept <strong>de</strong> Serge Chapleau (Prix Rockie, meilleure<br />
comédie, au Festival <strong>de</strong> télévision <strong>de</strong> Banff). Il a entre<br />
autres été régisseur sur Fantastica <strong>de</strong> Gilles Carle et<br />
premier assistant réalisateur sur Sonatine <strong>de</strong><br />
Micheline Lanctôt, puis directeur <strong>de</strong> production<br />
notamment sur Un zoo <strong>la</strong> nuit <strong>de</strong> Jean-C<strong>la</strong>u<strong>de</strong> Lauzon,<br />
Sous les draps les étoiles <strong>de</strong> Jean-Pierre Gariépy, <strong>Une</strong><br />
épopée en Amérique <strong>de</strong> Gilles Carle et Souvenirs<br />
intimes <strong>de</strong> Jean Beaudin. Il a également été producteur<br />
délégué <strong>de</strong> 15 février 1839 <strong>de</strong> Pierre Fa<strong>la</strong>r<strong>de</strong>au,<br />
producteur délégué <strong>de</strong> The Favourite Game <strong>de</strong> Bernar<br />
Hébert et producteur <strong>de</strong> Ce qu’il faut pour vivre <strong>de</strong><br />
Benoit Pilon. Récemment, à l’ONF, il a produit le<br />
<strong>de</strong>rnier film <strong>de</strong> Michèle Cournoyer, Robe <strong>de</strong> guerre.<br />
MARC BERTRAND<br />
Producteur, Studio Animation et Jeunesse, Programme<br />
français, Office national du film du Canada<br />
« Marc est celui qui a fait en sorte que<br />
chacun donne le meilleur <strong>de</strong> soi-même…<br />
afin que nous soyons tous plus créatifs. »<br />
David Verrall<br />
Marc Bertrand est le producteur <strong>de</strong> Norman McLaren<br />
– L’intégrale (2006), un coffret DVD primé regroupant<br />
les chefs-d’œuvre restaurés numériquement du<br />
cinéaste Norman McLaren, pionnier <strong>de</strong> <strong>la</strong> fusion entre<br />
<strong>la</strong> musique et l’animation.<br />
<strong>Une</strong> production <strong>de</strong><br />
en col<strong>la</strong>boration avec<br />
JACQUES TURGEON<br />
Chef <strong>de</strong> projet, Office national du film du Canada<br />
« Nous lui <strong>de</strong>vons beaucoup. Jacques est<br />
l’instigateur, le lien précieux entre le <strong>Musée</strong><br />
et l’ONF, l’étincelle <strong>de</strong> cette fabuleuse<br />
plongée <strong>immersive</strong>! »<br />
Marc Bertrand<br />
Jacques Turgeon travaille au sein <strong>de</strong> l’industrie du<br />
cinéma et <strong>de</strong> <strong>la</strong> télévision <strong>de</strong>puis 1978. Il a participé,<br />
à divers titres, à <strong>de</strong>s films documentaires et <strong>de</strong> fiction,<br />
<strong>de</strong> même qu’à <strong>de</strong>s émissions et séries télévisuelles.<br />
Après <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s en droit à l’Université Laval, il a<br />
étudié l’histoire <strong>de</strong> l’art et le cinéma.<br />
Fort d’une vaste <strong>expérience</strong> en tant que producteur et<br />
gestionnaire, Jacques Turgeon a été producteur<br />
responsable <strong>de</strong>s régions du Québec au Programme<br />
français <strong>de</strong> l’ONF, à partir <strong>de</strong> 1998. Il assume actuellement<br />
les fonctions <strong>de</strong> producteur exécutif au Studio<br />
Acadie et au Studio Ontario et Ouest <strong>de</strong> l’ONF.<br />
Producteur au Studio Animation et Jeunesse <strong>de</strong> l’ONF<br />
<strong>de</strong>puis 1998, Marc a à son actif plus <strong>de</strong> 50 productions<br />
<strong>de</strong> l’ONF, dont <strong>de</strong>s titres app<strong>la</strong>udis tels <strong>Une</strong><br />
minute <strong>de</strong> science, svp! (2001), gagnant d’un prix<br />
Gémeaux pour <strong>la</strong> meilleure série animée; le spécial<br />
<strong>de</strong>s Fêtes, Noël Noël (2003), réalisé par Nico<strong>la</strong> Lemay;<br />
et le film <strong>de</strong> Masoud Raouf Bleu comme un coup <strong>de</strong><br />
feu/Blue Like a Gunshot (2003), couronné d’un Jutra.<br />
Marc a considérablement participé aux productions<br />
Web <strong>de</strong> l’ONF. Il a coproduit, entre autres, le portail<br />
d’animation primé Engrenage, ainsi que <strong>de</strong>s sites Web<br />
interactifs pour enfants.<br />
Diplômé du Conservatoire d'art dramatique <strong>de</strong> Québec<br />
en 1982, Marc Bertrand a commencé sa carrière au<br />
théâtre et a joué dans une trentaine <strong>de</strong> pièces un peu<br />
partout au pays. Par <strong>la</strong> suite, il a fondé sa propre<br />
compagnie, Les Productions CMB, et a présenté plus<br />
<strong>de</strong> 40 pièces <strong>de</strong> théâtre à titre <strong>de</strong> metteur en scène et<br />
<strong>de</strong> producteur avant d’aller étudier le cinéma à<br />
l’université <strong>de</strong> New York en 1995.<br />
www.onf.ca/quebec400<br />
www.mcq.org<br />
6<br />
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