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DOSSIER DE PRESSE<br />

<strong>Cosmos</strong> <strong>Kolej</strong> présente<br />

KoursK<br />

une création de Wladyslaw Znorko


Pardonnez-moi d’insister,<br />

c’est encore une histoire de géographie.<br />

Avant d’arriver au village de Pigna* (Corse), cité des poèmes chantés, blotti dans un pli de<br />

montagne, il faut passer par un autre village dont l’étourdissant silence nous alerte.<br />

Ce sont des caveaux -taille maison- qui bordent la route.<br />

Des morts.<br />

Cela tombe bien, j’en ai apporté cent dix-huit dans le sous-marin Koursk, qui me sert aujourd’hui<br />

de bagage.<br />

Espérons qu’il y aura de la conversation.<br />

J’ai passé quelques jours à Pigna, avec d’autres artistes et les larmes que j’ai pu y verser n’étaient<br />

pas liées aux morts, mais à l’émotion de voir des vivants travailler, avec un acharnement<br />

surnaturel, à la poésie ou parole prochaine.<br />

De la conversation, il y en a eu, des rires aussi mais surtout des questions.<br />

Surtout des questions.<br />

Dans l’auto du retour, mes cent dix-huit marins, d’une voix, ont gueulé :<br />

-”Merci, mon p’tit gars !“<br />

Pas de quoi, j’ai répondu, c’est normal.<br />

Est-ce une réponse, ça ?<br />

Znorko<br />

Marseille<br />

En vie<br />

* résidence organisée par Lieux Publics en décembre 2002 à Pigna (Corse) dans le cadre de Remue-Méninges


KoursK<br />

Sommaire<br />

Koursk, pratique<br />

Distribution<br />

Préambule<br />

Koursk, Plongée d’un sous-marin dans la ville<br />

Les circonstances<br />

Les <strong>Cosmos</strong>nautes<br />

Wladyslaw Znorko<br />

<strong>Cosmos</strong> <strong>Kolej</strong><br />

Contact Presse <strong>Cosmos</strong> kolej Géraldine Garnier 04 91 65 17 77


KoursK<br />

de Wladyslaw Znorko<br />

Création <strong>Cosmos</strong> <strong>Kolej</strong><br />

Spectacle en 2 temps :<br />

La journée, dans les quartiers de la ville<br />

Rendez-vous publics et gratuits autour du bus-marin<br />

(horaires et lieux à confirmer)<br />

Le soir, représentations en salle :<br />

Du 29 janvier au 4 février 2004 à 20h<br />

(relâche le 1 er février)<br />

Théâtre Massalia à la Friche la Belle de Mai<br />

Renseignements et réservations : 04 95 04 95 70<br />

Les 10 et 11 février 2004 à 20h30<br />

Théâtre des Salins, Scène Nationale de Martigues<br />

Renseignements et réservations : 04 42 49 02 00<br />

Les 13 et 14 février 2004<br />

Les Quatre Saisons du Revest, Le Revest les Eaux<br />

Le 8 avril 2004<br />

Maison de la Culture de Nevers et de la Nièvre, Nevers<br />

A suivre …


DISTRIBUTION<br />

Scénographie<br />

Musique Originale<br />

Univers Sonore<br />

Lumière<br />

Constructions décors<br />

Plateau<br />

Avec<br />

Wladyslaw Znorko<br />

Phil Spectrum<br />

Olivier Martin<br />

Richard Psourtseff<br />

Espace & Compagnie<br />

Jean-Jacques Witz<br />

Nathalie Conio<br />

Christophe Croullebois<br />

Marie Démon<br />

Patrice Goubier<br />

Florence Masure<br />

Phil Spectrum<br />

Irina Vavilova<br />

Une production <strong>Cosmos</strong> <strong>Kolej</strong><br />

En coproduction avec :<br />

Centre National de Création des Arts de la Rue - Lieux Publics, Marseille<br />

Théâtre des Salins – Scène Nationale, Martigues<br />

Théâtre Massalia / Système Friche Théâtre - Friche la Belle de Mai, Marseille<br />

Melkior Théâtre - La Gare Mondiale, Bergerac<br />

En partenariat avec :<br />

Association Léda Atomica Musique, Marseille<br />

Véra et Naum Kleiman du Musée du Cinéma de Moscou - Fondation Einsenstein,<br />

Jean-Pierre Daniel - Cinéma Alhambra de Marseille<br />

Avec l’aide précieuse de Gérard de l’Association Générale Amicale des Anciens sous-marins.<br />

La Compagnie <strong>Cosmos</strong> <strong>Kolej</strong> est subventionnée par le Ministère de la Culture-DRAC Provence Alpes Côte d’Azur, la<br />

Ville de Marseille, le Département des Bouches du Rhône et la Région Provence Alpes Côte d’Azur.


PRÉAMBULE<br />

Si son nom sonne comme une exclamation de bande-dessinée,<br />

il est désormais associé à un désastre spectaculaire,<br />

car une disparition corps et biens alimente nos fantasmes à un degré bien supérieur à<br />

une catastrophe dite visible.<br />

Peu de temps après le naufrage, j’ai annoncé à mon voisinage le désir de mettre en image le<br />

conte du Koursk; la réaction a été surprenante.<br />

Chacun se sentait concerné d’une manière ou d’une autre et je pouvais sentir dans les paroles,<br />

dans les regards, une flamme lyrique rare.<br />

Les gens s’étaient appropriés dans un total silence ce drame comme emblème de leurs<br />

épreuves du quotidien, de leurs deuils ou simplement comme on dit : de leurs “ p’tites<br />

misères” et l’idée d’en faire un conte théâtral les bouleversait.<br />

Ce sont leurs encouragements, leurs conseils et leurs idées qui m’ont convaincu de tenir le cap.<br />

Qu’ils en soient remerciés.<br />

Avec le temps, je me rends compte que cet accident a laissé des failles d’une diversité inouïe<br />

dans nos chairs peut-être parce que ce qui semblait, sinon indestructible tout au moins<br />

costaud, se disloque soudain avec une désarmante facilité.<br />

Je ne parle pas seulement d’un sous-marin, d’un empire ou d’une pensée mais aussi de la<br />

cocotte-minute ou la friteuse “ garantie à vie” qui dans notre propre cuisine attend son tour.<br />

La première stupéfaction passée, quel autre recours avons-nous que de rire de notre propre<br />

naïveté et de chercher parmi nos proches, à travers des larmes équivoques, un regard de<br />

tendresse afin que ce rire ne soit pas un rire de démence, mais de complicité, et de<br />

détermination à faire un pas de plus avec nos contemporains.<br />

Une dernière chose : l’idée du conte est une idée vaste.<br />

Avec KOURSK, je n’hésiterai pas un seul instant à travailler à la fois dans des sites urbains et<br />

dans un théâtre, avec du texte, de la musique originale en direct, un univers sonore,<br />

des images vidéographiques et cinématographiques.<br />

Tout ce bric à brac n’ayant pour seul but que de reconstituer la poésie aussi rugueuse soit-elle.<br />

Wladyslaw ZNORKO


KOURSK<br />

PLONGEE D’UN SOUS-MARIN DANS UNE VILLE<br />

AUTOCAR Bon sang ! Comme j’ai été estomaqué, l’autre jour, par la visite d’un vieil autocar<br />

en parfait état de marche et spécialement aménagé pour les tournées d’un orchestre (couchettes<br />

à étages, atmosphère confinée par d’épais rideaux, cambuse arrière et déplacement obligatoire<br />

de profil dans le couloir, sans compter le centre de pilotage avec éclairage minimum)<br />

Même Hollywood n’aurait pas réussi une telle évocation d’un sous-marin !<br />

La création de KOURSK commence dans les rues de la ville même, en début de journée, par la<br />

présence insolite et persistante un autocar gris marqué de l’énigmatique lettre K.<br />

Il déambule, se trompe fait demi-tour, hésite.<br />

Ses vitres teintées au blanc d’Espagne ne laissent rien voir de l’intérieur.<br />

Par ce que l’on croit être des aérations, des enceintes diffusent des conversations inconnues, des<br />

appels radio, des sons inqualifiables.<br />

L’ensemble n’est jamais tonitruant car un sous-marin a obligation de silence.<br />

Juste des rumeurs.<br />

Selon la scénographie urbaine, plusieurs arrêts sont prévus pour rendre la présence encore plus<br />

étrange.<br />

A la station de lavage des autocars le blanc d’Espagne s’efface rendant en partie visible l’incompréhensible<br />

ballet de l’équipage. Avec la lumière, le miroir sans teint permet de constater l’intérieur<br />

du car sans que les sous-mariniers ne se sentent regardés.<br />

Dans l’autocar un opérateur filme l’action de l’équipage, mais aussi le paysage urbain qui défile<br />

lors de la conduite et ceci afin que le spectateur puisse reconnaître, plus tard, la vision périscopique<br />

de sa propre ville.<br />

THEATRE J’aime les théâtres comme j’aime les gares.<br />

Lorsque la lumière s’éteint c’est comme pour un grand départ.<br />

Après le curieux voyage de l’autocar, le visiteur est convié dans un lieu clos : un théâtre, une salle<br />

des fêtes…<br />

(Jamais je n’oublierai les images des responsables de l’armée russe confrontés aux familles des<br />

victimes).<br />

Trois femmes, trois grandes actrices, luttent becs et ongles avec un flot d’informations sonores,<br />

avec un torrent d’images projetées, parfois superposées avec celles tournées dans la journée<br />

dans l’autocar.<br />

Elles retrouvent enfin leur souffle dans le silence mais c’est pour se livrer à des clowneries<br />

comme lorsqu’on a trop de chagrin.<br />

C’est un tourbillon, un ballet, une oeuvre lyrique.<br />

Parfois elles servent à la buvette.


PHIL SPECTRUM J’ai d’abord connu Phil Spectrum avec le groupe Léda Atomica pour leur<br />

réputation sulfureuse en France; puis nous nous sommes rencontrés sur un projet de Richard<br />

Martin et une amitié s’en est suivie accompagnée du désir de travailler un jour ensemble.<br />

Le hasard veut que nous vivions maintenant à un étage de différence dans le même immeuble<br />

alors nous sommes tombés d’accord pour dire que cela allait limiter les frais de déplacement.<br />

Rien n’agace plus Phil Spectrum que jouer simplement dans l’ombre pour illustrer une pièce en<br />

train de se jouer.<br />

Sa présence et son instrumentarium doivent s’inscrire dans le projet global, dans une scénographie,<br />

avec une pensée et une couleur marquée.<br />

Le risque et l’audace sont les stimulants de ce rocker éclectique qu’aucun genre musical ne laisse<br />

indifférent.<br />

Sous l’effet de la jubilation devant l’aventure du KOURSK, Phil Spectrum nous promet des surprises.<br />

CINEMATOGRAPHIE De mon séjour cinématographique à Moscou, je suis revenu profondément<br />

ébranlé : jamais plus je ne verrai une image en mouvement de la même manière.<br />

On ne m’a jamais parlé de l’efficacité d’une image filmée mais de sa poésie ce qui la rend cent<br />

fois plus efficace.<br />

On le sait maintenant COSMOS KOLEJ ouvre son univers à l’image cinématographique et c’est<br />

avec fierté que pour KOURSK nous travaillerons en collaboration avec Véra et Naum Kleiman du<br />

Musée du Cinéma de Moscou et de la fondation Einsenstein, avec l’Institut du Cinéma<br />

Documentaire de Moscou, avec Jean-Pierre Daniel et son équipe du Cinéma Alhambra de<br />

Marseille.<br />

CE N’EST PAS TOUT Je me suis attardé un peu sur les éléments qui constituent cette<br />

étrange journée du KOURSK, pourtant c’est le strict minimum…<br />

Chaque espace urbain, par ses personnages, les collectivités qui les composent ainsi que par sa<br />

scénographie provoquent des rebonds insoupçonnés capables d’enrichir le conte.


LES CIRCONSTANCES<br />

Le samedi 12 août 2000, vers 11h30, le sous-marin Koursk en manoeuvres dans la mer de<br />

Barents et qui était en immersion à une profondeur de 11 à 20 mètres a été victime d’une<br />

“collision très violente” selon le vice-amiral de la flotte du Nord.<br />

Une voie d’eau est ouverte et le sous-marin sombre au fond de la mer. Suit une explosion de<br />

“forte puissance” dans la salle des torpilles qui détruit l’avant du bâtiment provoquant la mort<br />

immédiate de la moitié de l’équipage.<br />

Masquant leur panique par l’arrogance, les membres de l’état-major déclinent l’aide spontanée<br />

de la marine norvégienne, anglaise et américaine avant de s’apercevoir tout à coup l’état<br />

d’immense délabrement de leur marine et l’absence de moyens de sauvetage adaptés aux<br />

grandes profondeurs.<br />

(On recompte l’addition, le résultat est sans appel : il n’y a que deux plongeurs pour les grands<br />

fonds, un pour le Pacifique l’autre pour le Nord)<br />

On bégaye, on hésite, on se contredit aussi on craint pour son poste, on accuse l’autre,<br />

on cherche le président : il est en vacances!<br />

On sait maintenant qu’une fuite de carburant de propulsion d’une torpille aurait provoqué une<br />

réaction avec le métal. Cette réaction explose sous l’effet de la pression.<br />

“Nos pires craintes ont été confirmées”, lit froidement sur son papier le Vice Amiral, “tous les<br />

compartiments du sous-marin ont été inondés et aucun membre de l’équipage n’a survécu”.


LES COSMOSNAUTES<br />

Phil Spectrum<br />

Compositeur, musique originale<br />

Auteur-compositeur, interprète, ingénieur du son.<br />

Il rencontre Wladyslaw Znorko en 1983 à l’occasion de la création de «l'Opéra des Rats» de Léo<br />

Ferré, mise en scène par Richard Martin.<br />

Fondateur de Leda Atomica Musique, il crée de la musique contemporaine pour univers spectaculaire.<br />

Il aime les contretemps répétitifs, le passé futuriste, le pas, le mouvement, le rite, le<br />

mythe, le rythme, le silence. Sa discographie compte plusieurs opus (Bizarre, L’important, c’est<br />

de ne pas se laisser abattre, Transes, Sweet Desdémone,…). Ses musiques de spectacles ont<br />

su teinter l’univers de plusieurs metteurs en scène ou collectifs de renom ; Richard Martin,<br />

Générik Vapeur, Ilotopie, SkénéE.<br />

Nathalie Conio<br />

Actrice<br />

Comédienne de nationalité russe et française, elle a été formée à l’Ecole de Chaillot et à<br />

l’Académie d’Art Dramatique de Russie (GITIS) à Moscou.<br />

En Russie, elle interprète notamment « Je porte son anneau avec défi » d’après Marina<br />

Tsvétaïéva, mis en scène par Irina Promtova, repris par la suite en France.<br />

Elle joue avec le Théâtre de l’Unité (Un Brecht pour Muguette, Terezin, Noce et banquet, les<br />

petits métiers) ainsi qu’avec le <strong>Cosmos</strong> <strong>Kolej</strong> (Alpenstock). Elle a travaillé comme assistante à<br />

la mise en scène avec Micha Mokéîév (L’Orage) et Tatiana Stépantchénko (Le Meurtre de<br />

Gonzague) et a collaboré à l’écriture de la pièce « Sans Voix » d’Estelle Lépine, dont elle prépare<br />

la mise en scène.<br />

Avec la Brigade d’Intervention Théâtrale, elle a eu l’occasion de rejouer en Russie au Festival<br />

de Théâtre de Rue d’Arghangelsk en particulier à Sévérodvinsk, où a été construit le sousmarin<br />

Koursk.<br />

Christophe Croullebois<br />

Acteur<br />

De formation classique (conservatoire d'art dramatique de Nice sous la direction de M.Chaney,<br />

puis du cours du TNM la Criée : JP.Raffaelli) complétée par divers stages (mime, clown, chant,<br />

Roy Art Théâtre, danse). Depuis 1979, il a joué aussi bien des auteurs du répertoire (Sophocle,<br />

Molière, Racine, Shakespeare, Tchékhov, Lenau, Lorca, Rostand, Courteline, Camus) que des<br />

créations d'auteurs vivants (C.Galéa, C. Roy, R. De Marcy, C.Ber, A.Tudal, R.Vinciguerra, J.Berger,<br />

Y. Borini...). Il Travaille également avec diverses compagnies d'arts de la rue (Skénée, Charter,<br />

Ilotopie, Karnavires, Eléphant vert.) sur différents festivals nationaux et internationaux en tant<br />

que comédien-performeur.<br />

Marie Démon<br />

Actrice et chanteuse<br />

Elle a joué dans une soixantaine de spectacles en France et à l’étranger dont Alpenstock et


Corrida de Wladyslaw Znorko. Elle a interprété des auteurs aussi divers que Sophocle, Racine,<br />

Beckett, Shakespeare, Labiche, Sade, Goodis et travaillé avec de nombreux metteurs en scène:<br />

Bruno Boëglin, Jean-Paul Delore, Charles Joris, Carlo Boso, Maurice Yendt, Bernard Bloch,<br />

Richard Martin, Bruno Schnebelin, Yves Fravega… Elle connaît très bien le spectacle musical<br />

(l’Odyssée de l’Estaque, opérette de Quartiers Nord).<br />

Elle pratique le théâtre de rue (Ilotopie, Générik Vapeur, Skénée…) et met en scène d’importants<br />

événements associatifs. Elle enseigne depuis 20 ans le chant, le théâtre et anime un atelier-cabaret<br />

à Marseille. Pleinement associée à l’aventure de Leda Atomica Musique qu’elle<br />

anime avec Phil Spectrum, sa discographie est riche (Sarah Vage, Lili, Allée vers la mer, On parlera<br />

de nous, …).<br />

Patrice Goubier<br />

Acteur<br />

Acteur du <strong>Cosmos</strong> <strong>Kolej</strong> depuis plus de dix ans (La Petite Wonder, Les Saisons, L’Attrapeur de<br />

Rats, La Cité Cornu, Un Grand-Meaulnes, Alpenstock), gitan polyglotte de service, Patrice a<br />

également travaillé avec Bruno Boëglin (Roberto Zucco ), Philippe Faure (L’Ecume des Jours,<br />

Le Bourgeois Gentilhomme, …), Sarkis Tcheumlekdjian, Françoise Maimone, Jean-Yves Picq,<br />

…, sans compter ses apparitions à la télévision et au cinéma. Il aime le chant et a travaillé<br />

avec Michelle Bernard, David Hykes, Charlie Brozzoni et Nadège Haider.<br />

Il écrit et met en scène par ailleurs ses propres textes.<br />

Olivier Martin<br />

Créateur sonore<br />

Musicien, deux Prix du conservatoire (un en tuba et un en solfège), illustrateur sonore, diplômé<br />

d’audiovisuel et de cinéma, formateur son à l’université Lyon 2, correcteur de partitions<br />

pour les éditions Notissimo ce Lyonnais d’origine Lilloise est un touche-à-tout de talent. Il a<br />

assuré la régie son de nombreux spectacles notamment aux célestins (Entretien avec J-P<br />

Sartre) , au théâtre de la Croix Rousse (avec la Compagnie de La Goutte pour le spectacle<br />

Figurines)…<br />

Il rejoint le <strong>Cosmos</strong> <strong>Kolej</strong> en 2002 afin d’assurer la régie son de la tournée des Saisons. En<br />

2003, il crée l’univers sonore de Demain c’est sûr.<br />

Il travaille régulièrement pour ARTE sur les compositions de thèmes msicaux et l’habillage<br />

sonore des Thema. Il assure la création sonore et musicale de plusieurs courts métrages pour<br />

l’Ecole d’Animation de la Poudrière à Valence.<br />

Florence Masure<br />

Actrice<br />

Cette Roubaisienne d’origine était déjà présente aux côtés de Znorko il y a une vingtaine d’années<br />

pour son spectacle Les Yeux Bleus de Méthylène alors qu’elle n’avait que douze ans.<br />

Depuis Florence n’a cessé de jouer pour le <strong>Cosmos</strong> <strong>Kolej</strong>, on la retrouve dans La Cité Cornu<br />

en 90, dans A la gare du coucou suisse en 99, Demain c’est sûr en 2003, c’est dire qu’elle nous<br />

est rare et très précieuse. Entre temps, elle est sortie du Conservatoire National Supérieur de<br />

Lille, a multiplié les aventures théâtrales (Jean-Louis Hourdin, Agathe Alexis, Alain Barsacq,<br />

Les Fous à réaction, Dominique Feret, Stéphane Verrue, Ballatum Théâtre, Le Prato…) sans<br />

négliger la télévision (Les Jeux de Société d’Eric Rohmer entre autres) et encore moins le cinéma.<br />

Lumineuse aux côtés de Dominique Blanc dans Faut-il aimer Mathilde ? de Edwin Baily,<br />

on l’a retrouvée récemment parmi le quatuor de Chacun pour soi de Bruno Bontzolakis.


Richard Psourtseff<br />

Créateur lumière.<br />

Depuis 92, il travaille pour le <strong>Cosmos</strong> <strong>Kolej</strong>, on lui doit notamment les éclairages des Saisons,<br />

de Chvéïk au Terminus du Monde, d’Ulysse à l’envers, de Corrida et à l’opéra de la Maison des<br />

Morts. Il met également en lumière des concerts de musique, des spectacles de danse et bien<br />

sûr de théâtre. Il a collaboré avec Jacques Livchine pour la création de Terezin, ainsi qu’avec<br />

Richard Martin, Sliman Bonnaissa...<br />

Irina Vavilova<br />

Actrice<br />

Actrice formée à l’école russe du Théâtre Maly de Moscou, elle a pendant 10 ans tout joué<br />

dans son pays (théâtre, télévision, cinéma). Après une formation en arts plastiques et plusieurs<br />

mises en scène à Bratislava, elle arrive en France voilà 15 ans. Elle fonde sa propre compagnie<br />

Iva et met en scène plusieurs pièces dont Kachtanka - la chienne rousse d’après<br />

Tchékhov, joue pour Jacques Livchine et rencontre Znorko. Depuis leur collaboration ne s’arrête<br />

plus : Les Saisons, L’Attrapeur de Rats, La Cité Cornu, Chvéïk au Terminus du Monde,<br />

Alpenstock…<br />

Jean-Jacques Witz<br />

Plateau<br />

Il a travaillé pour de nombreux événements : le Festival international d’Art Lyrique d’Aix-en-<br />

Provence (98/99/2000, Peter Brook, Pina Bausch Claudio Ababo…), le Festival international du<br />

Vent à Marseille (2001), le Printemps des Lycéens (98/99/2000). En 2001 il travaille avec l’équipe<br />

du Festival International de Méditerranée. Il partage également l’aventure de la Fiesta des<br />

Docks à Marseille (98/99/2000) pour les spectacles de Paco Di Lucchia, Ismaël Lo…<br />

En 2002, il rejoint l’équipage du <strong>Cosmos</strong> <strong>Kolej</strong> en qualité de Capitaine pour Les Saisons.<br />

Créateur de mobiliers pliants en bois, restaurateur de yachts traditionnels en bois, oléiculteur<br />

(1000 litres par an) et marin à temps perdu.


WLADYSLAW ZNORKO<br />

Né comme tout le monde à l'Hôpital de la Fraternité de Roubaix au printemps (il est arrivé<br />

mille quatre cent trente quatrième sur le registre de la ville de l’année 58, score dont il n’est pas<br />

mécontent), Wladyslaw Znorko se met à inventer très tôt des histoires influencées par la vision<br />

d'un spectacle de Noël au Cercle Nabuchodonosor (ancien club de Boxe). À la maternelle, son<br />

rôle du sanglier dans Sylvain et Sylvette titille sa timidité et dévoile la source du théâtre.<br />

Son papa, polonais de la région de Vilnius, soldat de l'armée du Général Wladyslaw Anders,<br />

gardien du piano de Chopin et voyageur malgré lui, lui en raconte de belles en montrant ses<br />

photos de jeunesse maculées de neige des steppes et d'errances jusqu'aux déserts d'Egypte.<br />

Son sens de la géographie en sera définitivement scellé.<br />

Enfant, il pratique aussi l'observation et la comptabilité des wagons sur la voie ferrée voisine.<br />

Les trains postaux jaunes et les directs pour la capitale ont sa préférence. Du talus derrière la<br />

fabrique Cornu à Croix-Wasquehal (50°40' N / 3°09' E), les rails fatigués le transportent à la<br />

découverte de l'univers (<strong>Cosmos</strong> <strong>Kolej</strong>) et l'usine à rêves produit ses premières curiosités.<br />

Il investit la rue et détourne l'ordinaire des lieux en y installant l'insolite ; figé des heures<br />

durant, il peut jouer aux échecs avec un coq empaillé au pied d'un cadavre et sous un graffiti<br />

"il ne se passe rien" ou bien s'immiscer dans la vitrine d'une librairie et même dans un sac<br />

postal accroché à une boîte aux lettres.<br />

En 1981, il fonde le <strong>Cosmos</strong> <strong>Kolej</strong>. Une panne de carburant l'arrête entre Saône et Rhône. Des<br />

petits vélos fleurissent sur les murs de la ville. On les retrouvera plus tard dans les livres d'art<br />

sur Lyon. Parmi ses objets-fétiches, roues de bicyclettes un peu faussées, ampoules de<br />

récupération, robes de baptême ou de communion un peu fanées, il échafaude des<br />

performances perpétrées dans les gares et autres lieux d'errance urbaine.<br />

Depuis, ses songes ont demandé l'asile des théâtres. Ses rêveries l'ont peu à peu déporté de<br />

l'est vers l'ouest. Après sept années passées en Irlande, il a décidé de revenir en France à<br />

Marseille pour relever les entrées et les sorties des bateaux du port à la Joliette. Ses dernières<br />

créations ont été jouées dans 21 pays.<br />

Ce voyageur pantouflard pratique aussi l’Opéra, aime la musique sur scène et continue de faire<br />

du théâtre croyant faire de la peinture. Personne n'ose le contredire.<br />

Depuis quelque temps, il se laisse à rêver caméra à l’oeil. Après un stage auprès de Vadim<br />

Youssof, chef opérateur de Tarkovski et de Mikhalkov ainsi que du réalisateur russe Marlen<br />

Khoutziev, il se lance dans ses premiers courts-métrages en attendant mieux.<br />

Il meurt en 2058.


COSMOS KOLEJ<br />

Depuis sa création en 1981, le <strong>Cosmos</strong> <strong>Kolej</strong> est à la quête d'un langage théâtral universel. Ses<br />

spectacles, appareillages plastiques et poétiques, opèrent sans scrupules la distorsion du<br />

temps et du récit en dévoilant au grand jour les ferrailleurs et les mécaniciens qui fourbissent<br />

la chaudière de nos songes. La troupe cultive l'art d'égarer le spectateur voyageur dans les faubourgs<br />

de son imaginaire d'où surgissent des secrets insoupçonnés. Dans cet onirisme de la<br />

survie entre art brut et art forain, les frontières sont tracées au crayon de bois et comportent<br />

de nombreuses traces de gomme.<br />

Ce théâtre et ces curiosités ont tourné dans le monde entier et spécialement en Europe. Ces<br />

cinq dernières années, la compagnie a créé 9 spectacles, donné 405 représentations dont 122 à<br />

l'étranger et joué dans 21 pays (Allemagne, Belgique, Colombie, Equateur, Espagne, France,<br />

Finlande, Hongrie, Irlande, Italie, Lituanie, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Roumanie, Russie,<br />

Slovaquie, Suisse, République Tchèque, Turquie, Yougoslavie).<br />

Si la rue a abrité très tôt les performances du <strong>Cosmos</strong> <strong>Kolej</strong>, la compagnie a demandé asile<br />

aux théâtres depuis une dizaine d'années. Notre emblème -le vélo poché sur les murs des<br />

villes traversées- symbolise notre rythme de travail ; nous avons le cycle “voyage en littérature”<br />

(Les Saisons, Un Grand-Meaulnes, Chvéïk au Terminus du Monde, …), le cycle “nos racines en<br />

Europe centrale et orientale” (L'Attrapeur de Rats, Télescopes, Le Traité des Mannequins, De la<br />

Maison des Morts, opéra de Janacek,Alpenstock), le cycle “irlando ailleurs” (Ulysse à l'Envers,<br />

La Vie d'un Clou, Corrida) et le cycle plus personnel ancré dans l’enfance (La Cité Cornu, La<br />

Maison du Géomètre, A la Gare du Coucou Suisse, Boucherie Chevaline).<br />

La Compagnie s’est récemment installée à la Gare Franche, située dans le quartier de Saint-<br />

Antoine à Marseille et souhaite à son tour ouvrir les espaces dont elle bénéficie à d’autres<br />

équipes artistiques, de France ou d’ailleurs, liées à sa propre histoire ou non. Il s’agira, pour<br />

elle, d’inviter et d’accompagner artistes, compagnies et collectifs, dans leurs démarches artistiques,<br />

du théâtre au cinéma, des arts plastiques à la musique.<br />

Le site, idéal pour inventer et fabriquer des aventures artistiques, est composé d’une usine,<br />

d’une maison et d’un terrain. Grâce au soutien de ses partenaires, le Ministère de la Culture, la<br />

Ville de Marseille, le Conseil Régional PACA et le Conseil Général PACA, le <strong>Cosmos</strong> <strong>Kolej</strong> travaille<br />

à l’acquisition et à la modification architecturale du site.<br />

La Compagnie <strong>Cosmos</strong> <strong>Kolej</strong> affiche une ambition artistique, bien sûr, mais aussi sociale,<br />

urbaine, économique. Son implantation dans les quartiers nord de Marseille, la conduira à<br />

développer une politique territoriale attachée à sa proximité immédiate tout comme à la ville,<br />

et au-delà.


--- début de transmission ---<br />

12/08/00<br />

Mer de Barens<br />

Manoeuvres de la flotte russe du Nord<br />

Un SSGN s'échoue par 100 m de fond<br />

Cause du naufrage : inexpliqué<br />

Sauvetage de l'équipage (118 hommes) : échec<br />

--- fin de transmission ---


Guennady Ljachin, 1955<br />

Vladimir Bagrjanzev,1958<br />

Victor Bjelogoun, 1960<br />

Serguey Doudco, 1969.<br />

Vasily Isajenko, 1961<br />

Jury Sablin, 1966<br />

Jury Shepetnov, 1964<br />

Alexandre Shoubin, 1959<br />

Marat Baigarin, 1964<br />

VjacheslaBjezsokirny, 1970<br />

Nicolai Belosjorov, 1968<br />

Andrey Myliutin, 1972<br />

Dmitry Mourachev, 1969<br />

Andrey Roudakov, 1968<br />

Alexandre Sadkov, 1967<br />

Andrey Silogava, 1970<br />

Ilya Schavinsky,1969<br />

Alexey Stankevich, 1974<br />

Rashid Ariapov, 1971<br />

Andrey Vasiliev, 1972<br />

Serguey Cokourin, 1973<br />

Dmitry Kolesnikov, 1973<br />

Serguey Loguinov, 1973<br />

Serguey Lewboushkin,1972<br />

Oleg Nosikovsky, 1971<br />

Denis Pshenichnikov,1974<br />

Dmitry Repnikov, 1973<br />

Mihail Rodionov, 1973<br />

Serguey Sadilenko, 1975<br />

Maxim Safonov, 1974<br />

Vitaly Solorev, 1974<br />

Serguey Fiterer, 1976<br />

Alexey Shevchouk, 1974<br />

Alexandre Goudkov, 1977<br />

Arnold Borisov<br />

Alexandre Brazkin, 1977<br />

Vladimir Boubniv, 1977<br />

Boris Gueletin, 1975<br />

Serguey Ijerahtin, 1977<br />

Alexey IvanovPavlov,1977<br />

Denis Kyrichenko, 1976<br />

Alexey Korobkov, 1975<br />

Andrey Korovyakov, 1976<br />

Vitaly Kouznetsov,1976<br />

Alexey Mitjajev, 1977<br />

Andrey Panarin, 1975<br />

Maxim Rvanin, 1975<br />

Serguey Tilik, 1975<br />

Serguey Ouzky, 1977<br />

Anatoly Beljajev, 1954<br />

Andrey Borisov, 1970<br />

Serguey Vlasov, 1957<br />

Jevgueny Gorbounov, 1964<br />

Igor Jerasov, 1965<br />

Abdoulkadir Ildarov, 1960<br />

Serguey Kalinin, 1970<br />

Vasily Kichkirouk, 1967<br />

Vladimir Kosadjerov, 1967<br />

Victor Kouznetsov, 1972<br />

Alexey Rouzlev, 1976<br />

Vladimir Svechkarjev,1973<br />

Igor Fedorichev, 1973<br />

Vladimir Fjesak, 1962<br />

Mamed Gadgiev<br />

Nayil Hafizov, 1960<br />

Serguey Chernishov, 1968<br />

Valery Baibarin, 1975<br />

Alexey Balanov, 1978<br />

Mihail Belov, 1974<br />

Mihail Bochkov, 1977,<br />

Maxim Vishnjakov, 1977<br />

Serguey Grjaznih, 1978<br />

Alexey Zoubov, 1974<br />

Vasily Ivanov, 1977<br />

Fanis Ishmouradov, 1974<br />

Serguey Keslinsky, 1974<br />

Konstantin Kozirev, 1976<br />

Victor Paramonenko, 1973<br />

Alexey Shoulguin, 1981<br />

Andrey Polansky, 1974<br />

Vitaly Romanjuk, 1971<br />

Serguey Richkov, 1965<br />

Iakov Samovarov, 1977<br />

Pavel Tavolgeansky, 1976<br />

Oleg Troyan, 1971<br />

Vladimir Khivouk, 1974<br />

Ivan Tsimbal, 1970<br />

Vladimir Shablatov,1977<br />

Robert Guesler, 1978<br />

alovat Jansapov, 1977<br />

Vjacheslav Mainagashev,1976<br />

Reshid Zoubaidoulin,1979<br />

Yury Anenkov, 1979<br />

Roman Anykejev, 1978<br />

Dmitry Leonov, 1979<br />

Alexandre Neoustrojev, 1979<br />

Vladimir Sadovoi, 1979<br />

Maxim Borgeov, 1981<br />

Joury Borisov, 1981<br />

Alexey Borkin, 1981<br />

Serguey Vitchenko,1980<br />

Andrey Drjuchenko, 1979<br />

Oleg Evdokimov, 1980<br />

Alexey Kolomeytsev, 1980<br />

Dmitry Kotkov, 1981<br />

Roman Koubikov, 1978<br />

Alexey Larionov, 1981<br />

Igor Loguinov, 1980<br />

Roman Martinov, 1981<br />

Dmitry Mirtov, 1981<br />

Ilya Naljotov, 1981<br />

Alexey Nekrasov, 1981<br />

Ivan Nefedkov, 1980<br />

Nikolai Pavlov, 1980<br />

Victor Sidjuhin, 1980<br />

Dmitry Staroseltsev, 1980<br />

Rouslan Trjanichev, 1980<br />

Alexandre Haljepo, 1981


DIRECTION<br />

WLADYSLAW ZNORKO<br />

Administratrice<br />

Gwénaëlle Groussard<br />

Communication et développement<br />

Géraldine Garnier<br />

Production et Diffusion<br />

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La Gare Franche<br />

7 chemin des Tuileries, 13015 Marseille - France<br />

(33(0)4.91.65.17.77.77 - fax 33(0)4.91.65.17.78<br />

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